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❧ « It's just a drink, right... ? » [PV : Thomas S. Koenig]

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Jeu 3 Sep 2015 - 21:36
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« So, it's fine »


Quelque part, je n'avais pas attendu grand chose en venant jusqu'ici. Après tout, que pouvais-je bien espérer, hein ? Depuis quelques temps, je m'imaginais déjà finir ma vie vieux garçon, avec une tripotée de chats à nourrir, qui selon les dires de Phillys, dévoreraient mon cadavre après ma mort. Je sais, elle a de tellement charmantes images, parfois...
Mais là, c'était déjà bien plus que je n'avais pu en espérer. Sans avoir rien demandé, Thomas alla s'installer derrière le clavier de son instrument, et commença à jouer. Docilement, je me rapprochai quand il me fit signe de le faire, sans même me poser de questions, pour une fois. Je crois que mon métier déteignait parfois un peu trop sur ma vie privée, à force d'entendre les interrogations les plus folles tout au long de la journée, je finissais par en avoir plein la tête moi aussi ! Ce qui ne manquait pas d'agacer mes proches, en général...

« Peu de personnes savent, c'est un peu mon moyen de penser à autre chose. Tout le monde est doué en quelque chose, tu ne t'en ai peut être pas encore rendu compte. »

Doué en quelque chose... A part geler tout ce qui passe ? Je ne voyais pas vraiment. Enfin, d'après ce que m'assurait Phillys qui m'avait un jour surpris en train de chanter, j'ai une belle voix, mais... Ce n'est pas quelque chose que je partage avec les gens, fussent-ils proches de moi. Trop renfermé, moi ? c'est bien possible...

C'est donc dans le silence le plus parfait que je l'écoutai jouer, immobile. J'ai toujours aimé la musique, depuis que je suis tout petit. Mais le piano, avec certains autres instruments à cordes, a toujours été mon préféré. J'avais l'impression qu'on pouvait le plier à nos moindres désirs, et exprimer tout un panel d'émotion rien qu'avec lui. Même si au fond c'est vrai avec n'importe quelle musique, et n'importe quel instrument, j'ignore pourquoi, mais les autres me semblaient plus pauvres, moins complexes.

La seule vue du sourire de Thomas suffit à me propager comme une douce chaleur dans le creux du ventre, mes lèvres s'étirant en un léger sourire à leur tour. Et làààà... J'avoue que je ne sais plus du tout ce qui m'a pris. Je me souviens très bien avoir pensé que ce serait peut-être bien de me filer un coup de pied aux fesses un de ces quatre, et de reconsidérer ce qu'il pouvait y avoir de si tragique et insurmontable que dans le fait d'aimer les hommes, et après... Un vide. Oh, à peine de quelques secondes, rien d'énorme. Mais ces quelques secondes avaient à l'évidence suffit pour que je me penche, et dépose mes lèvres sur celles de Thomas.
... Mon Dieu, au secours. Mais qu'est-ce que je venais de faire ?! Lentement, je me redressai, et reculai de deux ou trois pas, les joues pivoines comme elles avaient rarement dû l'être. Soudainement, j'avais très envie de sortir d'ici et de rentrer chez moi, m'enterrer dans ma chambre, et ne plus jamais en sortir... Prendre la fuite, oui oui.

- Je... Excuse-moi, je sais pas ce qui m'a pris. J'aurais jamais dû faire un truc pareil, c'était stupide et totalement incorrect, et... Et... Il vaut mieux que je m'en aille. baragouinai-je vaguement en commençant à m'éloigner vers la porte d'entrée.

D'accord, là, j'étais lâche. Ah, il est beau, le valeureux X-Men qui prend la poudre d'escampette sans assumer les conséquences de ses actes !
@ pyphi(lia)
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Jeu 3 Sep 2015 - 22:32
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PV bobby l. drake
un café de manhattan

it's jus a drink, right ... ?
Le silence qui reprend part, la dernière note qui résonne encore dans l'air, qui s'efface peu à peu, lentement, la mélodie de l'instrument envoutante, le sentiment de bien être, le sourire paisible, le piano qui laisse l'esprit s'évader, serein, en paix. L'esprit qui se calme, les tensions qui s'évaporent, le monde réel mit entre parenthèses, la bulle. Tu rouvres les yeux, tu fais un instant encore glisser tes doigts sur les touches. Et tu ne sais comment réagir lorsque les lèvres de Bobby se posent sur les tiennes, surprise, joie, bien être, ses lèvres, douces, le contact trop cours, le manque déjà, la bouche légèrement entre ouverte, ses joue rougies, le regard ciel qui se plonge dans son voisin « Je... Excuse-moi, je sais pas ce qui m'a pris. J'aurais jamais dû faire un truc pareil, c'était stupide et totalement incorrect, et... Et... Il vaut mieux que je m'en aille. » La voix qui tremble, il commence à partir, tu secoues la tête et te lèves, tu attrape doucement son poignet, le contact de sa peau fraiche -ou alors de ta peau plus chaude- contre la sienne, sa peau. Simplement. Tu te pince les lèvres, tu cherche son regard, tu murmure, doucement « Ne t'excuse pas ... » La voix qui tremble un peu, le manque de contrôle, le manque d'assurance, c'est ce qu'il te fait, tu relèves le regard légèrement « Ne t'excuse pas. » Tu secoue la tête, tu sépare la distance entre vous deux et prends doucement son visage entre tes mains pour déposer un baiser sur ses lèvres, doux, et tes mains migrent rapidement vers sa nuque, frôlant la base de ses cheveux, glissant sur l'épiderme. Le moment que tu as attendu, le moment que tu as voulu, quelques heures auparavant encore, tout qui se bouscule, mais ce n'est pas la plus mauvaises des choses, ton esprit qui s'embrouilles, le côté qui en veux plus, tout de suite, le désir dont ton corps as été prive, mais il y as l'autre partie, qui sait que Bobby n'est pas à l'aise, qui ne veux pas le brusquer, tu es partagé, surement trop, tu t'embrouilles. Et tu sépares de nouveau vos lèvres, le contact qui manque déjà, vos souffles qui se mêlent l'un à l'autre. « Je ... Pour être franc, ca fait longtemps que j'y pense. Mais je sais que ... tu n'es pas à l'aise et ... je ne voulais pas t'effrayer... » La confiance qui manque soudainement. Tu ne veux pas le faire fuir, tu ne veux pas qu'il parte, tu veux qu'il reste, qu'il reste près de toi, tu te fiche comment, dans la même pièce ou dans tes bras, tu veux juste qu'il soit la. Simplement, comme une drogue soudaine dont tu ne peux plus te détacher. Et malgré tout ce qui vous oppose, le caractère ou ne serait-ce que la mutation, tu est irrémédiablement attiré par lui, tu ne peux pas lutter, c'est comme ca, les opposés s'attirent, règles encore une fois prouvée. Et il sera ta perte, la glace qui fera s'éteindre la flamme, mais tu veux te perdre, tu veux te perdre si c'est lui qui engendre cette situation, cette sensation.
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Ven 4 Sep 2015 - 13:45
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« So, it's fine »


Si j'avais su où cette soirée nous mènerait, est-ce que j'aurais accepté son invitation ? Je ne sais pas, mais en tout cas, j'y aurais réfléchi à deux fois, c'est sûr. La situation m'échappait totalement, et je me sentais... Inutile, et complètement largué. Stupide, aussi. Oh oui, particulièrement stupide, vous n'avez pas idée à quel point ! J'avais l'impression de redevenir ce gamin mal grandi, effrayé par ce qu'il était, qui débarquait tout juste à l'Institut Xavier, sans savoir une seule seconde ce qui l'y attendait, et s'il allait réussir à surmonter tout ça. J'avais l'impression de revivre l'incompréhension qui m'avait saisi les entrailles lorsque mes parents et mon frère, dont j'étais pourtant proche, m'ont regardé avec dédain, peur et même dégoût en apprenant que j'étais un mutant. Inutile de préciser que je n'appréciais donc pas d'être aussi perdu ?
Là, tout ce que je voulais, c'était prendre la fuite et me terrer dans un trou de souris. Et quand je pensais qu'après un coup pareil Thomas ne voudrait certainement plus me voir avant un moment, voire même plus du tout... C'était pire.

Cependant, je sentis soudainement qu'on me retenait par le poignet. Bon sang qu'il avait la main chaude ! Ou bien était-ce moi qui le percevait comme ça ? Je me figeai instantanément. Il voulait m'en coller une ou bien... ? Si c'était le cas, j'aurais compris pourquoi. Mais rien ne vient, hormis un chuchotement, qui se veut rassurant. Je n'osais pas encore poser le regard sur lui pour autant. Ce n'est que lorsqu'il se répéta, un peu plus assuré, que je reportai mes yeux sur lui... Pour le voir poser ses mains sur mon visage, et venir déposer sur mes lèvres un baiser. D'abord, je restai littéralement statufié. La part de raison en moi me hurlait de l'écarter, et de filer aussi vite et aussi loin que possible. Ce qui m'empêchait de le faire ? Cette sensation totalement inédite, qui me donnait l'impression d'être plongé dans du coton. Jamais, jamais au grand jamais je n'avais ressenti ça en embrassant quelqu'un. Pas même avec Malicia ou Kitty, et pourtant, je les aimais vraiment. Ou du moins, j'étais persuadé de les aimer, le problème était sûrement là, maintenant que j'y repensais.
Alors je fermai les yeux et me laissai aller, sans pour autant oser bouger. Malgré cette petite part de raison qui continuait de s'agiter, je me sentais... Bien. Vraiment bien. Ses mains glissèrent vers ma nuque, me provoquant un frisson d'aise. Je fus presque déçu quand il s'écarta, pour un peu, j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais.

« Je ... Pour être franc, ca fait longtemps que j'y pense. Mais je sais que ... tu n'es pas à l'aise et ... je ne voulais pas t'effrayer... »

Là, une nouvelle fois, je me sentais bête. Depuis combien de temps exactement mon entêtement à refuser d'affronter la réalité l'avait forcé à marcher sur des oeufs en ma présence ? Mais quel idiot je pouvais être, parfois... Je décidai donc de me coller un coup de pied aux fesses, et je passai mes bras autour de lui pour l'enlacer. J'avais envie de le garder contre moi, même s'il y avait toujours cette agaçante voix qui essayait de me convaincre de déguerpir d'ici. Par bonheur, mes désirs étaient bien plus solidement ancrées que mes craintes, et je ne comptais pas bouger d'un pouce. A vrai dire, j'avais même une petite idée.

- Je suis désolé d'être aussi... Incertain sur le sujet, j'ai un peu de mal, c'est sûr. J'aimerais essayer quelque chose, si tu veux bien... soufflai-je, hésitant, me mordant légèrement la lèvre. Je détachai une main de sa taille, pour la porter sur l'une de ses joues, la caressant du pouce un instant. Puis, j'avançai mon visage, et l'embrassai, tendrement, mais un peu moins sagement que lors de notre premier échange. J'étais curieux de voir quelles sensations ça pourrait me procurer. Sentir ses lèvres sur les miennes, le contact de son corps que j'avais resserré encore contre le mien sans même m'en rendre compte, tout ça était franchement grisant. Je crois que si j'avais pu, je n'aurais jamais relâché ses lèvres. Mais si nous voulions respirer, il le fallait bien.
Un léger sourire flottant sur le visage, les joues quelque peu rougies (autant par mon audace que par le baiser), sans trop savoir pourquoi, je n'arrivais pas à détacher mes yeux de ceux de Thomas. Quelque part, instinctivement, j'avais l'impression d'enfin comprendre ce qui me manquait depuis toujours, mais que j'avais tu jusque là.
@ pyphi(lia)
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Sam 5 Sep 2015 - 23:31
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Tu soupires presque de soulagement quand tu sens ses bras t'enlacer, tu fermes les yeux un instant, laisse ce sentiment de bien être envahir ton corps et ton esprit. Tu aimerais ne plus bouger, garder cette douceur, douceur inhabituelle chez toi. Mais douceur agréable. Et tu profites de sa peau plus fraiche que la tienne, froid qui, pour une fois, ne t'affectes pas, toi qui a horreur d'avoir froid. Et un sourire se dessine sur tes lèvres, tu savoures la sensation de son corps contre le tiens. C'est tout, c'est simple, mais ca te manquais. « Je suis désolé d'être aussi... Incertain sur le sujet, j'ai un peu de mal, c'est sûr. J'aimerais essayer quelque chose, si tu veux bien... » Tu hoches la tête et tu te laisses faire quand tu sens sa main caresser doucement ta joue, te faisant légèrement frissonner. Et quand ses lèvres viennent de nouveau à la rencontre des tiennes, tu te laisses transporter, tu le laisse coller ton propre corps un peu plus au sien et tu laisses tes doigts se glisser doucement à la base de son crâne, se mêlant à ses cheveux courts, savourant de savoir que personne ne pourra briser ce moment, dans le calme de ton appartement, à une heure ou même les chats dorment. Et tu aimerais que cet instant soit éternel, mais Bobby recule légèrement sa tête et tu te rends compte que tu manque toi aussi d'air. « C'est compréhensible, c'est pas toujours simple de se rendre compte qu'on est "différent" » Tu secoues la tête et grimaces légèrement « Au yeux des autres tout du moins. Je ne vois pas ce que ca change d'aimer une femme ou un homme. » Tu soupires légèrement, tu n'aimes pas ce rejet, ce dégout de la part de cette société. Cette société que tu ne comprends pas, que tu a parfois envie de quitter, mais tu reste, tu reste parce que jamais tu n'auras le courage de partir, et encore moins maintenant. « Je saurais être patient. » Tu effleures ses lèvres en un chaste baiser et souris doucement, soudain légèrement gêné. Tu détournes un cours instant le regard de ses iris semblables au tiens, d'un bleu profond et envoutant. « Tu bosses demain ... ? Je m'étais dit que ... tu pouvais dormir la ... C'est pas prudent de conduire la nuit, surtout à cette heure ... » Tu secoues la tête, même toi tu trouves cette excuse complètement débile. Voir même beaucoup en réalité. C'est vraiment le genre d'excuses bidon qui ne vaut absolument rien et qui est juste la pour laisser un semblant d'excuse à cette demande.
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Mar 22 Sep 2015 - 20:57
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« So, it's fine »


Je l'écoutai parler, sans trop savoir quoi ajouter. C'est vrai que les différences avaient toujours effrayé la partie des populations qu'on considérait comme "normale", et ce peu importe la différence. Peut-être était-ce pour ça que j'avais refusé - et refusait encore- d'avouer cette inclinaison que j'avais à préférer la compagnie des hommes plutôt que celle des femmes ? Après tout, j'avais déjà accepté le fait d'être un mutant, sûrement le reste avait-il été de trop, et avais-je inconsciemment estimé qu'il valait mieux couvrir tout ça, et agir comme le reste des gens ? Honnêtement, je n'en avais aucune idée, et je crois que pour le moment je n'avais pas envie de me prendre la tête sur ce genre d'interrogations. Les questions viendraient plus tard. Nombreuses, très certainement, et je ne doutais pas que j'allais passer quelques nuits blanches à réfléchir à tout ça, mais là... Eh bien, disons qu'avec le visage de Thomas sous les yeux, ça devenait difficile de raisonner juste. Surtout après un baiser pareil.

« Tu bosses demain ... ? Je m'étais dit que ... tu pouvais dormir la ... C'est pas prudent de conduire la nuit, surtout à cette heure ... »

Là, je ne sus pas vraiment quoi répondre. D'un côté, j'avais envie de rester que je le pouvais. Si je m'écoutais, à vrai dire, je crois bien que je ne l'aurais plus lâcher avant un bon moment. C'étaient des sentiments nouveaux qui s'emparaient de moi quand il était dans les parages, et j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais. Après toutes ces galères, la Grande Purge, les Sentinelles, l'Institut Xavier qui brûlait... J'avais besoin de quelque chose comme ça. Ne serait-ce que pour garder les pieds sur terre.
Mais de l'autre côté, j'avais des obligations de professeur que je ne pouvais pas négliger, et encore moins au profit de ma propre personne. Alors ce serait malheureusement la raison qui l'emporterait sur mes envies, et ce quand bien même ça me tordait déjà les entrailles.

- Non, je peux pas rester. J'aurais adoré, mais je dois encore mettre un point final à mes cours de demain, j'ai essayé de changer un peu le programme, donc bon... soupirai-je en lui caressant une joue du bout des doigts, prenant plaisir à sentir le contact de sa peau contre la mienne. Je vais même y aller maintenant, sinon je sens que je vais jamais partir. Mais on se revoit rapidement, t'inquiète pas. Enfin... Si tu veux bien, évidemment...

Pris d'un soudain accès de témérité, je volai un léger baiser à Thomas, passant une main dans ses cheveux, avant d'aller attraper la poignée de la porte pour quitter son appartement. La bouffée d'air de l'extérieur fut la bienvenue, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser en jaillissant hors de ma poitrine, vu le rythme auquel il battait. Est-ce que ça allait être comme ça à chaque fois... ?
@ pyphi(lia)
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Mer 30 Sep 2015 - 22:01
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LA question. C'est rapide, trop rapide, tu t'en veux, tu ne veux rien brusqué, parce que tu sais bien que Bobby n'est pas comme toi, pas aussi à l'aise, mais il y a des envies refoulées, finalement oubliée mais qui reviennent toujours à l'esprit, parce que tu t'es vite rendu compte que même avec quelqu'un d'autre tu pensais à lui, un sentiment fort, trop fort, que tu n'avais ressentit à présent qu'avec une seule personne. Il faut croire que les cryokinésites, pourtant l'opposé total de ta mutations, toi, le feu, lui, la glace, paradoxe amusant, complémentaires, les opposés s'attirent bien non ? Règle qui semble confirmée, une fois de plus. Et parce que tu ne sais plus vraiment quoi penser, quelques souvenirs qui refont surface, la France, tes parents, ta sœurs, tu les as abandonnés, tous, parce que tu étais en danger, que tu ne pouvais pas rester las bas. Tu as arrêté de compter les années depuis ton départ, tu n'y est jamais retourné, parce que tu n'avais pas envie, pas envie de croiser ton père, cet homme que tu admirais, qui a finalement levé la mains sur toi, chasser de chez lui dénoncer à la police peu de temps après, un homme que tu considérais comme ton héro, ton modèle. « Non, je peux pas rester. J'aurais adoré, mais je dois encore mettre un point final à mes cours de demain, j'ai essayé de changer un peu le programme, donc bon... Je vais même y aller maintenant, sinon je sens que je vais jamais partir. Mais on se revoit rapidement, t'inquiète pas. Enfin... Si tu veux bien, évidemment... » Tu souris doucement, sa peau qui caresse doucement ta joue, le contact qui semble frais, presque froid, et tu ne sais pas sur le moment si c'est la température de ton propre corps qui est plus élevée ou non. Bonne question d'ailleurs, mais tu ne saurais y réfléchir plus que quelques secondes, toute ton attention se trouve être captée par ses lèvres se déposant furtivement sur les tiennes avant qu'il ne se dirige de son plein grés vers la porte d'entrée et c'est lorsque cette dernière se referme doucement que tu réagis enfin, passant tes mains sur ton visage, un sourire pour le moment indélébile ornant tes lèvres.
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