Hippocampus18 Février 1974 à Atlanta43 ansProfesseur d'Histoire à l'Institut Charles Xavier ▬ Chercheur & Historien ▬ Possède plusieurs doctorats en histoire, anthropologie, etc.CélibataireHomosexuel Grand fan de lecture et de cinéma (comprenant aussi les séries), l'astronomie grâce à un ami, s'occuper de " Che " le chat, la cuisine, vivre avec sa maladie, la peinture, le dessin, entretenir son corps, faire de la moto, la musique classique, continuer ses recherches, faire cours à ses élèves et à qui veut bien discuter avec lui de ce qui le passionne, apprendre de nouvelles choses sans cesse dans tous les domaines. Mutants
Caractère
Douceur incarné, qui pourrait penser une seule seconde que sous cette bouille de mauvais garçon se trouve un homme fuyant les problèmes comme la peste. Et la violence encore plus. Pas bagarreur pour un sou, il aurait le réflexe de se défendre en protégeant son visage pendant qu’on l’assène de coups dans l’estomac. Avant que son instinct ne reprenne le dessus et qu’il se défende avec ce qu’il a appris grâce à sa mémoire. Aussi discret qu’il le faille, il passerait presque inaperçu alors qu’il se cache sous ses vêtements, un regard balançant toujours entre une certaine insécurité et une peur de déranger quand il vous croise. Ne jamais s’imposer, ne jamais se faire remarquer lorsque c’est possible. Une capuche sur la tête, un pull confortable, un homme comme un autre qui cherche à être monsieur tout le monde.
Pourtant il souffre Abel. Les migraines sont des vieilles amies qu’il déteste et qu’il affectionne depuis son enfance. Ne plus en avoir serait presque anormale pour lui, bien que parfois il s’en frapperait la tête contre un mur pour que cela cesse. Même pendant quelques minutes. Si c’était seulement son seul mal. Il en a bien un autre, qui continue de lui pourrir la vie. Bien qu’avec les années, il sache maintenant un peu mieux maîtriser son handicap : il souffre de phobie sociale. Vivre la peur constante de l’autre. Il a peur du jugement, il a peur d’être humilier, ou simplement de parler à quelqu’un pour les raisons précédentes. Les rencontres sont une terrible épreuve pour lui, lier une amitié avec quelqu’un c’est comme gravir un mur sans prise, sans corde, juste ses doigts et ses ongles. Non, ce n’est pas une simple timidité excessive, cette maladie lui pourrie la vie depuis sa tendre enfance, le rendant quasiment inapte à créer des liens sociaux autour de lui. Pourquoi travaille-t-il à l’Institut Xavier d’après vous ? Car c’est un endroit qu’il connaît, les gens avec qui il travaille savent de quoi il souffre et comment le traiter en plus de son pouvoir. C’est un endroit sécurisant pour lui. Où il possède ses marques et repères.
C'est un homme travailleur, intelligent, passionné par tous les sujets. Il lui arrive parfois de ne pas se rendre compte que la nuit est passée. Discret comme une ombre, il passe dans les couloirs des universités et de l'institut comme s'il pensait être en trop dans ce monde. Il a peur qu'on ne l'aborde, mais il suffit d'avoir une bonne accroche et savoir de quoi vous parlez pour attirer son attention et éviter que ce petit animal sauvage ne vous file entre les doigts. Tendance solitaire, il préfère la compagnie de ses livres vieux de plusieurs siècles et son chat noir. Mais en devenant professeur à l'institut, il a su se faire au contact avec les élèves et les autres professeurs, et donne envie aux gens d'écouter ce qu'il a à transmettre. Le voir passionné lorsqu'il fait son cours, il est rare de voir quelqu'un perturbé ses histoires. Et souvent les étudiants sont surpris de voir le changement de personnalité entre la séance et la minute où sonne la fin du cours où il est presque le premier à sortir.
Solitaire peut-être mais enseignant en tout cas. Il pourrait travailler à l’université, mais c’est à l’école de Charles Xavier qu’il a décidé de rester. Peut-être difficile de discuter avec lui, cependant il a appris par l’expérience à devenir pédagogue. Il ne rechigne jamais à aider un ou une élève en difficulté. Bien qu’il propose toujours un autre professeur que lui. Cela lui demande beaucoup de travail et d’effort personnel pour essayer d’aider la personne en face de lui, persuadé qu’il pourrait être jugé ou être moqué par son interlocuteur pour ces propos. Avoir une relation avec Abel s'est marché sans cesse sur un terrain miné, où chacun de vos mots peut créer une explosion d'une importance plus ou moins élevée chez lui et le faire fuir le plus loin possible. Abel ne déteste pas les gens, au contraire même. C’est bien là tout le problème de sa maladie. Il aime les gens, mais par habitude et par contrainte surtout, il préfère rester seul ou n’est pas capable dans certaines situations d’agir comme il le faudrait. Ou n’oserait tout simplement pas le faire. Vous devinez bien qu'il est difficile pour lui d'entretenir une relation sans avoir peur que la personne ne puisse pas supporter sa maladie.
Pouvoirs & capacités
Classe : 5 Mémoire Absolue, Mémoire Kinesthésique & Manipulation de la Mémoire
Mémoire absolue : Des êtres humains ont ce don extraordinaire sans pour autant être des mutants. Cela consiste en l'incroyable capacité à garder en mémoire des informations en tous genres. Cela peut s'enregistrer de plusieurs manières différentes. Et on ne sait vraiment pas comment font ces individus. Et on se demande bien comment le cerveau d'Abel peut parfois aussi bien fonctionner, sans que la machine s enraille. En effet, il s'agit ici autant d'une mémoire visuelle, auditive et olfactive (goût et odeur). Abel n'oublie absolument rien. Depuis le début de sa mutation, en plus d'accumuler des souvenirs en tous genres, certains sont tout simplement réapparus. S'inscrivant dans son esprit à tout jamais. Certes, on ne parle pas du jour de sa naissance. Mais il a un souvenir très net de son enfance à partir de ses deux ans et demi. Fantastique n'est-ce pas ? Simple test à faire : demandez-lui simplement ce qu'il a fait un jour précis. Il pourrait bien vous dire ce qu'il a mangé, ce qu'il y avait à la télévision sur la chaîne qu'il a regardé à telle heure ainsi que c'était un jour très désagréable à cause des bruits de travaux en bas de chez lui. Il n'a pas besoin de lire un livre une seconde fois, car il pourrait le raconter mot pour mot sans aucune hésitation. Parlez une langue étrangère en face de lui, il saura la reproduire sans aucun problème. Il assimilera toutes les règles de grammaire en lisant plusieurs livres sur le sujet. Et sera capable de parler de manière fluide avec un peu de pratique au bout de quelques jours (si il est occupé. Sinon comptez ça en heures.)
Mémoire Kinesthésique : Ou pour vulgariser, appelons la mémoire musculaire. Ajoutant le dernier des cinq sens manquants ci-dessus. La mémoire du corps. Peut-être que vous avez dû rire en lisant dans ses hobbies "entretenir son corps", mais ce n'est pas là pour dire qu'il aime s'occuper de ses cheveux. Il fait du sport, car c'est nécessaire pour un homme ayant passé la quarantaine d'entretenir ses capacités physiques. Pour son pouvoir. Expliquer grossièrement ? Après avoir vu une action, être capable, de reproduire à l'identique. Il faut qu'Abel voit l'action de ses propres yeux pour pouvoir l'imiter, qu'il soit concentré dessus ou non. S'il entend un morceau de piano, il retiendra l'air, mais sera incapable de le reproduire. En revanche s'il voit les mains du pianiste, alors il pourra très bien le recopier sans aucun souci. Attention, on ne parle pas ici d'une copie de pouvoir. Ce n'est pas parce qu'il va vous voir créer de la glace avec vos doigts ou que votre corps se transforme en acier trempé que son corps fera de même. Cela reste dans les limites d'un corps humain et de préférence, dans un corps humain bien entretenu. Sportif. Cela s'applique donc à toute technique de combat dont il pourrait être témoin. La seule limite reste la propre santé de son état physique. Il se surprend encore lui-même quand il fait quelque chose dont il ne se savait pas capable. Comme savoir faire un dunk au basket-ball ou une prise de judo alors qu'il n'a jamais pratiqué ces sports de toute sa vie.
Manipulation de la Mémoire : Nous voilà à l'arme la plus puissante que possède notre doux Abel. Il ne contrôle pas les éléments ou ne possède pas un corps à l'épreuve des balles. On va commencer par le plus simple, le plus basique de ce qu'implique un tel pouvoir. Manipulation implique n'importe quel manœuvre possible, il a fallu des années et beaucoup d'entraînement à Abel pour arriver à être capable de faire tout cela. Et parfois, il se demande bien pourquoi il a voulu pousser son pouvoir jusqu'à son côté le plus destructeur. Un besoin de protection, d'insécurité constante peut-être. Dans la théorie, il pouvait absolument tout faire. La pratique de prise de contrôle sur son pouvoir lui a permis d'y arriver. Le plus logique qui vient en tête : distorsion de la mémoire. Tordre la mémoire, être capable, de brouiller un souvenir. Allons plus loin, l'effacement de la mémoire. Partiel, temporaire ou même complète et définitive. Cela lui demande toujours beaucoup d'efforts, bien qu'avec le temps cela lui en demande moins. On peut parler d'un souvenir, d'un point de mémoire précis ou bien d'une mémoire entière. Et son contraire est tout à fait possible : crée un nouveau souvenir. Et l'intégrer toujours de manière partielle, temporaire ou non. Cela ne s'applique pas à lui seulement, mais aussi aux autres. Terrifiant, n'est-ce pas ? Il est capable de stocker et intégrer la mémoire d'un autre à la sienne et de la garder, sceller en lui, en sachant très bien que cela ne lui appartient absolument pas. Abel est tout à fait capable de l'appliquer à lui-même. Quand il sent que son esprit vrille, que son intellect n'est pas en mesure de supporter plus sur le moment, il va simplement la stocker... Ailleurs. Et où cela ? Hum... Pourquoi pas un livre ? Il lui suffira simplement de toucher l'objet une nouvelle fois pour récupérer ce qu'il avait mis à l'intérieur. Une personne lambda ne toucherait qu'un objet sans rien de spéciale. Il sait par exemple que quand il a lu un livre, mais qu'il n'a aucun souvenir des mots qui le composent, c'est qu'il a simplement stocké ces mots dans le livre concerné. Par contre, faire toucher un objet qui contient quelque chose tout en ayant lui aussi un contact avec... Alors l'autre personne recevra le souvenir. En résumé donc ? Tout est possible pour l'historien.
Vous l'aurez compris, si Abel le voulait, il pourrait détruire l'identité d'une personne en un rien de temps. Ou même d’un groupe. Effacer les derniers évènements. On ne parle pas d’un million de personne certes, mais en s’épuisant suffisamment il ne serait pas étonnant qu’il en soit capable… Arracher morceau par morceau tout ce qui fait de vous un être humain. Avec une vie, une famille, des amis, un travail. Vous oublierez jusqu'à votre nom et que vous habitez sur la planète terre. Devenir un véritable John ou Jane Doe. Vous deviendrez Monsieur ou Madame X. Vous ne seriez plus personne.
Derrière le masque, y a qui ?
Prénom/pseudoBrubru Age21 Code règlementValidé par Buck
Pv, scénario, marvel ou inventéInventéComment as-tu atterri ici ?Fréquence de connexionTous les jours :21:
RemarquesCOEUR SUR VOUS :20:
Sam 4 Mar 2017 - 18:28
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Approuvez-vous le gouvernement et les décisions qui ont été prises ? L'évacuation, le sacrifice de New York... De plus, Loki aurait été aperçu sur le champs de bataille, un retour serait-il à prévoir ?
Votre personnage ne sait pas forcément que le président est Loki
Malgré la situation critique, la disparition de New-York est une plaie béante dans le coeur d'Abel. Il aurait tellement voulu que tout soit sauvé. L'Institut était sa maison, même si elle a été rebatti en dehors de Los Angeles, ce n'est pas la même chose. L'évacuation fut une très bonne chose, assez bien maîtrisée malgré le chaos régnant. Si Loki a vraiment été aperçu sur le champ de bataille, cela n'est pas vraiment un bon présage. Il préférerait que ce ne soit pas le cas et ne prête pas beaucoup attention aux rumeurs, mais si c'est vraiment le cas... Alors il faudrait rester sur ses gardes.
Comment vivez-vous le changement de ville, si vous venez de New York ? Avez-vous réussi à reprendre un train de vie plus ou moins normal, ou êtes-vous encore dans le camp des réfugiés à chercher un logement et/ou du travail ? Si vous viviez déjà à Los Angeles, comment voyez-vous l'arrivée de ces réfugiés ?
Il a fallu du temps à Abel pour se faire à la vie à Los Angeles. Heureusement pour lui, l'école des mutants lui proposait son ancien poste. Il fallait aider les enfants et les étudiants à reprendre une vie normale. Autant qu'elle pouvait l'être pour des mutants. Il travaille toujours en tant que chercheur a une université de Los Angeles. Il vit assez confortablement grâce à cela pour se permettre d'avoir un petit appartement pas loin de l'Institut lorsqu'il veut faire une pause ou avoir un peu la paix. S'isoler du brouhaha de la ville ou des étudiants.
Des rumeurs courent sur un possible recrutement de guerriers Midgardiens qui seraient assez valeureux pour tenter de reconquérir Asgard. En seriez-vous ? Et pourquoi accepteriez-vous ou au contraire refuseriez-vous ?
Certainement pas. Abel n'est pas un guerrier ni un combattant. Il sait se débrouiller pour se battre, mais contre un humain. Ou un mutant à la rigueur. Il serait plus une gêne qu'autre chose pour les autres participants à la petite fête. Il serait peut-être utile pour certains qui voudraient peut-être... oublier certaines choses. Mais il est difficile de convaincre Abel d'utiliser son pouvoir en général à des fins pareilles, à moins qu'on ne l'y force ou que la situation de la personne soit vraiment critique pour son état mental.
Votre histoire
Abel a passé son enfance dans la banlieue d’Atlanta, entouré seulement de sa mère et son père ainsi que des petits voisins du quartier qui était assez rare dans le coin. Il passait la plupart de son temps à l’école et dans les petits coins des parcs où l’on pouvait y apercevoir des animaux un peu sauvages, mais près des hommes. Cela l’occupait, lui permettant de passer la plupart de son temps hors de sa maison. Il n’y trouvait jamais sa mère, toujours coincée entre deux ou trois boulots, selon la période et l’humeur de son paternel. Un homme pas très fin, bourru, mal élevé avec une tendance certaine à boire les trois quarts du temps, lui faisant perdre son boulot au bout d’un mois ou deux. L’enfant détesté quand son père n’avait pas de travail. Cela voulait dire qu’il était tout le temps à la maison et donc qu’il devait supporter ces colères se déclenchant pour aucune raison valide. S’en prenant à l’enfant pour la moindre faute commise. Et il faut le dire que le père Black, il n’y allait pas de main morte pour les racler soi-disant mérité pour en enfant. Malheur si Abel réveillait son père par inadvertance pendant sa sieste d’alcoolique notoire, il avait intérêt à être rapide pour fuir la maison le plus vite possible. Il lui était même arrivé de se manger une gifle pour une raison assez extraordinaire : son comportement à l’école. Ramener des bonnes notes, être discret, faire la fierté de ses professeurs, ce n’était pas cela que l'on attendait de lui ? C’est ce qu’il était. Enfant studieux et sage comme une image. Pas bavard pour un sou, mais il avait l’esprit vif et curieux. Bien que ses différents instituteurs s’accordassent sur ces points-là, ils étaient cependant inquiets de son comportement. Tendance antisociale, peu ouverte à la parole, renfermée, toujours dans son coin, loin de tous durant les récréations. Incapable de se faire des copains.
Inquiets, les professeurs convoquèrent sa mère pour lui parler du comportement d’Abel. Celle-ci rétorquant qu’elle n’avait pas que ça à faire, que de s’occuper de s’occuper de l’envie non présente d’Abel pour la discussion. Ces professeurs insistèrent plusieurs mois auprès d’elle, pour faire passer des examens psychologiques à. Abel. Fatiguée des professeurs, elle finit par emmener voir son fils – non sans soupirer la moitié du temps – chez un pédopsychiatre qui lui fit passer une batterie de tests. Une terrible épreuve pour le petit garçon âgé de presque onze ans, son état de stress de passer des examens dont il n’avait aucune idée l’avait rendu malade et déclencha une crise terrible chez l’enfant terrifié. Et si les résultats étaient faux ? Et s’ils étaient vrai ? Qu’allait dire les médecins ? Et s’ils l’envoyaient chez les fous ? Et s’ils se moquaient de lui ? Et si, et si, et si, et si ... Après deux semaines de test psychologique mais si physique – apparemment, les médecins avaient trouvé quelque chose – on diagnostiquait à Abel une bonne et une mauvaise nouvelle : sa mémoire était bien plus élevée que la moyenne. Son disque dur continuait d’apprendre des choses, consciemment ou inconsciemment, rapidement, sans qu’aucune erreur ne sois possible de se tromper. Et la mauvaise nouvelle fut la découverte de sa phobie sociale. On ne faisait aucun lien entre la maladie psychiatre dont il ne souffrait ni de la faculté extraordinaire de son cerveau. Les médecins encouragèrent vivement la mère à commencer un traitement simple pour lui : une bonne alimentation, des exercices physiques réguliers, un équilibre et une stabilité solide entre l’école, le repos et les loisirs à la maison. Suivit d’une psychothérapie pour garantir à Abel de ne pas sombrer dans la phobie sociale la plus sérieuse dans laquelle il puisse tomber.
Mme Black renvoya tout ce beau monde, hurlant que c’était encore une arnaque pour lui tirer du fric, les médecins étant tous des menteurs et des voleurs. Elle ramena son fils à la maison, passant son temps de trajet à hurler sur Abel. Sa mère, ce n’était pas une mauvaise femme. Mais elle n’était pas très forte psychologiquement. Epuisée moralement et physiquement par plusieurs facteurs : les deux boulots qu’elle devait assumer sans cesse, son imbécile de compagnon ivrogne et incapable de garder un job, qui ne la respectait pas, dans une maison pourrie au fin fond de la banlieue d’Atlanta ; avec maintenant un fils qui faisait son intéressant lui coûtant en frais médical. Une terrible dispute éclata dans la maison une fois Abel et sa mère revenue. Son père vociférant contre sa femme et son fils, la mère contre son compagnon et son fils et Abel bien incapable de dire quoi que ce soit. Tétanisé, apeuré par la violence verbale de ses parents. Sans prévenir mais non surprenant de la part du père Black, la gifle partit se coller contre le visage de sa mère, la faisant tomber sur le sol dans un gémissement. Se précipitant vers sa mère pour la secouer et la réveiller. Mais c’est son père qui l’attrapa en premier, le tenant par le col. Le regard livide de son alcoolisme et brûlant aussi d’une colère sourde. Se débattant, ses mains se posèrent sur le visage de son père pour le reculer de lui, hurlant presque de peur en le suppliant de le lâcher. Cette peur accumulée pendant tant d’années fut certainement la cause de la suite : il se retrouva au sol, sur le dos. Alors que son père tombait à côté de lui. Abel se reculait, paniqué, ne comprenant pas ce qui venait se passer. Avant de regarder sa mère qui venait d’observer la scène. Et le regard qu’elle lança a son propre fils… Il ne l’oublierait jamais.
Son père fut emmené à l’hôpital, restant dans le coma pendant presque deux semaines avant de revenir à lui. Avec une complication : une perte de mémoire. Les médecins ne comprenaient pas ce qui s'était passé. Le choc au sol n’était pas assez important pourtant pour provoquer une perte de mémoire. Sa mère restait silencieuse, alignant à peine quelques mots pour donner son témoignage. Quand à Abel lui… Il restait silencieux. Cherchant ce qui s'était passé. Bien que les policiers arrivent à lui arracher quelques mots, avant qu’ils ne demandent un examen médical du plus petit. En vue des derniers examens, puis des examens physiques, on appela les services sociaux. Sa mère ne lui lançait même pas un seul regard quand on lui annonçait. Même quand Abel se mit à hurler son nom pour qu’ils l’empêchent de l’emmener, la mère y resta sourde. Restant auprès d’un mari qui ne la reconnaissait pas, convaincu qu’il avait de nouveau… dix-sept ans. Une époque où il ne connaissait pas madame. Le jeune Black restait quelques semaines dans le système des services sociaux, sa maladie pouvant rebuter les familles d’accueil. Il ne restait pas plus de trois semaines, car je ne vous surprendrai pas, en disant que des habitants l’institut Charles Xavier vinrent toquer à la porte de l’assistante sociale s’occupant de son dossier pour pouvoir directement traiter avec elle du cas d’Abel.
Il ne fallut pas très longtemps avant que la demande ne soit acceptée. Il était surdoué, il pouvait être pris en charge. Après tout, le système était sans cesse bouché, cette école présentait tout ce qui fallait pour accueillir un enfant. Et c’est la boule au ventre qu’Abel avait suivi sans piper un mot de tout le voyage. Jusqu’aux portes de l’institut Xavier.
Durant ses années d’études à l’institut furent… Très pénible pour Abel. Les cours étaient tous intéressants, très instructifs. Autant pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs que les cours bien plus « normaux ». Il suit en plus une thérapie, assez solide pour qu’après des années, il puisse enfin communiquer avec les autres étudiants présents. Le tout premier fut un garçon du nom de Rhil, puis vint s’ajouter à ses connaissances un autre garçon plus jeune. Tommy. Tous les trois étaient dans un état… assez déplorable en fait. Mais ce fut avec eux qu'Abel réussit à réellement communiquer avec d’autres enfants de son âge. Il se passionnait par la suite pour les grands de son monde et les époques passées. Après son obtention du diplôme, il se remuait pour continuer dans les études supérieures et décrocher un doctorat en histoire avec deux ans d’avance. Durant sa longue carrière, il passait plusieurs diplômes avec des spécialisations diverses et variées.
Plus il avançait dans l’âge, plus il arrivait à communiquer avec les gens. Et ce qui fut très déclencheur pour lui, c’est de partir plusieurs fois autour du monde pour mener ses recherches. Il tenait un rôle de professeur à la faculté pour continuer ses études plus en profondeur, mais passait la plupart de son temps à l’institut. C’était le seul endroit où il se sentait bien, en sécurité. Menant des études aussi anthropologiques, il s’envoler du côté du Tibet pour plus de deux ans et demi alors que l’ombre de la Purge planait déjà au-dessus des Etats-Unis. Pas lâche pour autant, il chercha à rentrer au pays pour aider les mutants en difficulté. Il arrivait à rentrer en contact avec Tommy, en sécurité à l’époque chez un certain Dr. Strange et son assistant Wong. L’autre mutant lui interdit alors de penser à rentrer à New-York vu ce qu’il s’y passait. L’homme de main d’originaire Tibétaine lui donnait alors quelques « adresses » où il serait en sécurité. À l’époque, on ne savait pas comment allait se répandre la Purge, alors autant resté en sécurité dans un pays étranger le plus longtemps possible. Contrarié, frustré de son inutilité certes. Mais Abel obéit aux ordres de Wong et restait au Tibet en sécurité chez des amis de l’homme de main. Il y passa toute la période de la purge, en profitant pour approfondir ses recherches anthropologiques jusqu’à avoir l’autorisation de son ami pour se permettre de revenir enfin chez lui.
Il reprit sa vie là où il l’avait laissée en sentant les séquelles de la Purge. Il reprit son poste à l’Institut. Xavier, aidant les mutants à reprendre les commandes de leur vie et de la vie scolaire des plus jeunes. Laissant de côté ses recherches pour quelque temps. Deux ans plus tard, la fameuse attaque de New-York. Évacué avec d’autres mutants, Abel restait collé à ceux de l’Institut pour le propre bien des enfants et aussi le sien. Être séparées des personnes qu’il chérissait lui aurait sans doute causé une grande détresse. Voir son refuge aussi être détruit durant la bataille fut et reste une grande douleur dans le cours du mutant même aujourd’hui. Il s’installait avec les autres dans les locaux attribués par le gouvernement, un nouvel établissement pour les mutants, hors de la ville, un peu isolé. Pour être un peu en paix et panser ses blessures.
Sam 4 Mar 2017 - 18:41
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Coucou toi :52: :52: *saute dessus pour faire un tacle et caliner, papouiller* Contente de voir que tu as enfin cédé :51: Tu connais la maison, rebienvenue parmi nous !
Sam 4 Mar 2017 - 19:03
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*Roule avec Rhil pour faire un câlin de Bro*
Merci Toujours un plaisir d'être avec vous
Dim 5 Mar 2017 - 19:55
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Re bienvenue, et super idée de perso!
Au plaisir de te croiser bientôt avec!
Dim 5 Mar 2017 - 20:14
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Merci toi
Mais je compte bien te demander un lien aussi, vu les pouvoirs qu'ils partagent en "commun" ça pourrait être une idée
Dim 5 Mar 2017 - 20:17
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Rebienvenue :52: *balance Tommy sur Abel et Rhil*
Dim 5 Mar 2017 - 20:21
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*Kidnappe gentiment Rhil et Tommy* Merciiii
Lun 6 Mar 2017 - 9:30
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Owh toi Encore un personnage du tonnerre que je suis ravi de valider :52: :52:
Bienvenue, tu es validé !
Félicitation, le Staff a aimé ta présentation et tu es par conséquent validé(e) ! Nous sommes heureux de te compter parmi nos membres et te souhaitons bon jeu parmi nous
La Paperasse
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Chaque groupe a son petit QG pour papoter, menacer autrui, sympathiser, discuter liens et rps au calme donc n'hésite pas à y jeter un coup d'oeil ! Tu peux donner un coup de pouce au forum en votant sur les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]ou en parlant de nous sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]et/ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Et voici la page [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ça mange pas de pain, c'est marrant et on attend vos participations ! Une fois un rp terminé, n'oublie pas de nous le signaler bon à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et/ou de nous parler des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui s'y sont déroulés pour qu'on puisse mettre à jour la chronologie !
L’équipe de ME Reborn te souhaite de passer d’excellents moments en notre compagnie !
Lun 6 Mar 2017 - 10:43
Invité
Invité
Re-bienvenue sur le forum avec un super personnage ! James a hâte de le malmener un peu :19:
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