✜ Élevé seul par sa mère, avec sa jumelle ✜ Ex sniper dans l'armée américaine ✜ A perdu son oeil à cause d'une histoire incluant prisonnière de guerre et alcool ✜ Accuse et tue son géniteur qu'il n'a jamais connu de la mort de sa mère (cancer), ainsi que la famille de son père (et regrette aujourd'hui la mort des innocents) ✜ A été attrapé par le SHIELD qui le fait passer pour mort ✜ Depuis 15 ans, est mercenaire fantôme pour le SHIELD lorsqu'il n'est pas enfermé en cellule de haute sécurité, isolée des autres ✜ Aujourd'hui en liberté conditionnelle, sous la garde l'agent Ashley Johanssen, son compagnon. ✜ Mutant : régénération des blessures plus rapide, mais sensibilités accrues face aux microbes, à l'alcool, ce genre de choses.
passe ta souris si tu veux en savoir plus
Jack the Reaper / Death AngelBorgne, tatoué...Bisexuel, en couple avec Ashley (H)with Michael Rowe
Jack AU ▬ Blabla et formulaire
Jack est un perso atypique que j’adore, et qui est également mon personnage dans Fallout 4 (oui, le jeu) qui, je trouve, est un univers dans lequel Jack pourrait également s’épanouir. Et puis, je me suis dit : si j’écrivais un AU sur Jack en terre post-apo ? Et ensuite, j’ai pensé que ce serait encore plus drôle de soumettre Jack à vos envies et idées d’AU, également. C’est pour cela que je mets en place ce petit formulaire, tout simple, pour que puissiez me proposer ou un prompt, si vous êtes tombés sur un prompt pas mal (il y en a pas mal sur Tumblr :uhuh: ), ou carrément vos idées et/ou envie de voir comment serait la vie de Jack s’il avait vécu… Pourquoi pas au Moyen-Âge, ou en Comté ? S’il avait été chasseur dans une Amérique post-apocalyptique, ou Stormtrooper sur l’Etoile Noire ?
ENVOYEZ MOI UN MP
Code:
✜[b]Prompt :[/b] lien vers un prompt, anglais ou français
Code:
✜[b]Lieu :[/b] dans un lieu précis, une ville, sur Mars, un Etat, un lieu imaginaire... ✜[b]Epoque :[/b] une date, une période... ✜[b]Contexte :[/b] historique, cinématographique, autre... (oui oui vous pouvez indiquer "Star Wars" ou "Le Seigneur des anneaux") ✜[b]Phrase à inclure ? :[/b] une phrase de votre choix, connue (ou non)
✜Lieu : Rome Antique ✜Epoque : Bah... L'Antiquité quoi ✜Contexte : Empire romain, dans une arène. COMBAT DE GLADIATEURS, BITCH, TOI-MÊME TU SAIS *fuit loin, très loin* Et Ash' en empereur ou propriétaire de JackEsclave Ilseletape,quoi *fuit encore plus loin* ✜Phrase à inclure ? : :marki:
+ 04/11/2016 ▬ Moony V. Stark ▬ EN COURS
✜Lieu : là maintenant dans le monde de MER ✜Epoque : un lundi matin ✜Contexte : Jack a bu la veille, il a une énoooorme gueule de bois et lorsqu'il se réveille... le voilà transformé en femme ✜Phrase à inclure ? : "Ciel ! MES NOISETTES !"
+ Date ▬ Pseudo ▬ Formulaire/Prompt
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+ Date ▬ Pseudo ▬ Formulaire/Prompt
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Nalex
Jeu 24 Nov 2016 - 15:29
Invité
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“Aujourd’hui, j’ai vu un esclave devenir plus puissant que l’empereur de Rome.”
...
Les jeux battaient leur plein, pour la grande joie du peuple romain. Le choc des glaives qui se croisaient, les râles des gladiateurs qui combattaient et les cris excités et sifflements des citoyens dans les gradins devaient certainement résonner dans toute la ville. L’empereur regardait le combat avec un intérêt tout particulier ; le combat semblait déséquilibré. L’un des gladiateurs, un certain Pectorius, était rétiaire : armé d’un long trident, un filet dans son autre main, il tournait autour de son adversaire, un secutor. Celui-ci était borgne, mais – contrairement à ce que l’on pouvait penser – cela ne le gênait absolument pas. Il arborait même avec une certaine fierté le cache-œil qui masquait son œil droit ou, plutôt, son absence d’œil droit. Jack, comme on l’appelait, se battait avec plus de ferveur que n’importe quel autre gladiateur et, jusqu’à présent, il était sorti vainqueur de la plupart de ses jeux. L’empereur surveillait chacun de leur mouvement, chacun de leur déplacement : et, aujourd’hui, Jack ne semblait pas au meilleur de sa forme.
S’il avait entaillé son adversaire à plusieurs endroits, et qu’il l’avait obligé à abandonner son filet, il semblait lui-même épuisé. A bout de souffle. Les gens criaient autour, réclamait encore du sang. Le sable n’était pas déjà assez rougit pour eux, et même si nombre d’entre eux serait déçu ou frustré de perdre l’un de leur idoles, rien ne valait mieux qu’un peu de sang versé. La jambe de Jack fléchit soudainement pour éviter un coup, mais elle ne le soutint plus : abîmée, emportée par l’élan et le poids du gladiateur, celui-ci tomba dans le sable sans réussir à s’esquiver d’une roulade. S’il évita le trident, il ne put échapper aux coups de pieds qu’on lui asséna, plusieurs fois, dans le ventre, voire même dans le visage. L’empereur se leva soudainement pour s’approcher de la balustrade, ayant ainsi une bien meilleure vue sur la scène. D’aucun penserait qu’il venait se divertir au mieux, mais il était nerveux. Les jointures de ses mains blanchissaient sur la pierre.
Et puis ce fut soudainement une explosion de cris. Jack, à terre, Pectorius victorieux, le maintenant au sol d’un pied puissant posé sur sa poitrine. Le secutor se débattait mollement, plus parce qu’il le fallait que parce qu’il voulait réellement échapper à son adversaire. Il semblait à bout de force – au bout de sa vie. Le rétiaire questionnait le peuple : le voulaient-ils mort, ou vif ? Le tuer ou l’épargner ? Avec un sourire victorieux, il attendit ensuite le verdict de l’empereur. Empereur qui, pâle, était soudainement déchiré entre ce qu’il devrait faire, pour le peuple, et ce qu’il voulait faire. Et il se trouvait qu’il n’avait absolument pas envie de faire tuer ce gladiateur. Ses yeux passaient de l’un à l’autre, rapidement, mouvement de panique plus que d’hésitation.
« Empereur Ashley ? - Je… Oui. Enfin... »
Il pinça les lèvres, et croisa le regard de Jack. Un regard à la fois profondément désolé, et résolu. Il ne se faisait pas beaucoup d’illusion : il savait qu’en temps normal, s’il n’était pas Jack le Borgne, il serait déjà mort. Il était prêt à l’accepter, et il le faisait comprendre à Ashley du mieux qu’il le pouvait, par un regard à la fois tendre et déterminé, et ce petit sourire insolent qui semblait ne jamais le quitter et qui était, en quelques sortes, sa marque de fabrique. Sa deuxième caractéristique. Mais cette résolution, plutôt qu’aider l’empereur, le fâcha. Il secoua la tête, et finit par lever le bras, pouce tendu. « On l’épargne. On l’épargne ! »
Il y eu quelques cris de protestations, de sifflements de mécontentement, mais Pectorius retira son pied et s’éloigna d’un mètre, obéissant. Ashley posa un regard lourd sur lui, avant de passer à Jack. Celui-ci resta allongé un instant, les yeux fermés, cherchant certainement à recouvrer son souffle et ses forces. L’empereur se retira de sa balustrade ;
« Je ne suis plus amusé par ça, mais continuez les jeux pour le peuple. » Il fit ensuite signe de s'approcher à l’un de ses plus proches conseillers : « Envoyez Pectorius à Pompeii, faites-le abattre. Arrangez-vous pour qu’il périsse, peu importe le moyen, portez-moi sa tête comme preuve de sa mort. Et amenez-moi Jack le Borgne. »
Son conseiller – et ami – cligna légèrement des yeux, sur le coup surpris par une telle réaction, avant de secouer légèrement la tête. Dans la confidence, il connaissait tout (ou presque) de son empereur : que lui et l’Impératrice, Mina, faisait chambre à part depuis presque le début de leur mariage, que « leur garçon » n’était pas réellement de l’empereur, qu’il avait des relations avec un gladiateur. Il avait mis du temps à comprendre et accepter ce qu’il jugeait de dégradant pour son empereur, mais il avait réfléchit : lui-même avait déjà eu, après tout, plusieurs expérience avec ses esclaves. Il en avait même engrossée une ; mais là n’était pas le sujet. Son empereur tenait à cet esclave. On avait tous ses favoris, ses travers, et il devait lui-même avouer préférer Jack à Pectorius – pas seulement parce qu’il avait déjà eu l’occasion d’échanger quelques mots avec cet effronté et que celui était divertissant même en dehors de l’arène, mais bien parce qu’il offrait généralement de très bon jeux.
« Je vous le fait porter à vos termes privées, Caesar ? - … Bonne idée. » répondit Ashley après un moment d’hésitation.
Ashley passa entre ses gardes en formation, qui le suivirent un à un dans un mouvement parfait. Tout était parfait, chez lui : organisé avec soin, totalement lisse et irréprochable. La seule tâche au tableau, son seul point faible, c’était cet attachement irraisonnable pour le gladiateur, qu’il avait même racheté. Si, pour le peuple, on ne savait pas que l’esclave appartenait désormais à Caesar, ce n’était pas un secret pour les hautes sphères, bien que celles-ci pensent généralement que l’empereur s’entraînait au combat avec lui plutôt que s’adonner à d’autres activités plus… Charnelle. Voire même à quelques tendresses, parfois, entre ses draps de soie.
Jack arriva devant lui, chancelant. Ashley congédia les gardes et les esclaves d’un geste de la main, afin de se trouver seul avec son esclave et amant. Jack soutenait son regard sans frémir. C’était peut-être bien ça, qui avait plu à l’empereur : ne pas recevoir d’égard pour son rang. Il était l’homme le plus puissant de l’Empire, et même du monde, presque l’égal des Dieux, mais cet homme qui n’avait d’autre droit que celui de se battre pour sa vie et le plaisir du peuple soutenait son regard. Mais, aujourd’hui, ce fut trop. La gifle partit toute seule, et la main puissante d’Ashley vint s’abattre sur la joue de l’esclave qui, encore épuisé et meurtrit, chancela avant de tomber au sol.
Pour la première fois depuis qu’ils avaient une relation interdite, Jack baissa les yeux. Cette réalité frappa et choqua Ashley : Jack baissait les yeux. Il se soumettait au bon vouloir et à la violence de son maître : après tout, il était là pour ça. Il avait été habitué à cela, avant Ashley, il ne voyait soudainement pas pourquoi il s’opposerait encore à Caesar, surtout si Caesar voulait le punir. Ashley serra les poings, se retenant de s’agenouiller face à lui.
« Relève-toi. »
Jack frémit et bougea légèrement, mais ne se releva pas.
« Relève-toi ! »
Le cri d’Ashley, désespéré, presque paniqué, lui fit relever doucement le regard vers son maître. Pourquoi ne l’avait-il pas laissé mourir ? Pourquoi était-il encore ici, à observer la panique d’un homme puissant, qu’il ne comprenait pas ? Depuis quand son empereur était-il lunatique comme cela ? Doucement, prenant sur lui, puisant dans ses dernières forces, il se releva. Il se redressa, debout, sur ses jambes, et releva les yeux sur Ashley. Il ne savait pas s’il était triste ou furieux, mais se retrouva soudainement plaqué contre l’une des colonnes de marbres, ses lèvres capturées par celles d’Ashley. L’empereur avait posé une main sur sa joue, et la caressait sans vraiment s’en rendre compte, l’embrassant comme un désespéré. Il avait eu peur, il avait tellement eu peur. Il ne contrôlait pas les battements affolés de son cœur, et cela aussi l’effrayait, au fond : mais il n’avait jamais été aussi certain de l’un de ses désirs. Il ne voulait pas que Jack meurt, il ne voulait pas qu’on lui arrache son amant. « Pourquoi… Pourquoi m’avoir épargné ? Pour ça ?... »
Le gladiateur glissa un doigt sur les lèvres du Caesar, son autre main trouvant sa place d’elle-même dans le creux de ses reins, sur la toge de l’empereur.
« Parce que si tu étais une femme, je t’épouserai sur le champ, esclave ou princesse. »
Jack étudia l’expression d’Ashley quelques secondes, assez surpris par la révélation. Il devait avouer avoir lui-même développer des sentiments interdits à l’égard de l’empereur, et c’est pour cela qu’il y a quelques minutes, il avait été déterminé à mourir. Pour que le premier homme de l’Empire n’est pas à choisir entre ses plaisirs personnels et l’Empire. Cela n’avait pas vraiment eu l’effet escompté.
« Et je t’interdis de mourir, putain, ou de me regarder encore une fois avec ce regard, résolu à mourir, presque suppliant. Je refuse que tu meurs ! »
Jack ne répondit rien. Il était touché, certes, mais ne savait pas quoi répondre. Que lui non plus, n’avait pas réellement envie de mourir ? Qu’il préférait rester à ses côtés, que passer sa vie à batifoler dans son lit plutôt que retourner se battre ne le dérangeait absolument pas ? Il préféra ne rien dire, pour une fois, laissant Ashley lui retirer son armure pièce par pièce jusqu’à ce qu’il se retrouve nu devant lui. Caesar le détaillait, mais pas de la bonne manière. Il observait son corps meurtrit, le sang collé à sa peau (qui ne lui appartenait heureusement pas, en grande partie), d’un air inquiet.
« J’aurai dû le jeter en pâture aux lions, plutôt… » soupira alors l’empereur, en laissant tomber sa toge à ses pieds avant d’attraper délicatement la main de son esclave pour l’entraîner dans l’eau.
Jack préféra ne pas demander de qui il parlait. De Pectorius, il en était certain, mais au fond de lui, il préférait ne pas savoir. La pensée que, si c’était sur un autre esclave que l’empereur avait jeté son dévolu, il aurait pu terminer comme son adversaire le fit frémir. Et blessa un peu son ego : il était tout à fait capable de prendre sa revanche, plus tard. Si l’empereur et son « maître d’arme » ne l’épuisait pas autant, chacun à leur manière, il aurait très certainement vaincu aujourd’hui encore. Mais il n’aurait peut-être pas droit à autant d’écart. Il serait peut-être juste arrivé devant l’empereur en lui lançant un « écarte les cuisses, Caesar, j’arrive ! » avant qu’ils ne sautent dessus. Ça avait du bon, autant que du mauvais, finalement.
Jack se laissa aller à fermer les yeux avec un léger sourire lorsqu’Ashley fit couler de l’eau de l’eau sur lui, le long de son corps, enlevant petit à petit le sang qui s’y était accroché. Il découvrit quelques entailles, mais rien de plus que d’habitude : en revanche, il avait quelques beaux hématomes au niveau des côtes et du torse, qui avait certainement dû lui couper le souffle. Ca, ajouté à la fatigue qu’il avait montré… Ashley n’était plus étonné que le combat ait tourné en sa défaveur. Il était rassuré, aussi, de voir qu’il n’allait pas plus mal que cela. Il passa le pouce sur la lèvre inférieure de son gladiateur, qui avait été ouverte à un endroit faisant légèrement frémir le borgne. Frémissement qui n’échappa pas à l’empereur, qui souffla en le détaillant d’un regard tendre, presque caressant :
« Montre-moi ce que ce magnifique gladiateur sait faire, avec son glaive, s’il le peut… »
Un sourire amusé, et rouvrit les yeux pour poser sur son maître un regard taquin. Il préférait ça. Il ne voulait pas qu’on s’apitoie sur son sort trop longtemps : il s’était raté, aujourd’hui. Il avait mordu la poussière, il avait failli ne plus jamais voir le soleil se lever : mais il était encore là. Cela avait quelques choses de magique, de merveilleux, que cet empereur si fort, dirigeant d’une main de fer le plus grand des empires de leur temps, soit si attentionné avec lui. Que ce soit une attention tendre, ou sauvage… Mais il n’appréciait pas que cela s’éternise. Il n’était pas un petit enfant qu’il fallait couver et protéger du monde, il était l’homme du Nord vainqueur, le borgne, avec ses tatouages qui plaisaient temps à Caesar… Il passa sa langue sur ses lèvres avec un sourire en coin, venant presser doucement son corps contre celui du presque divin homme.
« Il me reste toujours de la ressource, quand il s’agit de faire plaisir à l’empereur… - Par tous les dieux… »
Ashley se mordit la lèvre en glissant ses bras autour de sa taille pour le garder contre lui, l’éprouver. Il ne savait pas comment cet esclave faisait pour posséder un tel appétit sexuel, mais il n’allait pas s’en plaindre. Au regard de Jack, à son sourire en coin, et ses muscles qui roulaient sous sa peau, il savait que le gladiateur allait se mettre à parler, de préférence pendant de longues minutes, en le mettant au supplice : l’empereur captura ses lèvres pour éviter cela. Parce que Jack pouvait se mettre à parler, encore et encore, sans s’arrêter avant qu’il ne l’ait décidé… Mais il n’était pas Caesar, il ne devrait pas avoir le choix. L’amour a des raisons que la raison ignore, et c’est ce qu’il ne cessait de se dire quand il voyait l’affection et la passion dévorante que l’empereur avait pour lui.
Lorsqu’Ashley sorti de l’eau, un sourire satisfait s’étirait sur ses lèvres. Il alla quérir des esclaves, qui leur apportèrent de quoi se sécher et se couvrir, alors que Jack traînait encore un peu dans l’eau, inspectant de lui-même ses meurtrissures pour se donner une idée de combien de temps il devrait lever le pied. L’empereur, qui l’avait vu faire, le fit sortir de l’eau en lui ordonnant de s’habiller, les bras croisés. Il avait, au fond du regard, cette étincelle de détermination qu’il arborait généralement lorsqu’il jouait le destin de son Empire.
« Tu vas rester dans mes appartements, cinq jour au moins, pour te refaire la santé. Tu n’auras pas le droit d’en sortir avant que je te le permette, c’est compris ? Je ne tolèrerai aucun écart de ta part. Je ne pourrai pas te sauver à chaque fois, et je préfèrerai ne pas avoir à te condamner. Suis-je clair ? »
Jack hésita à se montrer insolent. A répliquer que cinq jours c’était largement trop, et qu’il n’avait pas peur de mourir. Il y était prêt. Il attendait la mort chaque jour qui passait. Ce qu’il ne voulait pas, en revanche, c’était apporter le doute et la tristesse dans le regard droit de son empereur, et l’inquiétude dont Ashley avait fait preuve aujourd’hui ne faisait que renforcer ce sentiment. Le peuple ne devait pas voir son Caesar faiblir. Il ne devait pas douter de sa force : d’autres avaient, après tout, déjà été assassiné avant lui… Il se contenta donc d’hocher la tête :
« Très clair. - Bon… Parfait. »
Ils s’échangèrent un sourire, et Jack serra doucement entre ses doigts la main qu’avait avait glissé Ashley dans la sienne. L’empereur vint l’embrasser tendrement, une dernière fois, avant de reprendre cet air froid, distant et détaché qu’il arborait toujours en public. La force fait homme. Mais qu’est-ce que cela, comparé à cinq jours dans les appartements de l’empereur, surtout lorsqu’on pouvait se vanter (à soi-même uniquement) d’être son amant ?