Sibylla - Lorna Dale - James Howlett - Wolf Morgenstern - Johannes Morgenstern
Institut Charles Xavier - 15h
Aujourd'hui est un grand jour pour la purge. Tous les jours sont des grands jours pour la Grande purge dont le succès est éclatant depuis son instauration officielle : le pourcentage mutant de la population a chuté de façon spectaculaire alors que le nombre de prisonniers, cobayes, morts et disparus augmentait en flèche. Le SHIELD, les Sentinelles, le Projet X, la Purge, tous travaillent main dans la main pour éradiquer les anormaux du paysage nord-américain et promettre sécurité et normalité aux faibles humains. Les principaux personnages politiques mutants ou pro-mutants ont dû fuir le pays ou, comme Austin ont été exécuté, et la Purge a cru que cela suffirait à faire taire les mutants.
Mais les émeutes et rebellions ont augmenté et gagné en violence et la Purge a décidé de frapper un grand coup. Tout le monde sait pour l'Institut Charles-Xavier, sait qu'il est actuellement le refuge de nombreux mutants et qu'il faut que la Purge y frappe un grand coup pour éliminer ses ennemis. Natasha Romanoff, Black Widow, agente d'élite du SHIELD et membre émérite des Avengers a joué double jeu et a transmis l'information aux mutants, leur permettant de se préparer à recevoir la Purge et surtout à rendre coup pour coup.
Aujourd'hui, c'est l'heure. Une bonne partie des miliciens et des sentinelles sont en route ou déjà en place autour de l'institut Charles-Xavier, menés par Johannes Morgenstern, l'éminent chef de la Purge.
C’est James Howlett, mieux connu sous le nom de Wolverine, et Lorna Dane (ou Polaris) qui dirigent la défense de l’institut ; ceux-ci est aidé de près par leurs élèves – comme Sybilla –, leurs collègues et même quelques mutants extérieurs… Qui ne sont pas de trop ! En effet, les frères Morgenstern n’ont pas lésiné sur les moyens ; trois hélicoptères survolent l’école, plusieurs tanks on fait leur apparition et tentent d’encercler celle-ci. Deux imposantes sentinelles ont même fait leur apparition. Si, pendant quelques secondes, une certaine tension règne entre les mutants et le Purgistes, le calme électrique ne dure pas longtemps : Johannes n’est pas ici pour parler, ni pour intimider, il est là pour gagner et exterminer. Au premier tir, les deux camps semblent sortir de leur torpeur et la bataille commence…
Organisation : Il n'y a pas d'ordre de passage, ni de tour. Répondez comme vous voulez : n'hésitez pas à en discuter/vous organsier via votre QG d'intrigue ! Vous pouvez mentionner des personnages non joueurs de l'un ou l'autre camp. Un PNJ fera peut-être son apparition pour débloquer une situation ou aider un camp si nécessaire : n'hésitez pas à envoyer un mp pour le solliciter si besoin !
Lun 3 Mar 2014 - 22:54
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Nor War neither Peace
Que naissent, du tissu de notre rêve, des splendeurs énigmatiques et des ombres conquérantes, qu’un incendie total engloutisse le monde et que ses flammes provoquent des voluptés crépusculaires, aussi compliquées que la mort et fascinantes comme le néant... Cioran
Intrigue 3
Bam. Un grand coup dans la fourmilière. Et mon poing martelant la table en verre sur laquelle est disposée plusieurs écrans tactiles. Ils annoncent de sanglantes réjouissances. Garderons-nous en mémoire cette journée comme significative de la fin de l’ultime menace ? Le manuel expliquant les étapes d’extermination d’une race semble inscrit dans mon code génétique. Pas besoin de leçon, je sais d’instinct comment mener ma guerre.
On me connaît comme un stratège né, on m’imagine à l’arrière bien tranquille, commandant les troupes de loin, mais je suis aussi un homme de terrain. Une bête enragée. Je suis prêt à tout, même à sacrifier ma propre armée pour le mal commun. Pas de doute, le sang appelle le sang…c’est de famille.
Je prépare efficacement mon équipement. C’est machinalement que j’enfile l’uniforme comme s’il s’agissait de ma seconde peau. Je vérifie l’état des fusils et autres merveilles de la science. Nos armes sont à la pointe de la technologie, fabriquées spécialement dans nos laboratoires militaires pour contrer les attaques mutantes. Oh, bien des surprises les attendent…et cette fois, je ne veux pas faire de prisonniers. Mon demi-frère à mes côtés l’a bien intégré. Il va pouvoir jouer et se laisser aller à ses pulsions de mort. Je l’y encourage même. Une tape sur son épaule, un regard de connivence. Nous voilà coordonnés, comme deux loups en pleine chasse au mutant.
15h. L’heure de gloire. Nous survolons l’Institut en proie à la panique. On peut voir de vaines barricades. Je sens l’adrénaline parcourir mes veines. Ma voix s’élève dans les micros de mes Sentinelles et Purgiens, mais elle résonne également tout autour de la fameuse école pour jeunes surdoués. Il faut qu’ils sachent ce qui les attend. C’est le dernier discours avant l’assaut, avant la brutalité, les pertes et la victoire :
« Nous ne voulons pas la guerre. Nous ne voulons pas la paix. Nous sommes là, telle l’incarnation de la parole divine, pour punir. Châtier la sale engeance. Qu’ils retournent à la poussière, il n’y aura pas de survivant. Pas aujourd’hui. Tout doit se finir, ici. »
Sur ces mots, l’hélicoptère nous largue sur le sol vierge encore des corps qui joncheront les parterres de fleurs...
Un frisson parcourt l’échine du mutant. Ils sont donc bien là, comme prévu. Il faudra plus que de la chance pour parvenir à tenir et vaincre. Il faudrait un miracle, et depuis bien trop longtemps, Logan ne croit plus aux miracles. Il n’est de retour que depuis quelques semaines, et l’information est arrivée bien trop tard pour prendre de réelles mesures. En parcourant les couloirs de l’Institut, dont les fenêtres sont barricadées, ainsi que les portes, des meubles jugés suffisamment résistants pour protéger, l’espace d’un instant, les mutants qui se trouvent derrière.
Les élèves discutent entre eux, tremblent et ont peur. Ce sera le baptême du feu pour la plupart d’entre eux. Le dernier également. Comment peuvent-ils espérer que ces gamins survivent face aux troupes équipées et entraînées de la Grande Purge. Les traits tirés, Logan descend dans le hall, là où sont rassemblés les autres X-Men. Croisant les bras et s’appuyant contre la rambarde de l’escalier, il écoute Scott Summers donner ses directives, tentant de préparer pour le combat les gosses les plus aptes à survivre. Une connerie monumentale, si vous voulez l’avis de James. Il aurait mieux fallut totalement évacuer, ne laissant que les X-Mens les plus résistants et les plus fous. Même ce crétin de Deadpool aurait été partant pour tabasser gratuitement les miliciens. Scott désigne finalement Lorna et Logan pour se tenir le hall. Les X-Mens se dispersent, dirigent leurs élèves pour que le plus grand nombre survive. L’orage éclate dans le ciel, Storm commence à déchaîner ses pouvoirs.
Le carillon sonne finalement quinze heures. Son tintement cristallin est caché par le bruit des réacteurs de l’engin gouvernemental. Logan se crispe, mais savoure l’instant. Ce dernier moment de paix difficilement installé. Se redressant, il fait craquer sa nuque et ses épaules. En proie au doute jusqu’à présent, le discours de ce psychopathe de la Purge le fait sourire. Il dit la vérité sur un point : il n’y aura pas de guerre. Wolverine ne fait pas la guerre, il fait dans l’horreur.
L’immortel ne connait pas moitié des visages qui le regardent avec attention, comme s’ils attendaient à son tour qu’il parle. Gardant de garder un visage calme pour ne pas les effrayer, il ne dit rien, laissant cette tâche qu’il considère comme ingrate pour sa camarade. Il sait mentir, là n’est pas le souci, mais comment promettre que tout va bien se passer à une bande d’adolescent qui ne connaît même pas le goût de la bière.
Soudainement, les portes craquent. Un bruit sinistre. Des portions de bois volent sous les coups des Sentinelles géantes. « Tenez-vous prêt ! » braille Logan « Ici débute le combat le plus important que vous ayez à livrer ! »
Code by Silver Lungs
Jeu 6 Mar 2014 - 22:36
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Intrigue # 3 groupe #1
(Sibylla & Howlett & Johannes & Lorna ) ▽ Kill them all
Wolf est assis dans l'hélico, aux côtés de son demi-frère avec qui il échange un regard de connivence. Ils ne sont pas la meilleure fratrie de l'univers, mais lorsque cet éclat brille dans leurs yeux, ils sont du même avis : étripez-les tous. Retour en arrière, retour dans le passé. Johannes en uniforme qui commande la mort programmée, qui planifie le nombre de cadavres qui seront charriés la nuit tombée. Wolf qui obéit, cigarettes au bec sans poser la moindre question mais le couteau ruisselant de sang à la main. Joie simple.
Retour en arrière, retour dans le passé. Johannes en uniforme qui commande la mort programmée, qui planifie le nombre de cadavres qui seront charriés la nuit tombée. Wolf qui obéit, cigarettes au bec sans poser la moindre question mais le couteau ruisselant de sang à la main. Joie simple. Aujourd'hui Wolf n'a pas l'uniforme, et ses cheveux en bataille cachent son visage émacié, mais la réalité n'a pas changé : Johannes a ordonné un massacre et sa main sur l'épaule de Wolf lance le loup à l'attaque.
Johannes parle, parle, parle comme toujours. Son aura, son discours, sa personnalité encouragent les soldats de la Purge et Wolf l'ignore totalement. Il a depuis longtemps assimilé la teneur de ce discours et compte bien festoyer sur les cadavres. De leur position en hauteur, il aperçoit les mutants, leurs barricades ridicules...l'Institut a été barricadé, fermé, mais jamais leurs briques seront assez résistantes pour ce qui s'annonce. Wolf tire sur sa cigarette en regrettant l'absence de challenge : c'est trop facile et il aurait apprécié un petit quelque chose, un peu de son sang qui gicle, quelque chose... Ils ne sont pas prêts, ils ne peuvent pas l'être. Il y a eu des fuites, bien sûr: les frères Morgenstern n'ignorent pas qu'ils y a des dissidents dans leurs propres rangs, mais la mort, la souffrance est leur pain quotidien depuis longtemps.
15 h. Wolf saute en bas de l'hélicoptère et inspire profondément. La peur, l'angoisse, la terreur. L'urine et la sueur. Wolf sent leur peur. N'importe qui la sentirait, quand elle est concentrée à ce degré, mais pour le boucher qui se nourrit de cette peur...C'est délicieux. Le froid en lui s'éloigne alors que la mort des autres approche. Il déploie autour de lui son infamie, sa mutation : il répand un malaise, une aura de terreur à plusieurs mètres à la ronde rendant sa présence difficile à supporter. L'orage tonne au-dessus d'eux : serait-ce un mutant qui veut les impressionner ? Echec et mat, Wolf a appris à aimer la pluie. La pluie, la nuit, le sang, son univers. Son doppleganger se glisse autour de son cou sous une forme de serpent : un haut membre de la Purge n'est pas censé être mutant, mais Wolf transporte son cauchemar personnel partout où il va.
Pendant ce temps, les Sentinelles enfoncent la porte de l'Institut : la Purge a la technologie et l'efficacité de son côté. Rien ne leur résiste et les portes cèdent . « Ici débute le combat le plus important que vous ayez à livrer ! » Le dernier. Est-ce qu'il mérite le nom de combat ? Massacre, charnier, désastre. A part le type qui vient de galvaniser ses... troupes/compagnons d'infortune, et quelques autres, ce sont des gosses. Wolf retrousse les lèvres dans un sourire carnassier et dégaine sort les deux couteaux qu'il porte aux hanches. Il est prêt à aller au corps à corps et son organisme endurci, amélioré ne craint pas la douleur ou les mutations qu'on pourrait lui infliger. Au contraire.
(c) AMIANTE
Sam 8 Mar 2014 - 23:17
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Intrigue 3
Lorna, Logan, Wolf, Johannes
Pourquoi avais-je fait ça ? Je me retrouvais entre deux feux et s’il y avait bien une chose que je n’aimais c’était la violence et me voilà prête à me battre contre une bande organisée et armée jusqu’aux dents qui n’a pour but que notre extermination. Quand quinze heures sonna après le discours d’encouragement de Summers se termina, le bruit puissant des machines de guerre retentit. Et dire que je n’avais rejoins les X-mens qu’il y a quelques jours, ce n’était décidemment pas le bon moment. Je voulais défendre les droits des mutants et apprendre à maitriser mon pouvoir, je ne pensais pas que j’aurais si vite un cours de pratique accéléré. Malgré la situation critique et la peur palpable des autres élèves qui m’entouraient, je tâchais de rester positive comme je le faisais tout le temps. Après tout, les X-mens étaient super entrainés et peut-être accepteraient-ils de discuter d’abord.
Cette dernière option s’effaça brutalement en entendant le discours d’un des chefs ennemis. Malgré cela, je gardais espoir et courage sinon cela ne servait plus à rien de vivre. Ce serait trop simple d’abandonner. Je n’aimais pas la violence mais je n’allais non renoncer à survivre. Et s’il fallait en passer par là et bien soit. Je suivis Wolverine et un groupe d’élèves. On m’avait demander de passer par l’armurerie avant d’entrer sur le champ de bataille et mon monde parallèle était rempli d’armes en tout genre, j’étais devenu un armurerie vivante pour j’espère encore longtemps. Je glissais quelques mots à Logan sur ce point au cas où il en aurait besoin même si je savais qu’il avait ses griffes. Nous voilà alors arrivés dans le hall de l’institut dehors on pouvait sentir la rage de la bataille monter en puissance.
« Tenez-vous prêt ! Ici débute le combat le plus important que vous ayez à livrer ! »
Paroles peu rassurantes mais je devrais m’en contenter. J’armais les élèves qui n’avaient pas un réel pouvoir offensif et me préparais moi-même à livrer bataille. Je n’abandonnerais pas, jamais. Et même si je devais aujourd’hui ce serait pour défendre mes idées. J’avais vécu cachée trop longtemps. Ceci sera peut-être la dernière scène que j’aurais à jouer mais ce sera surement la plus spectaculaire. La porte se fissura sous les coups des Sentinelles, robots géants programmés spécialement pour nous. Quel plaisir. Si seulement je savais comme ils étaient programmés. Des lambris volèrent dans toute la pièce mais nous tenons bon. Volontaires et emplis de courage et d’espoir, c’était ce qui nous faisait tenir. Derrière les monstres de métal, se tenait des hommes, ce serait surement contre eux que j’aurais le plus de mal à me battre. Je n’avais jamais tué ni blessé quelqu’un. Mais comme on dit il faut une première fois à tout. Un homme qui semblait être un pro dans son domaine, sortit deux longs couteaux et ce fut le signe du début du combat, le cops-à-corps s’engagea et le hall se transforma en véritable champ de bataille. Je pris pour première cible l’une des sentinelles qui avait fracassé la porte, je n’étais pas encore prête à m’en prendre à un humain mais si je savais qu’il faudrait bien que je le fasse tôt ou tard. Je commençais donc, j’armais mon lance-flammes et lançait une vague brûlante sur l’un des robots.
Que naissent, du tissu de notre rêve, des splendeurs énigmatiques et des ombres conquérantes, qu’un incendie total engloutisse le monde et que ses flammes provoquent des voluptés crépusculaires, aussi compliquées que la mort et fascinantes comme le néant... Cioran
Intrigue 3
Fusil à l’épaule, fumigènes, terreur humaine. Tout est mécanique : on donne des ordres, on place ses braves soldats sur l’échiquier. Un coup d’œil sur un écran portatif m’indique tous les déplacements. Amis comme ennemis. Les points bleus symbolisent mes hommes, ils pénètrent de force dans la bâtisse. Cette fois on ne joue plus. La stratégie est primaire : défoncer les barricades, entourer le domaine. Ne pas laisser une seule zone de repli pour ces monstres. Qu’ils cèdent à la panique. Rien ne peut nous arrêter. Augmenter la puissance de feu. Nous sommes numériquement supérieurs.
Des explosions minutieusement organisées éclatent à quatre endroits différents. Point de pression. La secousse laisse un temps mort, le temps que le souffle se disperse, que les esprits, choqués, reprennent du service. Mais il est déjà trop tard, les soldats de la mort ont profité de la surprise momentanée pour abattre les premiers rangs. Ils s’engouffrent par les hautes fenêtres et les portes dérobées. Chacun a bien en tête le plan de l’Institut. Il a fallu des mois de préparation, des heures intensives de calculs, des exercices avec hologrammes, des mises en situation dans les camps d’entraînement. On ne détruit pas un peuple en un jour…quoique.
Les mutants livrent leur dernière bataille. Quant aux sentinelles, elles poursuivent leur œuvre du Diable. Une flamme manque de me griller la cervelle. Je fais un écart, dévie de ma trajectoire. Je cherche l’origine de cette attaque visant a priori un robot dans mon dos. Là-bas, une fille, seule, une fille-victime, une fille-proie. Comme si elle imaginait pouvoir rivaliser. Je jette tout le poids de mon corps en avant et la catapulte à deux mètres, arrêtant son petit geyser de flammèches. C’est tempête sous mon crâne. D’autres arrivent, massifs, imposants. Je ne suis qu’un homme. Mais le plus fort.
Le tonnerre et les éclairs de Storm grondèrent au-dessus de leur tête. Tous les mutants présents ne formant qu’un bloc, une unité prête à tout pour ne pas se laisser marcher dessus par ces miliciens, ces militaires extrêmes prêts à détruire la communauté jugée anormale. Le bois des portes craqua finalement sous les coups de la Sentinelle et dès que les battants s’ouvrirent, ce fut le feu vert pour Logan et ses frères et sœurs d’armes. La pluie de balle commença, le silence rythmé par les assauts sur ce qui restait de l’entrée laissant place à un chaos et à une confusion sans nom. La plupart des jeunes ici n’ayant jamais appris à se battre, tout au plus à maitriser leur pouvoir afin de ne pas se blesser et de ne pas blesser les autres.
Chargeant, Logan ne voyait plus rien d’autre que l’ennemi. Il n’avait jamais été un protecteur dans l’âme. Les guerres avaient noirci quelque chose dans l’âme de ce soldat centenaire. Il n’éprouvait depuis plus longtemps aucune retenu ni aucune pitié lors de ses affrontements, mais aujourd’hui, tout est différent pour lui. Il ne s’agit pas de son combat, à lui canadien qui aurait pu quitter le pays – et qui l’a fait – avant que tout ne parte en vrille. Aujourd’hui, c’est l’idéal de Charles-Xavier, c’est la survie de son peuple, c’est l’espoir face à l’extinction.
James court, esquive, d’un geste brutal, il attrape un élève et l’envoi voler à quelques mètres plus loin, évitant de justesse le tir d’un soldat qui finit lacérer sous les griffes d’adamantium. Mieux vaut une côte cassée qu’un torse arraché. Il frappe, contre et souffre. L’adversaire est fort, beaucoup plus que prévu. Chassant sa dernière victime d’un coup de pied puissant qui l’envoi dans plusieurs de ses coéquipiers, Wolverine ouvre son intercom, fournit avant l’affrontement, afin de pouvoir dialoguer avec les autres X-Men dispersés aux quatre coins de l’Institut. Il sait qui appeler, quelle fréquence choisir.
- Hey, Métalovitch. On aurait bien besoin. Il se baisse et roule vers l’avant, évitant un tir avant d’abattre le tireur en lui transperçant le cœur. Besoin d’aide. Ils sont plus nombreux que prévu et sans aide, les gosses vont se faire massacrer. On t’attend.
Il n’attend pas la réponse, Piotr n’est pas du genre à se faire attendre et il est l’un des X-Mens en lequel a le plus confiance Logan. Sa force et son esprit seront plus à même d’aider les jeunes gens d’ici que ne le sera jamais Wolverine. Au détour d’un énième affrontement, le regard (et l’odorat) du canadien se pose sur un membre bien spécial de la milice. Un grand sec, armé de couteaux. Son odeur est particulièrement infâme, la mort et la douleur émanent de lui aussi naturellement qu’il est possible de l’être. Si sa chère Laura a une odeur spéciale qui déclenche en elle l’incapacité de se contrôler, voici probablement celle de Howlett.
Se frayant un chemin en découpant à tour de bras, le mutant est étrangement attiré par cet homme aux couteaux, ne voyant plus rien d’autre que lui. Alors que celui-ci s’apprête à porter un coup fatal à un élève déjà bien amoché, pleurant et criant de l’épargner, les lames de James s’entrechoquent avec celle du membre de la Purge.
- Choisis donc quelqu’un de ta taille. Grogne-t-il en repoussant vivement l’arme de l’homme et en s’interposant entre celui-ci et sa victime.
Code by Silver Lungs
Mar 6 Mai 2014 - 14:41
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L’institut était calme la dernière fois que Piotr l’avait vu. Il était parti en ville pour voir des amis qui venaient de Russie. Ils n’étaient là que pour quatre jours donc le mutant avait pris quelques affaires pour rester le plus longtemps possible avec eux. La première soirée fut tranquille, le colosse profita de retrouver ses amis et de se coucher tard, un peu saoul et de se relever le lendemain, en début d’après-midi. Mais alors que le colosse reprenait tout juste de la veille, un message sur le canal d’urgence obligea le mutant à reprendre son rôle de X-Men. Visiblement, Logan venait de laisser un message et il avait besoin d’aide à l’Institut. Il fallait donc revenir en quatrième vitesse avant que les choses deviennent impossible…
Enfilant un t-shirt, prenant ses clés, Piotr quitta l’appart d’occasion et prit sa moto pour revenir à l’école. En arrivant, la situation était déjà bien avancée et il allait falloir que le colosse trouve un moyen pour rejoindre ses ami(e)s sans devoir creuser à coup de poing une tranchée dans les lignées ennemi. A moins que foncer dans le tas pouvait s’avérer aussi utile pour un cas pareil. Cela restait à voir. Quoiqu’il en soit, Piotr prit le chemin de droite, afin d’arriver par une autre issue et rejoindre ses amis sans se faire remarquer avant le bon moment, celui qui consistait à foncer dans le tas justement.
Le Russe ne perdit pas de temps, il aurait pu passer par-dessus le mur du domaine mais l’urgence était là. Le mutant décida donc de se transformer maintenant et de sauter par-dessus en utilisant sa force. Il était à présent question d’atterrir au bon endroit, sans blesser les autres. Le mieux était de tomber en plein dans les lignes ennemis afin de faire le plus de dégâts possible. Mais il était encore difficile d’évaluer la position exacte de ces derniers. Prenant bien appuie sur ses jambes, baissant les bras au maximum, Colossus s’élança donc, faisait un saut que peu d’autres seraient capable de faire. Le vol plané du mutant l’amena pile près de deux élèves qui semblaient en difficulté. Le choc à l’impact fut tel que les deux mutants et leurs adversaires tombèrent sous la secousse. Un léger cratère venait de se former…enfin léger…pour un saut de quatre cent mètres de long, trente de haut avec une masse de deux cents vingt-cinq kilos d’acier tombant lourdement sur du gravier…
En y regardant de plus près, il n’y avait pas que les quatre plus proches qui avaient subi l’onde de choc. Dans un rayon de cinquante mètres autour de l’impact, chaque personne, principalement ennemis, furent secouées et déséquilibrées. Quant au bruit, il était certain que toute l’assemblée, aussi qu’elle pouvait être, avait entendu l’impact, tel un obus explosant non loin. Pour une entrée en fanfare, difficile de faire mieux.
Pas loin de Piotr se tenait Logan, en tête à tête avec un mutant qui semblait tout aussi commode que le Canadien. Lorsque les deux hommes se croisèrent du regard, Piotr afficha un léger sourire et l’accompagna d’un hochement avant de répliquer au centenaire :
« Tu m’as appelé ? Désolé…je n’arrivais pas à retrouver ma clé, j’ai pris sur moi de faire un saut jusqu’ici à défaut de faire un saut chez moi pour les retrouver… »
Mais que d’humour en cette situation. Bon, d’accord, c’était pour détendre. Bien que là, c’était un peu compliqué de faire de l’esbroufe bien comme il fallait. Il était surtout de faire comprendre à ceux qui n’avaient rien à faire ici, qu’ils n’étaient pas les bienvenues…
Mar 13 Mai 2014 - 22:24
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Intrigue # 3 groupe #1
(Sibylla & Howlett & Johannes & Piotr ) ▽ Kill them all
Wolf frappe, tranche et tue. C'est sa spécialité, et une partie de lui regrette de tuer tout ses mutants sans pouvoir s'amuser un peu avec auparavant. Son tempérament cruel et sadique se languit des expériences et modifications qu'il pourrait faire s'il avait un peu plus de temps...mais aujourd'hui est le jour de l'éradication pure et simple. Alors il doit parer au plus pressé et être ef-fi-ca-ce. Boring. Mais bon, le boucher a des ordres et a appris à ne jamais désobéir à son grand frère. Quoiqu'il en coûte. Johannes a dressé un plan d'attaque, mémorisé le plan de l'Institut et donner des ordres précis à chacun de ses petits soldats de plomb. Wolf n'obéit à aucun plan, il se contente d'attaquer comme le ferait un loup enragé. Une flamme apparaît à l'angle de son champ de vision, mais il n'en a cure. Cela aurait le mérite de le réchauffer un petit peu, au moins; à la place il enfonce l'un de ses couteaux dans le premier venu, et le retire couvert de sang. Une victime après l'autre. Il sent une balle le frôler, sans doute tirée malhabilement par un élève, mais ne ralentit pas. Son truc, c'est le corps à corps et les couteaux : Wolf est servi aujourd'hui.
Il fonce dans la masse, heurte quelqu'un, sent un coup l'atteindre dans l'estomac. Un mutant le saisit par le bras et il sent la douleur se répandre dans son organisme. Wolf n'a pas le temps d'identifier la menace, la mutation, ni même de savourer sa douleur, car le serpent, sa mutation, qu'il porte au cou se déplie brusquement et le mutant hurle sa terreur, lâchant le milicien. Wolf abat son couteau entre deux côtes, méthodiquement. Le brun s'écarte de sa victime alors qu'elle tombe au sol, et fait pivoter le couteau dans sa main. Lame vers le bas, il l'enfonce dans la chair fraîche d'un autre mutant, qui couine alors que le sang s'écoule. Bon sang, ce sont des gamins. On envoie des gamins au boucher. Il était à peine plus jeune que ça lorsqu'il a pris conscience de ses dons particuliers et qu'il a arrêté d'avoir peur du noir. Non pas que ça arrête ses gestes, alors qu'il s'apprête à achever le gamin qui tente de ramper hors de son atteinte. Il prend juste le temps de chasser les mèches de cheveux qui se placent devant ses yeux et d'essuyer le sang qui dégouline sur sa peau froide - comment est-il arrivé là ? Ce n'est pas le sien, il ne croit pas en tous cas. "- Choisis donc quelqu’un de ta taille." Wolf est expulsé hors de sa bulle meurtrière. Son champ de vision s'éclaircit, et laisse autre chose que la peur dont il se nourrit, le sang et les larmes. Dire qu'il est agacé par ça est peu dire. Mais lorsque ses lames s'entrechoquent à d'autres, bien plus puissantes et résistantes, l'agacement augmente en rage. Wolf lève le regard vers son adversaire dont les lames jaillissent de sa peau.
Wolverine. Le mutant Wolverine. Pas que Wolf se soit particulièrement intéressé à lui, mais son nom revient souvent dans les harangues de Johannes et merde, il a des lames au bout des doigts. Le genre de truc que Wolf aimerait bien ajouter à sa collection déjà impressionnante de couteaux en tout genre. Du travail de qualité, et maintenant que Wolf les a sous le nez, il apprécie le travail et le tranchant. En adamantium, aussi. Vraiment, pour le passionné qu'est le purgiste, c'est un cadeau tombé du ciel.
Et puis, tuer Wolverine serait bien plus amusant que continuer le massacre des gamins. Wolf se recule, libérant ses couteaux avec lesquels il joue presque négligemment. Un rictus étire ses lèvres du côté gauche et il hausse les épaules : "- Pourquoi ? Ils vont tous mourir, de toute façon."
L'atmosphère est saturée de peurs et d'effroi, mais Howlett est sans doute le moins effrayé du lot, ou presque. Mais personne n'est totalement dénué de peur, même Johannes, même ( surtout Wolf ) et il est dans les dons du loup d'appuyer exactement là où ça fait mal. Il inspire profondément, et lance d'un air guilleret : "- Tu ne peux pas tous les protéger, tu sais ? Ils vont mourir, ou être traumatisé à vie. Au moins."
Personne ne choisit quelqu'un de sa taille. Ca, c'est quelque chose que Wolf a appris très tôt. Quand c'était lui le plus petit, le plus faible, que sa belle-mère lui crachait dessus, que son père le battait et que son frère le laissait dehors sous la pluie. Mais maintenant, Wolf ne recule plus devant rien et le cauchemar est son pain quotidien. Comme la souffrance, la sienne ou celle des autres : tandis que son aura repousse les autres, il bondit sur Wolverine. Le grand, le légendaire Wolverine. Régénération et lames en adamantium. Ben tiens, on va bien voir ce que cela peut faire face à Wolf. Pas grand chose, peut-être, mais ce n'est pas ça qui l'effraye. Ses lames sont moins solides que celles du mutant, d'accord, mais elles sont mobiles et nombreuses. Et il n'a rien à protéger, lui, alors que ses couteaux sifflent dans l'air et attaquent Wolverine.
(c) AMIANTE
Dim 18 Mai 2014 - 12:49
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Intrigue 3
Lorna, Logan, Wolf, Johannes, Piotr
Si un jour, j’avais pensé me retrouver ici, je ne pensais pas que ce serait de ma routine habituelle. C’était une guerre, une véritable guerre où le seul but était la survie. Des explosions tonnaient de tous les côtés, les hommes armés secondés par des robots gigantesques avaient défoncés les portes du manoir que je venais à peine de visiter. Je n’étais absolument pas prête à ce qui allait se déroulé entre ses quatre murs avant qu’il n’en reste plus un seul mais j’étais là et j’allais me battre, lutter pour rester en vie. Armée d’un lance-flamme, j’avais visé l’un des monstrueux robots qui semblaient beaucoup trop armé pour être gentil. Concentrée sur ma tâche, je ne vis pas le missile humain qui se jeta sur moi, m’expédiant quelques mètres plus loin. La chute fut douloureuse mais aucun bruit inquiétant ne retenti attestant d’un os cassé, ce qui me rassura un peu.
« Approchez, monstres ! Tremblez, carcasses ! »
Je me relevais pour tenir une position accroupie, je remarquais qu’il observait la vague de mutants qui m’avait suivie. J’avais un créneau, je sortis un couteau de lancer de nulle part et lançais avec une précision acquise au fil des ans. Je n’avais pas fait l’école du cirque pour rien. Bien je ne pensais pas avoir à utiliser mes talents contre un homme. Le long couteau se dirigea à grande vitesse vers la jambe puissante de cet homme qui suintait le mal. Je ne savais pas qu’il était mais je ne pensais pas avoir jamais vu quelqu’un d’aussi méprisant, suffisant et respirant une telle méchanceté, une telle haine. J’étais persuadé que cet homme ne connaissait ni la pitié, ni la compassion, c’était une machine à tuer, c’était lui le monstre, irrespectueux au possible de la vie humaine. Encore qu’il ne devait pas nous considérer comme des hommes. Il ne fallait pas que je le plaigne, c’était un homme qui ne vivait que pour la guerre, la souffrance et la mort.
Je me relevais complètement et récupérais mon lance-flamme avant de me rediriger vers cet homme. Je ne connaissais rien de lui hormis ce qu’il montrait clairement et je devais me dire que ça devait me suffire. Je fonçais peut-être vers une mort certaine mais je devais me battre, avancer et m’abaisser à leur niveau, c’était le seul moyen, je venais de le comprendre. La diplomatie était impensable avec eux. Ils étaient des bêtes assoiffées de sang et on ne peut raisonner avec ça.