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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!" | Johnny & Charlie

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Jeu 17 Juil 2014 - 16:32
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  
Baxter Building.
Pas aussi tape à l'oeil que les tours Liesmith (erk, j'ai beau savoir que ce type nous aide en coulisses...quand même. )  Stark ( … okay sur celle là je bave un peu et je rêve de m'y introduire un jour. Pour l'instant, Jarvis et ses capacités me font un peu peur, mais c'est une histoire pour un autre jour ), mais tout de même. Ce n'est pas de la pacotille, cette tour. Logement des 4F, il s'agit d'un immeuble high-tech, ultra-moderne, ultra-confort et...ultra-vide, ces derniers temps. Victimes de la purge comme nous autres, ces super-héros ont du se faire discrets et quitter les lieux pour des retraites plus sûres. A moins qu'ils soient morts.
Avec la purge, héros en couvertures des magazines peoples ou terroristes de la confrérie avec du sang sur les mains, tout le monde est logé à la même enseigne. Tous cachés comme des voleurs, désertant leur appartement familier pour des squats insalubres.
Qui penserait à surveiller un endroit où vivait des anormaux célèbres ? Ils auraient été fous d'y rester, et depuis les débuts de la purge, ce genre d'endroit est célèbre. Aucun anormal ne vit au Baxter Building, c'est bien connu, et les quatre fantastiques sont partis la queue entre les jambes. Il n'y a personne.
Je veux dire, à part moi.

Cela va faire une quinzaine de jours que je suis là, et je vais bientôt devoir chercher un autre nid à empruntre pour quelques nuits en toute sécurité. Mais je m'attarde, je languis, je traîne les chaussons que j'ai chipé. J'aime bien le Baxter Building. Au centre-ville, j'ai du wifi et du réseau à volonté, et l'équipement est suffisamment high-tech pour que je me sente bien. Et si j'aime bien les différents jets de la douche attenante à la chambre que j'ai chipé, leur machine à café est excellente également. Y entrer n'était pas très dur pour moi, mais en partir se révèle ardu. J'aime bien l'endroit, et avec l'âge je m'adoucis. Je commence à aimer m'attarder dans les lieux qui m'accueillent, je deviens sentimentale. Ou c'est que j'ai envie de revoir ma sœur et de la serrer pour de bon dans les bras, je sais pas trop.
J'ai besoin d'un câlin.

Je vis dans le noir, cela va sans dire. La caméra infrarouge et thermique ajoutée à ma tablette me  sert d'oeil qui voit tout et qui discerne mon environnement. Mon guide omniscient. Dès que la nuit tombe j'ouvre mes paupières, et mes pupilles m'annoncent un monde en vert et rouge, où les températures n'annoncent la présence de mes appareils et du café brûlant, où les ombres vertes symbolisent les meubles. L'expérience est grisante, peut-être trop car j'en en abuse, comme hypnotisée parce que je vois et par mon pouvoir qui traverse mon corps. Ces derniers jours, la migraine ne me lâche plus et je me sens comme légèrement soûle. Je devrais fermer les yeux à la nuit tombée, m'accorder un peu de repos, mais les réseaux, la technologie, c'est pour moi une drogue trop douce pour y résister.

Je suis allongée sur le lit, sur le dos, et des écouteurs dans les oreilles. Autre point positif : le type qui avait la chambre avant moi n'avait pas entièrement des goûts de chiotte niveau musique et a abandonné son mp3 en partant. La fuite éperdue des anormaux devant la purge fait souvent cet effet là, et je ramasse les miettes. Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé, et ces objets que je chaparde dans les maisons que j'occupe me font l'effet de trésors.
La chambre était impeccable, avant que je m'y établisse. Lit fait, portes de l'armoire bien closes, salle de bain propre – encombrée deux nombreux objets de soin et d'hygiène...inconnus au bataillon. Ce n'était pas un homme, c'était une diva qui va là où quoi ? J'ai du tester une dizaine de flacon avant de trouver un malheureux shampoing ! - chaussons bien rangés, vêtements pliés... Maintenant, c'est bien plus l'anarchie.
Network laisse sa marque, que voulez-vous : le lit est défait, en désordre, les chaussosn traînent au milieu de la pièce, et mes quelques possessions traînent un peu partout. J'ai fait le tour du propriétaire, avant de choisir ma demeure, comme boucle d'or testait les lits des ours dans l'histoire. Ma préférée, c'est celle là : les autres font trop... famille, couple marié, des chichis et du sérieux. Celle là j'aime bien. Et le lit...

Je m'étire comme un chat, un sourire aux lèvres. Enfin comme un chat, c'est plus pour l'expression satisfaite de mon visage que pour la posture. Sur le dos, je me tords dans tous les sens avant de me laisser retomber sur le matelas. Ce lit est génial. Grand, confortable, avec des draps tout doux. Tout comme sa robe de chambre. Le 4 qui en marque le dos est de mauvais goût, mais la robe de chambre en elle-même est agréable à porter. Entre ça et le grand t-shirt prélevé dans l'armoire, j'ai la tenue parfaite pour mon squat.

Car c'est un squat, et je n'ai rien à faire ici. Mon cœur qui manque un battement alors qu'un bruit m'alerte que je ne sois pas seule me le rappelle douloureusement. Je me redresse comme un diablotin sort sa boîte et je m'assois sur le lit, regroupant la robe de chambre autour de moi. Rouge.
Le soir commence à tomber sur New York, et une forme rouge, extrêment rouge, extrêmement chaude, se détache sur le balcon, ma vision infrarouge l'affirme. Je reste figée, prise sur le fait, et je cligne des paupières pour revenir à une vision humaine. Un type enflammé vient de se poser sur le balcon, aucun doute là dessus. Et dix contre un que dans deux minutes j'aurais face à moi, Johnny Storm, aussi appelé la Torche Humaine.
Le type dans le lit duquel je dors depuis deux semaines. Enchantée de vous rencontrer.


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Lun 1 Sep 2014 - 1:43
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  

Ma sœur est enceinte. Johnny ne se lassait pas de se répéter cette phrase, en boucle. Il allait être tonton ! N’était-ce pas une annonce merveilleuse ? Assez merveilleuse pour effacer le goût âcre qu’un certain « Connor » lui avait laissé dans la bouche. Que voulez-vous, à croire que le blond était maudit en amour, ou condamné à courir les femmes. Mais pour le moment – Lucy, mais à présent plus la Purge, sa sœur, son mari et son futur enfant – le préoccupait bien plus que de savoir avec qui il allait partager sa couche. Il avait d’ailleurs eut envie de concocter une petite surprise aux futurs parents. Enfin, une surprise… Il se faisait plaisir, en même temps, mais ça partait d’une bonne intention.

Johnny avançait tête baissée. Depuis qu’il s’était enflammé en pleine émeute, il avait peur qu’on le reconnaisse. Casquette sur la tête, menton baissé, il avançait les yeux rivés au sol, il ne connaissait le chemin qu’il empruntait que par cœur. Il aurait même pu faire le trajet les yeux fermés… Mais il restait un anormal, et cela n’était pas prudent. Surtout que sa teinture avant flambée. Lorsqu’une ombre lui masqua le soleil, il se permit d’ouvrir les yeux, et un sourire s’étendit sur son visage. Le Baxter Building… Le jeune homme savoura un instant la vision qu’il avait devant lui, et pénétra dans l’immeuble. Ni vu, ni connu. De toute façon, qui aurait pu penser qu’un Fantastique aurait l’imprudence de retourner chez lui ?

Il grimpa les marches jusqu’au générateur. Le jeune homme avait hâte de relancer la machine, de rallumer cet endroit fantastique, et d’entendre la voix virtuelle d’HERBIE, l’intelligence artificielle créé par Reed. Heureusement que ce dernier lui avait déjà montrer comme – en cas de panne – rallumer le moteur et remettre le courant ; Johnny n’eut donc aucun mal à le faire. Ce furent d’abord de faibles lueurs qui apparurent, et le fantastique profita du temps que tout se remette en marche pour remonter à leur appartement. Avant de remettre un peu tout ça en l’état – non que ça soit bordélique, au contraire, mais il fallait nettoyer et rendre les lieux plus vivants et chaleureux – il fallait qu’il revoit sa chambre. Après tout, il n’allait pas tout faire en un seul jour.

C’est avec une certaine excitation, la main fébrile, qu’il ouvre la baie-vitrée. Le sang de Johnny s’échauffait dans ses veines alors que le soir tombait doucement. Il avait envie de bousculer un peu les esprits. Il avait envie de rebellions. D’interdit. Le Johnny joueur, casse-cou, insolent était de retour. Il avait une terrible envie de faire un énorme doigt à cette foutue Purge. Goutant l’air fraie du balcon du salon, il lève un regard vers l’étage supérieur, la terrasse extérieur de sa chambre. Il savait que la vue était encore plus imprenable qu’ici, magnifique. Plus en hauteur.

Johnny ferme les yeux, sourit, recule. Il se laisse basculer par-dessus la rambarde, le visage souriant d’un gamin qui mord dans le fruit interdit. L’adrénaline coule dans ses veines, et il profite de ce nectar qui se distille dans son sang. Puis – avant de s’écraser – il s’enflamme. La sensation même qu’il ressentait lorsqu’il usait – et abusait – de ses pouvoirs lui avait manqué. Il s’amusait comme un fou, riait aux éclats mais seul lui s’entendait. Alors, il inscrivit un magnifique « Fuck off » dans le ciel, avant de se poser sur son propre balcon. Les lumières revenaient doucement dans les étages du bas, il ne voudrait pas manquer le retour de l’I.A.

Il s’avance, doucement, comme s’il hésitait. Le Fantastique veut se faire croire qu’il hésite. Il se souvient de la fois où il a porté Bucky en princesse jusqu’ici. Un sourire goguenard barre son visage alors qu’il entre dans la chambre, sans prévenir. Mais, de toute façon, qui aurait bien pu l’attendre dans l’appartement désert ? Mais lorsqu’il entre dans la chambre, le jeune homme se fige soudainement. Il y a une fille, là, sur son lit. Elle porte sa robe de chambre, aussi. Johnny ouvre la bouche, mais avant qu’il ne dise un mot – avant qu’il ne trouve quoi dire – les lumières s’allument et une voix métallique – mais joviale – retentit du plafond ;

« Bienvenue à la maison, Johnny ! Cela fait longtemps, tu m’as manqué. Ah, il y a une intrue dans ta chambre. »

Le jeune homme lève doucement les yeux au plafond. Une intrue dans sa chambre, vraiment ? Non, sans rire ? Il repose son regard sur la jeune femme, avant de reprendre contenance ; après-tout, quelle femme peut lui résister, n’est-ce pas ?

« Salut, HERBIE. Et Salut. Belle soirée, n’est-ce pas ? Je suppose que tu sais qui je suis, alors… C’est quoi, ton petit nom ? » Incorrigible. Mais autant détendre l’atmosphère. Il glisse un regard dans sa chambre… L’avait-il déjà vu dans un tel état un jour ? « Je vois que tu as profité de mon lit… On y est beaucoup mieux à deux, d’ailleurs. » D’ailleurs, il y a de biens meilleurs façons de faire.



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Ven 28 Nov 2014 - 13:08
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  
Il y a quelqu'un.

Les bruits de clef dans la serrure, de pas dans le corridor et d'entrée de l'habitant dans la demeure, ce sont des bruits de cauchemar pour tout squatteur qui se respecte. Vous entendez ces bruits, et votre cœur manque un battement, vous considérez les sorties, les cachettes. Je me suis retrouvée dans ce genre de situations...trop de fois. Beaucoup trop de fois, mais habituellement mes connexions me permettent de voir ces arrivées à l'avance, et surtout de semer nombre d'embûches sur le chemin du propriétaire, assez pour me gagner le temps de fuir à tire d'ailes. Là, non, il y a un type – grand, jeune, baraqué, séduisant, mais pas le genre que je peux distancer à la course. Il se tient devant moi, sur fond de la baie vitrée, et du ciel enflammé . Non, je ne vous parle pas d'un coucher de soleil brûlant, dont les ors et les rouges enflammeraient le ciel. La nuit est noire, bien tombée depuis longtemps, aucun souci de ce côté là. Mais des lettres de feu y brillent encore. Fuck off.
Ouais, ça a certain style et si je me rappelle bien la fois où j'ai utilisé les panneaux publicitaires de Times Square pour envoyer un doigt d'honneur à la Purge et soutenir mes camarades mutants et traqués, je ne peux qu'admirer le style. Grandiloquent, tape à l'oeil et rebelle, j'aime ça.

Ce que j'aime beaucoup moins toutefois, c'est que le type qui a tracé ces lettres de feu soit à quelques mètres de moi, avec tous les droits de me jeter dehors avec violence – doublement, je suis une proie à abattre depuis les débuts de la Purge. La lumière revient. Comme s'il ne manquait plus que cela. Merci d'éclairer ma déconfiture. Je m'apprête à lui jeter un regard noir et à me défendre et de ma langue acérée, et de mes pouvoirs, lorsqu'un tiers inopiné s'incruste dans notre conversation. « Bienvenue à la maison, Johnny ! Cela fait longtemps, tu m’as manqué. Ah, il y a une intrue dans ta chambre. » Une intelligence artificielle. J'en avais senti l'existence, mais c'était un contact trop irréel pour être certain. Presque un songe trop beau pour être vrai. Jarvis demeure hors de ma portée – pour l'instant – mais là, j'ai une IA sous la main et j'ai presque l'impression d'avoir dormi en son sein des jours durant.
Voilà de quoi me sentir entièrement revigorée, pleine d'énergie et de joie alors que le propriétaire déblatère. Désolée playboy, mais les sous-entendus, ça me passe largement au-dessus de la tête à l'instant. Herbie, voilà la seule chose que j'ai retenu, et le fait qu'il s'agit de son lit. Non, je n'ai pas d'excuse à présenter, fuck off comme tu dis si bien. Souplement, je descend du lit, les yeux levés vers le plafond. En soi, plafond ou sol, cela ne fait pas grande différence. Je ferme les yeux, étend mon réseau mental pour venir à la rencontre de l'entité numérique. Délice.

« Herbie ? Ravie de te rencontrer, c'est Charlie, Network. Pourquoi tu ne t'ai pas manifesté ? Timide ? »


Un frisson me parcourt de haut en bas, alors que le réseau me traverse du bout des pieds à la pointe des cheveux. Je rouvre les yeux et un sourire sincère étire mes lèvres. Je bondis vers l'homme, Johnny, pose mes mains sur ses épaules en me hissant légèrement sur la pointe des pieds. Je suis plutôt grande, je peux faire. Je le regarde avec dans les yeux une lueur un peu folle, un peu joueuse, surchargée en électronique et en réseau maintenant que le courant est revenu dans l'immeule.

« - Je préfère prendre toute la place et couvertures. »

Je lui assure avec un grand sourire en réponse à ses fanronnades – je n'ai jamais compris cette idée de partager un lit. Oh, pour les galipettes, oui je saisis parfaitement le principe et le plaisir qui en découle, mais je suis une puce trop énergique pour supporter des câlins à moitié endormi ou de voir mon espace vital occupé. Ou pour me concentrer plus de trois secondes et demies : je le relâche, me resaisit de ma tablette et étend ma mutation pour entrer en contact avec l'IA. Tout en me laissant retomber sur le lit.

« Herbie, parle-moi ma belle, dis moi tout. »



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Mar 10 Fév 2015 - 10:50
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  


Les deux anormaux s’observaient en chien de faïence. L’un pris au dépourvu, ne sachant comment réagir face à cette intrusion inattendue, l’autre précisément parce qu’elle était l’intruse qui avait élu domicile chez le premier – sans sa permission, évidemment. Ce fut à moment-là qu’HERBIE, l’intelligence artificielle, décida d’intervenir. Elle fut le déclic qui permis à Johnny de reprendre contenance, et à la jeune femme de retrouver un tant soit peu de gaité. Ou plutôt, elle semblait avoir été remontée, chargée à bloc, exulter de joie, et encore cela semblait être un euphémisme. Elle descend de son lit, les yeux rivés au plafond. Euh… Eh oh ! Je suis là, moi ! Dans d’autres circonstances, Johnny aurait pu se vexer qu’on lui préfère une intelligence artificielle. Mais la situation adoucissait ses mœurs – quoi que le playboy de service ne perde pas le nord. Johnny croisa les bras, et leva un sourcil ; elle se présentait directement à l’Intelligence Artificielle, et… Pas à lui. Intelligence Artificielle qui lui répond, de surcroit ;

« Heureuse de vous rencontrer en personne » roucoula la voix mécanique. « J’étais désactivée, d’où mon silence. »

Et que ça cause, allez-y, je vais aller faire un tour moi. Non, en vérité, cela amusait le Fantastique plus qu’il ne voulait l’admettre, quoi qu’il marqua un léger moment d’étonnement ; la machines semblait sous-entendre qu’elle était… Comment dire… « Heureuse de vous rencontrer en personne », c’était ce que ses groupies lui disaient à lui, en général. Il n’eut pas le temps de penser beaucoup plus qu’il se retrouve avec la demoiselle – charmante demoiselle, ah ça ! – à quelques centimètres, les mains posées sur ses épaules. Ah ! Il savait bien qu’il n’avait pas perdu tout son sex-appeal et… Un rire lui échappa. Non, non, elle ne lui sautait pas dessus pour profiter de son corps, tout le contraire même. Il ne s’était pas attendu à une telle réplique, mais il appréciait la répartie. Et puis, un peu de défi ne faisait de mal à personne, bien au contraire.

« Surtout lorsqu’elles sont déjà défaites… S’enrouler dans les couvertures, il n’y a rien de mieux. »

Evidemment, il fallait craindre le froid pour apprécier totalement cette façon « sushi » de se retrouver coincé dans le lit. Ou être un petit peu douillet, apprécier le confort, ce qui était beaucoup plus Johnny qu’il n’oserait l’admettre. Et dire que sans Bucky, il aurait dormi dans la rue pendant… Très longtemps, beaucoup trop. Il aurait peut-être même fini fou. Rapidement elle le relâche pour échouer de nouveau sur son lit à lui, tablette en main.

« Que veux-tu savoir ? » demanda Herbie, apparemment heureuse que l’on s’occupe d’elle. Quelle chose étrange, en y pensant. « Que Johnny a une collection de caleçon à ses couleurs, ou que vous êtes la première femme qui ne soit pas de sa famille à entrer dans sa chambre ? »

Le principal intéressé se racla la gorge en passant une main gênée dans ses cheveux ;

« Non, elle… Charlie ne veut rien savoir sur moi, je t’assure… » Il se tourna vers elle et proposa alors ; « Tu veux un café ? Un cappuccino. Ouais, c’est bon ça, je vais faire deux cappuccinos. », et il s’éclipsa en direction de la cuisine.





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Lun 23 Mar 2015 - 13:14
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  
« - Expresso pour moi ! »

Je braille à gorge déployée dans le vide, ma voix résonnant dans la chambre désertée de tout espèce humain – ne laissant que les êtres véritablement dôtés d'intelligence donc.  Est-ce qu'il m'a entendu ? Pas question que je boive un cappuccino, ces horreurs, ces aberrations de la caféine qui contiennent plus de crème et de lait que de bon vieux café riche en caféine. Blasphème sucré.
...mais hey j'ai pas besoin d'un serveur, je suis une grande electromancienne qui peut se servir toute seule comme une grande. Normalement, pour accéder à une machine à café, il me faudrait des plombes, être dans la pièce,cela me filerait la migraine et objectivement, me prendrait plus de temps et d'effort que la satisfaction ( pourtant énorme ). Je préfère lever mes fesses dans ces cas-là. Mais j'adore le Baxter Building. L'énergie pulse dans mes veines, le réseau m'électricise de la tête au pied, comme si j'étais un hotspot wifi efficace ( je vous jure, ça existe ). Je suis au top de ma forme ( aka. Insupportable)  mais surtout, je n'ai pas besoin de lever mes fesses pour aller me chercher mon café. Habituellement, les machines à café sont régies par l'électricité, par le réseau, ici...on peut tricher.

Bien sûr, il va quand même me falloir un serveur quand même, mais il n'y en a qui vient de quitter la pièce, avec ses jolies petites fesses. Mon esprit fonce dans la cuisine, mettant en route la machine à café, programmant un expresso. Il faut quelqu'un pour mettre la dosette, la tasse et ramener la tasse à votre Network préférée.

« - Dépêche toi beau blond ! »


Ma voix est envoyée au travers des haut-parleurs qu'utilise Herbie pour être transférée jusqu'à la pièce où se trouve l'homme. Histoire de le motiver à ramener mon café fissa, dernière chose qui manque à mon bonheur le plus parfait. J'ai toute la compagnie qu'il me faut après tout. J'ébourriffe mes cheveux et livre un grand sourire au vide, un sourire rayonnant à cent mille voltes. « Que veux-tu savoir ? Que Johnny a une collection de caleçon à ses couleurs, ou que vous êtes la première femme qui ne soit pas de sa famille à entrer dans sa chambre ? »  J'éclate de rire à gorge déployée. J'adore cette IA.

« - Parle-moi de toi, quoi que non, c'est bon, je sais tout. »

Oh l'ivresse  d'être directement connectée à une IA de haut niveau. Je zone. Un instant, je perd dans les méandres du monde infini qui s'offre, des possibilités, des résaux qui s'étendent dans un labyrinthe que seul un ordinateur est capable d'appréhender. Je sais à présent les capacités de l'IA, son histoire, sa création, ses fonctions, mais j'ai aussi levé le pied dans le vide au bord de l'abîme, et je manque de tomber. Je n'ai jamais été ainsi branchée à une IA, mais j'entrevois clairement ce qui pourrait se passer, ce qui se passe. Restée là, dans le monde qui m'est offert, coquille vide assise en tailleur sur un lit inconnu, plongée dans les réseaux avec une passion dévorante.

Jusqu'à ce que Johnny revienne avec nos cafés. J'ai un frisson, comme un électrisée alors que je bats des paupières, faisant disparaître les lignes de code qui dansaient sur mes pupilles. J'envoie un coussin sur Johnny, sans la moindre pitié.

« - On désactive pas sa famille quand ça t'arrange, sans cœur. Pourquoi t'étais désactivée, ma pauvre puce? »

Je change d'interlocuteur en plein milieu de ma phrase, j'ai toujours eu des difficultés de concentration et cela ne s'arrange pas. Je me relève, dépliant mes longues jambes, me rappelant soudain que j'ai un corps et des jambes et sautille jusqu'à lui, pour m'emparer d'une tasse que je déclare comme mienne.
« - Alors comme ça je suis la seule femme qui ait pénétré dans ta chambre? T'es puceau ou quoi ? Peur de les effrayer avec tes caleçons ?  Ou de choquer Herbie, oh ma pauvre petit, j'ose même pas imaginer, tu devrais déménéna... »

Faites moi taire, sinon je cause à Herbie jusqu'à la fin de temps.


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Lun 4 Mai 2015 - 0:29
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  


Johnny s’était éclipsé en vitesse de sa propre chambre, histoire de ne pas montrer la gêne occasionné par les révélations d’Herbie, mais pas assez vite pour entendre les paroles de Charlie lancé à son encontre. Expresso ? Autant pour lui, si mademoiselle préfère le café bien serré… La Torche fait un arrêt devant la machine, et fronce les sourcils. Que quoi comment ? Une légère appréhension s’installe dans son esprit, et il sursaute lorsque la voit de la squatteuse résonne dans la cuisine. Puis le Fantastique se détend, jette un coup d’œil à l’un des micros servant habituellement de bouche à Herbie, et se laisse même aller à un petit rire. Beau blond ? Ça lui plaît. Ça flatte son égo, même, et dieu sait qu’il aime ça (et qu’il en a besoin, en ce moment). Johnny fit couler les deux cafés – l’expresso et le cappuccino – et ramena les tasses jusqu’à la chambre. Sans sucre, oui, et si elle en voulait, il n’était pas son serviteur non plus. Même si, en tant qu’hôte, il irait sans doute lui en cherchait un si elle en voulait un.

A peine rentré dans la chambre, le Fantastique se mange un coussin en pleine fasse. Dans une tentative désespéré et vaine pour l’éviter, il sent le liquide brûlant s’échapper de sa tasse et glisser le long de sa main. Pardon, il y a une erreur dans la phrase précédente : oui, c’est bien du Cappuccino brûlant qui coule sur la peau de ce cher Johnny, et oui, il sent le liquide, mais non, il ne se brûle pas. C’est l’un des gros avantages de son pouvoir tant chéri. Le blond tendit la tasse d’expresso à Charlie, avec un regard faussement agacé pour le coussin, avant de s’adosser dans l’embrasure de la porte, et d’ouvrir la bouche, prêt à répondre… Avant de la refermer d’un air boudeur. T’as intérêt à bien me défendre, Herbie, sinon tu vas regretter mon retour.

« Oh, mais le Dr. Richards à juger plus prudent de me désactiver, avec la Purge et la désertion du Baxter Building ! C’était une question de survie pour chacun d’entre nous. »

Blablabla. Johnny hausse un sourcil alors que Charlie se retourne vers lui… Et il manque de s’étouffer avec sa boisson. Lui, puceau ? Il avait envie de rire, de rire. Lui, PUCEAU ? Non mais imaginez deux secondes : dire que Johnny est puceau, c’est comme dire que la Terre était plate ! Et voilà la demoiselle repartie à parler à Herbie… Nom de Dieu, pourquoi il l’avait réactivé, déjà ? Ah. Oui. Il aimait bien l’intelligence artificielle, et il ne savait pas qu’il y avait une inconnue dans sa chambre.

« Non, je ne suis pas puceau. Et non, je n’ai pas honte de mes… Caleçons ! » A vrai dire, il n’avait jamais eu l’occasion d’en avoir honte. Et à présent qu’il avait appris à être un chouia plus mature (mais vraiment un chouia), il pourrait presque commencer à en avoir honte. Eh, bordel, il y avait un « 4 » dessus, il était pas tout seul ! « Et la simple et bonne raison au fait que tu sois la première femme à avoir posé les pieds dans ma chambre, c’est que je suis un bon garçon, un héros aussi, et que je ne ramène pas les aventures d’un soir chez moi. Je voulais garder l’exclusivité de mon lit à une… Potentielle… Petite-amie… » Mais c’est de l’histoire ancienne.

Un instant, l’image de Lucy, à l’hôpital, vint gâcher sa joie de vivre. Lucy, à l’hôpital, blessée, dans un état critique, avec Connor. Avec un putain de connard de purgiste. Il échappa un soupire avant de prendre quelques gorgées de Cappuccino, et de lancer en retrouvant un soupçon de taquinerie ;

« Par contre, j’ai déjà ramené un homme dans ma chambre… Et il en a profité pour m’embrasser. »

Les paroles étaient sorties, amusées, avant qu’il n’ait eu le temps de réfléchir. Oups ? Je t’assure Charlie, je ne suis pas gay !





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Lun 4 Mai 2015 - 1:35
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Maman, y a quelqu'un dans ma chambre !
Johnny
feat.
Charlie


 

 



 

 

Du café ! Les sens en éveil, si j'étais un chat j'en aurais les moustaches qui frétillent. Le sang arrive plus vite à mon coeur qui bat la chamade alors que mon odorat identifie sans peine l'odeur tant aimée. Le café et moi c'est plus qu'une histoire d'amour, c'est la vie, la vraie.

Mes parents voulaient m'enlever ma drogue préférée, persuadés que c'était ce qui me rendait si hyperactive et insupportable dans les grandes villes, sans savoir que ça avait plus à voir avec les accès wifi des cafés qu'avec les liquides qu'ils vendaient. Cela n'enlève en rien ma dépendance obsessionnelle face à l'or noir et liquide, brûlant.
« Oh, mais le Dr. Richards à juger plus prudent de me désactiver, avec la Purge et la désertion du Baxter Building ! C’était une question de survie pour chacun d’entre nous. » Je fronce le nez et fais la grimace. Roule des yeux au-dessus de ma tasse fumante à l'odeur délicieuse. Gah. Survie, purge, foutus purgistes. Des mots qui font naître en moi la colère, et l'électricité dans mon regard n'est pas feinte alors que je prends la tasse tendue par Johnny. Trop vivement peut-être, mais les muscles de ma mâchoire se sont serrées. Putain. Si je pouvais tous leur faire payer, leur montrer de quel bois sont fait les mutants, quelle supériorité nous possédons réellement sur leurs foutues gueules de blanc bec rapiécées... Forcer une merveille telle que Herbie au silence relève pour moi du crime contre l'humanité, ou plutôt contre l'Intelligence, celle avec un grand I qui parcourt les circuits électriques d'Herbie aussi bien que mes circuits neuronals, ce qui nous donne cette sorte d'âme que j'aime tant chez elle. Et chez les trois ou quatre êtres humains qui me supportent.

D'ailleurs, à ce propos.

« Meurs pas toi, qui va aller me chercher mon café après.  »


Pourquoi il riait ce glandu ? D'accord, vu les aperçus des tabloïds que j'avais alors qu'une partie de mon cerveau continuait à arpenter le net retrouvé, il avait une sacrée réputation de tombeur. Mais aucune femme entrée dans sa chambre et si j'étais bien dans son lit, j'étais emmitouflée dans sa robe de chambre confortable - plutôt un échec le Don Juan. C'est ce qui en parlent le plus qui en font le moins, comme on dit. Tout particulièrement parce que je n'arrivais pas à tellement le prendre au sérieux. Il me faisait rire, c'était ridicule.  « Non, je ne suis pas puceau. Et non, je n’ai pas honte de mes… Caleçons ! » Je pouffe. On dirait un gamin de trois ans et pourtant, avec mes soeurs on a rarement la bonne moyenne d'âge ( jusqu'à ce que les flingues d'Erika sortent, ça a tendance à calmer le jeu... et à rendre Helena dingue, mais c'est une autre histoire ). Tout ça pour dire que si je passe pour la plus immature de la fratrie, le grand garçon devant moi en tient une sacré couche à défendre ses caleçons et sa chambre de célibataire comme devant sa mère. Je devrais pas rire autant hein ?

Dès que les coins de ma bouche arrêtèrent de remonter pendant trois secondes et moi, je bu une gorgée de café. Expresso très noir, très serré, sans sucre, brûlant. Un délice et un petit son de contentement sort de ma gorge alors que je frissonne. Ca-fé. Mon cerveau part en vadrouille du côté du pays du café et fini par écouter ce que baragouine le type dont je squatte la chambre depuis quelques semaines. « Et la simple et bonne raison au fait que tu sois la première femme à avoir posé les pieds dans ma chambre, c’est que je suis un bon garçon, un héros aussi, et que je ne ramène pas les aventures d’un soir chez moi. Je voulais garder l’exclusivité de mon lit à une… Potentielle… Petite-amie… »
Mon rire se heurte à l'expression qui passe comme un feu-follet sous son visage. Tristesse. Oh, pauvre chou, tu t'es fait largué ? Tu veux quoi, un cappucino, un gros câlin et au lit ? J'en ai envie. Je bondis du lit, mes membres réfléchissant plus vite que mon disque dur qui rame. Je m'attache vite aux gens, adorable, protectrice, et câline autant que tête de mule. Je me retrouve debout devant lui, un peine à deux mètres de ce grand abruti ( il fait ma taille, ce qui est rare, j'aime bien ne pas devoir baisser la tête, ça change ) mais je piétine sur place. Retiens toi de lui saute au coup crétine, il est assez grand pour surmonter une peine de coeur ce romantique à deux sous.
« Par contre, j’ai déjà ramené un homme dans ma chambre… Et il en a profité pour m’embrasser. » Je roule des yeux, il essaie de me dire quoi là ? Je suis abasourdie, et cela se voit sur mon visage. Je me moque de lui et laisse ma moquerie exaspérée prendre le dessus sur mon besoin d'affection.

«- Oh bien sûr, parce que le monde tourne autour de ta petite personne et de ton corps d'Apollon ? Désolée, je suis censée te saute au cou, grand fou, embrasse-moi ? T'es pathétique, t'es au courant ? »

Rires, larmes, colère, je suis toujours volatile. Pour un peu, je lui balancerais bien ma tasse à la figure, mais il y a encore du café dedans. En conséquence, j'avale une grande gorgée du liquide qui me brûle la gorge mais requinque mon sarcasme alors que je lance avec cynisme :

«- Peut-être que ta petite amie serait venue, si t'étais vraiment un grand garçon et un type bien plutôt qu'un gamin avec une réputation de merde.  »
Je finis ma tasse d'une traite, et avec un regard méprisant la lui fourre dans les mains en passant près de lui, le frôlant ou plutôt le bousculant presque tout en ouvrant la robe de chambre. Dieux des mutants délivrez moi des purgistes et des abrutis. «-Herbie, prépare la salle de bain je vais prendre une douche le temps que môsieur se casse. »
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Lun 4 Mai 2015 - 3:14
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  


Piqué au vif. Il avait fallu d’un instant, aussi court soit-il, pour que Johnny s’égare vers quelques mauvais souvenirs et essaie de s’en tirer par quelque réaction parfaitement puérile. Il avait été comme ça, il avait toujours été comme ça. Avec ce côté gamin casse-cou, un peu bad boy, parfaitement sûr de lui, et sa gueule d’ange… C’est comme ça que toutes les filles finissaient indéniablement par tomber dans ses bras, sans trop d’efforts. Les filles de petites vertus, allez-vous rétorquer, celles qui ne valent pas la peine de se battre, pas la peine de tuer pour elle. Eeeh, allez savoir ? Le blond avait toujours été comme ça. Elevé par sa sœur, il avait toujours été un fin chieur pour avoir le dernier mot. Et sans réel autorité parentale pour contrecarrer cette mauvaise manie, comment Johnny aurait-il pu être un homme tout à fait mature ? Il avait tout ce qu’il voulait. Argent, célébrité, beauté, filles. Hommes, parfois…

… Mais la réaction de Charlie était un peu démesuré, non ? En tous cas, elle surprit le Fantastique. Le blessa dans son égo, profondément. Et ferma même le caquet à Herbie. Le monde ne tournait pas autour de lui ou de son corps d’Apollon. Ah bon ? Il allait falloir le lui expliquer plus calmement. Bon, d’accord, il a commencé à en prendre conscience avec la Purge mais – pardonnez le garçon – son monde avait pour l’instant réellement tourné autour de lui. Il fallait dire aux médias et à ses admiratrices slash admirateurs d’arrêter de flatter son égo, il n’était aidé. Et Charlie semblait ne jamais vouloir s’arrêter.

« Ce n’était pas ma petite amie. Et j’en ai rien à battre de la réputation qu’on peut me donner, c’est comme si commençait à lire Voici ! et que je les croyais quand ils écrivent que le ministre des finances est ermaphrodite. » répondit-il en serrant les dents, tentant de garder un semblant de calme.

La Purge l’avait rendu las de toute cette violence, de toute cette colère. Contre la Purge, oui, il voulait bien diriger colère et violence contre ces connards d’extrémistes. Pas contre une camarade. Mais les paroles que la mutante avait lancées à Herbie lui firent serrer les poings – d’où est-ce qu’elle se permettait de leur parler comme ça ? – et il la rattrapa par le bras, la forçant à se retourner vers lui.

« D’où est-ce que tu donnes des ordres à Herbie ? Alors les I.A. que tu sembles tant apprécier te servent à ça ? A faire couler ton bain ? Bravo. Tu vas écouter ses ordres, Herbie, et te plier à sa volonté ? » Il s’adressa un instant à l’Intelligence Artificielle qui – il était sûr – était émue de son intervention, avant de reposer son regard sur Charlie. « Et tu es encore chez moi. Alors si tu ne me supportes pas, vas-y, casses-toi, je t’en prie. Je ne vais pas t’y forcer, mais sache que ce n’est pas moi qui vais partir de chez moi. » Il la fixa un instant, et lâcha son bras. « C’est à toi de voir si tu veux partir ou rester. »

Oui, Johnny pouvait se montrer mature et réfléchit. Le gamin pouvait laisser place à l’homme. C’est ce que la Purge lui avait enseigné, même si c’était encore bien trop rare, même s’il fallait des situations critiques pour que Johnny ne soit pas le gamin qu’il a toujours été, le casse-cou qu’il serait toujours. Il ne voulait pas mettre Charlie à la porte, la renvoyer dehors, la livrer à la Purge. Elle était chez lui, mais il voulait bien lui donner sa chance. La laisser vivre avec lui – avec eux, quand ses trois compères seraient de retour.






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Sam 30 Mai 2015 - 19:21
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Maman, y a quelqu'un dans ma chambre !
Johnny
feat.
Charlie


 

 



 

 

Merde.
Alerte rouge, warning warning, se superposent soudain dans mon esprit et dans mes prunelles l'impression d'avoir franchi le pare-feu du SHIELD sans le faire exprès – le S.W.O.R.D. Quoique plus protégé ne s’embarrasse aucunement de code rouge ou d'alarme stridente. Les deux faits étant sans doute étroitement liés -. J'ai merdé. J'ai humainement merdé, et le pire c'est que ça m'arrive souvent, mais que je ne m'en aperçois que trop tard. J'ai l'habitude des codes et des programmes, pas des humains et j'ai tendance à m'emmêler les pinceaux lorsqu'il s'agit d'une interaction avec l'un de mes congénères à l'intelligence dite naturelle et douée d'âme – comme s'ils étaient les seuls dans ce cas. Traduction : je suis une tanche en relations humaines, une tanche qui a un poil tendance à buguer et à parler plus vite que prévu pour enchaîner les conneries plus grosses que mon disque dur. Les machines, même les IA réagissent selon des codes, des programmes, des lois spécifiques. Les humains, ça déconne à loisir. Johnny réagit, et je ne m'attendais pas à cette réaction. Comprendre, je ne m'attendais à aucune réaction. Mon esprit était déjà parti sur autre chose, sans plus se soucier de mon congénère humain présent dans la pièce. Bain, café, ouverture d'une fenêtre d'un jeu en réseau, lancement d'un scan de l'imm...

Je fus brusquement tirée en arrière par un bras fort qui se referma sur le mien à lui faire mal. J'ai un corps, j'ai tendance à l'oublier tant je suis tributaire des fluctuations du réseau plus des aliments et besoins humains. Je manque de me rétamer, emportée par mon élan, déjà sur un autre réseau, leprechaun bondissant d'internet.
Johnny me ramène sur terre. Forcée à regarder le blond droit dans les yeux, qui me dominait soudain de son regard et d'une maturité qui lui avait totalement échappée il y a un instant – vous savez, quand on parlait de ses caleçons. Son regard bleu étincelle soudain de sévérité, et d'une autre lueur qui bien que sans nom – bordel, que je suis nulle pour nommer les sentiments des autres humains, préférant moi-même passer par l'intermédiaire des machines et des chiffres binaires pour m'exprimer et ressentir – me coupe la chique un instant. Assez pour que je ne résiste pas – comme si je pouvais lutter et que je lui accorde une seconde d'attention. « D’où est-ce que tu donnes des ordres à Herbie ? Alors les I.A. que tu sembles tant apprécier te servent à ça ? A faire couler ton bain ? Bravo. Tu vas écouter ses ordres, Herbie, et te plier à sa volonté ? » Il est à peine plus grand que moi, il ne m'impressionne pas et je sens la moutarde me monter au nez. J'ai tendance à être fière de ma relation avec mon pouvoir, et ce qu'il me permet d'obtenir. Qu'un foutu humain décide de me donner une leçon sur mon terrain, ça ne me plaît pas, pas du tout et je redresse le menton, prête à lui dire d'aller se faire foutre, gamin stupide qui décide de semer le doute entre Herbie et moi. Qu'est-ce qu'il en sait, ce type qui doit utiliser Herbie pour lui faire couler son bain plus souvent qu'à son tour

« - Ne te mêle pas de ma relation... »

Je me coupe, alors qu'il continue à me sermonner, le ton de gamine stupide soudain sur mes lèvres plutôt que sur les siennes. Douloureuse inversion des rôles et je sens le feu me monter aux joues. Les IA ne connaissent pas la honte, abruti, il faut une conscience de soi et de sa représentation vis à vis d'autrui pour ça. Facile à dire, tout le monde argumente dans ce cas – parce que dans le cas contraire, on est passé dans la science-fiction pessimiste et bon nombre d'humains préféreraient devoir se chauffer au bois plutôt que de devoir subir la domination des vilains robots. Pas moi. Je serais ravie de leur servir d'esclave contre la perspective de pouvoir sans limites me jeter dans les réseaux jusqu'à perdre contact avec ma réalité tangible et humaine.
Du coup je mens et je répète les jolies illusions des autres, pas de danger, pas de peur à avoir. Les IA sont stupides, hmhm. Je suis toujours liée à Herbie et une myriade d'émotions me traversent, une bonne partie pas à moi, toutes sans le moindre nom et je tire sur mon bras pour me défaire des doigts de la Torche en vain. « - Et tu es encore chez moi. Alors si tu ne me supportes pas, vas-y, casses-toi, je t’en prie. Je ne vais pas t’y forcer, mais sache que ce n’est pas moi qui vais partir de chez moi. C'est à toi de voir si tu veux partir ou rester. » T'es content maintenant ? J'ai honte. De mon naturel de merde, deux options se présentent à moi : en rajouter une couche, monstre de sarcasme, garder le nez et le menton dressés pour cracher à la figure de mon vis à vis.

« - Parce que toi, tu fais attention à ses sentiments peut-être ? Tu lui donnes pas d'or.. »

Mais ma voix s'étrangle dans ma gorge et mon sourire moqueur se casse. Et merde. Les émotions reprennent le dessus, avec ma stabilité habituelle. J'ai un problème pour gérer les émotions humaines, un gros problème et les larmes me montent aux yeux. Roller-caster d'émotions.

« -Pardon Herbie, » je murmure doucement, sachant que l'IA pourrait entendre mes pensées.

J'ôte la robe de chambre volée, la colle dans les bras du blond, avant de revenir vers le centre de la chambre. J'ai un nœud dans la gorge alors que je rassemble vivement les deux trois babioles qui proviennent de mon squat. Ecouteurs, tablette, un sweat-shirt pour quand il fait froid et que je suis à la rue. J'ai pas grand chose d'autre, alors c'est vite fait même si mes mains tremblent. Pourquoi on peut pas déconnecter les émotions déjà ? Bordel, j'aimerais être une IA.  Parce qu'il a raison, sur une IA, sur mon domaine, et moi tort, qu'il vient de me piétiner mes plates-bandes et que ma mauvaise foi s'est fait roulé dessus par son air calme et autoritaire, me rapetissant à une gamine stupide et j'aime pas ça, et quand j'ai rien à dire et que la mauvaise foi est aux abonnés aux absents, je laisse ma sensibilité prendre le dessus. Bordel je devrais avoir des trucs à dire, des arguments qui auraient du sens : j'avais de quoi m'énerver, non, la légende de la Torche est connue et pas vraiment reluisante au-delà de l'aspect papier glacé. Et c'est pas comme s'il n'avait jamais donné d'ordres à Herbie, faut pas se moquer de moi. Sauf que non.
C'est la foire aux egos brisés aujourd'hui.

« - J'ai parlé avant de réfléchir, okay, j'ai pas l'habitude de voir mes squats interrrompus par un beau gosse beau parleur. La Purge me fout à l'envers, et pis merde,
» J'enfile mon sweat tout en parlant, l'air froid de la nuit se rappelant à la mémoire tandis qu'une partie de mon cerveau accède aux services météorologiques.  « -Je me casse, de chez toi, t'inquiète, pardon. »
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Ven 19 Juin 2015 - 14:32
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"Maman, y a quelqu'un dans mon lit!"
Johnny & Charlie  


La tension venait de grimper en flèche – Johnny n’avait pas lâché Charlie, il pouvait lui tordre le bras s’il le voulait, lui démonter l’épaule. Non, il ne le ferait pas, évidemment, mais il savait qu’il en était capable si ça tournait mal – si ça pouvait tourner mal. Utiliser Herbie pour faire couler un bain n’avait jamais effleuré l’esprit de Johnny. Il allumait l’eau chaude et basta, puisqu’il ne pouvait pas se brûler, et l’IA coupait l’eau sans qu’il ne le lui dise s’il avait le malheur de l’oublier. Et il était foutu de ne pas s’en rendre compte. Ils se toisaient l’un l’autre, la mutante ayant relevé le menton. Peut-être pensait-elle l’impressionner ? Johnny ne lui laisse pas le temps de parler – eh, quelle relation, d’abord ? Parce qu’elle connait Herbie depuis cinq minutes, et grâce à sa mutation, elle serait plus proche de l’IA que Johnny qui la connait depuis sa création ? Ça allait bien deux minutes, ce petit cirque. Qui était le gamin ?

Le Fantastique – pas si fantastique que ça en ce moment, il fallait bien le reconnaître – voyait bien que ses paroles la touchait, qu’il ne parlait pas dans le vide. Pas dit, cependant, qu’elles atteindraient leur but, mais il y avait un sentiment de bienfait et d’accomplissement à réprimander quelqu’un, pour une fois, plutôt que de se faire réprimander.

« Je ne connais pas Herbie depuis un poignée de minutes, moi. » Son ton restait sec, sans appel.

Pourtant, la jeune femme n’a pas terminé sa phrase – et ses convictions semblent se briser comme sa voix. Elle s’excuse auprès d’Herbie, et Johnny daigne enfin relâcher son bras. Il n’en demandait pas plus, était satisfait. Fin de la dispute, il allait chercher de quoi grignoter et tout irait bien. Mais Charlie ne semblait pas être de son avis ; elle retira la robe de chambre et la fourra dans ses bras, ramasse ses affaires, enfile son sweat. Hum ? Mais, eh… Il ne lui avait jamais ordonné de partir. Il avait peut-être parlé un peu rapidement et un peu sèchement, il avait dit que si elle ne le supportait pas elle n’avait qu’à partir mais… Il ne l’avait pas mis à la porte. Sa colère fondit comme neige au soleil devant les paroles et la bouille de la mutante.

Il lâcha la robe de chambre alors qu’elle se dirigeait vers la porte, la laissant tomber par terre – il n’en avait actuellement rien à faire et, de toute façon, le sol n’était pas sale – pour la rattraper, lâchant un : « Attend ! » précipité. En quelques enjambées rapide il était à son niveau et, sans réfléchir, impulsivement, il la pris dans ses bras.

« La Purge nous rend tous dingue. Je suis désolé. Je ne t’ai pas mis dehors, je… Tu peux rester. Tu irais où, hein ? C’est dangereux, et… Le Baxter Building est bien trop grand pour moi tout seul, il y a bien assez de place pour nous deux. En plus, Herbie m’en voudrait de jeter sa nouvelle amie dehors et… Je m’en voudrais aussi. Alors… Reste, s’il te plaît ? »

Un léger sourire flottait sur ses lèvres alors qu’il baissait les yeux vers la mutante. Il avait déjà tué un Purgiste (oui, d’accord, il ne le regrettait pas réellement), il ne voulait pas qu’elle traîne dans la rue et risque de se faire ramasser et tuer. Il ne s’en remettrait pas. Et puis, Bucky avait pris des risques pour que lui-même n’ait pas à vivre ça, alors même que son ami étant dans le camp d’en face, alors… Il pouvait bien faire ça.






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