♣ Statut du sujet : Privé ft. David Lizewski ♣ Date du rp : Flashback, il y a plus d'un an. ♣ Météo & moment de la journée : Aux alentours de 18h, le soleil commence à se coucher, temps frais.
「 You eat when I tell you, sleep when I tell you and stop being such a little bitch. 」
Kick Ass & Hit-Girl
Un, deux, trois. Un, deux, trois. « Mais qu’est-ce qu’il fout encore ? J’espère qu’il n’est pas encore avec sa troupe de super-héros du dimanche. » Je mettais préparais dans tous les cas après la mort de papa que je devrais travailler toute seule. Certainement toute ma vie. Mais ce n’était pas sans compter l’apparition et la rencontre avec Dave. Papa trouvait qu’il était surtout trop idiot et qu’il allait finir par se faire tuer, à voir la manière dont il se battait. Pour ma part, la première fois que je l’avais vu sur Youtube, j’avais été plutôt… Admirative. Autant de bravoures pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement ni aucune capacité particulière… Ce n’était quand même pas banal. Sans surprise, une fois que nous nous sommes rencontrés, j’avais fait comme si de rien n’étais à son égard. Alors que je l’aimais déjà bien.
Les circonstances ont donc fait que papa avait été tué sous nos yeux et que je mettais retrouver avec Dave dans les pattes. Au début, j’avais été triste. Je mettais vraiment conditionner pour continuer notre mission seule, autant qu’il le faudrait. Mais Dave, qui n’était peut-être pas Batman, mais si ce n’est, aussi brave, avait tout de suite voulait prendre sa revanche avec moi. Et depuis nous ne nous quittions plus. Il avait même réussi à me convaincre de m’inscrire à son école faisant collège et lycée avec lui. J’avais donc attaqué ma vie de collégienne normale à ses côtés… Et bordel, ce n’était pas facile d’être quelqu’un de normal. Je savais que je n’avais rien à craindre en général dans une école, mais le bâtiment était rempli aussi de connards. Et surtout des bullies. Et il fallait que j’arrive à me démerder avec ça. Petit à petit, je sentais ma tolérance à la connerie augmentée, il ne faudrait pas très longtemps avant que quelqu’un ne finisse par se prendre une bonne leçon. Pour calmer tous les autres par la suite. S’il suffisait de devenir la reine des connasses, pour ne plus se faire emmerder, alors, ce serait plus facile que je ne le pensais.
Amis ? J’avais Dave. J’avais maman et Marcus. Je n’avais pas besoin des autres. Avoue le Mindy, c’est que tu ne sais pas comment te faire des amis. Je faisais mon job que l'on m’avait donné : à savoir, joué les collégiennes qui écoutent en cours et qui ont des bonnes notes. On ne m’avait jamais dit d’être sympathique avec les autres ou de montrer de l’intérêt pour les Jonas Brothers. Sans compter que c’était de la musique de merde. Mais après quelques remarques, je m’étais enfin décidé à passer un pacte avec Dave. Je lui apprenais à devenir un vrai super-héros et il m’apprenait à être une vraie gamine de douze ans. Je détestais le terme gamin. J’étais une fille de douze ans, pas une petite fille écervelée. D’accord, on pouvait penser qu’avec ma passion pour Hello Kitty, ce n’était pas le cas. Mais c’était la seule chose qui pouvait me relier à quelque chose d’enfantin. Le reste n’avait rien à voir avec une enfant de mon âge. Parce que bordel : je n’étais pas une enfant.
Finalement, j’entendais quelqu’un sonner à la porte de la planque. Je faisais quelques pas sur le côté pour apercevoir Dave sur l’écran. J’appuyais distraitement sur un bouton pour pouvoir lui ouvrir. Ce n'était pas trop tôt. Le soleil commençait déjà se coucher sur la ville de New York. Au moins, nous aurions un peu le temps à faire quelques échanges de coups avant de sortir en ville pour pouvoir commencer le petit parcours que je lui avais préparé tout spécialement. Dans un entrepôt pas très loin d’ici. Oui, tout d’abord, il fallait que je vérifie qu’il avait bien intégré la leçon sur les vitres. À savoir : passer à travers sans se blesser, se rattraper et profiter de l’effet de surprise pour prendre un avantage sur les cibles. Par la suite, ce serait une bonne idée que je l’aide à se démerder avec les matraques qu’il a, c’est bien beau de les bouger dans tous les sens comme un demeuré en espérant toucher quelqu’un. Mais face à dix mecs armés, ce n’était pas très efficace. Et non, je n’avais presque jamais douté des envies suicidaires de Dave.
« C’est pas trop tôt. Y’avait des embouteillages ou quoi ? » demandais-je alors qu’il avait à peine passé la porte et qu’elle se refermait derrière lui. Je le laissais poser ses affaires tranquillement avant de me présenter devant lui. Les bras croisés sur ma poitrine inexistante. « Je nous ai préparé un petit programme pour ce soir. Compte pas rentrer très tôt. On va faire un peu d’échauffement ici, ensuite on va dans un bâtiment que j’ai aménagé pour ce soir. C’est un peu isolé, on ne devrait pas avoir d’ennuis. Et pas de ronde pour ce soir. Que ce soit avec ta Justice League ou avec moi. Est-ce clair ? Tu serais plus un poids qu’une aide précieuse après ce que je t’ai préparé. » Parce que, je n’étais pas tendre, j’étais peut-être le pire coach combats qui existait au monde, mais Dave deviendrait bientôt un véritable combattant aguerri. Il me remercierait plus tard pour cela. J’en étais persuadé. Ce n'était peut-être pas le gars le plus doué au monde – et encore, il ne se démerdait pas trop mal en soi - ; mais c’était certainement le plus bosseur et travailleur que je connaisse. Hormis moi bien sûr.
« J’espère que tu es prêt, parce que j’attends beaucoup de toi ce soir. » Ricanais-je en le regardant alors que je l’invitais à enlever ses chaussures pour prendre place sur le tatami. « Si tu veux te changer, il y a la salle de bains là-bas oublies pas. Pas de bandage pour cette fois sur les phalanges, on arrête de faire sa chochotte et on enfile tout de suite les gants de boxe. » Je le laissais donc aller se changer patiemment alors que je tenais entre mes doigts la paire de gants. Une fois revenu, je l’aidais à les mettre. « Des questions avant de commencer ? » Je frottais les mains qui elles ne portaient aucun gant, mais seulement mes poings nus. Je n’avais pas besoin de tout ça. Plus maintenant en tout cas. .
C'mon you little pussy ! Fight like a man.
Ven 5 Aoû 2016 - 18:23
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♣ Statut du sujet : Privé ft. Mindy Mc Cready ♣ Date du rp : Flashback, il y a plus d'un an. ♣ Météo & moment de la journée : Aux alentours de 18h, le soleil commence à se coucher, temps frais.
「 You eat when I tell you, sleep when I tell you and stop being such a little bitch. 」
Kick Ass & Hit-Girl
En seulement quelques mois, tellement de chose avait changé dans ma vie. Depuis la création de Kick Ass, toutes les choses présentes dans ma vie, toutes les choses que je ne supportais plus avait prit un autre tour. Malgré ça, beaucoup de problème étaient apparu de la même façon. Les blessures, la rencontre d'une enfant et son père qui avait fini par perdre la vie. Tant de chose à prendre en compte pour vivre pleinement. Mais tout les jours n'étaient plus consacré uniquement à moi à présent. Mindy ou HitGirl suivant le moment, occupait la plupart de mes pensées. Depuis quelques temps, elle voulait réellement m'apprendre à bien me défendre alors que je tentais plutôt de prendre soin d'elle. Adieu l'enfance de cette petite. Bien que petite soit un mot encore trop fort pour la qualifier. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui encore, elle m'avait donné rendez-vous dans la planque. Objectif de la leçon ? Traverser une vitre sans se casser la figure ni se blesser. Théoriquement, les blessures ne sont pas très importantes pour le moment. Non pas que je n'en ai pas la peur mais plutôt que je ne sens pas autant de douleur que le commun des mortels. De ce fait, quelques débris de verre n'allaient pas m'assassiner sur place. Malgré tout, avec Mindy, il ne fallait jamais vraiment s'attendre à quelque chose. J'ai souffert de nombreuse fois et pas uniquement physiquement. Celle-ci est un peu langue de vipère mais bizarrement, j'adore ça. Il m'est plus que simple de parler en toute honnêteté avec elle.
C'est encore allongé sur le lit après deux bonnes heures de sommeil que j'émerge finalement. Je n'avais pas cours et avait réellement besoin de sommeil. La patrouille de la nuit dernière m'avait voulu plusieurs égratignures et plusieurs heures de sommeil manqué. Mais ce repos disparaît d'un coup lorsque j’aperçois l'heure sur l'horloge.
- Merde !
Je me redresse avec rapidité de mon lit et enfile le premier t-shirt que je vois. Impossible d'être en retard avec elle où l'entraînement allait être encore plus difficile. Je connaissais assez Mindy pour avoir quasiment peur d'elle. Non, en réalité, elle pouvait se montrer très effrayante. J'enfilais mes chaussures et attrapait mon sac, sac dans lequel j'enfourne un jogging et un autre t-shirt, uniquement de quoi me changer une fois là-bas. Etant donné ma maladresse, j'étais persuadé que j'allais me blesser et rentrer avec plus de sang hors de mon corps qu'à l'intérieur n'allait pas plaire à mon père. Pas du tout. Quoi qu'il en soit, j'attrapais mes chaussures et les enfilait en sortant de la chambre. D'ailleurs, je manque de me prendre la porte des toilettes que mon père ouvre au même moment.
- Hey ! Attention, attention !
Je me met à rire alors qu'il s'excuse de ne pas avoir fait attention. J'agite la main et enfile la seconde chaussures avant de sortir de chez moi. Je me dirige directement vers le vélo. Car oui, je ne possède simplement pas le permis et je suis aussi habile derrière un volant que debout sur mes deux paumes. Sac sur le dos, je roule tranquillement et il me faut bien une vingtaine de minutes pour rejoindre la planque. Vingt minutes parce que je m'étais bêtement trompé de chemin la première fois... Dave, tu es d'une idiotie. Arrivé devant, je délaissais mon vélo à l'abri des regards et sonnait déjà à la porte. Je savais que j'allais obtenir une réprimande et, à peine la porte ouverte, je suis gratifié de celle-ci. Sans surprise à présent. Je connais Mindy de façon bien trop complète.
« C’est pas trop tôt. Y’avait des embouteillages ou quoi ? »
Je passe donc la porte et dépose mon sac avant de la regarde, un grand sourire aux lèvres. Des embouteillages dans mon lit, oui. Je dormais et il était simple de le voir. Mes yeux étaient plus petit que d'habitude et j'avais presque du mal à avoir une réaction rapide. Il fallait à tout pris que je me réveille une bonne fois pour toute sinon, j'allais le regretter. C'était sûr et certain.
- Ouais, une ligne de vélo sur la voie rapide.
Sourire aux lèvres, je pose les yeux sur son visage angélique. Angélique qui cachait bien trop de chose dont j'avais encore du mal à avouer. Mais à l'expression de son visage, je voyais que je ne pouvais me permettre de blaguer à nouveau. Bien que je sois un léger pitre, aussi sarcastique qu'elle, je me montrais bien plus sérieux lorsqu'il s'agissait d'entraînement. Il en allait de ma survie et je prenais le tout très au sérieux.
« Je nous ai préparé un petit programme pour ce soir. Compte pas rentrer très tôt. On va faire un peu d’échauffement ici, ensuite on va dans un bâtiment que j’ai aménagé pour ce soir. C’est un peu isolé, on ne devrait pas avoir d’ennuis. Et pas de ronde pour ce soir. Que ce soit avec ta Justice League ou avec moi. Est-ce clair ? Tu serais plus un poids qu’une aide précieuse après ce que je t’ai préparé. »
Par moment, j'avais l'impression de n'être qu'un insecte face à elle. Passant outre la taille et l'âge, elle avait un caractère plus que trempé. Mais je savais très bien que je n'allais pas rentré. A tout les coups, j'allais finir sur le canapé de la planque, mort de fatigue. Je hoche la tête, n'ajoutant rien à son monologue. Il était inutile de dire quoi que ce soit. Enfin, sauf pour le poids. Je n'avais jamais été un poids pour qui que ce soit.... Enfin, plus maintenant.
- Je suis prêt ! Comme toujours ! Puis, même si je ne l'étais pas, je pense pas que ça changerait grand chose. Tu me mettrais une énième raclé, pas vrai ?
Je lui adresse un clin d'oeil et retire mes chaussures ainsi que mes chaussettes avant de récupéré mon sac pour pouvoir me changer. A force, je me sentais presque chez moi dans la planque. Une fois dans la salle de bain, je troque mon jean et mon pull pour un débardeur et un jogging que j'enfile sans attendre. A tout les coups, un énième commentaire se ferait pour mon temps là-dedans. Je sors ensuite, délaissant le sac non loin du tatami. Alors qu'elle m'enfilait les gants de boxe, je baisse les yeux sur son visage. Avais-je des questions ? Oui. Faut-il que je me prépare à mourir à la fin de la soirée ? Non. Je me met légèrement à rire au fil de mes pensées avant de reprendre la parole.
- Est-ce que la chochotte va se mettre à chialer sous les coups de mini-robot ?
Je la regarde très sérieusement avant de décollé un sourire sur son visage, chose qui me fait bien rire. Mini-robot l'a qualifiait pas mal. Elle n'était pas humaine, ce n'était pas possible et c'était à moi de la rendre aussi normale que possible. En fait, on se complétait pas mal tout les deux. Je lui apprenais à être une véritable personne pendant qu'elle m'apprenait à me battre sans once de remord à la fin. .
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Sam 6 Aoû 2016 - 18:45
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Je levais légèrement les yeux au ciel. Une ligne de vélo sur la voie rapide. Pourquoi pas une ligne de métro volant tant qu’on y était ? Il avait beau avoir du potentiel pour le combat rapproché, les blagues à deux balles et un instinct de survie aussi bas que celui d’un bébé chaton voulant se faire pote avec le Rottweiler du quartier n’aidaient pas. Heureusement qu’il était rempli de bonne foi et qu’il était aussi tenace qu’une teigne. C’était aussi peut-être pour cela que j’avais décidé de le prendre sous mon aile. Certes, ce n’était pas nécessairement très commun de voir quelqu’un comme moi m’occuper d’un grand gaillard de dix-huit ans. Bien que notre garçon présent semblât plutôt entre le monde des rêves et celui des êtres humains. Je ne voulais pas vraiment savoir s’il avait passé sa nuit à pourchasser les vilains déguisés en collant ou autres activités nocturnes dont je ne voulais absolument rien savoir. Il faisait bien ce qu’il voulait.
J’aurais cependant presque applaudi la plaisanterie de Dave, si je ne me concentrais pas déjà sur ce qui allait venir. Au moins, il avait toujours le même enthousiasme. Ce qui n’était pas pour me déplaire, parfois il me faisait un peu penser à moi quand j’étais plus jeune. Lorsque papa me faisait mes entraînements, quand il me laissait deviner ce qui allait advenir de la suite. Parfois l’un de mes souvenirs me revenait en tête alors que j’observais mon partenaire se démener comme un beau diable. Me revoyant par moments à travers lui. Hormis que j’étais peut-être encore plus doué que lui. Merci pour mes chevilles, je passe encore les chevilles. « Je te botterai le cul, comme à chaque fois. Tu commences à retenir. » rétorquais-je en souriant légèrement.
Et bien quoi ? Il avait beau avoir plein de qualités, il était encore loin de pouvoir se débrouiller tout seul comme un grand. Il y avait encore beaucoup à faire, mais nous étions sur la bonne voie. Je me demandais quand même si parfois, son amour-propre survivait à mes sarcasmes et mes coups. Pas comme si j’en avais quelque chose à faire pour l’instant, pour moi c’était tout autant important que de se manger un coup surpuissant dans les molaires. Le mien avait été brisé plusieurs fois par mon père et cela m’avait donné la rage au ventre pour ne jamais me louper à l’entraînement suivant. J’haussais péniblement un sourcil en le voyant repartir se changer comme l’imbécile heureux qu’il était. Le clin d’œil m’avait surprise, je m’attendais presque à ce qu’il me fasse un check en m’appelant son ‘ Bro’. Je me mordais la langue pour ne pas lui balancer une remarque cinglante qu’il était pire qu’une nana qui se préparait pour aller à son rendez-vous. D'autant plus qu’il n’avait mis qu’une minute tout au plus. Avant de finalement l’aider à enfiler les gants de boxe le plus rapidement possible.
Il me tirait alors un peu de mes pensées et m’arrachait un léger sourire. Mini-robot hein ? Je ne voyais pas trop en quoi je pouvais ressembler à une petite merveille de technologie intelligente… Quoi que. Finalement, mon cerveau se mit à faire la liaison entre le tout. « Bien joué. » Laissais-je doucement entendre tranquillement en levant les yeux vers lui… Avant que ma main ne se colle violemment contre sa joue dans un claquement éclatant et bruyant. Laissant les lunettes de Dave se décoller à l’autre bout de la pièce. Je le fixais de mon moins d’un mètre quarante, mon regard légèrement pétillant d’amusement contrôlé avec le reste de mon visage s’étant plus ou moins refermé. « Mini-Robot vient de te foutre une gifle. Mini-Robot va-t’en mettre d’autres si tu continues à faire le con pendant l’entraînement. Chochote a compris ? » Mon regard redevint plus neutre à son égard, enfin certain qu’il avait saisi que maintenant, c’était du sérieux. « Fierté masculine, tout ça. Ça pique. Je m’en doute. Mais ne te laisses pas abattre Dave, on va, arranger ça. ».
Je lui tapais alors l’épaule tranquillement alors que je me reculais d’un pas, de deux puis de trois. Nous voici à une bonne distance. Je serais mes poings toujours si petits, comme s’ils étaient irréels pour moi. « Trop lent, tu aurais dû voir venir ma claque. Un cutter, même une lame rouillée t’aurait ouvert directement la joue. Avec le tétanos en prime. Allez Dave, montre-moi que je ne perds pas mon temps avec toi. ». Je ne sais pas si j’avais assez titillé sa patience ou quoi que ce soit d’autre, mais en tout cas il répliquait enfin à mes provocations. Enfin, il envoyait ses premiers coups. Crochet du droit, trop brutal, trop prévisible. Je l’évitais tranquillement. Je me penchais sur le côté alors que laissait dire mon poing droit lui dire bonjour dans le bas de la mâchoire. Le fixant un peu se plaindre. « Toujours trop lent Dave. Plus vite. Je vois tes coups arriver. » Boom. Un autre coup du côté droit. Peu surprenant. J’évite tout simplement. Et nous continuons notre petite danse de coup, m’amusant cette fois-ci à ne plus le frapper, mais simplement… À le fatiguer comme un idiot a essayé de me chopper en me courant presque après. Certes, il avait l’avantage d’être grand. Et moi, celle d’être petite. « On se réveille ! » Marre. Je l’attrape par le col et le baisse sans grandes difficultés à mon niveau. Une de mes mains lui donnant des petites tapes dans les joues, comme pour secouer un sale gamin de six ans ayant tenté de voler un bonbon chez le marchand de journaux.
« Tu te bouges ? Je ne vais pas t’attendre toute la soirée. Donc, sois te réveilles maintenant Dave, sois je t’encastre dans le sol et tu dors toute la nuit ici en suppliant pour une ambulance.» Je le jugeais sévèrement du regard, nos regards échangeant un accord silencieux avant que je ne le relâche. « Frappe Dave. » Ordonnais-je violemment, enfin je voyais Kickass se réveiller et Dave se mettre en sommeil quelques heures. Maintenant, je pouvais clairement voir les progrès qu’il avait faits depuis ses quelques mois d’entraînements. C’était encore normal qu’il ait du mal à me toucher, ce n’était pas trop mal d’arriver à m’effleurer. Il apprenait vite. Et c’est le jour où il me rattraperait où j’aurai du souci à me faire. M’enfin, nous en étions encore très loin. « Ta garde, plus haute. Tu es déjà mort, deux fois en trois minutes, on avance. Imagine toujours que c’est Mohamed Ali qui va te foutre la raclée de ta vie. » Ou pire, ta coéquipière. Après un petit moment, je m’accroupissais en face de lui, fixant son nez en sang et son œil commençant à prendre des couloirs. « Apprends à n’utiliser que le minimum de ta force. Avant d’utiliser le maximum quand tu sais que c’est le moment. » S’il ne voulait pas tuer, pas profiter de la mort à son avantage, alors il devrait apprendre à garder ses forces. .
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Mer 10 Aoû 2016 - 11:59
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Mini-robot, j'étais tout de même fier de ce surnom. Malgré tout, je savais déjà que j'allais le regretter. Je regrettais toujours, chaque mots que je prononçais à son égard. Et je ne tarde pas à la sentir passé. Une claque monumentale se perd sur ma joue, laissant mon visage se déplacer de quelques centimètres sur le coté. Il faut dire qu'elle possède une force surhumaine. Mes lunettes volent à l'autre bout de la pièce, rendant ma vue aussi flou qu'elle le sera toujours.
« Mini-Robot vient de te foutre une gifle. Mini-Robot va-t’en mettre d’autres si tu continues à faire le con pendant l’entraînement. Chochote a compris ? »
Bien, je l'avais bien senti et il était donc absolument inutile de me e redire. Puis, je ne faisais pas le con pendant l'entraînement puisque l'entraînement n'avait, techniquement, pas encore commencé. Je cligne des yeux étant donné que je n'arrive pas à voir son visage. Du moins, tout est flou et je la remercie intérieurement d'avoir fait valdinguer mes lunettes.
- Je veux bien passer à l'entraînement mais je peux avoir au moins trois minutes pour mettre les lentilles ? Parce que bon, essayer de s'entraîner en voyant flou..
En temps normal et lorsque je me change en Kick Ass, je porte mes lentilles de contact étant donné que mes lunettes ne tiendrait jamais sous ou sûr mon costume. Mais je n'avais pas prévu une claque monumentale et donc, je n'avais pas pu les mettre bien avant. Parlons en, d'ailleurs, de ma fierté. Elle a été détruite depuis ma rencontre avec elle. Depuis qu'elle m'a dit que mon taser faisait pd, que je bougeais comme une fille mais aussi au nombre de claque que je me mange à chaque fois que j'ouvre la bouche. Mais ça, est-elle dans l'obligation de le savoir ? Non. Je ne pense pas. De plus, je me doute qu'elle le sache sans même que je n'ouvre la bouche. Après tout, nous nous connaissons aussi bien l'un que l'autre. Je tire alors sur l'un des gants puis le second et les repose au sol. Je titube un peu vers la salle de bain et prends quelques minutes pour mettre les lentilles de contacts. Une fois fait, je cligne plusieurs fois des yeux et suit plus que content de voir ma vue changé. D'un gros flou à une netteté sublime. Je rejoins ensuite Mindy et enfile un gant avant de la laisser enfiler le second. Nous prenons alors trois pas en arrière et je lève mes points gantés au niveau de mon menton.
« Trop lent, tu aurais dû voir venir ma claque. Un cutter, même une lame rouillée t’aurait ouvert directement la joue. Avec le tétanos en prime. Allez Dave, montre-moi que je ne perds pas mon temps avec toi. »
Je ne vois jamais rien venir avec elle. Je me retiens, toutefois, de me mettre à rire. Le tétanos... Je me retiens réellement parce que je sais qu'elle me le fera regretté si je ne suis pas sérieux. Je retrouve alors peu à peu mon sérieux, me concentre sur l'instant présent. J'envoi mon point droit mais elle l'évite à une vitesse phénoménale et c'est ma mâchoire qui se fait gratifié d'un petit point musclé. Je grogne, la douleur n'est pas trop énorme mais suffisante pour me déranger. Très clairement. Mais je ne me laisse simplement pas abattre. Je lance mes coups, l'un après l'autre mais rien n'y fait, je ne la touche pas et sa rapidité m'oblige presque à lui courir après. Je me fatigue pour rien et ça, je déteste ça. Elle me fatigue, me prouve que je suis très loin de son niveau actuel et je ne l'aurais sûrement jamais.
« Tu te bouges ? Je ne vais pas t’attendre toute la soirée. Donc, sois te réveilles maintenant Dave, sois je t’encastre dans le sol et tu dors toute la nuit ici en suppliant pour une ambulance.»
Baissé vers elle, par obligation, je ferme les yeux à chaque petite claque qu'elle me donne. Il est vrai que je n'avais pas fait énormément d'effort pour le moment. Il fallait que je me réveille, que je laisse tomber mon caractère normal. D'ôté d'ailleurs d'un trop calme. Je ne réponds pas plus que ça, je me contente de soutenir son regard. Inutile de parler entre nous, la communication se faisait très facilement. Mais depuis le début de l'entraînement, j'avais déjà plusieurs bleues au visage, un nez ensanglanté et une douleur dans le genou gauche. Mais il fallait que je me réveille, je me redresse et envoi mes coups avec plus de vitesses, tentant de la toucher sans succès. A chaque fois, je la frôle ou ne la touche pas du tout. Je grogne de frustration et donne plus de force bien que je ne fais que vider ma réserve d'énergie.
« Ta garde, plus haute. Tu es déjà mort, deux fois en trois minutes, on avance. Imagine toujours que c’est Mohamed Ali qui va te foutre la raclée de ta vie. »
Théoriquement, avec elle, j'étais mort une quarantaine de fois. Intérieurement et extérieurement. Les poings posés sur mes genoux, je reprenais ma respiration, le sang de mon nez commençant à se faire déjà moins abondant mais j'avais eu plus que raison de me changer... Le sang n'était pas une bonne chose si je devais rentrer chez moi.
« Apprends à n’utiliser que le minimum de ta force. Avant d’utiliser le maximum quand tu sais que c’est le moment. »
Mon torse se soulève à une vitesse phénoménale alors que je réfléchis et passe en revue les derniers entraînements que nous avions déjà eu tout les deux. Tout ce que j'avais appris. Je me redresse alors et viens donner un coup de poing gauche et je parviens à toucher l'épaule de Mindy. Et ça, ça suffit à me décrocher un sourire triomphant. Bon, je n'avais pas donné énormément de force. Pas du tout mais c'était suffisant pour la faire bouger de quelques centimètres. J'étais plutôt fier de moi, il fallait l'avouer.
- Enfin !
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Mer 10 Aoû 2016 - 13:44
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「 You eat when I tell you, sleep when I tell you and stop being such a little bitch. 」
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Certes, faire un entraînement avec la vision floue, ce n’était pas très intelligent. Je l’avais donc laissé filer dans la salle de bains pour pouvoir mettre ses lentilles. Imaginer mon coéquipier se promener avec des lunettes sur le nez pendant les patrouilles, c’était aussi hilarant qu’une pensée dangereuse. Il pourrait se prendre un mauvais coup, les lunettes se briser et du coup se blesser grièvement au niveau de la vue. À ce propos, profitant de ce qu'il ne soit pas dans la pièce, je ramassais la paire de lunettes, essuyant légèrement les verres. Heureusement que c’était solide. Avant de reposer tranquillement ces dernières sur un coin de la table. Posé bien sagement. Après tout, un accident était si vite arrivé. Une roulade, un pied qui part trop loin et « crack » plus de vision pour Dave. Même si je me doutais qu’avec les lentilles, cela ne poserait pas problème. Malheureusement, ces merdes pouvaient coûter cher, sachant que Dave avait la vision d’une taupe, j’aimerais tout de même lui éviter de passer à la caisse pour une connerie pareil.
Plus il se démenait, plus il se fatiguait. C’est peut-être pour cela que je n’avais pu m’empêcher de montrer ma frustration devant son côté « Fonçons tête baissée » par mes gentilles petites tapes sur ses joues. J’étais seule juge de mes agissements, oui, c’était dégueulasse, oui c’était rabaissant, oui j’étais qu’une sale gosse arrogante et oui j’emmerde tout le monde. Je ne pouvais pas affirmer à cent pour cent que c’était la meilleure méthode et encore moins la plus sympathique. La réponse était simple : c’était la seule méthode que je connaissais. Qu’il ne se plaigne pas, je ne l’avais jamais attrapé pour lui attacher les bras dans le dos pendant qu’il dormait avant de le balancer à l’eau ; attendant patiemment sur la rive qu’il trouve un moyen de remonter. Il n’avait jamais eu à se retrouver tout seul dans une sorte de forêt balisé par les soins de son père, avec quatre gars armés jusqu’aux dents en voulant à ta vie. Non, Dave n'y aurait jamais droit et personne n’y aurait plus jamais droit. J’avais fait mon entraînement comme n’importe quel militaire de n’importe quelle armée. Hormis que Dave n’était pas un soldat, c’était un super-héros. Quant à moi… Quelque chose entre le chien fou que l'on a battu tellement de fois qu’il finit par sagement obéir à la main à la fois tendre et sévère de son maître et de l’antihéros pseudo torturé. C’était tellement dramatique. J’en ferais la grimace.
Je surveillais sagement les blessures de Dave. Il n’avait pas le nez cassé au moins. Cela aurait été problématique sinon. Un mouchoir ça aurait disparu. Concernant le bleu sur son visage, cela disparaîtrait très vite. À ma manière, les derniers mots que je lui disais pouvaient être dits de… encourageant. En tout cas, ça apparaissait tel quel à mon regard. En tout cas, il arrive à me prendre un peu par surprise. Quand tout à coup, il se relève, utilisant sa taille pour me surplomber. Je vois le coup arriver, mais en tout cas je sens mon épaule être touchée et j’en suis même… légèrement secoué. Je cligne une fois, deux fois des yeux. Un quasi-cri de joie traverse la pièce, avec un Dave aussi heureux qu’un gosse devant les cadeaux sous le sapin de Noël. Je frotte mon nez, un léger sourire en coin de mes lèvres. Je ferme mon poing et check doucement le gant de boxe qu’il porte. « C’est ce que j’appelle une avancée majeure. » Je m’amusais bien. Oui, entraîner Dave était tout aussi sérieux qu’il était amusant. Et même si précédemment je mettais montrer plutôt dure avec lui, je savais faire la part des choses. Fais le guignol, mange toi ça dans la gueule. Sois sérieux et montre-moi que t’en veux, on peut plaisanter. « Mais on ne se relâche pas. Oublie pas Dave, jamais rien n’est acquis. » Règle qui bien que sage… Ma foi, j’avais parfois du mal à me l’appliquer, il fallait bien l’avouer. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Mon père savait parfaitement l’appliquer quand il le voulait.
« On reprend. » Nous échangeons un sourire complice et déterminé avant que l’entraînement ne reprenne dans le plus grand des sérieux. Plus nous nous entraînions, plus la nuit s’avançait au-dessus de nous. Il fallut tout de même un moment où nous allumâmes les lumières de la pièce pour ne pas trop nous péter les yeux. C’est à ce moment-là où nous nous arrêtâmes pour ce soir. Concernant simplement cet entraînement. Je me rafraîchissais les mains tout en surveillant mon ami dans le miroir. « Profites-en pour nettoyer ton nez. Il ne faudrait pas qu’il se remette à saigner sous le masque. » On ne pouvait pas se permettre de faire ce que l'on allait faire sans être sous nos costumes. Au cas où quelqu’un pourrait nous repérer. L’entrepôt auquel je pensais n’était pas très loin, pas besoin d’y aller en voiture – parce que oui, c’est moi qui conduisait-. Nous passerons par quelques ruelles sombres et crasseuses et le tour serait joué. « D’ailleurs, ce permis, tu le passes un jour ? » demandais-je tranquillement en essuyant mes mains avec un torchon. Il pouvait conduire maintenant, et ça pourrait lui être utile dans un avenir proche, non ? J'haussais les épaules, avant d’ouvrir une armoire quelconque pour pouvoir y sortir mon costume de Hit-Girl. Avant de tourner mon regard vers lui, qui continuait de reprendre des forces sur le seul canapé de la planque.
« Tu es prêt ? » Je finissais d’attacher correctement ma perruque à mon crâne alors que je me retournais vers la porte de la salle de bains qui s’ouvrait sur lui. Nous empruntâmes une autre sortie où par celle où nous étions tous les deux arrivés. Je ne posais pas de moi-même des questions sur la Justice Forever, lui laissant le plaisir de me raconter en y allant à chaque fois de mon petit commentaire. « Night Bitch ? Le Colonel ? Eh bien, vous êtes une tribu. Et c’est quoi ce nom de super-héros ? Night Bitch ? Genre… C’est quoi, une super héroïne ou une pseudo actrice porno ? » Il y avait du sarcasme dans mes mots, tout en étant très sérieuse. Vraiment, le bon goût pouvait se perdre. Bifurquant finalement dans une allée, je l’invitais à monter sur un toit plus haut que celui du hangar vide. « Tu te souviens de la théorie ? Maintenant, on fait la pratique. » .
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Jeu 18 Aoû 2016 - 12:18
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Il en fallait peu pour que je sois heureux ou fou de joie mais toucher Mindy, la secouer un peu était quelque chose qui me ferait presque ouvrir une bouteille de champagne. C'est dire à quel point c'était une petite victoire pour moi. Et je peux même voir un sourire sur le visage enfantin de la petite blonde devant moi.
- C’est ce que j’appelle une avancée majeure. »
Et pour une fois, un mot plutôt gentil était venu égayer son visage, ne me rendant que plus fier. Toutefois, je ne devais pas me reposer pour autant et ça, elle ne se garde pas de me le dire. Ne te relâche pas. C'était toujours comme ça même après une petite victoire de ma part. Rapidement l'entraînement reprenait, je faisais mon possible pour la toucher et, inconsciemment pour la rendre fier et montrer que mon entraînement n'était pas fait pour rien. Mais la nuit arrivait à grand pas et bien vite, l'aide des ampoules furent nécessaires et vint sonner l'heure de la fin de l'entraînement. Du moins, de cette partie puisque je savais très bien qu'elle m'avait préparé un fameux entraînement de passage par la fenêtre.
« Profites-en pour nettoyer ton nez. Il ne faudrait pas qu’il se remette à saigner sous le masque. »
Le masque avait eu quelques litres de sang déjà mais j'avais toujours réussi à les faire disparaître et ça malgré la difficulté que le sang avait de s'en aller. Toutefois, j’acquiesçais, reprenant ma respiration avec une légère difficulté. Rejoignant la salle de bain, laissant la porte ouverte dans mon dos, je passais de l'eau sur mon visage, nettoyant l'hémoglobine présent sous mes narines. Il faut dire que je pouvais prendre cher.
- Je suis persuadé que je vais saigner étant donné que j suis aussi maladroit qu'un singe sur des rollers.
Et ça, Mindy en était bien consciente. J'avais déjà traversé une fenêtre en trébuchant sur un vieux mur décrépi alors je ne me tenais plus du tout sur mes gardes, à présent. Quoiqu'il en soit, je claque la porte du pied et enfile mon costume vert. Adieu Dave, Kick Ass revenait à la charge. Plus je regardais mon costume, plus j'avais peur de prendre du muscle et que celui-ci devient trop petit... Il faut dire qu'avec tout les entraînements de Mindy, je gagnais en masse corporelle. Je sortais et m'allongeais sur le canapé. Enfin, je me laissais tomber comme une grosse m.rde, il faut l'avouer. Mais au moins, je me reposais le temps d'un moment.
« D’ailleurs, ce permis, tu le passes un jour ? »
Il est vrai que je devrais m'y mettre mais je ne travaillais pas alors comment obtenir assez d'argent pour pouvoir me payer le permis et ainsi acheter une voiture et ainsi de suite. Quoi qu'il en soit, elle avait raison mais je ne me sentais pas encore de couper mon temps libre entre les cours, le travail et Kick Ass...
- Le jour où j'aurais un boulot décent. Sinon, tu me le payes. Je te rappelle que je suis lycéen, que je vis chez mon père et que je ne travaille pas à coté. Mon père est pas crésus.
La raison la première est toute de même l'argent. La seconde, la paresse. Sans compter que j'étais encore très bien sur mon vélo moi. Quoi qu'il en soit, je reste encore sur le canapé pendant qu'elle remet sa perruque violette. Je me redresse ensuite et hoche la tête à sa question. J'étais prêt. Prêt à passer par une fenêtre et me faire mal avant de finalement réussir! Je me redressais et la suivait, passant par la porte de la cachette avec elle. Le froid qui régnait dehors me faisait un bien fou. Mon corps avait grimpé sa température grâce à l'entraînement. Malgré tout et même si elle se fiche de tout ce que je peux faire en temps normal, mais moi j'aime parler de ce que je fais. Surtout à elle. Pleine de sarcasme et de commentaire. J'adorais ça, chez elle, bizarrement. J'énumérais leurs noms, leurs fonctions et tout ce que nous faisions ensemble.
« Night Bitch ? Le Colonel ? Eh bien, vous êtes une tribu. Et c’est quoi ce nom de super-héros ? Night Bitch ? Genre… C’est quoi, une super héroïne ou une pseudo actrice porno ? »
Je ne pu m'empêcher de rire. Pour Night Bitch, elle n'avait pas totalement tord, il fallait l'avouer. Toutefois, nous n'étions pas une tribu pour autant. Nous voulions juste protéger la ville. Les mains réfugiés dans mes poches, je baisse les yeux vers elle avant de sourire en coin.
- Un peu des deux pour Night Bitch...
Il fallait avouer que ce n'était pas le plus prude des femmes que je connaissais. Loin de là même. Je n'avais pas mis énormément de temps avant qu'elle ne finisse dans mon lit... Ou contre le mur. Enfin bref. Nous rejoignions finalement le toit du hangar et je n'étais déjà pas rassuré. Pas du tout. Comme la première fois où j'avais rencontré Hit-Girl et Big Daddy, je savais déjà que sauter... J'allais avoir du mal.
« Tu te souviens de la théorie ? Maintenant, on fait la pratique. »
La théorie ? Courir, sauter, mourir. C'était pas mal comme théorie. Je baissais les yeux vers Hit-Girl et soupirait profondément. Je n'étais pas convaincu, pas du tout. Je reculais et me mettait déjà à la limite du toit. Est-ce que j'allais passer au moins ? Ca oui mais j'allais finir mal, je le sentais. Je prenais une profonde respiration et prenant de l'élan, je me met à courir rapidement, je fini par sauter et je traverse la fenêtre. Malgré tout, l’atterrissage est loin d'être super, je coupe le coté gauche de ma cuisse contre un morceau de verre et m'écrase lourdement sur le dos.
- Aie, bordel de ..
Allongé sur le dos, je me plains sans retenu. Je roule doucement avant de me relever à quatre pattes puis sur mes deux jambes. Je relève les yeux vers Hit-Girl dont le regard en dit déjà long. Je baisse les yeux vers ma cuisse, le costume est d'ailleurs déchiré sur plusieurs centimètres.
- Je recommence.. Un conseil ?
Je passe par la fenêtre, grimpant à nouveau sur le toit avant de me diriger vers une autre fenêtre, non cassé cette fois-ci.
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Jeu 18 Aoû 2016 - 16:02
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Il marquait un bon point. Nécessairement s’il n’avait pas les tunes pour passer le permis, impossible pour lui d’avoir une voiture. Je savais bien qu’il ne devait pas rouler sur l’or et son père non plus. Enfin, il vivait correctement, comme un Américain moyen. Je n’avais même pas envie de rajouter une couche, en lui rappelant que j’avais beau approcher mes douze ans, je savais très bien maîtriser une moto ainsi qu’une voiture. Je me disais que pour cette fois-ci, je laisserai la fierté de Dave en paix et continuais ma marche vers notre terrain d’entraînement pour ce soir. J’aurai certainement pu lui payer son permis, Papa m’avait laissé de l’argent. Mais habituellement nous gardions une partie de l’argent pour acheter notre matériel et le reste, nous le donnions à des œuvres de charités. C’est à ce moment-là que je me prenais la tête : devais-je garder de l’argent pour moi et m’assurer un confort ? Je ne rêvais pas d’une maison luxueuse, mais peut-être pour aider, maman et Marcus si un jour ils étaient en difficulté financière ?
Maman était si anxieuse de nature qu’elle ne pourrait pas me cacher très longtemps un secret de cette taille-là. Même si Marcus faisait des pieds et des mains pour ne rien laisser transparaître en général. Et s’il voulait me parler de quelque chose, c’était loin des oreilles de maman et entre quatre yeux. Heureusement pour lui, je le respectais beaucoup pour son travail en tant que policier. Et il se trouvait être celui qui était le plus proche d’un père pour moi. Et donc je le respectais énormément. Comme papa me l’avait donc appris. Mais passons. J’écoutais donc toujours les explications de Dave sur le propos de la Justice Forever… C’était à peine copié de DC Comics. Je fronçais légèrement les sourcils en l’entendant rire à propos de Night Bitch. J’haussais un sourcil, comprenant enfin. « Oh god. Tu te fais cette fille. » Je me retenais de commenter un peu plus pour ne pas m’attirer ses foudres. Mais dire que cela me passait au-dessus de la tête était un sacré euphémisme. J’adorais simplement l’emmerder et y aller de mon petit commentaire. Aussi choquant que cela pouvait paraître, je savais très bien ce que je disais. Papa avait bien sa planque pour y emmener ses putes après tout.
« Je te regarde. » Je descendais du toit pour le laisser faire. J’avais marqué chaque fenêtre d’une immense croix rouge sang, pour être certaine qu’il ne se loupe pas en confondant avec le mur. Bon, il n’était pas stupide à ce point, mais entre la luminosité plutôt faible et le reste… Sait-on jamais. Je descendais pour pouvoir passer par une des portes de l’entrepôt et m’asseoir sur quelques caisses et attendre qu’il commence à passer dans celles-ci. Je croisais tranquillement les jambes, ainsi que les bras sur la poitrine jusqu’à entendre un fracassement à mes côtés. Je posais mon regard sur Dave qui venait de magistralement se planter. Je le fixais sans dire un mot, observant seulement la coupure à la jambe. Je ne le plaignais pas. Je l’écoutais geindre et lancer des insultes à la terre entière comme cela lui chantait. « Recommence. Tant que tu ne seras pas capable de le faire plusieurs fois d'affilée, on ne quittera pas cet endroit. » Disais-je en me grattant légèrement la nuque en retirant l’un de mes gants. Il serait facile de réparer son costume. Un coup d’aiguille et ce serait certainement comme neuf. « Je recommence…Un conseil ? ».
Je relevais mes yeux sur lui alors qu’il passait de nouveau par la fenêtre pour rejoindre le toit en face de nous. Je passais devant la fenêtre brisée, laissant enfin mes mots sortir de ma bouche. « Ne laisse pas ta tête ressortir avec tes épaules. Tu vas plus te faire mal qu’autre chose. » Je remettais calmement mon gant. « Comme si tu faisais une roulade quoi. » Je me mettais contre le pan de mur entre la première et la seconde fenêtre en attendant qu’il traverse la deuxième. J’observais sa posture. Il était déjà un peu plus enroulé sur lui-même, mais ça n’allait toujours pas. « Encore une fois. » Une nouvelle fois je me déplaçais, mais cette fois-ci entre la seconde et la troisième fenêtre. Quand il la passa, cela me tira un soupire d’exaspération. « Je t’ai dit de rentrer ta tête. Tu vas finir par vraiment te faire du mal. Et si tu t’ouvres le crâne ? Réfléchis. Et n’oublie pas de penser à une phrase qui défonce pour faire ton entrée. »
Cette fois-ci je déplaçais le matelas sur lequel il atterrissait devant la quatrième fenêtre. Quoi ? Vous ne pensez pas que je tiens une literie quand même ? J’en avais déjà trois, c’était pas mal. Je lui faisais signe de recommencer. Je n’allais quand même pas le laisser atterrir sur le sol dur tant qu’il ne serait pas capable d’accomplir cet exercice. Presque. La cinquième fut la bonne ! Je ne savais pas si c’était par pur hasard ou s’il allait pouvoir reproduire cet exploit. « Exactement comme ça Dave. Tu’as vu ? Ça fait beaucoup moins mal à l’atterrissage. » Je recommençais à déplacer les matelas vers les autres fenêtres. « Allez, on continue. C’est avec l’entraînement que tu vas arriver à quelque chose. Si tu arrives à m’en enchaîner plusieurs d'affilée, j’enlève les matelas. Si tu y arrives toujours sans les matelas, alors je t’accorderai la fin de cet entraînement. Et tu pourras peut-être rentrer pas trop tard chez toi. » Au lieu de reste contre le mur, je me situer devant les matelas, à quelques pas. Pour être certaine déjà de ne pas de le gêner puis de ne pas me prendre un morceau de verre. .
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Dim 28 Aoû 2016 - 16:10
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Mindy était très jeune. Suffisamment mature pour comprendre mes allusions même sans que ça ne soit voulu de mon coté. Aussi, à son commentaire, je ne rétorque pas, je ne fais que lui sourire. Elle sait très bien qu'elle à raison. De mon coté, je la considérais encore bien trop jeune pour me dire quoi que ce soit. Mais je savais qu'elle adorait commenter, mettre son grain de sel suffisamment pour me mettre les nerfs à vifs. Sarcasme quand tu nous tiens. Malgré tout, mon historie avec Night Bitch ne l'a concernait pas. Son éducation, la personnalité forgée par son paternel ne pouvait pas l'aider à comprendre l'amour. Et si quand bien même un jour elle le comprenait, je ne l'a voyais pas finir avec quelqu'un. Comme elle le disait, elle était trop indépendante, trop mature, presque trop bien pour qu'un mec ne la tienne. Je cligne plusieurs fois des yeux, pourquoi je pensais à ça moi ? A son âge, j'étais encore devant la télévision, une manette à la main.
Ce n'était plus le moment d'y penser. Je devais faire l'exercice donné par la petite blonde de la meilleure façon possible si je voulais rentrer chez moi en un morceau, sans trop de dégât corporelle et sur ma fierté. Ma première fenêtre traversé est loin d'être un succès grandiose. Je me coupe, tombe lourdement sur le dos et demande même conseil pour ne pas que je finisse encore plus ridicule. Debout sur le toit, je regarde Hit Girl qui se poste devant la fenêtre déjà "ouverte" par mes soins.
« Ne laisse pas ta tête ressortir avec tes épaules. Tu vas plus te faire mal qu’autre chose.Comme si tu faisais une roulade quoi.»
Une roulade. Je levais mon visage vers le ciel avant de prendre une grande inspiration. J'allais me tuer un jour, j'en étais conscient mais même si les entraînements étaient d'une certaine difficulté, je dois dire que j'adorais ça. Légèrement bizarre quand on voit à quel point je me plains tout le temps. Reculant à nouveau, je prenais de l'élan et démarrait ma course. Mais ça c'est mal passé. J'ai sauté quelques secondes trop tard, manquant littéralement de tomber dans le vie alors ma roulade dans la fenêtre fût d'une médiocrité sans nom. Mes plaintes ne perdent pas de temps avant d'arriver alors que je me cambre légèrement. Lourd l’atterrissage. Je me redresse alors et refait le chemin inverse. Deux fenêtres sont encore traversés et pas moyen, je retombe toujours sur le dos, écorchant d'autant plus le costume qui méritera pas mal de séance de couture.
- Je t’ai dit de rentrer ta tête. Tu vas finir par vraiment te faire du mal. Et si tu t’ouvres le crâne ? Réfléchis. Et n’oublie pas de penser à une phrase qui défonce pour faire ton entrée. »
Rentrer ta tête, rentrer ta tête. Simple à dire quand on est habitué à faire ce genre de chose. Elle a douze ans, est une femme et donc à beaucoup plus de souplesse que je n'en aurais jamais. Alors, moi. Un mec de dix huit ans qui à déjà du mal à se baisser pour toucher ses orteils sans plier les genoux... Quand à la phrase. Je préfère nettement tenter de traverser cette fenêtre avant de chercher une quelconque phrase. Chaque chose en son temps. A chaque fois j'atterrissais plus loin que le matelas. Disons que je roulais un peu et m'écrasait juste à coté ou plus loin... Je grimpais à nouveau, la fatigue tiraillant mes muscles inférieurs et supérieurs. Je reste plusieurs secondes debout sur le toit, étirant mes bras vers le haut.
- Je vais bien finir bien y arriver, oh !
Il était vrai que je n'avais pas répliqué et ça, malgré les conseils et commentaires. Je voulais bien faire et, inconsciemment, la rendre presque fière. Je ne voulais pas qu'elle sente que ses efforts étaient inutiles. Parce qu'au final, elle pourrait bien me laisser dans mon merdier. Je pousse un profond soupire et réitère l'exercice. Cette fois-ci, je ressens bien moins la douleur et m'écrase sur le matelas. Je remarque toutefois mes erreurs maintenant que j'atterri au bon endroit.
« Exactement comme ça Dave. Tu’as vu ? Ça fait beaucoup moins mal à l’atterrissage. Allez, on continue. C’est avec l’entraînement que tu vas arriver à quelque chose. Si tu arrives à m’en enchaîner plusieurs d'affilée, j’enlève les matelas. Si tu y arrives toujours sans les matelas, alors je t’accorderai la fin de cet entraînement. Et tu pourras peut-être rentrer pas trop tard chez toi. »
Assis sur le matelas, un grand sourire se pose sur mon visage. Seule façon pour Mindy de le voir, ce sont la forme de mes yeux qui change. Au moins, j'ai plus ou moins compris le truc et je suis, du coup, bien plus heureux sur le moment. Je me redressais alors du matelas, bien décidé à refaire la même chose sans trop de faute cette fois-ci.
- L'atterrissage est plus agréable, ouais. Je vais y arriver, je te le garanti.
J'accours à nouveau sur le toit et sans prendre la moindre pause, je traverse une autre fenêtre, roule sur le matelas et me retrouve sur mes deux pieds juste devant Mindy. Les mains sur les hanches, je la regarde plus que fier avant de finalement sauter vers l'arrière et me laisser tomber assis sur le matelas. Un gros gamin. C'est ça et elle me l'avait déjà dit. Je lève les yeux vers elle avant de me redresser.
- Combien je dois en d'affilé ?
Question stupide. Autant qu'il en faut pour que je prouve que j'ai compris le truc. Je grimpe à nouveau et réitère à travers chaque fenêtre. Certains atterrissages sont maladroit mais j'arrive à me relever à chaque fois. Le matelas n'était même plus nécessaire au bout de plusieurs fenêtres. Debout devant la dernière fenêtre de l'étage, je glisse ma paume au niveau de mes omoplates, là où les deux matraques sont présentes. Je voulais tenter quelques choses, me prouver que je pouvais pousser le vice. Je reprenais de l'élan et traversait la dernière fenêtre, j'atterri de la façon voulu et arrive même à extraire les deux matraques et à prendre une position de combat. Je me positionne normalement, frottant mon crane du bout d'une des matraques.
- Je voulais me faire un plaisir..
Je la regarde avant qu'une idée ne me traverse l'esprit. Je ne sais pas si je la prendrais au dépourvu. Ce qui n'arrive jamais, soit dit en passant. Je change rapidement de position et, lâche les matraques, pour me mettre à frapper dans sa direction. J'étais persuadé que son père avait dû la prendre par surprise un bon nombre de fois. Mon poing touche son épaule alors que je rattrape l'une des matraques.
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Mar 13 Sep 2016 - 15:27
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Satisfaite ? On pouvait dire que je l’étais. Je craignais qu’il ne fallût plusieurs séances à Dave pour digérer et recracher correctement cet exercice. Mais, finalement, je pouvais observer pour mon plus grand plaisir qu’il avançait plus vite que je ne l’espérais. Il faudrait certainement que je le teste pendant une autre session d’entraînement avant de faire une attaque surprise sur des bandits quelconques. Mais je me sentais assez confiante pour une fois. Et puis, j’étais toujours là pour sauver son cul de gros geek, comme d’habitude après tout. Mais c’est vrai que, maintenant je me sentais plus en sécurité qu’au début de notre amitié, en parlant de surveiller mes arrières. Le problème principal était que nous avions des méthodes complètement différentes sur comment devait se passer la fin d’un combat. Inconscience pour lui, mort pour ma part. Quand je m’en prenais à quelqu’un, ce n’était jamais quelqu’un de totalement innocent de toute manière. Personne ne l’était.
À la question qui me posait, je ne répondais pas. Un simple mouvement de la main, pour accompagner le fait qu’il avait trouvé la réponse tout seul. Je n’allais quand même pas lui indiquer sans cesse ce qu’il fallait faire. Je gardais mes bras croisés sur la poitrine en le regardant calmement recommencer l’exercice. Avant d’arquer un sourcil circonspect en le voyant revenir comme une furie à travers la dernière fenêtre. Qu’est-ce qu’il foutait encore ce con? Je le laisse briser la fenêtre sans dire un mot avant de le voir, de son mètre quatre-vingt me dominer de toute sa taille alors qu’il tient les matraques dans chaque main. Une véritable position de combattant ma foi ! Plissant légèrement les yeux, je le laisse se remettre correctement, avant d’ouvrir finalement la bouche pour pouvoir lui répondre. « Je vois cela. Ce n’est pas trop mal. On va peut-être réussir à faire quelque chose de t- ».
Je me déportais légèrement sur le côté, le laissant toucher un peu mon épaule. Bien, en voilà une prise d’initiative. Fronçant un peu les sourcils en le voyant se pencher pour attraper l’une des matraques. Je lâche un petit soupire avant de lui refiler un coup de pied retourné dans le visage. Cet imbécile parfaitement à ma hauteur pour lui donner un coup en voulant rattraper son arme. Me permettant donc de le laisser geindre sur le sol. J’appuie mon pied sur la main voulant attraper l’arme qu’il avait voulu utiliser à mon encontre. « Je félicite pour l’initiative Dave. » Le ton était sarcastique, mais c’était une sorte de compliment en soi, c’est vrai. Alors ma main prend la forme d’un flingue, n’oubliant pas de faire suivre les onomatopées suivante « Boom, boom et boom. » Deux dans la poitrine, une dans la tête. « Tu es mort Dave. » Je relâche doucement son poignet sur lequel j’appuyais. « Ne lâchent pas tes armes, sous aucun prétexte. Je peux y survivre. Et quand tu ne sais pas comment est armé le salaud en face de toi, ne détourne jamais les yeux de lui. Même quand tu essayes de la récupérer parce que tu l’as fait tomber ou que l'on t’a désarmé. »
Je me recule un peu de lui pour le laisser se redresser au moins sur ses fesses. Dave ne manquait pas de courage, je ne pouvais que lui accorder gracieusement cette qualité qui se faisait rare. Il était capable de s’attaquer à des types armés, seulement avec des matraques alors qu’en face la partie se jouait à coups de semi-automatiques. Pas tout le monde pouvait se vanter d’avoir pu survivre à des gars d’une mafia quelconque avec ce genre de tactique. Mais c’était ça la vie d’un super-héros non ? Une autre différence était qu’autant lui n’avait pas peur d’apparaître en public, se crée un compte officiel sur les réseaux sociaux. Le petit geek en manque d’attention peut-être. Quant à moi, je préférais agir dans l’ombre de tout ce beau monde. Pas que j’estimais que le boulot de Dave et de la Justice. Forever dans les rues de New-York soit totalement inutile… Mais il y avait d’autres dangers plus urgents à gérer qu’aider un chaton perdu sur un arbre. Ou d’aider les vieilles dames à traverser la route au passage piéton. Enfin. C’était aussi sa vision de la justice.
Je le laisse finalement se redresser totalement à côté de moi, lui tendant les deux matraques sous le nez. Avant de fixer quelques secondes toutes les fenêtres brisées par Dave dans un silence presque religieux. Avant de le briser avec son petit crâne de lycéen aux hormones en feu de baston. « On réitéra l’expérience voire si tu es capable de le refaire plus tard. Si tu en es capable, j’aurai un petit boulot pour toi dans un restaurant. » Je n’en disais pas plus pour le moment. Je jetais un coup d’œil au portable que j’avais dans la poche. Déjà plus de onze heures et demies du soir ? Certes, je ne pensais pas que l'on y serait plus d’une heure à tout dire. Ayant pensé que peut-être Dave n’y arriverait pas ou arriverait à se blesser. « On retourne à la planque. On va se changer. » Mes mots ne donnaient pas à croire qu’il allait pouvoir rentrer. Non, j’avais une tout autre idée en tête pour être exacte. Nos pas nous guidèrent jusqu’à notre petite base, pour échanger nos vêtements pour du civil, récupérer nos affaires ainsi que le vélo de Dave par la même occasion.
C’était à moi de prendre ma leçon maintenant. Vous vous demandez de quoi ? Enfin, la normalité d’une gamine de onze ans dans les rues de New-York. Bon certes, techniquement je ne devrais même pas être là. Les enfants, ça doit se coucher tôt, etc. Mais cela, on s’en foutait pour le moment. « Comment ça, regarder Titanic ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre d’un bateau qui a coulé ya plus de cent ans ? Écouter le dernier album de Calvin Harris ? Et je fais comment-moi si je veux me tenir au courant des problèmes du pays ? Il faut bien que je regarde comment se démerde le président avec notre déficit et le reste. » Quoi ? Pourquoi cela semblait si étrange que je m’intéresse à ce genre de choses ? Je retransmets.ar coups d’œil Dave, grimaçant à chacun des explications qu’il me faisait le bonheur de me donner. Qu’est-ce que c’était chiant d’avoir l’air comme tout le monde. .
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