Tristan - Comme un enfant de Dickens

Prénom(s) & Nom:
Tristan St-James
Nom de code:
David Copperfield – Copperfield - Coopy
Date & lieu de naissance:
Londres, 20 Juillet 1985
Âge:
28 ans
Emploi/occupation:
Pyrotechnicien chez Fire and co ; Il s'occupe de fabriquer et utiliser des feux d'artifice, l'entreprise étant régulièrement employée par la Mairie.
Centres d'intérêts:
Tristan est minutieux et aime tout ce qui demande toute son attention. Empiler des pots de yaourt vide, manier un tour d'argile, empiler de gobelets en plastique en les retournant, jouer au Rubik's cube. Il s'est découvert une passion pour la sculpture sur les petits objets en bois, comme les noyaux d'olive. Il apprécie aussi l'origami et le jardinage, ses avants-bras sont couverts de griffures de rose.
Il aime aussi les explosions, la déstructuration de la matière et l'art abstrait, ou décomposé. Les éruptions volcaniques et les cascades, les grosses vagues. Il aimerait apprendre à surfer.
Tristan aime l'extrême. L'extrême calme des déserts ou de la toundra, l'extrême violence des combats illicites, du snowboard en hors-piste poursuivi par une avalanche, de l'adrénaline.
Le jeune homme apprécie la minutie physique, l'intensité désespérée.
Statut:
Célibataire.
Groupe:
La Confrérie.

Tristan est comme une bombe ; un entrelacs de fils mais deux importent. Si l'on coupe le rouge, il s'éteint, il explose en tranchant le vert. Deux caractères qui le définissent pourtant bien, le calme et pointilleux Tristan, ou l'explosif dégénéré.
Commençons par le second, le plus simple. Tristan n'a peur de rien et ose tout et plus cela lui procure de sensation, plus cela lui plaît. Cependant, n'ayant vraiment peur, beaucoup de choses sont devenues fades. Insipides. Alors il épice son quotidien avec du feu, du piment. Sa plus grande inquiétude, sa seule crainte, demeure les virus. Modèle de la maladie du siècle, de la sur-aseptisation de son quotidien, la Javel trône en chef chez lui et le préservatif doit être la seule protection dont il ait entendu parler. Craignant constamment d'être contaminé, Tristan rend régulièrement visite chez moult médecins, se lave soigneusement, se promène toujours avec des produits antiseptiques, ect. Il s'est d'ailleurs mis au sport pour cette raison, afin d'éviter d'avoir des accidents musculaires et esquiver les maux du dos.

En suivant l'exemple de sa crainte des maladies, nous pouvons continuer sur son côté extrêmement méticuleux. Tristan, en effet, est un maniaque de l'herborisme et l'homéopathie ; il connait les effets de chaque plante et se soigne à l'aide d'elle dès qu'il le peut, ou dès qu'il se sent un peu faible. Et non, il n'utilise pas que la plante sacrée de Bob Marley, ça le rend trop mou à son goût. Non, il maîtrise à la perfection l'alchimie des plantes et saura toujours vous dire, tel un bourgeois branché, quelle plante utiliser. Cette anecdote est représentative de son caractère car Tristan fait de même avec chaque parcelle de sa vie ; il divise, contrôle et calcule chacun de ses faits. Il est extrêmement précis, rigoureux et disciplinaire, mais uniquement avec lui-même. Il ne tolère ni ses échecs, ni ses faiblesses, alors il millimétrise son quotidien.

Mais il peut se lâcher, il se l'autorise. Le mutant est d'ailleurs une outre à bière, à Vodka et Tequila, un très grand fêtard, toujours dans l'excès, ou pouvant noyer son chagrin dans l'alcool. On l'entend souvent rire, parfois d'un rire fou certes, malsain, mais Tristan est un peu le comique de service, le bouffon se riant de tout, surtout de la vie, un tantinet hautain et surtout parfaitement sarcastique et provocateur. Il peut être irritable mais la bonne humeur vient avec lui, toujours.

Pourtant, ce n'est pas pour rien qu'un sourire se terre sans cesse dans le coin de ses lippes, il s'agit de sa carapace. De son bouclier. Un homme meurtri, à l'âme couverte de scarifications et de mutilations infligées, le rire lui sert de croûte. Il n'a pu panser ses plaies, personne ne l'ai aidé, alors au lieu de laisser infecter cela, Tristan a préférer s'enfermer dans la solitude, s'entourant d'une foule riante, pour que personne ne voit son esprit se scléroser. Bientôt, les plaies cicatriseront, mal. On peut encore, si jamais quelqu'un veut s'approcher de lui, gratter le pus et laver la blessure. Bientôt ce sera trop tard. Tristan le sait. Et demeure seul.