Helmut Zemo, Mindy McCreary, Natalia Volkov, Natasha Romanoff, Sam Wilson, Bucky Barnes.
Soirée privée au 8 Walnut Street, San Francisco, Californie.
L’entrée du bâtiment n’indique rien de particulier. De l’extérieur, on ne soupçonne pas la réception qui est en train d’être donné à l’intérieur. Du hall, par là où on arrive quand l’on est invité, on ne perçoit qu’un écho léger de la musique et des pas de dance qui se font à l’étage. On ne voit que l’escalier dans le dos du réceptionniste qui vérifie les noms sur sa liste aux reliures dorées. On se doute cependant, aux tableaux qui ornent les murs, aux tapisseries d’un autre âge, que la soirée est réservée à une certaine élite. Une réception dont le peuple n’envisage même pas les coups et la gestion.
A l’étage, dans la grande salle de balle, où se produit sur scène un groupe connu, à la musique entrainante, aux cuivres rythmés et à la voix suave de la chanteuse, dansent les masques. Les têtes tournent et virevoltent dans le froissement élégant des robes d’apparat, au claquement léger des chaussures italiennes. La lumière tamisée empêche de discerner correctement les traits des participants. Les noms d’ailleurs, sur la liste des invités, n’est qu’une succession de codes, de noms d’emprunts et de fausses identités. Mais qui irait les vérifier ? Qui irait à l’encontre des gens qui se vautrent dans la luxure et l’opulence ? Qui serait assez fou pour se présenter ici avec des intentions belliqueuses.
Chaque garde est armé et garde une entrée, ou une sortie, chaque servant à une lame cachée quelque part, dans son pantalon de garçon d’étage, dans le corset de sa robe. Sans oublier la dangerosité des personnalités qui se dissimulent sous leur masque. L’œil aguerri d’un partisan aura reconnu le tatouage dans le dos de cette élégante femme tout de vert habillé. Il aura reconnu Vipère, que l’on connait sous le nom de Madame Hydra. Et nul masque ne cache la corpulence gargantuesque de Wilson Fisk, Le Caïd qui aura plus d’une fois croisé le chemin de Daredevil, discutant avec le sicilien Silvio Manfredi, aussi connu sous le nom de Silvermane. Près du bar, le rire iconique d’un puissant membre du conseil du S.H.I.E.L.D., le très estimé Alexander Pierce tandis que Joseph Manfredi, aka Blackwing, termine de raconter une histoire concernant un certain justicier aveugle.
Dans cette foule dissimulée, HYDRA et son Empire Secret, la plus grande organisation criminelle qui ait jamais vu le jour. Un véritable guêpier pour n’importe qui qui ne soit pas leur allié. Dans cette foule mouvante, le Baron Zemo avance, reconnaissable sous son masque violet et la gamine qui l’accompagne, sa « garde du corps ». Cela ne choque personne pourtant. Hit-Girl possède la réputation d’être une tueuse sans pitié, le résultat de la nouvelle méthode d’endoctrinement de l’organisation. Non loin d’eux, la douce Natalia Volkov, ici pour assurer les arrières du Baron et de son jeune chien de garde, remplaçant le terrible Crossbones, absent.
L’invitation était sobre, élégante et secrète, promettant que le plan de Hydra serait révélé ce soir par la nouvelle tête de l’organisation. Bien évidemment, cette soirée étant secrète, un certain Nick Fury est au courant…
Quelques rues à côté, dans un vieux bâtiment désaffecté.
Il n’y a que l’écran d’ordinateur qui éclaire son œil borgne, surveillant les battements de cœur de son équipe. Les doigts croisés, Nick Fury ne veut rien laisser au hasard. Grâce aux informations difficilement glanés, le directeur du S.H.I.E.L.D. a fait une macabre découverte : l’organisation HYDRA est belle et bien de retour et plus puissante que jamais.
Le soldat sait que sa propre organisation est corrompue. Il le sait depuis un moment déjà mais a toujours voulu croire que c’était sa paranoïa qui le trompait. C’est la dernière fois qu’il tourne le dos à ses instincts. Malgré la situation actuelle, plus que tendue depuis l’assassinat de Sharon Carter, Fury ne veut pas laisser passer une occasion unique d’en apprendre plus sur l’organisation à la tête d’hydre et c’est pour cela qu’il fait appel à eux, eux qui ne font plus parties du S.H.I.E.L.D., eux sur qui, il pense, sont les derniers en qui avoir confiance.
Prenant confiance, le croyant fini, les terroristes prennent de l’assurance et font donc des fautes. Le directeur sait que la soirée va être longue.
De retour au 8 Walnut Street, San Francisco
Sous les masques, tout le monde peut se dissimuler. C’est ainsi que sont entrés Natasha Romanoff, la belle mais mortelle Veuve Noire et le cher Sam Wilson, Falcon, jusque-là simple consultant pour la puissante équipe des Vengeurs. Lors de sa récente altercation avec le Baron Zemo dans une cache d’armes de HYDRA, Wilson a eu un privilège : intervenir et gravir encore un échelon vers le poste de Vengeur.
« Vous connaissez votre mission. Entrez, glanez des informations, ne vous faites pas repérer. Il nous faut ces informations. »
La communication se coupe aussi vite qu’elle s’est ouverte. Les deux héros savent qu’ils sont au milieu des ennemis, perdus dans une houle de super-vilains. C’est leur métier pourtant et ils ne reculeront pas face au danger.
Quelque part dans la nuit…
Lugubre, voilà le mot tandis qu’un éclat de lune passe à travers les carreaux sales de sa planque. Lugubre, tandis que le noir de ses armes brille d’un éclat sombre. Lugubre, tandis que s’illumine son bras de métal marqué de l’étoile rouge.
Le Soldat de l’Hiver, Bucky Barnes. Voilà des mois qu’il recherche les responsables de son état, qu’il veut les faire payer.
Ce soir, c’est le soir. L’heure de la vengeance. HYDRA se croit à l’abri, sous l’écran de fumée qui dissimule le monstre, mais ce n’est pas assez pour duper l’homme qu’ils ont dressé pour la chasse.
Il est presque prêt. Ce soir. Il termine ce qu’ils ont commencé.
▬ Bonjour à vous et bienvenue dans le premier épisode de ce scénario ! ▬ Si vous ne vous êtes pas inscrits, mais souhaitez participer, envoyez un mp à PNJ. Vous pouvez évidemment notez ces réponses dans vos agendas rp. ▬ Vous pouvez poster la longueur de message que vous voulez : le minimum sur le forum est de 500 mots. ▬ Vous avez deux semaines pour répondre. Une réponse en une semaine vous donnera un bonus pour le tour suivant. En cas de non-réponse durant les deux semaines, votre personnage sera légèrement plus malmené que les autres. ▬ Les événements se déroulent après l'intrigue 7. ▬ Il s'agit d'un tour d'introduction pour chacun de vos personnages. ▬ Bucky, je te laisse ce tour pour te préparer et arriver aux alentours de la maison. ▬ Bon jeu à tous !
Lun 6 Mar 2017 - 21:45
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Uprising
Break involuntary ties A secret so the spies Could never find us out
« J'espère que tu sais danser. » Un sourire aux lèvres alors qu'elle s'adressait à Samuel Wilson, Natasha tâchait de détendre un peu l'atmosphère, de faire paraître la mission moins foireuse qu'elle ne l'était déjà. Parce que la situation était critique, parce que les enjeux étaient grands, parce qu'ils allaient se jetter directement dans la gueule du loup -de l'Hydre dans le cas présent. Et parce que la moindre erreur pourrait leur coûter cher. Dans très peu de temps, ils seraient entourés d'une joyeuse bande de criminels avec pour seul bouclier, un simple masque.
Ils étaient préparés au pire. Normalement. On ne sait jamais vraiment à quoi correspond le pire après tout. Une fois à l'intérieur, ils seraient presque entièrement livrés à eux même. Ce n'était pas nouveau pour la russe, les missions d'infiltration dans ce genre de soirées, elle connaissait plutôt bien. Sauf qu'à l'époque, elle ne faisait pas partie des Avengers, l'espionne était encore une anonyme. La voix de Fury sonne grave, dure, dans son oreille. Ça faisait longtemps que les deux n'avaient pas collaboré. Tout cela semblait étrange et familier à la fois. Un long moment s'était écoulé depuis la dernière fois qu'elle avait agit sous ses ordres, mais d'un autre côté, travailler pour le borgne avait fini par devenir une habitude. La communication se coupa. Dernier contact avec un allié avant que les deux n'entrent dans le bâtiment. « On se retrouve une fois à l'intérieur. » Derniers mots adressés à son coéquipier avant qu'ils ne pénètrent en territoire ennemi. Tous deux connaissaient parfaitement le plan. Travaillé, répété, arrangé. C'est simple. Sur le papier en tout cas. Beaucoup moins en pratique. Avant que la soirée ne commence réellement, la rousse -désormais presque brune ; un roux trop éclatant serait un bon moyen de se faire repérer, seuls des reflets persistaient- la brunette, donc, laissa sa main glisser jusqu'à sa cuisse droite. La présence de son arme à feu semblant lui donner une assurance presque nouvelle. La fente de sa robe, longue, d'un rouge sombre, lui permettait d'accéder à l'arme à feu dissimulée à sa cuisse droite sans trop de difficultés. Sur sa gauche, moins aisés d'accès, les trois couteaux de lancer offerts par Frigga trônaient fièrement. Et même si elle espérait ne pas en avoir l'usage, la présence de ses armes la rassuraient en quelque sorte.
Natasha se présenta seule face au réceptionniste, sous le nom d'un des sympathisant inscrit sur la liste -ce dernier ne viendrait pas, ils y avaient veillé. Et quand bien même, la supercherie ne saurait être dévoilée tant que leurs identités seraient protégées par leurs masques. Le sien, noir et légèrement dentelé, était déjà noué derrière sa tête et cachait la partie supérieure de son visage, assez pour qu'on ne puisse pas la reconnaître aisément. Il ne lui restait désormais plus qu'à espérer que Sam entrerait aussi facilement qu'elle. En attendant, l'espionne avait sa part des choses à faire.
Malgré tout, et au fur et à mesure qu'elle avançait entre les divers convives, Natasha ne pouvait que se sentir encerclée. Prise dans un piège mortel alors que toutes les personnes présentes étaient des ennemis. Pas de neutres. Un seul allié. Ne lui restait plus qu'à se fondre dans la masse. Laisser trainer son oreille. Agir comme si elle était des leurs. Et rester en vie. Surtout ça.
Après avoir scruté la pièce du regard, elle se dirigea directement vers le bar. Pas qu'elle avait soif ou quoi que ce soit, mais c'était probablement le meilleur endroit pour débuter la soirée et pour écouter quelques conversations à la pertinence plus ou moins élevée. Une flûte de champagne entre les mains, finalement, c'est une voix connue de la russe qui attire son attention. Pierce. L'autre homme lui tournait le dos, elle découvrirait bien assez tôt de qui il s'agit. Désormais, elle œuvrait pour se faire la plus discrète possible, feintant d'être perdue dans ses pensées, occupée à siroter le contenu de son verre alors qu'elle faisait au mieux pour entendre quelque chose qui leur serait utile.
Lun 6 Mar 2017 - 23:33
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Uprising
Let's have a dance
Elle aurait mieux fait de rester en Russie, à continuer à boire sur le canapé de sa mère quand son fils dormait. Elle avait développé cette capacité à être une loque alcoolique loin du regard de son fils, et sembler être une mère irréprochable en sa présence. Sa propre mère ne se laissait pas prendre au jeu. Evidemment. Et elle regrettait le jour maudit où elle avait répondu à Hydra plutôt qu’au SHIELD, à moins qu’elle n’ait jamais reçu de lettre du SHIELD et s’était uniquement faite harceler par Hydra. Vraiment. Elle aurait mieux fait de rester en Russie. Natalia détestait Hydra. Parfois. Souvent. En ce moment. Surtout depuis qu’elle avait posé les yeux sur « la gamine ». Mindy, de son petit nom. Inutile de dire qu’elle n’avait pas apprécié, du tout. Qu’elle aurait bien hurlé sur Brock si la situation le lui avait permis, mais qu’elle n’y pouvait rien. Peut-être réagissait-elle comme ça parce qu’elle était mère (ou qu’elle était la seule personne saine de leur groupe. Ou la plus saine à défaut de l’être réellement), mais ce qu’ils avaient fait à Hit-Girl la révulsait. Ca aurait pu être Zinoviy avec une poignée d’années de plus, ce bon petit soldat lobotomisé, cette machine à tuer dont on avait réduit l’enfance déjà brisé en encore plus de miettes. Elle avait envie de vomir.
Mais elle suivait plutôt les ordres. Une robe longue, noire, pourvu d’un joli décolleté et accompagné d’un fin masque noir recouvrant ses yeux et l’arrête de son nez. Pas spécialement anonyme, mais Velvet n’était pas une personnalité notoire connue comme pouvait l’être Black Widow, Magneto, ce genre de personnalités. Elle avait légèrement décoloré ses cheveux, leur donnant une teinte châtain virant sur le blond plutôt que le brun aile-de-corbeaux dont elle avait l’habitude. Montée sur talon, elle avait investi dans ces chaussures qui avait tout à fait l’air d’escarpins mais qui pouvaient devenir des ballerines au besoin. Sa puce était active, mais neutre. Elle n’affichait pour le moment aucune indication pour que la jeune femme ne se trouve pas débordée ; mais elle pouvait, si elle le pensait utile, scanner une personne, son rythme cardiaque, passer en vision thermique… Sa combinaison lui manquait un peu, la présence rassurante du lycra renforcé et bijou technologique était devenue une partie d’elle-même, lui procurant un sentiment sécuritaire. Peut-être parce qu’il possédait un léger champ de force qui permettait d’arrêter les premières balles, chance que n’avait pas eu Helmett.
Elle retint un léger soupire en attrapant une coupe de champagne. Son arme de poing rétractable (elle soupçonnait une technologie non-terrienne offerte à un cobaye : elle, mais ne s’en plaignait pas parce que c’était fichtrement pratique) était glissé dans sa pochette, rapidement atteignable. Et elle surveillait les arrières du Baron, et de la gamine, même si elle pensait qu’ils ne devaient pas réellement en avoir besoin ; la gamine se défendait bien. Même si elle ne cautionnait absolument pas, elle devait bien reconnaître cela. Elle se défendait extrêmement bien. La Russe porta la coupe de champagne à ses lèvres, négligemment. Seule, légèrement en retrait mais ayant toujours une bonne vue sur Zemo et Mindy, elle observait la pièce, le froissement des étoffes, cette assemblée de criminels. Elle avait presque l’impression d’être là sous couverture, sans faire partie de cette assemblée. Se retrouver de l’autre côté du miroir n’était pas si grisant que ça lorsqu’on possédait une conscience et un sens du devoir qui s’était aiguisé avec l’âge, la maternité et le veuvage.
Son regard se posa sur une femme, délicate, splendide. Brune dans une robe rouge foncé, elle l’aurait sans peine imaginé rousse. Prenant une autre gorgée de champagne, délicate, elle secoua la tête pour elle-même. Que penserait Natasha d’elle ? Repenser à ses mentors n’était pas ce qu’elle avait à faire ce soir, ce n’était ni le lieu, ni le moment. Pourtant, son instinct lui disait de faire attention. Elle n’est sans doute pas la seule espionne ici, et certainement pas la plus douée.
「 It is useless, praying without extermination. Living prey threatens to stand up. Who is accustomed yet I will not dream of that life.」
Mindy McCready
Et dire qu’elle n’avait même pas signé pour toute cette mascarade. Car oui cela en était une. Tout ce beau monde danse, elle ne fait que frôler leurs robes d’une grande marque ou leurs costumes hors de prix. Un véritable bal des monstres cachant leurs visages cauchemardesques derrière des masques de dentelles ou de velours. Telle une ombre dans celle d’une autre, elle se glissait à la suite d’un homme qui jouait le même rôle que tous ceux qui sont présents ici. Mais elle n’avait pas à juger. Elle n’avait pas à réfléchir. Et certainement pas à penser tout simplement. Cet homme avait un visage de monstre, faisant partie d’une seule et même créature avec tous les autres ici présents, et en relevant les masques, on ne verrait plus que le corps colossal d’une organisation tentaculaire. L’Hydre de Lerne pouvait remballer ses dents, ses griffes et ses misérables têtes. Car l’Hydra présenté ici ce soir était bien plus atroce et gargantuesque encore qu’on ne pourrait jamais l’imaginer. Elle n’en avait vu que la surface, effleurer les écailles de ce foutu monstre. En elle, il n’y avait que des brides, des morceaux de verre, dans chacun se reflétait une discussion, un lieu, un hurlement. Tout cela finissant par se mélanger dans son esprit, brouillant les frontières entre elle, Mindy et Hit-Girl.
Ce soir, elle n’était qu’une enfant dangereuse dans un groupe d’adultes plus dangereux encore. Ses yeux étaient partout à la fois. Elle savait qu’un autre agent qu’on lui avait désigné comme Velvet serait présent pour surveiller leurs arrières. Connerie. Elle n’avait besoin de personne pour surveiller ses arrières ou celle du Baron. Elle en aurait claqué sa langue contre son palais, si elle n’avait pas reçu l’ordre de rester le plus discrète possible, sans pour autant que l'on oublie sa présence lorsqu’elle se tenait tout près du Baron. Pauvre enfant, l’homme à côté de toi était aussi l’un des coupables à ton état. De près ou de loin c’était tout leur faute. Et te voilà à suivre quelqu’un, comme un bon chien d’attaque que l'on a su dresser à la perfection pour réagir, prêt à défendre son maître corps et âme. En vérité, elle n’en a aucun. Bien qu'elle reste l'une des petites préférés de cet enfoiré de Rumlow. Qui ne se retient pas de la féliciter avec son sourire fier qui ne se décroche pas de sa sale gueule de connard. Son petit plaisir secret serait d’avoir un penchant pour les petits garçons de moins de dix ans que cela ne la surprendrait pas.
Mais il n’était pas là. Elle avait simplement pire avec elle. Et en bien plus nombreux. Sur le côté, on ne la remarquait que dans un second temps quand le Baron sous le masque offrait un sourire complice à ses interlocuteurs. Mais personne n’était innocent ici, et comme tous, elle était armée en conséquence. La ceinture qu’elle portait autour de sa robe sombre cachait des lames reliées à un câble rétractable. Un masque couvrant le haut de son visage et son nez, aucune arme, hormi la protection de son identité. Le boléro quasiment améthyste qu’on lui avait donné à mettre par-dessus sa robe sombre cachant un Glock 17 contre elle. Facile d’accès, chargé, 17 coups. Mais vraiment peu armé. Ce qui ne lui plaisait pas vraiment beaucoup. Elle avait un chargeur supplémentaire. Ce n’était pas beaucoup, mais elle devrait faire avec pour le moment. Et puis, il n’y avait aucune raison pour que ça tourne mal hein ? Impassible, elle écoutait la conversation distraitement. Personne ne s’adressait à elle, et elle ne s’adressait à personne. Mais on ne pouvait définitivement pas l’ignorer quand même bien même, elle ne semblait pas tout à fait là. Car quand elle posait son regard sur vous, on avait cette sale impression de rentrer dans la ligne de mire d’un animal prêt à venir jouer avec vous au chat et à la souris. Et son léger rictus en coin presque sadique ne donnait pas place au doute au rôle qu’elle tiendrait.
Alors qu’ils quittaient de nouveau des invités pour d’autres, s’entraînant à sa suite sans dire mot, elle s’arrêtait en entendant un commentaire dans son dos. L’homme, visiblement chinois, venait d’articuler quelques moqueries acerbes envers son supérieur. Elle se retournait d’un seul coup pour l’attraper au niveau de la gorge. Petite peut-être, mais d’un coup de poing, elle pouvait briser os coxal, alors serrer sa gorge entre deux doigts était un véritable jeu d’enfant. Un léger silence se faisait autour d’elle, alors qu’elle articulait dans un Chinois – même pas du Cantonais- parfait. « Répète pour voir un peu Mao ? » Elle serrait ses deux doigts – trop facile- , sentant la présence de son supérieur dans son dos. Il n’avait qu’un ordre à donner. Le relâcher ou l’étrangler jusqu’à la mort. Son rictus se transformait en sourire plus concret, que seul son interlocuteur pouvait voir. Ce serait bien plus marrant, si elle pouvait s’en charger. De toute manière, c’était un enfoiré par vrai ? C’était un criminel non ? Alors, elle n’aurait aucun regret à en faire une exécution de plus. Si cela avait encore un sens pour elle. Tout ceci n’était qu’une putain de farce. Et son libre arbitre disparu, elle n’était qu’une marionnette tirée les fils de Rumlow ou du Baron. Tout cela n’avait plus aucun foutu sens. .
Uprising : I. Ouverture
Ven 10 Mar 2017 - 22:09
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UprisingOuverture Ce soir, Samuel Wilson effectuait une mission. Il avait beau être bien habillé, porter un masque, Samuel ne se rendait pas à une soirée bizarre organisée par Stark dans son jeune temps. Aujourd’hui Sam et Natasha essayaient de mener les choses à bien. Ils s’étaient préparés à toutes les éventualités, avait revus tous les scénarios possibles et inimaginables. Mais Samuel avait assez d’expérience dans ce domaine pour savoir qu’une situation comme celle-là n’était jamais assez bien préparées. Ils entraient dans la cage aux lions et Samuel n’était pas sûr d’apprécier cela. Il n’était pas certain d’apprécier la situation à général. Habillé comme un pingouins endimanché, Samuel avait un peu de mal à se dire qu’il allait entrer en société. Si ses parents l’avaient bien élevé, ce n’était pas vraiment son monde. Mais même si ce n’était pas sa place, Wilson savait se tenir, savait parler et surtout il savait danser. Chose que la collègue semblait prendre à cœur. « J'espère que tu sais danser. » A ces mots, Samuel avait un petit sourire pour Natasha, sa camarade de mission. « Tu me prends pour qui Natasha ? » avait-il répondu, ce petit sourire aux lèvres, avant d’avancer vers le bâtiment.
Diviser pour mieux régner était la technique qu’il avait choisi dans un premier temps. Ne pas arriver en même temps pour ne pas être mis directement dans le même panier. Si l’un se faisait attraper, le deuxième aurait toujours l’anonymat pour intervenir. « Vous connaissez votre mission. Entrez, glanez des informations, ne vous faites pas repérer. Il nous faut ces informations. » Il ne pouvait qu’être d’accord avec Fury. Le plan avait été répété des milliers de fois pour éviter la moindre faille. Et maintenant, les choses étaient en train de se mettre en place. Et c’est pour cela qu’il laissa Natasha se présenter avant lui à la réception. « On se retrouve une fois à l'intérieur. » Un petit hochement de tête avait répondu à l’affirmation de son ami et Samuel avait prétendu recevoir un appel pour prendre un peu de recul. La laisser entrer en premier, prendre quelques minutes et se présenter à son tour. Voilà le début du plan. Rien de bien compliqué en soi et quelque chose que Samuel pouvait gérer sans problèmes. Avant de se présenter à la réception, Samuel avait fait attention au masque qu’il portait sur les yeux. Il ne devait pas être reconnu sous peine de faire capoter la mission. Il se cachait donc sous un masque, seul rempart avec sa véritable identité qu’il ne donna pas au réceptionniste. Les quelques secondes pendant lesquels l’homme chercha son « nom » dans la liste le firent transpirer mais quand le sourire aimable de l’homme s’installa sur son visage, Samuel laissa échapper un soupir discret.
Ses pas le menèrent à l’intérieur de la pièce où se trouvait déjà un petit paquet de monde. Du coin de l’œil, il repéra Natasha quelques pas plus loin et lui lança un hochement de tête entendu alors qu’il prenait la direction opposer. Récolter des informations. Voilà ce qu’avait formulé Fury dans le dernier message radio qu’ils avaient reçu. Et c’est donc ce qu’allait faire Falcon, un verre à la main sans y toucher. Pas d’alcool se soir. Certainement pas ce soir. Faire bonne figure avec un verre, voilà ce qu’il allait faire alors qu’il commençait à laisser traîner ses oreilles. Oreilles qui remarquèrent le silence dans un coin de la salle. En y prêtant plus attention, Samuel remarqua qu’une femme tenait un homme par la gorge. Un froncement de sourcil plus tard et Samuel se demandait où il avait atterri….
Ven 10 Mar 2017 - 23:16
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Uprising
I'm really not gonna like this plan right ? Nope !
Les silhouettes familières mais inconnues lui donnaient le tournis. Il les connaissait presque tous, ces enfoirés, un jour ou l’autre présent dans la même pièce qu’eux. Exhibé comme un chien dans une salle plein de scientifiques et d’agent d’HYDRA. A servir de garde du corps, à entendre des horreurs qui le faisait hurler à la mort dans un coin de son crâne, rêver d’utiliser la main qu’ils lui avaent donné pour les étrangler et les faire se pisser dessus, se tâcher de leurs vins comme de sang. Il ne connait pas leur noms en général – il n’a jamais été formellement présenté, ne vous déplaise. Asset. Tuer. Espionner. Infiltrer. Massacrer. Faire passer pour accident, attentat, suicide, déclencher guerre. Choisissez mais cela n’allait pas plus loin. Ils portent des masques et leurs robes du soir dévoilent toutes les mêmes chairs esthétiques, les costumes sont des mêmes tailleurs tellement sur-mesure qu’ils présentent la même identique luxure. Pourtant, une expression – mépris, calcul, rage – une allure rappelle toujours un mauvais souvenir à Bucky.
Au moins, il est au bon endroit, songe-t-il en inspirant calmement derrière la lunette de visée de son Barret. La respiration calme, imperceptible. Tirer entre deux battements de cœur, il n’a même plus besoin de le faire consciemment. Tu les as trouvé. Tu devrais leur balancer une grenade, un explosif et basta. Exploser le bâtiment tout entier pour dératiser. Il ne parvient pas à s’y décider pourtant, à observer derrière la lunette de son sniper – ils se pensent en sécurité. Un individu normal, même un sniper entraîné ou un excellent mercenaire n’était pas censé avoir réussi à pénétrer dans le bâtiment où Bucky s’est entraîné. Encore moins monté sur le toit alors que les étages sont solidement condamnés. Ou être capable de réaliser un tir entre son angle et sa distance. Mais ils l’ont bien dressé. Transformé le jeune sniper et boxeur prodige en fantôme meurtrier. Il avait quitté sa planque sans le moindre son, le pas aussi léger qu’un fantôme. La seule chose qui n’était pas noire dans son uniforme, c’est la grisaille de son bras. Il n’avait pas remis son masque, se contentant de ses lunettes – celles-là même qui localisaient ses cibles et d’une armurerie sur son dos. Un florilège de couteaux de combat, deux armes de poings, son sniper, un lance-grenade – des grenades à sa ceinture, à gaz ou à charge. Son Derringer à grosses cartouches, et un 38 au cas où au cas où il aurait à se tirer une balle dans le crâne pour ne pas entendre une liste de mots que son subconscient lui rappelait chaque nuit. Ce tout petit problème qui lui rappelait qu’il n’était plus le Winter Soldier et qu’il ne voulait plus jamais l’être.
On pouvait dire qu’il ne correspondait pas du tout au dress-code de la soirée qu’il épiait ( à part pour la quantité de sang sur les mains). Jugé en hauteur, Bucky épiait la fameuse assemblée derrière ses lunettes et la visée de son sniper. Totalement immobile, en position sur son toit. Il respirait à peine, ne pensait à rien. Crossbones n’est pas là. Sur la liste personnelle du Winter Solider, il occupe pourtant une place relativement haute. Il n’a jamais rencontré le Baron, dans sa mémoire qui flanche mais assez de sous-fifres avaient baragouiné ce nom pour qu’il le mette très haut sur sa liste. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Qu’avait-il à espérer qu’il pourrait tout les avoir par lui-même ? Il pouvait en avoir plusieurs à la suite sans se faire repérer, c’était dans ses habitudes, ensuite viendrait le combat rapproché ou la poursuite et vu leur nombre… tôt ou tard, il serait à genoux. Et ce serait terrifiant, bien que ni son souffle ni son pouls ne semble marquer ses peurs – terreurs nocturnes et sueurs froides. Mais suivre une tête brûlée en Europe en 42 lui avait appris qu’on ne se débarrasse pas de l’ennemi en une seule bataille, mais plutôt dans la persistance d’une tête de mule à enlever chacun des petits drapeaux de la carte. Un à un. Il avait déjà commencé à ratisser des bases et safehouses dont il se souvenait mais… cela ne servait à rien n’est-ce pas ?
Bucky observa les « invités », calculant leur ballet, les entrées et les sorties, les emplacements des armes des gardes et des serviteurs policés. Il y avait une part de curiosité morbide de savoir qui le remplacerait. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué au chien de garde, dans l’ombre d’un seidre… il ne s’attendait pas à une gamine, étranglant un invité. Il aurait du s’y attendre. Pourquoi pas après tout ? Ils aimaient tant se re paître de l’insupportable. Combien de fois avait-il été puni de refuser de tuer un enfant ou devant eux. Ce même geste il l’avait fait tant de fois. Il avait appris à tant d’adolescentes le même geste. HYDRA, Red Room, KGB. Ils les avaient toujours dressées jeunes. Mais une colère froide doucha le Winter Soldier alors que, les mâchoires serrées, et la bile montant dans sa gorge, il se forçait à détourner les yeux – il ne pouvait pas la sauver, il ne pouvait pas tous les sauver, il pouvait essayer. D’abord, tuer les chiens qui les avaient brisés. Pierce. L’homme politique américain entra dans sa ligne de mire, avec sa mâchoire de golden boy et son sourire éclatant – gelant les entrailles. Le tenir dans son viseur était une chose, et son doigt métallique effleura la gâchette pour y appliquer l’exacte pression néce…
« Черт. Tu fais chier Tash’. » Natasha. Sans doute que personne d’autre que son ancien mentor et petit-ami n’était capable de reconnaître l’espionne – Barnes eut à détourner les yeux de sa cible pour l’observer avant d’en être.. à 75% certain de la reconnaître. Ses courbes, sa silhouette, sa manière d’observer la pièce. L’armement habilement dissimulé qu’on pouvait imaginer si on le cherchait. Barnes contint le choc qui secouait son être. Natasha. Elle était en vie. Et toujours en service – seule, sans extraction possiblement, si son employeur comptait toujours autant sur ses capacités, ce qui allait compliquer la tâche de Bucky. Hors de question d’abattre Pierce et de se barrer en la laissant gérer les conséquences – elle était plus que capable de gérer, mieux que lui mais… Non. Barnes effleura machinalement les grenades, et le grappin à sa ceinture. Ses mitaines lui permettraient de grimper le long du mur. Il n’avait aucune envie de pénétrer dans le bâtiment et la peur animale, celle de la chaise et des nons suppliés sur tous les tons revenait. Il préférait être un sniper et les abattre froidement, mais il avait des plans B. Il ne pouvait pas lui re-tirer dessus alors qu’elle lui cachait partiellement sa cible. – pas cette fois, pas lorsqu’il était maître de ses mouvements. C’était sans doute ça la différence entre Barnes et le Winter Soldier. Aucun des deux n’était au-delà du meurtre, mais ils avaient une différente liste de priorités vis-à-vis de leur objectif. Maintenant, si la probable Black Widow voulait bien détourner la tête ou la mini-winter-soldier attirer l’attention de Pierce, qu’il obtienne un angle certain sans risque de dommages collatéral. Une bonne chose qu’il soit patient.
Dim 12 Mar 2017 - 20:01
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Uprising
On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre.
Le costume est taillé sur mesure. Il s’adapte parfaitement à ma morphologie. Les holsters sur l’épaisse combinaison dissimulée sous mon tailleur. L’épée familiale à la ceinture. Le masque intégral violet qui dissimule mon visage. J’ai un rictus en me voyant dans le reflet du miroir. Enfin, je peux laisser tomber cette identité secrète humiliante, laissé tomber ces sourires faux lorsque l’on me parlait des vacances, de sa famille, de sa copine. Mes anciens et faux collègues n’ont jamais été rien de plus qu’une couverture à laquelle je ne donnais que le minimum d’attention afin de ne pas laisser apercevoir sous les coutures ma véritable identité. Ce soir, j’embrasse la vérité, je dévoile le grand jeu. Enfin, le Baron reprend son nom.
~*~
Je marche dans la foule, saluant de la main un investisseur, un informateur, une quelconque personne qui bosse pour Hydra. Je suis reconnu à ma juste valeur, celui qui a su ressusciter Hydra, la tête manquante pour que la créature s’étire et que tous les projets prennent vie. Je salue Alexander d’un geste de la main, m’arrête sur la créature divine qui est assise à côté de lui et qu’il ne remarque même pas.
Du coin de l’œil, je surveille Mindy, la dernière création de Crossbones : une tueuse parfaite sous notre contrôle. Fisk échange quelques mots, il veut savoir comment vont se dérouler les choses. Je le rassure, son business ne sera pas impacté, ou du moins, il n’en sera que plus florissant. Les héros sont à la déroute, envoyés combattre des ennemis qui ne sont pas ceux de la Terre et donc, certainement pas Hydra.
Mindy fait des siennes. Le masque dessine le sourire sous le voile. Quelle violence, quelle promptitude à agir. Pas à se poser dix milles questions, à se demander si c’est bien, si c’est mal. Je m’approche tandis que la foule commence à s’écarter d’eux.
- Mao, je vois que vous avez fait la connaissance de Hit-Girl. N’est-elle pas magnifique ? La mort personnifiée, tant soit peu que l’on est l’âme lyrique. Je peux voir dans son regard la peur qui lui ronge les intestins. Ne vous inquiétez pas, vous ne mourrez pas maintenant. Hit-Girl, ça suffit. On nous attend ailleurs.
Je fais signe à Natalia, ma seconde garde et là pour s’assurer que si Mindy se lâche un peu trop, elle ne puisse pas aller bien loin. Nous avançons à nouveau, arrêtés cette fois par Madame Hydra.
- Voilà donc l’enfant prodigue dont vous parliez, Baron. Sa voix douce pourrait endormir plus d’un homme ne connaissant pas la vipère qui se cache dans les herbes de sa beauté. La dame se baisse pour dévisager la gamine. - Vous pourrez bientôt voir l’étendue de ses capacités. Si l’expérience est concluante, elle sera la première d’une longue liste. C’est une idée qui nous vient des russes… Madame Hydra se redresse, croisant les bras sur son torse impeccable. - Vous voulez votre propre Chambre Rouge ? La surprise est complète pour elle, sa voix la trahissant. Je dépose une main sur son épaule et m’approche de son oreille. - Ce n’est qu’une des surprises dont la nouvelle Hydra peut se vanter de posséder. Son sourire de tueuse s’élargit sur son visage. - Hydra est promise à de grandes choses, Baron.
Je baisse les yeux sur Mindy.
- Va avec Natalia. On se retrouve après. Exécution.
Je laisse la petite là, en sachant qu’elle va m’obéir, puis prend la direction de la scène où se trouve le groupe.
~*~
Je fais face à l’assemblée, la nouvelle Hydra. Je cache ma joie à l’intérieur, maintenant le sérieux nécessaire. Que ce soit le SHIELD, les Vengeurs, les X-Men ou je ne sais qui, personne n’a vu la tempête arriver. Tout le monde se concentre sur les magiciens, sur l’espace, sur la Latvérie… Ont-ils oublié la réalité ? Il est temps de faire une piqure de rappel.
Le silence se fait dans la salle tandis que le groupe quitte la scène.
- Mesdames et Messieurs, je vous remercie d’être là ce soir. Comme vous le savez, notre organisation a subit beaucoup de bouleversement au cours des derniers mois… Des bouleversements pour lesquels nombres d’entre nous ne sont pas étrangers. Afin de gagner en puissance, de redevenir l’organisation que nous avons jadis été, il a fallu… Couper quelques têtes.
Il y a des rires dans la salle. Des personnes nerveuses, qui savent qu’il ne s’agit pas d’une métaphore.
- Ce soir, Hydra se relève, le nettoyage est terminé ! Nous avons travaillé de concert et sommes désormais parés pour la seconde face de notre opération ! Demain, le monde sera le nôtre, nous arracherons ces gouvernements corrompus, ces politiques décadentes, nous nettoierons les rues de ces alien et de ces aberrations que l’on appelle mutants ! Ils amènent sur Terre leurs problèmes pour que nous les résolvions. Plus jamais ! Il est temps de rappeler à ces créatures que l’humanité est puissante, qu’elle n’est pas vaine ! HEIL HYDRA !
On me réponds aussitôt, à l’unisson, deux mots prononcés par des centaines de personnes comme une seule entité. Comme l’hydre que nous sommes.
Lun 13 Mar 2017 - 20:02
PNJ
Admin
UPRISING Episode un : Ouverture
Helmut Zemo, Mindy McCreary, Natalia Volkov, Natasha Romanoff, Sam Wilson, Bucky Barnes, Andrew Laiden.
Soirée privée au 8 Walnut Street, San Francisco, Californie.
C’est dans un véritable nid de guêpe qu’avancent la Veuve Noire et le Faucon, mais tous deux s’en sortent magnifiquement bien. Ils progressent, séparément, dans la foule, sous les masques qui dissimulent les identités. Ils frôlent leurs ennemis, laissent trainer l’oreille, en apprennent plus qu’ils ne le voudraient sur certaines pratiques immondes, sur la chasse à l’homme, sur le trafic humain. Il n’y a pas que Hydra ce soir, et certains de leurs partisans ne sont là que pour payer, pour se protéger derrière l’immunité qui s’achète.
Derrière Pierce Alexander, l’agent Romanoff se cache, elle l’a reconnu et espère que la réciproque ne se fera pas. Alors qu’il se tourne vers elle, remarquant la cascade de cheveux magnifique et les formes des plis de sa robe, son attention est détournée par Hit-Girl qui menace de broyer la gorge d’un homme d’une seule main.
Samuel Wilson, tout récemment devenu Vengeur, assiste à la scène, il n’a pas remarqué à son côté la présence de Silvermane et de son fils Blackwing.Il a quitté Pierce, qui reprennent leur discussion dès que le Baron en personne ait empêché Hit-Girl de tuer le pauvre Mao. Les Manfredi discutent de la présence de divers entrepôts d’armes à travers la ville, tous prêts pour la grande opération qui doit bientôt avoir lieu.
Personne ne remarque non plus ce serveur, masqué lui aussi, silencieux comme tous les autres. Il passe au travers de la foule, plus invisible que jamais et pourtant, il en entend autant que les autres... Ce n'est d'autre que Chaman, Andrew Laiden de son nom civil, un Confrériste infiltré au SHIELD, sélectionné spécialement pour cette mission.
Les discussions s’arrêtent quand le Baron prend la parole. Tous le regarde tandis qu’il hausse le ton, agite les bras avec véhémence, comme possédé. Son speech est suivi par le souffle à l’unisson du très connu « Heil Hydra ».
Quelque part à l'extérieur du bâtiment, quelques minutes avant.
Son œil se pose sur l’écran de surveillance. Il sait qu’il est foutu, il n’y a plus d’autres solutions. Attrapant le M16 modifié et rechambré qui se situe à côté de l’écran de contrôle, Nick se prépare à l’affrontement. Ils arrivent par tous les côtés, impossible de s’en sortir. Hydra gagne ce soir.
La porte s’ouvre avec fracas et les premiers soldats sont accueillis par la fougue d’un ancien membre des Howling Commandos. Le combat fait rage quelques secondes durant, mais la puissance de frappe est trop importante pour qu’un seul homme, même Fury, ne s’en sorte.
Lorsque les voitures de police arrivent, il est déjà trop tard, le van brûle, tout le matériel à l’intérieur détruit.
Sur le toit en face du bâtiment.
Le Soldat de l’Hiver se tient prêt, l’œil dans la lunette. Il a entendu l’altercation qui a eu lieu quelques blocs plus loin, mais il ne fait pas le lien avec ce qu’il voit. Des années de sa vie, perdues, de trop nombreuses morts sur la conscience, et tout ça, par la faute des hommes et des femmes qui se pavanent de l’autre côté de la rue.
Ses descentes sur les planques et les caches utilisées à l’époque n’ont pas apporté beaucoup de réponses, mais à force d’informations et de recoupage entre elles, Bucky Barnes a réussi à mettre le doigt sur cette unique soirée avant longtemps. C’est le moyen de frapper fort et de faire mal, comme on lui a appris.
Obnubilé, oui, mais pas stupide. Il a placé un détecteur de mouvement à la cage d’escalier qui permet d’atteindre le toit et dans la pièce en dessous de lui… Détecteur de mouvement qui se met à sonner tandis qu’il voit le Baron terminer son discours et se retourner vers l’arrière salle.
Il peut maintenant entendre la seconde sonnerie, celle dans la cage d’escaliers. Il peut même entendre les bruits de pas de trois… non, quatre soldats. Pas assez pour le Winter Soldier.
Dans la salle de réception
Je peux voir les questions se bousculer dans la tête de ce petit Baron tandis que je lui fais signe de s’approcher de moi, qui me tient à l’arrière de la salle. S’approchant, toujours dans le silence respectueux de la salle, il se penche, sans un mot, prêt à entendre ce que j’ai à lui dire.
- On le tient.
Il tourne la tête, me dévisageant, une expression folle dans le regard. Je lui rends ce regard de feu, élargit le sourire qui anime déjà mon visage.
- Amenez-le.
Je m’incline légèrement et fait signe aux deux gorilles qui m’accompagnent d’apporter notre invité surprise sur scène. Suspendu par les pieds, les bras tendus à cause de l’épaisse chaine qui lui retiens les mouvements. Je peux entendre le Baron qui reprend son discours, sur un ton différent cette fois-ci…
- Meine lieben Freunde, nous avons un invité de marque ce soir ! Un homme qui aura été si près du but à chaque fois… Je vous présente, Nick Fury !
Il se décale, dévoilant à l’assemblée stupéfaite le pire ennemi de Hydra, enfin, parmi ceux qui ne sont pas des justiciers en collant ou en armure.
- Nick Fury a cru qu’il pouvait vaincre Hydra seul ! Il croyait être capable de passer inaperçu ! Un idiot à la tête du SHIELD !
Les rires sont nombreux. Ils n’ont pas vu Helmut prendre le couteau de la ceinture d’un des gorilles. Je fronce les sourcils… Va-t-il vraiment le faire ?
- Hydra ne vaincra pas. Crache Fury en regardant sans sourciller la foule. Vous ne vaincrez jamais !
Le Baron le dévisage et n’hésite pas…
- Mais.. Qu’est-ce que ?!
C’est la dernière chose que j’entends avant qu’une terrible explosion ne secoue le bâtiment, créant une panique générale…
Une panique pour certains, une drôle de sensation pour d’autres… Si l’endoctrinement est efficace, il n’est pas encore au point, comme l’on déjà prouvé les sautes d’humeurs et les coups et brisures qu’ont reçu certains gardes… La secousse fit basculer Hit-Girl, toujours dans la foule, qui se cogne contre le mur, sans dégâts autre qu’une bosse.
Dans son esprit, cependant, c’est autre chose… Comme pour Bucky, il va falloir répéter le code, en anglais pour la fillette, afin de la reprendre totalement sous le contrôle de Hydra. Mais pour le moment, dans l’esprit de la gamine… Une partie du contrôle s’est brisé.
Les égouts, quelques instants avant la mort de Nick Fury
Il saigne du coin de la lèvre, il a trois côtes brisées, l’épaule déboitée, pris plusieurs balles dans l’abdomen et une dans la cuisse. Il survivra. Il peut entendre dans son intercom ce qui se déroule au-dessus de lui. La vérité est sur le point d’éclater, il doit se dépêcher.
Parcourant les derniers mètres qui le séparent de son but, il doit s’arrêter pour reprendre son souffle. Il n’est pas suffisamment abrité, mais son Life Model Decoy vit ses derniers instants.
« Veuve Noire, Falcon, Chaman. N’intervenez pas quoi qu’il se passe devant vous. Ce n’est pas moi. Il va falloir que vous alliez à l’étage récupérer ce que contient le coffre du bureau. Je vais vous donner l’opportunité de le faire… »
Nick Fury sourit en portant ses yeux sur le déclencheur au sol. La diversion promise marche du tonnerre.
▬ Bucky, ils ne sont pas encore sur toi, tu as le temps d’agir. ▬ Natasha, Sam. Vous l’aurez compris, vous entendez Nick avant qu’il ne soit « égorgé » par Zemo. ▬Mindy, Natalia, vous êtes libre de faire ce que vous voulez. ▬ Vous avez jusqu’au lundi 27 pour répondre. ▬ Les bonus ont été utilisé pour Bucky qui n’a pas l’adversaire sur lui, Natasha et Sam qui gardent leur couverture jusqu’à présent, Mindy qui retrouve partiellement ses esprits. Natalia, si tu vois quelque chose qui pourrait convenir afin d’arranger la situation de ton personnage (même hors scénario), n’hésite pas mais précise le à la fin de ton RP. ▬ Andrew, je te laisse faire, tu es infiltré en tant que serveur et tu es dans la salle tandis que la scène se déroule. ▬ Bon jeu à tous !
Mar 14 Mar 2017 - 17:34
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Uprising
Break involuntary ties A secret so the spies Could never find us out
Etrangement, tout semblait se passer plutôt bien. Ça se passait même très bien, compte tenu de l’endroit où ils se trouvaient. Wilson était entré sans mal et progressait dans la foule. Certaines discussions faisaient froid dans le dos. Le genre de discussion qui donnait envie d’exploser le bâtiment et ses occupants. Pas maintenant. Ils en auraient peut-être l’occasion un jour. Durant quelques secondes, son attention, tout comme celle de Pierce, se pose sur du mouvement dans la foule. D’une seule main, une fillette maintient la gorge d’un homme. Crispant la mâchoire, serrant le poing, Natasha prenait sur elle. Elle voulait intervenir pourtant. La sortir de là. Mais elle détourna le regard. Ce n’était pas non plus la mission. Il lui serait impossible de l’évacuer sans que le gratin d’Hydra ne se mette à leur poursuite. La russe se fit violence pour détourner la tête ; si Hydra avait décidé de prendre inspiration sur la Red Room, c’était une raison de plus pour se débarrasser de l’organisation au plus tôt. Alors il fallait se recentrer sur la mission.
Le Baron venait de prendre la parole, donnant à l’espionne une raison de plus pour se recentrer sur ses objectifs. Tout comme les autres convives, toute son attention est dirigée sur l’homme. Ses intentions diffèrent cependant. Et tout comme les autres convives, elle répond par le traditionnel Heil Hydra à la fin du discours. Ça ferait presque mal à l’égo de s’entendre clamer le salut de l’organisation. Tandis que le leader se fait interpeller, la rouquine se déplaça, délaissant sa flûte de champagne encore pleine sur le côté et s’éloignant de Pierce pour essayer d’avoir une meilleure vue sur ce qui est en train de se dérouler.
Ses sourcils se froncent sous son masque noir. Il semblait que cette partie là ne soit pas réellement prévue. Le silence demeure dans la salle, jusqu’à ce que le discours reprenne. Ça semblait différent cette fois. Moins solennel. Elle comprend rapidement pourquoi alors que l’homme se décale, laissant à la foule l’occasion de contempler la récente prise d’Hydra. Fury. Merde. C’était mauvais. Parce qu’ils ne pouvaient rien faire sans tous risquer de se faire attraper.
Puis la voix du borgne se fait entendre. Celui sur scène n’a pas parlé. L’enfoiré. Elle y aurait cru. Certains se mirent à rire suite à la dernière réplique du Baron, et Natasha souriait. Un fin sourire, malicieux. C’était à eux de jouer maintenant. L’exécution froide du faux Nick Fury lui arracha un rictus et un frisson parcourut la rousse. Il n’avait pas hésité une seule seconde. Natasha se refusa d’imaginer ce qu’il se passerait si Wilson ou elle se faisait prendre. La russe était encore dans la foule quand l’explosion se fit entendre. C’était donc ce genre de diversion. L’agitation générale et le mouvement de panique fut le parfait moyen pour la femme de se fondre dans la masse et de disparaître comme elle savait si bien le faire. Après avoir vérifié de ne pas être suivie, l’agent porta sa main à son oreille, activant son communicateur.
« Je suis en haut, on va devoir se séparer pour aller plus vite. J’ai prit à gauche, je vous laisse l’autre côté. » Elle s’interrompit un instant, l’œil alerte. « Restez ensemble Chaman et toi. Le Baron pourrait se pointer à tout moment. » Et sur ces quelques mots, elle coupa la communication. Clair, rapide et bref. Un groupe à droite, un à gauche. Si tant est qu’une seule personne puisse être considéré comme un groupe. Mais seule, elle était plus efficace.
Sans plus attendre, Natasha partait en quête du fameux bureau. Le temps leur était compté.
Mar 14 Mar 2017 - 22:05
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Andrew T. Laiden & Bunch of Various People
Uprising #1
Ouverture...
Quelle est cette mascarade ? Et non, je ne parle pas de ce bal costumé qui m’a tout l’air d’une bergerie pleine de loups. Non, mon problème se résume à cette chemise de serveur bas de gamme, très mal ajustée, d’au moins une taille en-dessous de la mienne. Non, vraiment, j’en ai fait des choses horribles dans ma vie, pour garder ma couverture intacte au SHIELD, mais là, Fury, c’est trop me demander. Des boutons en plastique. Quoi, la petite pieuvre n’avait plus de budget pour des boutons en nacre, ou à la rigueur en bois ? J’ai presque de la peine pour les serveurs masqués de cette petite sauterie secrète : quitte à parader masqué avec un plateau dans les mains, dans une salle pleine à craquer, ça aurait au moins pu se faire dans de bonnes conditions. Pas dans ces atroces chemises dont le textile synthétique (je parierais pour du 95% de polyester et 5% de coton, pas plus) me fait transpirer au moindre mouvement. De quoi j’ai l’air, avec cette chemise trop cintrée ? Vraiment, s’ils ont un tant soit peu de bon goût, ils verront tout de suite que je ne suis pas crédible dans cette chemise. Mais allez faire entendre raison à ces australopithèques du SHIELD. Récupérer mon costume et mon masque ne fut pas une tâche difficile, ni faire disparaître son ancien propriétaire (qui malheureusement, faisait une taille de moins…). A l’heure qu’il est, il doit sans doute être au milieu de nulle part. Enfin, là où je l’ai téléporté, une fois inconscient. Pas de téléphone et pas de vêtements, il n’est pas prêt de revenir… Je souris à cette pensée : me voilà en train de jouer le rôle d’un agent du SHIELD s’infiltrant dans la bergerie. Quelle situation cocasse, non ? Mais si je ne porte pas l’organisation spécialement dans mon cœur, il semblerait que nous ayons un ennemi commun. En plus de garantir ma position au sein du SHIELD, j’en apprends plus pour la Confrérie, alors j’ai bien entendu eu l’aval de cette dernière.
J’avance dans la foule, invisible comme jamais. Incroyable. Aussi peu de méfiance pour le petit personnel. Alors certes, il serait bien mal reçu, celui qui tenterait quelques choses à cette soirée… Silencieux, j’accomplis mon rôle, et je laisse traîner mes oreilles. J’écoutes, je prends note mentalement. Des noms, parfois lâchés par habitude, malgré le masque. Qui s’inquièterait du petit serveur mal habillé… Je ne manque pas deux silhouettes familières. Romanoff. Lors de mon passage au détecteur de mensonges, l’Agent Koenig se targuait d’avoir en sa possession la machine que même Romanoff ne pourrait duper. J’ai bien envie de lui demander si ça a été le cas. Sinon j’exige que l’on renomme cette machine d’après mon nom, pour avoir su la duper… C’est étrange, quand on sait qui se trouve sous le masque, il semble alors tellement grotesque et inefficace. Mais je me rassure, si les choses tournent vraiment mal, alors ça sera la fin de ma couverture. Ça serait bien dommage, après tant d’années de silence, de laisser éclater ma vraie nature au grand jour.
Le Baron prend la parole face à son Assemblée de dévots, et je circule avec quelques coupes que l’on récupère sur mon passage. Des rires nerveux à une blague de mauvais goût mais qui m’arrache quand même un sourire : si Hydra ne perce pas, le Baron pourra très bien faire son propre one-man show. En fait, j’aurai presque pu être d’accord avec la première partie de son discours. Les gouvernements corrompus, les politiques décadentes, oui. Mais bien entendu, nous rencontrons quelques mésententes concernant le sujet mutant. Ses sujets entonnent le même cri de ralliement et je me sens presque désolé pour eux. Ce n’est pas des masques qu’ils devraient porter, plutôt de grandes capuches blanches et pointues, avec des trous pour les yeux. Quelle régression. Ils n’étaient déjà pas bien haut dans la chaîne de l’évolution, par leur statut de sapiens. Mais là. Ça serait pourtant si simple, de suspendre le temps, là, maintenant. Et de supprimer cette tumeur naissante… Un juste avortement, déjà pour la cause mutante, ensuite pour la communauté des serveurs exploités et remerciés par des chemises sans une once de coton.
Mais le plan en est autrement. Et je ne prends pas d’initiative sauf en cas de nécessité extrême.
Je lève les yeux, découvrant en même temps que l’assemblée, Nick Fury, captif du Baron.
« Nick Fury a cru qu’il pouvait vaincre Hydra seul ! Il croyait être capable de passer inaperçu ! Un idiot à la tête du SHIELD ! » s’exclame-t-il, et j’esquisse un rictus, plutôt d’accord avec lui, sur ce coup-ci. J’ai entendu beaucoup de choses sur Nick Fury, et même si ça n’est pas son premier rodéo, il faut croire qu’il se fait vieux…
Je cherche du regard mes équipiers du moment, quand Fury se fait trancher la gorge, mais la voix de ce dernier se fait entendre dans ma très discrète oreillette.
« Veuve Noire, Falcon, Chaman. N’intervenez pas quoi qu’il se passe devant vous. Ce n’est pas moi. Il va falloir que vous alliez à l’étage récupérer ce que contient le coffre du bureau. Je vais vous donner l’opportunité de le faire… »
Une explosion, puis la panique. Et maintenant, si je veux passer inaperçu, je dois me débarrasser de quelques-uns de mes accessoires. Je dirige la foule vers ce que j’indique comme étant des issues de secours, créant ainsi plus de pagaille qu’autre chose. Puis j’abandonne mon plateau, ce chapeau ridicule et je me faufile à travers la foule.
« Je suis en haut, on va devoir se séparer pour aller plus vite. J’ai pris à gauche, je vous laisse l’autre côté. Restez ensemble Chaman et toi. Le Baron pourrait se pointer à tout moment.» j’entends à travers mon communicateur. Romanoff.
« Reçu. »
Je reste cependant sur mes gardes en évoluant jusqu’au bureau, prenant bien soin d’observer les environs si jamais d’aventure, je me retrouvais contraint d’utiliser mes pouvoirs…