- C. Anna Grant - Fandral - Peter J. Quill - Rosanna T. Livingstone - Samuel C. Rodriguez
Attilan est une ville extraordinaire, peuplée d'êtres tout aussi fantastiques, qui portent le doux nom d'Inhumains. Cette cité vit complètement coupée du reste du monde, et ne subit ni ne profite de ce qui peut se produire sur Terre. Toutefois, lors de la dernière grande coupure de courant, la ville a été affectée. Chose impensable qui déstabilisa bien des Inhumains, du bas peuple, jusqu'aux membres de la Famille Royale. Toutefois, Black Bolt, souverain légitime d'Attilan, fit encore une fois preuve de retenue et de sagesse. Il n'y avait pas de quoi paniquer ou sévir...
Mais comment réagira-t-il lorsque des soldats chargés de la sécurité de la cité lui rapporteront qu'un groupe de cinq étrangers, a été localisé au sein de la ville, au sein même de son palais ? Inutile de préciser que ces cinq intrus... C'est vous !
Vous voilà téléportés au cœur du saint des saints d'Attilan, dans un magnifique palais déployant les miracles de la technologie et de la culture d'une civilisation qui vous est totalement inconnue. Pour l'instant vous êtes seuls, au beau milieu d'un couloir, mais les Inhumains ne sont pas du genre à laisser leur palais royal sans surveillance, ouvert à tous les humains perdus...
Sam 31 Jan 2015 - 2:00
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« Samuel Carlos Rodriguez »
En ce jour des plus normals, pour notre jeune homme du moins, Sam était une nouvelle fois sur une mission de meurtre. Puisque ce genre de contrat était les seuls qu'il recevait encore. Lâchant un léger soupire, il entra dans la bâtisse abandonner ou sa proie avait eu l’idée idiote d'aller se cacher. Pff ! Cet endroit est de loin le pire endroit ou se cacher! Surtout contre un tueur renommait comme notre homme. Alors sortant ses deux couteaux, il entra dans le bâtiment en ruine. Avant de s'orienter au bruit de pas non loin de lui
Affichant un léger sourire, il se dirigea vers ce bruit tranquillement pour que son adversaire ne sache pas qu'il était sur ses traces. Lorsqu'il repéra enfin sa proie, il se dirigea rapidement vers lui. Et vous l'avez deviné non? Une petite bagarre éclata entre les deux. Mais au moment où, notre cher tueur avait sa proie à sa merci. Le moment il alla baiser sa lame pour lui trancher la gorge, quelque chose se produit. Il se retrouva dans un autre endroit complètement inconnu.
- Mais qu'est-ce? Ou est-ce que je suis rendu?
Regardant autour de lui, rien ne lui paraît familier, comme s'il avait été téléporter ailleurs sur la planète. Alors relevant ses mains quelque peu, pour se mettre en position de défense, il observa les alentours. Espérant trouver une personne qui pourrait l'aider. Ou encore la réponse à cette mystérieuse téléportation. Avait-il été frapper par-derrière, le faisant ainsi perdre connaissance? Était-ce qu'un mauvais rêve? Il l'ignorait, mais il allait bien le découvrir.
Elle avait promis à sa petite sœur qu’elle allait passer un peu plus de temps avec elle et c’est la raison pour laquelle elle avait loué deux comédies romantiques qu’elle n’avait pas du tout l’envie de subir. Autant dire qu’elle faisait un incommensurable effort pour faire plaisir à sa cadette qui depuis ce combat auquel elle avait assisté, faisait tout son possible pour être un peu moins difficile à vivre et se rapprocher de Rosa. Alors même si Rosanna n’était pas trop du genre à rester scotcher devant un écran et se tourner les pouces, elle avait dit oui pour une soirée entre filles et pour se coltiner des histoires d’amour censées être drôle… Bon déjà Rose n’était pas sûre d’avoir énormément d’humour et les histoires d’amour n’étaient pas non plus sa tasse de thé mais sur ce point, elle soupçonnait Kendra d’avoir fait exprès. La demoiselle ne la lâchait plus à ce sujet et ça devenait très vite délicat à tel point que Rose était proche du suicide mental. Plus sérieusement, elle était ravie de ce revirement d’attentions soudain de la part de cette dernière. Donc soirée filles, avec apéro dinatoire préparée par la plus jeune des Livingstone. Beaucoup de toasts, trop pour deux personnes ; des ailes de poulet au citron et … encore trop de desserts dont du pop corn au piment d’Espelette. Rosa avait sorti des couettes et sa sœur avait insisté pour prendre sa peluche toute moche qui ressemblait… à rien, ça ne ressemblait à aucune bestiole connue.
- Au fait, c’est quoi comme bestiole cette peluche atroce ? [Pauvre doudou, tu vois bien que c’est un renard voyons !] - Bien sûr mais où avais-je la tête ! Et elles sont où les oreilles en pointes… et le museau tout fin… et puis le reste aussi… [Sois plus ouverte d’esprit voyons !]
Rosanna la laissa bouder et terminer la décoration pratiquement parfaite de son premier plateau e toasts tandis qu’elle l’observait faire, admirant tout le soin que prenait sa sœur devant une telle œuvre. Elle aurait du se lancer dans la cuisine plutôt que la médecine. Rose déposa un baiser sur sa joue et lui annonça qu’elle allait juste mettre un haut un peu plus correct avant qu’elle ne s’installe tranquillement. Elle se dirigea vers sa chambre, ouvrit le tiroir, changea pour un t-shirt bien plus décontracté et se tourna vers la porte de sa chambre. Une porte qui avait disparu pour ne laisser voir désormais qu’un vaste espace devant elle. Sous ses yeux étonnés s’étendait un endroit qu’elle n’avait jamais vu jusque là. Elle balaya l’éventualité qu’elle soit en train de rêver c’était bien trop soudain pour ça. Bouche-bée, elle imaginait déjà la petite sœur qui paniquait totalement à la maison et elle, elle se demandait ce qu’elle foutait là et comment retourner chez elle sans savoir. Avec une tête de « pourquoi moi ? », elle chercha un signe rassurant. Elle se demanda si elle était en terrain hostile ou pas : ce qui lui semblait une information importante quand on débarque aussi bizarrement et soudainement… C’était du à quoi ? Rosa remarqua un homme, aussi paumée qu’elle on dirait. Son visage lui semblait familier et ça serait un miracle dans pareil endroit, surtout si c'était un allié.
- Sam... ?
MADE BY .ANGELUS
Lun 9 Fév 2015 - 11:13
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Intrigue #01
« Fennec ! Vieux pépère ! Reste sage, ou je le dirais à Papa ! Ça commence à bien faire, tes petites crises ! »
Le ton était donné, mais la menace totalement irréelle, vaine. Anna, capable de ne pas craquer devant son fennec, quelque bêtise qu’il fasse ? Impensable. Et le vil animal en était conscient. Papa ? Mais Neil, évidemment. Neil. Elle avait cru que ce serait plus difficile mais, étrangement, elle le vivait assez bien. Le savoir amoureux d’un homme – ou l’avoir su amoureux d’un homme – l’avait finalement réconforté sur la teneur des sentiments qu’il avait pu avoir pour lui, à l’époque où Anna était encore Caolan. Elle n’en demandait pas plus, et continuait d’aimer – d’adorer serait plus juste – l’agent, malgré ses travers, se donnait à présent plus le rôle d’une sœur, sachant pertinemment qu’il était impensable qu’il puisse l’aimer à nouveau puisqu’elle était une femme. Elle le regrettait cependant absolument pas son choix, et sa naïveté la rendait totalement aveugle aux sentiments de gênes (de culpabilités) qu’avait pu ressentir l’homme lorsqu’elle avait reparut. Et qu’il ressentait peut-être encore. Mais Fennec, lui, n’avait pas oublié que « Papa Neil » avait de l’autorité, bien plus qu’Anna, aussi s’assit-il sagement. Quoi ? Il avait faim ! L’archéologue soupira.
« Je ne peux pas te nourrir à n’importe quelle heure… Et puis, je n’ai plus rien pour toi ! Je dois y aller, d’accord ? Mais tu dois rester sage. » devant sa bouille de chien battu, elle soupira, ferma les yeux, et esquissa un sourire conquis. « Reste sage, petit ange, et garde patience. »
Elle rouvrit les yeux. Esquissa un mouvement de recul. Son cœur s’emballa dans sa poitrine, alors qu’elle regardait autour d’elle. Une impression de déjà-vu s’insinua dans son esprit ; elle avait été… Téléporté ? Comme dans le temple ? Ses yeux écarquillés de surprise tombèrent sur une femme qu’elle avait déjà vue. Dans des conditions similaires. Dans le temple. Pur hasard, coup du destin, ou ?... Elle réfléchit en fronçant les sourcils. Anna n’avait pas prévu cela et, si elle n’était pas en nuisette, elle n’était pas habillée en conséquence. Un short et une chemise ; c’est qu’il faisait chaud à l’appartement, pour Fennec…
« Mademoiselle... Livingstone ? » demanda-t-elle en s’approchant doucement, essayant de se souvenir du nom de la jeune femme, avant de poser son regard sur un homme qui semblait tout autant étonné qu’eux de s’être retrouvé ici… Où ça ? Anna ne saurait même pas le dire. Quoi que. Ses espoirs les plus fous emballaient son cœur, mais cette excitation était pour le moment bien cachée, bien enfouie au fond d’elle-même.
Franchement ? Franchement ? La vie sur Midgard à cette époque-là, c'était pas si mal. Je précise à cette époque-là parce qu'il y a plusieurs siècles j'étais déjà descendu dans le coin. Même que j'avais épousé une charmante demoiselle, dont j'étais réellement et sincèrement amoureux. Mais l'éphémère vie des Midgardiens se rappela à mon bon souvenir bien trop tôt à mon goût... J'avais fui ce monde pour retourner sur Asgard, et n'étais plus revenu. Enfin... Jusqu'à ce que Thor ne se retrouve lui-même involontairement envoyé sur cette terre, et puis ensuite il y a eu l'histoire avec les... Bref ! On s'en moque, de tout ça. Malgré le fait que je mourais d'envie de retourner à Asgard pour botter les fesses des Jötuns, je m'étais surpris à apprécier de vivre ici. Certes, Azraël apportait un avantage et une saveur loin d'être négligeables à cette existence, mais il n'y avait pas que ça ! Je comprenais mieux pourquoi certains de mes frères d'armes n'avaient jamais voulu quitter ce monde, maintenant.
Une matinée de plus, comme les autres. Banale. Je me levai un peu avant 8h, me servis une tasse de café dans la cuisine, attrapai l'édition du jour au vol sur le guéridon, et m'installai dans le canapé pour parcourir les colonnes fraîchement imprimées. Mon attention se porta tout particulièrement sur les petites annonces, puisque je cherchais un boulot depuis peu. J'en avais assez de ne rien faire, et il y avait bien quelque chose que je pouvais faire, non ? ... Il fallait croire que non. Et un journal qui vole à travers la pièce, un ! C'est donc passablement contrarié et bougonnant que j'allai retrouver l'un des rares objets qui me restait d'Asgard. Ma rapière. Fine, élégante, vive... Parfaitement adaptée à mon style de combat. Un sourire étira mes lèvres tandis que je faisais lentement tourner l'arme entre mes doigts, précautionneusement.
Et c'est là que... Téléportation. Euh... D'accord, qu'est-ce qui venait de se passer, là ? Je me retrouvais donc en jogging, tee-shirt et sweat à capuche dans un couloir totalement inconnu d'un endroit totalement inconnu... Avec de parfaits inconnus autour de moi. Oh, et j'oubliais de préciser que j'étais pieds nus, et que je tenais encore ma fidèle lame entre les mains. Si si, c'était important.
La situation présente ? Profondément foireuse. Non, parce que c'est bien gentil d’atterrir je ne sais où, mais si j'avais eu le choix, je serais resté bien gentiment à la maison à me goinfrer de pizza pepperoni, de pastèques et à regarder un reportage sur les voiliers français. Le sort en avait malheureusement décidé autrement et je n'aurais pas la chance aujourd'hui de terminer mon repas devant l'émission.
La journée avait bien commencé. J'étais tranquillement en train de ne rien faire (pour une fois) et j'avais la maison pour moi tout seul. TOUT SEUL. Le programme TV que je veux, le repas que je veux, et le calme. Pas d'explosions, pas de cris ou d'insultes. Rien de tout ça. Le pied en somme. En jogging cradingue couvert de tâche de bouffes, de bières et de whiskies, avec un vieux t-shirt gris et des chaussettes trouées, j'ai vraiment l'air pitoyable, mais comme je n'avais pas prévu de sortir de la journée, il faut dire que je m'en moque un peu. Sauf que voilà, rien ne se passe jamais comme prévu sur cette bonne vieille Terre. Alors que je me redresse et ouvre grand la bouche pour avaler une large partie de la part de pizza que je tiens, un "POP" soudain et me voilà assis au milieu d'une foule d'inconnus, sans la pizza dans les mains, et au milieu d'une bâtisse qui fait passer notre appartement, pourtant fort agréable, à une maison de seconde zone.
Il fallait que ça soit aujourd'hui, bon dieu. Les quatre personnes autour de moi se dévisagent les unes et les autres. Des prénoms jasent et un bonjour perce. Me redressant, j'enfonce mes deux paluches dans mes poches. - Salut mec ! Vous savez ce qui se passe ici ?
Tranquille mon gars, c'est mon jour de repos en tant que Gardien et je n'ai pas l'intention de faire la moindre vague. Je suis ici en simple spectateur, enfin, j'espère le rester ! Bon, bien sûr, mon esprit de professionnel ne peut s'empêcher d'analyser la situation sous tous les angles pour finalement diagnostiquer une situation qui s'annonce fortement périlleuse, des compagnons de route bien moins loufoques que les cas habituels et surtout le fait que je me sente bien à poil sans mon matos pour me venir en aide.
Il faut également prendre en compte la structure de la bâtisse dans laquelle on se retrouve là, tous ensembles, comme une fricassée de gambas (je n'ai pas fini ma pizza et j'ai encore très faim, attention aux références culinaires qui vont jaser !). Immense par bien des aspects, pas mal foutu et sentant à plein nez la technologie, je n'arrive pas à mettre le doigt si je connais (ou non) l'endroit où l'on se trouve. Déjà, pas sur Terre, j'ai arpenté tous les continents, beaucoup de pays et rencontrer suffisamment de dirigeants pour le savoir. La question est de savoir comment faire pour se sortir d'ici ? Cela aurait été trop simple de se retrouver, disons, dans le spatioport ou quelque chose du genre. Non, bien sûr, l'aimant à emmerde continu et voilà que Peter se retrouve au milieu de nul part. Et ma pizza qui va surement refroidir/être mangée par un glouton qui pensera qu'elle n'est a personne.
Dim 22 Fév 2015 - 22:32
Marvel
Admin
Intrigue #1 :
Le soulèvement des machines Groupe 3
- C. Anna Grant - Fandral - Peter J. Quill - Rosanna T. Livingstone - Samuel C. Rodriguez
Le Palais de la Famille Royale ! Parfait exemple de la supériorité de la civilisation Inhumaine face à celle de la planète Terre ! De grandes tours, des colonnes immenses dans des halls défiant l’imaginable, des cadres aux murs représentant les anciens membres important de la cité, ou simplement représentant des batailles célèbres pour le peuple inhumain. Véritable palais de beauté, les couloirs se succèdent, tous différents, fourmillant de mille détails que l’œil humain ne parvient même pas à distinguer. Le Taj Mahal, Versailles, les Pyramides de Gyzeh et le Temple du Ciel de Pékin réunis pour la gloire d'un seul et même peuple. Un régal, nul doute, pour les yeux de l'archéologue du groupe. Bien sûr, les autres remarquent probablement la beauté des lieux aussi, mais cela n'est pas leur métier. Si l'asgardien et le gardien ont décidé de venir en mode "cool raoul" alors que leur puissance aurait été un réel avantage, le mutant qui s'ignore et l'humaine sont prêts à en découdre... J'espère.
Car on n'entre (normalement) pas comme cela dans le Palais et des deux côtés, la multitude de gardes qui se montre est franchement effrayante. De magnifiques armures scintillantes, des lances et des épées énergétiques. Un véritable remake du Seigneur des Anneaux version futuriste. Deux groupes arrivent de part et d'autres du couloir, ce qui monte leur groupe à une douzaine. L'air est lourd et personne ne bouge tandis que les lances sont braquées sur votre groupe. Ne résistant pas face aux gardes, vous voilà conduit dans une salle dont nulle lumière de l'extérieur ne parvient.
Après la grandeur du couloir où vous vous trouviez, les lieux vous paraissent bien étranges. Des runes sont gravées dans la roche, alternant petits symboles circulaires et traits. La lumière est assurée par de petites lampes sur les murs qui brillent d'un faible halo bleuté. Inutile de vous préciser que votre super-force, votre capacité de vol ou la moindre capacité spéciale ne sert à rien ici. Cependant, alors que quatre des cinq personnages se sentent affaiblis, la cinquième, Rosanna, humaine confirmée jusqu'alors, sent son corps changer, comme une boule chaude et apaisante lui apparait dans le creux de l'estomac. Ses yeux, également, se mettent à briller du même bleu pâle que les lumières avoisinantes.
Voilà quelques minutes que vous êtes enfermés ici. Qu'allez-vous faire ? Il ne semble y avoir aucune sortie hormis la porte par laquelle vous êtes entrés, mais elle doit être gardée. Faites vos jeux.
Mer 25 Fév 2015 - 20:49
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« Samuel Carlos Rodriguez »
Étant toujours entrain d'observer les alentours, essayant de trouver quelque chose de familier, notre jeune homme ne remarqua guère que d'autre gens avaient atterri à ses cotes. alors quand une voix s’éleva tout près de lui, il sursauta un peu. Mais pas trop puisque cette voix lui était familière. Tournant son regard vers la jeune femme. Il sourit quelque peu, en la reconnaissant.
- Rosa? C'est toi?
Se calment un peu, puisqu'il y avait une présence familière, il rangea ses deux dagues, à l’arrière de son pantalon, comme a son habitude. Bien qu'il ne perde pas son habituel garde. Il ne savait pas ou il était alors, il n'allait baisser sa garde pour autant. Surtout que d'autres personne apparue a leur cote. Et que ceux-là, il ne les connaissait pas du tout. Il se rapprocha quand même de son amie, avant d'observer tous les autres. Une autre jeune femme, qui semblait connaitre Rosa, un homme, sans souliers une épée a la main et l'autre qui avait l'air des plus décontractés de tout le petit groupe. Il retourna donc son regard vers son amie avant de lui demander.
- Est-ce que tu sais où on est?
Lorsque l'un d'eux demanda si quelqu'un savait ce qui se passait ici, Sammy ne fit que hausser les épaules. Il ignorait le pourquoi de leur apparition ici. Bien qu'il ait été le premier à être arrivé, il ne comprenait pas plus que les autres. Et maintenant qu'il y repensait, il avait sans doute perdu sa proie à présent. Une mission de rate! C’était bien la première. Lâchant un léger soupire, il sentit l'approche des gardes. Mais ne voulant pas commencer une bagarre inutile, il se laissa mener par ses gardes étranges, dans une autre pièce. Qui n'avait qu'une seule sortie, qui était surement gardé de l’extérieur pour qu'ils ne partent pas d'ici, sans avoir de réponse.
Après quelques moments avoir passé dans la salle, notre jeune homme se sentit faiblir quelque peu. Comme si quelqu'un lui volait ses énergies. Ce qui était étrange tout de même. Ce n'est pas comme s'il avait des pouvoirs ou quoique se soit. Il était humain. Enfin il le croyait dur comme fer. Alors il tourna vers le petit groupe pris au piège avec lui.
Oui, il s’agissait bien de Sam et il l’avait également reconnu. Elle aurait presque pu voir un peu de soulagement chez lui. Elle hocha la tête en répondant « ouais… c’est moi.». Elle le regarda ramasser ses dagues mais se douta qu’il devait encore être sur ses gardes. C’était étrange de voir Sam ici. Ils s’étaient connus en France quand ils étaient enfants : leurs parents étaient amis à l’époque. Ils avaient gardés contact malgré leurs routes différentes. Ils étaient les premiers téléportés puis elle vit arriver une femme qu’elle regarda bouche-bée parce qu’elle aussi lui semblait familière. Elles s’étaient déjà rencontrées dans des circonstances familières et les mots qu’elle prononça confirmèrent ses propos. Elle acquiesça doucement et lui sourit un peu. Croyant se souvenir de la présence d’un petit animal la dernière fois, elle le chercha du regard mais ne le vit pas. Rosa s’inquiétait déjà de la présence d’Anna qui, la dernière fois, était surtout très excitée par la découverte d’un nouveau lieu. Pourvu qu’elle se contrôle cette fois !
- Mademoiselle Grant ! la salua-t-elle d’un léger penchement de tête.
Elle croyait que tout cela était fini quand se pointèrent encore deux personnes. Un blondinet en jogging et sweet capuche qu’elle toisa de haut en bas, se disant que non, celui là elle ne le connaissait définitivement pas sinon elle s’en souviendrait mais elle se demandait ce qu’il était en train de trafiquer avant parce qu’il débarquait avec une lame. Elle lâcha un « bonjour… » complètement décontenancé et observa l’autre type qui après avoir débarqué semble prendre une tenue plutôt décontractée. A croire que pour lui, être transporté dans ce lieu est un événement routinier. En tout cas, il parle d’une drôle de façon et apparemment le « salut mec » est autant destiné aux gars qu’aux filles. Non Rosa ne sait absolument pas ce qu’il se passe ici et c’est parfaitement inscrit sur son visage. Tout comme elle ne pouvait d’ailleurs répondre à la question de Sam. Elle n’était pas une professionnelle des voyages mais elle n’était pas idiote et avait un minimum de culture. Une culture qui lui disait que tout ceci était totalement étranger à sa planète natale. Depuis qu’elle savait pour son patron, elle envisageait que cela puisse être extra-terrestre mais l’erreur est humaine. Elle ne savait pas après tout.
- Non pas du tout… mais ça ne ressemble à aucune architecture que je connaisse.
Elle est totalement démunie face à la situation, sans armes dans un lieu qu’on dirait sorti d’un imaginaire particulièrement détaillé. Elle ne saurait même pas où arrêter son regard mais l’heure n’étant pas au tourisme, ce qu’elle vit surtout c’était les gardes. En armure, nombreux, et assez bien armés. Autant dire qu’avec ses mains vides et le bon souvenir de son dernier séjour à l’hôpital, Rosanna n’a pas trop envie de tenter le diable, pas pour le moment en tout cas. Les autres non plus apparemment et les voilà conduits dans une pièce close. Une prison ! En attendant de savoir ce qu’on va bien pouvoir faire d’eux. Elle n’avait pas tellement envie d’ailleurs de découvrir comment on allait les traiter. Pas comme des invités en tout cas. S’il y a bien une chose que Rosa détestait c’était d’être enfermé quelque part, comme un oiseau en cage. A la question « que faisons nous à présent ? », elle ne savait pas tellement quoi répondre. Elle s’apprêtait à se rapprocher de son ami mais une étrange sensation la stoppa dans son élan. Elle croisa les bras sur son ventre par réflexe : elle ne se sent pas mal mais elle est légèrement soucieuse. Ça ne peut pas être le trac, ce n’est pas chaud et rassurant comme sensation alors… quelque chose ne tourne pas rond chez elle ? Pour une fois, elle aurait presque préféré que Jore soit présent : il avait dit qu’il pourrait être un gardien, elle lui avait rétorqué qu’il ne pouvait veille h24 à sa sécurité et comme par hasard, elle se trouvait transportée ailleurs avec un ami, une vague connaissance et deux inconnus. Et il fallait garder son calme… Elle garda une main sur l’estomac et passa inconsciemment la seconde sur son œil droit. Est-ce que les autres aussi ressentait ça ? Elle posa son regard sur la petite troupe. Sam n’en avait pas l’air…
- Il… Il faut absolument qu’on trouve un moyen de sortir d’ici ! Cette pièce me rend… malade. Répondit-elle-même si le mot choisi n’était sans doute pas approprié.
MADE BY .ANGELUS
Jeu 5 Mar 2015 - 15:11
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Intrigue #01
Il s’agissait bien de la jeune femme qui avait atterrit avec elle dans le temps. Un visage connu, ça n’était pas de trop ! Anna lui sourit. La dernière fois, elle avait pu paraître totalement intenable, surexcité par la découverte du tombeau ; mais il s’agissait de quelque chose qu’elle connaissait bien, alors que là… Elle n’avait pas la moindre idée de là où elle se trouvait. De là où ils avaient atterrit, puisqu’ils étaient cinq. Elle adressa également un signe de tête à l’homme que Rosanna semblait connaître – Sam ? – avant de se tourner à l’arrivée de deux autres hommes. Si l’un semblait plus détendu, comme habitué à ce qui leur arrivait, l’autre… Eh bien, l’autre intéressa immédiatement Anna. Ou, plutôt, sa lame l’intéressa, alors que ses yeux crépitaient de curiosité. Non, calme-toi Anna, on ne saute pas sur les gens parce qu’ils ont une magnifique épée qui semble sortie d’une autre époque.
« Aucune idée. », lâcha-t-elle après avoir salué les nouveaux arrivants.
Ce n’était pas vraiment de son ressort, mais cela ne voulait pas dire qu’elle n’était pas intéressée – et rapidement, elle oublia l’arme du blond en jogging. Elle aurait aimé effleurer des doigts les magnifiques édifices. Civilisation perdue, oubliée ? Pas disparue, en tous cas. Mais les gardes l’effraient peut-être plus que ses momies, aussi se contente-t-elle de laisser traîner son regard tout autour d’elle, la bouche entrouverte, laissant apparaître un ébahissement tout à fait… Professionnel, oui oui.
« Je ne peux pas croire que cela soit réel. » murmurait-elle. « C’est comme si… Enfin, je ne peux croire qu’il s’agisse de Minas-Tirith. Asgard ?... Après-tout, nous avons bien Thor… »
Anna ne sait pas qu’il y a un Asgardien parmi eux, et elle est coupée dans sa réflexion par l’arrivée de gardes qui les conduisirent dans une salle totalement close. Un frisson parcouru le dos de l’archéologue. Elle n’aimait pas cette pièce. Quelque chose de pas naturel du tout s’en dégageait. Et elle se sentait soudainement toute faible – son frêle corps semblait vidé de toute son habituelle énergie et, au lieu de sauter partout pour inspecter ce lieu nouveau et incroyablement excitant en couinant avec euphorie qu’elle était certainement la première archéologue à visiter cet endroit, elle se laissa glisser au sol, contre un mur. Le visage pâle, elle aurait pu semblait malade, si elle n’était pas intriguée par ce qui arrivait à sa seule connaissance ici ;
« Vos yeux… Vos yeux brillent… » lança-t-elle d’une petite voix en fronçant les sourcils.