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Groupe #5 Anastasia Petrovski - Victoire - Reecey - Harry Osborn - Lorelei - John

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Lun 28 Avr 2014 - 22:47
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You came for me ?




Sa peau brûlait. Une douleur suffocante l’immobilisait au sol. Le processus de guérison s’était enclenché et ses nanomachines délogeaient les deux balles, qui roulèrent sous son chandail. Ses tissus se réparaient, mais la Russe saignait abondamment. Anna se sentait faible. Les cris, les coups de feu et les explosions l’étourdissaient. Mais, une voix familière la ramena doucement à la réalité. Merde, merde. Merde ! Anna ! Un petit sourire illumina son visage et ses billes chocolatées se posèrent lentement sur son playboy. « … je suis vivante… » Souffle la jeune femme, en glissant une main rassurante sur la sienne. Son inquiétude était vaine. Que… Comment ? Mince, il s’en était rendu compte. Que ses blessures avaient déjà disparu. En réalité, elle n’était qu’un monstre. Une erreur de la nature. Et maintenant, il le savait. Tant pis. Si Anna n’avait pas réagi, son beau brun aurait reçu une balle en plein cœur. Merde. Je reviens tout de suite. Il faut que tu fuies, les choses dégénère trop par ici. Je te retrouverai plus tard. Est-ce qu’il était sérieux ? « Non ! » S’exclama-t-elle, en essayant de se remettre debout. Son corps retomba lourdement au sol, trop faible. « Harry ! Reviens ! » Hurla-t-elle.

Il avait disparu. Quel idiot ! Ils auraient dû rester ensemble ! «
Le Gobelin est ici ! Près de l’aile est ! Mobilisez-vous et abattez-le ! » Dit un milicien dans son émetteur. Anna, horrifiée, rampa près d’un mur et se hissa péniblement. Il fallait absolument qu’elle le retrouve ! Ses forces la regagnaient progressivement, ses nanomachines créant de nouveaux globules rouges. Ses pommettes reprenaient un peu de couleur et elle avança lentement dans le tumulte. Intelligente, Anna suivait – en prenant soin de ne pas se faire remarquer – le mouvement des miliciens. En s’approchant, elle aperçut Victoire et le chat, qui se transforma en homme...

«
Les mutants, barrez-vous ! Vous voulez crever ou quoi ? »

Son cœur s’arrêta aussitôt de battre. Harry s’était écrasé contre les dalles blanches, qui se recouvraient de son sang à une vitesse phénoménale ! Une colère noire et un désespoir indéfinissable s’empara de la jeune femme. Ses membres étaient secoués de spasmes fébriles. Non ! Anna ne permettrait jamais qu’on lui fasse du mal ! Son esprit s’embrouillait. Victoire et son ami étaient flous. La Russe n’entendait plus que la respiration saccadée d’Harry. Soudain, ses cheveux et ses yeux prirent une couleur vert émeraude. Son visage se modifia légèrement, créant un masque dans le même style qu'Harry, mais en acier. Il était littéralement collé à sa peau, cachant son identité. Ses bras scintillèrent et elle discerna le mot « mutante » à son approche. Son bras gauche, qui était maintenant un grand bouclier d’acier, la protégea d’une nouvelle slave de balles. Son autre bras, qui était devenu une lame affûtée, s’enfonça dans le corps de chaque milicien qui croisait sa route. Quelques projectiles la frôlèrent, mais ses nanomachines cicatrisaient immédiatement ses plaies et l’adrénaline neutralisa la douleur. Au bout d’un moment, la jeune femme s’arrêta, essoufflée. Le corps meurtris d’une dizaine d’hommes se trouvaient à ses pieds. Un vrai massacre ! Ceux qui n’étaient pas morts étaient grièvement blessés. Est-ce que c’était son œuvre ? Ses bras redevinrent normaux et Anna se précipita vers son précieux Gobelin sans se soucier plus longtemps de l’acte terrible qu’elle venait de commettre. Elle s’agenouilla près de son beau trentenaire et inspecta ses blessures.

«
Oh mon dieu, tu perds tellement de sang ! » Balbutia-t-elle d’une voix désemparée, déchirant nerveusement des lambeaux de ses vêtements, dans l’idée de lui faire des bandages. Il fallait arrêter toutes ces hémorragies ! « C’est de ma faute… » Des larmes silencieusement s’écrasèrent contre les joues d’Harry. Pourquoi n’était-il pas resté à son bureau… « Je ne te laisserai pas mourir, Harry, je te le promets ! » Murmura doucement la belle tatoueuse, pressant toujours fortement ses mains contre son flanc. Il lui fallait de l’aide ! Elle se retourna et aperçu sa meilleure amie. La rousse était son unique espoir. « Victoire ! S'il te plaît ! Aide-moi ! »
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Mar 29 Avr 2014 - 1:00
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« Intrigue #03 »

Anastasia Petrovski & Victoire Reecey & Harry Osborn & John Mac'Elorin


Le chaos. Voilà ce que cette petite sortie à priori tranquille était devenue. Elle serait fort son « chaton » contre elle, essayant de garder son calme du mieux qu’elle pouvait, alors que le milicien s’excusait avant de parler dans son oreillette. Victoire caressait doucement John, espérant le détendre, et espérant qu’il ne reprenne pas subitement forme humaine. Invente un mensonge, au cas où, vite, vite, à force de côtoyer Loki tu devrais savoir le faire…

- Milicien : En effet, l'un de mes hommes l'a touché d'une balle, elle est avec un anormal. Venez avec moi, je vais vous emmener en sécurité, mademoiselle.

La rouquine serra les dents et leva un sourcil, prenant un air étonné et légèrement choqué.

- Victoire : Un… Anormal ? Êtes-vous sûre qu’elle ne s’est pas trouvé avec lui par pur hasard ? Et la balle ?
- Milicien : Elle a pris la balle pour lui, Mlle. Black.

Son ton était à la fois désolé et sans appel. Elle ne valait plus rien à leur yeux, et il allait se pisser dessus s’il arrivait quelque chose à « Abigail Black ». C’est pourquoi il continuait à la tirer par le bras, ce qui ne semblait pas du tout au goût du chat qu’elle portait. Victoire s’inquiétait grandement pour son amie, même si elle connaissait sa capacité de régénération… Et Harry… Soudainement, le chat la tira de ses pensées, redevenant John l’humain.

- Milicien : Vous devriez lâcher ce chat, nous n'avons pas le temps, la situation est...

Victoire partie en avant, emporté par le poids de son ami. Non qu’il soit lourd , mais passer d’un poids de chat à un poids d’homme, pour une jeune femme qui n’avait pas forcément beaucoup de force dans les bras, ça créait un certain… Contrepoids. Le mutant tomba à terre avant qu’elle ne l’imite, rattrapée de justesse par le milicien, qui la tira soudainement en arrière. Elle se retrouva protégée par un rempart humain, pointant leur pistolet en direction de son pauvre John.

- Milicien : En arrière ! Protéger Mlle Black ! Il faut l’évacuer !
- Victoire : Attendez ! gémit la jeune femme, retournant le milicien qui la couvrait depuis le début ; vous croyez en la Purge, n’est-ce pas ? En ses idéaux ? En Mr. Liesmith ?
- Milicien : Oui ! fit-il fièrement, se mettant au garde-à-vous
- Victoire : Gardez celui-là. Les… Salles d’expérimentations sont vides en ce moment, et les métamorphes sont rares. Laissez-le avec moi, ce chat s’est habitué à mon odeur, il ne risque de moins s’enfuir s’il reste avec moi… C’est logique.

Les miliciens s’échangèrent quelques coups d’œil, avant d’hocher la tête. Victoire alla doucement vers John, et prit sa main pour le relever doucement. Soudainement, de nouveaux cris retentirent. Des miliciens se faisaient agresser un peu plus loin, et la rousse en profita pour implorer John à son oreille de la suivre gentiment, de l’écouter quoi qu’elle dise, qu’elle faisait ça pour le sauver et qu’il ne devait pas poser de question ou parler de mutant. Elle le priait de l’écouter, sans quoi ils étaient morts. Alors qu’elle se retournait, le milicien s’effondrait à ses pieds.

- Harry : Les mutants, barrez-vous ! Vous voulez crever ou quoi ?

Victoire recule, et l’expression horrifiée qui peint son visage n’est pas feinte. Ici, plus personne ne ment, la vérité à l’état pur se combat. Et la jeune femme n’aurait jamais cru qu’un jour, la vérité puisse la faire souffrir. Docilement, elle recule vers les miliciens. Être Abigail Black, la secrétaire (et plus) de John Liesmith, avait quelque chose d’excitant. Elle aimait bien ça, elle devait l’avouer. Être reconnue, protégée, parfois même enviée… Par un heureux coup du sort, le destin avait renversé son passé, duquel elle pouvait se venger. Loki déteignait sur elle, mais qu’importe. Il lui semblait parfois l’avoir adoucit – au moins un peu, au moins lorsqu’il était en sa présence. Ça valait bien toutes les peines du monde. Des mondes. Alors oui, jouer la vilaine avait quelque chose d’excitant, mais… Pas ici. Pas devant son amie qui implorait son aide. Le milicien qui l’avait tiré en premier était mort. Elle serra les dents, et en héla un autre. Elle ne pouvait rien faire elle-même pour aider Anya, mais elle pouvait essayer. Alors qu’elle tenait toujours fermement la main de John, elle prit une voix sèche ;

- Victoire : Cette femme... Il faut quelque chose ! Aidez-là ! Ne la laisser pas crever avec son copain, bordel ! Vous savez de qui il s'agit au moins ? La sentence risque d’être terrible, vous allez regretter d’être né, paroles d'Abigail Black !

Ses doigts se serraient nerveusement autour de la main de John, alors qu’elle tentait de maîtriser son anxiété. Victoire espérait qu'Anya l'ai entendu, et ai compris qu'avec les miliciens, il était préférable qu'elle l'appelle Abigail. Elle aurait tellement voulu aider Anastasia d’elle-même. Elle ne voulait pas que son amie croit que sa propre survie était plus importante que celle de sa meilleure amie… Mais si la Russe savait exactement tout ce qu’impliquait, en amont, ce jeu de mensonge auquel devait se livrer Victoire… Elle espérait simplement que les miliciens allaient faire leur boulot, que la jeune femme les laisse approcher, et qu’Harry ne meurt pas…




(c) Loupiotte

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Sam 17 Mai 2014 - 1:01
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Jeu du chat et de la souris



John est dépassé par les évènements et s'accroche de toutes ses griffes à Victoire, comme si sa vie en dépend. Attendez : sa vie en dépend, littéralement. Le shopping était déjà une activité à risques pour un mutant comme lui et particulièrement désagréable pour un homme cinglé comme lui, mais là, c'est le pompom. Ou pas, justement, parce que c'est chouette les pompoms. Il n'est qu'un pauvre petit chat, ou un strip-teaser, ça dépend du moment, mais il n'est pas du tout fait pour ce genre de situation critique. Il y a des gens bien plus préparé à ce chaos que lui, genre là, ceux avec leurs masques qui font peur et qui sont tout verts. Cela donne un peu envie de vomir tout ce vert, en passant.

Enfin, même Victoire était plus à l'aise que lui dans tout ça. Comme une reine, elle tient tête au sale type armé et invente mensonges sur mensonges. John espère que ce sont des mensonges en tous cas, car il ne comprends plus rien et ne reconnaît plus son amie. Mademoiselle Black, il ne connait pas de mademoiselle Black. Il ne devrait pas se transformer, ce serait vraiment une très mauvaise idée de faire ça là maintenant, en public. Manque de pot, John n'a aucun contrôle sur sa mutation et est sous l'influence de beaucoup de stress, présentement.

John se retrouve soudainement les fesses par terre et menacé par les miliciens, avant même qu'il ait le temps de remarquer son changement de forme. Instinctivement, il montre les crocs – ses dents sont restées anormalement pointues, coincées entre ses deux formes. Victoire, où est Victoire ? Il entend sa voix, mais il ne la voit pas, les types s'interposent. Et cela lui donne un poil envie de paniquer.

Le sale type meurt. Il s'écroule à leur pieds et une nouvelle vague d'adrénaline frappe John. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'il a manqué, encore ? « - Les mutants, barrez-vous ! Vous voulez crever ou quoi ? » Non. Non. John ne veut pas crever, John est mutant. John ignore tout à fait que sa mutation l'empêche de crever, par définition, mais ce n'est pas tout à fait le problème qui l'occupe, là. John est un chat paniqué au milieu d'un champ de bataille.
Il suit Victoire comme son ombre. Littéralement. Le grand gaillard de 35 ans se colle à la jeune femme et observe le monde d'un air traumatisé. Il serre les doigts de Victoire à les broyer, et a son visage caché dans son cou. Qu'on le sorte de là, juste qu'on le sorte de là.

L'ancienne fille rose qui n'est plus rose, mais c'est bien elle, les sens de John lui assurent que c'est elle. Que c'est une amie. Une amie qui pleure au-dessus d'un homme blessé et visiblement mal en point, que Victoire pointe du doigt. « Cette femme... Il faut quelque chose ! Aidez-là ! Ne la laisser pas crever avec son copain, bordel ! Vous savez de qui il s'agit au moins ? La sentence risque d’être terrible, vous allez regretter d’être né, paroles d'Abigail Black ! »

« - Il s'agit d'une mutante, et son petit ami est un dangereux criminel mademoiselle Black. J'ai appelé mes supérieurs, j'attends mes ordres, et... »

Il pointe les gens avec son fusil, machinalement. Il sent la haine à plein nez, la haine et la peur, et les armes bien huilées, et il ne semble pas prêt à aider les gens au sol alors que le bordel s'étend dans le super-marché. Alors le naturel revient au galop et John lâche la main de Victoire et lâche un poil le contrôle de ses émotions.  Le gros chat roux lui saute à la gorge, aux yeux, ses griffes lacèrent le visage, la gorge de l'homme qui se met à hurler et à pisser le sang. Cheshire se laisse souplement retomber au sol, devant Anastasia et Harry, le poil hérissé. Il feule et crache sur ceux qui oseraient s'approcher du couple blessé et tant pis pour la diplomatie de Victoire. Son cœur bat à cent à l'heure dans sa petite cage thoracique, il veut juste rentrer à la maison, se blottir contre Victoire et faire un gros somme. Les balles, il s'en contrefout.


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Dim 22 Juin 2014 - 0:55
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Intrigue #3
Vic & Anya & Harry & John

Un carnage. Une catastrophe. Voilà ce que c'était, songea Neil alors qu'il sautait dans le premier taxi qui passait dans la rue. Une journée, une putain de journée ! Il laissait Miss Black une seule journée seule, livrée à elle-même et sans garde du corps dans son dos, et c'était l'enfer sur Terre ( ou la panique au centre commercial, mais l'appellation était moins glorieuse ). D'accord, il avait pris plusieurs journées de congés depuis la mort de sa soeur, mais un décès dans sa famille proche et devoir préparer l'entrée dans sa vie d'une gamine de huit ans étaient d'excellentes excuses. Pour une fois que l'agent cessait de vivre entièrement pour son boulot, il aurait du être à son poste et tout partait dans tous les sens.

Si Neil avait passé la journée sur une plage à Porto Rico, ou même à lire enfoncé dans son canapé, il aurait pu penser qu'il ne s'agissait que d'un juste retour de bâton. Il n'aurait pas mérité un tel temps de détente...mais avant même que Mademoiselle Black le contacte, sa journée était un véritable cauchemar. Ranger et nettoyer une pièce, n'étaient pas dans son top 10 d'activités préférées. Ce n'était pas parce qu'on était un adulte responsable que l'on développait soudain une passion pour le ménage, et Neil n'avait jamais eu une épouse ou un enfant sur le dos pour l'y forcer...jusqu'à aujourd'hui. Mais le ménage était toujours mieux que la torture que constituait le montage d'un meuble en pièces détachées et Neil avait très envie de jeter le tout par la fenêtre ou d'enfoncer une hache dans les pans de bois plutôt que de résoudre le casse-tête chinois qu'il avait sous les yeux.

Devoir affronter des mutants aux pouvoirs qui lui étaient fatals ou faire rempart de son corps pour protéger Abigail... Il donnerait volontiers son sang et son corps contre un peu d'adrénaline, d'action et surtout pour voir ce fichu meuble hors de son champ de vision. Aussi, quand son portable émit sa sonnerie agaçante, Neil se releva avec soulagement, heureux de la distraction.
Jusqu'à ce qu'il parvienne à déchiffrer le message ( dix minutes plus tard, au bas mot , après avoir pris accidentellement trois photos de ses pieds, été sur internet, et appelé sa messagerie vocale et sa pizzeria habituelle ). « -Besoin de toi d'urgence au centre commercial. Situation critique, risque que la flemme s'éteigne. » Mademoiselle Black, Abigail de son prénom, et protégée de Neil de son statut, était partie en virée shopping avec un ami, sur Time Square. Certes, les temps étaient durs ( comprenez, le contexte frisait la guerre civile, et Neil en avait assez vu par le passé pour savoir reconnaître ce genre de climat politique sous tension ), mais les jeunes femmes avaient encore le droit d'aller s'acheter des robes, sans avoir sur le dos un type en costume sombre ( lui ) pour les protéger, si ?
Neil lâcha le téléphone ( la coque vola sous un meuble, la batterie glissa sous la table, et le reste resta sagement à l'emplacement de sa chute ), saisit une veste, ses holsters et les deux revolvers qui allaient avec et claqua la porte pour se ruer au centre commercial de Times Square, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine.

L'apocalypse.
Neil avait le résultat sous les yeux, pas le déclencheur, mais il était clair que la situation avait plus que dégénéré ( c'était parti en couilles ). Des gens hurlaient, des miliciens étaient à tous les angles et leurs armes lourdes en mains, pointées sur tout ce qui leur passait sous le nez et leur semblait anormaux. L'agent du SHIELD fendit la foule et le cordon de miliciens sans hésiter à donner des coups de coude, et dégaina machinalement son arme. La mâchoire crispée, il était tendu alors qu'il entendait des rumeurs de mutants, d'anormaux, d'attaque terroriste, d'émeutes et de remous.
Son visage marquait la surprise, alors qu'il observait la scène qu'il avait sous les yeux . Un homme gisait au sol, blessé par plusieurs impacts de balle, une jeune femme penchée au-dessus de lui. Un chat achevait de lacérer le visage d'un milicien au sol, tandis que...Abigail Black, s'interposait entre le félin enragé, les deux jeunes gens au sol, et les miliciens de la purge. ( être agent du SHIELD signifiait que vous signiez pour les trucs les plus bizarre de la planète )
La rousse ne faisait rien pour faciliter son travail, songea Neil en la rejoignant à grandes enjambées, s'interposant entre elle et le milicien à qui elle faisait la leçon, et le força à reprendre une distance respectable

«- Arrêtez ! Baissez vos armes ! »

Le ton de Neil indiquait clairement qu'il ne plaisantait pas et sa voix sortait sourde sa gorge, alors qu'il dardait sur les miliciens un regard noir. S'ils croyaient pouvoir menacer sa protégée en sa présence, ils se fourraient le doigt dans l'oeil, et il allait y ajouter une balle si besoin était. Ce n'était pas comme si elle était une dangereuse mutante, ou qu'elle était contre eux, à la fin !

« -Qu'est-ce qui s'est passé, je vous emmène en ... »


Le brun se retourna vers Victoire, la saisissant par le bras et cherchant à l'emmener loin des événements, en sécurité ( sa priorité et son job ), sa voix s'adoucissant légèrement, lorsque son regard se porta vers l'homme à terre. Neil reconnu en un clin d'oeil le jeune homme qui gisait au sol. Harry Osborn. Officiellement sous la garde du SHIELD, c'était un partenaire d'affaires de Liesmith, auquel Neil avait été affecté depuis plusieurs mois maintenant.
Se re-concentrant d'un battement de paupières, il prêta attention au discours de sa patronne à ses côtés ;  La fille était son amie, ils devaient faire quelque chose pour elle, et pour son ami, gravement blessé.
Apparemment, les miliciens étaient convaincus qu'il s'agissait de dangereux anormaux, mais l'agent du SHIELD n'était pas convaincu de l'intelligence et de l'utilité de la milice. Lutter contre les mutants, Neil était plus que pour. Mais utiliser des petites frappes dénuées d'intelligence pour se faire n'était guère à son goût : on ne pouvait pas décemment leur demander de faire preuve d'intelligence et de discernement. Neil tendit l'arme qu'il tenait en main à sa patronne et lui glissa, ;

« - N'hésitez pas à tirer en cas de problème, suivez-moi ; »

Et de près, parce qu'il comptait bien faire tout ce qui était en son pouvoir pour la mettre hors de danger, quelque soit le danger qui se présenterait à eux. Il devrait lui apprendre à tirer convenablement, songea-t-il brièvement. Mais pour l'instant, il aurait besoin de ses deux mains, et de ses deux bras. Ignorant le félin ( il avait déjà vu le gros chat roux dans les bras d'Abigail un nombre incalculable de fois, inoffensif. Stupide, et gras, aussi ), Neil s'approcha des deux jeunes gens, et s'agenouilla près d'eux pour écarter Anastasia de monsieur Osborn, lui jetant à peine un coup d'oeil :

« -Je m'occupe de lui, »


Son objectif ? Il récupéra Harry et le souleva sans hésiter. Le blessé n'était plus vraiment en état de rechigner de toute façon alors qu'il le prenait dans son bras pour fendre la foule, Abigaïl collée à ses talons. Les autres, il s'en moquait bien. Son objectif : Evacuer les individus sous sa protection de ce centre commercial en état d'alerte, en abattant tous les  ennemis qui se présenteraient sous son chemin. Comme toujours en mission, son esprit était clair, concentré sur les tâches à exécuter, sans s'embarrasser de délicatesse ou de pitié inutile. Et une fois tout le monde en sécurité, loin de ses prétendus mutants dangereux dont Neil ne voyait pas la trace pour l'instant, sermonner Abigail. Et ne plus quitter son poste.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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