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There's many things I wish I didn't do • ft. Billy

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Mar 13 Oct 2015 - 3:13
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I'm not a perfect person ... not me × ft. Billy & Amber

C’est le premier lieu qu’elle voit et qu’elle reconnaît. Elle en franchit les portes avec brusquerie, bousculant sur son passage les gens qui se trouve sur son chemin. Elle les dévisage mais n’esquisse pas la moindre excuse à leurs égards. Le regard qu’ils lui lancent suffit amplement Amber à ne pas se montrer aimable. Elle se fiche des clients de toute façon. Elle se fiche royalement du reste du monde ! Tout ce qui compte c’est elle, sa propre petite personne comme tel a toujours été le cas. Elle pense rarement aux autres et sinon ça se saurait. Oui, sa mère lui a longuement répété durant toutes ces années, qu’elle n’est qu’une égoïste, une sans-cœur. Vous savez quoi ? Elle a eu raison ! La mutante est bien consciente qu’elle doit s’ouvrir un peu, qu’elle n’a pas le droit d’empoisonner l’existence d’Ezekiel sous prétexte qu’à ses yeux ça soit égal. Elle n’est pas une Confrériste et elle n’a pas à se mêler de la vie de ce groupe. Chaque fois c’est un désastre et pourtant une fois encore, elle vient de mettre les pieds dans un endroit où elle n’a rien à faire. Depuis qu’elle est entrée dans la vie d’Ezy, elle apporte son lot de poisse et pourtant elle est toujours avec lui, elle est toujours barmaid dans sa discothèque, il lui fait rarement des reproches. Elle observe en soufflant rapidement cet immense hall dans lequel elle a fait irruption. La décoration est hideuse pour la jeune femme mais il paraît que ce genre de truc plaît aux gens nantis. Elle, on voit bien qu’elle n’a pas du tout sa place dans ce genre d’endroit. Pas du tout. Amber sent soudainement une nuée de regards désapprobateurs la détailler des pieds à la tête, elle répond par autant de dédain qu’elle en est capable. Elle a l’habitude néanmoins. C’est vrai que comparé à tous ces endimanchés, elle fait pâle figure avec son jean noir troué et son haut argenté et noir. On voit qu’elle n’appartient pas à leur milieu mais elle sait que ça n’a pas d’importance. Ce ne sont que les clients. Leur avis ne compte pas aux yeux de la demoiselle. Elle n’a cependant pas les moyens d’être ici, c’est parfaitement visible dans son accoutrement alors que vient-elle faire là à perturber le calme de ces gens-ci ? Elle ne compte pas rester, elle ne le peut pas. Une femme en uniforme s’avance vers elle mais la jeune Willson ne lui prête aucune attention, elle s’efforce de reprendre ses esprits. C’est qu’elle a couru, comme toujours. Si la mutante a franchi le seuil de l’hôtel, c’est pour se réfugier, c’est le premier endroit qu’elle a croisé dans le coin. Elle a bien peur d’avoir attirer la police mais elle n’espère franchement pas. Ce n’est pas le moment. L’employée l’aborde mais Amber n’écoute absolument rien jusqu’à ce que cette dernière se répète. « Mademoiselle puis-je vous aider ? » demande-t-elle poliment. La brune la toise avec mépris, avant de lui rétorquer sans la moindre amabilité « Toi vas t’occuper de tes affaires, dégages ! ». Celle-ci repart sans rien ajouter, laissant tranquille la demoiselle. Elle a l’air blessée mais elle reste courtoise.

Il y a ici quelqu’un qu’Amber n’a pas revu depuis… eh bien depuis l’enterrement d’Alex. On ne peut pas dire qu’elle le considère comme un ami, c’est un confrériste après tout mais la demoiselle se rend compte que l’odieux Jörmungand a bien raison en fin de compte, elle fait un peu partie d’eux et sans se l’avouer, elle a plus confiance en eux que chez les autres.  Sauf chez les chefs de ce groupe. Disons qu’avec la façon dont elle se comporte, elle a plus d’affinités avec ceux-ci qu’avec les bons samaritains. Peu à peu, sa tête lui paraît un peu moins lourde, l’hémokinésiste retrouve un peu de couleurs. Un petit peu. Elle ne peut pas quitter les lieux tout de suite, elle est encore un peu fatiguée et elle n’a pas envie de retourner en plein centre des ennuis. Elle reste là et elle voit de nouveau la demoiselle de tout à l’heure s’approcher d’elle en tenant quelque chose entre ses mains. « Si vous attendez quelqu’un, installez vous sur les fauteuils, je vous ai apporté… » Un café. Café chaud qui se renverse sur les mains de la pauvre malheureuse quand la jeune Willson se tourne vers elle en renversant la tasse de porcelaine. « Non mais tu vas me foutre la paix bordel ! »  La femme ne ramasse pas et s’éloigne choquée, marquée en murmurant un timide oui. Amber donne un coup de pied furieux dans un débris et s’approche des escaliers. Elle ne sait même pas pourquoi elle est si énervée contre cette fille qui se montre juste polie… qui fait sans doute son boulot alors qu’elle-même déteste les clients mal élevés dans le bar où elle bosse parfois. Elle a envie de se montrer moins méchante soudainement mais elle ne fait pas un pas de plus, ni ne prononce quoi que ce soit car on l’interpelle avec force : « Veuillez quitter ces lieux sur le champ Mademoiselle, nous ne tolérons pas un tel comportement envers les employés. » Elle se tourne vers la source de ces propos et grimace. Vu la corpulence et l’accoutrement, il est possible que ce gars face partie de la sécurité. « Hors de question ! » s’entend-t-elle répondre, croisant les bras et la mine boudeuse. Elle se comporte comme une gamine capricieuse.  Elle voit l’homme s’approcher et fait un pas en arrière avant de s’exclamer « je veux voir Billy !». On dirait une gamine qui demande une glace, très crédible !  Elle se sent ridicule soudainement et ça la rend pratiquement triste. Elle entend un employé répondre que ce n’est pas possible, qu’il est indisponible pour le moment. Ah oui ? Elle s’approche du comptoir de l’accueil, esquivant avec soin l’agent qui commence à perdre sa patience, la prévenant même qu’il va finir par user de la manière forte. Amber n’écoute pas, elle vient d’attraper l’autre gars, du comptoir, par sa cravate. « T’es sûr ? Parce que je tenais à le saluer cordialement ! » Sa collègue a  déjà composé un numéro de téléphone et inquiète, informe son interlocuteur « Monsieur Willcotts… une personne demande à vous voir. C’est qu’elle insiste un peu trop. Nous avons quelques difficultés… »
Amber sent une main se refermer sur son poignet mais elle  maintient encore fermement la cravate de l’autre entre ses doigts. Elle vient de glisser ses doigts au niveau du nœud, histoire qu’il soit incapable de la desserrer. On veut la faire sortir de force. Elle, non, elle veut voir le confrériste. «  Billy… » Est-il furieux … ? Cette histoire lui fera au moins gagner un peu de temps.
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Jeu 15 Oct 2015 - 13:06
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Cela faisait un certain temps que Billy n’avait pas remis ses vêtements en cuirs ni attrapé son arc. En fait, depuis qu’il était rentré de France, il avait plus la tête à préparer son mariage qu’à vraiment travailler, que ce soit à son hôtel ou à la Confrérie ; or, il ne pouvait pas échapper à ses devoirs de patron (sauf s’il voulait voir couler le Queen’s, évidemment), et il pouvait difficilement se tenir loin de la Confrérie. Pourtant, c’est ce qu’il faisait plus ou moins depuis quelques temps. Il prenait des vacances, si l’ont pouvaient dire, surtout que son pâtissier n’aimait pas forcément le savoir sur les toits à courir la nuit et mettre potentiellement sa vie en danger. Heureusement, on ne venait pas trop le chercher. Il en avait assez fait pendant assez longtemps pour qu’on le laisse plus ou moins tranquille quelques temps. Et puis, il laissait toujours le dernier étage à la disposition de ses confrères – car ils restaient tous important à ses yeux. C’était, après tout, grâce à la Confrérie qu’il en était là aujourd’hui, ramassé par eux dans la rue il y a près de vingt ans. Même s’il voulait couper les ponts, prendre le temps de se vider la tête ; c’était tout simplement impossible. La quasi-totalité de ses amis en faisait partie (si on oubliait Neil, évidemment, ou Allen qui les avait quittés).

Le patron du Queen’s était perdu dans ses pensées, un crayon coincé entre ses dents, lorsque son téléphone professionnel se mit à sonner. Il baissa le regard vers sa feuille, et le post-it gribouillé de dessin, et lâcha un soupire avant de décrocher. On lui demandait des papiers, il fallait qu’il privilégie certain contrats, on avait des commandes à passer ?... Billy raccrocha assez abruptement le combiné avant de se lever de son fauteuil ; rien de tout ça. Beaucoup plus intéressant, en soi, et beaucoup plus dérangeant. Il dévala les escaliers pour se trouver dans le hall, pour trouver une camarade confrériste qu’il n’avait pas vu depuis l’enterrement d’Alex. Et qui, accessoirement, troublait la paix de son établissement et malmenait ses employés. Il se rapprocha d’eux à grand pas ;

« C’est bon ! Je m’en occupe, retournez travailler. »

Billy posa un regard froid sur tout le monde. Il ne savait pas s’il en voulait plus à Amber pour ce qu’elle venait de faire, ou à ses employés. Quoi que ces derniers ne pouvaient pas – pas tous – savoir… Il croisa les bras sur son torse en soupirant légèrement ;

« Amber… » il pencha légèrement la tête et sembla pensif, un instant. « Il y avait d’autre moyens que d’agresser mes employés pour venir me voir. » Il soupira légèrement. « Enfin. Si tu veux parler, nous serons mieux dans mon bureau. »

Il se doutait – et espérait – qu’en effet, la jeune femme n’avait pas provoqué tout ce remue-ménage pour le simple plaisir de le voir (oui, la modestie est sa principale qualité…). Billy savait bien que si c’était elle qui avait envoyé Alex à l’abattoir, elle n’avait pas pu prévoir ce qui allait se passer, elle n’était pas réellement responsable de sa mort. Si le confrériste avait pu lui en vouloir quelque temps, il s’était vite repris. De toute façon, il ne servait à rien de s’agacer encore et encore sur les erreurs des autres, il n’était pas tout blanc lui-même, loin de là. Billy tendit le bras pour lui indiquer la direction, avant de lui emboîter le pas jusqu’à son bureau, lançant au passage un regard rassurant à la réceptionniste. Une fois dans le bureau, il invita Amber à s’asseoir sans prendre lui-même la peine de retourner trôner dans son fauteuil ; il préféra s’appuyer contre le bois du bureau, lui adressant un léger sourire, quoi que la mine inquiète. Après tout, la confrérie était sa famille, et Amber en faisait partie malgré elle.

« Tout va bien ?... »



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Ven 16 Oct 2015 - 4:12
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La réceptionniste a à peine raccroché le combiné que déjà des pas se font entendre et il faut bien peu de temps pour voir apparaître le gérant de l’hôtel en bas des escaliers. Il s’avance vers eux rapidement et pendant un infime instant, Amber se dit que c’était peut-être pas une si bonne idée de se faire remarquer pour faire descendre le patron. Elle n’a pas trop envie de lui devoir des explications mais avec un peu de chance, il ne lui en demandera pas. Pour le moment, elle reste un peu en suspens, attendant le verdict mais elle espère grandement qu’il ne va pas la foutre dehors : elle le mériterait mais ce n’est pas trop l’image qu’elle se fait de cet homme. Heureusement pour Amber, elle sent l’étreinte de l’agent de sécurité se desserrer peu à peu autour de son poignet et elle fait de même en relâchant la cravate du pauvre employé qu’elle a du secouer un peu. Elle s’éloigne donc du comptoir en se raclant la gorge. Les employés s’en remettront sans souci, ce n’est pas comme si elle les avait menacés de mort. Les clients… Bah ce n’est pas la faute du patron et puis, il est à peine arrivé que la jeune femme à l’air plus calme. En apparence. Peut-être est-ce du au regard froid du mutant . Même si elle n’a pas peur de beaucoup de personnes, elle n’a pas tellement envie qu’il la déteste. Pourtant on pourrait croire.  Qu’elle se rassure, il n’entre pas dans des colères explosives, il a juste l’air de faire une remarque à une enfant comme s’il s’agit d’une habitude quand elle est dans les parages. C’est la première fois seulement qu’elle met les pieds ici et sans doute la dernière fois d’ailleurs. On ne peut pas dire non plus qu’ils sont des connaissances de longues dates mais pourtant quand elle l’entend prononcer son nom comme un reproche… elle a bizarrement la sensation qu’il la connaît bien. Elle lui adresse un sourire faussement coupable. Avec certains ça marche car elle a une bouille d’ange mais … pas avec tous… Elle écoute la suite en grimaçant. Bah oui, il a largement raison. Il y a des tas de moyens pour venir voir quelqu’un sauf quand ce n’est pas le but recherché à la base. Ce qui est totalement le cas aujourd’hui. Disons qu’elle ne s’attendait pas à s’attarder au Queens mais si ses pas l’ont guidé ici, au final, il y a peut-être une petite raison. Oui, elle a soudainement décidé de voir Billy et tout le monde sait à quel point Amber et Délicatesse sont des mots qui vont si bien ensemble ! En plus… quel meilleur moyen que de semer la zizanie pour voir rappliquer le patron dans les plus brefs délais. La preuve : Billy a direct sauté hors de son bureau. Elle a presque envie de rire mais elle se contient et répond le plus honnêtement possible « Je ne sais pas trop faire autrement. J’ai pas l’art et la manière contrairement à toi. » Les bonnes manières ne sont pas ses premiers réflexes et parfois, chez les autres ça l’agacent. Elle n’aime pas se tenir aux côtés de ces gens raffinés, pleins d’élégance … Ezekiel est suffisamment décalé pour ne pas appartenir à cette catégorie. Alors que fait-elle à vouloir voir un patron d’hôtel ? Disons qu’elle a compris avec le temps qu’il n’est pas que ça : après tout, elle a croisé un gars en costard qui lui a fait voir les choses sous un autre angle : Az ! Azraël est bien le seul à connaître une Amber aimable et à avoir sa confiance. Une vraie confiance ! Au fond, Billy n’est pas quelqu’un de mauvais. « Tu serais descendu sinon ?  On m’a dit que tu étais occupé…» C’est vrai qu’elle doute légèrement qu’on veuille recevoir quelqu’un comme elle. Elle n’a pas eu l’intention de le voir mais maintenant qu’elle lui a sonné les cloches, elle se pose la question.

Elle acquiesce mais elle a envie de s’en aller. Un réflexe de fuite courant. Parler, c’est pas forcément son fort. Elle suit la direction qu’il lui indique, montant lentement les escaliers. Elle marche sans empressement. C’est comme s’il y a environ cinquante marches à gravir alors qu’il n’en reste que dix. La course a du vraiment la fatiguer et elle n’a pas entièrement repris. Ce n’est pas comme avant où elle était fragile parce qu’elle ne mangeait pas à sa faim. Maintenant, elle mange correctement et elle a même pris du poids. De quoi ne pas paraître rachitique et sans défense. La mutante entre dans le bureau et ne réfléchit pas à deux fois avant de s’asseoir et de pousser un soulagement d’aise. Jusqu’à ce que Billy se poste contre son bureau avec ce sourire traître. Non pas méchant mais celui plutôt compatissant qui vous fait vous sentir coupable. Amber aimerait bien fusionner avec son siège à cet instant précis mais à la place, elle déviât aussitôt le regard. Bien sûr que non, tout n’allait pas bien, sinon elle ne serait pas dans cette pièce à tenter d’esquiver des ennuis et à en rencontrer d’autres. Cependant, elle n’a guère envie de se plaindre à Billy. Alors pourquoi l’avoir fait venir ? Elle est partagée et tout ce qu’elle parvient à lui cracher c’est un amer « évidemment ! » mais ça sonne si faux et elle se mord la joue instantanément. Elle est injuste : le confrériste a des raisons de se montrer moins agréable avec elle et il n’en fait rien. Elle vient troubler son lieu de travail, elle a mené un de ses confrères à la mort et il ne lui en veut pas ? Il y a un mois, elle a envoyé Alex cherché des informations dans un laboratoire parce qu’elle n’a pas eu envie de prendre ce risque elle-même. Ce mutant était un ami d’Ez mais aussi deBilly. Elle leur a dit que c’était de sa faute mais il ne faut pas que cela s’ébruite. Elle n’a pas dit qu’elle est ensuite partie elle-même au labo, qu’elle l’a vu mourir entre ses mains ou encore qu’elle a conclu un pacte avec l’assassin. C’est surtout ces détails qu’elle n’assume pas.  « Non… en fait non. Je fais des tas de trucs dont je ne parle à personne. Pas même à Ezekiel et j’ai l’impression que cela m’épuise. Ça ne m’est jamais arrivé avant ! Toi, tu racontes pas tout à ceux qui compte pour toi si ? Enfin à la personne que tu aimes. » C’est nouveau ce sentiment de culpabilité et ce besoin de parler. Amber ne ressent jamais autant d’émotions contradictoires. Du moins pas de ce genre. Elle se débrouille seule et se fiche de tout le reste. Alors quel intérêt de faire part de ça à Billy. Il en a rien à faire lui !  Est-ce qu’elle lui parle parce qu’il ne fonde pas d’espoirs en elle ? Contrairement à Az et Ezy ? Elle sait pertinemment que son compagnon ne lui en voudra pas… qu’il la défendra. Quant à Az, il est un peu trop protecteur avec elle parfois. Elle les aime mais justement c’est pour ça qu’elle ne peut pas toujours parler franchement. Elle se tordit les doigts nerveusement. Qu’est-ce qu’il lui prend soudainement ! « Je me sens pas dans mon assiette en ce moment. Tu m’en veux que ce soit tombé sur toi et ton hôtel ? » Elle souffle un peu et en profite pour regarder la pièce et sa décoration. « … j’ai menti. A propos d’Alex. » Elle lui a dit qu’elle l’avait appris en même temps qu’eux même si elle a avoué que c’était à cause d’elle. Elle soupire. Elle ne sait pas trop comment il va réagir et elle l'observe d'un air triste. Pas du tout une habitude chez la jeune femme. Surtout avec Billy.
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Mar 27 Oct 2015 - 11:33
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L’air innocent qui se peignit sur le visage de la mutante lui aurait certainement arraché un sourire s’il n’y avait pas eu ces autres personnes autour, mais ce n’était pas le moment de montrer le moindre signe de faiblesse. Après tout, les clients pouvaient tout aussi bien penser qu’il s’agissait d’une employée qu’il avait licencié et qui venait s’insurger que… Une ancienne amante qui serait venue réclamer quelque chose. Evidemment, Amber n’était ni l’un, ni l’autre, mais on ne savait jamais ce que pouvais jamais savoir ce qui allait se murmurer parmi tous ces hypocrites. Billy finit par pincer légèrement les lèvres à ses paroles, parce qu’elle avait certainement raison de douter que le patron soit descendu si elle n’avait pas créé tout ce remue-ménage en bas.

« Tu as raison. Je ne sais pas si je serais descendu autrement… » avoue-t-il avant de l’inviter à venir dans son bureau, où ils seraient plus à l’aise pour discuter.

Il regarda avec un certain amusement la jeune femme ne pas hésiter deux secondes avant de s’installer dans le fauteuil, tandis qu’il faisait tranquillement le tour pour s’appuyer contre son bureau et demander si tout allait bien. La réponse qu’elle lui donna – cracha –, loin d’être satisfaisante, avait au moins le mérite de faire comprendre que, non, ça n’allait pas. Il croisa les bras en attendant de voir si elle allait en dire plus, ou s’il allait devoir la rattraper avant qu’elle ne fasse demi-tour en claquant la porte. Il ne fallut qu’une poignée de seconde avant qu’elle ne se décide à avouer l’inverse, et même plus. Le patron du Queen’s observa la mutante un instant, avant de répondre dans un léger soupire :

« J’essaie… J’essaie de lui en dire le plus possible. Mais ce n’est pas toujours facile, je suis d’accord. Plus ce que tu caches est ‘gros’, plus c’est lourd et ça fait parfois du bien d’en parler, de se décharger un peu… »

Il devait avouer qu’Amber avait piqué sa curiosité autant qu’il s’inquiétait pour elle. Bien sûr qu’il ne disait pas tout à Rick – lorsqu’il revenait après avoir bossé pour la Confrérie, il n’allait pas lui dire combien de personnes étaient mortes sous ses flèches, ni s’il en avait torturé ou autres gaietés de ce genre… Mais son fiancé en savait juste assez (qu’il venait du futur, qu’il était confrériste), même si, pour ce dernier aveux, il y avait été légèrement forcé… Il secoua la tête ;

« Non, je ne t’en veux pas. Et je préfère presque que ça soit tomber sur moi plutôt que sur quelqu’un de… Malveillant. »

Pas qu’elle ne sache pas se défendre, il en était bien conscient. Mais personne n’était invincible, surtout dans ces moments-là, et il était bien placé pour le savoir. Il allait esquisser un sourire et lui proposer un café, avait amorcé un mouvement pour se redresser, lorsque les paroles de la jeune femme l’interpellèrent. Billy fronça légèrement les sourcils, trop étonné pour être choqué ou en colère ;

« … Pardon ? »



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Mer 4 Nov 2015 - 2:39
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Elle est ainsi, toujours en train d’utiliser les manières fortes pour se frayer un chemin, pour se faire entendre par la plupart des gens. Elle sait que quand elle crée des ennuis, on a plus facilement tendance à venir lui demander des comptes… C’est radical mais Billy avoue tout de même qu’il s’agit d’une méthode efficace. Se rend-il seulement compte qu’il vient d’approuver les propos d’Amber, justifiant ses actes ? La demoiselle esquisse un léger sourire en coin parce qu’il est plutôt conciliant pour un directeur. Il faut dire qu’Amber a parfois des idées trop arrêtées, ça fait également partie de son côté méfiant. Elle l’est nettement moins depuis l’année dernière. Elle ne vit plus dans le même contexte et elle essaie de se reconstruire depuis. Il reste encore du chemin à faire à ce qu’il paraît mais elle n’est pas encore prête pour cela. Elle y va à son rythme. Elle est plus affectueuse qu’avant avec Ezekiel, elle a un travail quand elle veut bien y mettre les pieds et elle se pointe « chez » un confrériste. En quelques mots, elle est plus sociable qu’auparavant. Enfin sociable n’est peut-être pas le terme le plus adéquat quand on voit comment elle s’adresse soudainement à Billy qui montre pourtant une grande patience en attendant sans se sentir spécialement agressé. D’habitude, elle aurait agi en s’énervant sur tout ou rien, elle aurait peut-être finalement fait demi-tour en prétextant qu’elle n’aurait jamais du mettre les pieds là-bas mais non. Elle parle, elle lui pose même une question et honnêtement, elle se demande s’il a le temps de répondre aux questions philosophiques que se pose une jeune femme complètement désorientée par rapport à la vie quotidienne.  Il soupire. Est-ce de l’agacement ou bien autre chose ? Elle regarde le bureau et les papiers qu’il y a dessus. Un stylo, une pile de dossiers et un téléphone. Elle n’apprécie pas ce genre d’endroit, elle a l’impression de revenir quelques années en arrière quand elle était convoquée dans le bureau du proviseur pour avoir déclenché une énième bagarre ou bien fait pleurer un de ses professeurs. Heureusement pour elle, Billy n’a rien d’un « dirlo » et il répond même plutôt sincèrement à ce qu’elle lui demande. Pour tout dire, elle n’attend pas spécialement des réponses de sa part… En fait, elle s’interroge intérieurement et elle a besoin de parler. Elle n’a plus sa bande de potes. Elle n’aime pas tout dire à Ezekiel et elle aurait du aller sonner chez Az. Elle grimace un peu quand elle l’entend dire qu’il essaie d’être franc avec les personnes qu’il aime. Il met pile le doigt sur un détail en précisant que les plus conséquents sont d’autant plus lourds à garder. Elle le sait bien, il a raison mais elle n’aime pas cette idée. Se décharger… elle hésite justement. « Oui… mais ça ne t’arrives pas de le mettre en danger à cause de ça ? Si je mêle les gens à mes ennuis, ils en paient le prix. » Et ils sont rares ses privilégiés ! Elle ne tient pas à les voir disparaître. Mine de rien elle les aime vraiment ses hommes. Elle a un peu la tête lourde et pose sa main sur son front un court instant. « J’ai toujours appris à me débrouiller seule ! Pourquoi maintenant je désirerais en parler ? ». Elle soupire.

Elle a les joues rouges et elle détourne le regard, observe la pièce avec un intérêt qui n’est évidemment que feint. Elle sait qu’elle n’est pas une amie proche de Billy, qu’elle n’est pas un membre de la Confrérie, qu’elle n’a pas toujours l’impression d’avoir sa place quelque part. Elle se fiche bien de savoir s’il lui en veut réellement. Disons plutôt qu’elle tâte le terrain avec lui mais elle fronce les sourcils à sa réponse. Elle sait qu’il est assez gentil mais qu’est-ce que ça peut faire si elle tente sur une personne malveillante ? Après tout, s’il arrive quelque chose à la jeune femme… Premièrement, c’est sans doute qu’elle l’aura cherché et deuxièmement, il n’aurait rien à voir avec ceci. Sans doute… Elle ricane doucement avec mesquinerie, donnant l’impression de se moquer royalement de tomber face à plus fort qu’elle. C’est déjà trop tard pour ça. « Allons bon Billy, ça m’est déjà arrivé de nombreuses fois et je suis encore en un seul morceau. Physiquement parlant en tout cas. Et puis sois franc, ça te serait égal de toute façon. » Elle est bel et bien consciente, qu’elle se brûle les ailes dans ces moments-là mais elle est déjà tellement brisée de toutes parts qu’elle se relève sans cesse. C’est presque devenu une force. Elle regarde le confrériste se  mouvoir légèrement et lance sa bombe. Ses doigts sont fortement entrelacés mais il faut qu’elle le dise maintenant sinon elle ne saura jamais si elle pourra vraiment faire confiance à cet homme un jour. Elle aimerait honnêtement mais lui pourra-t-il sachant ce qu’elle vient de dire. Déjà le fait qu’il fronce les sourcils commence à faire apparaître des traces d’inquiétude sur le visage de la mutante. Elle ne se  fait jamais de souci pour si peu. Jamais !  « Je sais exactement comment Alex est mort… Je t’ai dit que je l’ai su parce qu’il n’est pas revenu après un service que je lui ai demandé, n’est-ce pas ? » Elle marque une pause. Elle revoit parfaitement la scène et le visage de l’homme. Elle ne regarde plus du tout Billy. « Je lui ai bien demandé un service et donc il ne revenait pas alors je suis allée le retrouver. Je l’ai su aussitôt. Il est mort dans mes bras en me confiant qui était le coupable et moi je le savais déjà. Il m’attendait… J’ai survécu à cette rencontre mais pas Alex … J'en ai fait qu'à ma tête, je me suis montrée monstrueusement sans coeur parce que s'il était revenu, je n'aurais pas eu à me déplacer et affronter un ennemi. » Elle s’attend à de la colère ou du dégoût… peut-être les deux et elle a presque un air désolé sincère pour faciès  pourtant elle n’a pas de remords. Si ? Alex est mort, on n’y peut plus rien désormais et c’est inutile de pleurer sur les morts. On sait tous que ça ne les fait pas revenir. Oh, elle ne pleure pas mais elle voit parfois le visage d’Alex dans ses songes car c’est bien la première fois qu’elle tue indirectement un allié. Un véritable allié et elle ne connaît pas cette sensation. Elle a toujours en tête l’image du corps… Amber se lève d’un bloc, l’image lui donne de violents haut-le-cœur. Elle devrait partir. Billy ne peut pas l’aider. Il doit la haïr. Elle s’est levée trop vite. Elle s’appuie un peu au bureau. Elle est vraiment blanche avec des pointes de rouges aux pommettes. « Je … je n’aurais jamais du te dire ça ! »
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Sam 19 Déc 2015 - 15:56
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Les bras croisés sur son torse, Billy fronça légèrement les sourcils. Il comprenait ce qu’elle voulait dire, mais parlait-elle par expérience ou par crainte que cela se produise ? Pour le moment, Il n’avait pas mis Rick en danger – il prenait garde à le protéger. Après tout, le pâtissier était une cible facile : un simple humain qui devenait – lentement mais sûrement – aveugle. Malgré toutes ses précautions, il ne pouvait pas prévoir si demain, quelqu’un n’allait pas décider de s’en prendre à son fiancé. Quant au fait de se débrouiller (ou de ne plus se débrouiller) seule… Le mutant pencha légèrement la tête, observant la jeune femme quelques secondes avant de lui répondre.

« Il y a... En général, le passé, réconfortant. Tu regardes en arrière, tu te vois te débrouillant seule, certes. Mais la vie évolue, peut-être sans que tu t’en rendes compte, et toi aussi. Peut-être qu’en ce moment, tu te sens plus faible parce que, ‘soudainement’, tu as besoin de parler. Si tu cherches bien, je suis certain que tu as mûris, et quelque part du es devenue plus forte. C’est pour ça que tu as envie de parler. »

Billy espéra soudain ne pas en avoir trop fait. Il n’avait pas prévu de devenir professeur, ou psychologue, et il espère que ça ne va pas la froisser, ou quoi que ce soit. Et si, dans un premier temps, elle détourna le regard pour observer la pièce, la jeune femme finit par ricaner. Oui, évidemment, il aurait dû s’en douter qu’elle était déjà tombée sur bien moins recommandable, et elle était toujours là. Après tout, même si cela ne se voyait plus aujourd’hui, la renaissance de Billy à cette époque avait débuté dans les rues, sans identités et sans toit. Il connaissait un peu le milieu, même s’il semblait l’avoir presque oublié. Et il se demandait encore jusqu’où leur petit échange allait les mener, jusqu’au moment où Amber avoua avoir menti à propos d’Alex. Les sourcils du confréristes se froncèrent, plus sur le coup de la stupéfaction que de la colère.

L’homme ne sait pas exactement comment réagir, ni comment il doit prendre cette annonce ; alors, il se contente d’écouter ce que la mutante a à lui dire. Cela vaut certainement mieux, écouter et aviser plutôt que de réagir trop promptement. Il a tout de même du mal à comprendre… Pourquoi avoir menti ? Sans doute pour éviter les représailles, éviter qu’on ne lui en veuille ? La suite laissa immobile, debout, sur place. Il n’aurait jamais cru que… D’accord, toutes cette affaire n’était pas claire, mais il était très loin d’imaginer tout ce qui lui révéla Amber. Il chercha un instant à croiser son regard, mais elle ne le lui accorda qu’une fois qu’elle eut terminé. Ce fut d’abord de la colère qu’il ressentit, et elle dût se refléter un instant dans son regard, mais il serra les poings en soupirant pour se calmer.

Comment réagir ? Il avait du mal à percevoir les enjeux de tout ça, du mal à savoir si oui ou non elle avait envoyé Alex à la mort en toute connaissance de cause, ou si il aurait pu avoir une chance de s’en sortir. Le patron du Queen’s n’aimait pas ne pas avoir toutes les cartes en main, surtout lorsque l’affaire était d’importance. Mais il n’eut pas le loisir de réfléchir plus longtemps ; elle se leva et s’appuya sur le bureau. Si elle avait donné l’impression, dans un premier temps, de vouloir fuir aussi sec, elle semblait à présent ne pas aller très bien. Billy l’attrapa délicatement par les épaules et la repoussa dans le fauteuil en lâchant un nouveau soupire, avant d’aller lui chercher un verre d’eau.

« Doucement, on dirait que tu as eu des vertiges. Bois un peu d’eau, ça ira mieux. »

Il n’essayait pas réellement d’éviter le sujet, même si ça en avait tout l’air. Il ne voulait pas réagir trop vite, il pesait ses mots mais ne savait pas réellement quoi dire. Evidemment, au fond, il lui en voulait au moins un peu de leur avoir caché ça. Billy secoua légèrement la tête :

« Au contraire, je suis plutôt content que tu l’ais fait. Je pourrais me lancer dans un grand discours moralisateur, mais… J’ai le sentiment que cela ne servirait pas à grand-chose. Et je ne suis pas vraiment le mieux placé pour faire ça. J’aimerai te dire que… Ce n’est pas de ta faute. Enfin, peut-être un peu, mais tu ne l’as pas volontairement envoyé à une mort certaine, n’est-ce pas ?... En fait, je n’ai qu’une question. Pourquoi ?... »

Pourquoi ne pas l’avoir dit plutôt, pourquoi maintenant et à lui, pourquoi avoir fait ça ? Il y avait beaucoup trop de questions, mais Billy ne voulait pas l’assommer plus qu’elle ne semblait déjà l’être. Elle avait dû avoir ses raisons de le faire, et pour qu’elle se livre soudainement c’est certainement qu’elle en avait besoin...



HRP. Désolé, j'ai mis du temps à répondre :nif: Etc'estpasgénial... Mais voilà :amour:
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Jeu 31 Déc 2015 - 6:44
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Elle ne s’est jamais posée ce genre de questions auparavant. Protéger les autres, elle n’a jamais eu besoin de le faire. Elle ne tenait pas vraiment à ceux qui ont jalonnés son adolescence même sa mère, Amber ne l’a pas épargnée. Aujourd’hui, elle paie le prix en s’accrochant un peu plus aux gens. Elle se rend compte à quel point ce n’est pas si simple d’accorder un peu de crédit aux autres. Elle ne sait pas comment faire pour ne pas mettre les autres en danger, parce qu’elle, elle s’attire souvent des soucis mais une fois dans la mouise, elle assume tout ce qui la concerne. Tandis que si on menace Ezekiel ou les autres… Amber ne sait pas trop comment réagir. Elle ne sait pas tellement vivre en couple et elle sait que Billy est avec quelqu’un. C’est peut-être pour cette raison qu’elle lui demande des conseils sans vraiment en avoir l’air. Elle est un peu une grande novice en relations humaines. Elle sait se débrouiller uniquement quand les choses tournent au vinaigre, le reste du temps, s’il n’y a rien de concret à combattre, elle n’est qu’une gamine perdue face à l’immensité du monde. Elle est déjà majeure mais elle n’est pas encore aussi solide qu’une femme. Elle ne se sent pas adulte. Elle est capricieuse, imprudente, colérique, immature… et elle est craintive. Peu importe à quel point elle le cache. Elle le cache très bien. Elle est parfaitement capable de tenir tête à un Jotun qui peut l’écraser sans effort sauf qu’au fond, elle n’a jamais arrêté de faire des terreurs nocturnes. Tout ce qui a été dur à surmonter rejaillit la nuit d’autant plus fortement. Elle n’a pas envie que les autres la juge sur ce qu’elle est et qu’ils voient leur faiblesse. Elle doute que Billy le fasse. Le passé réconfortant, elle ricane amèrement à ses mots « pas vraiment non». Elle se débrouillait seule mais le passé, ce sont aussi les disputes avec sa mère et Matthias. Or Matthias est la pire des angoisses d’Amber. Sa cicatrice en est le stigmate indélébile. « tu as sans doute raison sur l’évolution… mais pour le reste j’en sais rien. Plus forte non. Avant rien n’aurais pu m’empêcher de faire un pas en avant alors que maintenant il y a ces personnes… ces gens qui se sont insinués dans ma vie. Comment j’ai pu laisser les gens entrer là » Dans mon cœur sous-entend-elle. Elle a presque oublié durant toutes ses années qu’elle en a toujours un et ça fait mal. Ça tambourine sans arrêt. « Et c’est sur toi que ça tombe en plus Billy » mais toi au moins tu as peut-être les mots. Amber ne sait pas trop. Billy fait partie des confréristes, de sa vie mais pas au point qu’elle ne s’inquiète pour lui. Elle ne croit pas alors elle peut plus facilement parler de ça. Ce n’est pas comme si elle parle de sentiments avec Ezy ou bien avec Az. Encore qu’Az, c’est si simple avec lui. Disons donc Ezekiel et éventuellement Hidalgo ou Leif même. Elle soupire mais elle ne s’énerve pas, ne se comporte pas comme une furie qui prend mal les réflexions de cet homme. Elle se demande tout de même comment elle en est venue à parler à un type en costard gérant un hôtel. Ils ne sont pas du même monde…

Il faut qu’elle brise l’ambiance. Comme toujours quand les choses se passent à peu près bien. Elle fait tellement de boulettes, plus ou moins grave, qu’il y a souvent un truc pour venir gâcher tout ! Le voilà le nœud du problème, un simple prénom : Alex. Elle lui dit les mots comme elle peut. Mentir, Amber se prête volontiers à ce jeu mais même ça désormais c’est complexe. Elle n’a jamais eu peur qu’on lui en veuille… jusque là. Elle a tué des hommes avant, elle n’a jamais éprouvé le moindre remords. Elle a laissé sa mère sombrer dans la dépression sans jamais l’aider. Elle a envoyé Matthias à l’hôpital, dans un coma, en espérant fortement qu’il en crève. Elle a planté un couteau dans la main d’un milicien pour l’entendre hurler de douleur. Elle a transpercé l’épaule d’un homme pour faire tomber sa fierté et lui prouver qu’il n’est pas au-dessus de tous. Tout cela sans vraiment vouloir revenir sur ses pas. Elle ne sait pas pourquoi elle aimerait remonter le temps cette fois. Elle imagine très bien le flot d’émotions qui doit assaillir le directeur de l’hôtel et elle s’attend à ce qu’il explose mais elle ne veut pas voir ça. Elle l’entend soupirer et elle se mord les joues. Au moins les choses sont dites. Il aura raison de la haïr. Elle attend peut-être ça au fond ? Être détestée parce qu’elle sait comment réagir –comment s’emporter- quand la situation est en sa défaveur. Elle ne sait cependant pas si elle a la force de se faire sermonner. Elle se sent vaseuse et tente de se redresser, dans l’idée de partir car la réponse tarde trop et elle se sent mal. Elle sent que Billy l’incite à se rasseoir et elle n’a pas le « courage » de résister, de faire son entêtée. Des vertiges. Oui ce n’est pas la première fois ces derniers temps. Elle attrape le verre d’eau qu’il lui tend. « C’est rien... je vais bien. Je vais bien… Hm, merci. » C’est plus elle qu’elle tente de rassurer ainsi. Elle est à cran en ce moment et se sent tellement plus fragile que d’ordinaire. Elle continue de boire de l’eau, le laissant trouver comment lui parler de nouveau. Elle s’attend au pire mais le début est bien trop clément. Amber est perdue, elle s’attendait à ce discours moralisateur justement mais c’est inutile effectivement. Le mal est déjà fait de toute façon. Elle fronce légèrement les sourcils quand il dit ne pas être le mieux placé. Bah il se comporte moins comme un idiot qu’elle. Il est un adulte responsable non ? Il gère un hôtel ! Elle n’aime pas la suite de son dialogue. Elle est blême et sa tête la lance. Si… elle l’a envoyé à une mort certaine. Elle aurait du savoir que Jörmungand n’est pas un type normal et qu’il tuerait Alex. Pour la faire venir. Mais volontairement ? Non, il était l’ami d’Ezekiel. Pourquoi ? … est-ce qu’elle sait au moins répondre à ça ? Sa tête la lance et elle a les doigts crispés sur le verre d’eau qu’il lui a donné. L’autre main tremble. « J’en sais rien, je voulais pas qu’il meure, c’était censé être désert. Sauf que j’aurais du me fier à mon instinct et j’aurais du y aller directement avec lui. J’avais besoin d’informations. Je voulais comprendre certaines choses et il était content de me rendre un service. Je ne sais pas pourquoi je te dis ça. J’arrive pas à en parler comme ça avec Ezekiel ! Je ne comprends pas ce qui se passe. Je suis fatiguée, nerveuse ! ça reste dans un coin de ma tête… Je me sens… Je ne me reconnais plus Billy ! JE SAIS PAS QUOI FAIRE ! » Et elle a envie de hurler, de pleurer, de dormir, de rire, de chantonner, de s’énerver, de s’émerveiller alternativement tout ça en très peu de temps. Elle ne se rend pas compte du mouvement brusque qu’elle donne sur le bureau, furieuse jusqu’à ce que le verre éclate entre ses doigts et qu’elle ne manque d’en pleurer. Pas de douleur. Elle reste un moment étonnée avant de regarder les morceaux de verre fichés dans sa main. Quelle idiote. «  Je ne voulais pas casser ce verre… Billy désolée. Je te rembourserais… ? Je ne contrôle plus mes humeurs, pardon. »
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Lun 7 Mar 2016 - 15:32
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Il fallait avouer que jamais Billy n’aurait cru jouer un ce rôle-là, et surtout pas à la jeune femme qu’il ne connaissait pas réellement, comme elle put lui prouver en contredisant sa théorie du passé réconfortant. Certes, il ne pouvait pas savoir, mais peut-être aurait-il pu y penser, un peu, mieux peser ses mots. Ne pas lui donner l’illusion, peut-être, que le sien a lui ait été tout rose. Il n’était pas arrivé là où il en était aujourd’hui sans effort, mais il ne pouvait pas non plus dire que sa vie ait été un enfer – certes, il l’avait cru le jour où il était passé de 2080 à 1996, mais il n’avait finalement fait que le croire, perdu, déboussolé et seul, sur le moment, avant de s’en remettre… Plutôt bien. Le reste des paroles de la jeune femme lui tirèrent une petite moue, tandis qu’il posait sur elle un regard légèrement attristé. Si elle n’avait pas été habituée à avoir près d’elle des personnes qu’elle aimait… Si elle avait peur d’aimer. Billy ne saurait le dire avec précision ; après tout, il n’était pas dans l’esprit de la jeune femme, et venir du futur n’octroyait pas une omniscience du passé – ou du présent, selon le point de vue. Mais il pouvait essayer de comprendre son sentiment, quand on avait l’habitude de n’avoir pas à se soucier réellement d’autres personnes, on avait bien moins à s’inquiéter. Billy avait toujours eu, d’une certaine manière, à s’inquiéter pour quelqu’un. Que ce soit ses confrères, depuis qu’il était rentré à la Confrérie, ou ses amis, et son fiancé, depuis peu. Avant la Purge, il était surtout concentré sur lui-même, son image médiatique et sa survie durant ses missions pour la Confrérie. Charlie, sa partenaire, et l’une de ses plus proches amies avec Allen, n’était jamais sur le terrain ; elle le guidait de loin, il n’avait donc pas besoin de réellement s’inquiéter pour elle. Et Allen était assez puissant pour se défendre comme un grand ; n’était-il pas rapidement devenu l’un des commandants de Magneto ? Jusqu’à la Purge, son cœur n’avait jamais battu à lui en faire mal. Oh, il avait battu vite, en papillonnant, lorsqu’il entrait dans la pâtisserie d’un certain français, mais il n’avait jamais souffert comme… Durant cette sombre période où tous les ponts semblaient coupés, où il ne savait pas ce que devenait Allen, où il avait des nouvelles (et pas forcément joyeuse) de Charlie, et où il mettait consciemment Rick en danger en le faisant participer à ses missions clandestines de sauvetage… Là, son cœur s’était mis à battre presque jusqu’à l’explosion alors qu’il n’aurait jamais cru ça possible, chaque matin au réveil, chaque soirs au coucher, même lorsque John était avec lui, roulé en boule sous sa forme féline au pied du lit. L’amour que tu ressens soudainement, mêlé à une vive inquiétude, lorsque l’on se rendait compte de la valeur qu’avaient certaine personne à nos yeux alors que l’on est peut-être sur le point de les perdre… Si c’était ce qu’Amber était en train de ressentir, il pouvait peut-être la comprendre. Avec un léger sourire, il lui pris la main pour la serrer doucement entre ses doigts quelques secondes avant de la libérer et de répondre :

« Ce n’est pas grave, ça ne me fait rien que ça tombe sur moi. Ne t’inquiètes pas pour ça… C’est l’amour, Amber. C’est inattendu, c’est surprenant, c’est parfois même indésirable, sur le moment… Mais c’est incontrôlable. Tu peux contrôler tes pulsions, tes réactions, tes décisions, mais… Tu ne peux pas contrôler le sentiment lorsqu’il se tombe dessus. Oui, ça peut faire mal… De s’inquiéter pour quelqu’un d’autre plus que pour soi-même. Ça peut faire peur. Mais c’est normal, et beau, et il ne faut pas avoir peur. Ou honte. »

L’annonce de la vérité à propos de la mort d’Alex avait quelque peu refroidit l’ambiance… Mais à quoi cela aurait-il servit de se mettre en colère, de sortir de ses gonds, de lui hurler ce qu’il lui passer par la tête à cause d’un soudain coup de sang ? Le mal était fait, on ne pouvait pas revenir dessus, même si on le désirait vraiment… Dans le futur, on avait voulu faire ça. Créer des machines à voyager dans le temps. D’après Billy, cela était plus dangereux qu’autre chose. Le cours du temps était ce qu’il était, on ne pouvait pas avoir le droit de toujours revenir en arrière pour effacer chacune des petites erreurs qui faisaient de nous l’individu que nous étions. Sans doute que Billy a bien fait de ne pas hausser le ton… Même si cela ne lui procurait aucun plaisir à entendre, il savait à présent la vérité, et elle semblait déjà s’en vouloir assez pour deux, au fond d’elle. Être assez mal, et perdue, sans repère ; comme son corps lorsque soudainement elle se releva et manqua de faiblir. Billy lui donna un verre d’eau, mais ne répondit rien. Allait-elle réellement bien, comme elle le disait, ou tentait-elle seulement de se rassurer et de le rassurer ? Il préférait être prudent, lui parler prudemment. Lui donner un coup de sang ne servirait à rien, lui donner mal à la tête non plus, et la rebuter encore moins. Sans doute a-t-il bien fait, autant sur le plan… « Diplomatique », que pour son bien-être ; il voit bien ses doigts crispés sur le verre et sa main tremblante. Quoi que la colère aurait également pu en être la cause… Billy l’écoute en croisant les bras, les lèvres tirées en coin, mais pas dans un sourire. Elle semblait perdue, et à bout de nerfs, et… Billy sursauta lorsque le verre explosa. Il regarda alternativement le verre – enfin, les débris – et Amber, avant de prendre sa main pour vérifier qu’elle ne se soit pas coupée.

« Peut-être que tu as peur qu’il te juge ?... Peut-être que tu as peur de le décevoir, parce que tu tiens à lui, et c’est pour ça que tu n’arrives pas à lui en parler ? Je… Même si c’est difficile, il vaut mieux… Parler de ses choses-là avec les personnes que l’on aime. » conseilla-t-il d’une petite voix. Il ne se souvenait que trop bien de la peur qu’il avait eu lorsque Richard avait appris par un autre que lui que Billy était confrériste. Il avait bien cru qu’il allait le perdre, alors que la principale raison de son omission était justement qu’il ne voulait pas le perdre, et qu’il ne voulait pas que Rick ait peur de lui, le prenne pour un monstre… « Ne t’inquiètes pas, pour le verre, ce n’est rien. Et ne pense même pas à me rembourser ! Tu devrais te reposer, Amber, tu sembles… Fatiguée, et à bout de nerf. Prends du temps pour toi, essaie de te détendre… Mais laisse-moi m’occuper de ta main, avant. »

Il sourit légèrement en l’abandonnant quelques instants pour aller chercher de quoi désinfecter et bander sa main, avant de revenir s’en occuper, faisant bien attention à ne pas laisser de morceaux de verres. Et en espérant surtout ne pas en avoir laissé de petits morceaux. Il garda un instant sa main dans la sienne une fois qu’il l’eut bandé, la regardant dans les yeux :

« Si tu as besoin... D’un endroit calme, d’un refuge, ou quoi que ce soit… Le dernier étage de l’hôtel est strictement réservé aux mutants. Tu n’as même pas besoin de demander… L’ascenseur pour y accéder est au parking souterrain, tout le monde pense que ce sont les combles, mais… » il haussa légèrement une épaule. « Juste, penses-y. »


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Jeu 12 Mai 2016 - 2:55
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Il a ce regard qu’elle n’aime pas, légèrement triste.. Le même qu’elle a vu dans les yeux de feu sa mère autrefois sans pour autant y voir toute la douleur que cette femme avait en elle. Amber a toujours su que sa mère souffrait beaucoup et pourtant elle n’a jamais su aimer sa mère, trouvant toujours quelque chose à lui reprocher. Elle aurait eu besoin d’un père mais elles n’ont jamais vraiment parlé de lui. Si ce n’est pour dire qu’il les avait abandonnées toutes les deux en découvrant la grossesse. Sur ce point, la mutante a toujours été sceptique mais elle n’a jamais cherché à savoir si cet homme est encore en vie, est aux U.S.A., s’il sait seulement qu’elle existe. Qu’est ce que ça pourrait changer maintenant ? Elle n’a plus besoin d’une figure paternelle. Etre aimée, elle ne l’a été à l’époque que par son groupe d’ami et l’un d’eux l’a profondément trahie, la faisant fuir. Désormais elle a Ezeckiel, Az, Hidalgo même Leif. Elle espère que le serpent ne les touchera pas, qu’il tiendra sa promesse. C’est nouveau de vouloir protéger des gens et ça l’encombre dans sa route. Enfant unique, adolescente à fort caractère, elle n’a jamais veillé sur quelqu’un. Elle a sans cesse l’impression que ça va la perdre un jour… Alors elle trébuche. Elle ne sait pas encore comment s’y prendre correctement avec les autres et parfois, elle n’en a tout simplement pas envie. Faire des efforts et puis quoi encore ? Elle sursaute lorsque Billy lui prend la main. Les contacts tactiles, elle n’est pas tellement habituée mais heureusement pour elle ça ne dure pas trop longtemps. Etrangement, elle regarde sa main comme si  ce geste laisse une brûlure derrière lui. Elle arque un sourcil sceptique au mot amour. Toute seule, elle a du mal à en saisir la réelle compréhension. « Incontrôlable… Moi qui espérais m’en sortir indemne... » Dès qu’Ez est entré dans sa vie, elle a perdu la maîtrise alors. Elle a succombé, elle s’est montrée faible. Elle a donc baissé les bras bien trop tôt. Oui… ça fait mal de s’inquiéter, elle acquiesce. Elle n’y a jamais cru jusque dernièrement. Billy prétend que c’est quelque chose de beau mais elle a encore du mal avec cette notion. Doucement, elle grommelle que c’est ridicule tout ça. Ne pas avoir honte… il ne faut pas. Puisqu’il le dit.

Il écoute, est prévenant, lui donne un verre d’eau. Il n’a pas crié. Il ne s’énerve pas. Il prend sans doute des pincettes avec elle. Il a beau ne pas sourire, il n’a rien de réellement mauvais à son égard. Elle est persuadée qu’il devrait la haïr, que ce serait bien plus normal. L’atmosphère se brise en même temps que le verre dans les mains de la jeune femme. Elle est un peu hébétée devant les morceaux enfoncés dans sa chair. Elle n’a pas mal, enfin pas excessivement. Elle contrôle encore son don… c’est rassurant malgré sa fatigue et son état nerveux. Un miracle sans doute. Elle a une tolérance devenue importante à la douleur de toute façon. Ce n’est rien de bien important. Elle se tend un peu quand Billy vérifie sa main mais bien qu’elle serre les dents, elle ne fait aucun mouvement de recul. Il a raison concernant Ezeckiel. C’est sans doute de lui qu’elle craint le plus le jugement car il lui importe plus que tous les autres. « Oui… je ne pense pas être la bonne personne pour lui. Je ne fais que lui attirer des ennuis, j’ai bien peur de ne pas pouvoir lui donner autant qu’il fait pour moi. Je ne sais pas comment aborder le sujet. Je suppose que je dois essayer quand même… » Impossible de garder ça sur le cœur éternellement de toute façon. Elle ne cherche pas à discuter les conseils du confrériste. Sauf peut-être les suivants … ? Elle s’apprête presque à dire quelque chose vis-à-vis du remboursement mais elle se mord la langue. Elle le remboursera un jour s’il le faut, en lui rendant un service, s’il a besoin. Et pas seulement pour  le verre mais aussi parce qu’elle a débarquée à l’improviste en agressant ses employées et lui trouve la foi de ne rien lui reprocher complètement, de garder son sang-froid. « Hn… Si tu le dis. Me reposer ? J’ai des choses à faire… je me détends déjà suffisamment. Oh ma main n’a pas grand-chose. » Ca peut presque la faire rire étant donné qu’elle a déjà traversé une vitre. Ce n’est pas un verre qui va lui faire peur. Avant, elle aurait grogné, empêché Billy ne serait-ce que de l’effleurer et s’il avait voulu la soigner, elle l’aurait sans doute injurié sans le laisser faire. Elle lui fait pourtant confiance aujourd’hui, le laissant se charger de désinfecter les petites coupures et y mettre une bande. Oui les choses ont changé en fin de compte pour la mutante. Elle accepte un peu mieux l’aide d’autrui. Elle soutient le regard de Billy et plisse un peu le front. Un étage réservé aux mutants. Il veut dire… qu’il garde une sorte de… d’asile ? Elle cligne des yeux. Il fut un temps ça lui aurait été utile mais elle ne serait pas venue. Cependant… elle peut y songer un de ces quatre sait-on jamais. Elle pose sa seconde main sur le bras du mutant. « Ok…. Compte sur moi si tu as besoin un jour d’un service, surtout si c’est pas bien légal. ! Toi aussi penses-y. merci d’avoir écouté aujourd’hui. »

RP CLOS
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