Et si vous étiez victime d'un sort raté ? Et si vos pires cauchemars débarquaient dans la réalité ? Et si le Burlesque devenait le théâtre de l'Angoisse ?
Pour l'instant, tout semble aller pour le mieux dans ce charmant cabaret situé sur Broadway. Ce soir, event spécial pour Halloween. Fantômes, goules, sorcières, squelettes, citrouilles géantes, vampires, bref, toutes les monstruosités de New York sont de sortie ! Le bar est bondé et une file d'attente ne cesse d'augmenter à l'extérieur. La magie de monsieur Loki permet d'agrémenter la soirée : une pleine lune en guise de boule-disco et une brume sinistre se sont invitées sur la piste de danse. Des fontaines d'un liquide carmin sont installées ici et là pour le plaisir de chacun.
Mais voilà, la paix est rapidement compromise. Vous voilà près du comptoir, attendant que le barman, déguisé en Ogre sanguinaire pour l'occasion, vous serve un cocktail au jus de citrouille. Alors que Loki tente d'impressionner sa dulcinée Victoire (qui lui a lancé un défi au passage "surprends-moi, c'est un ordre !"), il semble déséquilibré par la demoiselle qui s'approche de son asgardien préféré pour un...baiser surprise. Aïe aïe aïe.
Une fumée verte jaillit de nulle part et vient entourer les convives insouciants ; c'est le cas d'Alexander assis au comptoir en compagnie d'un/une ami(e) et goûtant le fameux cocktail. (Vu sa grimace, ça doit être assez déstabilisant)
L'ambiance était déjà glauque naturellement, mais là elle vire carrément à l'apocalypse sur commande.
L'un des invités est touché par la lueur surnaturelle. POUF. Il se transforme en...zombie. Évidemment, parmi la foule costumée, personne ne se doute du prodige catastrophique. Baptisons le zombie Jeff pour plus de commodité. Jeff est mort-vivant, mais il s'avère qu'il crève la dalle. Grognant (son seul moyen de communication hélas) et s'agitant avec lenteur, il s'empare de sa première victime. Une morsure et c'est fini pour vous. C'est ainsi que se multiplient les transformations.
Vous ne vous doutez de rien, mais des cris (agonie, horreur) viennent troubler votre idylle amoureuse (ou pas). Alex est le premier à remarquer qu'il se passe un truc pas net par ici. La curiosité l'emporte et il va voir ce qui provoque ce grabuge. Le spectacle n'est pas joli-joli.
Cinq zombies déjà errent au centre de la piste de danse et remuent au rythme de la musique techno.
Votre mission - si vous l'acceptez - c'est : la survie. 1. Sauvez vos fesses 2. Trucidez du zombie 3. Faites sortir les gens paniqués pour éviter toute contagion possible
Ordre des réponses : Victoire – Loki – Alexander – PNJ eeeet on recommence. Règle essentielle : amusez-vous ! Sinon : vous êtes libres d'improviser, si vous avez besoin d'un délai supplémentaire ou si vous avez une absence, prévenez-moi (MP - compte de Tony Stark).
1er Tour : Victoire séduit Loki qui foire son sort et Alex discute avec un/une ami(e) quand il constate qu'un truc cloche...
Depuis qu'elle était partie de chez son cousin, Victoire avait pris l'habitude de passer au Burlesque. Pas tout le temps ; il n'aurait pas fallu que Loi se sente oppressé par sa présence... Ce serait vraiment bête. Elle passait donc sa vie entre sa bibliothèque, chez John, le Burlesque... Et quelques sortie. En fait, sa vie ne changeait pas vraiment : elle était plus sur ses gardes, mais ne vivait pas cachée et recluse pour autant. Mais ce soir, c'était bien dans le joli cabaret que Victoire se trouvait. Il y avait une soirée spéciale Halloween et, chose qui lui faisait incroyablement plaisir, Loki lui avait proposé de passer. Avait-il une idée derrière la tête ? La rouquine n'en avait aucune idée et, franchement, cela lui importait peu. Elle savait juste qu'il lui fallait se déguiser, et se rendre au Burlesque.
En fouillant bien dans ses affaires, elle n'eut aucun mal à se trouver un costume de Vampire. Un grand classique, certes, mais elle ne ferait pas mieux. De toute façon, si cela ne convenait pas à son cher dieu, il aurait tout le loisir de la changer par lui-même... Oui, elle n'avait toujours pas digéré le fait de s'être retrouvée en tenue légère devant tout une bande de Vikings pervers – mais passons. Elle embrassa John sur le sommet de son petit crâne de félin, et sortit de son appartement. Elle n'hésita pas longtemps – Harley, Mini ? Mini, Harley ? Harley ! – et grimpa sur sa chère moto. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle était au cabaret. Elle y avait pris ses marques, et le barman l'a considérait à présent avec un peu plus d'estime que celle qui avait pris un « chocolat chaud avec des chamallows ». Elle avait retenu la leçon ! Au passage, Victoire attrape un verre remplit d'un liquide rouge, avant de rejoindre Loki.
La soirée se déroule pour le mieux. En même temps, le contraire aurait été contre nature ! Elle observait Loki faire de fabuleux artifices – non non, elle ne lui avait pas demandé de la surprendre et le dieu n'avait pas un égo à accepté ce genre de défi – et le complimentait sur ceux-ci. Il était le plus fort, le plus beau... La jeune femme le dévorait littéralement des yeux, en fait. Et puis, n'y tenant plus, elle se rapprocha doucement de lui, attrapa son fin visage entre ses mains et l'embrassa tendrement. Elle ne resta pas collé à lui trop longtemps, et quand elle éloigna son visage de celui qui faisait battre son coeur, ses yeux pétillaient.
(c) Loupiotte
Lun 16 Sep 2013 - 22:11
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Abracadadra ! Trois formules magiques, deux ronds de jambes et de la fumée, voilà ce qu'était la magie aux yeux des humains. Loki les laissait croire ça la plupart du temps, mais en réalité, la magie exigeait une certaine concentration. Pas pour les sorts qu'il usait quotidiennement ou en cas de combat, qui lui venaient tout naturellement...mais pour d'autres, plus complexes qui nécessitaient grimoires et formules, comme au temps où Frigga ou Amora lui apprenaient la magie. Et entre l'ambiance survoltée du Burlesque et les rires des humains, Loki avait besoin de se concentrer pour effectuer le tour qui palpitait sous ses doigts. La soirée battait son plein au Burlesque..D'un petit cabaret sans envergure au moment où Amora y avait échoué, le lieu s'était transformé en cabaret renommé, qui s'était offert le luxe ce soir-là d'une soirée à thème... Halloween. Danseuses et serveuses s'étaient mises dans le ton, et Loki s'était chargé d'ajouter un petit on ne savait quoi qui faisait toute la différence aux décorations humaines. Victoire lui avait demandé un ton innocent de rendre la soirée « magique », elle l'avait mis au défi de la surprendre... Ce n'était pas franchement difficile, mais l'orgueil du sorcier s'était piqué au jeu et multiplier les enchantements. A le voir se plier à la mascarade, on avait du mal à reconnaître le maître du mal qui multipliait les vilenies depuis son arrivée à New York. Pour deux raisons; d'une part, cela l'amusait beaucoup, et on avait face à soi le malicieux Loki qui existait encore à Asgard quelques années auparavant... Certes, certains clients pouvaient lui reprocher des araignées ou yeux trouvés dans leurs consommations, mais il restait tout de même gentillet et dans le thème. D'autre part... il avait fallu se déguiser. La fourberie et le mensonge vont souvent de paire avec les déguisements; Loki, ou du moins monsieur Liesmith était déguisé en vampire. Attention, en vampire classe; il portait un habit de dandy des temps anciens, c'est à dire un costume noir encore plus élaboré et élégant que ceux qu'il portait habituellement, avec dentelles aux manches et col à jabot de soie blanc, ainsi qu'un long manteau noir tourbillonnant à ses chevilles; ses cheveux noirs n'étaient pas plaqués en arrière mais retombaient librement, et les canines pointues étaient bien évidemment réelles...
Loki avait beau haïr les humains et leurs coutumes...il passait une bonne soirée. De la magie, une jolie fille pendue à son bras qui flattait son ego par des compliments... Evidemment, avec sa poisse ancestrale, tout cela se transforma en enfer, comme d'habitude. Le sortilège en cours était complexe mais l'objectif simple; faire déambuler d'inoffensifs zombie en guise de serveurs... Lorsqu'il sentit soudainement les mains de Victoire sur son visage, puis ses lèvres sur les siennes. Un bref éclair de plaisir – elle était charmante ce soir-là – céda aussitôt la place à de l'agacement et de la panique quand le sorcier sentit le sort lui échapper. Il n'eut pas le temps de la repousser que déjà elle s'écartait de lui avec un sourire d'ange.
Un juron asgardien passa les lèvres du dieu, alors que des volutes vertes glissaient hors de ses doigts. Il referma furieusement les poings, mais il était trop tard, le temps que sa concentration lui revienne, la magie s'était dispersée dans la foule. Loki grogna avec rage, toute la sérénité du début de soirée envolée :
« - Ne m'approchez plus lorsque j'incante, idiote ! »
Il secoua la tête, et la saisit doucement par les épaules pour l'écarter de la foule, tandis qu'il prenait du plateau d'une serveuse déguisée en sorcière un verre de whisky. Il passa cependant un bras autour de la taille de Victoire et lui murmura à l'oreille, un sourire malicieux éclairant encore son visage:
« -Si vous voyez quoi que ce soit d'étrange...écartez-vous en. »
Mer 9 Oct 2013 - 15:28
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Il était difficile de convaincre Alexander de sortir de son antre. Surtout à l'occasion de fêtes costumées. Le psychiatre n'aimait pas les déguisements. Pire, il les détestait. Mais Vicente avait insisté tant et plus, et finalement... Le blondinet avait laissé en plan sa pile de Walking Dead pour se faire traîner au Burlesque, vaguement grimé en vampire, par un compagnon surexcité et joliment changé en nécromancien pour la soirée.
Ce dernier, confortablement installé au bar, sirotait un verre de... Liquide rouge sombre... Tandis qu'Alexander s'était risqué à goûter le cocktail spécial - et le regrettait. Abandonnant la dégustation avec une grimace de dégoût, il laissa son compère terminer son verre - dont le goût laissa le pseudo-nécromancien perplexe - et se prit à admirer les efforts fournis par le gérant concernant la décoration. Ça, on pouvait dire qu'elle correspondait à l'évènement ! Fumée, fontaines sanguinolentes, déguisements en tous genres, barman à l'air douteux... Glauque à souhait. Le psychiatre esquissa un sourire.
A vrai dire, il aurait probablement commandé un autre verre si l'écho caractéristique d'une bousculade suivi d'un son humain strident, à mi-chemin entre le cri et le glapissement, ne s'était pas fait entendre. Alexander adressa à Vicente un regard inquiet mais n'obtint pour toute réponse que le conseil de ne pas se préoccuper de la bande-son. Peu convaincu, il se leva. La voix semblait trop réelle pour faire partie du décor.
Se dirigeant vers la piste de danse - lieu de échauffourée, s'il se fiait à ses oreilles, Alexander finit par repérer le cœur du problème, ou du moins ce qui lui semblait l'être : un petit groupe d'individus s'agitant de manière saccadée - on ne pouvait pas appeler cela danser - au milieu de la piste. Leur manque de coordination pouvait s'expliquer facilement. Au vu du liquide rouge qui leur barbouillait les lèvres et le menton, le médecin aurait affirmé sans hésitation qu'ils avaient abusé du cocktail dont se délectait Vicente.
Pendant que le blondinet constatait cela d'un air mi-amusé, mi-désabusé, il fut percuté par une femme qui, le visage dolent, semblait très pressée de s’extirper de la foule. Elle massait son épaule maculée de sang.
« Excusez-moi. »
« Pas de problème. Qu'est-ce qui vous est arrivé ? »
Le docteur ne s'expliquait pas la chose. Ils se trouvaient dans un cabaret, par une armurerie. Aucune raison de se trancher quoi que ce soit. La fille renifla.
« C'est un connard complètement frappé. Il m'a mordue. »
Elle lui fit voir l'étendue des dégâts. Il grimaça. Ce n'était pas joli-joli. Profond. Et sanglant. On aurait voulu la manger qu'on n'aurait pas agi autrement.
« Effectivement. Vous ne voulez pas nettoyer un peu ça aux toilettes ? »
Peut-être aurait-il été plus convaincant s'il avait précisé être médecin. Mais bon... Elle haussa les épaules. Il acquiesça. Et chercha du regard une issue au labyrinthe humain dans lequel ils se trouvaient.
Ven 25 Oct 2013 - 20:43
PNJ
Admin
Le début de la fin ! Victoire, Loki & Alexander
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Entre horror show et carnaval bienheureux, le Burlesque se transforme peu à peu. C’est la levée des morts-vivants. On danse avec des cadavres, on enlace des corps froids, on embrasse la Faucheuse inconsciemment. Mais personne ne semble s’en préoccuper…pour l’instant !
Victoire veut danser. Malheur de malheur pour le magicien qui commence à montrer des signes d’inquiétude. Ce n’était pas normal cette fumée verte…La fille l’emmène sur la piste. Attention, zombie en approche !
Quant à Alexander, il suit sa « patiente » jusqu’aux toilettes, la fille s’est apparemment fait mordre par une espèce de cannibale furieux. Alors qu’il panse la plaie, elle s’agite, a des spasmes d’épileptique. Sans crier gare, elle se jette sur le psychologue qui ne voit rien venir. Une douleur aiguë et la confusion...
- Loki : Ne m'approchez plus lorsque j'incante, idiote !
Victoire fronça et releva légèrement les sourcils, lui donnant un air de chien pris en faute. Elle qui – pour une fois – avait voulu prendre des initiatives, voilà qu’on la renvoyait. Elle allait retourner faire sa ‘’vierge’’ effarouchée, et il ne faudrait pas se plaindre ! Mais Loki secoua la tête avant de l’écarter de la foule en poussant doucement sur ses épaules. Bon, finalement, ce n’était pas trop mal. Il alla même jusqu’à l’attraper par la taille pour glisser à son oreille ;
- Loki : Si vous voyez quoi que ce soit d'étrange...écartez-vous en.
En tournant la tête vers lui, la rouquine perçu son sourire quasi-malsain. Elle aurait dû s’inquiéter. Elle savait qu’elle devrait s’inquiéter ; cela ne voulait rien dire de bon. Au lieu de quoi elle répondit avec un sourire ;
- Victoire : Je reviendrais vite vous voir. assura-t-elle avec un léger clin d’œil.
La mutante alla jusqu’à pousser le vice plus loin et déposa un baiser sur sa joue, avant de s’éloigner un peu de lui, histoire de le laisser respirer. Loki n’était pas du genre collant. En revanche, le plan de la rousse semblait se retourner contre elle. La jeune femme, qui était prête à prendre le thé avec la pire des crapules pour tenter de le raisonner, était plutôt en train de tomber du côté de Loki… Si elle ne cessait de se répéter que c’était pour lui faire retrouver la lumière, elle ne faisait que se donner une excuse pour sa descente dans les ténèbres. Mais elle ne le voyait pas – le gardien de sa conscience refusait cette pensée, qu’il refoulait, et qui restait dans la case de son inconscient… Mais elle n’était pas sûre de ne pas jouer un rôle dans la légère amélioration du caractère de son amant.
BREF ! Le temps n’est point à ces pensées, mais à l’amusement. La jeune femme attrapa l’un de ces étranges verres rouges, qu’elle dégusta. Le goût était étrange, et la boisson alcoolisée. La jeune femme n’était pas un modèle de beuverie (du moins, je veux dire par là qu’elle ne tient pas vraiment l’alcool), et au bout de quelques minutes, elle se sentie plus… Libérée. Et apte à demander à son cher et tendre une danse. Ce qu’elle alla immédiatement faire, en lui attrapant la main, un large sourire aux lèvres.
(c) Loupiotte
Dim 10 Nov 2013 - 15:39
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« - Je reviendrais vite vous voir. » Qu'on lui rende sa timide bibliothécaire ! Non pas que le dieu n'apprécie pas de voir sa petite protégé s'enhardir et céder à l'audace – premier pas vers le mal et le chaos – mais elle se mettait parfois inutilement en danger, certaine qu'il la protégerait. Or, il ne répondait pas au modèle type du prince charmant.
Ou alors un prince charmant qui vient de laisser échapper un sortilège dans la nature. Il n'avait pas peur en déplaise au narrateur, mais il était. Un peu inquiet. Il se moquait bien des vies humaines en péril ce soir, mais un chaos d'un soir ne méritait pas de mettre en péril tout ce qu'il avait mis sur pied depuis son évasion des prisons asgardiennes. Il n'était pas attaché à son petit confort, mais à ses machinations. Profitant du fait que la mutante le quittait le temps d'aller boire un verre, Loki lança un regard à la ronde, vérifiant que rien n'allait leur exploser inopinément au visage.
Le dieu haussa soudainement un sourcil lorsque son regard tomba sur un petit groupe de trouble-fêtes qui se conduisaient étrangement. Les humains et les dieux ont pour caractéristique commune d'être des proies faciles face à l'alcool. Cela les transformait du tout, et cela ajouté au décor et aux costumes... Loki cligna des yeux, gardant son regard émeraude fixé sur eux. Peut-être n'était-ce rien, peut-être était-ce seulement l'ambiance qui le contaminait. Mais il ne parvenait pas à effacer de sa mémoire l'incantation qu'il avait formulé quelques minutes auparavant. Compte tenu de son objectif, le risque était trop grand et il tendait la main pour éliminer de manière définitivement les individus ( si c'était des humains, et bien cela ferait un spectacle de saison, sinon … pas une grande perte, n'est-ce pas ? ) lorsque Victoire surgit à ses côtés et lui saisit la main. Trop ahuri pour réfléchir ou réagir, Loki se laissa entraîner sur la piste de danse.
« -Qu'est-ce que ? »
Une danse. La jeune femme voulait danser. En soi, cela ne posait pas de problèmes à Loki : Asgard n'était pas renommé pour ses bals, plutôt pour ses festins, mais en tant que prince, il avait du apprendre à danser toutes les danses des 7 royaumes, et il s'en était toujours tiré à merveille. Même, il aimait cela. Leur dernière danse, lors du lointain bal de la Saint Valentin, avait été agréable et si l'ignoble cousin de la jeune femme n'était pas venu les interrompre, il aurait été un bon souvenir pour le dieu. Mais les circonstances étaient différentes, et si prêtaient peu. Saisissant le regard que lui adressait la jeune femme, Loki la saisit pourtant par la taille et commença à danser obligeamment. Ce n'était rien. Il s'en voulait d'être inquiet, ce n'était pourtant pas dans son genre. Il était un dieu. Un dieu qui avait appris à être prudent pour deux à cause de son frère, mais il n'avait pas à … L'un des individus au comportement étrange – même pour un humain – se déplaçait dans leur direction et vient heurter Victoire. Loki rattrapa la jeune femme et l'écarta légèrement de l'intrus...jusqu'à ce que celui-ci lui saisisse le poignet.. et tente d'y planter ses dents.
Loki se défit de son emprise d'une torsion, lui brisant la clavicule dans le mouvement grâce à sa force divine. Mais cela n'eut pas l'heur de troubler la bête ; Loki l'éloigna brusquement de lui en le saisissant par le cou, l'exposant à la lumière ténue du cabaret. Malgré ça, le spectacle était immanquable. Du sang, et un lambeau de chair fraîchement arraché à son propriétaire légitime pendaient de sa bouche, et son regard n'avait plus rien d'humain. Ni de divin. Ni de quoi que ce soit vu dans les 9h… 8 royaumes. Il avait déjà vu quelque chose d'approchant. A Hellheim, royaume des morts où régnait sa fille.
« Par Odin tout-puissant, » jura machinalement Loki. Un zombie . Des zombies, ces trucs là se reproduisant très vite. Le meilleur sorcier des neufs royaumes avait trop bien réussi son sort, apparemment.
La plaie est assez laide, et un petit détour par le cabinet de son médecin serait légitime – histoire que cela ne s'infecte pas, mais l'entaille n'est pas vraiment profonde. Avec la délicatesse qui convient à la situation, j'essuie avec précaution le sang échappé de la blessure. Soudain, la jeune femme commence à s'agiter. Je la somme de rester calme, et m'éloigne d'un pas vers le distributeur d'essuie-main pour lui confectionner un pansement provisoire. Je n'ai pas le temps de me retourner qu'une douleur aiguë traverse ma nuque, et que la chaleur humide du sang vient tremper le col de ma chemise. Électrisé par l'adrénaline, je me retourne brusquement pour me retrouver face à la jeune victime que je soignais moins d'une minute auparavant. C'est là la même personne, et pourtant... Elle me fixe de ses yeux vides, les lèvres dégoulinantes d'un liquide écarlate, puis, sans crier gare, bondis vers moi avant de planter ses dents dans mon bras. Je laisse échapper un cri étranglé et, dans ma confusion, lui assène violemment le tranchant de ma main à la base du cou. Elle aurait dû s'effondrer, assommée. Mais non. Elle se contente de vaciller, sans me lâcher du regard. Seigneur. Qu'est-ce que c'est que cette sorcellerie ? Je ne me pose pas la question plus longuement, et m'enfuis en direction de la salle principale. Les gens, là-bas, sont probablement en danger.
« Dehors, sortez, s'il vous plaît, c'est dangereux ! »
J'essaie de les convaincre. Leur montre mes blessures. Je ne sais s'ils quittent les lieux, mais cela a au moins pour effet de les éloigner de ma personne. Des cris, sur la piste de danse, attirent mon attention. Je me fraie un chemin en leur direction. Une altercation a visiblement eu lieu : un homme en a saisi un autre par le col – ce dernier individu présentant un visage aussi ensanglanté que celui de mon agresseur. Je m'approche encore un peu. Non loin, quelques silhouettes dansent de façon épileptique sous les lumières du cabaret.
La tête me tourne. Peut-être ferais-je mieux de partir avant de me vider de mon sang. Je passe une main sur ma nuque, la retire écarlate, et grimace. Je me sens... Bizarre. J'attrape la manche de la première personne sur laquelle tombe mon regard – une rouquine, pour ce que je peux en dire, et tente d'établir un discours cohérent.
« S'il vous plaît... Aidez-moi, il faudrait... »
Je lui montre mon bras, mon col, mon air de participant à la Zombie Walk. Que lui disais-je ? Je la fixe d'un œil hagard. Je ne sais déjà plus. Tant pis. Sa peau a l'air bien chaude. Sans réfléchir, je lui attrape le poignet, le hisse à hauteur de mon visage – et le lâche avec horreur. Qu'étais-je donc en train de faire ? Je balbutie des excuses en reculant – pour m'excuser de quoi ? J'ai mal à la tête. Qu'est-ce que je fais là ? Et puis, j'ai faim... Si faim... Un jeune homme me frôle, je lui touche l'épaule. Il se retourne, l'air interrogateur. Je sens son odeur... Il me demande si je me sens bien. Si je ?... J'entrouvre les lèvres pour lui dire de partir, et, sans savoir comment, me retrouve contre lui, les dents à deux doigts de son cou. J'écarquille les yeux – est-ce que j'ai eu un moment d'absence ? Je voudrais m'excuser – et je finis par enfoncer mes canines dans sa chair tendre. Sang. Chaleur. Et viande. C'est bien.
Il me repousse – et je reprends mes esprits dans un sursaut. Quoi ? Sang sur mes mains, sang sur mes lèvres, sang sur ma langue, sang, sang partout. Qu'est-ce que je ?...
Dim 13 Avr 2014 - 10:57
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« Bienvenue à Zombieland »
QUÊTE - Loki & Alexander & Victoire
Par chance, Loki ne la repoussa pas, posant une main sur sa hanche pour danser. Victoire souriait, suivant le rythme du dieu. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes lorsqu’un homme arriva vers eux et heurta légèrement Victoire. Si la mutante fut légèrement agacée – ne pouvait-on donc jamais les laisser danser en paix ? – elle n’en voulait guère à l’intrus, ça n’était pas son genre, alors que Loki l’en écartait doucement. Mais l’homme attrapa le poignet de ce dernier et tenta de le mordre. Mordre le divin dieu des mensonges ! Le pauvre fou. Le beau brun s’en débarrassa d’un geste, avant de le porter à la lumière. Un certain malaise s’empara de la rousse, qui trouvait le déguisement bien trop réaliste à son goût.
- Loki : Par Odin tout puissant
La jeune femme compris soudainement et inconsciemment que finalement, ça n’était pas un déguisement. C’était un… C’était un vrai… Avec du sang et des morceaux de chair humaine fraîche… Un zombie… Un truc affreux dont la jeune femme aurait eu une phobie monstre s’ils avaient été réels – et ils ne l’avaient jamais été, jusqu’à présent. La mutante vint cacher son visage contre Loki, espérant très fort que lorsqu’elle rouvrirait les yeux, tout cela n’aurait été qu’une mauvaise blague de la part de son amant.
- Victoire : Dites-moi que c’est une blague… gémit-elle d’un ton presque imperceptible.
Mais quelqu’un qui attrapait sa manche la tira de son refuge protecteur. Elle se retourna précipitamment, avant de vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un zombi. Elle fut rassurée lorsque l’homme se mit à lui parler. Il était normal. Du moins, il l’était encore, puisqu’elle recula légèrement lorsqu’il lui montra ses blessures, et qu’il attrapa son poignet, l’amenant jusqu’à sa bouche… La jeune femme écarquilla les yeux, pétrifiée. Lorsqu’il la lâcha, elle recula précipitamment contre Loki, le cœur battant.
Elle observait le jeune homme confus, alors qu’un autre venait lui demander si tout allait bien. Le reste se déroula rapidement sous les yeux de la jeune femme (l’attaque de l’homme), et elle ne parvint pas à garder son sang-froid, hurlant avant de sauter derrière l’Asgardien. Les yeux venaient de s’humidifier sous le coup de la peur. Elle devait se calmer. Inspirer. Se calmer.
(c) Loupiotte
Lun 28 Avr 2014 - 23:30
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Une nuit en enfer
Victoire & Alexander
Un zombie, il tenait un zombie à bout de bras. C'était étrange comme la vie pouvait toujours vous révéler des surprise, même au bout de plusieurs centaines d'années d'existence. Loki avait tout vu, des guerres, des meurtres, des naissances, des mariages, des jotuns, des nazis et la Renaissance italienne. Et aujourd'hui à halloween 2013, il avait créé des zombies. Oops. Le genre de bêtise que même quand on essayait, on arrivait pas à les refaire aussi bien.
L'individu était laid, avec la chair sanguinolente et la bave pleine de sang , mais Loki avait vu pire. Il le repoussa loin de lui – pas question que cette chose le touche, merci bien – et laissa son regard dériver sur la scène de cauchemar qui se déroulait dans les locaux de son propre cabaret. Le chaos. Un putain de magnifique chaos qui lui donnait des frissons dans toute la colonne vertébrale. Si le dieu du chaos ne déniait pas les avantages de la sublime rousse pendue à son bras, le chaos était l'équivalent d'une drogue pour lui, tout aussi efficace que l'héroïne, l'adrénaline ou les plaisirs de la chair qu'affectionnaient les vulgaires mortels.
Il y avait toujours un joyeux bordel d'individus déguisés en monstres qui buvaient, dansaient et se réjouissaient. Mais dans certains coins du cabaret, les monstres avaient pris le dessus; des bagarres éclataient, des cris étaient étouffés par la musique et le sang rouge giclait. Les yeux verts du dieu du chaos et du mal étincelaient d'un plaisir mal contenu.
Il fut cependant détourné de son spectacle par un petit cri que poussa Victoire en se jetant dans ses bras. Machinalement, il enlaça la jeune femme, passant ses mains dans son dos pour l'attirer contre son torse. Comme souvent, la mortelle réagissait d'une manière logique alors que ce genre de principes échappaient totalement au dieu du chaos. L'asgardien cligna brièvement des paupières et se re-concentra sur la situation présente – en soi, il appréciait le dérapage inopiné de sa magie, mais les affaires étaient les affaires. Des cris, quelqu'un qui disait aux autres de sortir, que c'était dangereux. Oui, c'était le cas, c'était ce qui était intéressant, mais il ne pouvait se permettre de laisser quiconque sortir. « -Fermez les portes. » ordonna mentalement Loki aux videurs, qui obéirent sans poser plus de questions. Une invasion de zombies au Burlesque compromettrait ses relations publiques. « -Dites-moi que c’est une blague… »
« - Ca pourrait, » répondit nonchalamment Loki.
Autant son amante semblait au désespoir, autant le dieu ne parvenait pas à dissimuler son sourire en coin. Allez quoi, c'était drôle, non ? C'était tout à fait typique de l'une des blagues qu'il aurait pu commettre au temps de sa jeunesse folle dans le palais doré d'Odin. Il en aurait été monstrueusement fier, et peut-être que Thor aurait crier comme...comme Victoire, tiens.
Loki était à présent utilisé comme bouclier de la part de sa dulcinée qui s'était peureusement dissimulée dans son dos. En conséquence, il se trouvait aux premières loges pour assister au dîner du zombie. Le type qui venait d'adresser la parole à Victoire était entrain d'en dévorer un autre. Normal. Si le sang-froid de Loki n'était pas constitué à 50% de cynisme et à 50% de sarcasme il aurait pu exprimé quelque chose d'autre que son regard sceptique et son sourcil relevé tombant sur la scène. Il eut un sourire narquois vers le zombie :
« - Votre dernier repas remonte à long, non ? Mais je suis presque sûr que celui-ci était malade... moins que vous, mais...»
Il se tordit le bras pour continuer à tenir la main de Victoire alors même qu'elle se trouvait dans son dos. Tout autour d'eux, l'apocalypse commençait; les zombies se reproduisaient à la vitesse grand V et les clients du Burlesque commençaient à s'entre-dévorer alors que la musique continuait – et que le personnel du cabaret ne semblait pas déphasé, Loki devrait penser à les augmenter. Le dieu espérait qu'il n'y aurait pas trop de clients réguliers au nombre des victimes, il avait envie d'une statue à son effigie. En attendant il fallait régler le problème et éloigner Victoire avant qu'elle s'évanouisse. Loki haïssait les femmes qui s'évanouissaient.
« -Dans ma chambre, il y a un coffret en bois sous le lit, va me le chercher. »
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En fouillant bien dans ses affaires, elle n'eut aucun mal à se trouver un costume de Vampire. Un grand classique, certes, mais elle ne ferait pas mieux. De toute façon, si cela ne convenait pas à son cher dieu, il aurait tout le loisir de la changer par lui-même... Oui, elle n'avait toujours pas digéré le fait de s'être retrouvée en tenue légère devant tout une bande de Vikings pervers – mais passons. Elle embrassa John sur le sommet de son petit crâne de félin, et sortit de son appartement. Elle n'hésita pas longtemps – Harley, Mini ? Mini, Harley ? Harley ! – et grimpa sur sa chère moto. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle était au cabaret. Elle y avait pris ses marques, et le barman l'a considérait à présent avec un peu plus d'estime que celle qui avait pris un « chocolat chaud avec des chamallows ». Elle avait retenu la leçon ! Au passage, Victoire attrape un verre remplit d'un liquide rouge, avant de rejoindre Loki.
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