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Musée et ascenceur, Mutante et Asgardien! [PV sleipnir]

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Jeu 17 Juil 2014 - 20:15
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Les ascenceurs sont des pièges à sur-humains!
Akiko Braddock



Une pluie battante frappait la capitale des États-Unis d’Amérique, froide pour ce milieu d’été, presque glaciale, si bien que peu de gens s’attardait dans les rues, mais recherchait plutôt le confort des diverse attractions qu’avait à leur offrir la ville. Café, magasins, restaurant et musée était prit d’assaut. Une jeune fille regardait par la fenêtre de l’appartement de sa tutrice, la pluie lui était aussi inexplicable que le beau temps. Personne n’avait jamais pris la peine de lui expliquer le fonctionnement du climat, seulement comment survivre à ses différents effets plus efficacement. Alors qu’elle regardait les gouttes d’eau frappé avec insistance la vitre, le téléphone qu’on lui avait donné avant qu’elle ne quitte la base émit un bip caractéristique d’une mission. Elle le sorti donc de la poche où elle l’avait mit pour regarder ce qu’on lui demandait. Un colis à prendre dans un musée de la ville, un trajet en autobus pour s’y rendre, des instructions précise sur comment le réceptionner, mots de passe et code d’accès. Presque la routine, sinon qu’on lui demandait d’y passé l’après-midi jusqu’à la fermeture, se fondre dans la foule qui y serait, ne pas attiré l’attention, avant de prendre le paquet. La fin du message lui disait qu’elle recevrait d’autre instruction une fois qu’elle aurait réussis cette partie de la mission pour savoir où le livrer.

On ne lui donnait aucune indication sur ce que contenait le dit colis, mais on ne lui en fournissait jamais. Elle était une arme, elle n’avait pas besoin de savoir pourquoi elle faisait quelque chose, juste comment le faire. Elle se prépara donc, c’était une mission sans arme autre que ses propres capacités personnelles. Elle mit donc des vêtements civils, des pantalons noirs en tissus simple, un polo de couleur grise avec un imperméable bleu foncé par-dessus et un sac à dos noir contenant une carte de la ville, un plan du circuit d’autobus et de métro, une bouteille d’eau. Elle prit son double des clés pour pouvoir entré dans l’appartement sans avoir à attendre qu’on lui ouvre. Elle referma et verrouilla la porte derrière elle avant de demander l’ascenseur. Une fois dans la rue, elle s’embarqua dans le transport en commun. Elle ne comprenait pas l’intérêt des musées, les parcs étaient un bon endroit pour entrainer les enfants, mais les musées? Quel intérêt à apprendre au gens le passé, c’était donné une prise à n’importe quel touriste sur le pays. On ne devrait pas donné de telles informations au premier venu. Malgré tout, ce n’était pas à elle d’en juger, tout ce qu’elle devait faire, c’était de se fondre dans la foule jusqu’à la fermeture, réceptionner quelque chose, puis le livrer où on lui dirait de le faire. En sortant de l’autobus, elle remit le capuchon de son imperméable pour les quelques minutes de marche qu’elle avait entre la cible et le débarcadère, regardant autour d’elle tout en faisant de son mieux pour ne pas en avoir l’air. Une fois à l’intérieur, elle prit son temps pour flâné, faire semblant de lire les informations des diverses pièces en exposition. Un peu avant la fermeture, elle se retrouva avec un homme, qui semblait un peu plus âgé qu’elle et qu’elle avait déjà aperçu ici et là durant sa visite, dans l’ascenseur quand soudain un énorme coup de tonnerre secoua le quartier alors qu’un éclair détruisit le transformateur qui alimentait le musée. Akiko et l’inconnu se retrouvèrent alors coincés dans la minuscule cage, seuls alors qu’il restait moins de 20 minutes avant la fermeture et son rendez-vous pour prendre le colis en charge. Si elle avait été seule, elle aurait pu se glisser par le haut et rejoindre l’étage supérieur le plus proche en grimpant le long du câble, mais c’était le genre de chose qui ne pouvait que la faire remarquer avec quelqu’un dans la cabine, sans visuel sur les personnes présentes à la porte de sortie. Elle devrait donc prendre son mal en patience.


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Ven 18 Juil 2014 - 1:32
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C'est une blague, coincé dans une cage de métal ?
Akiko & Sleipnir

Je sortais de plus en plus le bout de mon nez en dehors de l’appartement, toujours curieux de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux lieux. J’avais parcouru pas mal de rues dernièrement et je commençais peu à peu à les reconnaître. De quoi être fier de moi au fond mais je ne comprenais toujours pas le fonctionnement de ces petites machines que les humains se trimballait partout : les téléphones portables. Trop complexe pour moi-même si ça fait déjà plusieurs fois qu’on tente de m’expliquer. Soi disant que je devrais moi aussi en prendre un parce que ça pourrait être pratique : sauf que j’aurais pas l’air bête si ça sonne et que j’arrive pas à arrêter le truc. Ça a l’air terriblement embêtant ces objets. Je pense que j’aurais tôt fait de le balancer contre un mur : une bonne raison de ne pas en avoir. Bref, la technologie, on repassera. Pour le moment j’avais encore un lieu que je n’avais pas exploré et dont je me souviens avoir entendu parler. Un musée ! Selon la définition : Établissement public où sont conservées et exposées des collections d'objets qui présentent un intérêt artistique, historique, scientifique, technique, etc. … Un lieu rempli d’histoires ? Quoi de mieux pour satisfaire ma curiosité, que d’aller y jeter un œil ? Le seul détail qui me chagrinait c’était cette pluie torrentielle qui accablait la ville. J’avais à peine mis un pied dehors que j’étais déjà trempé. Les gens se pressaient et je devais éviter de me prendre tout ce qu’il portait au dessus de leur tête car ils ne faisaient pas trop attention. Je marchais d’un pas vif même si la pluie ne me dérangeait pas tant que cela, j’aurais pu être habillé d’un simple t-shirt que cela ne m’aurait pas déranger mais on m’avait prévenu de faire attention à ce genre de détails qui me paraissait bénin mais qui était important pour les humains. J’avais donc pris un haut avec une capuche et marchait rapidement jusqu’au musée. J’avais déjà repéré le lieu la dernière fois que j’étais sorti et j’y étais retourné sans souci. L’entrée était grande et j’appréciais beaucoup l’architecture si différente de ce genre de bâtiment, plus spacieuse en l’occurrence. Je suivais les autres, ma marraine m’avait appris comment utiliser la monnaie de Midgard et j’étais enfin à l’abri de la pluie. Je regardais un peu tout avec une curiosité presque maladive, essayant de comprendre les explications donnés même si parfois certains détails m’échappaient complètement mais bon j’aurais tout le loisir de revenir avec quelqu’un et de demander ce que ça voulait dire, non ? Je savais que bientôt les lieux allaient fermer mais je n’avais pas encore tout vu et décidé à visiter tout endroit, j’étais monté dans une drôle de cage en fer… on m’a dit qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour monter ou descendre en général.

Il y avait déjà quelqu’un dans la boîte : une gamine brune que j’observais rapidement. Oh évidemment qu’elle me paraissait vraiment jeune, vu l’âge que j’ai. Je prononçais un vague bonjour, c’est une question de politesse, non ? Mais elle n’avait pas l’air bien souriante cette fille. J’allais demander quelque chose quand le tonnerre retentit soudainement et la machine se stoppa. J’ouvris de grand yeux étonnés, attendant que cela reparte mais rien… Ah ces stupides trucs humains, ça ne marche même pas correctement ! Je regardais la boite et me retint de donner un bon coup de pied dedans. Je n’étais pas seul alors je devais garder mon calme et surtout ne pas me faire remarquer… mais il est difficile de ne pas se montrer nerveux quand on est coincé dans un tout petit espace alors qu’on est un grand cheval et qu’on a vécu la majeure partie de son enfance dans un box. Tout cela ressemblait à une prison, trop étroite. Il m’aurait sans doute suffit de peu pour sortir de ce truc mais comme je ne connaissais pas grand-chose de la technologie de Midgard, je préférais faire profil bas. Néanmoins, je n’aimais pas les endroits restreints et je doutais de rester très patient et ce longtemps. Je regardais la jeune fille me demandant comment elle réagissait à tout cela mais elle n’avait pas l’air d’en pâtir. Je m’essayais à tenter une conversation… quitte à être coincé autant faire connaissance, non ?

Bon… j’espère que ça ne va pas être long. Je ne compte pas rester ici toute la journée.Tu t’appelles comment ?
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Dim 20 Juil 2014 - 2:09
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Les ascenceurs sont des pièges à sur-humains!
Akiko Braddock



Essayant de ne pas en avoir l’air, la dernière arme de l’Arme-X évaluait l’homme qui venait d’entrer dans l’ascenseur avec elle. Appeler cela une déformation professionnelle ou une obsession, c’était ainsi qu’on l’avait élevé, soupçonneuse frôlant la paranoïa. C’était l’une des difficultés qu’elle rencontrait pour se fondre dans la masse, évaluer son entourage et les menaces potentiel sans se faire voir. D’un adulte avec une attitude militaire, personne ne le remarquerait, mais d’une gamine de 15 ans, c’était suspect. Il semblait dans la vingtaine, pas plus de 26 ans à vu d’œil. Une petite barbe avec moustache, discrète, presque classe, effet rehaussé par des cheveux mi-long noir et frisé, propres. Vêtements sombre, bonne coupe. Un maintient décontracté, qui devient de plus en plus stressé, sans doute une peur des endroits clos, avec une allure sportive. Si c’était un humain normal, il ne lui poserait qu’une difficulté légère, voir moyenne si il était meilleur combattant que ne le laissait voir sa posture. Il ne semble pas avoir d’arme, sauf peut-être quelque chose dans son ouater, mais le reste de ses vêtements sont trop moulant pour cacher une arme.

N’ayant jamais interagie dans un contexte civile avec des gens avant sa première mission, Akiko ne sait pas vraiment penser autrement que de façon martiale, militaire même. Tout est une question de menace et d’inoffensif. Elle ne peut que faire semblant d’être une adolescente ordinaire, mettre un masque pour apprendre à se fondre dans la foule presque chromatique des villes d’aujourd’hui. Par politesse, elle répond de sa voix neutre, jeune et presque délicate, à la salutation de l’autre.

« Bonjours . »

Le tout sans se rapprocher ou changer de position. Un hochement et de tête et un mot, durant son inspection de l’autre. Puis les portes se ferme pour la descente, l’éclair, la panne, la prison.

Plus Sleipnir est nerveux, plus elle est sur ses gardes, elle ne sera pas surprise si il décide de faire quelque chose d’insensé à cause de sa peur. Elle se demande ce qui à poussé cet homme à prendre l’ascenseur au lieu des escaliers, elle sait qu’il ne va pas au sous-sol, elle-même n’ira pas avant l’heure dite. Un ou deux étage à pied, ce n’est pas grande chose, elle aurait prit les escaliers si on ne le lui avait pas interdit. Elle reste néanmoins surprise quand il lui adresse la parole alors qu’elle s’attendait à ce qu’il se mette à frapper ou à paniquer sans plus aucune raison. Elle reste donc là une seconde, légèrement trop longtemps, à réaliser qu’il lui parle vraiment et à se souvenir qu’elle ne doit pas réciter son matricule d’expérience, mais bien le nom qui lui à été attribuer. Et encore, pas au complet, juste le prénom.

« Akiko »

Elle le prononce bien, son premier sensei lui à appris un peu de Japonais, elle à appris le mandarin aussi, le russe, l’espagnol, le français et l’allemand. Juste au cas où. Pourtant, son nom est tellement plus que la signification simple de celui-ci. C’est le souvenir d’un homme qui lui à appris l’honneur, le courage et la défense des autres. C’est tout cela, mais c’est aussi le manque cruel de cet homme, sa trahison énorme, son départ sans un mot, sans explications. Son nom, c’est la somme de tout cela, mais elle as un contrôle suffisant pour que rien, ou presque, ne paraisse dans sa voix alors qu’elle l’énonce.

« Je me suis fais dire que la politesse voulait que celui qui demande son nom à un autre ce présente le premier… »

Elle doit retenir légèrement la force de sa voix et de sa tirade, elle ne souhaite pas blesser, pas encore, mais si elle doit se fondre dans la foule, il lui faut se comporter comme eux. Toutefois, malgré son aversion pour les conversations mondaine, trop compliquer et pleine de venin, elle préfère encore qu’il engage la conversation que de le voir tenter de sortir en cognant partout,


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Dim 20 Juil 2014 - 2:10
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Les ascenceurs sont des pièges à sur-humains!
Akiko Braddock



Essayant de ne pas en avoir l’air, la dernière arme de l’Arme-X évaluait l’homme qui venait d’entrer dans l’ascenseur avec elle. Appeler cela une déformation professionnelle ou une obsession, c’était ainsi qu’on l’avait élevé, soupçonneuse frôlant la paranoïa. C’était l’une des difficultés qu’elle rencontrait pour se fondre dans la masse, évaluer son entourage et les menaces potentiel sans se faire voir. D’un adulte avec une attitude militaire, personne ne le remarquerait, mais d’une gamine de 15 ans, c’était suspect.  Il semblait dans la vingtaine, pas plus de 26 ans à vu d’œil. Une petite barbe avec moustache, discrète, presque classe, effet rehaussé par des cheveux mi-long noir et frisé, propres. Vêtements sombre, bonne coupe. Un maintient décontracté, qui devient de plus en plus stressé, sans doute une peur des endroits clos, avec une allure sportive. Si c’était un humain normal, il ne lui poserait qu’une difficulté légère, voir moyenne si il était meilleur combattant que ne le laissait voir sa posture. Il ne semble pas avoir d’arme, sauf peut-être quelque chose dans son ouater, mais le reste de ses vêtements sont trop moulant pour cacher une arme.

N’ayant jamais interagie dans un contexte civile avec des gens avant sa première mission, Akiko ne sait pas vraiment penser autrement que de façon martiale, militaire même. Tout est une question de menace et d’inoffensif. Elle ne peut que faire semblant d’être une adolescente ordinaire, mettre un masque pour apprendre à se fondre dans la foule presque chromatique des villes d’aujourd’hui. Par politesse, elle répond de sa voix neutre, jeune et presque délicate, à la salutation de l’autre.

« Bonjours . »

Le tout sans se rapprocher ou changer de position. Un hochement et de tête et un mot, durant son inspection de l’autre. Puis les portes se ferme pour la descente, l’éclair, la panne, la prison.

Plus Sleipnir est nerveux, plus elle est sur ses gardes, elle ne sera pas surprise si il décide de faire quelque chose d’insensé à cause de sa peur. Elle se demande ce qui à poussé cet homme à prendre l’ascenseur au lieu des escaliers, elle sait qu’il ne va pas au sous-sol, elle-même n’ira pas avant l’heure dite. Un ou deux étage à pied, ce n’est pas grande chose, elle aurait prit les escaliers si on ne le lui avait pas interdit. Elle reste néanmoins surprise quand il lui adresse la parole alors qu’elle s’attendait à ce qu’il se mette à frapper ou à paniquer sans plus aucune raison. Elle reste donc là une seconde, légèrement trop longtemps, à réaliser qu’il lui parle vraiment et à se souvenir qu’elle ne doit pas réciter son matricule d’expérience, mais bien le nom qui lui à été attribuer. Et encore, pas au complet, juste le prénom.

« Akiko »

Elle le prononce bien, son premier sensei lui à appris un peu de Japonais, elle à appris le mandarin aussi, le russe, l’espagnol, le français et l’allemand. Juste au cas où. Pourtant, son nom est tellement plus que la signification simple de celui-ci. C’est le souvenir d’un homme qui lui à appris l’honneur, le courage et la défense des autres. C’est tout cela, mais c’est aussi le manque cruel de cet homme, sa trahison énorme, son départ sans un mot, sans explications. Son nom, c’est la somme de tout cela, mais elle as un contrôle suffisant pour que rien, ou presque, ne paraisse dans sa voix alors qu’elle l’énonce.

« Je me suis fais dire que la politesse voulait que celui qui demande son nom à un autre ce présente le premier… »

Elle doit retenir légèrement la force de sa voix et de sa tirade, elle ne souhaite pas blesser, pas encore, mais si elle doit se fondre dans la foule, il lui faut se comporter comme eux. Toutefois, malgré son aversion pour les conversations mondaine, trop compliquer et pleine de venin, elle préfère encore qu’il engage la conversation que de le voir tenter de sortir en cognant partout.


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Ven 25 Juil 2014 - 21:25
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C'est une blague, coincé dans une cage de métal ?
Akiko & Sleipnir

C’est fou comme je me sens gêné dans ce genre de situation qui ne m’est pas familière. A quoi pensais-je quand j’ai pris cette cage de fer ? Bon ok… autant l’avouer, c’est parfois le problème avec ma curiosité, elle me pousse à tester des trucs que je ne connais pas et  comme il n’y avait personne… Enfin bref, cela ne me réussissait pas et en plus, la compagnie à laquelle j’avais droit était une demoiselle très spéciale, c’est par simple automatisme qu’elle avait dit bonjour. Elle reste droite et elle ne semble même pas dégagé un semblant d’émotion, si bien que j’en viens à être encore plus mal à l’aise. Je ne suis pas encore bien sûr de comprendre les humains, ils sont si étranges m’enfin en général ils sont un peu plus expressifs que cela. Surtout les jeunes filles de son âge que j’avais pu observées, elles allaient rarement seule dans un musée d’ailleurs. Elles étaient plus souvent en groupe et… elles rigolaient de tout et de rien. Je n’aime pas trop ce genre de personnes mais je ne suis pas sûr d’apprécier celles qui sont un peu plus posées… Les jeunes me sont incompréhensibles je crois. Ou est-ce parce que je pose déjà des étiquettes sur ce que je vois et que je ne saisis pas le sens.  Je n’aime pas attendre, ça me rappelle toutes ces années durant lesquelles j’ai largement eu le temps de cogiter avec moi-même. Je soupirerais presque d’ennui mais je me retiens et regarde avec attention la boîte métallique et tous ces boutons me demandant s’il n’en est pas un qui pourrait nous être utile parce que si ce truc marche plus, je ne compte pas passer ma soirée ici. Je doute que cela enchante ma compagne également. J’essaie de faire mine de rien et être aimable mais punaise ça n’a pas l’air de la ravir. J’ai même l’impression qu’elle hésite à répondre, ou bien qu’elle est surprise que je lui parle. Est-ce mal de ma part ? Elle me répond en un mot et je souris gentiment. C’est original comme prénom, je ne me souviens pas avoir entendu des sonorités pareilles avec les autres personnes que j’ai croisé. Il faut dire aussi qu’elle est typé différemment des autres midgardiens qui se baladent dans New York. Je ne sais pas quoi ajouter de plus mais avant que je ne puisse de toute façon faire part de quoi que ce soit elle a pris la parole et cela est suffisant pour le sortir momentanément de l’idée qu’il est coincé dans un endroit restreint. Quel caractère cette gamine, je n’appréciais pas forcément sa façon de dire les choses et je me tourne dans sa direction et la dévisage vraiment sans me gêner. Oui oui, j’aurais du me présenter d’abord mais pas la peine de me le faire remarquer ainsi. Et si je ne l’ai pas fait c’est parce que ça me pose un léger souci : je ne peux décemment pas me faire appeler Sleipnir. C’est un prénom trop lié à ce mythe du cheval à huit jambes et je n’ai pas envie qu’on fasse le rapprochement. Je devrais trouver quelque chose qui passe mieux… je sais que c’est ce qu’ont fait les autres mais je connais très mal, les prénoms de Midgard. Toutefois, je me rappelle d’un gamin que sa mère appelait d’une façon m’ayant fait sursauté : court et facile de s’en rappeler.

Être bloqué ici, m’a sans doute un peu perturbé, il ne faut pas m’en vouloir. Je m’appelle Sly. Enchantée Akiko !

Je regarde désespérément la porte par laquelle je suis rentré. Pas question de perdre mon sang-froid mais mes yeux cherchent une issue. Je ne peux pas supporter cet endroit.

Vous n'avez pas une solution pour sortir ici rapidement, ce n'est pas que je n'ai pas envie de discuter avec vous mais je n'ai pas que ça à faire de ma soirée.


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