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Il m'arrive de chanceler... [pv : Jör']

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Jeu 26 Fév 2015 - 22:44
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Un gentleman. Un gentilhomme en français et donc quelqu’un de distingué dont les manières sont bien souvent irréprochables. Elle devait bien dire que dans les apparences, il pouvait parfaitement se faire passer pour tel. Enfin, son « Nonnn voyons ! » ne sonnait pas très sincère. Ok il avait lu dans ses pensées un peu … louches. Niveau crédibilité, elle ne dirait rien mais bon, elle devait éviter de penser trop fort quand elle sera en sa présence afin de ne pas devenir un livre ouvert. Bon elle n’avait pas à craindre ses pensées peu orthodoxes puisqu’elle les assumait mais il n’avait pas à les connaître. Elle n’avait pas eu le temps de râler de s’insurger, tout s’était vite enchaîné. Avec leurs conversations, elle avait vite sombré. C’était déjà suffisamment étonnant que la morphine ne l’ai pas plongé dans le sommeil plus tôt. Sans doute parce qu’elle résistait de toute ses forces. Son corps devait être terriblement épuisé car elle ne se réveilla pas durant le trajet alors qu’un rien suffisait parfois à la faire ouvrir les yeux dans la maison. Elle avait besoin d’un sommeil réparateur, sans rêves, sans cauchemars. Elle n’en avait pas besoin après la journée qu’elle venait de passer et pour tout dire ce n’était pas tellement terminé car elle rouvrit les yeux dans l’appartement de son patron. Quand elle avait émergé réellement, reprit ses esprits, elle l’avait appelé et il était entré dans la pièce, changé. Elle lui rappela qu’à l’origine, elle avait tâché son autre chemise de sang mais ça ne semblait pas être un souci de son point de vue. Tant mieux dans un sens, parce que pourtant… ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple à éradiquer comme tache. Enfin, elle ne savait plus trop  avec quel sujet ou non, elle devait s’étonner quand il s’agissait de Jore. Elle ne s’inquiéta donc pas plus pour ses vêtements comme il le lui suggéra.  Elle grimaça quand il ajouta qu’il n’avait pas besoin d’attaches. Elle essaya de lentement bouger dans le lit, elle avait essayé de replier ses jambes un peu mais cela lui demandait un effort qu’apparemment, elle n’était pas capable de fournir à l’instant. Pour la question qu’elle lui avait posé… pas besoin de réponses, elle s’en passera. Et non, ce n’était pas osé, cela dépendait du sens dans lequel on la tournait. Apparemment, lui la voyait sous un angle assez dérangeant.

- Oui… et ce n’est pas pour me rassurer ! ah… non… c’est pas… Ok, je devrais pas poser mes questions de cette façon avec vous, monsieur, c’est vrai.  Vous avez l’esprit trop retors.

Elle le sentit comme absorbé un instant par la vue qu’il devait avoir de la fenêtre tandis qu’elle constatait que tout ce temps qui avait défilé avait été extrêmement raccourci dans sa tête. Elle était bien réveillée mais sagement et ennuyeusement assise dans ce lit. Elle tenait son bras contre elle à cause de la douleur. Peut-être aussi parce que son patron s’en était rendu compte, elle l’avait lu sur son visage. Son regard s’était porté sur la perfusion et en le voyant se tourner vers le placard, elle le regarda avec inquiétude sortir une poche à changer. Par réflexe, lorsqu’il fut à proximité du lit, elle réussi à poser ses mains sur ses épaules, ce qui lui arracha un léger cri et ses membres tremblaient sous la peine. Elle n’avait pas envie qu’il change le produit car elle allait de nouveau avoir moins de réflexe et être un peu plus somnolente alors elle murmura un « non…» sauf qu’il avait déjà fait le boulot. Se rendant compte qu’elle avait les mains sur lui, elle les retira précipitamment en voyant en lui le reptile… Elle se mordit la langue : elle était stupide de penser à lui ainsi, il était un serpent oui mais il n’allait pas se transformer à son simple contact. Il n’avait pas perdu le contrôle avant, tant qu’elle ne l’avait pas attaqué. Il ne l’avait pas perdu quand ils s’étaient rapprochés. Il prenait soin de sa santé actuellement … ? Seulement voilà, elle ne pouvait pas se mentir à elle-même : ce qu’il était lui faisait peur, pourtant, elle n’avait pas bronché quand il l’avait aidé à s’asseoir dans le lit. Non, ce n’était pas son contact qui la déroutait mais plutôt le fait qu’elle, elle pose ses mains sur lui. Est-ce qu’elle avait peur de sa réaction ?  Il était normal qu’elle ait peur, ça voulait dire qu’elle ne se voilait pas la face, qu’elle comprenait parfaitement ce qu’il était. Elle regarda ses mains frémissantes et puis posa son regard sur lui. Bon sang, il lui souriait. Elle sourit en retour et balaya tout ça d’un coup de main imaginaire.

- Quoi ? deux-trois jours, c’est impensable !!!! Non, non, il est hors de question que je reste alitée avec de la morphine dans le sang.  Je me lèverais avant.

Elle entendit un sifflement et plissa les yeux jusqu’à ce qu’il lui propose du thé. Elle le regarda d’un drôle d’air puis acquiesça en le fixant tandis qu’il sortait de la pièce. Durant ce petit instant, elle porta sa main à son visage. Elle en profita pour retirer le pansement qu’elle avait à l’arcade sourcilière et mordant sa lèvre, passa ses doigts fébriles sur la plaie recousue. Un peu plus grande que ce qu’elle croyait en fait. Tous ces gestes l’a faisait souffrir mais elle avait envie de savoir comment elle était abîmée. Bon… ce serait dur de cacher son front. Elle tourna la compresse dans sa main et observa le sang séché dessus…  puis le lit où elle se trouvait. Bien installée, elle tenta de plier ses jambes. Psychologiquement, elle savait que c’était gérable. Elle y parvint et se positionna sur le bord du  lit. Lentement, très très lentement, elle se leva en s’appuyant sur la perche de la perfusion aussi fermement qu’elle le pouvait. Elle ne fit pas un pas par contre et se maintint à une table de chevet car sa tête était lourde. Ces bras lui intimaient de lâcher tout ces objets, c’était douloureux mais elle tenait bon. Il fallait qu’elle marche ! Un pas après l’autre en soufflant de son mieux. Elle finit par se retrouver plus proche de la porte et elle voyait même le serpent qu’elle appela. Par son vrai nom… Il n’y avait personne, elle ne savait pas si elle prononçait bien, elle avait envie de voir ce que ça donnait si elle l’appelait ainsi. Surtout elle avait pas mal de raisons sous-jacente mais pour l’instant c’était un vrai méli-mélo dans sa tête.

-Jörmungand… je… désolée mais vous auriez une salle de bains ? demanda-t-elle en rougissant largement.




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Ven 27 Fév 2015 - 1:54
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∞ Encore une Livingstone dans le pétrin.

rosanna.  & jörmungand


 
Un esprit un peu trop retors ? Oh que oui ma chère Livingstonne et vous n’avez encore rien vu pour le moment. Je pouvais être bien pire que vous le pensiez mais ça je ne compte pas que vous le sachiez de si tôt. Je ne voulais pas qu’elle connaisse mes mauvais penchants et ma vision des choses sur la race humaine. Je la voyais si basse que même les profondeurs des abimes ne seraient pas assez profondes pour eux. Même si j’oubliais de parler du reste je pensais surtout que ce n’était pas le sujet principale. En fait ce qui était le plus intéressant dans la conversation c’était à propos de mon esprit ou je pouvais en jouer afin de la taquiner un peu. C’est alors que dans un regard assez ambigüe et indescriptible que je lui lançais un petit pique.

- Je pense que je suis tellement ‘’retors’’ que vous ne voudriez jamais me connaitre sous cet angle !

Héhé je pensais avoir réussi ma mission en ce qui concerner la peur, enfin ce n’était pas bien méchant et surtout sur le ton de la plaisanterie. Car il est vrai que l’humour avec Rosanna marchait plutôt bien pour faire accepter certaines choses ou encore détendre la demoiselle en panique.

Mais voila qu’on était retombé dans cette histoire de peur… de véritable peur. Même si elle ne me l’avouerait jamais lorsque je changeai sa morphine elle tenta de me retenir. Mais je sentais parfaitement sa peur de ma personne. Alors je lui donnais le petit boitier qui contrôlait la dose de morphine afin qu’elle puisse ou non la mettre si elle le désirait. Mais je tentais d’être le plus rassurant possible et au vu de son regard sur ses mains je me mis à douter de ses peurs. Si elle avait vraiment peur de moi ou d’autre chose ? Comme si elle avait du mal à se reconnaitre aujourd’hui. Sans doute parce qu’elle avait que trop bien accepter la chose à propos de moi. Mais je ne pouvais rien faire de plus pour l’aider pour le moment. Alors que je tentais de la calmée en parlant du paysage voila qu’elle pourrait me faire sursauter avec son exclamation si je n’étais qu’un humain. Mais me retenant de lire devant sa panique je ne pouvais rien dire plus sur le sujet à part qu’elle n’avait sans doute pas vraiment le choix dans le fond.

- Je suis navré mais la médecine humaine est vrai lente…. Mais si vous le souhaitez je peux vous ramenez chez vous. Votre présence ne me dérange en rien personnellement.

Puis vint le moment du thé, qu’elle avait accepté. Mais pendant que je préparais les tasses je me surpris en me retournant de la voir debout prêt de la porte d’entrée de la chambre. Soupirant de la voir si téméraire, un peu trop même car la fragilité des humains était affligeante. En revanche je ne m’attendais certainement pas à ce qu’elle m’appelait ainsi. Et pourtant c’était bon signe, pour moi. Cela voulait certainement dire qu’elle m’acceptait tel qu’elle et que précédemment elle avait plus peur de sa réaction que de moi. Sans doute qu’elle ne savait qu’encore moins comment se comporter avec moi à présent. Mais sa demande et son teint je fis plisser les yeux… Pourquoi une salle de bain ? Enfin oui j’en avais une mais je ne comprenais pas sa demande…. Alors que je posais le plateau sur la table je la guidais dans l’appartement vers la salle de bain et non ma salle d’eau personnelle qui me permettait de vivre sous forme humaine sans aller dans la mer. Je la suivais de tout le long de son chemin sans la toucher. Je pensais que cela l’énerverais bien plus en fait. Je faisais surtout attention à ce qu’elle ne se blessa pas.

- Je vous laisse tranquille mais n’hésitez pas à m’appeler si besoin est. En revanche si vous le désirez ma proposition de soin Asgardien tenait toujours si vous voulez guérir plus vite.

Sait-on jamais si elle avait changé d’avis sur le sujet, du moins je l’espérais. Car la voir ainsi était assez effrayant en faite et j’étais assez content, dans un sens, de ne pas être aussi fragile… ! Dans cette état elle me fit penser à la part morte de ma sœur, une partie d’elle qui m’avait toujours attristé pour elle.

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Ven 27 Fév 2015 - 19:15
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Ne jamais vouloir le connaître sous cet angle « retors ». S’il le disait, elle voulait bien le croire dans ce cas. Ce n’était pas du tout rassurant comme phrase mais il l’avait prononcé sur un ton suffisamment léger pour que la pauvre Rosanna ne panique pas à sa remarque. Elle n’allait toute fois pas chercher à en savoir plus sur cette partie là, elle se contenta de sourire doucement. Enfin de sourire jusqu’à ce qu’il vienne remettre une poche à sa perfusion. Elle avait même tenter de le stopper dans son élan, parce qu’elle craignait la médecine. Non pas vraiment la médecine mais sa faiblesse : la morphine la rendait bien plus faible qu’elle ne l’était déjà et donc lui faisait perdre un peu de contrôle. Une sensation que la jeune femme détestait : ne pas être en pleine forme et en pleine possession de ses capacités. Puis il y eut ce second rejet, différent cette fois : celui lié au fait qu’elle venait de toucher son patron. Du moins, c’était ce qu’elle croyait. Il n’en dit rien mais elle était persuadée qu’il avait vu son inquiétude : sans doute était-ce pour cette raison qu’il lui tendait le boîtier pour gérer la dose diffusée. Elle ne fit pas l’affront de couper l’écoulement du liquide, elle savait que c’était uniquement puéril mais elle put réduire de beaucoup le dosage et cela la soulagea temporairement. Cependant cette histoire de contact avec lui était bien plus complexe à ses yeux. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle faisait et comment elle-même raisonnait. Elle avait toujours montré un certain dédain, une froideur et un dégoût pour les mutants alors pourquoi ne ressentait pas un même rejet pour Jore alors que c’était largement pire comme nouvelle. Il parlait du paysage mais elle ne l’écouta pas, pas du tout. Elle était trop absorbée par sa réflexion : elle ne supportait pas qu’on l’aide mais elle cédait toujours à Jore même si elle râlait. Elle lui pardonnait ses moqueries parfois douteuses. Aujourd’hui, elle admettait qu’il était un immense serpent et elle n’était pas tétanisée par la frayeur et l’envie de le fuir immédiatement. Elle ne comprenait pas : elle se sentait bien trop à l’aise à ses côtés. Elle releva un peu la tête quand il évoqua la médecine humaine et elle était tout à fait d’accord : c’était trop lent et douloureux en plus bien qu’on ai fait de large progrès dans ce domaine. Plus de mesures radicales quand on peut faire autrement. Il proposa de la ramener chez elle mais il précisa que sa présence ne le dérangeait pas.  Bizarrement cette conversation l’apaisa : elle était en train de se dire qu’elle ne savait pas ce qui était le mieux entre Jore ou Kendra qui prenait soin d’elle. Dans quel cas avait-elle plus de chances de survie ?

- Je ne vous le fais pas dire ! … Ma présence semble rarement vous gêner. Vous vous êtes habitué à m’avoir près de vous au travail ?

Un thé, ça ne se refuse jamais. Ou disons rarement et une boisson chaude ne lui ferait aucun mal à ce qu’elle sache. Ce n’était pas interdit pendant la convalescence alors elle l’avait laissé retourné à ses tasses tout en commençant à se lever doucement de son assise et surtout à son ryhtme jusqu’à venir trouver Jore en train de s’affairer pour le thé. Il la regarda d’un air surpris, certainement parce qu’elle avait prononcé son prénom en entier mais il avait soupiré en la voyant debout donc il n’était pas trop d’accord avec le fait qu’elle se soit levé. Elle se montra légèrement souriante pour atténuer ce détail avant de lui poser sa question et de rougir. Il n’avait pas l’air de comprendre là où elle voulait en venir mais il posa son plateau et la dirigea dans l’appartement. Pas un instant il ne l’aida à marcher et elle appréciait grandement l’idée. Elle se sentait déjà suffisamment chancelante pour qu’on le lui rappelle mais le fait qu’il la suive, était rassurant dans le sens où il surveillait quand même un peu. Elle entra dans la salle de bains tandis qu’il s’éclipsait en lui disant d’appeler si elle avait besoin d’un coup de main. Elle hocha doucement la tête et le remercia.

- D’accord, merci. Sans doute est-ce une option envisageable, oui.

Rosanna se dirigea vers le miroir de la pièce et le lavabo sans se soucier de savoir si son patron était reparti voir l’eau pour le thé ou non. Elle s‘appuya fermement au lavabo et observa dans la glace, la plaie au dessus de son œil. Bien recousue mais franchement moche. Elle avait un teint plus livide que d’habitude, c’était presque comme si elle ne se reconnaissait pas. Elle fit couler un peu d’eau, chercha un gant ou du coton à imbiber. Puis elle passa cela sur son visage, ça faisait du bien mais elle commençait à sentir ses jambes faiblir. Elle s’assit donc contre le sol froid et patienta un peu mais à l’évidence se relever ne serait pas une tâche facile. Ça allait être compliqué de prendre des douches, de s’habiller et toutes les autres tâches quotidiennes en attendant d’être bien rétablie. Effectivement c’était peut-être bien de guérir  plus vite… Elle était assise par-terre et grommela : elle allait avoir besoin d’aide de toute façon. Elle prononça son prénom.

-  Je… je vais avoir besoin d’un coup de main… vous voulez bien ? Ne vous moquez pas hein ! … Je compte sur vous.




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Dim 1 Mar 2015 - 23:33
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∞ Encore une Livingstone dans le pétrin.

rosanna.  & jörmungand


 
C’était assez ironique de voir l’état de Rosanna. Et surtout sa force de caractère contradictoire. Elle ne voulait pas être sous morphine par rapport à un sentiment d’infériorité musculaire, enfin une sorte de sentiment de faiblesse. Mais pour moi elle, qui était humaine, était forcément très faible de base. Enfin au moins mes actions et mes mots semblaient lui faire du bien et c’est ce qu’il comptait en fin de compte. J’avais pris un peu de plaisir a ses cotés et maintenant je pouvais être plus utile pour elle alors je fis en sorte de l’être, totalement à son service et oubliant qui j’étais une nouvelle fois. Elle affirmait mon petit pique sur la médecine humaine et me posa une question tout à fait étrange. Cette question me laissait perplexe car elle touchait un point assez important dans notre relation. Je pris alors un peu de temps pour lui répondre correctement sans être trop évasif pour cette fois, car je pense que cette attitude n’aidait pas à ce qu’elle me fasse confiance aussi.

- Hm… Disons que vous n’êtes pas si mal que ça pour une humaine … !

Mais pour la suite je n’avais certainement pas le choix. Elle était déjà debout et je ne pouvais plus lui dire non dans un sens. Car elle décidait de ce qu’elle souhaitait faire dans le fond mais bon. Si on me demandait mon avis je préférerais qu’elle évite de se fatiguer un peu trop. Soit, je n’avais plus le choix donc je devais faire avec. Alors je l’aidais comme je le pouvais en laissant totalement la demoiselle le contrôle d’elle-même. C'est-à-dire que je la guidais sans l’assister. Je la surveiller sans lui mâcher le travail. Car de toute évidence elle ne supporterait pas que je la porte, et ça j’en avais déjà fait l’expérience par le passer. En tout cas mon opération séduction marchait à merveille !

Lorsqu’elle entra dans la salle de bain je tendais toujours une oreille méfiante vers ce lieu afin de savoir si elle aurait besoin de moi ou alors si elle avait un nouvel accident, j’espérais que la seconde option reste une simple option. Mais alors que j’étais en train de faire infuser le thé dans le salon je choisissais une saveur dont j’étais sure qu’elle appréciait, pomme cannelle. J’espérais que ce choix lui conviendrait. Mais alors que j’allais sortir des biscuits pour le thé j’entendis mon nom dans la salle de bain. Au son de sa voix cela ne devait pas être très grave mais plus timide je dirais, comme gênée. Alors que j’entrais dans la salle de bain après avoir frappé pour annoncer mon arriver je la vis au sol d’un air surpris, j’étais persuader de ne pas avoir entendu quelqu’un tomber… Se serait donc son œuvre ? Mais à ses mots je compris qu’elle n’avait plus de force pour aller de l’avant. Alors je souriais doucement amuser par la situation je me retenais tout de même de ne pas me moquer comme à mon habitude…

- D’accord je vois ou voulez en venir… !

Alors que je permis de la prendre dans mes bras je lui mis dans ses mains sa perche afin qu’elle la fasse glisser avec nous en chemin. De ce fait je me dis que le fauteuil relaxant du salon était une bonne idée pour se reposer avec a vu la grande baie vitrée menant sur le balcon ayant une vue sur tout le bas New York. Je la déposais donc délicatement ici et alla chercher le thé que je posais a ses coté sur un petit meuble en verre à sa hauteur. Me posant avec mon thé sur le canapé à ses cotés je bus une gorgée de mon thé.

- Si vous voulez j’ai une très bonne crème contre les cicatrices …. J’ai cru comprendre qu’elle ne vous plait pas celle-ci.

Je tentais à nouveau une approche de docteur sorcier afin de l’aider. En fait j’y tenais un peu car si je n’étais pas arriver en retard alors j’aurais pu éviter tout cela et je me sentais coupable, cela devait sans doute se sentir dans le son de ma voix.

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Lun 2 Mar 2015 - 0:43
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



La toute première fois, quand elle avait compris que ce serait délicat de travailler à ses côtés car c’était une personne froide et terriblement solitaire, elle avait supposé qu’elle n’aurait aucun problème de relation extraprofessionnelle. Elle avait cru comprendre qu’il n’avait pas envie qu’on fouille dans sa vie et désormais, elle en saisissait les pleines raisons mais honnêtement, s’il était resté distant avec elle, jamais elle n’aurait cherché à percer son secret. Ce qui l’étonnait beaucoup c’était à quel point il disait être parfois las des personnes qui l’entourait, en dehors de la famille bien sûr, et pourtant, elle avait beau être régulièrement présente avec lui à cause du boulot, pas un instant il n’avait semblé être agacé par sa présence. Sans doute était-il habitué à ce qu’elle soit là mais elle était plutôt surprise qu’il ne l’envoie pas balader. De toute façon, c’est vrai que c’est plutôt lui qui a tendance à se rapprocher d’elle que l’inverse. Lui poser la question ne serait peut-être pas si bête et la réponse la fit arquer un sourcil interrogateur. Quoi ? Comment ça elle n’était pas si mal pour une humaine ? Elle préférait ne pas trop savoir à quel point il pouvait considérer les humains mais certainement pas bien haut apparemment. Elle devrait peut-être s’estimer contente d’être pas si mal… ça pourrait être pire. C’était plutôt bon signe également si elle devait continuer de travailler à ses côtés. Enfin c’était elle, là encore, qui avait été la plus réticente des deux puisqu’elle avait eu une réaction de rejet quand elle avait découvert la vérité alors qu’il cherchait encore à se faire comprendre et accepter. Et puis elle était dans son appartement et ça ne semblait pas le gêné du tout alors qu’elle avait eu l’envie de lui claquer la porte au nez la première fois qu’il s’était pointé chez elle. A cette idée, elle se mit à rire doucement.

- Je suppose que c’est presque un compliment dans votre bouche.

Rosanna n’avait pas laissé le choix, disons plutôt l’option de la retenir, à son patron quand elle s’était pointée dans l’entrebâillement de la porte et qu’elle lui avait dit vouloir aller dans la salle de bains. Il aurait pu la reprendre mais elle était suffisamment grande pour faire ses propres choix même ceux qui n’étaient pas raisonnable et elle détestait qu’on lui dise ce qu’elle devait faire ou non. Encore que parfois elle pouvait faire l’effort d’écouter : Jore avait bien réussi à la calmer rapidement à l’hôpital. Elle l’avait écouté devant les médecins. Oh et puis quand elle avait eu peur de ce qu’il était, elle aurait du paniquer bien plus que cela et pourtant non, elle avait également fini par tendre l’oreille par accepter et par se calmer. Pas sûr que ça marche avec n’importe qui mais avec son chef, ça fonctionnait parfois. Elle profita de ce petit moment de calme et durant lequel elle se retrouvait vraiment face à elle-même pour observer silencieusement les dégâts. Elle eut le temps de voir les bleus et la plaie à l’arcade mais elle s’en remettrait puisque rien de tout cela n’était irrémédiable. Elle était juste furieuse d’être si amochée et puis si affaiblie. Au point de devoir finir par s’asseoir sur le sol et appeler le serpent qui vint toquer poliment à la porte avant de la voir par terre. Il afficha un air étonné et elle fit la grimace. Finalement ça le fit bien sourire et elle aurait presque pu se vexer mais il se retenait de ne pas en rajouter. Elle n’eut pas besoin de lui expliquer clairement pourquoi elle avait besoin d’elle, elle aurait bien eu du mal à le formuler sans se sentir diminuée. Elle avait déjà honte qu’il soit obligé de lui porter assistance… non plus précisément : de la porter dans ses bras. Elle agrippa la perche pour la perfusion. Ce qui était rassurant dans tout cela, c’était de se dire qu’au moins elle ne lui demandait pas un trop grand effort. Elle était un poids plume pour lui n’est-ce pas ? Elle l’avait déjà bien compris la première fois ! Rosa se laissa déposer sur un canapé et tourna son regard sur la vue. Eh bien… on voyait plutôt bien New York. Bien installée, elle le laissa faire ses affaires et le remercia quand il vint déposer une tasse de thé à son attention. Elle aurait deviné ce que c’était rien qu’à l’odeur. Un parfum dont elle avait l’habitude pour en boire souvent chez elle alors elle sourit.

- Pomme cannelle ? c’est un parfum plutôt rassurant…

Elle le vit revenir avec sa propre tasse, s’installer et boire tranquillement. Il recommença à parler médecine et le trouva plutôt insistant à ce sujet. Elle ne comprenait pas pourquoi il voulait tant qu’elle guérisse si rapidement. Une crème contre les cicatrices, voilà ce qu’il lui proposait. Elle se pencha un peu et lentement pour attraper la tasse, souffla sur le breuvage et lui jeta un coup d’œil assez discret. Oui elle n’aimait pas trop avoir une cicatrice visible car Kendra la remarquerait et aussitôt se ferait du souci. Cependant ce qui la tracassait s’était plutôt les bleus qui ne se soignerait pas aussi bien et qui eux, lui faisait vraiment mal et l’empêchait de faire des gestes trop violents. Pour Rose, c’était comme l’empêcher de se mouvoir à sa guise. Une vraie punition pour la jeune femme. Au ton de sa voix, elle avait compris que Jörmungand était un peu différent mais elle n’interprétait pas toujours si bien que ça parfois. Elle but une gorgée et sourit.

- D’accord… ! Ce serait bizarre que ça me plaise d’avoir des cicatrices… Ce n’est pas tellement ce qui me tracasse le plus. J’aimerais savoir pourquoi vous tenez tant à faire quelque chose pour que je guérisse plus vite ? J’accepterais votre aide si vous avez une bonne raison !




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Lun 2 Mar 2015 - 23:45
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rosanna.  & jörmungand


 
M’ouais bof un compliment… Moi-même je ne savais pas comment prendre mes propres mots. Je pense que si on était dans le cas inverse je me vexerais certainement plus. Mais elle était une humaine très forte mentalement et elle semblait apprécier les mots alors soit. Je n’en disais pas plus et surtout pas mon avis sur la race humaine. Puis il faut avouer que dans un sens je l’appréciais bien. Donc c’était sans doute une manière maladroite de lui dire ainsi.

- Si cela vous fait plaisir…. Humaine ! Dis-je avec humour.

Pour la suite les choses se passaient assez vite. J’entrais dans la salle de bain et la voir au sol ainsi me fit bien vite comprendre a quel point elle était affaibli. Alors je la prise dans mes bras et la déposa dans le meilleur fauteuil du monde, enfin pour moi. Je le trouvais vraiment confortable et je n’étais pas du genre télévision, puisque je n’en avais pas, et je méditais toujours en observant l’horizon. Ce qui pouvait être étrange c’est que je trouvais que la vu était magnifique et j’appréciais seulement cette planète lorsque j’étais sur ce trône. Malgré tout je trouvais que l’architecture humaine était imparfaitement belle et elle me faisait penser à quelqu’un. Alors que je revenais vers elle avec ma boisson je l’écoutais avec un léger sourire, elle avait donc reconnu à l’odeur, c’est bien elle n’avait pas perdue son odorat au moins.

- Rassurant ? Oui pourquoi pas…

Oui par contre je ne comprenais pas ce que ce mot pouvait faire ici mais bon. C’était étrange de voir un gout rassurant. Enfin pour moi ca ne pouvait pas se faire ainsi. En tout cas ce qui était rassurant c’était notre médecine à nous. Il y avait bien une chose que j’appréciais chez les Asgardiens c’était bien ça. Même si je n’avais pas spécialement besoin de ce genre de soin je pouvais toujours les utiliser sur mes expériences humaines afin de les garder un peu mieux en vie. C’était d’ailleurs mon petit secret bien à moi, de mélanger les substances avec celles des humains. Mais alors que j’oubliais totalement si Rosanna changerait de regard sur mes expériences en laboratoire je lui proposai de faire part de ma médecine avec elle. Bien évidemment intelligente comme tout elle comprit bien vite qu’il y avait anguille sous roche. Et me demandait une réponse à sa question avant les soins. Je fis un peu la grimace mais je n’avais pas vraiment le choix en fin de compte.

- Euh … Disons que si je n’étais pas venu plus vite alors vous ne seriez pas autant souffrante. Donc je me sens un peu coupable d’un certain point de vue.

Je donnais bien vite ma réponse et d’un air tout à fait gêner par cette dernière je me levais d’un bond afin d’aller chercher cette fameuse crème miracle dans la salle de bain. Prenant quelques secondes pour souffler un peu je me passais de l’eau sur le visage et en bu une gorgée. Revenant alors avec le produit miracle dans le salon je pris une chaise et me posa prêt d’elle.

- Maintenant que j’ai répondu à votre question, puis-je sans que vous ayez peur ?

Il valait mieux prévenir qui guérir. Car la dernière fois que j’ai eu un contact avec elle, elle semblait totalement tétaniser alors ….

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Mer 4 Mar 2015 - 3:30
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Ce n’était pas forcément simple de comprendre comment fonctionnait ce grand serpent mais Rosanna savait détecter certaines réactions chez lui. Ou du moins, elle savait faire la différence entre les fois où il était sincère ou les fois où effectivement la part d’ombre était présente. Elle ne le connaissait pas assez pour bien appréhender qui il était totalement cependant elle doutait fortement qu’il aime la race humaine donc peut- être que d’un certain point de vue, elle avait de la chance d’être dans la catégorie supportable aux yeux de Jore. Donc oui, c’était presque un compliment même s’il ne voulait pas le voir de cette façon. Elle pouvait tourner les choses à sa manière : elle détestait tout ce. Elle aurait très bien pu lui dire qu’il n’était pas trop mal non plus pour un alien. Dans sa bouche à elle, ça aurait été comme un faible compliment. Pour lui, ça aurait sans doute pu être vexant car il ne se voyait pas comme elle, elle pouvait envisager les extra-terrestres. La situation était pareille ici, c’était le mot humaine qui paraissait blessant mais ce n’était pas la peine de se montrer susceptible. Elle eu la très nette sensation qu’il était gentiment grognon à sa réponse et cette fois, il la traita ouvertement d’humaine. Elle le regarda et fit légèrement la moue comme si elle allait se vexer mais elle se reprit bien vite.

- Je n’ai pas vraiment dit cela ! Ah non… là ça sonne vraiment trop comme une insulte. Et puis j’ai un prénom, comme vous. Je ne vous appelle pas Serpent, n’est-ce pas ?

Il n’empêche qu’elle était bien pitoyable à ne pas pouvoir se déplacer d’elle-même. Rosa se sentait terriblement fragile. A tel point qu’elle en était attristée et vexée parce que dans ses bras, elle avait l’air d’une toute petite fille. Elle avait fait tant de chemins pour apprendre à se débrouiller seule, elle avait montré énormément de persévérance, de volonté. Il lui arrivait d’avoir besoin de s’entraîner avec quelqu’un pour mieux évoluer mais elle ne dépendait de personne. Aujourd’hui, si, elle avait la désagréable sensation de dépendre de son patron : parce que s’il ne l’avait pas ramené dans le salon, elle serait restée dans la salle de bain. Bon oui, c’était elle qui avait voulu se lever aussi … mais de toute façon, ça revenait au même : en étant clouée au lit, elle aurait bien besoin qu’on lui porte assistance à un moment ou à un autre. Elle était confortablement enfoncée dans le fauteuil où il l’avait déposé tandis qu’elle pensait à tout cela, toujours aussi chiffonnée d’être impuissante. Quoi qu’il en soit, elle était bien contente de ne plus être alitée parce que ça faisait un peu moins « malade ». Elle ressentait tout de même la douleur dans son corps, parce qu’elle n’avait pas mis une forte dose s’écoulant dans son organisme sanguin. Ça se voyait aux légers tremblements qu’elle pouvait avoir mais c’était son choix. Elle avait reconnu l’odeur du thé car c’était une odeur habituelle et cela la fit sourire car cela lui rappelait des souvenirs d’enfance qu’elle avait rarement en mémoire d’ailleurs. C’était certainement pour cette raison qu’elle avait associé l’adjectif rassurant à ce parfum familier. Un mot qui lui était venue mais qui semblait insignifiant pour son patron. Pourtant les odeurs évoquent toutes sortes de sentiments chez les gens. Il est cependant vrai que chacun a sa propre perception à ce sujet : l’herbe coupée sentira très bon pour les uns mais pas pour les autres. Les odeurs et ce qu’elles évoquent sont liés au passé, à l’expérience à tout ce qui fait ce que nous sommes. Est-ce qu’il y avait une odeur qui  pourrait apaiser ce gigantesque reptile ? Elle sourit mais bien évidemment, elle ne lui demanderait pas. C’était personnel et il n’aurait sans doute pas envie de répondre. Déjà qu’elle avait découvert pas mal de chose, qu’il lui en avait appris beaucoup et qu’elle avait réussi à l’embarrasser avec certaines paroles. Ça, ce n’était pas très important à ses yeux donc elle passerait la question. Elle répondit donc simplement :

- Ah… c’est peut-être parce que ça me remémore des souvenirs de ma grand-mère. On y buvait souvent ce thé alors c’est synonyme de rassurant pour moi je suppose.

Elle parlait rarement de sa mamie car la pauvre femme était décédée il y a bien longtemps et il faut dire que sur ces derniers jours, elle ne gardait pas de très bons souvenirs, à cause de la maladie. Kendra n’avait pas tant connue celle-ci, elle était encore bien trop jeune pour s’en souvenir complètement. Peut-être quelques images mais nettement moins que son aînée. Dommage car c’était une femme intéressante et très aimable. Pas aussi ennuyeuse que le reste de la famille ! Rosa buvait de petites gorgées de sa boisson tandis que Jore lui parlait de sa médecine miracle. Si elle n’avait pas travailler dans la police, peut-être n’aurait-elle pas cherché à investiguer sur le pourquoi il insistait mais ans son langage à elle, quand on se comportait ainsi, quelque chose était louche. Ce fut en partie un réflexe de lui demander. Elle arrêta de boire un peu quand elle le vit faire la grimace. Elle s’étonna de son comportement, s’interrogea sur pourquoi il réagissait ainsi. Elle ne comprenait pas ce visage désolé qu’il affichait mais ses mots suffirent à la renseigner sur la raison. Elle ne se moqua pas de lui et resta totalement bouche-bée. Normalement, il n’aurait pas du être là au bon moment alors il n’avait pas de raison de s’en vouloir. Elle se dit qu’il s’agissait peut-être de frustration dans un sens parce qu’il était puissant mais on ne peut pas tout contrôler. Elle aussi à son échelle, elle désirait tout gérer mais c’était infaisable. La preuve avec cette journée. Ça ne pouvait être que ça… parce que sinon, bon… certes elle était son employée alors il était un peu désolé mais elle était comme tout le monde, remplaçable. Donc ça ne pouvait pas être à cause du boulot !  Quoi qu’il en soit, elle ne comptait pas le laisser se lever dans cet état sans avoir dit son mot alors pendant qu’il se dirigeait vers la salle de bain, elle scanda :

- Mais… qu’est-ce que vous racontez ! Vous ne m’avez infligé aucune de ses blessures, vous n’êtes donc pas coupable. Je souffre… parce que je suis en vie ! C’est donc pas plus mal… Si vous voulez vraiment vous sentir coupable soyez le pour une bonne raison.

Elle finit son thé avant qu’il ne revienne puis le posa en le voyant prendre une chaise et s’asseoir près d’elle. Elle le regarda et le trouva bien pressé de se rendre serviable et réparer ses soi-disant fautes. Sans qu’elle ai peur ? Il faisait sans doute référence à tout à l’heure dans la chambre et sa bouche se tordit de côté. Elle n’avait pas voulu le vexer, elle n’avait pas fait exprès. Il l’avait pris dans ses bras tout à l’heure et elle n’avait pas hurlé, montré de panique. Elle leva très lentement sa main, histoire de voir si elle avait encore peur. Elle n’avait pas peur qu’il la touche, elle avait plutôt eu peur de l’inverse alors elle tendit la main vers son bras et la posa dessus. Elle l’y laissa et… ne stressa pas de le voir réagir, ni de voir apparaître les écailles. Soudainement, elle lâcha donc un soupir et montra un sourire un peu maladroit.

- Puisque vous demandez si gentiment la permission, je vous y autorise. Je ne ferais pas ma trouillarde promis… désolée si cela vous a vexé auparavant, ce n’était pas mon intention et ce n’était pas… pas vraiment contre vous…




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Mer 4 Mar 2015 - 22:07
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∞ Encore une Livingstone dans le pétrin.

rosanna.  & jörmungand


 
J’explosais de rire à sa réaction. Bien sur qu’elle pouvait m’appeler Serpent car c’est ce que j’étais au fond non ? Mais pour moi j’étais bien plus puis être traiter comme un animal était certainement plus glorieux pour moi qu’être traiter comme un humain. Enfin je ne pouvais en faire autrement alors je fis en sorte d’être le plus aimable possible sans briser la bonne ambiance qui s’installait déjà entre nous. Alors je souriais doucement après ce léger fou rire. Sa réaction était presque touchante dans le fond.

- Promis je vous appellerais par votre prénom à l’avenir.

Puis les choses se passaient pas si mal que ça pour moi alors ce n’était pas vraiment mauvais que cela soit ainsi. Mais en tout cas son état ne me déranger guère bizarrement. En fait c’était étrange d’être dans ce genre de situation pour moi car je me voyais mal porter assistance à de quelconques humains, et pourtant ! Alors que je faisais en sorte de m’éloigner le plus des Hommes d’une certaine manière voila que j’autorisais une humaine à me prendre pour un chevalier servant. C’était assez déroutant d’un point de vue extérieur mais intérieurement je ne me sentais pas si mal. Aucuns ressentiments négatifs ou encore de rejet envers elle, bien au contraire. Alors qu’elle me parle de son passer je me voyais mal de lui dire de se taire mais bien au contraire, je voulais en savoir plus. C’était assez spécial car c’était la première fois qu’elle me parlait de sa grand-mère. A l’entendre c’était une personne importante pour elle je supposais et je me demandais ou cette vieille dame était à présent. Était-elle toujours en vie ? Ca je n’en savais point pour le moment.

En revanche c’était très étrange pour moi cette histoire d’odeur rassurante. Même après son petit récit j’avais vraiment du mal à cerner la description exact du terme. Alors que je tentais d’en comprendre le sens ce fut à ce moment là qu’une bonne odeur me revint en mémoire. Une odeur qui me manquait parfois dans la journée et pourtant je la sentais tous les jours, celle de la mer. Ce fut sans doute à ce moment là que je compris d’où venait ce sentiment de bien être chez elle. Mais je fis tout de même une légère moue, comme pas totalement convaincue de l’efficacité de l’odorat.

- Ma foi, pourquoi pas je dirais. Mais c’est assez étrange encore pour moi ce genre de chose.

Puis vint le moment des paroles et de véritables paroles cette fois ci. Je lui donnais la raison de mon inquiétude et lorsque je me levais enfin vers la salle de bain, pour récupérer mes produits miracles, et aussi pour tentait d’esquiver la conversation, voila qu’elle se mit à parler plus fort afin que je puisse l’entendre. Je lâchais un lourd soupir comme ennuyer qu’elle insistait autant sur le sujet. Je ne comptais pas vraiment continuer le sujet et souriait doucement à ses derniers mots. Puis la voir ainsi aussi prêt et toute gênée par cette proximité, enfin c’est ce que je pensais, me fit vite oublier le mal-être dont j’étais en proie précédemment. Mais ses expressions étaient assez drôle dans le fond, oui elle ne ferait pas sa trouillarde mais je n’avais jamais pensé le contraire voyons. Puis a la foie rassuré par le fait que ce ne soit pas réellement contre moi que cette peur précédente fut rejeté. Toute fois je la laissai me toucher à sa guise, si cela pouvait la rassurer encore plus de savoir que je me transformerais pas si soudainement. Alors que j’ouvris délicatement le pot de crème j’en pris un peu sur les doigts et appliqua légèrement sur son arcade en souriant doucement tout en répliquant.

- Bien, je vais donc pouvoir abuser de vous une fois de plus. Car oui j’ai bien profité de vous pendant votre sommeil ! Dis-je sans penser qu’elle pourrait vraiment y croire à cette petite blague.

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Lun 9 Mar 2015 - 15:16
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Elle devait avoir un talent de comique finalement car ses réactions semblait beaucoup amuser le serpent, parti dans une sorte de mini fou rire. Elle avait sans doute dit quelque chose d’étrange ou de stupide mais au final l’ambiance était plus légère entre eux. Il avait bien pris sa remarque et il souriait même : ils avaient l’air de plutôt bien s’entendre pour des êtres aussi différents l’un de l’autre. Rosa ne comprenait toujours pas la raison de cette entente. Elle savait pourtant qu’elle avait affaire avec un reptile gigantesque et pourtant, elle n’était pas en train de réfléchir à un moyen de le fuir ou de le contrer. Elle se tenait tranquillement dans l’appartement et acquiesçait très doucement à ses propos. Des gestes calmes pour ne pas se faire trop de mal en bougeant trop brusquement. Oui, elle préférait qu’il l’appelle par son prénom, c’était bien mieux que d’être appelé par son appartenance. Rosanna constatait parfaitement combien Jörmungand était effrayant et combien il était doté de capacités différentes des siennes. Ce serpent connaissait bien les savoirs humains mais par contre il n’en comprenait pas la logique. La française se sentait donc bien distincte de lui mais elle ne voulait pas se voir trop éloigné de lui. Ils arrivaient parfois à se comprendre, non ? Il valait mieux préserver cela car la connaissance est le meilleur atout contre la peur Enfin c’est ce qui marchait le mieux avec elle. Elle lui parlait même de sa famille comme si ça avait un intérêt quelconque pour lui. Il avait l’air de patiemment l’écouter alors qu’au fond, ça n’avait aucun intérêt pour lui et ça ne lui expliquait pas vraiment pourquoi elle avait utilisé le mot rassurant. A ce moment là, elle était en train de se dire que toutes les histoires qu’elle pouvait bien lui raconter n’était peut-être pas facile à assimiler pour lui. Il ne pouvait pas comparer  à des expériences personnelles sans doute. Elle essayait de lui faire comprendre son point de vue. Elle crut le voir réfléchir un instant à ces propos mais n’y prêta pas plus d’attention que cela. Puis il fit la moue et elle fronça les yeux, en se demandant ce qu’il allait rétorquer. Il lui fit remarquer qu’il ne saisissait pas vraiment ce qu’elle avait voulu dire par là, que ça lui paraissait étrange. Elle admit que ça devait être bizarre pour lui.

- Oh bah ça n’a pas d‘importance si vous ne comprenez pas une notion qui ne vous est pas familière.

Ensuite, ils parlèrent un peu plus sérieusement. Elle écouta son inquiétude et le laissa s’éloigner dans la salle de bain sans lui épargner la petite discussion qu’elle voulait avoir et qu’il voulait certainement éviter. Elle ne voulait pas spécialement qu’il continue d’en parler mais au moins elle avait donné son avis. Il se contenta de lui sourire doucement et elle en fit de même. Elle crut voir un léger mal-être en lui mais elle n’en dit rien. Elle l’observait tranquillement en constatant qu’elle n’avait pas peur. Ou du moins qu’elle la maîtrisait dans ce cas. Elle posa son regard sur le pot qu’il ouvrait. Elle lui avait donné sa permission mais elle lui tenait l’autre bras. Elle frissonna au contact froid de la crème sur son arcade et agrippa le bras de Jore. Elle fronça les sourcils quand il prit la parole et grommela des choses totalement inintelligibles. Il profitait qu’elle soit totalement démunie face à lui pour la taquiner de la sorte mais elle pourrait très mal le prendre. C’était quoi ces insinuations étranges ? Il faisait des blagues salaces maintenant… Enfin ça avait toujours été le cas en fait mais là, elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Elle savait que c’était pour la faire réagir mais elle n’était pas en état de répliquer aussi bien qu’avant. Elle se mordit la lèvre inférieure et lui jeta un regard faussement noir.

- Mais ça va pas de me dire des choses pareilles ! C’est pas drôle !!!  

Elle relâcha son bras et se mit à sourire. Bien sûr qu’elle n’avait pas eu peur de lui tout à l’heure. Elle venait de poser la main sur le tissu de ce qu’elle voyait comme son habit. Elle n’avait donc pas vraiment de contact avec lui. Il était passé plusieurs fois chez elle, il avait eu des contacts et elle n’avait pas eu de réactions désagréables. Quant à cet instant présent où il disait avoir abusé d’elle et bien… elle ne lui avait toujours pas collé de gifles, elle se contentait de râler gentiment à son encontre mais elle restait paisible. Pourtant la blague était presque limite d’un certain point de vue si on y accordait du crédit.  Rosa n’y accordait pas tellement de crédit… surtout que si on abusait de quelqu’un en lui passant de la crème sur le front, c’était presque comique ! Ce n’était qu’un léger contact non ? Un contact assez délicat comme d’habitude. Elle tendit le bras tremblant en grimaçant doucement, elle glissa sa main dans sa nuque à lui et s’y fixa.

- Je ne savais pas que prodiguer des soins, c’était abuser des autres !  J’aurais peut-être du vous dire non alors ? Oh si vous faites quelque chose de déplacé, je vous plante mes ongles dans la peau même si ça ne vous fera pas grand-chose n’est-ce pas ?  ...




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Mar 10 Mar 2015 - 12:48
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rosanna.  & jörmungand


 
Je ne sais pas vraiment si je devais bien prendre le fait que je ne comprenais pas cette notion de sureté via l’odorat. Mais c’était quelque chose de vraiment particulier pour moi. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt dans tout ceci mais je ne voulais pas non plus la vexer alors je laissa les choses se faire sans dire un mot de plus à se sujet. Mais ca me tracasser quand même, je n’arrivais pas à passer a autre choses tant que je n’aurais pas compris tout ceci. C’était bizarre je l’accorde alors je fis en sorte de faire comme ci cela m’indifférait. Je ne voulais surtout pas la mettre mal à l’aise parce que je me torturais l’esprit à comprendre son dialecte. Je souriais donc simplement et répliqua d’un ton assez taquin.

- Dans ce cas vous devriez m’apprendre lorsque vous iriez mieux, Maitresse.

Oui j’insistais un peu sur le mot maitresse. Car c’était un petit jeu de la taquiner avec le genre de chose rempli d’ambiguïté. Puis je savais très bien que les humains appréciaient avoir le contrôle des choses.

Pour la suite des événements cela se passait plutôt bien pour moi. Enfin j’avais pu me faire accepter de cette humaine et je pouvais a présent la guérir comme je le voulais. Je voulais qu’elle se sente plus forte ne serait ce que mentalement alors je fis en sorte de la soulager. Bien sur je profitais du moment pour m’amuser d’elle et la taquiner un peu sur certains sujets, continuant donc dans cette voie. Puis je n’en fis rien du fait qu’elle s’agrippait à mon bras, je compris bien vite que la température de la crème y était pour quelque chose, mais plus chaude et ca serait du liquide totalement inutile alors bon. Je souriais juste à cette petite marque de confiance et me moquait royalement de son faux regard qui accompagner ses mots.

Je disais ce que je voulais et quand je le voulais, cela n’avait rien changé en quoi que ce soit. Et oui c’était drôle pour moi. Alors je ne voyais pas pourquoi je ne continuerais pas dans cette voie. Puis c’était elle qui souriait après m’avoir faussement grondé alors elle perdait de sa crédibilité et je me permis même d’y faire une petite blague.

- Si vous souriez votre remontrance alors je comprends pourquoi vous avez du mal avec l’autorité !

Je pourrais presque tirer la langue mais ce n’était pas vraiment mon genre en fait. Je me contentais d’afficher un sourire assez moqueur qui en disait long sur ma façon de penser. Enfin j’observais surtout ses mouvements en terminant de soigner son arcade, je savais très bien qu’elle n’avait pas que ça comme blessure mais je décidais de l’écoutait avant. Je souriais, une fois de plus a ses mots. Elle me fit rire malgré elle et je répondis franchement d’un ton assez amuser.

- Vous pourrez tenter et on verra si vous avez le dessus. Je me demande même si vous vous rebellerez comme vous le dites si fièrement ou vous savourerez ce moment … ?

Voulant mettre le doute dans son propre esprit je rirais de la voir ainsi puis repris bien vite, comme pour reprendre nos esprits, enfin… pas trop quand même.

- Sinon ou sont vos autres blessures ? Ne me faites pas croire qu’il n’y a que celle la !

Attendant sagement la suite j’avais le pot dans une main et la crème sur les doigts de l’autre main. Voulant un peu m’amusait j’attendis sa réponse en posant un peu de crème sur le bout de son nez.

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