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Oooops...Hey, nice to meet you ![Vic & Marie-Ange]

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Mer 9 Jan 2013 - 13:37
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Marie-Ange vit John baissait la tête à sa question, un pauvre air de chaton tout éploré à la figure, c’était à la fois triste et mignon à la fois. Elle eut envie de lui faire un câlin pour le réconforter, mais elle se retint juste à temps. C’était peut-être un peu tôt, bien que l’homme semblait ouvert à la tendresse. Le ronronnement du micro-onde résonnait encore dans la cuisine qui se fit tout d’un coup bien silencieuse. John brisa le silence d’une voix plaintif, rendant la divinatrice toute attentive:

John: Mais moi ça m’arrive tout le temps…

Alors que le son de sa voix remontait jusqu’aux oreilles de la jeune mutante, ses yeux se portèrent sur le pied blessé que John tendant en l’air. Elle poussa un cri d’étonnement et fronça les sourcils, comment avait-elle pu ne pas voir qu’il était blessé? Quel idiote, elle était tellement absorbé par son visage et ses manières enfantines pour voir une chose d’une telle importance! Elle était tellement aveugle, avec ou sans ses cartes, on avait l’impression qu’elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez ou le bout de son cœur. Marie-Ange s’en voulait d’avoir mit tant de temps à voir ce petit détail. De plus, il semblait vraiment avoir mal. Elle voulut faire un pas vers lui afin d’examiner sa blessure. Qu’elle puisse enfin se rattraper…quand même quoi. Si la jeune femme n’avait pas réussi à le voir plus tôt, au moins qu’elle puisse faire quelque chose par la suite, cela lui semblait évident. Mais elle fut rattraper trop tôt par Victoire qui lui lança tout en partant de la cuisine:

Victoire: Attention, Marie', il s’est blessé, ne le secoue pas trop.

Bien sur, c’était évident qu’elle n’allait pas se jeter sur lui ou toucher violemment la blessure de John, elle était plus intelligente que ça…ne pensant plus à ce que son amie venait de lui dire, la jeune femme descendit la main de l’épaule de l’homme sur son bras tout en se penchant sur la blessure. Il poussa un miaulement larmoyant, qui fit une étincelle dans le cœur de la divinatrice, au point que son regard sembla se brouiller l’espace d’une seconde. Comme il était doux de ressentir une telle…poussière au fond de son esprit, mais cela pouvait rapidement devenir aussi dangereux qu’un grain de sable brulé à blanc. Secouant la tête pour se remettre les idées en place, Marie-Ange leva la tête et rencontra le regard de John, un regard malheureux qui semblait lui demander de l’aide. Que pouvait-elle faire? Victoire était sans doute partit chercher quelque chose afin de soigner son pied. De ses pauvres mains, elle n’avait aucun pouvoir de guérison ni aucun ustensile dans ses vêtements. Il faudrait qu’elle songe un jour à s’acheter une pochette d’urgence à accrocher à sa ceinture…ou tout simplement à cacher des pansements dans son soutien-gorge, ça peut toujours servir. Tout en songeant à cela, les yeux gémissants de John l’observaient toujours.

Marie-Ange (chuchotant): Ne t’en fais pas…

La jeune divinatrice n’était même pas sûre qu’il l’ait entendu mais qu’importe, à ce moment précis, Victoire revint avec tout un attirail pour soigner le pied de John. Posant ses affaires sur la table, elle s’approcha de Marie-Ange et la tira en arrière par les épaules tout en lui lançant, le sourire aux lèvres:

Victoire: Si j'étais toi, je m'éloignerai... Question sécurité.

Mais…et si elle avait envie d’aider à soigner John? Bien que le sourire de Victoire pouvait faire penser à une parfaite contrôle de la situation, sa voix portait les teintes de l’inquiétude. Ne sachant pas de quoi elle avait peur, Marie-Ange fit un pas en arrière. A ce moment, les yeux de John devinrent un miroir de peur, et il tendit une main vers elle, ne voulant pas qu’elle parte. Le cœur de la jeune divinatrice battit un peu plus fort que les autres fois. Elle tendit à son tour son bras, cherchant le contact de sa peau. Mais à la forte odeur du désinfectant dont Victoire avait ouvert la boite, il se rétracta brutalement. Son amie s’approcha lentement de lui:

Victoire: John, écoutes-moi. Je vais mettre ça sur ta blessure, d'accord chaton ? Et puis après, tu auras un joli pansement. Ça risque de piquer un peu. C'est normal, c'est pour te soigner, hmm ? Alors, euh... Si tu es sage, tu auras droit à du chocolat avec son lait. Et tu pourras manger autant de sardines qu'il te plaît ce soir. Et puis nous irons acheter des bonbons, d'accord ? Mais seulement si tu ne sautes pas partout en hurlant, d'accord ?

Les paroles de la jeune rousse eurent le don d’inquiéter encore plus Marie-Ange. C’était un peu…exagéré non? La réaction de John sera tellement forte qu’elle avait besoin de le rassurer avec tant de…crainte? Mais cela eut l’effet escompté car John eut un délicieux sourire et passa sa langue sur ses lèvres. C’était si chou. Encore assez pour brouiller l’esprit de la divinatrice. Cette dernière posa une main sur sa poitrine. Stop. Il ne fallait pas. Si. Mais non. Enfin…rhooo, c’était si compliqué, comment faire? Peut-être qu’elle ne devrait juste que se laisser porter par le temps. La jeune divinatrice refit un pas en avant, se plaçant à côté de John, le côté qui n’était pas occupé par Victoire. Puis elle observa son amie verser du désinfectant sur le coton qui servirait à soigner leur blessé avec appréhension.

Victoire: Tu peux serrer ma main, si tu veux. N'ai pas peur de me faire mal, d'accord ? Le principal c'est que tu ne sautes pas de la chaise, tu pourrais te faire une nouvelle blessure.

Encore une parole qui ne risquait pas de rassurer Marie-Ange. John aussi ne semblait pas parfaitement à l’aise sur sa chaise. Il saisit la main de Victoire et de l’autre, un bout du sweat de la divinatrice. Cette dernière prit la main de John de ses deux mains et la serra bien fort. Lentement, Victoire apposa son coton emplie de produit sur le pied du mignon blessé.

John: Non, non, non !

Par la suite, tout se passa si vite que Marie-Ange n’était pas bien sûre d’avoir tout compris. Mais une chose ne pouvait pas être passer inaperçu. Le corps de John se changea du tout au tout, se transformant en un chat roux d’une taille importante sans pour autant être surnaturel. Il passa sur les épaules de Victoire et revint ni vu ni connu sur sa chaise, se métamorphosant de nouveau en humain. Se recroquevillant sur les moindres recoins du siège, John leur jeta un coup d’œil à chacune. Un regard gémissant qui donna une nouvelle fois envie à la jeune femme de le prendre dans ses bras.

John: C'est fini ? Pas crié. Pas quitté la chaise. J'peux avoir la sardine ? Avec du lait ? Ca sent pas bon...

Au diable les questionnements! Son air était trop mignon. Marie-Ange se précipita sur lui et lui fit un grand câlin.

Marie-Ange: Oui la douleur est finie, tu as été super!

Elle était impressionnée, alors en effet John possédait bien un pouvoir, c’était aussi un mutant. Étrangement, cela ne l’encourageait que plus à encore mieux le connaître. Maintenant il fallait récompenser John. La jeune femme se souvint des tasses de lait chaud qui étaient restés dans le micro-onde. Quittant à regret le mutant, elle s’approcha de la machine et entendit le petit bruit qui signifiait que le plat avait fini d’être réchauffer. Ouvrant la porte délicatement, elle sortit doucement les tasses et les posa sur la table le temps qu’elles se refroidissent un peu. Il n’était plus question de blesser qui que ce soit. Offrant un éclatant sourire à John, elle lança:

Marie-Ange: Déjà tu auras une bonne tasse de lait chaud!
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Mar 15 Jan 2013 - 23:13
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    John attrapa la main que lui tendait Victoire, et celle-ci lui livra un sourire encourageant. De son autre main, il avait agrippé le sweatshirt de Marie-Ange, et les regardait avec ce drôle d'air qui serrait le cœur de Victoire ; on aurait dit que le pauvre chaton allait mourir dans d'atroce souffrance ! La rousse aurait finalement put être constipée que son expression n'aurait pas changé ; elle redoutait à présent le moment fatidique où elle savait que John allait paniquer. De façon moins violente que précédente, si possible... Mais ce n'était pas une chose qu'elle parvenait à maîtriser, même avec toute la bonne volonté qu'elle pouvait y mettre.

    - John : Non, non, non !

    John. Chut, John. C'était déjà assez désagréable de savoir que tu vas avoir mal, parce que toi tu ne sais pas te retenir ! Ne prends pas cette frimousse catastrophée, s'il te plaît ! Bon, tant pis, de toute façon, il fallait bien le faire. Victoire entreprit de désinfecter la plaie, serrant les dents au moins aussi fort que John serrait sa pauvre main. Elle n'allait pas se plaindre ; c'était son idée et puis, ça fonctionnait plutôt bien. Il n'y avait finalement pas de tornade de poils roux et aucun nouvel accident.

    Oui, sauf qu'il ne fallait jamais parler – ni penser – trop vite, parce que la pression exercée sur sa paume diminua trop rapidement pour être normal, et que l'homme devant elle rapetissait de façon trop étrange pour être naturelle, tout en se couvrant de poils. Oh non. Oh non, non, non ! Le cœur de la mutante s'accéléra brutalement alors qu'un chat escaladait son bras pour... Passer dans sous cou et retourner sagement sur la chaise. Victoire resta quelques secondes à l'arrêt, la main tendue, avant de décompresser totalement et d'esquisser un large et vrai sourire – par l'un de ces sourires de constipés servi par certain psychopathe quand ils se forçaient, hein !

    - John : C'est fini ? Pas crié. Pas quitté la chaise. J'peux avoir la sardine ? Avec du lait ? Ça sent pas bon...

    Victoire se redressa, et posa un regard tendre sur John, dont les yeux étaient larmoyant. Oh ça, y'avait pas à dire, elle était bien fière de son 'tit chaton ! Alors que Marie-Ange se précipitait sur lui pour le prendre dans ses bras, Victoire jetait le coton usagé et attrapait un pansement.

    - Marie-Ange : Oui la douleur est finie, tu as été super !

    La rouquine profita que sa voisine lâche John pour aller chercher les tasses pour agiter le pansements sous son nez, avant de le lui coller sur la blessure. Tarot ne mit pas longtemps à attraper les tasses et les poser sur la table, attendant qu'elle refroidissent un peu.

    - Marie-Ange : Déjà tu auras une bonne tasse de lait chaud !

    Victoire ébouriffa les cheveux de John avant de déposer un bisou sur sa joue.

    - Victoire : Tu es certains de ne pas avoir quitté ta chaise, hmm ? fit-elle pour la taquiner. Bon aller. On va dire que je n'ai rien vu ! Et désolé pour l'odeur, ça va bientôt passer.

    Truth ponctua sa phrase d'un petit clin d'œil avant de ce diriger vers le frigo. Elle manqua à nouveau de glisser, lâcha quelques jurons tout bas et sortit les sardines, qu'elle ouvrit avant de tendre à John.

    - Victoire : Je ne sais pas vraiment si le chocolat au lait et les sardines vont bien ensemble mais... Puisque tu les veux. Tu les as bien mérité, chaton !

    Sitôt qu'elle lui eu servi les sardines, la rousse attrapa une serpillière et entreprit de laver le sol avant de quelqu'un d'autre ne ce fasse mal. Enfin, elle attrapa trois pailles qu'elle mit dans chacune des tasses, se laissa tomber sur une chaise et poussa un profond soupire. Le reste attendrait plus tard ; n'avaient-ils pas le droit à une petite pause ?
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Dim 20 Jan 2013 - 14:08
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    Les deux femmes avaient été parfaites : rassurantes, gentilles, douces, attentionnées, compréhensives... Si, si, vraiment, parfaites ! « Ne t’en fais pas… » Au début, John ne s'en était même pas trop fait. Toute la situation le rendait un peu tendu, et aussi déboussolé qu'il pouvait l'être, mais elles étaient toutes les deux à ses côtés, rien de mal n'allait lui arriver, non ? Enfin ça, c'était avant que l'odeur immonde ne heurte son sensible odorat félin. Avant que Victoire n'applique ce fichu désinfectant sur sa patte blessée. Pourquoi ne regardait-il jamais où il marchait, hein ? Cela ne lui apportait que des ennuis ! Il aurait pu prendre la résolution de faire attention la prochaine fois... Mais cela n'aurait servit à rien, d'ici dix minutes il aurait de toute façon tout oublier. Tout sauf les gourmandises promises, il les attendait, tiens !

    Et il attendait patiemment, accroupi sur sa chaise avec une tête désespérée de chaton mouillé. Oui, pour un homme de 35 ans avec du poil au menton, c'était franchement bizarre. Mais on est un chat ou on ne l'est pas, et lui l'était jusqu'au bout des griffes. «-Oui la douleur est finie, tu as été super! » John ferma brièvement les paupières sous l'étreinte de Marie-Ange, ravi de se voir ainsi félicité et câliné : il la serra un instant contre lui, content comme un chaton qui se fait grattouiller. Pas au point de ronronner, ils n'étaient pas assez proches pour cela – il n'était pas un chat facile, voyons ! - mais savourant l'instant. Un câlin, c'était presque assez pour oublier un événement aussi traumatisant que le désinfectant.

    Presque. L'odeur refusait de quitter ses narines et ça avait piqué atrocement. Beurk.
    Marie-Ange le lâcha rapidement pour courir vers la machine ronronnante. John se tourna alors vers Victoire, réapparue dans son champ de vision. Il ne pouvait pas s'empêcher de rentrer la tête entre ses épaules, les dites épaules légèrement crispées. Le mutant avait désobéit, déçu Victoire, il le savait. Il avait sauté hors de sa chaise, il lui avait sauté dessus, sans préavis ! Peut-être même qu'il l'avait griffé ! Il n'avait quitté longtemps sa chaise, mais il n'était pas resté dessus, ni calme, il n'avait pas écouté, et... et il n'avait pas envie de retourner dehors, il faisait froid dehors, il pleuvait... Le chat lui lança un regard en coin, presque sûr de la voir agiter un balai sous son nez. Il y avait toujours un moment où on lui lançait de l'eau dessus ou on le menaçait avec un balai.
    Étonnamment, la rousse lui souriait. Et un grand sourire, un vrai de vrai, hein ! John redressa sa colonne vertébrale soudainement et tendit le nez vers la jeune femme, soulagé. Elle n'avait pas de balai en main, mais un charmant petit bout de … truc coloré. Qu'elle lui appliqua sur la patte.

    John tendit son pied pour observer avec curiosité le pansement qui venait de s'y ajouter. Il y avait des petites têtes de chat dessus. John adorait les chats. Il se contorsionna pour observer de plus près son pied – être un mutant-chat avait bien des avantages, y compris de pouvoir foutre son propre pied devant sa figure – et s'apprêtait à miauler en direction de ses mini congénères lorsque Victoire vient lui ébouriffer les cheveux et l'embrasser sur sa joue. Là, il ne put résister à l'envie de ronronner doucement, en lui adressant un sourire jusqu'aux oreilles. Il adorait qu'on lui triture le poil, miaw ! « -Tu es certain de ne pas avoir quitté ta chaise, hmm ? Bon aller. On va dire que je n'ai rien vu ! Et désolé pour l'odeur, ça va bientôt passer. » Il n'avait pas quitté sa chaise, la preuve il était dessus ! John avait complètement oublié...la succession d'accidents en chaîne qui venait tout juste d'avoir lieu.

    Mais on n'oublie pas une proposition de goûter ! « -Déjà tu auras une bonne tasse de lait chaud! » La tête de John fit un demi-tour à 180° aux paroles de Marie-Ange, qui sortait les tasses de lait du micro-onde, pour les poser prudemment hors de la portée du chat turbulent. Le fameux lait ! Peut-être allaient enfin avoir le droit de tous plonger leurs moustaches dans la boisson divine ? Après tout ces efforts, cela serait plus que temps ! Le sourire déjà grand de John s'agrandit encore lorsqu'il sentit l'odeur merveilleuse qui émanait de la boîte de sardine que Victoire venait tout juste d'ouvrir. Une odeur que d'autres – comme les deux personnes bipèdes de la pièce – aurait pu trouvé... trop forte, désagréable, nauséabonde. Une odeur de poisson quoi . Les sardines, en plus d'être délicieuses, avaient le mérite de masquer l'odeur du désinfectant.


    « -Je ne sais pas vraiment si le chocolat au lait et les sardines vont bien ensemble mais... Puisque tu les veux. Tu les as bien mérité, chaton ! » John la regarda d'un air assez bête, ayant déjà une sardine coincée dans la bouche, la queue de celle-ci dépassant artistiquement. C'est formidable, les sardines ! Il trempa l'une des sardines dans une tasse de lait dès que Victoire lui tendit la sienne. Il expliqua, la bouche encore pleine :

    « - Il n'y a rien de meilleur que des sardines au lait chaud ! Ca va beaucoup mieux ! Guéris ! »

    Il engloutit la sardine qu'il avait encore en bouche, et mâchouilla celle imbibée de lait chaud. C'était délicieux ! John observa les deux jeunes femmes qui semblaient épuisées par toutes leurs péripéties, tenant chacune leur tasse de lait d'où dépassait une paille. Le tout dans un décor post-apocalyptique, dans la cuisine ravagée, bien qu'il y ait quelques améliorations depuis le climax de la guerre. Il s'assit en tailleur et déclara d'un air concentré – dont le sérieux était quelque peu corrompu par la sardine qu'il agitait tout en parlant.

    « - Je réparerais tout ce que j'ai cassé, Victoire, je te promets. Et je suis désolé d'avoir tout gâché pour notre rencontre... Marie-Ange. C'est ça ? Et pis maintenant tout va bien, Victoire a enfin son lait chaud ! Pourquoi tu venais nous voir, toi ? »


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Dim 20 Jan 2013 - 22:24
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La crise était bien passée. John, calmement assis sur sa chaise, observait d’un air ébahie et heureux le pansement avec de jolis motifs de chats que Victoire venait de lui mettre. Comme il était doux et mignon, ce grand homme à l’âge si virile mais aux manières si enfantines. Ne pas craquer serait une erreur…mais craquer trop vite serait aussi une inconcevable bêtise. Après tout, elle avait trop de fois fait face au gouffre de l’amour pour ne pas se mettre en garde contre cet émotion qui lui transperçait le cœur quand elle voyait son petit air de chaton… c’était impossible. Il ne fallait pas non plus que ça tourne à l’obsession, mais bon…il fallait bien avouer qu’il était si chou en chat…Ah non, surtout il ne fallait pas se mettre à fantasmer sur un chat ! Voilà qu’on irait la traiter de zoophile…Mais bon, chez John, ce n’était que l’humain qui la mettait en émoi. Elle laisserait volontiers la face féline à sa voisine. D’ailleurs, cette dernière passa une main amicale dans les cheveux du mutant avant de l’embrasser sur la joue, comme c’était…étrangement, cela ne fit plus mal à la jeune femme. Cela ressemblait plus à un geste maternel qu’à un véritable amour. Peut-être avait-elle sa chance finalement !

Victoire : Tu es certains de ne pas avoir quitté ta chaise, hmm ? fit-elle pour la taquiner. Bon aller. On va dire que je n'ai rien vu ! Et désolé pour l'odeur, ça va bientôt passer.

Sur ces mots, la rousse se dépêcha d’aller en direction du frigo. Encore un faux pas, risquant de s’effondrer à nouveau sur le sol, mais elle parvint à se rattraper de justesse. Tout en ouvrant le frigo, elle en prit la boite de sardines tant voulu par le jeune homme pour la tendre à celui-ci, une fois la boite desceller.

Victoire : Je ne sais pas vraiment si le chocolat au lait et les sardines vont bien ensemble mais... Puisque tu les veux. Tu les as bien mérités, chaton !

Le jeune minet en question s’empara des sardines et Victoire prit ensuite une serpillière pour nettoyer le sol. Cela aura au moins l’effet d’empêcher quelques chutes supplémentaires, ce qui ne serait pas du luxe après tout ça. Marie-Ange la regarda passer le balai sur le sol, pensive. Tellement perdue dans ses pensées et dans la contemplation de son mouvement mécanique pour faire le moindre geste. Tout ça était si…étrange. Cela s’était déroulé si vite. L’impression lui tenaillait l’esprit que cela faisait maintenant des heures et des heures qu’ils étaient tous les trois dans cet appartement. Et pourtant, à tout casser, cela ne devait faire à faire que quelques minutes ? Que le temps passait lentement, en prenant l’instant au présent, profiter de chaque sentiment qui s’écoule le long du cœur…Mais cette réflexion ne fut que de courtes durées, car Victoire se releva et prit trois pailles dans un tiroir de la cuisine pour les mettre dans les tasses. Prenant celle qui était la plus proche d’elle, elle se posa sur une chaise et fit entendre à l’assemblée un profond soupir. Sur cette mélodie calme, John trempait ses sardines dans son lait avant d’en mettre une dans sa bouche.

John : Il n'y a rien de meilleur que des sardines au lait chaud ! Ca va beaucoup mieux ! Guéris !

Puis il avala la sardine qu’il mangeait consciencieusement et en prit une autre dans sa bouche. Qu’il était chou. Marie-Ange ne cessait de se le dire à chaque seconde qui passait. Mais ce n’était plus le moment d’être en extase, le repos était autorisé. Prenant à son tour une tasse, elle s’assit à l’une des chaises qu’elle prit pour la mettre en face de ses deux amis. Trempant ses lèvres dans le lait brûlant, la divinatrice poussa un petit gémissement et se frotta la lèvre. Elle était sensible à la chaleur des liquides. Mais après quelques petits souffles sur la surface blanche, elle put enfin la boire et apprécier le gout. C’est alors que le jeune homme se posa en tailleur sur sa chaise et prit une mine concentré. Marie-Ange l’observa, les lèvres dans sa tasse, écarquillant les yeux. Cela n’était absolument pas ce qu’elle avait pu voir de lui depuis le début de leur rencontre.

John : Je réparerais tout ce que j'ai cassé, Victoire, je te promets. Et je suis désolé d'avoir tout gâché pour notre rencontre... Marie-Ange. C'est ça ? Et pis maintenant tout va bien, Victoire a enfin son lait chaud ! Pourquoi tu venais nous voir, toi ?

Depuis le début, son but était de donner un lait chaud à Victoire. C’était un acte très attentionné de sa part, Marie-Ange en était presque jalouse. Mais bon, faut pas non plus pousser mémé dans les orties, y’a quelques minutes, ils ne se connaissaient même pas. Lentement, elle reposa sa tasse sur ses genoux, délicatement. Puis la jeune femme releva la tête et porta à John son plus mignon sourire, faisant scintiller les perles de ses yeux.

Marie-Ange : Oui, c’est ça. Ne t’inquiète pas, je suis heureuse de t’avoir rencontré de toute façon. Si c’est de cette façon, c’est que cela devait être fait ainsi.

Tout en plantant son regard dans celui du jeune homme, elle croisa les jambes, tout en faisant bien attention de ne pas se verser de lait sur la peau. Il y avait suffisamment eu de drames jusqu’ici. Buvant une petite lampée de son lait si durement gagné par tant de péripéties, elle poursuivit :

Marie-Ange : Quand à la raison de ma venue…j’avais entendu du boucan chez Victoire, chose qui n’est pas vraiment habituelle chez elle…du moins pas autant et pas comme ça. C’est la première amie que j’ai eu en arrivant ici et donc je me suis inquiétée pour elle. Je suis donc entrée pour vérifier si tout allait bien. –Puis, chuchotant tout en restant audible par l’assemblé- Et je pense que j’ai bien fait.

Lentement, la jeune femme finit sa tasse et se leva pour la poser dans le lavabo. Arrangeant quelques affaires sur la table, elle n’avait vraiment pas envie de partir…comment faire pour faire continuer ce moment ? Elle pourrait proposer à John de lire son avenir…mais est-ce qu’il accepterait ? Et…et si l’avenir de John l’éloignait d’elle, ou ne lui plaisait pas ? Comment réagirait-elle ? Cela serait une blessure de plus à son cœur…

Finalement, elle décida de jouer sur la carte de la normalité, en attendant qu’une occasion plus appropriée s’offre à elle. S’accoudant à la table, Tarot mit une main sur sa hanche et lança à Victoire, le tout dans un sourire toujours rayonnant :

Marie-Ange : Comment vous êtes-vous rencontrée ?
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Mer 23 Jan 2013 - 17:19
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[HS : « Faut pas pousser la mémé dans les orties, sinon elle se piquerait les fesses si elle n'avait pas de culotte ! » Mwahahaaa, voilà l'expression entière qui me vient de ma grand-mère. Tu vois laquelle Marie ? x'D]

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    Assise devant sa tasse, Victoire avait rejeté sa tête en arrière, les yeux fermés. Un peu de calme, un peu de repos, juste quelques secondes. Elle entendit Marie-Ange s'asseoir sur une chaise tout en attrapant une tasse. La brunette poussa un soupire, faisait naître un petit sourire sur les lèvres de la rousse, qui redressa la tête juste à temps pour voir John tremper une sardine dans son chocolat au lait. La jeune femme retint de justesse une grimace de dégout ; son estomac ne supporterai jamais un tel mélange, déjà qu'elle n'aimait guère les sardines. Merci bien.

    - John : Il n'y a rien de meilleur que des sardines au lait chaud ! Ça va beaucoup mieux ! Guéris !

    Victoire hocha lentement la tête en se plongeant dans la contemplation de sa tasse pour ne pas y penser. Des sardines au lait chaud. Argh. Erk. Elle porta sa tasse à ses lèvres et prit plusieurs longues gorgées, jusqu'à ce que le gémissement de sa voisine ne la surprenne ; oui ? Ah. Le lait devait être chaud, à en croire l'expression de Marie-Ange. C'était même certain. La rousse jeta un coup d'œil à sa tasse déjà à moitié vide. Finalement, sa mutation pouvait avoir de bons côtés. Surtout en cuisine ; elle pouvait toucher la plaque brûlante du four sans rien ressentir (et inutile de préciser qu'elle était plutôt bonne cuisinière, de ce fait). Un mouvement sur le côté lui apprit que John changeait de position.

    - John : Je réparerais tout ce que j'ai cassé, Victoire, je te promets. Et je suis désolé d'avoir tout gâché pour notre rencontre... Marie-Ange. C'est ça ? Et pis maintenant tout va bien, Victoire a enfin son lait chaud ! Pourquoi tu venais nous voir, toi ?

    Ah oui, c'est vrai ! Tout ce carnage pour une histoire de chocolat chaud. Comment une si gentille attention pouvait provoquer un tel chaos ? Et bien, il faut demander à John des leçons. « Détruire l'appartement de votre amie en trois leçons ». Quoi qu'une devrait suffire. C'était tout mignon, de lui promettre les réparations. Mais Victoire préférait presque appeler un vrai réparateur ; manquerait plus qu'un faux-contact lui crame son matou mutant !

    - Marie-Ange :[/b] Oui, c’est ça. Ne t’inquiète pas, je suis heureuse de t’avoir rencontré de toute façon. Si c’est de cette façon, c’est que cela devait être fait ainsi. Quand à la raison de ma venue…j’avais entendu du boucan chez Victoire, chose qui n’est pas vraiment habituelle chez elle…du moins pas autant et pas comme ça. C’est la première amie que j’ai eu en arrivant ici et donc je me suis inquiétée pour elle. Je suis donc entrée pour vérifier si tout allait bien. Et je pense que j’ai bien fait. 

    Un sourire amusé se dessina sur le visage de la maîtresse des lieux. Oui, elle avait bien fait, cela ne faisait aucun doute.

    - Victoire : Ne t'inquiètes pas John, j'appellerai le réparateur s'il le faut... Et je ne pense pas que nous soyons capable de réparer la vaisselle. On ira en acheter d'autre.

    La voix qu'elle avait employé était tout à fait calme, comme s'il était naturel et normal d'aller racheter tout ce qui était cassé. Cela ne voulait pas dire qu'il devait s'amuser à tout détruire juste pour le plaisir de faire les magasins par la suite ; le compte en banque de la bibliothécaire n'était pas un gouffre sans fond, loin de là.

    Marie-Ange termina sa tasse et alla la déposer dans le lavabo avant d'arranger quelques affaires sur la table. Elle finit par s'accouder à la table et mettre une main sur sa hanche, avant de demander à Truth avec un large sourire ;

    - Marie-Ange :[/b] Comment vous êtes-vous rencontrée ?

    Oh. Comment avait-elle rencontré John ? Ce n'était pas bien compliqué – même si, sur le coup, ça l'avait paru. Elle se laissa tomber au fond de sa chaise en souriant.

    - Victoire : C'était un jour de pluie, et je rentrais de la bibliothèque. En remontant la rue du garage à l'immeuble, j'ai vu un chat qui s'abritait dans un carton. J'ai eu pitié du pauvre animal, et ai voulu l'attraper. Il n'avait pas l'air bien méchant, au contraire ; il se laissa faire et je l'ai remonté jusqu'ici. Arrivé à l'appartement, le polisson à tout de suite repéré le canapé alors que je lui préparait de quoi manger et boire. Il avait un collier, avec un nom gravé dessus ; « Bandit ». Je me suis dit qu'il devait appartenir à quelqu'un du quartier, et qu'il repartirait le lendemain... C'est pourquoi le soir, j'étais au début un peu réticente à l'idée de le laisser dormir sur mon lit. J'avais peur de m'y attacher et de ne plus le revoir après, tu comprends. Avec les animaux, ça va si rapidement, surtout quand ils sont tout mignons... Enfin bref, je n'ai pas eu la force de le chasser, et il a donc dormi contre mon ventre. Et le lendemain...

    Victoire fit une petite pause, un grand sourire trahissant son amusement. Elle jeta un coup d'œil à John avant d'étouffer un petit rire ; la suite paraissait si saugrenue et improbable ! Elle but une gorgée de chocolat, ménageant son effet. Elle se plaisait à raconter des histoires et observer le visage de ses auditeurs.

    - Victoire : Et bien, le lendemain, figures-toi que le chat avait disparu. A la place, il y avait un homme dans mon lit, les bras autour de mon ventre et c'était, d'ailleurs, bien le premier. Je crois que, sur le coup, je n'ai jamais eut aussi peur de ma vie. C'était qui lui, un voyeur psychopathe pervers ? Et qu'avait-il fait de Bandit, hein ? Je crois bien avoir hurlé, un peu, et lancé ce qui me passait sous la main sur l'homme qui était tranquillement allongé sur mon matelas. Le pauvre. La rousse eut un petit rire nerveux en se souvenant avoir essayé de lancer un dictionnaire sur ce pauvre John. Enfin, dans la panique, j'ai pu remarquer que l'homme portait une médaille attachée à une cordelette. Médaille sur laquelle était étrangement gravé « Bandit ». Le reste s'est fait tout seul ; je me suis confondue en excuse en me rendant compte que l'homme et le chat était la même personne ! Et depuis... Voilà ! termina-t-elle avec un grand sourire en posant sa main sur l'épaule de John.

    Elle trouvait l'anecdote plutôt drôle, et elle espérait que Marie-Ange apprécierait également. Victoire termina à son tour son chocolat avant de rallier le lavabo pour nettoyer le tout, puis elle revint s'asseoir face à sa voisine.
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Sam 26 Jan 2013 - 18:04
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    Oooops...Hey, nice to meet you ![Vic & Marie-Ange] - Page 2 Tumblrm083wzemhr1rq4edi
    John savourait son goûter avec le sentiment du devoir accompli. Les deux jeunes femmes faisaient de même – Marie-Ange se brûlant au passage, faisant légèrement sursauter le mutant – et un instant de calme flottait dans l'air. S'en était même étrange, que rien ne leur tombe sur la tête, que la tranquillité et la normalité reprennent leur digne place dans le petit appartement de Victoire. Cela ne posait aucun problème à John, hein, il adorait ne rien faire ! Mais cela lui donnait l'occasion d'essayer d'exprimer ses sentiments et intentions, et surtout de s'excuser pour tout le charivari qu'il avait causé. Ce n'était tellement pas son but !

    Cependant, l'air sérieux et concentré qu'il tentait de faire prendre à son visage ne dura que quelques instants et s'évanouit aussitôt qu'il vit le sourire de Marie-Ange, sourire qu'il rendit avec enthousiasme. Pour un chat, il avait une concentration de poisson rouge, et il n'avait pas envie d'être sérieux ( synonyme de triste ) plus de quelques secondes, étant trop facilement distrait par tout ce qui pouvait passer dans son champs de vision. Surtout si c'était joyeux ! « -Oui, c’est ça. Ne t’inquiète pas, je suis heureuse de t’avoir rencontré de toute façon. Si c’est de cette façon, c’est que cela devait être fait ainsi. »Le sourire de John s'étendit jusqu'à ses oreilles tandis qu'il hochait la tête : une nouvelle amie ! Bonne nouvelle, youpi et queue de souris !

    Marie-Ange continua et s'expliqua, même si John avait déjà oublié la question qu'il avait bien put lui poser : « -Quand à la raison de ma venue…j’avais entendu du boucan chez Victoire, chose qui n’est pas vraiment habituelle chez elle…du moins pas autant et pas comme ça. C’est la première amie que j’ai eu en arrivant ici et donc je me suis inquiétée pour elle. Je suis donc entrée pour vérifier si tout allait bien. - Et je pense que j’ai bien fait. » John eut un petit rire en entendant le chuchotis de Marie-Ange : ah ça elle avait bien fait ! Sinon, il ne l'aurait pas vu ! Comment était-ce possible qu'il n'ait pas encore vu son museau, avant aujourd'hui ? Et puis, bien fait, cela voulait dire quoi, ça ? Qu'ils auraient fait exploser la cuisine à eux deux si on les avait laissé sans surveillance ? Certes, ce n'était pas improbable, même si Victoire et lui arrivaient à survivre et à rester sains et saufs au jour le jour...la plupart du temps. Quand ce n'était pas des journées catastrophes comme celle-ci.

    John suivait d'un regard de chat curieux – vous savez, lorsqu'ils sont accroupis dans un coin, leur tête pivotant dans tous les sens pour ne pas vous lâcher du regard, la queue s'agitant de temps à autre sans que personne ne sache pourquoi et que leur pupilles sont dilatées, vous fixant comme si vous étiez un dieu ou une souris – les déplacements de Marie-Ange qui semblait s'apprêter à quitter les lieux. Enfin c'est ainsi que Victoire et Krista se conduisaient avant de le laisser tout seul dans leur appartement.

    « -Ne t'inquiètes pas John, j'appellerai le réparateur s'il le faut... Et je ne pense pas que nous soyons capable de réparer la vaisselle. On ira en acheter d'autre. » John pencha légèrement la tête dans la direction de Victoire au son de sa voix, sans quitter Marie-Ange des yeux. Pas capable de réparer la vaisselle ? Boh ! Il était capable de tout, voyons ! Quel manque de confiance en lui ! Les yeux de John pétillèrent comme de la vaisselle éclatante de nouveauté : il adorait faire les magasins et choisir de nouvelles choses – même s'il s'en laissait parfois quelques jours plus tard. Ah, ces chats – et Victoire le connaissait assez pour savoir ce qu'il allait demander, d'un air gourmand :

    « - Je pourrais t'accompagner ? »

    Oui, bien sûr John bien sûr, tu iras acheter de la vaisselle quand on aura décidé de créer l'expression « comme un chat au rayon de la vaisselle » merci de ton enthousiasme. Non, vraiment ça serait drôle. Et puis, il voulait aider. Il avait de l'argent, il pourrait compenser tout ce qu'il avait cassé – et cassait quotidiennement et casserait dans le futur – c'était presque normal, non ? Non.
    Le mouvement de Marie-Ange vers le lavabo lui rappela qu'il tenait toujours une sardine entamée à la main, et il se dépêcha de la croquer pendant que la jeune femme leur demandait: Comment vous êtes-vous rencontrés ? Oulalalalal. Bonne question. Très bonne question. Si les chats ont neuf vies, une chose était sûre : John n'avait pas assez de mémoire pour tout retenir. L'homme se gratta le sommet du crâne, mit ses cheveux en batailles, se frotta la barbe et le nez, rien à faire cela ne lui revenait pas : il se souvenait de la chaleur et de la compagnie, de coups et de trucs qui lui tombaient sur la tête alors qu'il était encore tout engourdi de sommeil. Sauf que cela pouvait aussi bien être sa rencontre avec Victoire qu'avec...n'importe qui. C'était un schéma assez classique, mais souvent douloureux. La plupart du temps, son hôte ne finissait pas par lui offrir des sardines, juste.

    Comme John ne se souvenait de rien et qu'en fin de compte, il ne se sentait pas concerné ( après tout, c'était le résultat qui comptait, non ? ) il replongea son museau dans sa tasse de chocolat, avant quelques gorgées gloutonnes tandis que Victoire commençait son récit. « -C'était un jour de pluie, et je rentrais de la bibliothèque. En remontant la rue du garage à l'immeuble, j'ai vu un chat qui s'abritait dans un carton. J'ai eu pitié du pauvre animal, et ai voulu l'attraper. Il n'avait pas l'air bien méchant, au contraire ; il se laissa faire et je l'ai remonté jusqu'ici. Arrivé à l'appartement, le polisson à tout de suite repéré le canapé alors que je lui préparait de quoi manger et boire. » A ce moment là, le mot canapé sonna à l'oreille de John qui interrompit Victoire tout en s'étirant douillettement :

    « - Ooooh ce canapé »

     « -Il avait un collier, avec un nom gravé dessus ; « Bandit ». Je me suis dit qu'il devait appartenir à quelqu'un du quartier, et qu'il repartirait le lendemain... C'est pourquoi le soir, j'étais au début un peu réticente à l'idée de le laisser dormir sur mon lit. J'avais peur de m'y attacher et de ne plus le revoir après, tu comprends. Avec les animaux, ça va si rapidement, surtout quand ils sont tout mignons... Enfin bref, je n'ai pas eu la force de le chasser, et il a donc dormi contre mon ventre. Et le lendemain... » John rendit son regard à Victoire alors que celle-ci lui jetait un coup d'oeil avec un petit rire : Il leva un sourcil, sans bien comprendre où était le problème. Il était fort chaud et confortable le ventre de Victoire ! Il acquiesça en sortant une nouvelle sardine de la boîte, la tenant entre deux doigts, précautionneusement.

     « - Merveilleux coussin. L'oreiller grattait. »

    « -Et bien, le lendemain, figures-toi que le chat avait disparu. A la place, il y avait un homme dans mon lit, les bras autour de mon ventre et c'était, d'ailleurs, bien le premier. Je crois que, sur le coup, je n'ai jamais eut aussi peur de ma vie. C'était qui lui, un voyeur psychopathe pervers ? Et qu'avait-il fait de Bandit, hein ? Je crois bien avoir hurlé, un peu, et lancé ce qui me passait sous la main sur l'homme qui était tranquillement allongé sur mon matelas. Le pauvre. Lorsque Victoire évoqua sa transformation, sa mutation l'esprit de John était bien trop occupé à gober le pauvre petit poisson. A moins que ses oreilles à l'ouïe pourtant si fine ne fassent un blocage et refusent d'entendre ce que sa névrose ne pouvait pas concevoir ? Il frissonna cependant alors que le souvenir lui revenait en mémoire :

    « - Pourquoi toujours des réveils brutaux hein... Je déteste ça, franchement. Et les objets c'est douloureux. Et je suis ni un voyeur, ni un psychopathe, ni un mutant, ni un pervers, ni violeur, ni un malade, ni un cinglé, ni un voleur....Et j'ai pas de puces !»

    John comptait patiemment toutes les appellations qui lui avaient été faites lors de petits matins de ce genre là, d'un ton parfaitement égal, dépliant un doigt à chaque nouvelle insulte répétée. Sérieusement, pourquoi ? Pourquoi les gens pensaient-ils toujours ça de lui ? Il adorable ! Il faisait de son mieux ! Bouillotte, peluche, petit chat, il était gentil et serviable ! Mais les gens lui balançaient toujours des objets au museau...

    « -Enfin, dans la panique, j'ai pu remarquer que l'homme portait une médaille attachée à une cordelette. Médaille sur laquelle était étrangement gravé « Bandit ». Le reste s'est fait tout seul ; je me suis confondue en excuse en me rendant compte que l'homme et le chat était la même personne ! Et depuis... Voilà ! » John n'accorda strictement aucune attention à ses paroles, puisqu'elles ne faisaient pas le moindre sens dans sa petite tête, préférant frotter sa joue à la main de Victoire avec un léger ronronnement, cherchant la caresse tout en finissant adroitement de boire son lait chaud.
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Sam 26 Jan 2013 - 23:42
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Cela aurait été mentir que de dire que Marie-Ange n’avait pas vu le regard de John posé sur elle durant son trajet au lavabo. Son cœur battait fort, malgré la tranquillité de l’instant. Il lui semblait que la fièvre s’emparait de son corps, sans raison aucune. Alors qu’elle se tenait simplement droite, une main contre sa hanche et l’autre sur la surface fraiche de la table, ses yeux se posèrent sur le jeune homme. Elle le vit avaler une sardine, toujours à la façon d’un félin. Puis, passant ses mains sur son visage et ses cheveux, il sembla réfléchir à quelque chose. Peut-être à la question qu’elle venait de poser. Fébrile, Marie-Ange se remit correctement debout, avant de faire quelques pas en direction de sa chaise, qu’elle bougea très légèrement avant de s’asseoir dessus et faire face à ses amis. Se tortillant légèrement sur la chaise, elle mit ses mains sur son ventre. Elle n’avait pas peur de la réponse, non. Mais juste un peu d’appréhension. La jeune femme n’avait pas encore la certitude qu’il n’y avait rien entre John et Victoire. Cette dernière s’enfonça confortablement dans sa chaise et lança d’une voix enjouée et hésitante à la fois.

Victoire: C'était un jour de pluie, et je rentrais de la bibliothèque. En remontant la rue du garage à l'immeuble, j'ai vu un chat qui s'abritait dans un carton. J'ai eu pitié du pauvre animal, et ai voulu l'attraper. Il n'avait pas l'air bien méchant, au contraire ; il se laissa faire et je l'ai remonté jusqu'ici. Arrivé à l'appartement, le polisson à tout de suite repéré le canapé alors que je lui préparait de quoi manger et boire.

John: Ooooh ce canapé

Un ange, que dis-je, rien de moins qu’un enfant avec de la barbe et un corps d’adulte. C’était si chou.

Victoire: Il avait un collier, avec un nom gravé dessus ; « Bandit ». Je me suis dit qu'il devait appartenir à quelqu'un du quartier, et qu'il repartirait le lendemain... C'est pourquoi le soir, j'étais au début un peu réticente à l'idée de le laisser dormir sur mon lit. J'avais peur de m'y attacher et de ne plus le revoir après, tu comprends. Avec les animaux, ça va si rapidement, surtout quand ils sont tout mignons... Enfin bref, je n'ai pas eu la force de le chasser, et il a donc dormi contre mon ventre. Et le lendemain...

Marie-Ange sentit une étrange boule se formait au milieu de son ventre. Elle n’arrivait pas à imaginer la scène, elle qui d’habitude était si leste d’imagination. Essayant avec peine d’envoyer balader l’image de la jeune rousse dormant avec le bel homme, elle se mordit la lèvre devant l’immense sourire de Victoire, tentant à son tour de sourire, comme à l’annonce d’une exceptionnelle blague. Prenant une nouvelle sardine entre ses doigts agiles, il lança:

John: Merveilleux coussin. L'oreiller grattait.

Marie-Ange étouffa un rire.

Victoire: Et bien, le lendemain, figures-toi que le chat avait disparu. A la place, il y avait un homme dans mon lit, les bras autour de mon ventre et c'était, d'ailleurs, bien le premier. Je crois que, sur le coup, je n'ai jamais eut aussi peur de ma vie. C'était qui lui, un voyeur psychopathe pervers ? Et qu'avait-il fait de Bandit, hein ? Je crois bien avoir hurlé, un peu, et lancé ce qui me passait sous la main sur l'homme qui était tranquillement allongé sur mon matelas. Le pauvre.

Ne pas trop réagir. Sourire. Rire. Après tout, ce n’était pas vraiment ce à quoi Marie-Ange pensait. Ce n’était qu’un malheureux accident, rien de plus. Et puis zut, son amie avait le droit de faire ce quel voulait! John aussi d’ailleurs. Même de manger des sardines dans du lait! La jeune divinatrice calma les élans de son cœur qu’elle trouvait inconvenante. Pourquoi avait-elle tant de douleur? L’amour était un sentiment qu’elle avait envoyé en l’air il y a maintenant quelques petites années. Néanmoins, le comportement des deux êtres devant elle n’était vraiment pas celui d’un couple normal. Et ses cartes? Ne lui avaient-elles pas prédit l’amour de Victoire pour Loki? Troublant sa réflexion, elle vit John du coin de l’œil frissonnait et dire d’une voix outrée:

John: Pourquoi toujours des réveils brutaux hein... Je déteste ça, franchement. Et les objets c'est douloureux. Et je suis ni un voyeur, ni un psychopathe, ni un mutant, ni un pervers, ni violeur, ni un malade, ni un cinglé, ni un voleur....Et j'ai pas de puces !

La jeune femme se demanda bien quels genres de gens pouvaient bien l’appeler ainsi. Il était si chou à regarder, comment pouvait-on ne pas l’aimer? Bon certes il était un peu…perturbateur, mais sans ça il serait si fade…croisant les jambes sur sa chaise, Marie-Ange réfléchit à un plan. Il lui fallait trouver la vérité quand à la relation entre Victoire et John. C’était vitale, elle ne pouvait pas continuer à penser à lui dans le doute, sinon la douleur serait trop forte quand le coup reviendra sur son dos.

Victoire: Enfin, dans la panique, j'ai pu remarquer que l'homme portait une médaille attachée à une cordelette. Médaille sur laquelle était étrangement gravé « Bandit ». Le reste s'est fait tout seul ; je me suis confondue en excuse en me rendant compte que l'homme et le chat était la même personne ! Et depuis... Voilà !

Bon, c’était décidé, elle devait agir! Lentement, alors que John caressait tel un chat la main de Victoire, la jeune divinatrice s’approcha de lui et, tout en lui souriant, lui toucha le bras, au niveau du coude. Faisant jouer le bout de ses doigts sur sa peau, elle dit:

Marie-Ange: Je vois pas pourquoi on t’appelle comme ça, moi…t’as l’air inoffensif…même…mignon…*toussote* Bref! Si t’as pas de puces, c’est avec plaisir que je te prêterai mon canapé! Tu verras, j’y passe tout mon temps, il est terriblement confortable! J’espère juste que tu n’as pas peur des serpents…mais ne t’en fais pas, Dark est très gentil!

Quelques parts au fond d’elle, la jeune femme avait compris que jouer la carte du mystère et de la femme fatale ne serait que de très faible utilité face à l’innocence gamine de l’homme. Aussi pour attirer sa sympathie profonde, faisait-elle comme sa voisine, lui parler comme à un enfant. Mais ce n’était nullement péjoratif à ses yeux étant donné ce qui se cacher derrière son regard. Tout doucement, elle fit glisser sa main jusqu’à ce que celle-ci tombe dans le vide, puis elle s’approcha de Victoire, lui chuchotant, tentant de ne pas se faire entendre de John:

Marie-Ange: Il faut que je te parle.

Lui prenant le poignet, elle l’amena de force jusqu’à la salle de bain, encore chaude et humide de la récente douche de Victoire. Celle-ci ne savait vraiment pas pourquoi sa voisine l’emmenait ainsi, ni ce qu’elle avait d’urgent à raconter. Marie-Ange elle-même ne savais pas comment investir le sujet. Elle avait peur de paraître idiote, sotte, trop naïve…il y a tant de mots. Il faisait encore chaud dans la pièce, ce n’était donc pas la température qui faisait frissonner la jeune femme alors qu’elle cherchait péniblement quoi dire à son amie. Néanmoins, ses yeux semblaient moins tiraillées depuis qu’elle avait « fui » la présence du jeune matou. Se décidant à enfin se lancer, la devineresse commença à chuchoter:

Marie-Ange: J’ai besoin de savoir…il y a quelques choses de…sérieux entre toi et John? Je veux dire…de…d’un couple? Je…vous êtes ensemble ou pas? C’est qu’il…enfin…je ne sais pas trop comment dire…ça me parait si soudain…ce que je ressens…enfin NON! Mais je veux dire…Tu as déjà Loki...je l'ai vu à travers mes cartes, tu le sais...donc c'est pour ça que je trouve bizarre que tu sois avec un autre garçon que tu sembles autant...apprécié...John...tes sentiments sont déjà porté sur quelqu'un, un DIEU qui plus est...

Se rendant compte que sa situation était ridicule, la jeune femme aux longs cheveux auburn se redressa fièrement et continua, malgré un léger bredouillement.

Marie-Ange: Il ne sait pas qu’il peut se transformer en chat pas vrai? Il faudra qu’on essayer de le lui apprendre…
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Dim 27 Jan 2013 - 1:30
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    La joue de John vint se frotter contre la main que Victoire avait posée sur son épaule, tout en ronronnant doucement. Un sourire amusé vint étirer les lèvres de la rouquine alors qu'elle observait le jeune homme boire sa tasse en même temps, sans en renverser à côté, le tout avec une certaine agilité. Si elle n'avait pas été habituée aux manières du mutant, elle aurait certainement était très étonnée, voir gênée par une tel comportement, pour ne pas dire qu'elle l'aurait trouvé carrément bizarre et qu'elle se serait posé des questions quand à sa santé mental. Elle espérait surtout que Marie-Ange ne pense pas cela, et qu'elle n'ai pas l'envie d'appeler l'hôpital psychiatrique. Non parce que, vous comprenez, Victoire s'y serait fermement opposée. On n'enlève pas John, et surtout pas des vilains petits bonshommes en blouse blanche. En réponse à la demande non-caché de John, la rousse passa tendrement sa main dans ses cheveux. Le tout paraissait tellement plus normal quand il était un chat que leur comportement pourrait paraître équivoque.

    Marie-Ange se leva. De l'avis de Victoire, elle semblait un peu trop... Crispée ?, pour avoir l'air 'normale'. Elle fixa ses yeux bleus sur son amie, qui faisait glisser le bouts de ses doigts sur le coude du matou mutant. Ne pas en perdre une miette. Et sauter dessus au moindre geste suspect qui ressemblerait à une tentative pour appeler les urgences, ou que sais-je encore.

    - Marie-Ange : Je vois pas pourquoi on t’appelle comme ça, moi… T’as l’air inoffensif… Même… Mignon…Bref ! Si t’as pas de puces, c’est avec plaisir que je te prêterai mon canapé ! Tu verras, j’y passe tout mon temps, il est terriblement confortable ! J’espère juste que tu n’as pas peur des serpents…mais ne t’en fais pas, Dark est très gentil !

    Oulah. Attendez. Deux petites minutes. Arrêt sur image. Victoire fronça légèrement les sourcils pour entrouvrir la bouche. Est-ce qu'elle venait de... Est-ce qu'elle venait de ?!
    Ah non mais attendez. C'était pire que tout. Elle voulait lui enlever son chat ? Lui voler son John ? Lui kidnapper son... Celui qu'elle considérait comme son petit frère ? Avec l'excuse bidon du canapé ? Mais c'était pire que tout, pire que tout ! Pire que l'hôpital psychiatrique ! Le visage de Victoire du se décomposer l'espace d'une seconde, avant de sourire de nouveau. Elle se faisait des idées, hein ? Juste des idées ?

    - Marie-Ange : Il faut que je te parle.

    Oui ben, elle aussi, justement, ça tombait bien. Très bien, même. Victoire allait lui faire part de son mécontentement face à la proposition qu'elle venait de faire au mutant – non qu'elle soit jalouse hein, pas du tout même, mais faire comme si elle n'était pas et, pire ! comme si John n'était de toute évidence pas bien ici et serait bien mieux en face, ça avait de quoi vexer. Terriblement, même. Et puis merde, on n'essayait pas d'embarquer son chat en sa présence ! Attention, ces bête rousses, ça mord. Surtout quand la pleine lune approche ; ça peut grogner et hurler. Si si. (Mais heureusement, Victoire est loin d'être une lycanthrope).

    Avant qu'elle n'ai eu le temps de lui faire savoir le fond de sa pensée où même ouvrir la bouche, Marie-Ange attrapait son poignet et l'entraîner de force avec elle, en direction de la salle de bain, refermant la porte derrière elle. L'humidité de la pièce incommoda immédiatement la bibliothécaire, qui se dépêcha d'ouvrir la petite fenêtre de la pièce. La chaleur, pas de problème. L'humidité en revanche...

    - Marie-Ange : J’ai besoin de savoir… Il y a quelques choses de… Sérieux entre toi et John ? Evidemment, pourquoi ça ne serait pas sérieux ? Ils n'étaient pas en train de lui faire une blague ! Je veux dire… De… D’un couple ? Je…vous êtes ensemble ou pas ? C’est qu’il… Enfin…je ne sais pas trop comment dire… Ça me parait si soudain… Ce que je ressens… Enfin NON ! Mais je veux dire… Tu as déjà Loki... Je l'ai vu à travers mes cartes, tu le sais... Donc c'est pour ça que je trouve bizarre que tu sois avec un autre garçon que tu sembles autant... Apprécier... John... Tes sentiments sont déjà porté sur quelqu'un, un DIEU qui plus est...

    Victoire eut un soudain arrêt sur image – un autre. Elle fut tout d'abord prise d'une immense envie de rire. Un bon fou-rire qui vous mettais les larmes aux yeux pendant un bon quart d'heure, et qui vous faisait encore glousser une bonne heure après. John et elle, un couple ? La bonne blague ! La seule chose qui l'empêcha de rire comme elle l'aurait voulut ; c'était la suite. Non pas le fait que sa voisine ait visiblement craqué sur son petit protégé, mais... La suite, encore. « Tu as déjà Loki... ». Non, elle n'avait pas déjà Loki. Et elle ne l'avait d'ailleurs toujours pas revu. Alors certes, peut-être que les sentiments qu'elle ressentait pour lui n'étaient pas anodin, mais... Mais elle ne l'avait pas encore revue. C'était un problème, non ? Ce n'était même pas de l'amour, à ce stade si... Profondément enfouit. C'était du fantasme. Pourquoi n'aurait-elle pas le droit d'être ''avec un autre garçon'' puisque, de toute évidence, il ne se passerait jamais rien entre elle et le dieu des mensonges ? Pourquoi lui laisser croire à une chance, un rêve, une chimère ?

    - Marie-Ange : Il ne sait pas qu’il peut se transformer en chat pas vrai? Il faudra qu’on essayer de le lui apprendre…

    Parle, petite fille. La rouquine ne t'écoute plus, tu l'as de nouveau perdue...

    Victoire posa ses fesses sur le rebord du lavabo, la mâchoire serrée. Elle leva les yeux vers Marie-Ange avant de pousser un profond soupire.

    - Victoire : Si tu veux tout savoir, non, je ''n'ai'' pas Loki. Peut-être bien que je... Elle avait toujours un peu de mal à s'avouer ça, sur le coup. Que je l'aime, mais... Ce n'est qu'une chimère. Tes cartes doivent se tromper. Il n'est pas repassé à la bibliothèque, et puis... Je ne suis rien, moi. Je veux croire tes... Visions mais... Enfin... Ça n'a aucun sens.

    Victoire secoua la tête, faisant voler ses cheveux. Elle esquissa un maigre sourire, se rendant bien compte que ses paroles n'allaient pas aider Marie-Ange.

    - Victoire : Oui, j'aime John. Je l'aime, mais pas de la manière dont tu peux le penser. Je... C'est un peu mon frère. Ça peut te paraître complètement idiot, mais c'est comme ça que je le vois. Elle se décolla du lavabo, avant d'esquisser un petit sourire amusé. Tout de même. Mon John ! J'aurais jamais cru que...

    Victoire haussa les épaules avant d'être secouée d'un petit rire. Elle regarda Marie-Ange quelques secondes, un peu comme un mère reluquerait la copine de son fils, avant de sortir avec un sourire toujours collé au lèvres. Elle n'était ni ''jalouse'', ni en colère, ni quoi que se soit d'autre. Elle avait juste un peu peur que John parte.

    Victoire retourna s'asseoir sur sa chaise, pour observer John durant quelques secondes. Il y avait bien une manière de se rassurer, après-tout. Elle n'avait qu'à lire dans ses cartes. Faire un tirage pour John. Pas pour savoir si oui ou non il la quitterait et l'empêcher mais... Pour être prête si cela devait arriver. Elle repassa sa main dans ses cheveux, attendant le retour de Marie-Ange.

    - Victoire : Dit John. Tu voudrais pas faire un jeu, avec Marie ? Si elle est d'accord, bien entendu. Elle pourrait lire ton avenir, tu en penses quoi ? C'est très simple comme jeu, avec des cartes. Et parfois, c'est très drôle. Je t'assure. Enfin, il faut qu'elle veuille aussi, hein.

    La jeune femme tourna la tête vers Marie-Ange en la questionnant du regard. Elle avait envie de croire que ses paroles n'indisposerait pas son amie et que, si John le voulait bien, elle se prêterait au jeu et voudrait bien user de sa mutation.
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Sam 2 Fév 2013 - 15:29
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    John était un chat heureux. Les chats passaient souvent pour des connards égoïstes manipulateurs difficile à contenter, et c'était parfois un trait de caractère qui ressurgissait inopinément chez le mutant, le faisant parfois changer de comportement du tout au tout et refusant soudain une caresse acceptée un instant auparavant avant de se sauver en grognant toute sa haine du monde. Si si, cela lui arrivait régulièrement. Difficile à croire quand on le voyait de bonne humeur. Dans les jours de bonne humeur et de gentil chaton – c'était, par bonheur, les jours les plus communs – John était pleinement satisfait à partir du moment où on lui accordait de l'attention : à présent que Marie-Ange lui effleurait le bras et que Victoire lui passait la main dans les poi... les cheveux, il était parfaitement épanoui. Finir sa tasse dans le même temps requérait une partie de sa concentration – légendaire par son inexistence – mais il y arrivait plutôt bien – 35 ans d'expérience messieurs dames les humains ! - sans en perdre une goutte.

    Par contre ne lui demandez pas de se concentrer sur ce que les jeunes femmes racontaient au-dessus de sa tête... ça lui passait bien au-dessus de sa tête justement ! Quel était l'intérêt ? Il n'était pas intéressé, il voulait des caresses, lui ! Elles parlaient beaucoup trop selon son opinion. Les humains parlaient tout le temps, il n'avait jamais compris ce besoin d'utiliser des mots pour s'exprimer sur tout, tout le temps. Cela le réveillait, la plupart du temps, et il n'aimait pas être réveillé. « -Je vois pas pourquoi on t’appelle comme ça, moi…t’as l’air inoffensif…même…mignon…Bref! Si t’as pas de puces, c’est avec plaisir que je te prêterai mon canapé! Tu verras, j’y passe tout mon temps, il est terriblement confortable! J’espère juste que tu n’as pas peur des serpents…mais ne t’en fais pas, Dark est très gentil! » Elles lui parlaient ? Elles parlaient de lui ? Ah, chouette, merci pour l'info, maintenant est-ce quelqu'un pouvait le grattouiller derrière l'oreille ?

    Non. Visiblement, non. Ce n'était pas à l'ordre du jour, puisque les deux jeunes femmes s'éloignèrent brusquement de lui. Les deux neurones de John se reconnectèrent lorsque la caresse s'arrêta, juste à temps pour que ses fines oreilles perçoivent un chuchotement qui aurait dû lui échapper : « -Il faut que je te parle. » Marie-Ange voulait parler à Victoire. Très bien, très très bien : c'était pas ce qu'elles faisaient depuis tout à l'heure ? Rien ne ne les empêcher de continuer en buvant leur chocolat chaud et en le cajolant, non ?

    Si, quelque chose les en empêchait bien, mais il s'agissait d'une notion bien au-delà de la compréhension féline du monde qu'éprouvait John; le mutant les suivit du regard, les regarda se ruer dans la salle de bain sans avoir le temps – ou la volonté, il était du genre feignant – de remuer le bout de la queue.

    « - Heu ? »

    Il n'aimait pas être laissé tout seul. Il se demandait bien ce qu'elles pouvaient se dire, si loin de lui, alors que son intérêt était soudain éveillé par les secrets. Voulaient-elles le mettre dehors ? Complotaient-elles pour le mettre au bain ? Les grands yeux bruns s'agitaient dans leurs orbites, alors qu'une légère crainte montait en lui. Il avait un peu peur, il ne voulait pas aller au bain, ni s'en aller, il était bien ici. Le mutant retomba ses genoux contre son torse, coinçant sa tasse désormais vide entre ses genoux et son torse. John entoura ses jambes de ses bras, et tendit l'oreille, soudain aux aguets de tous les sons qui pourraient filtrer par la porte. En bipède, il entendait moins bien que sous sa forme poilue, mais une partie de son ouïe de chat était toujours là.

    « -J’ai besoin de savoir……enfin NON! Mais je... autre garçon que tu sembles...John... sur quelqu'un, un DIEU qui » Dieu ? Le mot résonna, passa la porte pour atterrir dans les oreilles de John, qui se désintéressa aussitôt de cette mystérieuse conversation. On parlait d'un dieu, il n'était pas un dieu : cela ne le concernait pas. Le chat qu'il était au fond de sa névrose n'eut aucun mal à se faire une raison, et John posa son front sur ses genoux, les paupières closes et piqua un somme. Sans transition, il s'endormit, recroquevillé en boule, toujours humaine, sur sa chaise. Un chat, ça dort n'importe où – enfin tant qu'il se rappelle qu'il ne doit pas étendre ses pattes dans les vides, sous peine de dégringoler de son perchoir.

    Lorsque les deux mutantes revinrent dans la pièce, visiblement plus détendues qu'à leur départ précipité et furieux, John bailla à s'en décrocher la mâchoire, remua celle-ci comme pour vérifier qu'elle était toujours là et tomba nez à nez avec le regard de Victoire, qui l'observait de sa chaise. Kessquispassait ?

     « - Vic ? »

    John ronronna doucement sous la caresse, apparemment satisfait par le retour de la rousse dans son environnement, et ce malgré l'air légèrement soucieux qu'elle affichait toujours : John l'observait d'un air interrogatif, apparut comme un cheveu dans la soupe au milieu de ses ronronnements affectueux, quand elle reprit la parole : « -Dit John. Tu voudrais pas faire un jeu, avec Marie ? Si elle est d'accord, bien entendu. Elle pourrait lire ton avenir, tu en penses quoi ? C'est très simple comme jeu, avec des cartes. Et parfois, c'est très drôle. Je t'assure. Enfin, il faut qu'elle veuille aussi, hein. » Un jeu ? Les yeux de l'homme se rallumèrent d'étoiles folles de joie, ravi par l'idée.

    «- Oui bien sûr, pourquoi pas, si cela te fait plaisir, ça marche comment, c'est quoi ? »

    John déplia sa carcasse, s'étira légèrement, posa ses pieds nus ( mais pourvus d'un beau pansement ) à plat sur le sol, posa sagement sa tasse à côté, et ses mains sur genoux. Il était tout ouïe. Il tourna la tête vers Marie-Ange qui les rejoignait :

    « - Tu veux bien, alors ? »
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Sam 2 Fév 2013 - 22:09
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Aussitôt qu’elle eut fini son monologue, Marie-Ange se tut pour laisser la réponse à son amie. Seulement cette dernière ne semblait plus vouloir ou pouvoir l’écouter. Ses yeux s’étaient perdus dans le vide, ressassant surement de difficiles pensées. La jeune divinatrice commença à sentir son cœur battre à milles battements à l’heure…l’avait-elle vexée ? A moins qu’il se passait vraiment quelque chose entre eux, et à ce moment elle serait passée pour une intrigante au milieu de leur couple ? Elle ne savait quoi dire en attendant que la rousse lui réponde. C’est alors que son expression se durcit, et qu’elle s’assit sur le rebord de son lavabo. Son regard qui était posé aléatoirement vers le sol se leva vers la jeune femme aux cheveux auburn et soupira. Marie-Ange retint son souffle alors que son amie commença à parler :

Victoire : Si tu veux tout savoir, non, je ''n'ai'' pas Loki. Peut-être bien que je... Elle avait toujours un peu de mal à s'avouer ça, sur le coup. Que je l'aime, mais... Ce n'est qu'une chimère. Tes cartes doivent se tromper. Il n'est pas repassé à la bibliothèque, et puis... Je ne suis rien, moi. Je veux croire tes... Visions mais... Enfin... Ça n'a aucun sens.

Elle fit un mouvement d’incompréhension avec sa tête, faisant tournoyer ses cheveux autour de son visage. Lui rendant un sourire tristounet, elle laissa quelques secondes à Marie-Ange pour penser. Mais penser à quoi ? Son amie était en train de se moquer de ses pouvoirs…ses cartes n’avaient jamais menti. Jamais. A son grand damne d’ailleurs…Marie-Ange baissa la tête, le cœur peiné. Ce n’était qu’une question de temps, il arrivait parfois quelques jours avant que les évènements prédits par ses cartes ne se mettent à fonctionner…parfois des mois. Mais ils se réalisaient TOUJOURS. La jeune divinatrice aux doux yeux murmura :

Marie-Ange : Laisse le temps aux cartes…mais ne…non rien.

Son amie n’avait pas fait exprès de blesser son cœur. Elle n’avait encore rien dit par rapport à John…et s’apprêta tout d’un coup à rattraper cette erreur.

Victoire : Oui, j'aime John.

Le cœur de Marie-Ange s’arrêta brusquement. Son amie venait bien de dire…ce qu’elle avait entendu ? Mais avant qu’elle n’ait pu dire la moindre bribe de parole pour soigner son cœur, Victoire poursuivit sa réponse :

Victoire : Je l'aime, mais pas de la manière dont tu peux le penser. Je... C'est un peu mon frère. Ça peut te paraître complètement idiot, mais c'est comme ça que je le vois. Tout de même. Mon John ! J'aurais jamais cru que...

D’un geste, elle s’écarta du lavabo, sans pour autant oublier d’offrir à la face triste de Marie-Ange un petit sourire amusé. Cette dernière poussa un soupir, mais sentit tout de même au fond de son cœur une petite pointe d’espoir qui lui fit redresser la tête. Ainsi, ils n’étaient pas en couple, mais ressembler plus à un frère et une sœur ! Marie-Ange eut un visage perdu entre l’incompréhension et l’espoir, ses grands yeux scintillaient en direction de son amie. Cette dernière haussa les épaules pour se mettre à rire. Tarot se sentit offusquée, qui avait-il de drôle dans ce qu’elle ressentait ? Certes, John était un peu (beaucoup) étrange, mais bon…et puis « SON » John, depuis quand John appartenait à quelqu’un ? Il était quand même libre de ses choix !

Il fallut un petit moment pour se rendre compte à Marie-Ange que son amie la regardait avec une expression plus que bizarre, un regard que la jeune divinatrice n’avait jamais vu chez personne. Puis elle se mit à sourire et sans dire un mot, repartit s’asseoir à sa chaise avec John. Tarot n’eut pas le temps de dire le moindre mot. En avait-elle seulement envie ? Pour dire quoi ? Elle resta pendant quelques secondes à fixer son reflet dans le miroir que Victoire avait laissé libre depuis son départ. Ses cheveux étaient partis dans tous les sens avec tout ce remue-ménage. Prenant le temps de soigner sa chevelure, elle rejoignit la « fratrie » singulière pour s’asseoir à son tour. Victoire passa une fois de plus sa main dans sa chevelure de feu et lança à John :

Victoire : Dit John. Tu voudrais pas faire un jeu, avec Marie ? Si elle est d'accord, bien entendu. Elle pourrait lire ton avenir, tu en penses quoi ? C'est très simple comme jeu, avec des cartes. Et parfois, c'est très drôle. Je t'assure. Enfin, il faut qu'elle veuille aussi, hein.

Tournant ensuite la tête vers la jeune divinatrice, elle lui posa un regard plein de sous-entendu. Alors comme ça, quand ça concernait les autres, ses cartes apportaient la vérité ? Marie-Ange ne répondit rien sur le moment et attendit la réponse de John, le cœur tremblant. C’est vrai qu’elle le voulait, voir l’avenir de ce jeune homme, pour savoir si elle y avait sa place. Cependant, ce qu’elle vit dans les yeux de l’homme n’était pas du refus, mais plutôt un charmant feu d’artifice, rendant son visage aussi lumineux que cela d’un enfant.

John : Oui bien sûr, pourquoi pas, si cela te fait plaisir, ça marche comment, c'est quoi ?

Il s’étira alors, s’enlevant de cette position étriquée qu’il avait au départ, posant ses pieds sur le sol. Il posa calmement et gentiment ses mains sur ses genoux. Marie-Ange en profita pour lui répondre, avec le sourire le plus doux possible :

Marie-Ange : Je suis capable de lire l’avenir dans mes cartes de Tarot…il suffit pour cela que tu tires cinq cartes parmi mon tas. Et l’avenir que je vois…-elle fit un regard en biais à Victoire- est toujours exact.

John : Tu veux bien, alors ?

Evidemment qu’elle en avait envie. Certes, elle avait aussi peur. Mais qu’importe, la peur donne des ailes parait-il.

Marie-Ange : Bien sûr ! Mais il faut que j’aille chercher mes cartes, je les ai laissé dans l’appart dans la précipitation de venir ici.

Sur ces mots, elle se leva le plus vite possible et –en tentant évidemment de ne pas paraître en train de courir – marcha jusqu’à la porte d’entrée. Elle passa à travers le couloir, sans même prendre la peine de refermer derrière elle. Ce n’était qu’une petite course, rien de bien méchant. La jeune femme s’avança vers sa chambre, alluma la lumière pour laisser entrevoir une jolie petite alcôve mignonne au ton pâle et crème. Dans sa table de nuit, elle récupéra son coffret incrusté d’arabesques, au mille teintes de passé et de mystères avant de revenir à l’appartement de Victoire tout en ayant pris soin de refermer chaque porte. Arrivant vers la table, Marie-Ange, s’asseyant à la table, demanda à ce que ses amis la suivent tout autour. Elle haussa un sourcil en ouvrant la boite, celle-ci dégageait une odeur de rose bien inhabituelle à ce qu’elle avait déjà sentit. Enlevant de ses mains délicates les cartes, elle les plaça en éventail face au museau trognon de John et lui lança :

Marie-Ange : Tire cinq cartes. S’il te plait… Mmh…tu as pensé à quelqu’un ?

Malgré la perplexité visible du matou, Marie-Ange eut ses quatre cartes, qu’elle posa en croix devant elle. Silencieusement elle retourna la première, le cœur battant. Sur la douce surface du carton qui formait le sujet, une illustration peu connue du jeu de la belle fit son apparition. C’était la carte du Fou, splendidement représentée par son visage subtile et mystérieux. Inquiétant et rassurant à la fois. La reposant délicatement sur la table, Marie-Ange déglutit et se lança dans son explication :

Marie-Ange : Cette carte te représente toi. Il s’agit de la carte du Fou, qui représente l’innocence, la fraîcheur, la spontanéité, et bien sûr la folie. Tu possèdes…des idées utopiques, des rêves irréalisables ou impossibles…tout en étant une personne irréfléchie et inconsciente…seulement tu es aussi un être imprévisible, gai, innocent, qui peut fournir plus d’une surprise. Néanmoins, tu as un potentiel qui peut se développer à tout moment…tu vaux la peine qu’on te fasse confiance. Cette carte peut également indiquer l’origine d’un nouveau commencement, et conseille de suivre les élans du cœur plutôt que ceux de la raison.

C’était un long monologue, certes, mais la carte du Fou était tellement complexe qu’il fallait bien en arrivant à de si longs explications. Surtout que cela ressemblait très fortement à la personnalité de John…la carte semblait avoir été créée pour lui. Doucement, elle prit une forte respiration à retourner la deuxième carte. Celle qui représenterait la « deuxième personne », celle ou celui (oui c’est possible, hein !) à qui aurait pensé John au moment de tirer les cartes. Un cupidon trônait dans un ciel éclatant d’un soleil nouveau. Marie-Ange écarquilla les yeux avant de reposer la carte :

Marie-Ange : La carte de l’amoureux. Elle indique un carrefour. Deux routes te seront possibles avec une certaine personne que tu as ou vas rencontrer. Si tu as pensé à quelqu’un durant la pioche, il sera fort probable qu’il s’agisse de cette personne. Tout sera assez obscure étant donné qu’il faudra laisser le temps au temps, et réglez de nombreuses choses avant de pouvoir prétendre au calme…

Mmh…voilà qui paraissait bien étrange. Marie-Ange porta la main à son cœur, involontairement. Il fallait laisser le temps au temps…la divinatrice ressentait ses paroles jusqu’au plus profond de son cœur s’était bien étrange. D’un geste calme, elle redressa la troisième carte, celle qui représentait l’évolution de cette situation qu’était la vie de John.

Marie-Ange : La roue de la fortune…sa carte représente un événement ou plusieurs qui t’es destiné…normalement, c’est le reflet de faits heureux qui vont se produire probablement bientôt. Seulement tu dois être prudent. La carte de la roue représente les méandres de la vie et du destin. Elle symbolise le fait que chacun de nous a beaucoup de chemin à parcourir dans la vie pour arriver à son but. Il ne faut pas toujours considérer que les choses qui nous arrivent sont toutes dues au hasard. Ta vie affective sera sinueuse, très émue…Cependant...tout cela sera gouverné par la simplicité, l’amitié et la découverte de quelque chose de nouveau !

Voilà qui était bien positive et sympathique à ses yeux. Ce fut avec espoir qu’elle retourna la dernière carte…celle de la Mort. Marie-Ange poussa un cri de stupeur, que venait faire cette carte ici ! Elle ne l’avait tiré qu’une autre fois dans sa vie…et cette personne n’est plus là pour attester de ce moment. La jeune divinatrice reprit son souffle et tenta de rassurer John et Victoire :

Marie-Ange : Ne vous en faites pas ! Regarder ! Les autres cartes ne sont que des porteurs de bonnes paroles, ainsi la carte de la mort ici ne représente pas la mort mais un renouveau, de changement, de début d’une nouvelle étape dans ta vie, John ! Ce sera l’heure d’une découverte sans précédent qui changera entièrement ta façon de vivre ! Mais certainement pas ta mort.

La divinatrice laissa planer quelque secondes sa phrase. Puis, comme doté d’un soudain courage, elle saisit la main de John et lança, les yeux resplendissants de compassion et d’autant d’amour qu’elle put en mettre dans ses yeux. Elle espéra que John la regarde dans les yeux :

Marie-Ange : Je te le promets, ce sera la carte du renouveau !
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