Il s'en rappelait comme si c'était hier. Un sourire à la con peignit son masque... expression suffisante, mais à la fois niaise. Le bon vieux temps. L'ère des chiminchangas à volonté. Celle de l'argent à gogo, des prosti' à ses pieds. Ça, c'était de l'amusement d'époque. Ça. C'était son monde, son univers, avant que ça parte en grosse couille molle. Après tout c'est presque normal au vu de ce qu'il s'est passé et il en a bien conscience. Les images défilent, les chaînes changent, rien n'est plus pareil. Un soupire à en fendre l'âme résonne dans l'appartement miteux. Ce qu'il lui manque ? Une bonne caisse de bouffe mexicaine et une ou trois bonne paires de boobies.... C'est juste ce qu'il lui faut pour tenir encore un peu. Il ne le contacte toujours pas et ça l'énerve, l'ennuie. En parlant de contact, il ricane. Ça me rappelle la grosse Bertha ! Laquelle ? La dix-huit, juste au-dessus. Ooohh...New York ! Quelle ville ! Mais quelle ville ! Le poing s'écrase avec force contre l'accoudoir du fauteuil. Il grogne. Il se lève et gueule.
« GOUVERNEMENT JE T'AURAIS UN JOUR ! JE T'AURAIS ! »
Mais il nous pète un câble le p'tit !
Asticot ?
Mais non !!! Heyyyyy !! Mais ouais ça me dit grave quelque chose !
J'ai envie d'un milkshake
Moi d'une bonne dose de poudre à canon dans le nez....
Oh ouaiiiiiiiiis.... Une bonne fumette.... Il l'a mis où le flingue déjà ?
Dans le réfrigérateur à côté du bocal de doigts, nah ?
J'croyais que c'était dans Chaton.....
….. …..
OH PUTAIN ! CHATON !
C'était ça. Sa mémoire lui revint pour beaucoup de chose, sélectionnant automatiquement un moment précis de sa vie. Cette rencontre qu'il avait fait, cette rencontre qui l'avait fait sourire et l'avait rendu dingue. Il était un Parrain indigne d'avoir oublié, d'être là à se tourner les pouces pour une fortune incroyable, alors que Chaton était dehors quelque part. Sa rencontre avec Kitty remonte à loin, trop loin pour lui et pour les autres, elle se case entre deux grosses missions, mais elle se classe dans le top un des rencontres qui l'a rendu plus amical avec les demi-pousses....
C'était un soir où New York brillait de mille lumières. La condensation des eaux usées ressortait par les bouches d’égouts. Les ruelles sombres et étroites étaient alors masquées par ce voile blanc. Ce linceul immaculé qui ne cessait de se montrer et disparaître au moindre mouvement. Les murs de briques avaient la trace de la pluie de cette journée sombre, mais ce n'était que grâce à elle que l'on pouvait entendre le clapotement vif qui se rapprochait et s'éloignait comme pour fuir quelque chose. Une question de rapidité qui n'en était presque pas une, la partie était déjà perdu d'avance. Ce n'était plus qu'une question de seconde avant que tout s'enchaîne... si ce n'était pas déjà fait. Une détonation, une deuxième qui suit rapidement, en cadence avec la première. Un impact violent qui s'écrase contre le mur de pavé rouge sang. La masse glisse avec une lenteur exagérée vers le fond de la benne. Une tentative désespérée pour la proie de sortir de là et fuir aussi loin que son corps lui permet.
« Une, deux, Deady te coupera en deux.... »
La voix est débraillée, elle aurait pu être mélodieuse il y a longtemps, mais les années se sentent dans l'intonation de celle-ci. Le clapotement est régulier mais lent, terriblement lent. Le bruit qui accompagne cette avancée est métallique, mais aussi aiguë, les douilles tombent sur le bitume d'encre. Une comptine qui se fait fredonner.
« Trois, quatre, remonte chez toi quatre à quatre.... »
La suite devient moins bon enfant, tout est malsain et c'est ça qui fait sourire l'homme qui approche. La benne bouge, il tente de sortir de là. La peur se lit aisément sur son visage, il commence à réellement prendre conscience de la merde où il est fourrée.
« Cinq, six, n'oublie pas ton crucifix....
Sept, huit, surtout ne dors pas la nuit....
Neuf, dix, il est caché sous ton lit.... »
Elle approche, la fin. L'individu blessé bondit pour fuir, mais trop tard, l'homme masqué fonce sur lui en riant, attrapant de ses mains gantées le cou du pauvre hère, tombant dans la benne. Les hurlements se font entendre.
« Un, deux, voilà Deady l'affreux.... Trois, quatre, attention il va te battre.... Cinq, six, saisie-toi vite d'un crucifix.... Sept, huit, reste éveillé toute la nuit.... Neuf, dix, si tu t'en dors s'en est fini.... »
La suite est compréhensible, les hurlements se font entendre alors qu'une voix semble se parler et parler à son pauvre compagnon d'infortune. Malgré cette comptine, il continue de frapper. C'est à ce moment-là que le souvenir est doux et légèrement amer. Il se souvient de cette bouteille brisée qui se plante dans sa gorge. Il en rit à gorge déployé, le sang coulant au travers de son masque. Il est fou et il ne s'en cache pas. Il crache, vocifère ses mots sans aucune retenue.
« One, Two, Deady's Coming For You! Three, Four, Better Lock Your Door. Five, Six, Grab Your Crucifix... »
Sa cible s'est déjà fait dessus, les relents d'urines sont détectables si facilement. Le sang coule à flot mais pour le moment ce n'est que le sien. Debout au milieu de la benne, qu'il domine de sa taille, il tient par le col cet homme qui regrette déjà tout ce qu'il a fait dans sa vie. Défiguré par l'hémoglobine, par la pluie incessante, il ne peut détourner son regard de cette vision horrifique, le masque est, ici et là, détruit, la bouteille et son tranchant ont fait du beau boulot. Sa bouche se voit, sa joue déchirée aussi, il rit. AH ! Sa gueule ! Cette trogne qu'il s'paie !On peut se faire la suite de Krueger ! Elles se mélangent au reste et les voix ne cessent d'emplie l'esprit de ce tortionnaire d'idées les plus imagées les une des autres. La suite c'est Pegi 18 ! Seul les hurlements se font entendre ainsi qu'une nouvelle peinture pour cette benne sombre qui a de jolie reflet rougeoyant. L'heure file et c'est dans ce même sourire qu'il continue son œuvre. Il semble ailleurs toutefois, il arrache la bouteille de sa gorge, vomissant encore plus de cet épais liquide visqueux. La cible fuit, elle rampe hors de la poubelle et cherche à s'enfuir, mais son pied est attrapé par le cadavre ambulant, retournant dans la poubelle pour lui terminer son compte. Il chantonne une comptine de noël, un gargouillis lui répond, il se redresse levant les bras en riant. Il ne s'était pas autant défoulé depuis l'épisode du Bronx. Il s'adossa contre l'intérieur et tira, avant de jouer avec la tête du pauvre criminel mort depuis un bon moment maintenant. Il le faisait parler comme à un marionnette.
« T'as été un vilain garçon ! Il fallait pas tourner autour des écoles maternelles ! Même si c'est pour la fifille à un gros méchant et avoir de l'argent..... C'est pas bien, non non. Et tu le sais, hein ?, déclara t-il d'un ton de confidence, bougeant la tête de bas en haut ou gauche à droite selon les réponses. T'es un vilain et c'est comme ça que je punis les vilains qui approchent de trop près les écoles.... » Il continua un bon moment ainsi, avant de tourner la tête à un mouvement souriant au travers des déchirures.
« HOLA ! BUENO ? BUENO ! »
La pluie se fait plus violente, mais cela n'empêche pas sa voix de porter et d'être parfaitement audible, tout comme le reste de sa tirade.
1285 mots
Mer 8 Juin 2016 - 15:28
Invité
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「Spooky, scary skeletons are silly all the same They'll smile and scrabble slowly by and drive you so insane!」
Deadpool & Hit-Girl
Cela faisait quelques mois que Papa n’était plus de ce monde. Je vivais avec Maman et Marcus chez eux. J’arrivais difficilement à me faire à cette nouvelle vie. Mon quotidien n’était plus simplement un petit déjeuner, brossage de dent suivit de l’étude complexe des armes d’assaut utilisées en Irak par l’armée. Non non, au lieu de ça c’était directement à l’école, rejoignant Dave à midi pour discuter de notre programme de la soirée. Mais depuis quelque temps maintenant, j’allais moins en ville pour éviter que Marcus ne se mette à suspecter quoi que ce soit. Et cet idiot de Dave avait trouvé des idéalistes comme lui, un groupe de justicier à la con qui surveillait les rues de New-York. Grand bien leur fasse, cela ne m’intéressait pas de jouer à plusieurs. C’est pour ça qu’en cette soirée pluvieuse, après avoir drogué mère et beau-père, je me faufilais hors de la maison avant de me diriger dans le quartier du Queens.
Le guetto. La pauvreté. La misère. Je ne savais pas trop quoi penser de ce quartier au final. Ce n’était pas un quartier particulièrement investi par la mafia. Mais ici, on pouvait trouver de tout et surtout des informations. Papa m’avait déjà emmené quelques fois là-bas. Il y avait pas mal de toxicomanes dans les parages, mais tout comme certains, je me désintéressais d’eux. Ils n’étaient en général pas très important, sauf concernant leur dealer. Et c’est exactement ce qu’il me fallait. Un dealer en lien avec la famille des Genovese pour récupérer quelques informations. C’était un quartier où tout le monde se moquait bien de voir un drogué ou son vendeur crevé dans un coin d’une ruelle. C’était certainement même très banal au final. Malheureusement pour moi, je n’arrivais jamais à exactement à déterminer si cela devait l’être. Une partie de moi me disait que oui alors que l’autre riait à la face de l’autre « Ce sont des déchets. Personne n’aime les déchets. ».
Billy. C’était son petit nom a cet enfoiré. Le voilà qu’il vendait sa petite dose à un camé avant de s’enfoncer dans une des ruelles non loin. Comme une ombre, je le suivais. J’avais une légère envie de rire, pour une raison tout à fait idiote. Cet homme était un cliché du dealer. Une sale gueule, des fringues que l’on pouvait entendre supplier de les brûler, la capuche sur la tête et un air vicieux dans le regard. Il ne fut pas bien difficile à coincer dans un coin de ruelle et à le frapper assez fort pour qu’il commence à balancer ce que je voulais. Je crois même que je lui ai brisé le poignet en lui envoyant mon pied pour le désarmer de son petit cutter à la con. Le voilà qui me déballait tout. Même le code de son petit coffre-fort dans son appartement certainement aussi pourri que lui. Sauf que Billy ne pourrait plus jamais aller voir caresser amoureusement ses quelques billets. Pour une raison très simple. La lame de mon wakizashi dessinant un magnifique sourire au niveau de sa gorge.
Après nettoyage de mon arme, je la range dans son fourreau. Je ne prête pas attention au fait qu’une partie de mon costume est en partie couvert de sang. À cause de Billy. Ce n’est pas comme si je cherchais particulièrement à faire attention à mes vêtements de toute manière. Je nettoierai ça plus tard. Et une partie commençait déjà à partir quoi qu’il en soit à cause de cette pluie toujours plus forte et impitoyable sur les gens de New-York. Un soupire m’échappe alors que je glisse à travers les rues pour aller chercher mon véhicule et retourner à la maison. Il ne me manquait presque plus rien pour finir d’avoir cet enfoiré en taule. Cependant, un bruit me sort de ma réflexion. Des hurlements, très clairs. Mes yeux se plissent et sans attendre une seconde de plus, je me dépêche d’atteindre la source de tout ce boucan.
Une benne. Du mouvement. Je ne cherche pas particulièrement à me cacher. Alors, j’écoute attentivement et j’entends une tirade d’un homme. Encore une bagarre d’alcooliques peut-être. Mais les bruits qui suivent et les paroles me font immédiatement comprendre que ce n’est pas le cas. Il parle de quelqu’un qui traîné trop autour des écoles. Je plisse les yeux à ces mots. Avant de finalement faire quelques pas. Ce mec, à l’intérieur, il parle tout seul. Avec une tête dans les mains. Ce n’est pas vraiment quelque chose qui me choque. Comme je ne cherche pas à me cacher, je m’approche. Voilà quelqu’un que je n’aurai pas besoin d’abattre. Les pédophiles ou les ravisseurs d’enfants, c’était justement avec quoi papa m’avait fait commencer.
« Niveau discrétion, tu as du travail à faire. » La pluie s’abat toujours autant sur moi et sur ce drôle de personnage qui tient toujours la tête. Dans la belle à ordure. La scène en était presque cocasse et absurde en tout point. Je reste à une distance raisonnable, pourtant mes yeux ne quittent pas la silhouette qui semble bien immense ; même elle est accroupie à l’intérieur de la taule puante. Un dealer et un kidnappeur en moins. C’était une bonne soirée, je suppose. « T’as une sale gueule, il t’a bien amoché. » Je me moque un peu de lui en faisant un mouvement de tête vers sa gorge. Son costume ne me parlait pas de toute façon. Je renifle un peu avant de jeter un regard vers la rue principale. Pas un chat. Tant mieux. Et ce n’était pas un quartier où l’on aimait particulièrement les flics de toute manière. Donc, ils mettraient du temps avant d’arriver.
« Contente de voir quelqu’un qui s’occupe des enfoirés dans son style. Ca me fait reprendre goût en l’humanité. » Ajoutais-je d’un ton sarcastique alors que je frottais mon gant pour faire partir le sang dessus. Avant de commencer à faire quelques pas pour dépasser la poubelle et quitter ce drôle d’individu. .
Le lycra était donc une mode maintenant ? Du moins les combinaisons moulantes ? Il grogna aux deux remarques qui suivirent, de quoi se mêlait cette demi-portion ? Elle voulait écourter sa vie de vingt ans ? Il se renfrogna comme vexé par ce manque de délicatesse, c'était pas sa faute s'il n'étais pas discret pour quatre sous et encore moins la sienne s'il n'était pas doué pour esquiver. C'était ce qu'il se disait, ce que les autres disaient de lui, mais tout était mensonge. Il pouvait être discret et surtout éviter les dommages collatéraux. Donc qu'une gamine lui dise ça c'était pas cool du tout, encore moins si ça avait été Death qui lui disait ça. Il grommelle légèrement avant de sortir de la benne avec une aisance féline. Il hausse les épaules en réponse avant de pencher la tête. Reprendre foi en l'humanité ? C'était beaucoup en demander, non ? Il dégage ici et là quelques morceaux de chairs ou d'hémoglobine trop entêtés à vouloir le coller. Il jette par-dessus son épaule la tête du type, avant de mettre les poings sur ses hanches et se pencher. C'était une fille ou un garçon ? Selon la voix une fille, mais il devait se méfier des garçonnet, c'est des sadiques, mais les filles plus que tout, il avait déjà été victime des coups tordus de la gente féminine. Il sourit simplement avant de taper sa gorge. Ah ? Un, deux... six bon trous, avec une estimation, il en aurait pour quelques minutes, il soulève légèrement son masque pour cracher le reste du sang qui pouvait pas vraiment sortir au travers.
« Tu t'en vas déjà ? C'est le couvre-feu ? Oooh.... Fatiguée ? Oooooooh !! », rétorqua t-il quand elle passa à côté de la benne.
Pour une fois qu'il avait de la compagnie autre qu'un gus qui voulait lui faire la peau, il n'allait pas lâcher sa chance de parler pendant un moment avant de s'endormir comme une grosse merde.
CHOPPE MEDOR ! LÂCHE PAS !
C'est pas comme ça qu'on la retiendra.....
Une sucette ?
Une bière !
Tant d'idées qui voltigent, autant qui rappellent un pervers pédophile qu'une tentative de faire copain-copain. Il n'était qu'un débile profond en manque de compagnie. Depuis qu'il avait laissé partir Al, il se sentait affreusement seul, et ce n'était pas Chaton qui allait l'aider à combler cette solitude qu'il encaissait plutôt mal. Il n'était pas foncièrement méchant, juste tellement dérangé que le tout se mélangeait et se confondait avec trop d'opinions négatives. Il mima une révérence éhonté avant de se redresser brusquement en craquant sa nuque.
« Où vas-tu ? Que fais-tu ? Pourquoi tu es couvert de sang ? Tu sais que le citron et le sel ça aide à enlever les tâches ? Tu devrais choisir un costume rouge pour masquer les tâches. Beau temps pour un rendez-vous galant, n'est-ce pas ? Dit, t'es en quelles classes ? C'est tes vrais cheveux ? J'adore ton look ! Tu veux bien me serrer la main ? J'm'appelle Pool, Deadpool, mercenaire de profession ! Tu collectionnes des trucs ? Moi c'est les canards en plastiques, les doigts, Hello Kitty, les hamsters, les armes, les licornes.... Les meubles IKEA j'a-do-re, c'est trop cool à monter, tu sais jamais quand il manque une vis ou non, c'est trop bien ! »
La conversation tourna en tirade, il suivait la gamine, tout en continuant de parler comme un gros débile. Il s'était présenté c'était déjà ça. Il n'avait pas fait le tout dans l'ordre des choses, mais c'était déjà assez pour lui permettre de simplement se présenter et avoir le plus d'information sur la demoiselle, il n'était pas débile au point de n'avoir aucune informations sur les potentiels dangers qu'il pourrait croiser dans le futur. Il n'avait rien contre les enfants, il ne pouvait pas les toucher, il n'ééétait pas comme ça, c'est ce qui restait de son cerveau comme sens de l'honneur... personne n'avait le droit de faire ça, et encore moins lui-même, il ne préférait qu'une chose : les voir rire et profiter du monde avec cette idéologie de se voir protégé par leurs Zhéééros. Rien qu'à la vue du sang sur elle, il se doutait de ce qu'elle faisait de ses soirées, c'était regrettable, tellement, au point que son cœur d’artichaut se manifesta en râlant.
NON ! Noooooooooooooon on ne l'adopte pas !
J'suis d'accord avec l'autre, on a pas besoin d'une gamine !
On pourra plus baiser en paix si on a une mioche dans l'appartement !
Ça t'a pas suffit avec Al Blind ? On a faillit se faire défoncer par les drogués au thé par sa faute ! L'Egypte ça te dit rien ?
Mais elle a l'air abandonner, on dirait un p'tit chat.... Un mignon p'tit chaton....
DEADPOOL NON !
Maiiiiis.....
Va pas commencer à nous mettre sur le dos une gamine ! Ça se nourrit pas comme Chaton ! Pas à la bière et aux chiminchangas !
Depuis quand tu me fais la morale, cerveau ? J'suis sûr qu'elle aimera la cuisine mexicaine !
Ce serait trop cool d'avoir une partenaire en faite !
Aaaaaaaaaah non ! T'y mets pas non plus !
Maiiiis..... Imagine, ça serait comme Batman et Robin !
…. OH MON DIEU JE VEUX !
YEAH !
Le problème était réglé, il se demandait maintenant s'il n'allait pas avoir de problème avec la ligue contre le kidnapping de gamin. Oui, il en était arrivé à là dans son esprit détraqué, il voulait adopté cette gamine. Des parents ? Bah il les tuera, c'était pas ça qui allait le gêner. Il pouvait passer un soir et couic, plus de géniteurs, encore fallait-il arriver à la kidnapper. Elle avait l'air de savoir se battre.
« Écoute-moi bien Kitty !, il attrapa ses épaules pour lui parler, avant de retirer ses paluches pleine de sang en grommelant. Batman et Robin, ça t'parle ? On va faire équipe et tout ! J'vais t'adopter ! On tuera les vilains pas beau et on récupérera le fric au passage ! C'est cool comme idée, non ? »
Ce qu'il avait oublié d’omettre, c'était pas que des méchants qu'il tuait, c'était parfois des gentils, un certain avocat avait bien failli y passer si Spidey l'avait pas empêché de le butter. Bah après tout, c'était qu'un détail sans importance, non ? Il sourit au travers de son masque, restant comme un con dans sa volonté d'adopter cette gamine qui avait tout pour plaire : un caractère aussi merdique qu'une truite, un franc parler qui l'énervait, elle avait touuuuut, oui il ne lui en fallait pas beaucoup pour être content.
1110 mots
Ven 10 Juin 2016 - 13:36
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「Spooky, scary skeletons are silly all the same They'll smile and scrabble slowly by and drive you so insane!」
Deadpool & Hit-Girl
Ce n’est pas particulièrement comme si j’avais quelque chose de précis à faire pour ce soir. J’allais simplement rentrer, vérifier que Marcus et Maman dormaient toujours sur le canapé ; avant d’aller m’installer dans ma chambre pour faire comme si rien ne s’était passé. Mais apparemment, je venais de tomber sur un illuminé et il ne voulait pas que je parte. Ce qui avait pour effet de légèrement m’exaspérer. Mais en même temps, c’était rare que je tombe sur quelqu’un qui ne parte pas en hurlant de terreur en me voyant. Ou qui ne cherche pas à communiquer avec moi d’une voix douce pour me demander où sont mes parents. Je n’aime pas les gens nunuches. Je comprends bien que ce n’est pas facile pour quelqu’un lambda de croiser une personne comme moi. Heureusement que d’habitude j’utilise cet élément de surprise pour atteindre plus rapidement ma cible.
Je continuais ma marche sans essayer de lui porter trop d’attention. Mais Dieu, qu’il était bavard. Une tirade, il ne s’arrêtait donc jamais de parler ? Non, apparemment pas. Ce qu’il pouvait être fatiguant. Mais c’était aussi amusant quelque part. « T’as l’air d’avoir quelques cases en moins toi non ? » Rétorquais-je en plein milieu de son monologue. Je n’étais pas bien sûre qu’il fût prudent pour moi de rester seule avec ce Deadpool. Mais quelque chose, appelez le mon « sixième sens » si ça peut vous faire plaisir, me disait que je n’avais pas grand-chose à craindre. Certes, il semblait aussi dangereux qu’un méchant de comics de Superman, mais son côté délirant me retenait de le combattre. Et puis, il venait d’abattre un fils de pute. Donc, c’était gagnant pour nous deux dans tous les cas. Il arrivait même à me faire rire avec ces questions toutes plus étranges les unes que les autres. Elles avaient parfois du sens et d’autres, hors contexte. « N’importe qui s’y connaissant sait que le citron et le sel, ça enlève le sang. Tu me prends pour une novice ? » Je me demandais ce qui était le plus absurde dans cette situation. « Hey, je t’en pose moi des questions ? Hey, t’as des lames comme moi, c’est assez cool ! » Lui ou moi, qui était le plus ridicule ? « Bien sûr que non c’est pas mes vrais cheveux. C’est pour ne pas donner des indices sur mon identité et toi, pourquoi tu portes un masque hein ? Tu’as envie que tout le monde voie ta gueule quand tu tues leurs petits copains ? » Quoi que, peut-être était-ce nous deux qui étions ridicules. « Hello Kitty. J’ai même un sac où je range mes munitions. Au moins, cela fait penser que je suis comme toutes les petites filles quand je me promène avec. » Oui, certes, après, quand on fouille à l’intérieur… C’est moins un truc de gamine. Comme mes munitions de Glock 23 avec mes balles 9mm. « Ikea sérieusement ? Ne t’ai rien d'autre à foutre de ta vie pour t’intéresser à jouer au bricoleur ? » L’absurdité de ce dialogue dépassait des … summum. « Tu as un style cool aussi. Tes chaussures, elles déboîtent. Moi c’est Hit-Girl. » Nous y voici, échangeons nos cartes de visite pendant que l'on y est. Alors, je lui serre la main rapidement.
Ouais, il était marrant ce grand type. Je ne le jugeais pas sur ses collections toutes plus étranges que les autres. Je n’en n’avais qu’une en commun avec lui. Et puis je n’avais pas à lui faire partager d’informations pour le moment après tout. Je ne le connaissais pas vraiment. Alors, je continuais à marcher vers l’autre bout de la ruelle sombre, toujours aussi trempée alors qu’il me suivait à la trace comme un gentil caniche. C’est vrai que ça me changeait un peu de Dave et de ses petites remontrances par moments. Lui au moins, il ne me faisait pas chier. Enfin, pas totalement pour l’instant. Il était juste un poil collant sur les bords. Je ne peux pas m’empêcher de m’arrêter quelques secondes en l’entendant… parler. Mais il ne me parlait pas à moi. Plissant légèrement mes yeux sous mon masque. Mais à qui ce taré était entrain de parler ?
« Ok, t’es un poil flippant sur les bords Deadpool. J’espère que tu ne parlais pas de moi en utilisant le terme ‘’petit chaton’’. » Croisant légèrement les bras, l’air méfiant peint sur mon visage, je ne bougeais pas d’un poil quand il posait quelques secondes ses mains sur mes épaules. « Kitty… Je vais te planter une lame entre les deux yeux si tu recommences. » Je n’aimais pas les surnoms. Même si c’était flatteur parce que… j’adorais le petit chat japonais et adorable. Mais ça, il n’avait pas besoin d’en savoir plus. Quand la suite fut déballée, mon regard et le dégoût s’affichèrent visiblement sur mon visage. « Déjà, je ne fais pas équipe avec les gens. Et puis sérieusement… Personne ne veut être Robin dans un duo. » Lançais-je en levant les yeux au ciel en reprenant ma marche. Sachant très bien que l’autre continuerait de me suivre. « Je me débrouille très bien sans l’aide de personne. » Adoption. Pff. Quel con.
« Robin rêverait d’être comme moi. » Ce n’est pas la modestie qui m’étoufferait en tout cas, croyez-moi. Hochant un peu les épaules, je bifurque dans une ruelle, le sentant sur mes traces. « Va te trouver un autre coéquipier, y’a pleins de gens en ville qui rêvent d’être des vrais justiciers. Je te garantis pas leur efficacité cependant. Mais y’en a une, c’est le genre à tout faire pour avoir un peu de frisson. Night Bitch. » Le pire, c’est que je ne plaisantais même pas sur ce nom. Je savais juste que Dave devait sûrement se la faire. « Si t’as des pulsions paternelles, j’sais pas… procrée ? Comme tout le monde sur cette planète. Je ne suis pas un chaton abandonné dans un carton. ».
Désillusion. Cette gamine était pas fairplay du tout, mais elle lui cassait littéralement les couilles là, maintenant. Il boude, il n'hésite pas à croiser les bras mécontent de cette réponse et de la suite de sa tirade. Sale peste. Elle l'insultait avec une gratuité qui l'énervait un peu, depuis quand on aimait pas Batou et Robin ? Mais qu'elle se taise ! C'était pas comme ça qu'il avait imaginé la suite de la conversation, oui il s'était attendu à un oui catégorique et sans soucis, mais non, c'était trop demander à ce caractère de truite pas contente. Il souffle un bon coup et n'hésite pas à se montrer récalcitrant. Tout d'abord, il n'avait pas envie de te prendre une lame entre les deux yeux, et ensuite il préférait de loin garder son masque parce que Pegi 18. Procréer. C'était pas se foutre de sa gueule par hasard ? Tout sauf ça, il avait pas envie d'être avec quelqu'un, c'était pas son kif du moment, le sien volait dans les airs avec un cul des plus incroyable. Il souffle un bon coup et s'approche de....
« Kitty. Je crois qu'on est pas sur la même longueur d'onde. J'te demande pas de jouer les justicières masquées, j'déteste ça. Mon boulot c'est pas le même que les slips par-dessus les collants de grand-mère. », rétorqua t-il avec un certain sérieux qui ne trahissait pas la véracité de ses propos, il savait ce qu'il faisait et disait.
Malgré cette façon d'être, il ne fallait pas le prendre pour un débile encore trop longtemps, beaucoup l'avait payé d'une balle dans le genou ou dans la tête. C'était aussi simple que ça. Hit-girl. Il retiendrait le nom. Ce n'était pas commun de voir une gamine faire ce genre de frasque, ce sera donc pas trop dur pour son cerveau de retenir tout ça. Il plissa les yeux et poursuivit son chemin en la suivant, l'air trop silencieux pour être vrai. Il préparer quelque chose, mais ce n'était sûr que ce soit bon ou mauvais. Il décida d'avancer un peu plus vite pour sauter et s'asseoir sur l'une des caisses non loin, il l'observa encore un moment.
« J'te demande de tuer avec moi pour de l'argent. Que ce soit un gentil ou non. Tant que ça rapporte du pognon, tout le monde est content., surtout lui qui se faisait un sacré compte en banque suisse qui risquait de déborder dans pas longtemps. Il soupire vaguement. Comprends-tu ? J'suis mercenaire, j'm'en fous des chats à sauver et autre merde, j'fais ça pour du fric, importe le boulot. Et j'veux, souhaite, que tu travailles avec moi. Pourquoi ? Tu t'es battue et t'as pas de blessures, vu ta corpulence tu es douée et le mec a pris cher. Quelqu'un d'efficace et rapide, c'est cool ça. J'peux être le Robin du duo si ça te fait tellement buguer. »
Il était trop sérieux, lui le bouffon rouge et noir qui amusait la galerie le trois quart du temps, il était totalement présent dans une forme d'intelligence trop rare et inexistante pour qu'elle soit réelle. C'était surtout car il avait un objectif et il le désirait avec une force par croyable. Elle n'avait qu'à accepter et elle serait riche. Plus de soucis d'argent rien. Il était comme ça, il voulait une chose il ferait tout pour l'avoir. Spider-man était son seul échec pour le moment. Il s'en foutait de cette Bitch Boobs où je sais pas quoi, il avait déjà reporté son choix et c'était l'important pour son pauvre esprit de détraqué.
« J'te crois quand tu dis te débrouiller toute seule. J'vois le résultat et j'kiff samère ! Et t'inquiète, j'te considère déjà comme ma gosse, c'est décidé. J'serais ton Parrain ! Si t'as des parents ça me ferait un chier d'aller partager ce rôle. Mais grave, j'préfère encore être le Parrain ! Voilà ! On est d'accord ! »
Il se redresse sur sa caisse, les poings sur les hanches, puis il lève le poing comme un conquérant.
« J'suis le Parrain de Kitty-Girl, ça va chier des bulles les mecs ! »
C'était un débile mental, mais il prenait son nouveau rôle très à cœur. Il voulait être utile ? C'était peut-être sa passe du moment, vouloir faire une BA ? Où tout simplement vouloir s'occuper des plus démunis ? C'était surtout les pubs à la télé qui l'avait trop emmerdé et les voix qui n'arrêtaient pas de le bassiner pour l'avoir dans son équipe, il voulait trop. Son dernier échec avec Deadpool Boy l'avait déprimé pendant un an facile. Cet enculé avait détruit sa super Dead-cave ! Bon c'était plus un entrepôt qu'une cave, mais c'était ça qui était kiffant, il avait eu son coin secret pendant quelques jours après que celui-ci explose à cause d'une mouche à merde qui voulait se venger de je ne sais quoi. Une déprime bien mérité. Il soupire tout simplement avant de sauter à terre et s'accroupir comme une certaine araignée. Trop cool sa poseeeeeuh !!!Faudra le séquestrer pour lui demander de nous apprendre à se tordre comme il le fait.
« Check Kitty ? »
Il tendit le poing pour un check, oui il voulait et il l'aurait. Il était ainsi, des décisions sérieuses mais parfois irrationnelle. Sa vie se résumait trop souvent à la même chose, pouvait-on lui en vouloir de rajouter un peu de piment à sa pauvre vie merdique et sans saveur ? Non, pas vraiment, alors il l'agrémentait comme il pouvait de toute forme de saveur et là c'était l'instinct de protection et paternel qui se montrait dominant. Elle avait raison pourtant. Sur un seul point. Procréer. Il avait une fille dans un coin du monde, il le savait, mais il se voilait la face, ne cherchant pas une seconde de plus à vouloir s'en rappeler. Il n'était pas un père indigne... si ? Il l'était pas. Il se le répéta en boucle comme si c'était important, le pauvre était perturbé maintenant. Il était quelqu'un de sensible derrière ce costume rouge personne voulait le croire. C'était tous des mange-merde. Tous sans exception ! Sauf certains cas, oui bon il est pas logique mais on lui pardonne, n'est-ce pas ?
1035 mots
Jeu 16 Juin 2016 - 16:00
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「Spooky, scary skeletons are silly all the same They'll smile and scrabble slowly by and drive you so insane!」
Deadpool & Hit-Girl
Je sentais déjà un mal de tête pointer le bout de son nez. Déjà, parce qu’il n’arrêtait pas de pleuvoir, l’écho était fatiguant pour ma caboche. Deuxièmement, il ne voulait pas s’arrêtait de causer. Et enfin, il disait des absurdités et des conneries plus grosses que lui. Bref, tout cela n’avait ni queue ni tête. Deadpool me donnait surtout l’impression de ne pas avoir d’esprit, de logique voire même de bon sens. Et pourtant il ne me semblait pas être complètement idiot. Comme un drôle de personnage où il fallait apprendre à lire entre les lignes. Par contre, complètement fou et détraqué, c’était certainement le cas et je ne doutais pas de mon diagnostique. Levant les yeux au ciel rapidement, je me sentais de plus en oppressé par sa présence à mes côtés. Jusqu’à arriver à me faire froncer les sourcils à ces mots. Je n’aimais pas ça. Les super-héros en collant c’était justement mon truc. Et je n’aimais pas que l’on se foute de leur gueule.
« Les slips par-dessus le collant de grand-mère peut-être, mais on a l’air aussi con l’un que l’autre à porter des tenues. » Répondis-je, cinglante en sa direction. Fixant l’homme assis sur les caisses devant moi. C’est juste pour cela que je m’arrêtais pas très loin de lui. Je n’apprécie vraiment pas son comportement. Il était vraiment étrange. Je le trouvais à la fois très drôle et trop stupide. Mais il cachait une certaine forme d’intelligence. Caché sous une folie potentielle. Et puis ces mots passent dans mes oreilles, fronçant les sourcils, je replie mes bras contre ma poitrine tout en l’écoutant. « Kitty…Hit-Girl c’est mieux. » Grognais-je dans ma barbe alors qu’il continuait son explication qui me déplaisait toujours autant.
Me frottant légèrement le visage, je finis par lui faire signe d’arrêter de parler en levant le bras. Il me donnait vraiment mal au crâne. « Stop. Stop. Tu me donnes mal à la tête. Je comprends bien que t’es un mercenaire et je m’en tape bien. J’aime pas ça, mais t’as pas l’air d’être un mauvais gars. Pas totalement. » Voyant qu’il allait certainement répliquer, je lui fis de nouveau signe de boucler sa grande bouche et accéléra le mouvement pour finir de dire ma pensée. « J’ai presque envie de dire merci pour les compliments. Et Robin n’est pas si mauvais. C’est par principe que je tacle ce connard. » Terminais-je enfin avant de le laisser continuer à parler. Elle ne put retenir un léger tic en observant l’homme. Malgré tout, elle sentait bien qu’il n’était pas, mais alors pas du tout d’humeur à lâcher prise. « J’fais pas ça pour le fric. Je m’en tamponne sévère. Et j’ai bien assez de fric pour entretenir trois familles. » C’est vrai, je volais. Mais je volais les criminels. Les morts ne se préoccupent pas de l’argent. Et j’en avais besoin pour acheter du matériel, l’entretenir. Les morts ne parlent pas pour faire partager leur refus face au vol sur leur cadavre tout chaud.
Comme ma gosse. Je n’aime vraiment pas quand il parle comme ça. Je suis la fille de Damon McCready et Kathleen Williams –elle s’était remarié à Marcus après ma disparition, c’est normal si elle ne porte pas le même nom de famille que moi-. D’ailleurs, j’avais opposé une forte résistance à ma mère quand elle voulut me faire porter son nouveau nom. Non. C’était juste hors de question pour moi de porter un autre nom que celui de mon père. Malgré tout ce qu’on pouvait dire, j’aimais et j’aimerai toujours mon papa, peu importe comment le monde le décrit. Un monstre, un détraqué, un psychotique, un connard ou un pauvre tocard. J’étais la fille de cet enfoiré qu’ils désignaient tous et j’étais prête à supporter le poids de son héritage. Il avait fait de moi ce que j’étais, rien ne pourrait plus le changer à présent. Alors même si parfois je me prenais la tête sous mes couvertures, me posant la question cruciale et qui me boufferait plus tard « Qui suis-je ? » je m’accrochais au moins désespérément cette identité de McCready. «…Quoi ? ».
J’étais totalement perdue dans mes pensées. Je ne faisais plus attention à ce qu’il pouvait bien me dire. Mais le mot parrain me tirait de ma rêverie et réflexion. Je le voyais poing levé, un air de fier peint sur le masque. Je l’observais faire des poses, comme un gamin. Avant de fixer d’un air circonspect son poing dressé vers moi. Il ne comprenait absolument rien. Impossible de le raisonner. Mais au lieu de lui déboîter la mâchoire, mes lèvres laissèrent un rire s’échapper. « T’es vraiment con hein. Si ça peut te faire plaisir, je vois pas mon intérêt là-dedans. » J’envoie mon poing contre le sien en le fixant avant de le pointer du doigt. « Fais ce que tu veux, mais je tuerai pas pour de l’argent. Je tue seulement ceux qui le méritent. Et je n’aime pas qu’on s’immisce dans mon travail, t’as de la chance d’être bizarre et drôle. Alors chacun son taff. » Il n’avait pas intérêt à répliquer, sinon il risquait réellement de se manger une mandale dans la gueule. Et j’espérais que mon regard lui suffise à comprendre. Je plisse le nez et les yeux subitement en me retournant. Des bruits de pas venaient dans notre direction. J’espérais juste que ce ne soit pas des hommes de Genovese qui venaient en découdre. Enfin, ce n’était pas très grave sinon.
Mes mains sur mes wakisashis, mes pouces venant dégainé légèrement les sabres japonais. Je lui jette un regard, alors que les premières silhouettes apparaissent au fond de la rue et s’approche de nous. En hurlant des choses et d’autres. « Moitié-moitié. J’te casse le nez si tu oses m’en piquer un. » Je n’allais pas cracher sur de l’aide. Bien que je puisse me débrouiller seul. Mais ça pouvait être marrant de faire un petit duo. .
Il comprenait, malgré son cerveau complètement à la ramasse, il savait quand il devait solliciter 60 % de son cerveau dans la réflexion. Il comprenait, il savait, il n'avait pas besoin qu'on lui répète encore et encore c'était pour lui qu'une simple question de temps. Il devait trier l'info et la comprendre et il la comprenait actuellement, il savait ce qu'il devait faire dans la plus grande partie du temps. Actuellement, il hochait la tête en étant aussi sage qu'une image, voire même plus. Pourtant il tilta sur une partie de la conversation, et quand elle se retourna pour lui exposer son plan, il ne rejeta rien en bloc, il assimila à son cerveau ce qu'il devait faire et il comprenait. Il n'était plus le même dans l'instant présent, même Yellow et White étaient surpris, ils n'en croyaient pas leurs esprits, il continua de fixer les hommes approcher. Il les connaissaient, du moins c'était encore l'autre idiot qui faisait son beau car monsieur était en colère qu'on tue ses dealers. Il dégaina rapidement son desert eagle et tira sans prendre la peine de viser. Un mort. La chute fut lente et sans douleur pour ce pauvre cadavre. L'arrêt fut brutal, ils ne bougeaient plus, comme hypnotisés. Le danger était là, il montait par grande vague, son sourire n'était plu non plus. Devant eux, se tenait une gamine et un adulte. Ils étaient dangereux les balourds le savaient, elle semblait avoir une bonne réputation la mioche et ça fit pencher la tête à Deadpool. Il n'allait pas la protéger. Non, il en avait décidé autrement, et c'était comme ça que ça allait se dérouler. Chacun les siens. Il était d'accord, il releva son arme et tira dans le genou d'un autre à droite. Il avait choisit ses victimes et ça n'allait pas faire plaisir au Caïd, mais c'était comme ça. Kitty-girl dégainait déjà et lui ne se fit pas prier pour vérifier tranquillement son arme, ses munitions, c'était cool, tout était parfait, il n'avait plus qu'à viser et les descendre comme des lapins, des pauvres putains de lapins qui le dérangeait dans sa tentative de propagande pour les Mercenaires. Bande de fils de putes. Il allait pas accepter ça encore plus longtemps.
Il sentit cette pluie torrentielle lui marteler les épaules et le reste du corps. Il gronda. Son masque se déformant en une grimace des plus rageuse et inamicale.
« GO GO POWER RANGERS ! »
Cri de guerre nul à chier, mais personnel. Il rangea à sa ceinture son arme et dégaina ses katanas en fonçant vers son pack de méchant pas beau, sautant vivement sur l'un d'eux pour coincer entre ses cuisses le tête et faire pivoter son buste pour atteindre un autre. Entre-temps il brisa la nuque de celui entre ses jambes, atterrissant sur les mains pour ensuite foncer sur le kebab géant et récupérer ses lames. Il en soupira de bien être, il se sentait bien, il se sentait affreusement bien. Il continua alors de faire son massacre, malgré tout, il garda un œil sur le chaton. Il ne devait pas la voir mourir, ce serait tout simplement un trop grand carnage si cela arrivait, et ce n'était pas ce qu'il voulait, il n'avait pas l'esprit trop réveillé pour se permettre ça une seule fois. Le SHIELD avait déjà mis une assez grosse récompense sur sa gueule pour espérer l'augmenter et l'empocher un jour, il pouvait toujours rêver. Il n'avait pas encore assez connu de femme pour se permettre de croupir dans une des geôle de cette organisation indépendante.
C'est là où Chimera est non ?
Oh la bonnasse....
Ok, là il pourrait bien se laisser attraper pour voir madame et lui fait plein de bébé Deady, elle était si dangereuse que ça risquait de rendre jalouse ses autres compagne d'un jour. Oui, il s'en inventait limite plein exprès et sans le vouloir. Miss Hulk lui avait trop écrasé le visage à ce moment, non ? Il sait plus et il finit par apprécier un peu plus le tout, il adore ce qu'il voit. L'hémoglobine qui se mélange à l'eau croupie qui tâchait son costume et de dieu qui faisait de lui un danseur d'une sensualité mortelle. Il réduisait chaque corps en charpie, il était né pour faire ça, il était entraîné pour ne laisser aucun survivant, sa vie se résumait à ça, tuer et obtenir de l'argent. Si l'Hospice avait pu le mettre sous contrôle, qui sait ce qu'il aurait pu faire au monde. Il était presque sûr qu'il aurait déjà tué de ses propres mains ce pauvre chauve en fauteuil roulant. Il l'aurait fait et ça sans aucun libre arbitre, il aurait été obligé et ça dans un coin de son cerveau il le savait... ils le savaient. Il n'aurait pas connu toutes ses joie qu'il vivait à présent. Il découpait alors les moches, sans se départir de sa surveillance, il était parrain, il devait se permettre aucune erreur.
PUTAIN !
OH PUTAIN !
ON EST PARRAIN !
ELLE A DIT OUI AVANT !
Il s'arrêta brusquement en y pensant, il se pris par la même occasion une balle dans la tête. Il tomba sur le côté après avoir tranché la tête d'un autre gus, il était parrain, joie, ouais, c'était cool ça. Mais... ça consistait à quoi ? C'était quoi être parrain ? Et il devait faire quoi ? C'était comme un papa ? Son corps taillé dans le roc tomba, s'écrasa lamentablement sur le bitume, l'eau lui rentrait dans le nez, rien ne pouvait l'empêcher de mourir et de se noyer en même temps. L'organe pensant se déconnecta. Il n'y avait plus rien à faire. Le compte à rebours se mit en marche. Quinze minutes. La machine se mit en fonction et ronronna comme une jaguar, comme une voiture de sport. Les engrenages se mettaient à s'assembler et tourner à allure lente puis vive. Il n'y avait plus rien qui pouvait empêcher l'activation de son facteur guérisseur et de la malédiction de Thanos. Les muscles se bandèrent : rigidité cadavérique. Le mollusque qui lui sert de cerveau se reconstitua et les os se mêlèrent au travail de charpenterie qu'il fallait faire. C'était un véritable chantier en fonction. Il n'y avait plus rien à faire à part attendre et le file de ses pensées se perdaient dans une ligne rouge sang. Le bruit de la pluie qui battait le sol était comme une douce berceuse. Il avait des responsabilité maintenant, il devait s'occuper d'elle, il devait apprendre à être exemplaire. Sa conscience lucide se réveilla, elle lui expliqua le tenant de son nouveau contrat. Il devait rendre cette petite heureuse et peut-être l'obliger à ne pas faire de bêtise, devenir surprotecteur à un point qu'il pourrait être rassuré de ne pas la voir pleurer une seule fois. Tuer les hommes qui voulait l'approcher, ne laisser aucune chance à personne, oui personne. Cette conscience lucide n'était pas d'accord avec la conscience folle qui voulait en tout point faire dans le romantisme germanique. Il y avait eu bagarre, meurtre dans les deux camps, mais au final ce n'était rien comparé à ce qui l'attendait.
Quinze minutes passés.
Il se redressa vivement pour beugler, victime encore de l’engourdissement de son corps.
« BEUUUUUH !!! On va manger des Chiminchangaaasssaszuuurg..... Après avoir botté le cuuuurul de ces tyyyyypes...... Kitty !!! J'tiendrais bien mon rôuuuuuurgle ! »
C'était parti, il se releva, comme si rien ne s'était passé, il ne voyait rien encore, sa vue pas retrouvé pour l'instant, il n'entendait plus rien. Elle était morte ? Il serra le point à cette pensée et ne pu retenir un grognement du fond de sa gorge, il avait perdu sa propre fille, il n'allait pas perdre une nièce. C'était pas dans le contrat, il gronda et chercha de sa vue brouillée une forme, avant de la distinguer.
« Chaaaaa va ? »
1313 mots
Mer 29 Juin 2016 - 19:41
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「Spooky, scary skeletons are silly all the same They'll smile and scrabble slowly by and drive you so insane!」
Deadpool & Hit-Girl
Par tous les saints, je me demandais dans quel genre d’aventure, je venais de me lancer. A peine avais-je eu le temps de le menacer de lui péter le nez qu’il avait déjà envoyé une balle dans la tête d’un des hommes. Je regardais pendant quelques secondes la victime du premier coup tomber au sol lourdement, sans plus aucun souffle de vie en lui. Alors que les autres hommes fixaient le cadavre de leurs compagnons tombé au combat, j’en profitais pour dégainer complètement mes deux lames. Aussi coupante que des lames de rasoirs. Alors que je levais les yeux au ciel en entendant son cri de guerre pour commencer la baston. Sérieusement ? C’était quoi ça ? Power Ranger ? Encore une équipe de glandu de la ville de New-York ? J’avais une très mauvaise culture générale en termes de télévision, donc je ne pouvais pas vraiment deviner de quoi il parlait.
Alors que j’avais foncé sur le premier type venant à mon encontre, je pouvais voir la silhouette de Deadpool lui-même dégainer ses katanas, se jetant dans la mêlée. Un léger rictus en coin des lèvres alors que je me baissais pour mieux embrocher mon adversaire, profitant de l’effet de surprise. Ma première lame s’enfonçant dans son poumon droit, alors que l’autre venait s’occuper du cœur. Je pouvais l’entendre gémir en sentant son souffle se briser. Avant de retirer mes lames alors que mon joyeux massacre continuait. « Bah alors, vous savez pas faire grand-chose les connards. » A vrai dire, je m’amusais bien avec l’autre débile à mes côtés. Il n’était pas très étrange pour moi de bien m’amuser quand je tuais des salauds. C’était presque revigorant en réalité. Une petite baston, c’était toujours un plaisir. Je me glissais alors entre les jambes de l’homme pour enfoncer le bout de mes lames dans les pieds de deux hommes. Les clouant ainsi au sol. Bien sûr, ils tirèrent aussitôt sous la douleur, les balles partant dans tous les sens. Sortant mes deux Glock 23 de derrière ma cape pour viser en dessous des mentons de ces messieurs. Et donner le coup final, grillant leurs cerveaux d’imbéciles.
Alors qu’une partie de mon visage se laissait recouvrir de sang, je plissais les yeux. « On ? Qui ça on ? Arrête de dires des conneries ! » Mes mots disparaissaient avec la pluie et le coup de feu, voyant très clairement une balle traverser le crâne de Deadpool. Je regardais son cadavre tomber lentement contre le sol, il respirait toujours. Je me doutais bien qu’il y avait un truc qui ne fonctionnait pas avec ce type. Plus tôt, il avait une plaie béante dans la gorge. Une personne normale serait morte en même pas quelques secondes. Mais il s’était tenu droit devant moi, comptant ses multiples blessures comme si ce n’était qu’un détail. Un mutant peut-être ? Avec une capacité de régénération exceptionnelle, mais là on parlait tout de même de la cervelle. C’est peut-être pour ça qu’il ne se relevait pas tout de suite. Je soupirais un peu en grommelant à son encontre « Viens pas pleurer si je te pique les tiens, il ne fallait pas se faire avoir. ». Toujours les mêmes qui devaient se coltiner la fin du boulot. Mes armes à feu furent sans pitié et aussi rapides que je pouvais l’espérer. Certes, je manquais une fois une cible, manquant de me prendre une balle. Roulant au sol pour éviter le tir, je pouvais ainsi retirer mes lames des deux cadavres aux crânes explosés.
« Finit de jouer. » utilisant le dos solide du cadavre encore chaud d’un des hommes, je sautais légèrement en l’air alors que je tranchais dans le vif le crâne de l’homme. Pire qu’un scalp à l’indienne. Je retombais souplement contre le goudron, personne dans les alentours. Naturellement, personne ne viendrait maintenant. Et comme je voyais toujours Deadpool bouger faiblement, me demandant ce qui pouvait se passer avec son métabolisme… Je me mettais à fouiller les cadavres des hommes présents. Piquant tout argent et tout ce qui pouvait avoir de la valeur. Attention, je ne tuais pas pour ramasser leur fric, je n’étais pas une vulgaire voleuse de bas étage. Mais tout argent était important et il ne servirait à rien de laisser tous ces beaux billets croupir dans un coin d’un commissariat. Non, vraiment rien.
Je levais un sourcil en se relevant comme un beau diable, comprenant mal ces propos entre son cerveau pas réparé, sa bouche étrange et de la pluie commençant un peu à se calmer. « Arrête de beugler idiot, tiens. » J’attrapais sa main, nos équipements toujours autant trempés de sang. Avant de poser la moitié des billets dans sa main. « Chimichangas ? Maintenant ? » Je plissais les sourcils légèrement sous mon masque. Avant d’hocher tranquillement la tête, retirant mon gant pour laver mon visage et mon masque du sang de ma gueule. Ça ne le faisait pas de voir débarquer deux personnes costumées en sang. Sans blessure. De quoi faire rappliquer les flics en moins de cinq minutes. « On va manger. On mérite bien une récompense pour tout ça. » Je ne m’occupais déjà plus des cadavres autour de nous alors que j’enclenchais ma marche pour le suivre au premier marchand de chimichangas qu’on rencontrait. Discutant un peu sur le chemin avec lui.
« Oh et quand tu lui as brisé la nuque tout en étant sur lui ! C’était vraiment cool ! C’est quoi d’ailleurs les chimichangas ? Des sortes de tacos là ? J’suis pas habitué à la bouffe mexicaine, j’connais que les cartels, des vrais enfoirés. » On s’installait à une table, le propriétaire ne semblait pas plus choqué que ça de voir Deadpool présent. Apparemment, il était un client régulier et les serveuses ne semblaient pas le craindre. Même moi, ils ne semblaient pas faire attention à ma présence. « J’te laisse commander, t’as l’air à l’aise ici. En fait on dirait qu’il sait déjà quoi préparer. Tu viens si souvent pour pas qu’ils bug sur ton costume ? » .
Arrêter de beugler ? C'était pas vraiment de sa faute, il n'y était pour rien ce n'était pas comme s'il avait plusieurs voix dans sa tête qui lui disaient simplement de faire si ou ça, c'était comme ça c'était le principal pour sa tête, après tout il n'avait qu'eux comme ami.
C'est pas ce que disait Dr. Dong pendant la séance ?
Bah dans tous les cas on l'a pas crevé celui-là ?
J'sais plus.
C'pas comme si c'était le plus important. Remet-nous cette mâchoire en place !
Ouais c'fait mal là, et puis on parle comme un sac à merde ! C'pas bien dans l'éducation de notre futur nièce !
Totalement d'accord avec lui pour une fois.
T'es jamais d'accord dans tous les cas....
Ferme-la cerveau !
Il tendit la main quand elle lui demanda, il obtint même son argent de poche, c'était cool avec ça il pouvait payer les chimichangas, il en sourit au travers de son masque c'était une assez bonne chose, il allait lui montrer ce qu'était la véritable bouffe mexicaine. Elle le disait elle-même, ils avaient bien le droit à une récompense. Il sautille comme un débile heureux, d'un pied à l'autre, un véritable gamin. Il était tard, très tard, mais ce n'était pas comme si cela pouvait le déranger et encore moins son vendeur préféré. Il ricane un peu en y pensant. Il trottine à côté d'elle, il était si content que toute cette merde, il n'avait perdu Kitty et c'était ça qui était cool, il pouvait dormir l'esprit en paix, hors le fait que ses deux voix étaient continuellement entrain de papoter de tout et de n'importe quoi, c'était comme si rien ne pouvait les arrêter, c'était le cas, rien ne pouvait les arrêter. Il marchait à côté d'elle au final, traversant certaines ruelles, l'écoutant, il ne trouvait pas ça grandiose, il avait apprécié son jeu de jambe, la manière dont elle avait transpercer un de ces gars. Façon kebab comme il le disait toujours. C'était pour lui une conversation normal, celle qu'il avait toujours avec les mercenaires, peu importe les mercenaire, c'était toujours ainsi, comme ça que ça se déroulait, toujours les même sujets qui revenait sans cesse.
Ils entrèrent dans un des nombreux restaurants du Queens, s'installant déjà à une table. Elle prononça le mot interdit. Il frappa du poing en hurlant comme une donzelle. C'était un scandale, il ne pouvait pas laisser ce crime impunis ! Il lui mit sous le nez le menu en s'étranglant de surprise. Il grogne et ne peut s'empêcher de lui présenter toutes les recettes disponibles, c'était quelque chose.
« Comment ne peux-tu pas connaître ses douces ? Ce sont des merveilles, des choses, de la nourritures qui peuvent te tuer dans un orgasme ! Ce sont des buritos frit dans l'huile avec une succulente sauce ! Comment ne peux-tu pas connaître ! Laisse Parrain Deady te faire connaître ça ! »
Il avait été choqué, plus que surpris, il ne pouvait pas y croire, tout le monde connaissait ça ! Même Blind Al avait été obligée de connaître cette nourriture envoyée des dieux. C'était comme si cette pauvre gamine n'avait rien mangé d'autre que des hamburgers de fast food. Il ne se gêna pas une seule fois pour commencer à commander toutes les recettes disponibles sur la carte, il payerait, il avait de l'argent, plus que ce que tout le monde pouvait croire. Il n'était pas pauvre, il vivait peut-être dans un taudis, mais il avait de quoi payer, il était radin et planquait sa fortune un peu partout dans le monde, c'était ainsi qu'il avait réussit à ne pas tout claquer dans les animaux gonflables et les prosti'. La serveuse ne lui adressa même pas un regard et se contenta tout simplement de repartir vers le bar pour prévenir le cuistot déjà au courant, il n'en pouvait plus de le voir dans son établissement, mais c'était son meilleur client, alors autant faire preuve de patience.
« Je les aime pas non plus, mais c'était toujours mieux que l’Église. Eux, c'est des méchants pas beau, ils n'arrêtent pas de vouloir me piquer pour avoir mon sang ! La dernière fois j'ai dû leur balancer toutes les bombes que j'avais sur moi ! Tu y crois ça ? Et franchement, le combat était cool ! Le Caïd va pas apprécier, le pauvre, il a déjà du mal avec DD, on lui rajoute de la merde entre les mains ! T'as eu un super moove, c'était super cool ! Dommage que tu veuilles pas être mon équipière ! J't'aurais appris à éplucher un mec avec tes lames, t'aurais trouvé ça trop cool ! »
Il ne cessait de parler, de continuer son éternel monologue, il faisait des pauses, mais il aimait trop parler avec la fille qu'il ne pouvait s'empêcher de continuer même s'il allait finir par recevoir un coup de poing, il ne pouvait pas laisser sa chance d'avoir une conversation normal filer entre ses doigts.
Pour une fois qu'on nous lâche pas !
Ouais pas comme cette nana de l'hôpital....
Elle est partie s'acheter une glace sans nouuuuuuuuuus !
Courage Yellow.... Un jour il sera pas aussi con et on pourra serrer toutes les filles qu'on veut !
La prochaine question le désarçonna, il haussa un sourcil, son masque se déformant en conséquence, il était normal qu'ils soient habitués. Il hausse les épaules et désigne le bâtiment d'un geste las.
« Bahh.... Oui et non ? J'sais pas ! J'adore leur cuisine ! Donc je squatte totalement ! »
Cela n'avait peut-être aucun rapport. Il n'avait pas réellement d'avis sur ça, il était comme ça, il n'avait pas à se justifier sur ses habits et encore sur sa façon d'être. Il soupira un peu et finit par laisser la serveuse leur poser les plats, il releva le masque jusqu'à son nez et attrapa un chimichangas pour le dévorer. Il n'avait pas envie de s'éterniser sur la question du si je suis noir est-ce que je peux aller dans un bus de blanc ? Bon c'était pas ça, mais c'était pareil pour son crâne. Sa peau brûlée par le cancer n'en était que plus visible, il n'avait aucune honte à montrer cette partie de lui, mais il commençait à réfléchir sur le futur de cette petite. Et si elle avait un copain ? Non. Elle ne pouvait pas. Il le tuerait, il n'hésiterait pas à faire pendre ses tripes un peu partout, ça serait trop bien....
Mieux que Noël de 69 !!
Je me rappelle du 4 Juillet avec Domino dans une boîte....
Ouais non, ça c'était nos tripes....
Pareils.
Il désigna Kitty-girl avec son buritos suant l'huile droit sur elle, un morceau de salade sortant d'entre ses lèvres brûlées, il grognait un peu.
« Tu prévois de faire quoi pour la suite ? T'as de l'expérience, mais tu risques pas de faire des erreurs à un moment ? T'sais, maintenant que je suis ton parrain, il va falloir qu'on se voit et tout ! J'veux faire des trucs de famille t'imagines ? On va s'faire les larbins d'Osbi ! Ce serait cool comme truc à faire !.... » Il se perdait totalement dans ce qu'il disait, il n'arrivait pas à faire une conversation avec un fil conducteur, il était perdu et ça le perturbait un peu, son cerveau lui indiquait trop de chose à faire et c'était la partie lucide de celui-ci qui lui indiqua la marche à suivre. « Mais pour le moment profitons en pour simplement manger et se connaître. » C'était le but pour lui il ne pouvait pas continuer comme ça sans faire d'effort. « Si un jour t'as besoin de mon aide, j'te file mon numéro, t'auras pas trop de soucis à trouver, j'suis dans l'journal des mercenaires, sinon j'passe ma vie au bar le Sainte-Marie. Dit que t'es avec moi surtout ! Sinon t'aurais du mal à venir là-dedans ! »
C'était un besoin pour lui de la protéger, il avait perdu sa fille au Nouveau-Mexique, il voulait pas revivre cette horreur, c'était pas son but de souffrir toute sa vie. Il voulait juste s'amuser et voir les personnes qui lui tenaient à cœur sourire aussi. Un nouveau but ? Ou bien c'était une nouvelle BA à accomplir ? Les deux, c'était clairement les deux, il n'y avait pas d'autre justification dans son geste. Il lui fit glisser sa carte de mercenaire sur la table, il n'avait pas grand chose à dire, il voulait connaître sa réaction sur ce plat tomber de la cuisse des dieux, il voulait savoir si elle aimerait ce repas atypique. Il en gesticulait sur sa chaise, il l'observait, la bouche ouverte, allant mordre son propre morceau, mais son geste était en suspend.
1459 mots
Dim 3 Juil 2016 - 23:15
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Deadpool & Hit-Girl
Le cri de mon compagnon manquait de me faire hurler aussi. Il venait de hurler, comme une donzelle dans un stupide dessin animé. Ni une ni deux, je me retrouvais alors avec le menu cartonné et verni du restaurant pour y découvrir les différentes recettes proposées. Des photos ici et là me faisant découvrir la forme des chimichangas. Non, cela ressemblait fortement à des tacos pour moi, je ne voyais pas pourquoi il en faisait tout un plat très sincèrement. J’haussais un sourcil en sa direction, le parrain ayant décidé qu’il était essentiel que mon éducation culinaire soit refaite tout de suite. Je n’avais même pas le temps de tenter de faire un choix ou même simplement d’y réfléchir. Il venait de commander tous les chimichangas de la carte sans aucune pitié. J’avais en général un bon appétit, donc, je ne craignais rien. Mais tout de même… Cela faisait beaucoup.
« Je ne passe pas mon temps dans les fast-food j’te signale. » Grondais-je en sa direction, comme si je n’avais que ça à faire de toute manière. Certainement que non. Je préférais dix fois plus finir ma ronde en ville ou bien terminer ma mission avant de finalement rentrer chez moi. Je droguais en général assez bien mes deux parents pour être certaine de ne pas les voir éveillés avant cinq ou six heures du matin. Donc je n’avais absolument rien à craindre de ce côté-là. Je l’écoutais déblatérer sur l’Eglise, sur son sang et tout le reste. Ce fut à mon tour de frapper un peu du poings, avant de le pointer du doigt, un peu vexé de ses dires. « Hey, j’pas besoin qu’on m’apprenne ça, je m’en sors très bien ! T’aurai dû voir ce que j’ai fait aux hommes de Genovese. Les flics ont eu de la chance de pouvoir reconstituer leurs visages. » Continuais-je avant de me calmer tranquillement. « Attends, tu connais Daredevil ? Le Diable Rouge ? ». Parfois sa présence sonnait plus comme une légende urbaine que comme quelque chose de certains. Mais ce n’était pas la première fois que j’entendais parler du super-héros masqué de Hell’s Kitchen.
Enfin les plats arrivaient. Je ne fus qu’à moitié surprise de découvrir l’état de la peau de Deadpool. Ça ne ressemblait pas totalement à une blessure faîtes par le feu cependant. Je me demandais bien comment il avait pu terminer avec un résultat pareil. Brûlure chimique ? Peut-être… Je ne m’en formalisais pas plus, observant quelques secondes sa prise en main d’un chimichangas avant de l’imiter et commencer ma dégustation. Dégoulinant de graisse. Ce n’était vraiment pas mauvais en plus ! Je finissais rapidement mon premier, avant d’attaquer le second sans aucune pitié. De toute manière, je n’étais pas connu pour en avoir. Avant de lever quelques secondes mon regard vers lui. Haussant les épaules. « Ce que je fais depuis toujours. M’occuper des pourritures de cette ville, les punir et les éliminer leur espèce. Rien de plus, rien de moins. Et j’ai déjà fait des erreurs. » Je préférais ne pas en rajouter sur le sujet. La mort de mon père avait été une erreur. Une terrible conséquence à notre mode de vie. Je supposais…
« Des trucs de famille ? Tu veux dire, aller au stand de tir, pourchasser des connards et apprendre à rendre aveugle un mec juste avec ses pouces ? Ou bien, l’autre ? J’veux dire… Les trucs des gens normaux ? » Je n’avais pas attendu la fin de sa réponse pour commencer à parler, avant d’hocher légèrement les épaules. « Osborn ? Osborn Corporation tu veux dire ? » Qu’est-ce que la compagnie avait fait pour avoir un mercenaire à leur trousse ? Enfin, ce n’était pas mes affaires, pas encore tout du moins. J’avais encore des comptes à régler avec le frère de Genovese toujours en prison. Donc pas le temps de s’occuper d’une autre branche pourrie d’une quelconque mafia pour l’instant de toute manière. Je grignotais la fin de mon chimichangas, prenant une gorgée d’eau pour faire passer le tout. Me permettant ainsi de reprendre mon souffle et de faire une pause dans mon repas.
« Oh. Cool. » Je fixais la carte quelques secondes avant de la mettre dans ma poche et d’attraper un autre chimichangas a dévoré sous ses yeux. Voyant qu’il attendait une réponse, je levais mon pouce en sa direction pour qu’il puisse continuer lui-même de manger. C’était une soirée bien étrange, mais aussi cool. Après tout, j’avais rempli mon objectif, déglingué quelques autres méchants mafieux avant de me retrouver à manger gratuitement avec un mercenaire à la gueule cramée, fou et marrant à la fois. « D’puis quand tu aimes Hello Kitty ? » et la conversation continuait directement sur un sujet plus marrant, trouvant mon intérêt dans la conversation. J’espérai me bercer d’illusions, en me disant que tout était normal, alors qu’absolument rien ne l’était. Je continuais de m’empiffrer, avant de finalement arrêter en croisant les jambes, fixant le mercenaire qui finissait de manger. « J’te contacterai sûrement. Peut-être quoi. »
Je le pensais vraiment. Il était marrant. Même s’il serait parfois compliqué et dur pour mes nerfs de le supporter. Mais pourquoi pas, faire quelques missions en sa compagnie, toujours en prenant soin de ne pas trop en divulguer sur mes intentions. On n’était jamais trop prudente après tout, n’est-ce pas ? Mais avouez... C'est la classe, t'avoir un "tonton" mercenaire en costume rouge. Pas vrai ?
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