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Il m'arrive de chanceler... [pv : Jör']

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Mar 27 Jan 2015 - 22:55
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Sa main pianota rapidement sur l’écran de l’appareil mobile et elle accéda alors à l’application gps lui permettant de situer le café où elle devait se rendre d’ici quelques minutes à peine. Elle s’était un peu perdue dans les rues de Manhattan et heureusement que de nos jours la technologie pouvait résoudre pas mal de problème. Comme elle détestait arriver en retard quelque part, encore plus quand il s’agissait du travail, elle accéléra sa marche. Elle visualisait désormais les rues qu’elle devait  traverser avant de tomber sur le café voulu. Elle rangea l’appareil dans la poche de sa veste et tourna dans la rue suivante. En face d’elle un couple avançait main dans la main et elle tiqua un instant quand elle se dit qu’il lui semblait étrangement familier, seulement ça devait être une coïncidence vu qu’ils étaient relativement jeune. Elle s’apprêtait à se décaler sur la droite pour leur laisser le passage mais ils se positionnèrent de nouveau face à sa trajectoire et elle s’arrêta alors de marcher. Elle s’attarda un peu plus sur leurs visages et alors elle se dit qu’elle allait avoir quelques ennuis. Elle resta cependant parfaitement immobile en les observant calmement, attendant qu’il se manifeste mais ils n’en firent rien. Elle entendait des bruits de pas malgré le peu de monde qui venait dans cette rue et tournant délicatement la tête, elle vit deux autres personnes s’arrêter derrière elle. Elle pouvait tenir tête à deux personnes mais quatre. Ça aurait été possible s’ils étaient comme elle, humain mais elle savait déjà que la fille ne l’était pas. Le reste, elle n’en savait rien. Intérieurement, évidemment, elle était en train d’envisager les moyens qu’elle avait de s’en sortir. Il valait mieux pour elle que ce soit le cas car ses pensées se tournèrent vers Kendra qui ne mériterait pas de se retrouver seule dans un pays étranger, sans personne sur qui compter. Elle ne montrait rien de l’inquiétude qu’elle envisageait mais il valait mieux refuser de penser négativement. Elle n’était pas sans ressource. Elle fit quelques pas vers le couple qui finirent par se lâcher la main alors le jeune homme se mit à parler et elle sentit toute la haine et l’amertume qu’il ressentait à son égard. Ils devaient avoir une vingtaine d’années et elle se rappelait que ces jeunes avaient eu à faire avec la Purge quand celle-ci était en place. Aujourd’hui, l’eau avait coulé sous les ponts mais pas pour tout le monde. Rose n’avait pas cillé, pas témoigné de compassion pour ces gamins qui apparemment allaient très bien finalement.
« C’est à cause de gens comme toi que le monde est et sera toujours aussi pourri ! Les gens comme toi me répugnent, vous méritez de crever. » Elle aurait pu rétorquer que dans ce cas, il ne valait pas tellement mieux qu’elle mais elle se fichait royalement de ce point de vue, elle se contentait d’attendre que vienne le moment délicat où elle devrait assumer ses opinions. Elle n’allait pas non plus nier ou dire qu’elle s’excusait : elle se rappelait d’eux et elle ne se sentait pas désolée du tout.  Ils s’étaient rapproché, elle vit le jeune homme serrer le poing et commencer à bouger alors elle n’attendit pas de recevoir un coup. Elle était bien plus fragile qu’eux vu la carrure de certains, excepté la jeune femme qui ne semblait pas très musclé mais ça… elle ne savait pas, elle-même paraissait assez fluette. Elle avait déjà remonté les bras contre elle et elle profita du fait qu’il se soit avancé et décollé de sa copine pour frapper de ses deux mains sur les oreilles du garçon et lui donner un coup de genou. Histoire de ne pas lui laisser le temps d’utiliser un quelconque don.  La suite s’avéra plus compliquée, surtout quand la demoiselle se montra plus féline qu’humaine.

Rosanna ne pouvait pas continuer à tenir tête, elle pu se débrouiller pour minimiser le nombre de ses agresseurs à deux mais les derniers étaient plus coriaces et leurs dons plus offensifs. Elle avait l’arcade sourcilière droite ouverte et ne pouvait pas facilement éponger le sang qui l’empêchait de voir d’un œil. Elle devait avoir d’énormes hématomes un peu partout et  sa main la faisait souffrir mais ne semblait pas cassée, sauf qu’elle avait bien plus de mal à parer les coups. Rose sentit une main l’attraper à la gorge et elle n’avait pas eu le temps de bloquer les gestes à temps, elle sentit la pression sur son coup et la voix ricaner « pitoyable, si tu te voyais te débattre. » Rose avait mal, elle était pourtant entrain de sourire à cet imbécile et de sa main libre, pendant que l’autre gars n’intervenait pas, parce que la situation était évidemment gagné pour eux, elle leva la main vers la sienne comme pour se décrocher de son emprise mais elle ne le fit pas. Elle visa ses yeux et il lâcha rapidement prise tandis qu’elle se mettait à tousser. Elle n’aurait pas le temps de faire mieux que déjà l’autre s’approchait d’elle en l’insultant. Elle n’arriverait pas à se défendre, il fallait qu’elle respire d‘abord. Elle voulu se redresser mais ses jambes vacillèrent, elle avait la tête lourde et du s’appuyer contre le mur. Elle leva un bras pour sommairement se protéger, un minimum malgré l’inefficacité du geste.




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Mer 28 Jan 2015 - 1:02
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rosanna.  & jörmungand


 
Cela faisait déjà un petit moment que je n’avais pas entendu parler de la sœur de Rosanna. Bien sur je voyais la jeune femme au travail mais je ne demandais jamais des nouvelles de sa sœur, j’évitais le sujet par respect pour l’ainée. Elle n’avait certainement pas envie d’en parler ces temps ci, voila tout. Mais je n’en fis pas une affirmation tout de même. Mais le temps avait passé et coulé depuis le jour de l’agression de Kendra. Enfin depuis le jour ou elle vit me faire agresser par des mutants. Depuis ce jour la sécurité fut renforcée, ce n’était pas un mal. Car tous ceux qui étaient pour la Purge étaient de potentielles victimes et la liste était longue. Surtout que certains mutants ajoutèrent Père et ma famille dans le lot, proclamant un manque de confiance total en la bonne foie de Père ainsi qu’a son revirement du coté des mutants dans la politique. Il est vrai que personnellement je ne l’aurais pas vraiment joué ainsi mais ça… Je ne pouvais le décider.

Mais le problème n’était pas vraiment les choix politiques de Père, enfin du moins pas vraiment directement. Car en réalité indirectement il était lié. Ce n’est pas vraiment mon jour mais sous mes eaux j’avais eu un mauvais pressentiment. Ceci était dû à mon don de voyance totalement incontrôlable. Ceci pouvait être vraiment pénible dans le fond et je ne cherchais jamais à comprendre le sens, juste à tenter de les contres carrés si elles ne me convenaient pas. En ce moment même je venais d’avoir une vision sur Rosanna, une pas vraiment jolie jolie en somme. Elle se faisait agresser et tout ce que je voyais c’était des flash un peu trop floue. Je cherchais dans mes souvenirs, ceux de la vision, et j’avais pu capter une image, celle du gps de Rosanna. Je savais donc l’heure et la localisation de cette agression et je me hâtais au plus vite afin d’arriver à temps sur les lieux.

Ce n’était pas vraiment difficile de trouver Rosanna, surtout avec ses pensées si fortes ainsi que celles de ses ennemis remplis de rages. Mais c’était trop tard, ils avaient déjà mis en pièce ma pauvre humaine. Personne je dis bien, personne n’avait le droit de toucher à mon humaine. La vision se faisait plus réelle à l’originale… Je serrais les dents en voyant cette douce gorge entre les mains d’un mutant, ces déchets humains. Ne retenant que légèrement mes coups je frappa du poing contre le mur. Je ferais plus attention à l’utilisation de mes dons a présent et comptait me battre comme tout  autre humain surentrainer, tant que Rosanna était consciente du moins. Appelant les mutants par un adjectif très dégradant je pris l’attention de tout le groupe. Ils semblaient ravis de me voir ici, me voir ici c’était sans doute leurs but… ? Mais je ne leurs laisseraient pas le temps pour les explications. Alors qu’un des hommes fonça droit sur moi je le pris par son haut et le jeta contre les deux autres personnes que Rosanna avait déjà mit au tapis. Histoire d’empiler un peu les déchets entre eux. Alors que le dernier survivant se mit à faire foudroyer son poing et s’élança contre moi. Mais il n’avait pas vraiment le choix sur le coup mais je le stoppa par la gorge sans vraiment bouger d’un pouce. Alors que son regard de haine se changea en terreur. Alors qu’il tentait de dire quelque chose je desserrai doucement mon étreinte afin de le rapprocher à mes oreilles.

- Qu’a tu dis ?

Je ne tardais pas alors à attendre sa réponse…

- Tu … Tu es comme … nous…

Là  s’en était la goutte qui avait fait déborder le vase. D’un coup de colère froide je frappai son crâne contre le mur. Répétant alors un second coup je ne pouvais retenir ces mots qui sortaient alors entre chacun de mes coups.

- Je … Suis… Bien… Plus… Que vous !

Sur le moment je ne m’en rendais pas vraiment compte mais en réalité sa cervelle coulait depuis le premier choc… Puis de toute façon je me moquais pas mal de ce qu’il pouvait advenir de leurs vies. Alors je comptais me retourner pour finir les autres mais je vis alors Rosanna et décida qu’il était plus judicieux de soigner cette humaine. En fait je la pris dans mes bras sans même lui demander son avis, je ne vérifiais pas vraiment si elle était encore consciente mais durant le chemin de l’hôpital, qui n’était pas vraiment loin, je me sentis bien étrange sur le moment. J’étais comme essoufflé, cela ne m’était jamais arriver et puis quand bien même ce n’était pas possible. En fait je compris surtout que c’était dû à mes émotions… Je venais de perdre mon sang froid, sans même m’en rendre compte… cela était une première pour moi. Alors que je la laissai aux Docteurs un instant je pris quelques minutes pour me remettre de tout ceci et me rinça le visage afin de revenir vers ma blessée de guerre qui était enfin dans une chambre, ça avait du bon d’être le fils du président hein.   

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Jeu 29 Jan 2015 - 1:13
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Le souffle coupé, incapable de réagir assez vite, elle se protégeait comme elle le pouvait et attendit un coup qui tardait à venir comme si le temps venait soudainement de ralentir. Finalement, le coup ne tombât pas et elle commençait à baisser sa protection, plus par fatigue qu’autre chose. Elle glissa le long du mur, elle avait entendu une voix qui n’avait rien à voir avec celle de ses agresseurs et qui lui semblât même un brin familière mais ce n’était pas logique. Les deux mutants avaient l’air de s’occuper désormais bien plus de quelqu’un, un peu plus loin dans la rue et cela laissait le temps à Rosanna de reprendre difficilement sa respiration. Elle distinguait laborieusement ce qu’il venait de se passer et passa une main pour essuyer le sang qui avait coulé sur son visage, sur l’un de ses yeux. Elle regarda sa main tâchée de sang au creux de sa paume et quand elle la retourna le dos de sa main était ensanglanté également. Elle bougea lentement ses doigts et reporta son attention sur ce qu’il se passait autour. Elle avait la tête tellement lourde qu’elle n’était plus vraiment concentrée mais elle avait compris que le deuxième type s’était élancé sur l’intervenant. Rose essaya de comprendre ce qu’elle voyait, c'est-à-dire deux type face à face dont un qui semblait parfaitement paralysé par l’autre. Elle crut comprendre qu’ils échangèrent quelques mots mais elle aurait été bien incapable d’en comprendre le sens. Il y eut un choc, violent, … plusieurs ? Moins concernée par un danger imminent, Rosa avait le cœur qui battait terriblement vite. Elle était longuement restée calme mais un peu moins désormais. La douleur commençait également à se manifester par vagues et même si elle pouvait contenir une partie. Elle était plutôt mal en point tout de même. Elle vit ce type s’avancer vers elle et plus il faisait un pas plus elle réalisait qu’elle avait parfaitement reconnu sa voix au départ. Ce n’était pourtant pas normal qu’il soit là, qu’il arrive aussi pile à temps alors que rien n’aurait pu le diriger jusqu’ici. Est-ce que dans ce cas, elle était sujette à des hallucinations à cause du combat ? Si c’était le cas, elle devrait peut-être se soucier de savoir pourquoi elle le voyait lui. Il n’avait pas dit un mot mais quand il fut vraiment proche, elle posa sa main sur lui comme pour vérifier qu’il y avait bien quelqu’un sans se soucier de mettre du sang sur les vêtements. D’une voix enrouée, elle essaya de lui demander :

- Est-ce vous monsieur ?

Elle n’avait pas nommé Jore mais il comprendrait et à sa réponse, elle saurait. Elle sentit qu’on la soulevait du sol et elle sentit son corps protester mais elle serra les dents et sa main sur le vêtement. Elle détestait qu’on la porte… mais elle n’était plus en état de quoi que ce soit. Elle était même restée tellement concentrée tout ce temps qu’alors elle finit par sombrer dans l’inconscience. Pendant combien de temps, elle n’en savait rien mais elle finit par rouvrir doucement les paupières. Son premier réflexe fut de passer sa main sur son crâne et elle sentit sous ses doigts un pansement. Autour d’elle tout était blanc, presque aveuglant. Aucun doute : elle était dans un hôpital. Elle sentit quelque chose qui la tiraillait au niveau du poignet et observa son bras avec dégoût. Un fil y était rattaché par une aiguille : on lui avait fait une perfusion et elle ne comptait pas garder ça longtemps. Elle jeta un regard à la poche près du lit et estima que ça devait être de la morphine alors elle posa son autre main sur le tube, pour le retirer. Tant pis si la douleur devenait forte. Elle n’avait pas l’impression d’être si mal en point que ça pourtant elle n’avait pas trop la sensation que son corps la suivait. Alors qu’elle s’auto-diagnostiquait très mal, elle remarqua une présence dans la chambre. Elle l’observa silencieusement et ses yeux dérivèrent sur sa chemise avant qu’elle ne fixe sa main avec étonnement. Elle fronça les sourcils. Il était là, il venait ‘de lui éviter des ennuis fatals et pourtant elle n’était pas tellement rassurée à l’idée de le voir là. Comment se faisait-il qu’il soit là et comment … elle grimaça.

- Vous étiez encore là…

Elle allait rajouter « pile au bon moment » mais elle se tut soudainement en pensant également qu’ils allaient avoir à expliquer ce qu’il s’était passé dans cette rue. Elle jeta un coup d’œil vers la porte d’entrée de la chambre en appréhendant la venue du médecin ou d’une infirmière. Elle n’avait pas envie qu’on lui annonce qu’elle devait rester à l’hôpital pendant quelques temps. Elle espérait que ses blessures étaient suffisamment légères mais elle se doutait que es points de suture avait du être nécessaire pour son crâne. Tant qu’elle n’avait pas de trauma crânien ça irait… Elle reporta de nouveau son attention sur Jore et elle avait l’air inquiète. Inquiète, nerveuse… encore une fois, pas dans son état premier. Elle avait vu la scène mais voulait qu’il lui parle. Elle n’était franchement pas très rassurée. Pas à cause de l’attaque : à cause du lieu où elle se trouvait et aussi à cause de Jore.

- Est-ce que vous êtes blessé ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?




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Jeu 29 Jan 2015 - 2:06
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rosanna.  & jörmungand


 
Je soulevais lentement la jeune Livingstonne. Sentant sa main s’agripper à moi je n’osais rien lui dire même si cela me répugnait un peu. Je n’avais pas de problème avec le sang mais celui des humains si. Il avait une odeur particulière qui me donnait envie de vomir, c’était comme une odeur de rouille, en fin de compte les humains se rapprochaient des machines dans ce sens. Elle n’avait plus beaucoup de force, vraiment trop peu pour prendre la parole. Mais elle tenta tout de même une question qui me semblait purement rhétorique. Bien sur que oui c’était moi, qui d’autre oserait la porter des la sorte sinon ? Je souriais doucement en caressant sa joue, je chuchotai alors un petit ‘’chuuut’’ et la laissa sombrer dans un léger sommeil réparateur. Ceci était dû à son cerveau qui emmagasina trop de donner violente d’un seul coup et qui manquait d’oxygène pour fonctionner correctement. En sachant cela je me dis que les humains étaient bien trop fragiles. Personnellement je n’ai jamais vu un Jotun tomber aussi facilement au combat.

Mais arriver à l’hôpital je la confiais soigneusement à l’équipe médicale pour les soins. Personnellement j’avais besoin de me rafraichir les idées et pris un peu de temps dans la future chambre provisoire de Rosanna. Je remarquai dans le miroir les taches de sangs sur ma chemise, sans doute celles que Rosanna avait posées sur moi avec ses mains. Cela ne me fit ni chaud ni froid mais je tentais tout de même d’en essuyer une partie, essayons d’être le plus discret possible sur ce qu’il venait de se passer. Je me disais que peut être avec le choc elle avait tout oublié. Entendant alors le son du brancard de Rosanna venir dans la chambre je sortis de la salle d’eau afin d’observer les dégâts qu’avait subis cette pauvre humaine… Toujours un peu vaseux par rapport à ce sentiment étrange je restai la figé à observer la demoiselle en sommeil attendant sagement qu’elle reprenne conscience. Accouder contre le seuil de la porte de la salle d’eau je fixais Rosanna pendant toute l’heure ou la jeune femme se reposer. Je n’osais pas vraiment appeler Kendra ni même contacter la police. J’avais même fait en sorte d’user de mon influence pour que l’hôpital en fasse de même.

Cela me donner un sentiment bien étrange d’être ici à la regarder se reposer. J’avais comme un sentiment de soulagement que je ne comprenais pas encore à ce moment là. Mais cela me faisait quand même du bien de la voir dans un état plus correct que ce que j’aurais pu imaginer, rassurer de la voir en meilleur état que ce qui était prévu surtout. En revanche pour les autres je n’avais aucun remord… Or je n’avais pas le temps de penser à eux que Rosanna me surpris en prenant la parole. Elle m’observa bizarrement après avoir tenter de retirer sa morphine, ce qui eu pour effet de me faire sourire, sourire par le fait de voir qu’elle n’avait pas perdue son caractère fort avec tout ça. Mais elle semblait perplexe sur ma venu sur le terrain pile au bon moment. Alors je tentais de faire une approche plutôt douce et d’éviter le sujet par autre chose de plus positif.

- L’important c’est que j’étais là à temps… Dis-je calmement.

Alors que je suivis son regard je tentais de comprendre pourquoi elle semblait si nerveuse en voyant la porte mais là encore ce fut une surprise… Je ne sais pas si c’était mon état ou alors le sien qui faisait ça mais je n’arrivais absolument pas à lire en elle. Paniquant un peu intérieurement je tentai d’exercer mon don sur autrui et cela fonctionnait correctement. Donc il semblerait que je ne puisse atteindre les gens qui sont trop troublé psychologiquement, comme ce fut le cas avec sa sœur. Etrange et à la fois très stressant pour moi qui avait l’habitude de lire dans les gens je remarquais que je ne pouvais lire les esprits de la majorité des patients de l’établissement. Mes dons avaient donc ces limites là… Mais sa question était encore plus troublante. Elle me demandait si j’étais blessé mais en vérité je ne compris pas tout de suite la question car pour moi il semblait inconcevable que je sois un minimum blesser par qui que ce soit d’humain. Alors je tentais une réponse plutôt correct et répondit également à sa seconde question.

- Ca va aller pour moi, merci. Tout ce qu’il faut savoir c’est que j’ai pu faire fuir vos assaillants et je vous ai emmené ici. Ai-je bien fais les choses ? Vous ne me semblez pas vraiment encline aux Médecins…

Tentant par la suite de me rapprocher de l’humaine je posai mes mains sur ses épaules afin de la rallonger doucement en retenant ses mains si besoin si elle tentait de retirer encore des appareils nécessaires à ses soins.

- Faites attention à ce que vous retirez, cela pourrait faire venir une équipe médicale qui serait moins patientes que moi avec vous. Alors s’il vous plait, arrêtez.

Il est vrai que je me sentais très étrange, comme si je n’étais pas moi. Je devenais protecteur avec une personne en dehors de ma famille et je commençais alors à me remettre en question sur le sujet, enfin c’était surtout la petite étincelle qui tentait de faire revivre le feu qui anime les gens plutôt bons à l’origine…

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Jeu 29 Jan 2015 - 16:13
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Elle n’avait pas eu envie de se laisser submerger par la douleur, elle voulait se forcer à tenir éveillée mais elle sentait que son corps s’affaiblissait. Temporairement, elle pouvait se considérée en sécurité et le simple geste de Jore sur sa joue fut suffisant pour qu’elle perde du terrain et sombre.

Elle s’était réveillée sans savoir combien de temps il lui avait fallut pour reprendre conscience. Elle était un peu perdue dans ses pensées, elle avait même brièvement zappé le fait que son patron l’avait amené dans cet hôpital. Ça avait stoppé son geste pour retirer la perfusion et le sourire de Jore l’a fit grimacer car elle était envahie de doutes suite à sa présence sur les lieux. Elle aurait du être un minimum reconnaissante mais non, elle n’y parvenait pas car elle avait beau retourner toute cette histoire dans sa tête, elle ne comprenait pas. Le pire, c’est qu’en essayant de trouver une logique, elle revoyait l’agression et elle se souvenait parfaitement des coups qu’elle avait porté… et elle se souvenait qu’elle était mal en point au moment où il était arrivé. Elle n’avait pas compris comment… et elle était aussi surprise parce qu’il s’était très vite débarrassé des deux gars. Sa main était restée sur l’aiguille fichée dans sa main et elle retira finalement la pointe, se défaisant de la morphine. Elle garda sa main sur l’autre pour qu’il ne le voie pas. La française le fixait tandis que sa phrase était presque un reproche. Elle voulait comprendre mais sa réponse l’incita à douter encore plus de lui : il esquivait très clairement le sujet. Non l’important ce n’était pas qu’il soit là à temps, ou du moins ce n’était pas ce qu’elle voulait entendre pour le moment. Elle détourna donc le regard devant cette réponse qui ne lui plaisait pas. Elle soupira.

- Non…

Elle n’ajouta rien là-dessus. Elle commençait à se questionner sur tout ce que cette attaque impliquait. Elle n’avait pas du tout envie que les médecins s’occupent d’elle, elle ne leur accordait pas une grande confiance et puis s’il fallait rester ici, c’était hors de question. Elle gardait un œil sur son patron mais il semblait perdu dans ses pensées. Elle aurait besoin qu’il s’explique, elle aurait besoin de lui demander à un moment où un autre et cette fois, elle risquait de se montrer curieuse même si elle avait la nette impression qu’il éluderait la question. Elle lui poserait juste deux trois questions et d’ailleurs, il semblait bizarrement dérouté parce qu’elle demandait. Elle avait juste questionné sur le fait qu’il puisse être blessé. En l’observant, elle constatait qu’il avait l’air en plein forme, le seul détail embêtant était ces tâches de sang mais c’était elle qui avait fait ça. C’était son propre sang, qu’il avait du tenter de nettoyer à ce propos. Oups… Elle voulait également savoir comment il avait vu les choses. Il était terriblement calme comme toujours. Evidemment qu’il allait bien et c’était bien ça qui dérangeait un peu la jeune femme. Il venait de faire fuir deux mutants sans le moindre problème, sans la moindre blessure et il l’avait porté dans ses bras, emmené à l’hôpital mais il ne semblait pas en avoir pâti, pas même de léger épuisement. Pour Rosanna, tout cela n’était pas suffisant et elle secouait négativement la tête. S’il avait bien fait les choses ? Oh oui, il les avait TROP bien fait. Et non, elle n’était pas très amie avec les médecins : à cause de la mort de ses parents. Sa mère était morte de ses blessures quand elle était à l’hosto.

- Mais justement… comment… comment vous avez su ? Comment vous avez pu ? Vous faites les choses un peu trop bien pour le coup.  … Non, je ne suis pas très à l’aise avec la médecine, effectivement.

Elle commençait à ressentir toutes les douleurs que son corps lui infligeait maintenant que la morphine se dissipait dans son sang. Elle regarda autour d’elle pour trouver son téléphone, elle se demandait où était ses affaires et il fallait qu’elle prévienne sa petite sœur. Avec délicatesse cela va de soi et sans doute en omettant pas mal de détails mais elle devait tout de même lui dire où elle était. Elle tourna un regard plutôt mauvais vers Jore quand elle le vit s’approcher d’elle et elle en lâcha l’aiguille qu’elle tenait toujours avec le tube. Elle agrippa ses poignets quand il posa les mains sur ses épaules mais elle n’avait aucune force bien entendu. Il lui faisait mal en plus.

- Vous me faites mal, monsieur …

Certainement sans le vouloir mais elle devait avoir un sacré hématome au niveau d’une de ses  épaules. Elle avait les mains qui tremblaient alors qu’elle avait crispé la moins abîmé sur la manche de son patron. Elle tentait de lui faire signe de reculer ainsi mais tout ce qu’elle arrivait à faire c’était tenir sa manche c’est tout.  Faire attention ? Elle le regarda comme s’il lui racontait n’importe quoi… Elle l’avait fait aussi avant et le résultat était là sous ces yeux/  Comment ça il était plus patient que le corps médical ? Elle jeta brusquement un regard en direction de la porte de la chambre. Bizarre que le médecin ne soit pas encore passé justement. Rosa plissa le regard quand elle se tourna de nouveau vers son patron en cherchant à comprendre depuis quand il se comportait ainsi. « Sil vous plaît, arrêtez. » Elle n’avait pas l’intention de se montrer conciliante mais ces mots la calmèrent momentanément. Sa présence la calmait et à la fois la souciait, elle était incapable de dire pourquoi. Peut-être parce qu’elle commençait à douter de lui bien que son éducation lui somme de l’écouter. Son éducation ou autre chose. Elle entendit un bruit et tendit l’oreille : un téléphone ? Elle ne tenta pas de se relever, histoire de ne pas se voir clouée sur place.

- Kendra… !!! Est-ce que ... est-ce que vous avez vu un médecin ? Histoire de… de savoir si je dois rester ici encore longtemps.




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Ven 30 Jan 2015 - 1:44
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rosanna.  & jörmungand


 
Je voyais clairement la panique dans ses yeux mais je pouvais pas vraiment faire quoi que ce soit. D’autant plus que je ne pouvais plus lire en elle et me demandait de plus en plus à quoi me servait tous ces dons si je ne pouvais pas en faire usage aussi souvent que je le souhaitais. Cela était pénible pour et je me rendis compte que je comptais beaucoup trop sur mes facultés que le jour ou j’en aurais plus je serais totalement perdu. La preuve était que dans tout ça j’avais complètement raté mon effet et de son attitude et son visage elle se méfiait de moi… Cela était assez blessant pour moi mais je me dis que c’était dans les règles naturelles des choses… Alors sa réponse me refroidissait énormément sur le coup et je n’osais pas vraiment dire quoi que ce soit de plus. Je lâchais juste un léger soupire comme déçu d’être pris si sauvagement alors que je ne faisais qu’aider. Sans doute avait elle des doutes sur ma nature a présent mais ça je ne pouvais plus rien faire, les dés étaient jetés et je subissais les conséquence en espérant que la tempête soit douce…

Je plissais doucement les yeux en tentant de lire en elle mais définitivement cela m’était totalement impossible, j’étais en plein désarroi de ce point de vue là et alors que je tentais de penser à autre chose voila qu’elle me surprit avec un tas de question. Sur le coup j’ouvris en grand mes yeux comme pour me dire ‘’mais qu’est ce qu’elle me raconte ??’’ En fait je ne voyais pas en quoi être sortit indemne du combat était un problème. Là je commençais vraiment à me poser la question sur les faiblesses humaines. Étaient-ils tous aussi faibles que ça ? Non ce ne pouvait être le cas. Alors que je tentais de répondre correctement a ses questions je m’avançais doucement vers elle. Il fallait que je trouve une réponse correcte d’un point de vue humain…

- Je passe souvent dans ce quartier je vous rappel. Puis je vois que vous doutiez toujours de mes facultés de combat, je pourrais en être offensé dans d’autres circonstances.

Je tentais un peu d’humour, voir si cela pouvait l’aider. Mais je sentis que la douleur revenait chez elle. Pas besoin de télépathie pour ça la seule expression de son visage me le fit comprendre. Mais alors que je tentais de l’aider avec tous ces branchements je sursautais presque lorsqu’elle me dit que je lui faisais du mal. En fait là j’étais réellement gêné par la situation car je ne voulais en aucun cas lui faire plus de blessure qu’elle n’en avait. Puis elle me regardait si bizarrement que cela me déranger vraiment beaucoup pour le coup. Je ne savais plus vraiment ou me mettre alors que ses mains s’agrippèrent tant bien que mal à mes manches je cherchais à éviter son regard tellement j’avais honte de ne pouvoir rien faire pour le moment…

- Désolé ! Ce n’était point mon attention. Vraiment excusez-moi…

Reculant alors de quelques pas je me retournais vers la fenêtre. Sans raison particulière, je cherchais un point de fuite, enfin pas une fuite physique mais autre chose à faire. Enfin c’était un sentiment très complexe. Je n’avais pas envie de la laisser seule mais je sentais que ma présence déranger et pour une fois cela me faisait de la peine. C’était vraiment étrange à quel point je ne me sentais plus moi sur le coup. Voir une personne que j’appréciais dans cet état me foutait totalement en l’air, comme si le monde s’écrouler. Alors que je soufflais un peu afin de reprendre mon calme elle me fit sursauter à nouveau en criant le nom de sa sœur. Me retournant d’un air paniquer afin de comprendre ce qui lui arrivait elle tentait de me demander si j’avais vu un docteur pour son séjour ici. En fait je n’étais pas spécialiste de la médecine mais je doute qu’elle puisse rentrée chez elle si facilement… Puis pour sa sœur je pense qu’il était préférable qu’on la fasse venir ici. Enfin c’était compliquer car voir Rosanna dans cet état pourrait être un choc pour la jeune femme et cela compliquerait encore plus les choses si les deux femmes en même temps se mirent à paniquer, quel galère, je ne savais plus quoi faire sur le coup et je perdis totalement mon esprit de déduction. D’autant plus que je n’avais pas vraiment entendu quoi que ce soit pour le moment, j’étais vraiment trop plonger dans mes pensées sur le coup mais je donnais une réponse à Rosanna, le genre de réponse dont j’avais la conviction.

- Ne vous inquiétez pas, un médecin doit passer en même temps que l’infirmière pour votre repas. Par contre pour le séjour ici… Je ne sais vraiment pas quand vous pourriez rentrer chez vous. Mais je pense pouvoir arranger ça. Puis votre sœur, souhaitez vous lui parler ?

Pour le moment je ne pouvais absolument rien faire que de lui apporter mon soutient. Mais je laissai tout de même place à l’équipe médicale qui entra à ce moment là avec le repas de Rosanna. Je me mis doucement à l’écart et apporter mon soutient à Rosanna du regard, pour le moment je ne pouvais encore rien faire…

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Ven 30 Jan 2015 - 15:53
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Il avait l’air un peu plus déboussolé que d’habitude, elle ne voyait pas cette assurance naturelle qu’il possédait d’habitude. Peut-être qu’en cherchant chez lui un détail qui cloche, elle avait tout simplement oublié de voir que physiquement certes il allait très bien mais moralement… il n’était pas dans son assiette et le comportement qu’elle lui témoignait semblait également l’avoir beaucoup calmé. Au point qu’il  n’osait plus dire un mot et se contenta de soupirer. Rosa l’observa et remarqua  qu’il avait l’air déçu. Est-ce que son attitude lui avait fait de la peine ? Il semblait qu’il cherchait quelque chose, comme s’il n’arrivait pas à comprendre et les questions de Rose ne firent que le surprendre. Elle s’attendait pas vraiment à ce qu’il réagisse de cette façon, elle pensait qu’il se braquerait sans doute un peu plus rapidement. Il s’était rapproché et elle le fixait vraiment avec attention, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir dire. Elle leva les yeux au ciel quand  il lui rétorqua qu’il  passait souvent dans le quartier. Ce n’est pas du tout ce qu’elle avait voulu dire. Bien sûr qu’il connaissait bien le coin mais il était apparu comme par hasard avec un timing impeccable. Quant au reste de sa phrase, elle se sentit mal à l’aise quand il lui annonça qu’il pourrait s’en offenser. Est-ce qu’elle devenait paranoïaque parce qu’elle était blessée dans sa fierté, ou bien parce qu’il y avait vraiment quelque chose d’étrange en lui ? Du coup, elle ne savait plus trop quoi penser.  Elle devait lui répondre, elle ne voulait pas être méchante avec lui mais elle ne voulait pas non plus supprimer ses doutes. Elle ne montra donc aucune gentillesse à son égard,. Elle ne voulait plus douter de ses capacités de combat mais tout de même… Elle se demanda si elle devait le prendre au sérieux ou s’il valait mieux prendre la phrase à la légère. Elle n’arrivait pas trop à lui sourire. Elle n’arrivait pas à lui faire pleinement confiance parce qu’en essayant de fouiller ses souvenirs pour le disculper, elle ne voyait franchement rien qui l’aide à ça. Et puis ça expliquerait toute cette assurance.

- Oui, oui, je sais bien. Non non je vous crois quant à vos capacités de combat mais… vous avez été plutôt rapide : vous êtes passé par hasard dans cette rue ? vous vous êtes débarrassé d’eux si vite…

Il s’était approché et avait voulu l’inciter à rester allongé alors que Rosanna se relevait, avec l’envie imminente de fuir de ce lieu trop blanc. Elle avait retenu un cri quand il avait posé ses mains sur ses épaules. C’était de sa faute à elle, elle n’aurait pas du enlever sa perfusion ! Elle ne pouvait pas en vouloir à Jore pour cette partie là et encore moins vu la réaction qu’il venait d’avoir quand elle lui avait dit qu’il lui faisait mal. Il avait eu un bref sursaut et elle le sentit horriblement mal à l’aise. Elle était déjà suffisamment amochée comme ça, pas besoin de lui faire plus mal. Ah si quelqu’un lui en voulait, elle ‘était pas trop en état de se défendre là c’est sûr. Elle l’observait tellement de façon suspicieuse qu’elle se rendit compte que ça le mettait mal à l’aise alors elle regarda ailleurs. Son épaule plus précisément. Elle souleva la chemise atroce qu’elle portait et nota que ce n’était pas très joli à voir tout ça… Elle aurait pu faire une hémorragie interne à ce train là. Elle avait les mains crispées sur ses manches et elle tremblait. Elle ne l’avait jamais entendu se confondre ainsi en excuse et il avait l’air tellement perdu qu’elle mis brièvement de côté ses doutes. La douleur commençait à lui faire ressentir à quel point elle avait … mal partout en fait. Elle laissa Jore s’éloigner. Fuir en fait. C’était nouveau ça.

- Je sais. Ce serait un peu étrange de vouloir me faire mal volontairement alors que vous m’avez amenée dans un hôpital. Ce n’est rien.

Il avait l’air si peu dans son élément que Rosanna se demanda pourquoi il ne filait pas loin maintenant qu’il l’avait amené ici. Après tout, elle était entre les mains de l’équipe médicale, il n’avait donc plus de souci à se faire n’est-ce pas ?  Rosanna cligna des yeux, elle n’avait pas envisagé ça de sa part : est-ce qu’il se faisait du souci ? Au fond… elle ne le connaissait pas du tout. Elle n’avait vu de lui que son côté froid, distant ou son côté joueur et malin mais même la fois où il l’avait raccompagné chez elle avec sa sœur, il n’avait pas montré autre chose. C’était cruel mais en fait, elle avait jamais cherché plus loin : à force de ne pas se montrer curieuse, elle avait fini par le rendre encore plus froid qu’il ne pouvait l’être. Elle soupira. Puis elle pensa alors à sa cadette qui devait être encore en cours pour le moment mais qu’il faudrait bien qu’elle avertisse à un moment où un autre. Elle avait crié son nom par réflexe et son patron avait fait volte face d’un air inquiet. Elle préféra demander à Jore s’il avait vu un médecin, on ne sait jamais pendant qu’elle dormait. Cela lui éviterait peut-être d’avoir l’impression qu’elle lui en voulait pour quelque chose. Cette fois, il avait l’air plus sûr de lui. Elle, elle s’était agrippée à ses draps pour contenir sa douleur mais c’était de pire en pire. Tout son corps se réveillait et elle ressentait tous ses muscles.

- Ah oui… le repas… Eh bien, je n’ai… pas trop envie de rester ici…. Je ne peux pas. Comment ça ? Non, enfin oui, il faudrait que je lui parle mais je ne veux pas qu’elle vienne ici alors si je lui dis … mais de toute façon, elle verra bien…

La poignée de la porte tourna et Rosa sursauta brusquement, laissant échapper un léger cri de douleur qu’elle tenta d’étouffer au mieux. Inquiète, elle ne regardait pas du tout le médecin mais plutôt Jore. Bizarrement la médecine lui faisait bien plus peur que son patron, dont elle ne savait pas grand-chose. Elle écouta l’homme lui parler, lui demander si elle se sentait bien, qu’il fallait qu’elle évite de bouger, qu’il fallait qu’elle se repose et quand elle lui demanda douloureusement combien de temps elle devrait rester ici, il allait répondre mais l’infirmière était venue poser un plateau et elle remarqua la perfusion et s’énerva contre Rosa qui s’en fichait royalement. L’infirmière allait devoir récupérer de quoi refaire le travail. Le médecin lui soupira.

« Il est évident, mademoiselle Livingstone, que vous devriez au moins rester jusque demain pour vous reposer et éviter d’éventuelles complications sur votre état de santé. D’autant plus si vous n’êtes pas capable de prendre soin de vous-même… »
- Il est hors de question que je reste ici.

L’infirmière était revenue et commençait son boulot mais Rosa lui saisit le bras brusquement, elle avait terriblement mal mais elle refusait la médication.




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Sam 31 Jan 2015 - 17:41
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rosanna.  & jörmungand


 
Je ne savais pas moi-même ce qu’il m’arrivait, c’était quelque chose d’assez étrange de se trouver dans une telle situation ce ne m’était jamais arrivé en fait. Son regard trop inquisiteur me laissait un peu perplexe sur ses pensées, je ne pouvais lire en elle et donc cela était beaucoup plus difficile pour moi de lire quoi que ce soit sur son visage. Elle n’avait pas tord sur le sujet, j’évitais toujours de répondre correctement a ses questions car cela m’embarrasser beaucoup. Je ne pouvais pas sciemment lui dire que j’étais le Serpent de Midgar, puis quand bien même je ne suis pas sur qu’elle connaisse la légende de ce Dieu Nordique. Je doute que cela lui fasse vraiment plaisir en somme. Donc j’étais clairement dans une impasse sur le moment. Je ne savais plus vraiment quoi faire, acculer dans mes derniers retranchements. Je n’avais plus le choix, je devais encore et toujours élucider ses questions jusqu’à ce qu’elle mit le hola.

- Je … Oui je ne faisais que passer. Depuis l’histoire de votre sœur je recherche des éventuelles agressions dans les lieux connu pour… Désolé si cela vous semble étrange.

Pour ce qui est de la suite je ne voulais surtout pas la blesser encore plus et cela se vit dans ma réaction. Il fallait qu’elle en profite car elle était la seule humaine avec qui j’étais ainsi. C’était vraiment un cas unique pour moi. Et sans doute pour elle aussi. En revanche ses quelques mots me fis sourire. C’était une petite blague ou elle était sérieuse ? Enfin c’était drôle dis dans le contexte c’est vrai. Ce n’est pas comme si le tueur emmener sa victime à la morgue, c’était assez ironique en somme. Alors je souriais doucement à ses propos.

- J’avoue que cela serait idiot de ma part, vous ne me trouvez pas idiot j’espère ?

Je tentais à nouveau de détendre l’atmosphère qui semblait un peu trop tendu à mon gout. Puis je voyais surtout sa souffrance dans sa gestuelle et je me demandais si avec mes dons je pouvais faire quelque chose. Je suppose que oui. En tant que Jotun je pourrais la gelée ne serait ce que légèrement afin d’endormir la douleur. Mais la douleur était surtout une alarme qui montrait qu’il ne fallait pas faire tel ou tel chose sinon votre corps aller en pâtir. C’était comme un système d’auto défense en somme. Donc je comptais m’abstenir de ce coté pour le moment, j’avais assez usé de mes dons devant elle sans prendre gare… Pour sa sœur elle avait raison et je ne pouvais pas la blamer alors j’acquiesca doucement ses mots et tenta de répondre à sa question, si je l’avais bien comprise celle la.

- Disons qu’en tant que fils du président si je veux vous faire sortir d’ici je le pourrais vous voyez ? Dis-je avec un léger clin d’œil.

En revanche lorsque le docteur et l’infirmière arriva je vis une Rosanna encore inconnue à mes yeux. Je me demandais même si elle n’était pas un peu trop gamine sur le coup. Enfin ce n’était rien, juste une hospitalisation. Encore je comprenais qu’elle n’aimait pas ça mais enfin… Quoi que non, je ne pouvais pas vraiment comprendre car je sais que je serais jamais dans ce genre d’endroit avec ma constitution actuelle. Alors que je vis la jeune femme etre presque violente avec la dame je tentais d’être plus diplomate.

- Allons je pense qu’on pourrait s’arranger ? Disons si elle se fait médicaliser à domicile cela vous irez Docteur ? Et vous Rosonna accepteriez vous cette option ?

Je ne savais pas vraiment quoi faire pour l’aider sur le coup mais j’espérais que ça irait sans trop de dégat…

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Dim 1 Fév 2015 - 3:47
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"Il m'arrive de chanceler..."


- Jore & Rosa -



Elle savait à son timbre de voix peu assuré, à son air désorienté, qu’il tentait de retrouver une contenance et surtout qu’il lui mentait. Elle venait de mettre le doigt sur un problème dont elle n’était pas sûre de vouloir le fin mot. Est-ce qu’elle ne s’était pas toujours un peu douté qu’il était bizarre ? Si et pourtant elle s’était quand même approchée de lui alors qu’elle n’aimait pas ça. Elle n’avait jamais apprécié ce qu’elle ne pouvait pas maîtriser et lui, il lui échappait complètement : il se pointait chez elle en soirée sans prévenir, il s’incrustait quand elle prenait un café avec sa sœur. On ne pouvait pas dire qu’elle avait prédit ce genre de comportement de sa part. Le problème ne se posait pas avec les autres personnes. Cette fois pourtant, il ne semblait pas avoir le dessus et au lieu de rassurer la jeune femme, c’était l’effet inverse. Elle avait décelé la part d’ombre et maintenant qu’elle avait mis les pieds en plein dedans, elle doutait de vouloir y rester sauf qu’elle ne pouvait pas faire marche-arrière. Elle ne pouvait pas ignorer ce qu’elle avait en tête en ce moment. Il osait lui dire qu’il ne faisait que passer… comme par hasard ! Il y avait tellement de coïncidences avec lui et il n’avait pas l’air personnellement convaincu par son propre dialogue alors elle tordit sa bouche de côté : évidemment que cela lui semblait étrange. Dans un sens, elle lui en voulait de ne pas être honnête avec elle et dans un autre, elle n’avait pas envie qu’il lui dise la vérité. Elle était déjà en colère contre lui … oh oui, elle lui en voulait. Malgré tout, Rosanna était désarmée par son état mais aussi par celui de Jore, qu’elle considérait comme anormal. Elle arqua un sourcil et lui jeta un œil genre « mais bien sûr … j’vais te croire tiens. »

- Logiquement étrange oui … Vous avez des activités extraprofessionnelles plutôt douteuses, navrée de vous le dire ainsi.

Elle n’avait pas insisté sur le fait qu’elle n’en croyait pas un mot : ils auraient le temps d’en reparler quand elle serait un peu plus en forme non ? Elle ne le laisserait pas s’en tirer avec des explications aussi peu convaincantes la prochaine fois. Puis il s’en voulut tellement par la suite, qu’elle lui pardonna temporairement d’être étrange. Il avait réagi comme s’il s’était brûlé la main et elle avait légèrement plaisanté parce qu’elle préférait avoir à un patron plus enclin à l’humour. Elle se contenterait de sa froideur en arrière plan, c’était même moins stressant pour elle et puis elle préférait le voir sourire même avec malice plutôt que cette tête qu’il lui faisait aujourd’hui. Cela la gênait vraiment. Il lui répondit finement et elle essaya de sourire un peu mais elle ne devait pas être  bien probante. Sans doute avait-elle l’air un peu maladroite et souffrante. Elle passa une main tremblante sur son front et se rappela qu’elle avait des points à l’arcade… impossible de cacher ça à Kendra. Elle devrait trouver une solution avec sa sœur mais en attendant, elle pataugeait déjà assez avec cet homme.  C’était quoi cette question qu’il lui posait : si elle le trouvait idiot ?

- Ben il vaudrait mieux pas pour moi, n’est-ce pas ?

Elle parla finalement de sa cadette avec son patron. Elle se souciait vraiment de savoir comment annoncer tout cela en douceur. Hors de question de voir la demoiselle pleurer. Elle avait déjà suffisamment eu à faire la dernière fois avec cette histoire de mutants. Si elle venait à l’hôpital, il faudrait aussi que Rose explique à la jeune femme la présence de son chef à moins qu’il ne s’en aille avant. En tout cas, Jore semblait avoir compris le dilemme de son employée concernant sa sœur. Elle soupira. Le mieux c’était encore de lui envoyer un sms assez évasif. Parce que trop mensonger, elle devrait se frotter ensuite à la colère de la petite et elle pouvait être très vite agaçante. Elle tourna son regard vers son patron quand il lui répondit. Il avait bien plus d’assurance dans ce genre de propos dis donc. Donc ce n’était vraiment pas son état moral qui était en cause mais bien le fait qu’elle avait mit le doigt sur le nœud du problème.

- Mais ça ne s’appelle pas abuser de son pouvoir ça, monsieur ? dit-elle mais elle souriait plus sereinement.

La médecine était arrivée et avec cela, encore plus de complications. Si Rosanna avait retiré la morphine, c’était parce que la douleur la tenait éveillée mais elle ne pouvait pas le dire ainsi et puis si elle souffrait trop, elle ne resterait pas si éveillée que ça. Elle ne voulait pas fermer de nouveau les yeux, elle n’avait pas confiance en ce lieu. L’autre détail était qu’elle n’avait aucune sympathie pour la médecine. Oui Kendra voulait travailler dans ce domaine pour sauver des vies certes mais c’était aussi là qu’elles avaient perdues leurs parents. Et même si sa mère n’était pas une femme exemplaire, Rosa s’en souvenait parfaitement et elle se souvenait également de la froideur du corps médical à ce sujet. Pour eux, ce n’était qu’une banalité…Comme ils se coupaient de tout ressenti, elle n’avait pas confiance. Après tout, elle faisait pareil parfois donc elle savait. Elle avait attrapé le bras de l’infirmière par réflexe et Jore   intervint, ce qui calma immédiatement la française. Elle lâcha le bras de la femme et marmonna un « pardon » puis jeta un coup d’œil en direction de celui qui l’avait tiré de tout ça et acquiesça légèrement. Le médecin semblait avoir tourné toute son attention sur l’homme et le toisa de haut en bas. Il répondit un peu bougon mais conciliant.

« Nous devons être sûrs d’abord qu’elle soit hors de danger et il faudrait suivre à la lettre les instructions, ce qui ne semble pas être gagné d’avance. Il vous faudra de toute façon rester encore un peu ici, gardez votre perfusion et dormez un peu ! De plus, pour une sortie, il vous faudra signer une décharge. »
- Je… Navrée, j’ai peur des hôpitaux (ce qui était faux, elle ne les aimait pas c’est tout) depuis que ma mère y est décédée. Veuillez pardonner mon comportement un peu spécial. Je vous assure … je suivrais les recommandations si vous acceptez… c’est, enfin ce lieu, … ça m’angoisse tellement.
« Je reviendrais vous voir d’ici une heure, une heure et demi et nous en reparlerons quand vous vous serez reposée et calmée.»

L’infirmière lui remit la perfusion et cette fois, elle la laissa faire sagement. Elle n’avait pas l’intention de dormir, même quelques minutes et fixait la sortie avec attention. Elle observa tristement sa main et l’aiguille. Pas très pratique pour bouger, ce qu’elle ne devait pas faire de toute façon.

- Désolée… vous ai-je fait honte ? Je vous ai involontairement forcé à intervenir. C’est que je n’aime pas être ici, être clouée dans un lieu rempli de malades, où l’on vous soigne comme on veillerait un mort ! Et je ne veux pas fermer l’œil ici, je n’ai pas confiance. Est-ce ridicule ?




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Dim 1 Fév 2015 - 15:15
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∞ Encore une Livingstone dans le pétrin.

rosanna.  & jörmungand


 
Elle doutait de moi et c’était légitime apres tout. Je n’avais rien fait pour que cela en soit le contraire. En fait je tentais de faire en sorte qu’elle ne doute pas mais sans lire en elle je n’arrivais en rien dans tout ça. Je ne pense pas que ma méthode était la meilleure alors je devais me détendre un peu et reprendre du poil de la bête. Surtout que ses mots pouvaient me refroidir, moi le Serpent de Midgar. Mais je le pris surtout par la blague. Son ‘’navrée de vous le dire ainsi’’ sonnait comme un petit pique affectif comme on en avait l’habitude de se lancer lorsque tout allait bien, bien entendu.

- Oh si vous êtes si navrée que ca je devrais pouvoir vous pardonner pour le moment. Après tout vous êtes faibles pour le moment alors je ne voudrais en aucun cas abuser de vous de la sorte.

L’humour était sans doute un échappatoire pour moi. Je me rendais compte qu’il était bien utile en tout cas. C’était comme si il me sauver de toutes les situations possibles. Puis par la suite je vis qu’elle préférait aussi cela qu’a mon attitude présente alors je fis en sorte de garder une bonne mine pour la rassurée un peu mieux dans la suite des évènements. Surtout que l’histoire de l’agresseur emmenant sa victime à l’hôpital me faisait assez rire dans le fond. C’était drôle de voir les choses ainsi, enfin pour moi. Surtout qu’elle n’avait pas tord, si j’étais assez idiot pour faire ça cela voudrait donc dire que j’étais l’agresseur et pour une fois ce n’était pas moi celui qui avait fait du mal a une humaine, mutante ou non. Enfin en quelque sorte aujourd’hui oui j’avais fait du mal a des humains mais de mauvaises personnes alors personne ne m’en blâmerait pour si peu. C’est fou comme les philosophies de justice humaine pouvaient altérer leurs jugements !

- Une chose est sur c’est que je ne suis pas l’investigateur de tout ceci, donc je ne suis en somme pas idiot.

En revanche pour ma proposition de sortie d’hôpital il semblerait que ceci l’amusait légèrement. Surtout lorsqu’elle me parla d’abus de pouvoir. Je fis mine d’être offenser, restant bouche bée devant ses propos je fis totalement l’innocent qui n’avait pas compris en quoi c’était de l’abus. Alors que ce fis clairement le cas.

- Non du tout, je ne vois pas de quoi vous parlez. C’est juste une demande d’une personne tout aussi agréable que moi, rien de plus non ?

Pour ce qui était du Docteur j’avais pu calmée la fauve. En fait je réalisais que j’avais un certain pouvoir de persuasion sur cette jeune femme sur le coup. Alors qu’avec son caractère ce n’était certainement pas gagner d’avance, je veux dire par là que je ne pensais que j’aurais jamais ce genre de pouvoir là avec une personne comme, avec elle surtout. Alors que tout s’arrangeais je menaçais tout de même du regard le médecin qui me semblait un peu trop arrogant avec nous. Et je me fis la promesse de le tuer lorsque Rosanna ira bien mieux… Cela ne se passera pas comme ça. Ce n’est pas parce qu’il avait une quelconque influence ici ou qu’il couchait avec son infirmière qu’il avait un quelconque droit sur nous. Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire… Alors qu’une rage montait en moi je me fis totalement calmer par les propos plus adoucit de Rosanna lorsque le corps médical était partie. Elle s’excusait de son comportement et je fus un peu surpris de ça car pou moi elle n’avait pas de raison de faire ça. Je comprenais parfaitement son point de vue et je ne pouvais pas résister à l’envie de la rassurée sur le coup. Je souriais doucement et caressa un peu sa joue, espérant qu’elle n’ai pas de graves blessures à cet endroit.

- Ne vous inquiétez pas pour moi. Je peux comprendre ce que ça fait de se sentir enfermé…

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