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There's no chance i'll let you go this time... [Connor, Lucy & Hidalgo : Rated +18]

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Sam 7 Mar 2015 - 5:01
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Lucy, Connor & Hidalgo.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.



Son prénom résonna avec force de l’autre côté de la porte blindée. Connor n’était qu’à quelques mètres d’elle !! Ses poings martelèrent la porte à plusieurs reprises, puis, plus rien. Qu’est-ce qu’il fabriquait ? Bien sûr, la blonde avait confiance en lui, cependant, son temps était compté. « Dépêches-toi, Connor… » Se dit-elle, la tête penchée vers l’avant. Un filet de sang dégoulinait de ses poignets meurtris, son corps parfaitement immobile, se résignant à attendre les secours. Les miliciens marmonnaient des injures à l’adresse de leur ancien confrère et préparait leur plan d’attaque. Entre-temps, la mutante avait posé ses yeux cernés sur une somptueuse créature. Un chien… ou un loup ? Ça y est, elle était devenue timbrée… Malgré tout, elle dit au chien de s’écarter de la chaise. Ce qu’il fit. Peut-être était-ce une hallucination due à l’épuisement ? Non. Lucy ressentait la présence de l’animal autour d’elle et l’entendait clairement grogner contre ses kidnappeurs. « T’es une brave bête… » Souffla la blonde avec difficulté, un sourire reconnaissant envers le chien. Son sourire s’effaça rapidement, l’un des miliciens ayant pris la créature en joue. « Si tu lui fais du mal… j’aurai ta peau ! » S’exclama-t-elle en posant un regard noir sur le soldat, qui s’esclaffa. « Ah oui ? Tu comptes faire quoi ? T’es coincée dans ta putain de chaise pauvre idiote ! » Brusquement, les lumières s’éteignirent. Connor avait-il trouvé les générateurs de l'immeuble ? Une voix masculine, qui lui était inconnue, hurla : « Ton arme ! À terre ! J’AI DIS À TERRE ! » La pièce était de nouveau éclairée et l’homme qui accompagnait son trentenaire se tenait à quelques mètres, menaçant le milicien de son arme. Un autre chien était aussi apparu dans le décor et tous les deux restaient près de leur maître.

Le milicien n’était visiblement pas impressionné par le jeune homme, dont les mains tremblaient légèrement. Replongée dans un état second, la blonde avait toutes les misères du monde à suivre la confrontation. Puis, il y eut un vacarme assourdissant : des grognements, des coups de feu et des gémissements à fendre le cœur. Lucy avait l’impression d’avoir avalé un sceau de glaçons et regarda dans leur direction avec appréhension... Merci mon dieu, son sauveur était sain et sauf. Mais, la jeune femme eut un pincement au cœur en s’apercevant que l’un des chiens avait été blessé. De plus, elle remarqua que le grand brun était comme figé. Il lâcha aussitôt son flingue et la belle blonde comprit qu’il n’avait jamais tué personne…

«
S’il te plaît ! » S’exclama-t-elle dans l’espoir qu’il reprenne ses esprits. Ça avait fonctionné, puisque le brun se dirigea vers elle. La blonde se tortilla vivement sur sa chaise. « Ne touches pas à la chaise ! Tu vas t’électrocuter ! Ils l'ont piégé pour que personne ne puisse me débrancher... J'alimente tous les circuits électriques du bâtiment... » Expliqua-t-elle, en gémissant de douleur. Dès que l'inconnu prononça le nom de son beau trentenaire, la blonde sentit un éclair parcourir son coeur. Le visage crispé, elle donnait l'impression de lutter intérieurement entre deux sentiments... « Où est-il ? Est-ce qu’il va bien ? Dis-moi qu’il va bien ! » Finalement, son inquiétude était beaucoup plus grande que sa rancune… Lucy se trémoussa désespérément, essayant de se libérer et poussa une plainte douloureuse à cause de ses poignets et de la machine qui continuait de bouffer son énergie. « Il faut que je sorte de là !! » La mutante arrêta subitement de bouger lorsque le deuxième chien s’approcha d’elle et renifla doucement son ventre… Est-ce qu’il avait compris qu’elle était… La panique se lisait au travers de ses perles azurées, qui se posèrent automatiquement sur l’homme. « Ne dis rien à Connor… s'il te plaît... il ne le sait pas encore… » Lucy commençait à avoir de la difficulté à respirer, sa tête blonde ballottant sur la gauche. « j’en… peux plus… » Murmura-t-elle en fermant les yeux, ne les ouvrant plus...


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Jeu 12 Mar 2015 - 11:41
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Lucy & Connor & Hidalgo.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.




L’heure n’était définitivement plus à la réflexion ni à la tendresse. Chaque minute passant, la moindre seconde, affaiblissait les chances de survies de Lucy. Il le savait… Ces anciens collègues étant maintenant bel et bien conscient de sa présence en ces lieux et surtout de ses objectifs, ils allaient donc tout mettre en œuvre pour lui mettre des bâtons dans les roues. Et il savait également que de ce côté de la barrière, ils n’auraient aucune pitié, aucune retenue. Voici donc pourquoi il était nécessaire que Connor agisse telle l’excellente recrue qu’il fut autrefois à leur côté. Sauf qu’aujourd’hui, ils allaient amèrement regretter de l’avoir à dos. S’en prendre à Lucy, avoir osé poser la main sur elle, suffisait à le mettre dans un état de rage incontrôlable.

A son grand soulagement, Hidalgo ne discuta pas plus longtemps et continua de courir. Connor n’avait plus qu’à son concentrer sur les fouteurs de troubles, même si l’air rassurant qu’il avait utilisé pour consoler Hidalgo, disparu lentement de son visage. Il serra son arme dans sa main, et ses yeux se rivèrent sur l’attroupement de miliciens entrant dans la pièce. « Bon sang les gars… J’ai bien cru que vous n’arriveriez jamais. Même ma grand-mère tape des sprints beaucoup plus rapides que les vôtres… » Un sourire des plus provocateurs étira les lèvres du milicien, avant que son regard ne se fasse plus sombre et menaçant. Ses adversaires ne tardèrent pas à lever les armes et à le maintenir en joue, prêt à tirer. Depuis les quelques secondes que Connor est dans cette pièce, il eut le temps de la scruter minutieusement, afin d’espérer pouvoir prendre l’avantage sur eux. Son regard transperçant se braqua sur les visages des miliciens le tenant en joue. Certains d’entre eux avaient la tremblote, furent autrefois sous ses ordres, ou de bons collègues… Et là, ils étaient prêts à le tuer de sang froid. Connor secoua la tête, levant les yeux au ciel. Comment a-t-il pu être assez stupide, pour s’être engagé dans cette connerie ? « Allez-y ! Tirez ! Surtout… Ne me loupez pas… » Car lui, en tout cas, ne les louperait pas.

Un long et lourd silence se fit dans la pièce, avant que Connor ne voie leurs doigts se contracter sur la gâchette de leurs armes, puis entende à ce qui ressemblerait à une voix raisonner dans les oreillettes. Aussitôt, le trentenaire tira sur une chaine maintenant un gros projecteur au dessus de leur tête et le fit donc tomber sur le groupe. Arrivant à en écrabouiller et ralentir quelques uns et affaiblissant la luminosité de la pièce. Le milicien se projeta ensuite sur le côté, tentant de se cacher derrière une caisse en bois, pendant que les tires des miliciens encore debout fusaient tout droit dans sa direction. Il tenta ensuite quelques tires à distance, mais la vitesse de tir de son arme comparé aux leurs, n’était pas aussi rapide. Il se servit d’une large planche de bois pour essayer de se rapprocher un peu, se déplaçant en crabe et tirant sur les cibles les plus proches. A lui tout seul, il s’en sortait plutôt bien. Mais il se doutait que les trois restants allaient lui donner du fil à retordre. Ils tentèrent d’ailleurs de l’encercler, de le prendre au piège. Un d’entre eux débarqua par surprise dans son dos, tentant de le plaquer au sol. Mais sans attendre, Connor lui assena un violent coup de crâne en plein nez, profitant du choc pour le retourner et frapper au même endroit d’un bon coup de poing. Ce qui l’assomma sur le coup. Un autre arriva au même moment sur le côté, tirant sur lui sans attendre. La balle frôla dangereusement le flan droit du milicien, qui ne réussi donc pas à se relever dans l’immédiat. Il roula sur le côté, usant du corps du milicien qu’il venait d’assommer comme bouclier. Au moins juste le temps d’attraper son arme et de tirer plusieurs cartouches sur son ennemi. Après s’être relevé vivement, il sentit le canon d’une arme plaqué contre l’arrière de son crâne et une blague pas drôle sortir de la bouche de son adversaire. Connor ferma les yeux puis soupira… Ce serait trop bête qu’il échoue ici, de cette façon, si prêt du but…

Soudaine, par miracle, la pièce se retrouva soudainement plongée dans le noir total. Sans réfléchir, Connor se retourna en saisissant l’arme puis tira entre les deux yeux du soldat. Mais à peine eut-il le temps de souffler, qu’un autre tire retentit dans son dos avant qu’une balle ne vienne littéralement s’écraser dans son dos, au niveau de l’épaule gauche. Non loin du cœur, mais éveillant la douloureuse blessure qu’il eut à Londres. Littéralement pris par surprise, Connor hurla de douleur puis s’effondra sur la caisse devant lui. La lumière revint et une silhouette s’approcha doucement de lui, dans un petit ricanement. « Un point partout… Agent Welch. » Une main plaqué sur sa blessure, les yeux empli de colère du milicien se levèrent en direction de l’un de ses anciens supérieurs. Celui sur lequel il avait tiré quelques mois auparavant. Celui qui avait menacé Lucy. « Je vais te faire regretter de ne pas m’avoir achevé tant que tu le pouvais encore…  » Un sourire sadique étira les lèvres du leader, avant de viser le cœur de Connor. Mais une sensation étrange s’empara brutalement du milicien, incontrôlable… Son adrénaline monta en flèche, ce qui accentua sa douleur lors d’un instant. Sa respiration s’accéléra et ses pupilles se dilatèrent. Comme s’il venait de se prendre une bonne injection en plein cœur… Ce n’était pas la première fois qu’il ressentait ça. Serait-ce… sa fameuse mutation ? Ce fut comme tout était au ralenti. A tel point que Connor réussi à esquiver le tir en plein cœur de son ennemi, dans un réflexe et d’une vitesse inouï, en plus de se saisir de son arme.  Sa force et ses réflexes étaient à présent décuplées. Visiblement, son ancien patron ne semblait pas du tout s’attendre à ça… Connor non plus à vrai dire, mais il n’allait pas s’en plaindre présentement.

Braquant son arme sur le leader, un sourire de vainqueur aux lèvres, il mourrait d’envie de le tuer. Mais avait encore besoin de lui. « Amènes moi jusqu’à elle... » « Il est déjà trop tard... » Le regard déterminé et menaçant, il s’approcha de lui au plus prêt et plaqua le canon de l’arme entre ses deux yeux. « J’ai dis… amènes moi jusqu’à elle. » Tous deux se défièrent du regard, avant que le leader ne se décide finalement à coopérer. Reprenant donc le chemin de la porte de tout à l’heure, d’autres hommes vinrent entre temps. Se servant du leader comme otage, il mit peu de temps à mettre ces quelques hommes à terre grâce à ses supers réflexes. Jusqu’à ce qu’ils arrivent à nouveau devant cette porte. Le leader tenta de se débattre, mais Connor le calma rapidement en lui tordant le bras gauche et en plaquant son œil contre le scanner rétinien permettant de déverrouiller la porte. Enfin… la porte s’ouvrit. Le cœur du trentenaire s’accéléra dangereusement. Puis il s’avança suffisamment pour enfin la voir… « Lucy... » Les effets de son pouvoir lui provoquait quelques tremblements, en plus de l’émotion en cet instant qui n’allait pas arranger les choses. Accourant jusqu’à elle sans attendre, il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, se méfiant instinctivement de la chaise sur laquelle elle est installé. Elle ne semblait pas consciente… Les larmes se mirent à lui monter aux yeux. Elle était dans un état déplorable… Souffrante. « Lucy !! C’est moi… Tu m’entends ?? » Il leva ensuite ses yeux sur Hidalgo, qui ne semblait pas dans son assiette non plus. Mais il était rassuré de le savoir en vie, foutrement rassuré… Le regard de se dernier le poussa à regarder en direction du corps d’Izel, allongé au sol, dans son propre sang. Bouleversé pour son ami, il n’eut cependant pas le temps de le consoler, que son otage tenta de prendre la fuite. Fort heureusement, les réflexes de Connor encore chaud, lui permirent de lui tirer une balle dans la rotule. Avant de traverser vivement la pièce pour le projeter brutalement au sol, non loin de Lucy. Il l’assena de plusieurs coups de poings, puis plaqua à nouveau son arme entre ses deux yeux, grognant de rage. « Qu’est-ce que tu lui as fais ?? Libère là !! Tout de suite !! »

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Sam 14 Mar 2015 - 19:40
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I owe you one, buddy. I’m on it.
Connor, Lucy & Hidalgo

J’ai du mal à rester concentré, les choses se bousculent dans ma tête, et j’ai beau savoir que Lucy est la priorité, je lance malgré tous des coups d’œil à Izel, alors que Maverick gémit de manière plaintive, en poussant le corps apparemment inanimé du coyote. Ça me fend le cœur et j’ai du mal à retrouver mon sang froid. J’écoute pourtant Lucy qui semble vraiment en mauvaise posture, m’avertir du fait que la chaise sur laquelle elle repose est piégée. Je fais les cent pas, prenant ma tête à deux mains, cherchant une solution, essayant de réfléchir, mais il n’y a rien à faire les gémissements de Maverick m’empêchent de raisonner. Je lâche un juron, un peu désespéré, et m’approche un peu plus de la chaise, en lâchant un long soupire pour retrouver mon calme. J’observe les branchements : j’ai toujours été un bon bidouilleur, c’est pour ça que j’ai pu me recycler dans la mécanique, dans le Nevada, mais là, ces branchements me dépassent un peu. Je dois prendre en compte de nombreux paramètres, dont la santé de Lucy et je n’ai pas le droit à l’erreur. Elle me demande comment va Connor et un instant je garde le silence, avec la peur qu’il n’ait été submergé par les gardes. Mais ça ne sert à rien de l’inquiéter plus qu’elle ne l’est déjà, alors, évitant soigneusement de croiser son regard, je continue d’inspecter, à distance raisonnable, la chaise piégée.
« Ne vous en faites pas pour lui, il sait ce qu’il fait… »
Elle tente une nouvelle fois de se débattre, pour se défaire de l’emprise de la chaise, mais elle n’arrive qu’à se faire du mal. J’ouvre la bouche pour lui intimer de se tenir tranquille mais Maverick me coupe en s’approchant dans une posture particulière, la posture du traqueur, ça je la reconnais, mais il semble également subitement intrigué. Une posture que je ne lui connaissais pas encore, pas vraiment agressive. En fait, en y repensant, j’ai déjà vu ça, chez Jekyll quand elle se trouve en présence d’Amber, ma nièce. Je le regarde s’approcher du ventre de Lucy et tendre le museau, les oreilles d’abord plaquées en arrière, puis dressées. Sur le moment, je ne suis pas sûr de comprendre, mais Lucy me demande de garder le secret, et c’est là que je percute. Elle est enceinte. C’est con, mais ça me fait comme un électrochoc : je dois la sortir de là, il n’en va pas que de sa vie à elle, mais aussi de celle qu’elle porte en son sein. Je reste un moment immobile, mais je la vois subitement abandonnée de ses dernières forces.  
« Non… non non, Lucy ! Lucy, restez avec moi ! Et merde ! »
Je manque de toucher la chaise pour l’arracher de là, mais je m’abstiens au dernier moment. Je fais un tour d’horizon, pour trouver un panneau de contrôle, quelque chose, n’importe quoi.
« Tenez bon, écoutez le son de ma voix ! »
Je continue de retourner la pièce, pour trouver une solution quand j’entends le mécanisme de la porte – jusqu’alors verrouillée – s’actionner. Quelqu’un entre et automatiquement, je me jette sur l’arme que j’ai laissé tomber plus tôt, les mains toujours tremblantes, l’arme alors braquée sur les deux intrus. Il me faut quelques secondes pour être sûr qu’il s’agit de Connor. Je le tiens en joue et j’ai du mal à retrouver mon calme. Je laisse retomber mon arme à terre : je n’ai pas du tout l’air dans mon assiette, j’ai plutôt l’air d’un fantôme pour tout dire, avec un objectif. Il se précipite auprès de Lucy, et bien qu’il s’arrête instinctivement à distance respectable de la chaise, j’ai tout juste le temps de lui crier :
« Ne la touche pas ! Ils ont piégé ce truc et… faut que je trouve un moyen… ! »
Me voilà de nouveau en train de foutre les différents bureaux sens dessus dessous, sans même vraiment prendre conscience de la présence de l’otage que Connor a ramené avec lui, ni même du fait qu’il tente de s’échapper, mais Connor l’intercepte avant, brutalement. Je pense même qu’il va le tuer, sans lui laisser le temps de répondre, et l’otage ne semble pas coopératif.
« C’est un circuit fermé, c’est… C’est de l’auto-alimentation, la machine fonctionne avec l’énergie de Lucy… Il faut le faire disjoncter… avec… un court-circuit …  »
Aller, bon sang, ils ont forcément ça ici, y’en a partout maintenant, c’est la norme, je fouille dans les placards, puis vers le casier à pharmacie et je le trouve enfin, dans une pièce adjacente. Un défibrillateur. Je le ramène en courant, et mes mains ne tremblent soudainement plus, je stresse mais je sais que je dois être opérationnel. Je fais confiance en mon instinct et j’espère vraiment que ça va marcher. Alors que je mets en place la machine pour qu’elle charge, je localise le point le plus adéquat pour ma manœuvre, là où la surcharge pourra à coup sûr court-circuiter la machine. J’échange un regard avec Connor, et l’espace d’une fraction de seconde, je suis pris d’un doute, parce que je vois l’espoir dans son regard, la confiance et j’espère tellement avoir le bon réflexe. Je dois agir vite, parce qu’il n’y a pas qu’une vie en jeu, mais deux, et c’est sans doute mon instinct protecteur de père qui refait surface.
« Dégagez ! »
J’actionne le défibrillateur, les yeux fermés. La surcharge me projette à quelques mètres de la chaise tandis que des éclairs bleus semblent un instant en liberté dans la pièce, puis nous sommes alors plongés dans le noir, des veilleuses de secours d’un rouge blafard éclairant légèrement la pièce…
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Lun 16 Mar 2015 - 0:28
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Lucy, Connor & Hidalgo.
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« Ne vous en faites pas pour lui, il sait ce qu’il fait… » Lucy observa brièvement le maître canin de son regard perçant… Connor était impulsif et téméraire. S’il avait encore des sentiments à son égard, il se ficherait complètement du danger et des risques… Qu’il soit seul contre tous ces miliciens l’angoissait au plus haut point ! Après s’être battu comme une lionne pendant des jours, la blonde s’évanouie, littéralement à bout de force. Sa peau était glacée et d’une blancheur alarmante. Une épaisse brume obstruait les mécaniques de son cerveau, jusqu’à ce que la voix de Connor ne parvienne à ses oreilles. Une petite bribe de phrase. « Tu m’entends ?? » Son corps était si lourd… Impossible de répondre. Lucy avait l’impression de s’être transformer en statue de béton. Sa respiration était lente, presque inaudible. Une explosion de hargne fit redémarrer son système. « Libère là !! Tout de suite !! » Sa tête blonde ballota légèrement et ses paupières s’ouvrirent d’à peine quelques millimètres. Même si sa vision était floue, la mutante distingua la silhouette de son trentenaire adoré… Celui-ci déversait toute sa colère sur l’un de ses kidnappeurs. Sa bouche s’entrouvrit, mais sa gorge était tellement sèche qu’aucun son n’en sortit. D’après ce qu’elle réussissait à apercevoir de son engin de torture, Connor n’avait rien. Dieu merci !! Ses doigts remuèrent un peu et son cœur reprit un rythme plus régulier.

«
C’est un circuit fermé, c’est… C’est de l’auto-alimentation, la machine fonctionne avec l’énergie de Lucy… Il faut le faire disjoncter… avec… un court-circuit …  » Le compagnon d’armes de Connor avait un plan et s’exécuta sans perdre un instant. Il installa le défibrillateur à un point stratégique et après un bref silence, actionna la machine. Instinctivement, le bouclier de Lucy se déploya – pendant une nanoseconde – pour la protéger du choc. On entendit une forte détonation. Puis, quelques éclairs s’envolèrent vers le plafond et l’amoureux des chiens fut propulsé au travers de la pièce. Plongé dans un noir d’encre, des bruits métalliques résonnèrent près de Lucy, les anneaux qui l’emprisonnaient à sa chaise s’ouvraient l'un après l’autre. Son idée avait fonctionné ! Les poignets de la jeune femme étaient couverts de sang, s’étant trop débattu et elle semblait incapable de supporter son propre poids. La respiration haletante, le corps tout tremblant, la blonde essayait vainement de se redresser. Soudain, une ombre se dessina devant elle. Ça ne pouvait être que Connor. « … ne me touche pas… » Son ton n’avait rien d’une mise en garde à cause d’un potentiel danger… il était farouche et un peu rancunier. Aussi, Lucy avait peur qu’il remarque son ventre rebondi. « … pourquoi t’es là … ? » Murmura-t-elle faiblement, se tortillant à son approche (comme si elle redoutait qu’il la touche) et posant ses billes épuisées, mais impassibles dans les siennes. « … t’avais pas dit que… tu voulais plus jamais me revoir ? » Une certaine amertume et une peine indéfinissable se lisait sur son visage blafard. Ça lui faisait tellement mal d’être en sa présence… Lucy se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de pleurer et déposa son front contre le sien. Quel imbécile. Vraiment.

Tout à coup, ses cristaux transparents s’écarquillèrent d’effroi. «
Oh mon dieu ! Tu saignes ! » S’exclama-t-elle en remarquant sa blessure. La mutante oublia immédiatement sa contrariété, ses sourcils froncés d’inquiétude. « … il faut que ton ami t’amène à l’hôpital !! » La panique déformait ses traits. On aurait dit qu’elle était en pleine crise d’hystérie. « … si tu me refais le même coup qu'à Londres… je ne te le pardonnerai jamais !! Ils vont avoir besoin de toi… » La belle blonde n’avait plus conscience de ses paroles, qui étaient probablement incompréhensibles pour ce pauvre Connor. Soudain, la future maman sentie une violente douleur dans le bas de son ventre. Sa main droite se posa automatiquement sur sa bedaine, son visage crispé et son autre main s'agrippa à l’avant-bras de Connor. « … il faut que tu m'amènes au Baxter Building… » Gémit-elle, souffrant le martyr, les yeux remplis d’eau.

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Mer 18 Mar 2015 - 10:34
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Ses poings, sévèrement endurcis par toutes ces années de boxe, continuèrent de venir s’écraser contre le visage de son ancien supérieur. Une façon de se retenir de lui tirer une balle en pleine tête. Ce qu’il fut à deux doigts de faire tout de même… N’écoutant Hidalgo que d’une oreille, Connor était totalement épris par sa rage et sa surdose d’adrénaline. Une seconde fois, il hurla sur son supérieur tout en plaquant le canon de son arme entre ses deux yeux. Mais ce dernier ne semblait avoir toujours aucune envie de parler, quoi qu’il en coûte. Tandis que l’index du milicien faisait petit à petit pression sur la gâchette, un son à peine audible sortit d’entre les lèvres de Lucy. Ou du moins, c’est ce qu’il cru entendre. Et ce fut suffisamment pour faire brièvement tourner les billes transperçantes de Connor sur elle. Lentement, il laissa retomber son arme au sol. Il ne voulait pas que Lucy le voit à nouveau comme une machine à tuer. Ce n’est plus ce qu’il était…

A peine eut-il le temps de croiser le regard de sa mutante, qu’Hidalgo avait déjà trouvé et installé la solution pour la libérer avant d’hurler de dégager. Connor s’exécuta sur le champ, se projetant vivement à terre, plus loin, sur le côté. Tout en prenant grand soin de se protéger le visage. Une forte détonation se fit et toute la pièce se retrouva plongée dans le noir total. Une fois le calme à peu prêt revenu, le trentenaire rampa jusqu’à Hidalgo afin de vérifier s’il allait bien. Puis il se redressa et chercha aussitôt à se rapprocher de Lucy, enfin libéré de cette maudite chaise. Alors qu’il s’apprêta à poser ses mains sur ses poignées, la blondinette le repoussa d’une manière quelque peu agressive. Aussitôt, il se crispa et plongea son regard dans le sien. Il tenta une nouvelle approche, mais elle semblait tout faire pour ne plus avoir le moindre contact avec lui. Ce qui était… prévisible. La gorge nouée, il ne savait quoi lui répondre et se contenta de baisser les yeux, le regard débordant de regrets. La réponse à ses questions lui est pourtant évidente. Il n’est pas difficile de percevoir encore, dans le regard de Lucy, tout le mal qu’il a su lui faire. Si elle savait à quel point il se savait idiot…

Bon sang ce qu’il était heureux de la revoir… Une sensation indéfinissable. Comme si son cœur, s’était enfin remit à battre. Comme jamais depuis leur rupture… Il garda son front collé au sien quelques instants, savourant l’instant, avant que Lucy ne lui rappelle ses quelques blessures. Aussitôt, il attrapa le visage de la belle blonde entre ses mains et accrocha son regard. « Mes blessures ne sont pas importantes… Je vais m’en sortir ! Il faut te sortir de là avant toute chose, ok ?! » Ils auraient le temps de bavasser plus tard, surtout concernant sa mutation, mais là, il fallait la soigner elle avant tout au vu son état… A sa remarque, il eut un bref sourire, puis tiqua tout de même sur un petit détail. « …Ils ? » Le regard froncé durant un instant, celui-ci se posa ensuite sur Hidalgo qui se redressa non loin. Une grande vague de soulagement s’empara de lui. Dieu merci, il n’avait rien. « Tu sais que t’es un putain de génie toi ? Rappelles moi que j’te dois une bouffe à la maison… » Et c'était peu dire... Il lui devait tellement...

Soudain, Lucy compressa mon avant-bras, gémissant de douleur, semblant réellement souffrir le martyr. « Lucy ! » Ses yeux encore plus inquiets qu’ils ne l’étaient déjà, se dressèrent aussitôt sur Hidalgo. « Tirons-nous d’ici ! » Il attrapa alors la belle blonde dans ses bras, croyant remarquer un changement de poids, mais n’y prêta pas plus attention sur le moment. Heureusement, sa mutation lui permettait d’avoir encore suffisamment de force et d’énergie. Regardant à nouveau Hidalgo, celui-ci s’était rapproché de sa chienne, Izel. Toujours gisante sur le sol. « Hida… On doit partir… » Le regard sincèrement attristé pour son ami, il se dirigea ensuite vers l’entrée de la pièce, puis dans le couloir, vérifiant que la voix était toujours libre. Ce qui était le cas, mais pour combien de temps ? Néanmoins, on pouvait tout de même dire que le milicien avait fait un sacré ménage dans ce bunker…

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Mer 18 Mar 2015 - 23:00
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Connor, Lucy & Hidalgo

Les voix de Lucy et de Connor s’élèvent au loin, mais ma tête bourdonne : ça résonne comme dans une église et je ne comprends pas vraiment ce qu’ils disent. A vrai dire j’ai pas spécialement envie d’entendre, j’essaye en priorité de retrouver mon ouïe et ma vue, qui sont encore troublés par le choc. J’ai l’impression d’être passé dans une machine à laver, en 1200 tours, mais après quelques minutes, j’arrive à me remettre – non sans difficultés – sur mes jambes encore un peu chancelantes, secouant légèrement la tête pour me débarrasser du bourdonnement constant. Cette fois, j’entends plus clairement, en tout cas, assez pour saisir le compliment de Connor, alors, j’imagine que mon plan a fonctionné, ça me rassure. Je lâche un lourd soupir de soulagement, les mains sur les hanches, pour soulager mon dos, avant de faire un simple geste de la main à Connor, pour lui faire comprendre que ça n’est rien. Ce vol plané m’a quelque peu coupé le souffle et je ne suis pas certain de pouvoir émettre le moindre son, pour le moment.
Izel. Ça me revient d’un coup, et je vais pour m’en approcher, quand j’entends Lucy gémir de douleur et Connor me lance un regard, m’alertant que l’on doit se tirer de là au plus vite, prenant Lucy dans ses bras. Je m’arrête un instant, interdit, mais le gémissement de Maverick attire mon attention, tandis qu’il pousse de son museau le corps d’Izel. Mon cœur se serre une nouvelle fois. Je peux pas la laisser là. Je m’approche, attirant Maverick à moi, essayant de le rassurer, mais ma voix prête à se briser une nouvelle fois :
« Laisse-la mon grand… je sais… je… »
Mais alors que Connor m’appelle une nouvelle fois, je suis sûr d’apercevoir les côtes d’Izel se soulever, mais à peine. Elle respire. J’ai du mal à y croire, alors je me penche, je contrôle son pouls, avec douceur, je pose mon oreille prêt de son cœur : maintenant, j’en ai la confirmation…

« Elle respire… Elle respire ! Elle… Oh, tiens bon ma grande, tiens bon ma belle, on va rentrer, on va te soigner, je te le promets… »
Je la prends tout en douceur, dans mes bras, la tenant tout contre ma poitrine, et je l’entends gémir faiblement, Maverick sur mes talons, gardant un œil inquiet sur sa copine. Je prends une longue inspiration avant de poser un baiser sur le front du coyote.
« Courage ma belle… »
Et j’emboîte le pas rapidement à Connor. Il s’agit d’une urgence, pour l’une comme pour l’autre. Je marche d’abord prudemment, craignant de ne croiser d’autres gardes, mais il s’avère que mon vieil ami a fait le ménage… Nous fonçons à l’extérieur du bunker, sur les traces de Maverick alors que je lui donne l’ordre de nous mener à l’extérieur…
J’espère que l’on arrivera à temps, pour l’un comme pour l’autre. Alors que l’on grimpe dans le véhicule, je dépose Izel à l’arrière avec moi.
« Connor ? Tu as une trousse de secours là-dedans ? Je… Je vais essayer de la stabiliser, je… »
Je pose un regard inquiet sur Lucy : c’est elle normalement, la priorité, et le fait qu’elle se tienne le bas ventre, de cette manière, ce n’est pas bon. Je me sens perdu, entre ces deux urgences.
« Lucy je… est-ce que… »
A-t-elle besoin de mon aide ? Est-ce que je peux au moins faire quelque chose pour l’aider ?
© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart



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Jeu 19 Mar 2015 - 1:05
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Lucy & Connor & Hidalgo.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.



« …Ils ? » Ses billes transparentes se posèrent dans les siennes avec intensité, mais la blonde se mordit la lèvre inférieure. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour lui annoncer. Heureusement, l’attention de son milicien se reporta sur son ami. Celui-ci semblait se remettre doucement de la secousse, observant sa belle chienne avec tristesse. Est-ce que la bête était… morte ? Lucy se sentait terriblement coupable. Elle n’eut pas le temps de s’inquiéter davantage, que de violentes douleurs apparurent dans son bas-ventre. La future maman serrait fortement l’avant-bras du futur papa, une expression de panique et de souffrance déformant ses jolis traits. Pitié… faites que les enfants n’aient rien… Sa tête blonde se déposa dans le creux de son cou, son souffle saccadé effleurant la peau du trentenaire. « … Reed Richards… il faut qu’il m’examine… » Souffla-t-elle d’une petite voix, comme si respirer demandait un effort considérable. Sa main libre caressait sa bedaine avec inquiétude. « Elle respire… Elle respire ! Elle… Oh, tiens bon ma grande, tiens bon ma belle, on va rentrer, on va te soigner, je te le promets… » La mutante était rassurée qu’ils soient tous les deux en vie, bien que la chienne soit dans un état critique. Le groupe s’engagea dans les couloirs déserts et l’autre toutou les guida jusqu’au dehors. Une fois près de la voiture, Hida et ses bêtes s’installèrent à l’arrière. Lucy repoussa la ceinture de sécurité. « Non… pas de pression sur mon ventre. » Dit-elle à son grand brun. Ce dernier au volant, Hida essayait de trouver un moyen d’aider son chien. Puis, il s’adressa à elle. « Lucy, je… est-ce que… » La blonde secoua légèrement la tête. « Ça va… Occupes-toi de ton bébé, elle a besoin de toi. » Dit-elle d’une voix douce, bien qu’on y décèle son angoisse. « Tu ne peux rien faire pour moi… » Ce qui était vrai. Lucy avait besoin de Reed, qui suivait sa grossesse depuis le début.

La jeune femme glissa sa main contre la joue de son bel amour, comme si d’avoir un contact physique calmait ses douleurs. «
Ça te va bien… ton nouveau look… » Remarqua-t-elle soudain, essayant aussi de le détendre. Lucy arborait un petit sourire, entrecoupé de légères grimaces. Son regard était aussi brillant qu’avant… Peu importe le nombre de fois qu’il la repousserait, Lucy ne renoncerait jamais à lui. C’est ce qu’elle réalisait en détaillant son beau milicien du regard. Elle était prête à prendre tous les risques pour être avec lui. Connor était l’amour de sa vie, le père de ses enfants… Il était tout. Ils arrivèrent enfin au Baxter Building et la belle attendit qu’on l’extirpe de la voiture. Incapable de se tenir sur ses deux jambes, Connor dut la porter jusqu’en haut de la tour. La blonde regardait par-dessus l’épaule du soldat pour être certaine qu’Hida et les chiens les suivaient. L’hologramme de secrétaire accueillit chaleureusement la mutante et s’éclipsa pour prévenir le professeur Richards de leur arrivé.

«
Tu peux me poser… économises tes forces… » Dit-elle à Connor en s’efforçant de descendre de ses bras. Elle s’accrocha néanmoins à son cou, du côté où il n’était pas blessé, pour supporter son poids. Puis, sa main libre toujours posée sur son ventre, la belle se mordit la lèvre inférieure et planta son regard dans celui du trentenaire. « Connor… » La belle blonde prit une profonde inspiration, ne cillant pas une seconde à son regard perçant. « Je suis… enceinte. » Dit-elle avec un sourire rayonnant, avant d'éclater en sanglots et de se faufiler dans ses bras, le visage enfoui dans son torse. Lucy avait besoin qu’il sache… et qu’il l’apprenne de sa bouche et non d’un moniteur ou de Reed. Elle appréhendait sa réaction, mais la future maman se sentait libérée d’un poids énorme. « … tu vas être papa… » Lucy ne savait pas pourquoi elle sentait le besoin de préciser qu'il était le père. Ça ne pouvait être que lui.

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Sam 21 Mar 2015 - 19:27
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Lucy & Connor & Hidalgo.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.



La fin du calvaire... Enfin. Ou du moins, peut-être pas tout à fait encore. Lucy était dans un état vraiment critique et la chienne d'Hidalgo encore en vie, mais aussi dans un piteux état. Fort heureusement, il n'y avait plus personne à affronter en chemin, le milicien ayant fait un grand ménage de printemps. Ils quittèrent donc tous rapidement cet endroit lugubre et froid, grâce au deuxième chien d'Hida qui les mena rapidement jusqu'à la sortie. Une fois arrivé à la voiture, en rabaissant bien les sièges en plus du coffre, il y avait tout juste suffisamment de place pour qu'Hidalgo et ses chiens s'y installent. En plus de Lucy devant, côté passager. Les deux hommes étaient tous les deux encore totalement épris par l'adrénaline du moment. Mais d'autant plus Connor à cause de sa mutation qu'il ne maîtrisait pas encore très bien. Il restait donc étrangement essoufflé, avec les pupilles bien dilatées. Mélangeant le tout au contre coup, à l'inquiétude, à l'angoisse... Cela ne faisait que très peu de temps que son boss, Chuck, l'avait sorti de son impasse psychologique. Il restait donc encore quelque peu fragile... A tel point, qu'il n'entendit même pas la question d'Hida. Heureusement, Lucy y répondit à sa place. Et le scientifique n'aura certainement aucun mal à capter la trousse de secours placé dans un coin du coffre à l'arrière.

Connor s'installa donc au volant, le regard figé sur la route et s'empressant de se rendre au Baxter Building. Il ne savait pas trop pourquoi là, et non à l'hôpital... Mais elle devait certainement savoir ce qu'elle faisait. Soudain, le doux contact de la main de sa blondinette contre sa joue, le fit quelque peu sortir de sa torpeur. L'incitant à tourner légèrement sa tête dans sa direction et à croiser son regard. Ce regard, qu'elle avait quand elle l'aimait encore... Non, ça ne pouvait pas être le cas, après ce qu'il avait osé lui faire... Et c'est encore elle qui réussi à l'apaiser, alors qu'elle était dans un bien pire état. A son tour, il sourit doucement à son compliment et déposa un petit baiser au creux de sa main, sans la quitter des yeux. Puis, surveillant toujours la route, il tenta de regarder Hidalgo au travers du rétroviseur. « Tout va bien derrière ? Tenez bon tous les quatre... On arrive bientôt ! » Ce fut ensuite sur sa figure, qu'une petite grimace se figea. Lui aussi était blessé, mais l'avait presque oublié cette balle encore logé dans son omoplate...

Le milicien posta sa voiture juste devant l'immeuble, laissant Hida et ses chiens sortir, puis portant à nouveau sa mutante adorée dans ses bras. Et dire que c'est la première fois et dans ces conditions qu'il allait rentrer dans ce fameux Baxter Building... Heureusement, l’ascenseur n'était pas loin et disponible. Tous montèrent donc à l'étage où devait se situer le professeur Richards. Une fois arrivé, Connor fut quelque peu surpris par la secrétaire en forme d'hologramme, mais celle-ci s'empressa de disparaître prévenir le scientifique. Avant qu'il n'arrive, il reposa délicatement Lucy, s'étirant un peu afin de détendre un peu son dos, ses épaules et ses bras. Il observa un court instant Hida, remarquant que lui aussi ne semblait pas vraiment encore trop réaliser où il se trouvait. Lentement, très lentement... les pouvoirs de Connor s'atténuèrent un peu. Mais pour combien de temps ? Car la belle blonde se figea juste devant lui et semblait avoir une annonce à lui faire. Étrangement, avant même qu'elle ne parle, le regard du milicien c'était déjà planté sur la main de Lucy, plaqué sur son ventre. C'est ensuite que son cœur cessa de battre durant une nano seconde dans sa poitrine, provoquant en lui un véritable électrochoc. Son regard écarquillé, noyé dans les yeux de Lucy. Elle... enceinte... de Lui. Lui... Père ? Choqué, Connor resta tétanisé durant quelques secondes, le visage pâle, la gorge nouée, mais serra Lucy dans ses bras. Jamais... Il n'avait envisagé d'être père un jour. Cette nouvelle eut l'effet d'une véritable bombe, qui allait changer sa vie à jamais.

« Lucy !! » Il n'eut pas le temps d'émettre le moindre mot, que Reed apparut dans leurs dos. Connor redressa les yeux, encore sous le choc. « Connor... » Le scientifique salua ensuite d'un signe de tête Hidalgo, qu'il ne connaissait pas encore. « Ma secrétaire m'a averti de vos états à tous... Une équipe va venir s'occuper de vous, mais je dois emmener Lucy de toute urgence. » Il se rapprocha doucement de Lucy, attendant l'accord de Connor, qui fini par acquiescer. Le scientifique l'aida à prendre appui contre son épaule et l'amena avec lui. Au même moment, une équipe médicale vint donc s'occuper de Connor, le soignant dans une pièce et Hidalgo ainsi que ses chiens dans une autre, au même étage. Le milicien était totalement perdu dans ses pensées, à tel point que la douleur ne l'arrêta pas quand on lui retira la balle de l'épaule. Les paroles de Lucy se répétant en boucle dans sa tête... Le regard perdu. Alors... Elle avait affronté tout ça, en plus d'être enceinte. Ce n'est pas qu'elle qu'il avait sauvé, mais aussi son enfant. « Je vais... être père ? » Marmonna-t-il à lui-même. A peine soigné de ses blessures et désinfecté, l'infirmière lui conseilla de se reposer, mais il n'en était pas question pour Connor. Qui s'empressa de quitter la pièce. Mais avant de courir rejoindre Lucy, il passa devant la chambre où Hidalgo se trouvait. Il s'y arrêta et s'approcha de lui, avant de poser une main chaleureuse et amicale sur son épaule. Puis il regarda sa chienne, allongé sur une table de soin, entouré de bandage, qui semblait stabilisé. « Je te dois beaucoup... Merci. Pour tout... » Il était rassuré pour Izel et surtout, que lui aille bien aussi. S'il n'avait pas eu l'aide d'Hida... Qui sait si Lucy s'en serait sorti, et lui peut-être pas non plus. Il lui serait éternellement reconnaissant. Il regarda un instant son ami, puis sa chienne. « De vraies dures à cuire tes filles... Comme leur père. » Lâchant ensuite lentement la pression chaleureuse de sa main sur son épaule, il marcha jusqu'à la porte. Mais avant de sortir de la pièce, se retourna, un étrange petit sourire aux lèvres. « Je vais être père. »

Il prit ensuite la direction de l'ascenseur et s'empressa de retrouver Lucy. Il ne connaissait pas du tout le bâtiment et longea plusieurs couloirs avant de tomber nez à nez avec Reed. « Où est Lucy ? Elle va bien ? » Le scientifique posa une main sur le bras de Connor, un sourire rassurant aux lèvres. « Tout le monde va bien... Son état s'est stabilisé. Elle aussi a demandé à te voir... » Un faible sourire étira la bouche du milicien. « Tu as réussi Connor. Et t'es revenu en un seul morceau... Je suis très heureux, que vous vous soyez retrouvé. Il ne faudrait plus gâcher ça... » Un sourire des plus explicites se figea sur les lèvres de Reed, avant de donner une petite tape sur le bras de Connor, lui indiquant d'un signe de tête où se trouve la blondinette. Le milicien, lui serra amicalement la main, puis rejoignit timidement Lucy dans sa chambre. Plus il se rapprochait d'elle, plus son cœur bondissait dans sa poitrine. Délicatement, il s'installa à côté d'elle, mais n'osa pas la toucher. « Si tu savais comme je m'en veux... » Puis, soudain, il s'effondra en larmes... « Je... n'ai pas su tenir ma promesse. Je... voulais simplement te protéger. Mais j'ai eu tords... » Rabaissant un instant la tête, c'était bien la première fois qu'il avouait ses tords à qui que ce soit et qu'il se mettait dans un tel état pour une personne. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui pardonne, sachant pertinemment qu'il ne le méritait pas. Il inspira ensuite une bonne bouffée d'oxygène, puis leva lentement sa main au dessus du bidon de Lucy, n'osant toujours le toucher. « Tu es vraiment... » Levant ses yeux débordant de larmes vers la belle blonde, il connaissait évidemment la réponse, mais... était seulement en pleine réalisation. Un sourire rayonnant étira ses lèvres, ses larmes continuant de couler...

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Lun 23 Mar 2015 - 14:49
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Lucy & Connor & Hidalgo.
i've been walking the streets at night, just trying to get it right. it's hard to see with so many around. no i don't like being stuck in a crowd. and the streets don't change but maybe the name. i ain't got time for the think cause i need you. yes i need you. by razorblade kiss.



Les deux amants torturés se dévisagèrent, avant que Connor ne l’étreigne avec force, toujours sous le choc. Rassurée qu’il ne la repousse pas, la belle enroula solidement ses bras autour de sa taille. « Lucy !! » Sa tête blonde se tourna légèrement et elle observa le scientifique, ses yeux rougis par les larmes. « Ma secrétaire m'a averti de vos états à tous... Une équipe va venir s'occuper de vous, mais je dois emmener Lucy de toute urgence. » Au début, la blonde refusa de bouger… incapable de se séparer de cette étreinte tant désirée… Lucy était terrifiée à l’idée que son milicien disparaisse… Qu’une fois le choc de la nouvelle passé, il déciderait de l’abandonner à nouveau… Mais, son regard se posa sur sa blessure et d’autres élancements dans le bas-ventre la convainquirent d’écouter le scientifique... Reed eut du mal à la séparer de Connor, mais elle finit par obtempérer, lançant un regard désemparée à son milicien adoré. Des crampes parcourant toujours son joli ventre arrondi, la belle blonde s’installa sur la table d’examen à l’aide du scientifique. La panique se lisait encore dans ses yeux bleus, mais Reed s’efforça de la rassurer avec ce petit ton paternel bien à lui. La future maman prit une bonne inspiration et frissonna au contact du gel contre sa peau. Reed lui fit passer une batterie de tests (échographie, prise de sang, etc.). Finalement, Lucy éclata en sanglots, lorsqu’il lui assura que les bébés étaient en parfaite santé. Elle avait réussi à les protéger et les douleurs n’étaient dues qu’à une intense fatigue. En gros, Lucy était au repos forcé pour quelques jours. Il fallait que son état se stabilise. À l’aide de Reed - après qu’il ait soigné ses poignets - la blonde se redressa sur la table et demanda à voir Connor…

Une angoisse sans nom faisait vibrer son cœur. Il y avait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés seuls tous les deux… Celui-ci entra timidement dans la pièce. Son cœur s’affola à son approche. Son milicien s’installa près d’elle, mais il laissa volontairement une petite distance entre eux. «
Si tu savais comme je m'en veux... » Lucy se mordit la lèvre inférieure. Puis, Connor s’effondra… Déboussolée, la blonde se surpris à ressentir une certaine rancune. Comme c’était injuste ! Comment pourrait-elle lui foutre la raclée du siècle, maintenant qu’elle le voyait dans cet état… Ses beaux yeux baignés de remords, à lui révéler un aspect de sa personnalité qu’il ne montrait jamais à personne... « Je... n'ai pas su tenir ma promesse. Je... voulais simplement te protéger. Mais j'ai eu tords... » Son cœur se crispa davantage, émue. Qu’est-ce qu’elle pouvait l’aimer… Elle prit sa main hésitante avec douceur et la posa délicatement sur son ventre. « Tu es vraiment… » Soudain, un sourire amusé se dessina sur son joli visage et elle arqua un sourcil, comme pour lui dire : c’est évident, non ? À son sourire rayonnant, la future maman se figea un bref instant et agrippa spontanément son collet pour l’embrasser avec passion.

Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas goûté à ses lèvres. Que leur peau n’avait pas été en contact. Qu’elle n’avait pas ressenti cette chaleur… ce bonheur indéfinissable. Elle ressentait plus que jamais son manque de lui… Seul le séduisant trentenaire réussissait à la mettre dans un tel état. Son baiser devint plus fougueux, alors que sa langue se glissait avidement contre la sienne. Prise d’une frénésie incontrôlable, la belle se décolla une nano seconde pour reprendre son souffle et planta ses cristaux larmoyants dans les siens. «
Je t’aime, idiot ! » Balbutia-t-elle, la gorge nouée avant de capturer ses lèvres avec une impatience douloureuse. Elle lui répétait inlassablement ses « je t’aime » entre chaque souffle, pour qu’il se rentre ça dans le crâne une bonne fois pour toute !!


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Ven 27 Mar 2015 - 16:09
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Lucy & Connor & Hidalgo.
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Après de longues heures séparées l'un de l'autre, une fois de plus, les tourtereaux se retrouvèrent enfin. Quelque peu timidement pour le milicien, qui à ce jour avait parfaitement conscience du mal qu'il avait bien pu lui faire. Et tout ça pour quoi au final ? Pas grand chose... Hormis de grands ennuis. Raison pour laquelle, à peine arrivé à ses côtés, il ne perdit pas un instant pour lui dévoiler ses remords. Même s'il ne s'attendait pas du tout à ce qu'elle lui pardonne, elle devait savoir ce pour quoi il avait fait ça. A son grand soulagement, elle l'écouta se confier... Se confondre en excuse comme jamais il ne l'aurait fait avec personne. En cet instant, il n'avait plus la force de porter son masque habituel. Ayant bien faillit la perdre, encore une fois. En réalité, il était peut-être temps pour lui de lâcher cette pression incessante qui l'empêche de se dévoiler à il comme le voudrait. Même si cela restait encore difficile et tout nouveau pour lui, il n'y a qu'elle qui arrivait à le pousser à se surpasser à ce point...

Alors que la main de Connor continuait de survoler timidement le ventre de Lucy, elle lui prit délicatement la main pour venir la lui poser sur son bidon. Il n'y avait rien de spécial à cela et pourtant, ce contact eu comme l'effet d'un électrochoc chez le trentenaire. Tout juste en train de réaliser, qu'il allait être... Père. Il allait certainement lui falloir un petit bout de temps pour s'en rendre vraiment compte, mais au fond, cette nouvelle lui procurait déjà beaucoup de bonheur. Lui qui, pourtant, ne se serait jamais imaginé père. Alors qu'il s'attendait ensuite à recevoir les foudres de sa belle blonde, celle-ci l'agrippa par le collet pour ensuite venir l'embrasser avec passion. Une réaction qui le surpris également. Le sportif eut un instant d'hésitation, mais finit par prolonger le baiser, voir même à l'intensifier. Ce contact l'avait tant manqué... Ses lèvres, sa peau, son parfum... Il ne trouvait rien de tout ça chez une autre et il n'y avait qu'elle qui lui procurait tous ces effets. Entre deux baisers, elle lui glissa un doux je t'aime qui étira un sourire particulier à Connor. Un sourire disons... amoureux. Ses douces paroles se répétant inlassablement dans sa tête et qui lui procurait un bien fou... Lui, qui avait tellement craint de la perdre pour toujours, à cause d'une prise de décision idiote.  

Prolongeant et intensifiant encore quelques instants ces baisers, jouant de sa langue avec la sienne, son cœur se mit soudainement à battre un peu plus fort qu'il ne le faisait déjà. Avant qu'il ne prenne doucement la tête de Lucy entre ses mains. Collant son front au sien, il redressa ensuite son menton pour plonger son regard encore quelque peu larmoyant dans le sien, intensément. « Tout ce que je t'ai dis, ce jour-là... Je ne le pensais pas... » Sa gorge se noua durant une fraction de seconde, avant d'enfin trouver la force de lui dire. Caressant son visage de sa main droite. « Je t'aime Lucy, je suis fou de toi... » Si elle savait à quel point. Cette déclaration eu un effet libérateur sur le milicien, qui jamais ô grand jamais n'a déjà prononcé ses mots. Mais enfin, il avait trouvé la force de lui déclarer verbalement ses sentiments. Sentiments qu'il garde en lui depuis un bon moment, très long moment... Il garda son regard noyé dans le sien, avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes, amoureusement. Son autre main descendit ensuite au niveau de son ventre, qu'il effleura en douceur. « J'arrive pas à croire ce qu'il nous arrive... »

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