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❧ « It's just a drink, right... ? » [PV : Thomas S. Koenig]

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Dim 30 Aoû 2015 - 0:50
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« So, it's fine »


Ces derniers temps, je n'avais que très peu de répit. Vie privée ? Je ne connaissais pas vraiment. Entre les cours que je donnais, ma chère colocataire plus ou moins forcée qui me collait des sueurs froides à aller traîner à Hell's Kitchen, et autres sujets de préoccupations occupaient bien trop mon esprit pour que je puisse me soucier de ma seule petite personne. Phillys était ma meilleure amie, je m'inquiétais pour elle, naturel, non ? Elle et ses idées tordues, je vous jure... Déjà que j'ai dû pratiquement la menacer de lui congeler les jambes pour la ramener chez moi ! Il était hors de question que je la laisse habiter dans son petit appartement plus ou moins ravagé lors de la Purge, qui se trouvait... Eh bien, en plein Hell's Kitchen, bingo. Il y a un quartier à éviter dans cette foutue, et elle... Elle y habite ! Non mais franchement... Un jour, il faudrait que je trouve les mots pour lui faire comprendre à quel point elle peut être inconsciente, parfois... Et puis il y avait Rahne, aussi. La jeune mutante ne m'avait rien raconté de précis, mais je soupçonnais quelque chose... Quelque chose qui ne me plaisait pas vraiment. Quelqu'un lui tournait autour, je pouvais le sentir ! ... Enfin, peut-être étais-je juste un peu trop protecteur envers elle, pour le coup... Ce qui ne serait guère étonnant, étant donné l'affection profonde que j'ai pour elle.

Un profond soupir m'échappa, tandis que je passais une main dans mes cheveux, histoire de les arranger un peu. Debout devant le miroir de ma salle de bain, je tâchai de me rappeler comment on faisait pour ressembler à quelque chose de... Sortable, dirons-nous. Pour une fois, je n'allais pas passer la soirée en ermite avec Phillys, affalé sur le canapé devant 'l'intégrale d'une série, un sachet de sucreries ou un pot de glace dans la main, non non. Déjà, la mutante n'était pas là, donc... Sûrement à faire je ne sais quoi avec Eilis. Elles étaient comme cul et chemise, ces deux-là. Non, ce soir, je sortais. Faites une croix sur le calendrier ! Enfin, ce n'était pas non plus la soirée de l'année, n'exagérons rien.
Thomas m'avait contacté plus tôt dans la journée, me proposant d'aller prendre un verre un peu plus tard. Il est vrai que ça faisait deux ou trois semaines peut-être que nous ne nous étions pas vus, et que l'occasion était trop belle pour se refuser. Que dire d'autre que oui, dans ce cas-là ?
Je jetai donc un coup d'oeil à ma tenue. Rien de fabuleux. Un jean, une tee-shirt banal et passe-partout... De quoi être correct en public, voilà tout. Je ne cherchais pas à faire mieux. Quoique... Je fronçai un peu les sourcils, soudain hésitant. Et si je faisais un petit effort supplémentaire... ? Je retournai donc fouiner dans mon placard et ma penderie. Trop formel, trop décontracté... Oulà, beaucoup trop décontracté, ce vieux haut troué de partout ! Mouais, je n'avais guère mieux. Tant pis, ça ferait bien l'affaire.

Avant de quitter l'appartement, je laissai un mot sur le comptoir de la cuisine, juste au cas où Phillys rentrerait plus tôt que prévu, pour la prévenir que j'étais sorti. Sait-on jamais, avec elle les théories les plus folles ont vite fait d'être évoquées, et je ne tenais pas tant que ça à ce qu'elle m'imagine enlevé par des petits hommes verts ou un truc du genre.
Comme prévu, j'allai donc récupérer Thomas à son appartement, avant que nous ne rejoignions finalement notre destination, à savoir un petit bar assez sympa, dans un quartier du coin. Un établissement d'ordinaire calme, et où on s'entendait parler, ce que j'appréciais vraiment, d'ailleurs. Sauf que ce soir-là, pour le calme on pouvait repasser. La salle était pleine de gens franchement bruyants. Apparemment, ils fêtaient quelque chose... Mais quoi ? Bah, je m'en fichais un peu. Tant pis pour la tranquillité, nous ferions avec, maintenant que nous étions là. J'entraînai donc mon ami vers l'une des tables que je jugeai le plus à l'écart de toute cette agitation, l'invitant à s'asseoir alors que j'en faisais de même.

J'aurais bien voulu lancer la conversation, mais à peine allai-je ouvrir la bouche, que la serveuse débarquait. Avec son grand sourire commercial, se penchant juste ce qu'il faut en avant pour dévoiler son décolleté, elle nous demanda ce que nous voulions boire. C'est avec un certain fatalisme que je me rendis compte que ce genre de comportement n'éveillait plus rien en moi. Ce qui, d'une certaine façon, était un peu perturbant... D'autant plus lorsque je me suis rendu compte que, pour être tout à fait honnête, je portais bien plus d'intérêt à la façon dont se mouvaient les lèvres de Thomas lorsqu'il me parlait, ou bien encore que j'ai réalisé que je m'étais mis à connaître certaines de ses petites manies par coeur. Définitivement perturbant, pour moi. J'aurais juste voulu piétiner tout ça, le jeter dans un coin de mon subconscient, et tout oublier. Si seulement c'était possible...

Après avoir commandé une bière et laissé mon compatriote mutant demander ce qu'il voulait, je pus enfin en placer une. Enfin, j'essayai, parce qu'avec le boucan environnant...

- Franchement, ça m'a fait plaisir que tu proposes qu'on aille boire un verre. Je voulais te contacter ces derniers temps, mais j'ai une vie assez... Disons bien remplie, en ce moment. Désolé si j'ai donné l'impression d'être un... Bloc de glace. ne pus-je m'empêcher de lâcher avec un petit rire, amusé par mon propre jeu de mots au début involontaire.
@ pyphi(lia)
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Dim 30 Aoû 2015 - 14:46
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Tu soupires. Cela fait presque 45 minutes que tu tourne en rond dans ton appartement sans savoir quoi faire, tu n'as que rarement de jours de congé et autant dire que tu trouves cela plus intéressant de travailler, au moins, on ne s'ennuis pas autant. Tu jette un regard à l'horloge accrochée dans la cuisine : 9h45. La journée ne fait que commencer et tu ne sais déjà pas quoi faire, cela s'annonçait passionnant. Jetant finalement ton dévolu sur ton portable, pourquoi ne pas avoir une vie sociale pour une fois ? Bon, cela ne faisait pas tout, tu as donc encore toute la journée pour te préparer. La fin de la journée arriva plus vite que tu ne le pensais. Passant la serviette dans tes cheveux encore humide dans le but de les sécher et d'opter pour une coiffure à peu près potable, observant d'un coin de l'œil le reflet dans la silhouette. Peau trop pâle, cheveux trop blond. Air du jeune qui ne sort jamais de chez lui. Tu soupir et enfile tes vêtements, un jean tirant sur un bleu très foncé et un t-shirt blanc, le tout accompagné d'une veste de costume.

Rejoignant finalement un bar en compagnie de bobby, arrivé un peu plus tôt pour passer te prendre à ton appartement. Cela ne servait à rien de prendre deux voiture pour si peu. Le bar, d'ordinaire assez paisible comme lui était aujourd'hui remplis de monde, tu grimaces légèrement en entrant. Bon, il devait y avoir un évènement à fêter pour qu'il ai autant de monde que cela. Tu suivis d'un pas docile Bobby qui se dirigeait déjà vers le fond de la salle, en quête d'une table assez tranquille. Tranquille étant déjà un bien grand mot pour désigner l'endroit, enfin peut importe. Ce fut à peine assis qu'une serveuse arriva, se penchant non négligemment dans le but de dévoilé son décoller. Levant les yeux au ciel, tu ne put t'empêcher de lâcher un peu froidement « Sommes nous privilégiés ou vous vous penchez ainsi à toute les tables ? Car franchement, on est pas intéressés, il doit bien y avoir un ou deux gamin en chaleur à une autre table pour vous. » La jeune femme se releva et rougis à vue d'œil, un faible sourire s'afficha sur tes lèvres et tu croisa tes mains sous ton menton, laissant Bobby commander une bière, tu fit de même. Après quoi la serveuse repartit, surement pas prête de tenter de nouveau de laisser entre voir sa poitrine ainsi. « Franchement, ça m'a fait plaisir que tu proposes qu'on aille boire un verre. Je voulais te contacter ces derniers temps, mais j'ai une vie assez... Disons bien remplie, en ce moment. Désolé si j'ai donné l'impression d'être un... Bloc de glace. » Tu laissa un léger rire filler d'entre tes lèvres et te redressa légèrement, le bruit causer par l'évènement encore inconnu était déjà entrain de te donner mal au crâne. Cependant, il restait agréable pour toi de sortir un peu de ton appartement, quand tu ne passais pas tes journées à la boutique ou tu travail tu y restais la plupart du temps, t'occupant de tout ce que tu ne pouvais pas faire en pleine semaine. Triste vie au fond. Même ta vie plus privée était inactive en ce moment. Tu te pince légèrement les lèvres, est-ce réellement le moment de penser à ca alors que tu te trouve dans un bar avec bobby ? Pas franchement il faut le dire. « Il faut dire que je suis un peu dans le même cas que toi. » Légère pause, un autre sourire se dessina sur tes lèvres « Ce n'est pas une impression Bobby, tu es un bloc de glace ambulant, pas trop dure l'été d'ailleurs ? » Tu lanças en même temps un regard innocent du style "c'est pas moi j'ai rien fait" avant de tourner la tête quand la serveuse apporta finalement vos boissons, la remerciant d'un signe de tête « Merci Mademoiselle. » et le rouge monta de nouveau à ses joues. Ah, si seulement elle savait qu'elle ne t'intéressait pas du tout.
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Dim 30 Aoû 2015 - 19:37
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« So, it's fine »


Parfois, il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver de quoi s'aérer l'esprit. Certes, certaines personnes avaient besoin de parcourir le monde en long, en large et en travers pour se changer les idées, ou bien même de s'adonner aux activités les plus folles (comme ces gens qui, par ennuie, sautent d'avions en plein vol... Sans parachutes), mais fort heureusement, ce n'était pas mon cas. Une simple petite dérogation à mon train-train quotidien était bien suffisante pour que j'ai l'impression de faire autre chose que de végéter encore et toujours.
Même, si il est vrai... Parfois, j'avais l'impression de piétiner dans ma vie. Aussi bien professionnelle que personnelle, d'ailleurs. Mais enfin, peut-être valait-il mieux éviter un tel sujet, je ne tenais pas à me prendre la tête avec ces histoires dans un moment pareil. Après tout, nous étions là pour passer une bonne soirée, prendre du temps. Tâchons donc d'y mettre un peu de bonne volonté !

La façon dont Thomas rembarra la serveuse ne manqua pas de me mettre mal à l'aise pour la jeune femme. Un peu. La pauvre, tout de même... D'accord, je l'avoue, je n'avais pas franchement apprécié son comportement, mais était-ce une raison pour l'envoyer paître de cette façon ? N'y avait-il pas une manière plus délicate, moins brutale de lui faire comprendre qu'aucun d'entre nous n'était intéressé ? ... Bon sang, j'avais encore du mal à réaliser que je pouvais ne serait-ce que penser ce genre de choses. Allons, je devais me reprendre un peu, faire bonne figure !

« Ce n'est pas une impression Bobby, tu es un bloc de glace ambulant, pas trop dure l'été d'ailleurs ? »

Là, j'avoue que je ne sus pas tout de suite comment réagir. Pour ma défense, je tiens à dire qu'il est parfois difficile de cerner Thomas ! Si certaines personnes sont comme des livres ouverts, ce n'était certainement pas son cas, ce qui ne manquait pas de me déstabiliser assez souvent. Comment voulez-vous que je sache sur quel pied danser avec quelqu'un d'aussi incompréhensible en tant qu'interlocuteur, hein ?
Bref. Cette fois-ci, je saisis la plaisanterie sans mal, et répondis d'un léger sourire, attrapant l'un des verres que la serveuse venait d'apporter.

- Techniquement parlant, d'accord, c'est vrai, je suis un bloc de glace sur pattes. Mais d'un point de vue psychologique, je suis loin d'en être un, et tu le sais très bien. répliquai-je, un sourire aux lèvres, avant de prendre une gorgée de ma bière. Et puis en ce qui concerne le temps en ce moment... J'ai l'impression que je vais finir par fondre, comme chaque été. Si je pouvais, je serais sous une douche glacée 24h sur 24. Il y a quand même une certaine injustice, je trouve. Toi, en hiver tu peux te réchauffer. Y a le chauffage, les pulls, etc... Mais moi, en été, au bout d'un moment, y a plus rien. Veinard, va...

Une nouvelle gorgée d'alcool, et je reposai mon verre sur la table, en jetant un oeil à la foule presque surexcitée qui se trouvait là, et beuglait comme c'était pas permis. En les observant un peu plus attentivement, je finis par déduire qu'ils devaient être là soit pour l'anniversaire de quelqu'un, soit pour fêter un évènement quelconque du genre enterrement de vie de garçon. Enfin, vous voyez le genre...
Je reportai finalement mon attention sur Thomas, lui adressant à nouveau un léger sourire.

- C'est dans ces moments-là que je me rends compte à quel point mes élèves sont calmes... Une classe aussi agitée que ça, je crois que je ne pourrais pas supporter, en gèlerais un pour l'exemple, en espérant que ça calme les autres ! pouffai-je un peu, mes doigts pianotant peut-être un chouia nerveusement sur mon verre.
@ pyphi(lia)
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Dim 30 Aoû 2015 - 23:08
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Tu remarquas facilement l'étincelle de doute qui passa un instant dans le regard de Bobby. Il est vrai que tu n'es pas tout les jours faciles à comprendre, mais c'est ton caractère, c'est comme ca et, malgré toi, tu ne changeras sans doute pas. Chasser le naturel et il revient au galop comme on dit. C'est comme ca. C'est tout. Tu t’adossas légèrement à la chaise, observant d'un œil distrait ce qu'il se passe autour de vous avant de te concentrer de nouveau sur le début de discutions entamé.  « Techniquement parlant, d'accord, c'est vrai, je suis un bloc de glace sur pattes. Mais d'un point de vue psychologique, je suis loin d'en être un, et tu le sais très bien. » Tu hoches la tête d'un air distrait tout en portant la boisson apportée quelques instant plus tôt à tes lèvres. « Et puis en ce qui concerne le temps en ce moment... J'ai l'impression que je vais finir par fondre, comme chaque été. Si je pouvais, je serais sous une douche glacée 24h sur 24. Il y a quand même une certaine injustice, je trouve. Toi, en hiver tu peux te réchauffer. Y a le chauffage, les pulls, etc... Mais moi, en été, au bout d'un moment, y a plus rien. Veinard, vas... » Un sourire vint malgré toi ornés tes lèvres tandis que tu te contentes pour le moment de suivre le regard de ton camarade vers la 'fête' improvisée. Anniversaire ? Enterrement de vie de Garçon ? Cette dernière pensée te fait légèrement froncer les sourcils. Tu trouves cela bête. Le mariage n'est rien qu'une sorte de contrat pour toi. Les gens se marient pour la religion, passe encore. Les gens se marient parce qu'ils s'aiment. Tu secoue légèrement la tête, la moyenne d'âge de la foule est d'environ 25 ans. Hors personne ne reste toute sa vie avec quelqu'un rencontré à 25 ans. Il y a forcément des tentations, des envies, des fantasmes qui vont conduire à un divorce. Perte donc de temps et d'argent. « C'est dans ces moment-là que je me rends compte à quel point mes élèves sont calmes... Une classe aussi agitée que ça, je crois que je ne pourrais pas supporter, en gèlerais un pour l'exemple, en espérant que ça calme les autres ! » Manquant de t'étouffer avec ta bière à la remarque de Bobby, tu repose doucement le verre sur la table en souriant légèrement. Ton regard finit par se détacher de la foule pour se poser sur Bobby, tu l'observe un court instant. « Ce genre de méthodes devraient être autorisé. J'ai horreur des gamins indiscipliné. C'est comme les gosses à la boutique qui te fouettent le bordel dans les rayons. » Tu secoues la tête, pas le moment de penser au travail. « Les pull ne font rien en hiver, je ne supporte tout simplement pas le froid, rien n'y fait. Je suppose que la chaleur altère trop tes pouvoirs pour que tu refroidisse ton propre corps ? » En y réfléchissant, tu trouves ta question bête dans le fond. D'après ce que tu as déjà pu voir, le pouvoir de Bobby est l'exact opposé du tiens, il est donc facile d'en déduire que non, son pouvoir est trop limité pour ce genre de chose, tout comme le tiens est trop limité en hiver pour produire un peu plus qu'un simple flamme de quelques centimètres seulement, et produire de la chaleur est plus épuisant que cela n'y parait, surtout lorsque l'atmosphère environnante est des plus froides. Portant de nouveau la bière à tes lèvres, tu ne peux t'empêcher d'effleurer à peine la main de Bobby comme si de rien n'était, laissant ton regard divaguer sur autre chose. Tu connais le refoulement de Bobby à propos de son attirance sexuelle envers les hommes. Tu trouves ca un peu bête mais n'a jamais fait la réflexion à proprement parlé, sachant qu'il a été un moment dur pour toi aussi d'assumer totalement ton homosexualité, surtout à cause de la réaction de ton père. Tu secoue faiblement la tête. Non, ne pas penser à ton père, ne pas penser à la France, ni à l'alsace. Ne pas y penser. Tu fermes les yeux un instant, buvant une autre gorgée avant de reposer de nouveau ton verre pour le reposer ensuite. Penser à autre chose, un bon moment, tu passe un bon moment, pourquoi le gâcher ? « Pourquoi a-t-il fallut que l'on vienne le seul jour ou le bar est plein ? Ca doit arrivé une fois par an. » Tu pousses un léger soupir, tu préfère le calme habituel qu'il peut régner sur l'endroit.
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Lun 31 Aoû 2015 - 15:27
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« So, it's fine »


Il est vrai que malgré mes excellentes connaissances en mathématiques, et ma culture générale plutôt bien développée (du moins je l'espérais !), j'étais loin d'être un expert en ce qui concernait le décryptage des personnes. Et ce même si ces dernières étaient des amis de longue date, et que je les avais juste sous mon nez. Quelque part, j'enviais un peu ces gens qui, à l'autre bout du monde et par un simple coup de téléphone ou même un banal SMS, parvenaient à mettre à jour ce que leurs proches pouvaient réellement penser. Mais pour ça, je suppose qu'il faut déjà se comprendre, soi-même. Alors là, tout devenait tout de suite beaucoup plus logique. Voilà pourquoi je restais parfois désespérément hermétique...

Quand Thomas manqua de peu de s'étouffer avec sa bière suite à ma dernière remarque, je ne parvins pas à me retenir de rire. Pas d'un grand éclat, mais tout de même. J'espérais qu'il ne le prendrait pas mal, il n'y avait rien d'offensant là-dedans, c'est juste que j'aurais trouvé ça franchement risible de savoir qu'un mutant serait mort d'une chose aussi banale qu'un accident domestique de ce genre. Bon, certes, nous ne sommes pas immortels, loin de là. Et à vrai dire, la plupart des choses qui tuent les Humains sans le moindre pouvoir nous tuent aussi (à quelques exceptions près). Mais enfin, vous voyez ce que je veux dire... Histoire de ne pas enfoncer le clou, cependant, je ne fis aucune remarque. Eh, parfois je n'étais guère plus doué.

« Les pull ne font rien en hiver, je ne supporte tout simplement pas le froid, rien n'y fait. Je suppose que la chaleur altère trop tes pouvoirs pour que tu refroidisse ton propre corps ? »

Je penchai légèrement la tête, un peu perplexe. Certes, je savais que les pouvoirs du pyrokinésiste avaient tendance à fortement diminuer de concert avec le mercure au fur et à mesure que l'hiver s'installait, mais en revanche... En ce qui concernait les miens, ce n'était pas la même histoire. Effectivement, plus l'air est humide et frais, mieux c'est pour moi. Mais même par plus de 40°C à l'ombre, je suis encore en mesure de faire usage de mes dons.

Alors que je m'apprêtais à lui répondre, je sentis sa main effleurer la mienne. Un geste minime, qui aurait très bien pu être accidentel. Et qui l'était sûrement, d'ailleurs. Seulement, ce seul petit geste suffit à me rendre nerveux, les battements de mon coeur s'accélérant légèrement. Soit, comme je le pensais, c'était un simple hasard (d'ailleurs il ne semblait pas me porter grande attention sur le moment, ce qui confortait mon hypothèse), soit il avait essayé de me faire passer un message, et là... Lequel, exactement ? Mes pensées commençaient à un peu trop divaguer, et surtout dans une direction, qui ne me plaisait pas vraiment... Je balayai tout ça comme d'un revers de la main, pour me concentrer à nouveau sur ce qu'il se passait là, maintenant. Non, tu ne me fais aucun effet, je nie. (Menteur, pensai-je en mon for-intérieur.)

- A vrai dire, ça ne marche pas vraiment comme pour toi. La chaleur me fatigue et me force à dépenser plus d'énergie lorsque j'utilise mes pouvoirs, c'est sûr. Mais ça ne m'empêche en rien de matérialiser de la glace. Tu devrais voir l'état de l'intérieur de mon appartement en ce moment, c'est une vraie chambre froide ! ajoutai-je en riant un peu. Je passe tout mes étés enfermé chez moi autant que possible, là où ma glace ne gène personne. Toi qui crains le froid, crois-moi, tu n'aimerais pas poser le moindre orteil ne serait-ce que sur le pas de ma porte.

A son autre interrogation -sous laquelle je percevais sans peine un certain agacement auquel je ne pouvais que me rallier- je me contentai de répondre d'un vague haussement d'épaules. Qu'est-ce que j'en savais, moi ? Je ne suis pas devin, comment aurais-je pu savoir que ce serait un véritable souk, ce soir-là ? Enfin, au moins on avait pu s'asseoir, c'était déjà ça.
Soudain d'humeur taquine (oui, parfois ça me prend comme ça, sans raison), je posai mon index sur le verre de Thomas, et fis baisser la température du liquide qui s'y trouvait. Pas assez pour le geler, mais suffisamment pour que le verre se couvre de minuscules cristaux de givres. Puis je récupérai mon propre verre, avalant quelques gorgées de bière, un léger sourire ourlant mes lèvres.

Ayant laissé quelques secondes s'écouler, j'allais reprendre la parole... Mais fus interrompu par l'arrivée totalement inopinée de l'un des joyeux fêtards qui sur-peuplaient le bar ce soir. A peu près notre âge, quoique peut-être un peu plus jeune, une crinière châtain coiffée n'importe comment, des yeux verts, habillé de façon passe-partout mais non moins correcte. Franchement mignon, pour être tout à fait honnête. Sans la moindre gêne, il vint s'installer à côté de Thomas et, visiblement bien éméché, passa un bras sur les épaules de celui-ci, pour le draguer lourdement.
D'abord trop surpris pour réagir, je restai pantois l'espace de quelques instants... Avant de froncer légèrement les sourcils. Une vague de contrariété me chauffa et tordit les entrailles. Bas. Les. Pattes. Ceci dit, je redescendis bien vite de mes grands chevaux, alors que je réalisai l'ampleur de ma réaction. Mais qu'est-ce qui me prenait ? Non, ce n'était tout de même pas... De la jalousie ? Oh bon sang, j'étais mal barré...
@ pyphi(lia)
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Lun 31 Aoû 2015 - 23:12
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Tu écoute sa réponse d'un air assez distrait, pas que cela ne t'intéresse pas, mais ce n'est finalement pas une si bonne idée de parler de vos pouvoirs ici. Bien qu'aux premiers abords personne ne semble vous observer, il ne faut jamais être trop prudent. Tu soupirs finalement, te rendant compte que tu te prends la tête pour rien, tu ne profites pas assez du moment. Tandis que Bobby hausse les épaules à ta dernière remarque, tu te contente de pianoter la table avec tes doigts un instant avant de remarquer les quelques minuscules flocons de givres se formant sur ton verre. Tu le regardes du coin de l'œil boire comme si de rien n'était. Un mince sourire étire tes lèvres mais avant que tu n’aies l'occasion de répondre, un jeune homme d'environs 25 ans arrive. Visiblement bien entamé par l'alcool, il s'assoit sans gène à côté de toi avant de passer un bras sur tes épaules et de commencer à te draguer d'une manière totalement lourde. Tu grimaces face à son souffle alcooliser et tu lance un regard à Bobby, réussissant à lire dans le sien une vague pointe de ... jalousie ? Tu retiens un faible sourire et te tournes vers cet homme encore inconnu, faisant glisser un doigt le long de sa mâchoire « Désolé mon chou mais je ne suis pas intéressé. » Tu regardes sa mine triste avant de le voir partir sans oublier de trébucher contre un peu tout sur son passage. Tu le suis du regard avant de le voir disparaître dans la foule et pousse un vague soupir, réajustant ta veste sur tes épaules et portant le verre à tes lèvres. « J'espère qu'on va pas se taper des boulets toute la soirée ... Et encore il est partit facilement, on a de la chance, je n'avais clairement pas la patience d'expliquer à un mec bourré que ca ne se fait pas de débarquer comme ca à une table. » Croisant de nouveau les doigts sous ton menton, tu balayes de nouveau la foule du regard, il doit bien y avoir de quoi s'amuser avec autant de mon et de rester discret. Poussant un soupir et t'adossant un peu brutalement à la chaise, tu détournes le regard sur Bobby « Ca te dirais de t'amuser un peu ? » Tu souris et frottes tes mains pour laisser s'échapper une flamme quasi-invisible voletant au dessus de vos verres avant de lancer un regard l'air de rien à Bobby et de reprendre une posture banale. Conscient du changement léger de couleur de tes yeux -bon, léger est un terme à revoir, passer d'un bleu ciel à un orange flamme- tu évite de croiser le regard de trop de personnes. Mais cela ne semble pas suffisant lorsqu'un vieil homme s'écrit alors dans la salle « Des mutants ! » La flamme disparaît soudainement et tu attrapes le poignet de Bobby d'un geste brusque en marmonnant un « merde, suis moi. » Sans le lâcher, tu sors à toute vitesse du bar, évitant les regards de la foule mi apeurée mi enthousiasme par cette nouvelle. T'engageant dans la rue et conscient d'être certaine suivit par des humains en colère, tu te glisse dans la première ruelle venue en collant bobby contre le mur et en plaquant ta main sur ses lèvres. « Ne dit rien, ils ne nous verrons pas. » Tu gardes tout de même la paume de ta main plaquée contre son visage, on ne sait jamais tandis que tu calme ton souffle qui c'était saccadé un cours instant. Après plusieurs secondes, des bruits de pas se font entendre dans la rue et tu libère enfin Bobby de ton emprise, te grattant la nuque « Désolé. Je t'invite chez moi pour me faire pardonner ? »

HRP || Voilà voilà, ne me tue pas, au départ je voulais que Thomas embrasse Bobby pour que les gens soient mal à l'aise et les remarques pas mais je me suis dit que comme premier baiser y'a mieux :B
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Lun 31 Aoû 2015 - 23:54
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« So, it's fine »


La Grande Purge était finie. Les mutants n'avaient plus rien à craindre du reste de la population, si on en croyait les grands discours de notre nouveau président et de son gouvernement. Mais dans ce cas-là, où étaient donc ces anciens Purgistes, qui avaient pris un malin plaisir à nous traquer comme de vulgaires animaux pour nous abattre froidement, ou pire, nous jeter en pâture à des scientifiques à la morale plus que douteuse dans les tréfonds d'un laboratoire tout aussi peu recommandable ? Par chance, j'avais échappé à tout ça. Enfin, il faut dire que le fait que je sois un mutant classe Oméga a forcément dû jouer sur le fait que je sois encore entier aujourd'hui, mais... J'ai eu de la chance, aussi. Je n'avais pas été seul.
La Grande Pure était finie, certes. Mais le monde en aimait-il davantage les mutants pour autant ? Bien sûr que non. Les idéaux ne changent pas aussi facilement.

Alors, quand j'entends une voix crier cette phrase que j'avais bien trop entendue à mon goût durant les mois d'horreur qu'avaient été la Purge, j'avoue avoir eu le coeur qui s'est emballé durant quelques instants. Paniquer ? Non. Je suis un combattant expérimenté, je sais juguler l'appréhension et la peur. Sans pour autant les supprimer totalement.
Si faire baisser la température d'un verre restait discret, jouer avec une flamme l'était beaucoup moins. J'aurais dû ne pas commencer ce petit jeu stupide, c'était de ma faute, quelque part. Pourtant, le professeur Xavier nous l'avait bien dit : restez discrets, faites-vous oublier. Tsss, bien joué, Bobby, tu viens de te planter sur toute la ligne...

Sans protester, je laissai Thomas m'entraîner à sa suite hors du bar, puis dans une ruelle. Pas une mauvaise idée du tout, se cacher est souvent la meilleure des options, je l'avais souvent fait, pour échapper aux soldats du précédent gouvernement. Par contre, là où j'aurais aimé protester, c'est lorsqu'il me plaqua contre le mur, une main sur la bouche, en m'ordonnant presque de me taire. Mais... Eh, pour qui me prenait-il ? Je n'étais pas un amateur, tout de même !
De plus, cette soudaine proximité ne m'aidait guère à garder mon calme. Trop près, bien trop près à mon goût... Ou bien pas assez ? Je fermai les yeux pour tenter d'effacer ce genre de pensées de mon esprit, mais tout ce que j'y gagnai fut de sentir plus précisément l'odeur qui émanait de sa main. Son odeur.

Quand finalement il me relâchai, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un soupir de soulagement. Non seulement parce que nous nous en étions sortis sans casse, mais aussi parce qu'il se trouvait un peu plus loin.
Histoire de me redonner une contenance -ou bien un semblant- je réajustai mes vêtements, les époussetant un peu au passage du plat de la main.

« Désolé. Je t'invite chez moi pour me faire pardonner ? »

Un nouveau soupir passa mes lèvres, tandis que je réfléchissais à sa proposition. C'est vrai, je n'avais pas envie de rentrer pas encore. Et ce quand bien même la chaleur allait finir par me rendre dingue. J'aurais voulu profiter encore un peu de cette soirée, pour une fois que je faisais autre chose que rester avachi sur mon canapé... Mais d'un autre côté, j'avais un peu peur d'accepter. Pas de ce qu'il pourrait faire (car clairement je n'en attendais rien), mais des conneries que moi je serais capable de faire. ... Oh, et puis zut à la fin.

- Ca me semble une bonne idée. Au moins on sera sûrs d'être tranquilles, là-bas. répondis-je après quelques secondes d'hésitation, sourire aux lèvres. Et tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui ai commencé. J'aurais mieux fait de m'abstenir.

Ressassant la scène que nous venions de vivre, je suivis donc Thomas jusqu'à chez lui, en silence, les mains dans les poches. Parfois, je me sentais réellement idiot, vous n'avez pas idée... Plus tard, quand je raconterais ça à Phillys, aucun doute qu'elle me sonnerait les cloches, et sérieusement. Je l'entendais d'ici m'appeler Robert... Beurk.
@ pyphi(lia)
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Mer 2 Sep 2015 - 21:07
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Mal à l'aise. Tu ne sais pas pourquoi. Trop proche ou trop peu, tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu veux sentir son corps contre le tiens mais tu sais qu'il est mal à l'aise, deux sentiments contraire, un qui t'ordonne de te rapprocher de lui, l'autre de fuir, celui du pyrokinesiste effrayer par la glace, celui de l'homme attiré, une dualité certaine. Tout n'est que bataille au plus profond de ton esprit, un combat qui est surement loin de se finir. Tu te pince doucement la lèvre en suivant Bobby hors de cette ruelle, tu ne sais pas, c'est simple, mais c'est compliqué en même temps. S'il n'y avait pas le mutant en toi, celui qui a peur de la glace et du froid, qui sait, peut être aurait-tu déjà tentés quelque chose ? « Ca me semble une bonne idée. Au moins on sera sûrs d'être tranquilles, là-bas. Et tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui ai commencé. J'aurais mieux fait de m'abstenir. » Tu secoue doucement la tête « Tu as été beaucoup plus discret que moi. » Vous marchez en silence, dans la nuit maintenant sombre et seulement éclairée par quelques lampadaire le long de la route et les fards des voitures qui projette vos ombres contre les murs. La vie nocturne est beaucoup plus calme, les voitures se font rare et les piétons quasiment absents. Vous arrivez finalement devant l'immeuble, tu monte en premier jusqu'au second étage et cherche un instant les clés dans les poches de ton pantalon. Ton appartement n'est pas bien grand, un simple deux pièces. Une chambre, une salle de bain et une cuisine ouverte sur un assez grand séjour. Séjour qui semble petit, rassemblant une table à manger, un salon, c'est tout, c'est suffisant pour toi, tu n'as pas besoin de plus. Refermant la porte derrière Bobby, tu te débarrasses de ta veste que tu laisse dans l'entrée « Une bière ca ira ? De toute manière je n'ai rien d'autre ... » Tu ris doucement avant de te diriger vers la cuisine pour sortir deux bières du frigo et les décapsuler. « Fais comme chez toi. » Instinctivement, tu jette un coup d'œil vers la piano trônant dans le salon. Peu de personne sont au courant que tu joue de l'instrument, c'est ton havre de paix après tout, tu te pince légèrement la lèvre. Cela ne changera rien maintenant, et puis de toute manière, tu fais confiance à bobby, et cela ne te dérange pas. Posant les deux bières sur le bar, tu prends appuis sur le plan de travail et l'observe un instant, et tu te surprends à le scruter, comme si tu voulais connaître la moindre parcelle de son corps, tu secoue doucement la tête et un sourire viens s'afficher sur ton visage.
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Jeu 3 Sep 2015 - 14:44
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« So, it's fine »


J'aurais bien voulu être quelqu'un de plus déterminé dans ses choix de vie. De moins hésitant, moins indécis. Quelqu'un de sûr de lui, qui était certain de ce qu'il voulait, et faisait tout pour l'avoir. Un peu comme Logan, maintenant que j'y repensais. C'est vrai, quoi. La plupart des gens ont beau le taxer de grande brute épaisse sans cervelle, non seulement c'est complètement faux et je conseille à ces abrutis aveugles de s'acheter des lunettes et de chercher à gratter pour voir ce qui se cache sous le vernis, mais au moins lui, il n'hésite pas. S'il doit faire ou dire quelque chose, il fonce tête baissée. Bon, je sais, ce genre de comportement a ses défauts aussi, j'en suis bien conscient. Mais quel soulagement ça doit être de ne plus se retrouver le cul entre deux chaises en permanence comme ça m'arrive presque 90% du temps ! Peut-être que je devrais lui demander quelques conseils... Enfin, pas dit qu'il accepte de m'aider, il m'aimait bien, mais fallait pas pousser mémé dans les orties non plus, je pense. Bah, tant pis, je ferais avec... De toute façon, on ne se change pas.

Heureusement, nous n'étions pas bien loin de chez Thomas, et nous y arrivâmes assez rapidement. Honnêtement, quand bien même nous aurions dû marcher plus longtemps que ça ne m'aurait pas gêné, la nuit était plutôt belle, et s'y promener n'avait rien de désagréable. Bien sûr, j'aurais préféré qu'il fasse beaucoup moins chaud, mais ça... Eh bien je n'y pouvais rien.
C'est donc juste sur les talons de mon ami que j'entrai dans son appartement. Bien malgré moi, je ne pus m'empêcher de jeter quelques regards curieux par-ci par-là. Pour ma défense, je tiens à dire que c'était la première fois que je venais chez lui, et que ça m'intriguait donc pas mal. Que voulez-vous, je suis quelqu'un d'un peu fouineur sur les bords... C'était plus petit que chez moi, mais pas minuscule non plus -loin de là- et pas désagréable pour autant. Au risque de me répéter, il faisait trop chaud à mon goût, mais considérant que je changeais mon appartement en glacière, je crois qu'il valait mieux que je ne fasse aucun commentaire là-dessus... D'ailleurs, je devrais peut-être songer à éviter de trop baisser la température chez moi, sinon j'allais retrouver la pauvre Phillys congelée, un de ces quatre.

J'acquiesçai d'un hochement de tête à l'interrogation de Thomas, et souris pour toute réponse à son invitation, tout accaparé que j'étais dans mon observation de son environnement quotidien. Et puis, j'aperçus le piano. Là, j'avoue, je fus surpris. Dans un appartement new-yorkais, on s'attendrait presque à tout, mais ce genre d'instrument... Eh bien, peut-être était-ce cliché de ma part, mais je les voyais plutôt dans de grandes maisons de maître, ou bien dans les conservatoires. D'ailleurs, Rahne connaissait quelqu'un, un professeur de musique, qui jouait du piano je crois... Un type beaucoup trop vieux pour ses fréquentations à mon goût qui portait un nom nordique à coucher dehors (oui, j'ai tendance à devenir un poil agressif en ce qui concerne Rahne, et ajoutez à ça ma nature exclusive, là vous avez le combo gagnant).
Poussé par la curiosité, j'allai près du piano, et posai une main dessus pour l'observer quelques instants sans rien dire. Ceci dit, ça ne dura que quelques instants à peine, puisque j'eus tôt fait de me détourner de l'instrument, pour m'approcher du comptoir, saisissant la bière qu'il a sortie pour moi, le remerciant au passage. J'en pris une gorgée avant de reprendre la parole.

- Je ne savais pas que tu jouais du piano. Enfin, ceci dit tu ne sais pas tout de moi non plus, alors j'imagine que c'est normal. Chacun a son jardin secret, comme on dit. ajoutai-je avec un sourire, tandis que mes yeux s'attardèrent peut-être un peu trop sur les lèvres de mon interlocuteur. Vite, placer quelque chose d'autre avant que ça ne se voit trop. Quoique, personnellement je n'ai pas de "talent caché" de ce genre-là, donc... Ce n'est pas comme si il y avait quelque chose à découvrir.

Peut-être un peu vainement, je tâchai de chasser de mes pensées certaines idées, qui bien malgré moi, commençaient à germer dans mon esprit. C'est un pyrokinésiste, je suis cryokinésiste, ce ne serait définitivement pas raisonnable. Et puis de toute façon, rien ne me prouvait que je pouvais l'intéresser, de quelque façon que ce soit. ... Quand bien même, saurais-je surmonter cette gêne qui me collait à la peau ? Rien n'était moins sûr...
@ pyphi(lia)
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Jeu 3 Sep 2015 - 20:35
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Tu souris doucement quand son regard se glisse vers l'instrument, tu prend appuis dans le creux de ta main et l'observe, sans rien dire, il effleure le piano, tu fronces légèrement les sourcils. Reflexes ? Peut être bien, tu n'aimes pas réellement qu'on y touche, mais tu ne dit rien, et ca non plus, tu ne sais pas pourquoi, en temps normal tu aurais déjà fait ne serait-ce qu'une remarque, mais c'est Bobby, c'est Bobby qui se trouve la, qui semble s'intéresser à ce qu'il y a de plus secret chez toi sans même prononcer un mot, c'est lui qui effleure l'instrument que personne ne touche, pas même des amis proches. Et tu ne lui dit rien, tu te pince légèrement les lèvres, rien. Tu n'arrive pas à lui dire quelque chose, tu ne veux pas le vexer, tu veux qu'il reste la, des heures, même dans le silence, sa simple présence te fait sourire «  Je ne savais pas que tu jouais du piano. Enfin, ceci dit tu ne sais pas tout de moi non plus, alors j'imagine que c'est normal. Chacun a son jardin secret, comme on dit. » Tu hoches doucement la tête et laisse un fin sourire se glisser sur tes lèvres, il reprend «  Quoique, personnellement je n'ai pas de "talent caché" de ce genre-là, donc... Ce n'est pas comme si il y avait quelque chose à découvrir. » Tu te redresses et boit une gorgée. Tu pensais pareil, avant de découvrir la musique, le havre de paix, la détente et la sensibilité musicale quelque part au fond de toi. Le son délicat des touches de l'instrument et la mélodie qui en découle, la nuance infime de chaque touche, l'association de chaque note, la mélodie, simplement. Contournant le bar, tu te dirige vers le salon « Peu de personnes savent, c'est un peu mon moyen de penser à autre chose. Tout le monde est doué en quelque chose, tu ne t'en ai peut être pas encore rendu compte. » Tu t'approches du piano, en ouvre doucement le couvercle pour faire glisser tes doigts sur les touches blanches avant de jouer la gamme et de sourire, invitant d'un léger signe de tête Bobby qu'il s'approche tandis que tu t'assois devant l'instrument, jouant quelques notes, laissant ta main prendre seule la position adéquate. Tu respires doucement, tu n'a jamais réellement jouer devant quelqu'un de proche, tu poses tes mains sur le clavier, commençant alors à jouer () Moyen de s'évader. De penser à autre chose, tes doigts glissent naturellement sur les touches, tu n'a pas besoin de partitions, tu connais le morceau par cœur presque, un des premiers, pas forcément le plus simple, mais il en existe des plus compliqués. Tu fermes un cours instant les yeux, la mélodie qui t'emporte, la mélodie qui te libère, celle qui te permet de t'évader. Et un sourire se dessine sur tes lèvres, tu redresse légèrement la tête.
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