Statut du sujet : Alternatif, mini-event, absolument public Date du rp : 31 octobre, univers alternatif Météo & moment de la journée : Brumeux, froid, il fait nuit noire, pleine lune
Comment que ça se passe ? ▬ Ce rp sera clos d’autorité le 31 octobre ou le 1er novembre, en fonction de la quantité de jus de citrouille ingéré par le PNJ. Après cette date, comme Cendrillon, le rp est terminé, et vos petites âmes rpgistes sont transformées en fantômes pour l’anne prochaine ▬ Il n’y a pas de minimum de lignes : vu la date de fin, des rps (voire très ) courts et rapides seront plus pratiques, bien qu’aucun maximum ne soit mis en place. Il n’y a pas d’ordre, pas d’inscriptions : vous voulez poster, même une ou deux réponses, c’est au choix, n’hésitez pas ! Vous pouvez arriver ou repartir en cours de rp sans problème. ▬ Le PNJ a posé la situation de départ. Il ré-interviendra au petit bonheur la chance pour vous mettre dans la mouise. Ne l’attendez pas, mais il ne vous oubliera pas non plus ( le sadisme lui sert de sonnette d’alarme ) ▬ Ceci est un AU sans influence sur le forum : déjà parce que la situation est particulière, mais cela veut aussi dire que vous n’avez pas d’excuse de cohérence pour y mettre votre petit bébé perso :face : et surtout cela veut dire que *tousse* bah il va souffrir. Hem. Il va avoir peur, il va y avoir du sang qui gicle, des fantômes tout ça ( autant humour qu’horreur, si je puis me permettre ). Vous pouvez vous entraider ou vous entre-tuez, aussi, hein, chacun ses fesses et sa citrouille. ▬ Pas de pression, juste pour s’amuser ( oui,là vous avez peur) On commence en douceur, la situation empirera au cas par cas
La situation de départ
▬ Vous êtes partis en week-end, vacances, mission, pause, que sais-je, en Ecosse, pendant la période d'Halloween. Un joli vieux château vous sert de chambre d'hôtes : lits à baldaquin, feu de cheminée, bibliothèques fournies, vieux tableaux et armures rouillées.
▬ Dans la salle commune/salon : des vieux canapés défoncés, un feu de cheminée. Une décoration d'Halloween en provenance directe d'un hypermarché occupe les lieux : des bougies premier prix, des guirlandes noires et oranges, des citrouilles. Il y a beaucoup de bonbons pour tromper l'ennui qui vous guette. C'est censé être Halloween, et certains ont abusé de l'alcool, du punch ou se sont déguisés.
▬ Les toiles d'araignées fort nombreuses dans la vieille maison sont réelles. Il y a du sang séché sur la tapis de la salle commune. Vous ne pouvez pas vous téléporter ni ouvrir de portails vers autre part, mais vous conservez actuellement vos pouvoirs et armes portées sur vous.
▬ Il a fait mauvais toute la journée, et le vent bat les fenêtres, il fait nuit noire et particulièrement froid. La pleine lune éclaire cependant vivement les alentours, transperçant la brume. Le feu ne suffit pas à réchauffer l'atmosphère ou à cacher les bruits inquiétants d'une vieille maison pleine de courants d'air.
▬ Des étincelles crépitent du feu de cheminée dont la fumée devient progressivement verte. En moins de temps qu'il n'en faut pour crier Loki, cependant, la lumière électrique clignote puis s'éteint, pour ne laisser que la lumière du feu et des bougies.
Ven 7 Oct 2016 - 21:47
Invité
Invité
❝ Trick or Treat ❞
- Loki aka. The Goddess of Stories - - Des paysans & psychopathes -
« - … Mortels incompétents. »
Loki tiqua, Loki roula des yeux, Loki eut un soupire exaspéré lorsqu’il se retrouva brutalement dans le noir. A ses yeux, il n’y avait pas besoin d’être un devin pour deviner ce qui s’était passé : Stark avait voulu jouer avec l’installation électrique pour transformer le manoir en sapin de Noël ou un idiot avait voulu brancher sa console de jeu sur une prise datant la naissance de 80% des humains présents.
Elle cligna des paupières pour emprunter les yeux de son apparence dite « Anubis », des yeux de loups d’un jaune verdâtre aux pupilles horizontales, dont la vision myope et en noir et blanc distinguait très bien la vision nocturne. Loki n’était pas à proprement parlé dans le salon. Loki était derrière la porte du salon, actuellement en train d’installer un seau plein de gelée verte et collante mélangée à des paillettes – les paillettes sont assez ennuyantes en soi, mais lorsqu’elles sont gluantes et impossible à ôter au lavage… il fallait bien s’occuper.
Loki finit précautionneusement d’ajuster le seau en équilibre instable sur la porte du salon, malgré l’obscurité ambiante, avant de donner une chiquenaude à son chapeau pour le réajuster. Chapeau de sorcière – la blague ne faisait rien qu’elle/lui, mais rien à faire, si elle devait se taper un vieux château moisi pour les vacances, Loki comptait en faire baver aux autres. Alors elle s’était déguisée en sorcière, avec chapeau pointu et rouge à lèvre noir. Une très jolie sorcière malgré son manque de poitrine – la flemme – et sa silhouette plutôt masculine et son mètre 80 – la flemme encore une fois, qui portait une robe noire pleine de dentelle et maniait la vraie magie qui fait peur. Elle recula d’un pas, observa son œuvre en mâchonnant l’un des bonbons volés dans la cuisine après n’avoir laissé que des papiers vides.
Et sursauta violemment en entendant un des grincements dont la demeure avait décidé de les bassiner depuis qu’ils étaient là. Bien joué Loki, quel super-vilain flippette, je suis impressionné s’agaça le dieu. Elle fit jouer sa mâchoire avec rage, avant de tourner les talons pour fixer le couloir – à moins de 40 mètres, rien, après… bah les loups c’est myope, donc elle ne voyait pas grand-chose. Mais elle avait un mauvais pressentiment qui lui fit plisser les yeux et créer une aura verte autour de ses doigts.
「Spooky scary skeletons, send shivers down your spine. Shrieking skulls will shock your soul, seal your doom tonight.」
Mindy & Scared People
Dans quoi je mettais encore embarquer pour cette fois. Je pouvais tellement être ailleurs qu’ici. Pas en Europe, pas en Écosse, pas dans un foutu château perdu au milieu de nulle part. Juste assez lugubre pour avoir été le lieu de tournage de Nosferatu des années vingt. Mais non, j’étais là, à errer presque comme une âme en peine dans cet endroit bien trop grand à mon goût. Cherchant à échapper aux regards de tous et de tout le monde. Cherchant simplement une occupation. Mes yeux se plissent alors que je relève la tête vers une des lampes qui semble faiblir une demi-seconde. Puis plus rien. Finalement, j’entends le bruit de la salle commune s’intensifier. Il y avait du monde.
Je poussais finalement une porte fermée pour découvrir une grande pièce avec des bonbons à disposition de tous dans toutes sortes de récipients. De mon mètre quarante, je me glisse entre les quelques personnes en me dirigeant vers la table principale. Ne laissant aux gens que le plaisir de voir un chapeau de sorcière violet et orange leur passer sous le nez. Non loin, je reconnais Madame L. qui prépare un sale coup. Et la seule coupable de ma présence ici. Elle m’avait embobiné avec son idée de voyage pittoresque en Écosse et j’avais mordu à l’hameçon comme une gamine de cinq ans. Voici, le résultat : me voilà déguisé en parfaite petite sorcière adorable. Madame L. s’était assurée de me donner ce déguisement avant que je ne descende. Un crâne sur le chapeau, ainsi qu’au col de ma robe. Légèrement bouffante, me faisant grâce de garder ma couleur préférée dans mon déguisement en y rajoutant celle d’Halloween : l’orange. Pas trop dégueulasse. Sans oublier les petites bottines avec. Bottine de gauche : un couteau papillon. Bottine de droite un chargeur de mon Glock 23. Glock 23 ? Dans une des petites sacoches que je portais en bandoulière. Sans oublier une perruque violette pétante pour détonner avec le reste.
Si c’était mignon. Urgh. Sans oublier que je ne pouvais pas enlever ce chapeau. Impossible. C’est ce qui me donnait cette tenue ! Et il n’y avait que l’autre sorcière de la pièce pour l’enlever. Je fais claquer ma langue contre mon palais, visiblement agacée. Avant de poser un pied sur une chaise et poser mes fesses directement sur la table principale. Empoignant quelques bonbons se trouvant dans une sorte de soupière. Les laissant tomber sur ma robe pour les piocher un à un, jetant les papiers à côté de moi. Comme beaucoup d’autres. « Et en plus c’est de la camelote la déco… » grondais-je de ma place. Le grincement ne me surprend pas plus que cela. Mais voir madame L. sursautée m’arrache un petit rire moqueur. L’agitation ambiante me tend un peu plus. Je glisse discrètement ma main dans ma bottine, touchant le couteau papillon replié sur lui-même. « Un voyage sympa, hein Madame L ? ». .
Trick or Treat... assholes ?
Dress:
Sam 8 Oct 2016 - 23:21
Invité
Invité
“Est-ce que je crois aux fantômes ? Non, mais j’en ai peur.”
Noh-Varr était un homme heureux. Superhéros apprécié, marié à la plus belle et la plus aimante femme du monde… Qui allait bientôt donner naissance à leur fils, Michael. Enceinte de six mois, elle était la créature la plus belle de ce monde, sa reine de glace : et il pouvait sentir avec adoration les mouvements de son futur petit prince. C’était pour faire plaisir à Bobby, pour partir une dernière fois en amoureux, rien qu’eux deux, avant que leur vie ne soit chamboulé (en bien) par l’arrivé du petit bout chou qu’il avait invité sa douce à fêter Halloween en Ecosse, dans un vrai manoir écossais. Quand ils étaient arrivés, Noh-Varr avait tout de suite été emballé : grandes cheminées, lit à baldaquins, vieille armure… Il était littéralement enchanté par ce qu’il voyait. Ils allaient vraiment passer un fabuleux weekend, même s'il gardait constamment avec lui son gantelet se changeant en pistolet sur sa pensée.
Le soir d’Halloween promettait d’être intense. Bien plus que n’importe quel autre Halloween, le lien où ils allaient le passer aidant beaucoup à l’immersion : vaguement maquillé en mort-vivant, il avait pris la main délicate de sa femme pour l’emmener au salon, saluant ceux qui s’y trouvaient déjà. Salon richement décoré de canapés défoncés, de bougies, de guirlandes noires et oranges et – plus important – de citrouilles. Le Kree extra-dimensionnel l’entraîna près de la cheminée, où il déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de lui rapporter un verre de jus d’orange – ou de citrouille, il n’aurait su dire – prenant lui-même un verre de punch.
« Joyeux Halloween, chérie. A nous. A nous trois. »
Il posa une main sur le ventre de Bobby en souriant tendrement, levant un peu son verre, avant de sursauter légèrement au son du volet qui claque, et du plancher qui craque. Il fait un peu froid, et la lumière saute ; même le feu de cheminée devient vert. Et avec les bruits étrange aux alentours… Noh-Varr finit par esquisser un petit sourire amusé – mais pas franchement rassuré – en remontant ses lunettes sur son nez, prenant une gorgée d’alcool :
« Eh bien, ils savent comment animer la soirée, au moins. »
Les citrouilles chantent et les chauves sourient !
L'Ecosse. Ce coin paumé du Royaume Uni, où un dinosaure avait cru bon de s'exiler pour avoir la paix. Sauf que manque de pot, une foule de badauds en tout genre n'arrêtait pas de venir défiler devant son loch chaque jour que les dieux faisaient. La pauvre. C'est vraiment pas de bol, quand même. C'est comme si j'allais me perdre dans un coin innommé de la galaxie pour être seul... Et que je devenais une attraction locale. Wouhou, joie profonde. Bref. Je faisais quoi là, moi, déjà... ? Ah oui ! J'essayais de prendre des vacances, et on m'avait conseillé l'endroit.
... Bah quel trou pourri. Tu parles d'une bonne idée, tiens ! Et voilà que je m'y retrouvais coincé, pour couronner le tout. Le temps était dégueulasse, l'entretien du château laissait gravement à désirer, et en plus le reste de la clientèle paraissait tellement louche que même la mafia italienne semblerait plus innocente à côté. Pas moyen de dormir, trop de bruit. Des fantômes ? Pas que je sache. En tout cas, Kirie restait tranquille, et je n'avais aperçu ou entendu personne. Ce qui, à vrai dire... Me semblait étrange, surtout dans un environnement aussi ancien. Enfin, pas grave.
Pas grave... Jusqu'à ce que le courant saute, et que la seule source de lumière se résume à l'âtre qui crépitait dans un coin de la chambre. Subitement nerveux, je me redressai vivement, le coeur battant.
- Merde, merde, meeeerde... râlai-je entre mes dents serrées, me levant pour aller ouvrir la porte, lentement, faisant grincer les gonds. ... Y a quelqu'un ? Kirie traversa le battant de bois comme si de rien n'était, jetant lentement un coup d'oeil à droite, puis à gauche. Aucune réaction significative de sa part.
.SHADOW
Dim 9 Oct 2016 - 0:39
Invité
Invité
Flash Event Halloween
Take a chance and roll the dice, Ride with the moon in the dead of night, Everybody scream everbody scream, In our town of Halloween !
Je devais bien avouer que si d'ordinaire je faisais plutôt confiance à Noh-Varr lorsqu'il s'agissait de choisir nos lieues de vacances ou même plus simplement les hôtels que nous fréquentions lors de nos week-end... Là, je commençais à douter de son don pour dénicher les bons plans.
Quand les plombs avaient sauté sans réel signe avant-coureur, je ne parvins pas à retenir un petit sursaut de surprise, crochetant mon bras autour de celui de mon mari. Inquiète, je balayai la grande salle du regard, sans lâcher Noh-Varr. Ma main libre s'était instinctivement posée sur mon ventre. En réaction à mon pic de stress, le bébé s'agita un peu, donnant un coup de pied. Je me forçai à respirer calmement, et pris une gorgée de jus d'orange.
- Je n'aime pas vraiment cet endroit, j'ai un mauvais pressentiment... glissai-je dans un souffle en me pressant un peu plus contre mon Kree d'époux. Si le temps n'était pas si mauvais, je t'aurais demandé qu'on reprenne la route pour rentrer. Ou au moins pour aller ailleurs. Je ne pense pas que ce soit normal... Ca.
Un frisson glacé de crainte me parcourut la colonne vertébrale, de la tête jusqu'au bas de mon dos. Non, il n'y avait définitivement rien de naturel ici. Par précaution, je me tins prête à utiliser mes pouvoirs. Juste au cas où. Après tout, mieux valait prévenir que guérir...
.SHADOW
Dim 9 Oct 2016 - 0:56
Invité
Invité
“Si j'avais su, j'aurai pas venu”
Le Loch Ness. On l’avait envoyé étudier le Loch Ness. Et, en prime, passer Halloween dans un manoir en écosse… Tommy était ravi : mais il aurait pu l’être encore plus, si Stephen avait été avec lui pour Halloween… Ou s’il avait juste pu venir lui faire coucou, lui voler un baiser au détour d’un couloir et un câlin avant d’aller dormir. Malheureusement, son Sorcier Suprême de petit-ami avait fort à faire à cette période de l’année, et il lui avait seulement prêté sa cape pour l’accompagner. Cape consciente qui s’occupait de le câliner à la place de son homme et, très certainement, de le protéger en cas de soucis. Plus ou moins. Elle avait beau être « vivante » et avoir un semblant de conscience, elle restait une cape, dans laquelle il adorait se blottir – et qui le lui rendait bien.
Il était dans sa chambre, assis dans le fauteuil, au coin du feu, à lire un livre, blottit dans la cape qui s’était refermé sur lui et qui se frottait parfois à son épaule, sa nuque ou sa joue, en se demandant si oui ou non, il allait descendre pour la soirée d’Halloween. Il n’avait pas spécialement envie de se retrouver au milieu de toutes ces personnes qui s’amuseraient à se faire peur, en pensant qu’à l’autre bout du monde, son homme combattait peut-être réellement des fantômes, démons et autres créatures de ce style-là.
Pourtant, lorsque les volets battirent soudainement et que des grincements se firent entendre, Tommy sursauta. Il avait une certaine connaissance du surnaturel grâce à son compagnon, mais elle n’était pas assez aiguisé pour qu’il puisse – cette nuit et en cet endroit – déterminer ce qui était le fruit de son imagination, et ce qui était… « Réel ». C’est pourquoi il se leva, précautionneusement, reposant son livre sur la table de chevet. Il faisait de plus en plus froid, et la cape se resserra autour de lui en une présence chaude et rassurante. Soudainement, la lumière s’éteignit et Tommy fit un bond en avant, posant une main sur son épaule, sur la cape, comme s’il y avait eu la main de Stephen à laquelle s’accrocher. Définitivement, il adorait cette cape. Et il alla ouvrir la porte pour aller dans le couloir.
« Y a quelqu’un ? » entendit-il, un peu plus loin dans le couloir.
« Raffael ? C’est toi ? » Ah, comme le monde est petit… Tommy avança doucement dans le couloir sombre, cherchant la porte de son ami. Parfois, la cape se resserrait légèrement autour de lui. « Tu n’es pas descendu ? Ils doivent s’amuser en bas. Ça fait un peu peur, tout ça. C’est bien fait. »
Tommy sourit. Il tentait de dédramatiser. Regardant autour de lui, les yeux plissés, scrutant l’obscurité, il cherchait quelqu’un d’autre. Ils ne devaient pas être seuls à être restés dans les chambres…
« En fait, c’est carrément inquiétant… Hein ? »
Raffael était bien placé, en matière de connaissances de l’au-delà. Et au fond de lui, Tommy avait l’intime impression que les craquements sur le plancher, les volets qui claquaient, le froid et autres choses étranges n’étaient pas, ou pas toute, à un propriétaire voulant amuser ses clients. Stephen, pourquoi je suis parti loin de toi pile à cette période ?...
Le bruit sourd du corps résonna à ses oreilles, légère mélodie qui entamait la nuit alors que du revers de la main, Steve essuyait l'évidence certaine de la mort nouvelle. Peut-être l'aurait-il regretté s'il ne se sentait pas aussi rassasié, après tout, il était ardu de pleurer sur ce premier repas alors qu'il se sentait si plein. Paisible, heureux. Malgré la dépouille de Bucky qui traînait désormais à ses pieds. Une faible grimace orna ses traits, pouvant être perçue comme les premiers signes d'un remords certain alors qu'elle n'était qu'une trace de douleur à cause de ses canines qui se rétractaient, son statut tout frais de vampire l'empêchant de passer outre l'inconfortable sensation qui le guettait à cet instant. Il en profita pour se débarrasser de tout ce qui lui était nuisible, autant les caractéristiques nouvelles et encombrantes que la dépouille de son bien-aimé qu'il souleva et posa sur le lit. La pâleur de sa peau le rendait si beau. La commissure de ses lèvres se releva en un fin sourire alors qu'il le cachait sous les draps, enterrant ainsi son crime ainsi que les vacances qu'ils devaient passer.
C'était la raison de leur présence en ces lieux maudits. Quelques jours à deux, à profiter d'un pays encore inconnu sans vaquer à leurs occupations habituelles. Plus de costumes, plus de sauvetage. Bien qu'à y songer, en observant ce qu'il venait de se passer, ce n'avait peut-être pas été l'idée du siècle.. Soit, ça n'allait pas l'empêcher de pointer le bout de son nez dans la salle commune, ses yeux se plissant suite à l'absence d'électricité. Une ambiance digne des plus grands navets d'horreur, mais bon, qu'était-il pour juger ? Ca devait être l'une des conséquences de résider dans un vieux manoir pourri et passablement lugubre. Très très mauvaises vacances, il le notifierait sur tripadvisor. Malédictions, morts et perte de lumière.
Plissant le nez de mécontentement, il tourna les talons dans l'espoir de remonter à sa chambre mais ne se heurta qu'à la brutalité d'un choc. « Désolé, je ne m'attendais pas à tomber nez-à-nez avec quelqu'un.. » Parce que l'animation était nulle et que personne ne devrait la tenter.
Emi Burton
Mer 12 Oct 2016 - 1:21
Invité
Invité
COME AND DIE OF FRIGHT – EVENT HALLOWEEN
Outre les grincements presque inquiétants qui se faisaient régulièrement, la pièce était calme. Enfin calme. L’ambiance sombre, un tantinet macabre en aurait refroidit plus d’un. Les quelques rares fois où Natasha se retirait, il lui fallait toujours un lieu loin de tout, perdu, là où on allait pas venir la retrouver pour combattre des créatures venues d’un autre monde. Une paire de jours dans l’année, dans des périodes de paix relative. L’atmosphère qui aurait parue étouffante pour certains était presque confortable pour la rouquine. Comme si ce simple détail allait empêcher les ennuis de venir la chercher. Reposant sur son lit et bercée par le sifflement du vent, elle parcourait l’œuvre emportée pour seule occupation, l’un de ces fameux polar russe. Laissant ainsi le temps filer sans s’en soucier, tandis que l’enquête d’Eraste progressait. Si bien que dehors, il faisait maintenant nuit noire. Alors que les yeux de la femme étaient rivés sur le milieu de la page, les caractères cyrilliques ne devinrent qu’une page vide. Redressant le minois, les sourcils froncés dans une frustration certaine, la rousse releva le buste, sondant la pièce de son regard plissé.
Seule la lumière émanant de la lune perçait, éclairant très légèrement la pièce. Superbe. Délaissant Akounine sur la table de chevet, Natasha laissa échapper un long soupir. Même au fin fond de l’Ecosse, avoir un peu de tranquillité s’avérait impossible. Sa prochaine retraite serait dans une cabane en Sibérie, loin de la civilisation.
Seulement guidée par le rayon de lune qui filtrait à travers la fenêtre, elle se dirigea vers son sac, récupérant ses précieux bracelets qu’elle conservait toujours, les passant au poignet et les dissimulant sous les manches de sa veste. La femme ne partait jamais sans un minimum d’équipement. Fourrant dans sa poche une lampe de poche provenant de la ceinture de son uniforme, le regard plissé de la rousse se posa sur l’un de ses pistolet. Sans trop d’hésitations, sa main se referma sur la crosse de l’arme. Si elle devait menacer le personnel de l’endroit pour pouvoir regagner l’électricité, cela ne la dérangerait en aucun cas.
Enfin la femme s’aventurait dans les couloirs, cette dernière glissa son revolver à l’arrière de son jean. Un instant plus tard, c’est face -ou plutôt contre- une autre âme en perdition que la rouquine se retrouva. Alors qu’elle se reculait en s’excusant vaguement, la voix de sa rencontre nocturne lui sembla familière.
Le regard à demi clos pour tenter de discerner la personne qui lui faisait face, elle récupéra la lampe dans sa poche, la braquant avec précaution sur l’inconnu.
« Rog- Steve ? » Sans masquer sa surprise et se rattrapant sur l’appellation de l’homme, Natahsa cligna des paupières à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un mirage. « Qu’est-ce que.. je ne savais pas que tu serais ici. » Rabaissant sa garde, la femme pencha doucement la tête de côté. Quelles étaient les chances pour qu’ils se croisent dans un tel endroit, perdu au beau milieu de nulle part ?
Halloween time Inquiétant. Voilà le premier mot que Samuel avait en tête quand il avait vu la demeure dans laquelle il allait devoir passer un peu de temps. Morbide était le deuxième qui s’était imposé dans son esprit. La demeure ne lui inspirait pas confiance et franchement, les grincements qu’il entendait depuis qu’il était arrivé n’aidaient pas non plus. Pourquoi était-il là déjà ? Pourquoi s’était-il enterré au milieu de nulle part dans un pays qu’il ne connaissait pas le moins du monde ? Pourquoi se retrouvait-il à regarder le plafond moisi de cette bâtisse en se demandant s’il allait descendre ou non dans la salle commune ? Toutes ses questions emplissaient ses pensées et le poussèrent plus ou moins à quitter son lit. Il connaissait les réponses à ces questions. Il était en écosse pour une connerie. Vraiment, il aurait mieux fait de s’abstenir mais maintenant qu’il était coincé là, il ne pouvait que se taper lui même sur les doigts. Surtout que le temps ne semblait pas enclin à s’améliorer pour le laisser quitter les lieux.
Un lourd soupir quitta ses lèvres alors qu’il se redressa sur son lit pour poser ses pieds par terre. Le sol était froid et l’air ambiant humide. Vraiment rien pour le mettre en confiance. Mais l’appel de son estomac fut quand même beaucoup fort que son envie de rester dans son lit comme le grand-père qu’il pouvait être parfois. Il s’habilla, mit des chaussures, attrapa une veste et quitta sa chambre. Les couloirs n’étaient pas mieux que sa chambre, la décoration n’était pas pour aider et les vieilles armures qui se trouvaient dans les coins n’aidaient pas Samuel à se détendre. Il avait vraiment l’impression de se faire épier à travers les heaumes. Un vrai cliché de film d’horreur. Un autre soupir passa ses lèvres alors qu’il arrivait dans la salle commune. A peine éclairée, cette dernière faisait tout autant flippé mais le punch qui se trouve sur la table aide Samuel à la trouver plus accueillante. Pas assez cependant et les bonbons qu’il engloutissaient n’aidait pas plus non plus.
Il tirait sur la tête d’un fantôme en gélatine quand la lumière quitta la pièce et apparemment l’intégralité de la bâtisse. Cliché s’imprima dans son esprit alors qu’il se levait pour quitter la pièce, ne faisant que rarement attention aux personnes qui se trouvaient là. Il embarqua un des bols de gourmandises au passage avant qu’une lumière n’apparaisse à l’entrée. Lumière qui éclairait une tête qu’il connaissait. Steve Rogers. Et la femme qui tenait la lampe ne lui était pas inconnue non plus. Natasha Romanoff. Quelques pas plus tard et Samuel s’était approché de ces deux connaissances.
- Vous ici…, dit-il alors sur le ton de la confidence. Vous êtes aussi venus pour vous faire tuer dans un manoir flippant avec des armures qui vous regardent de loin ? Demanda-t-il sur le même ton, mangeant le reste du fantôme qu’il avait décapité plus tôt.
Etait-il obligé de préciser que l’alcool présent dans le punch lui était monté au cerveau ? Non… Bon, il ne le dirait pas dans ce cas.