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A Magic World #1 : The Forest.

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Dim 5 Mar 2017 - 22:30
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A MAGIC WORLD

Episode un : The Forest


William Kaplan, Kin Eastwood, Loki, Brunnhilde, Amora Incantare & Theodore Altman

Parc naturel de Los Angeles, 16:30

Aidez…Moi.

La voix est faible, à peine un murmure qui fait frissonner. L’appel est lancé, dans l’épaisseur des bois du parc naturel de Los Angeles. La voix, cassée, brisée, se répète dans le vent qui fait porte toujours plus loin le triste message.

Aidez… Moi.

Voilà des semaines que Los Angeles est sujette à de petits phénomènes, isolés, sans importance. Une porte qui s’ouvre sous l’effet d’un coup de vent. Une ampoule que l’on a beau changer, qui grille directement, un escalier qui grince sans que jamais personne ne monte les marches… Personne n’en parle, tout le monde pense qu’il va passer pour un fou.

Pourtant, dans la communauté hétéroclite de la cité des anges, il y a des personnes qui ne sont pas insensibles à ces inexplicables et étranges mirages. Ils sont de rares initiés, ou à la sensibilité naturelle, qui, s’ils savaient, auraient peut-être été inquiétés. S’ils ont perçu la magie changer, s’altérer, ils n’ont pas pris la menace au sérieux jusqu’ici. Jusqu’à aujourd’hui.

Appartement de Miss Eastwood, 16:33

Les talons claquent sur la surface impeccable. On ne déconne pas avec l’hygiène chez les Eastwood. On est des démons, pas des sauvages. C’est la fin d’après-midi et Kin Eastwood est de retour chez elle. C’est une soirée géniale qui se dessine : la grande finale de catch ! Comme si cela n’était pas assez parfait, Jack allait en être. Son père adoré avait décidé de quitter ses occupations démoniaques pour s’occuper de sa fille qu’il, selon lui, ne chouchoutait pas assez. On a bien dit selon lui.

Alors qu’elle est au téléphone pour commander sushis et serveur, entremets appréciable pour l’âme dont elle le débarrasse, Miss Eastwood se sent pourtant parcouru d’un frisson désagréable.

Aidez… moi.

La voix fantomatique lui résonne dans le crâne tandis qu’apparait en flash une forêt qu’elle connait : C’était le lieu de son premier entrainement avec l’Enchanteresse. Le flash ne s’arrête pas là et lui montre d’étranges lieux, la silhouette d’Amora sur chaque lieu.
Kin…

La voix éthérée s’éteint comme elle est venue, dans un soupir. C’est la voix du vendeur de sushi qui répète « Allo ? Il y a quelqu’un ? » Qui la ramène dans le monde réel. L’évènement est troublant, même pour la démone. Quoiqu’elle pense, il n’y a qu’une certitude : La maitresse a besoin de l’élève.

Sortie du comicbook shop « Marvellous », 16:33

La journée est un franc succès pour William. Quand l’on est un jeune homme amoureux, il n’y a qu’une manière de réussir son après-midi, et c’est trainer avec son amoureux. C’est rassurant en un sens, de savoir que malgré ses immenses pouvoirs, on peut compter sur quelqu’un pour se rassurer, pour éviter de dériver, de devenir même fou avec un tel fardeau sur les épaules.

En effet, William Kaplan, aussi appelé Wiccan, est capable de modifier la réalité. Il n’est cependant pas le seul et contrairement à d’autres, il n’expérimente pas afin de changer la nature de la planète Terre.

Quand le murmure lui parvient, provoquant un frisson sur sa nuque, William lâche les sacs plein de comics qu’il tient dans ses mains. Teddy, son petit-ami, ne parvient pas à le réconforter. La migraine qu’éprouve William est sans précédent, comme mille épines enfoncées dans la boîte crânienne.

Aidez… moi.

Dans le capharnaüm qui se libère dans son esprit, William ne peut que subir les flashs qui le harcèlent : Des mondes ravagés par les flammes, une obscurité sans limite qui lui brouille son esprit et cette voix qui résonne encore et toujours. Il peut distinguer la forêt de Los Angeles et l’énorme pentacle dessiné en son cœur. Il peut sentir la peur et la colère qui bout en son centre.

Non, William Kaplan n’est pas le seul à vouloir modifier toutes choses et lorsqu’il se remet de son étrange expérience, il le sait désormais… Quelqu’un, ou quelque chose dans la forêt de Los Angeles, joue avec les dés de la vie.

Manoir du Dr Strange, 16 :33

La journée avait été épuisante pour la Valkyrie. Depuis leur retour d’Asgard, où Thor, Heimdall et Frigga avaient été secourus, Brunnhilde n’avait eu aucun répit. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait laisser ces valeureuses âmes rejoindre le Valhalla, pas après les épreuves qu’ils avaient affronté pour récupérer ce trio.

Ce n’était pas une victoire, Asgard n’avait pas été repris et il y avait eu des pertes. Non, ce n’était définitivement pas une victoire. La guerrière nordique n’avait pas une grande connaissance de la magie, suffisamment dirons-nous, expérimentée de la pire manière possible.

Le vent magique qui lui souffla sur la nuque la tira de son repos. Elle n’avait eu besoin que de cette seconde pour reconnaitre l’origine de cette magie : sa plus grande ennemie, celle qui lui avait volé son corps pendant si longtemps.

Aidez… moi.

Les images qui se projetèrent dans l’esprit de la Valkyrie furent bien différentes des autres. Si elle vit également la forêt de Los Angeles, elle vit ensuite des images qu’elle avait oublié, d’une court où elle n’avait plus été depuis longtemps, où elle, Thor, Amora et tous étaient là, bien plus jeunes, bien plus innocents. Une époque révolue.

L’écho magique pris fin dans la seconde qui suivit, laissant Brunnhilde tel qu’elle était avant, un amer goût de nostalgie dans la bouche en plus et une destination gravée en tête…

Appartement de Loki, 16 :33

Il sifflote, joyeux. Aujourd’hui, il a pu profiter de la journée comme il l’a entendu : comics et nettoyage d’anneaux magiques. En somme : une bonne journée. Cette jeune version de Loki, aussi adolescente que n’importe quel autre humain, n’avait rien de prévu et cela tombait bien. Faire partie des Young Avenger est une tâche compliquée, plus qu’il ne pensait qu’elle le serait.

C’est tranquillement installé dans un fauteuil très confortable, un anneau dansant dans une main, un comics dans l’autre, un chat sur les genoux, qu’il a perçu cette désagréable sensation. Un frisson sur la nuque.

Aidez… moi.

Le chat n’en a pas besoin de plus pour déguerpir en quatrième vitesse. Dans l’image de Loki, comme pour les autres, il peut voir les yeux brulant, l’épaisse forêt et l’indication. Il peut également voir l’ombre d’un colosse brandissant… un marteau qu’il connait bien. Il ne sait pas ce que cela veut dire, mais la sensation de froid persiste quelques secondes sur sa nuque avant de se dissiper.  

Parc naturel de Los Angeles, 16:33

Les arbres se tordent sous les bourrasques qui soufflent désormais, qui tourbillonnent tout autour d’un pentacle géant, dessiné il y a bien longtemps pour exploiter la forêt. La fureur des vents se calme peu à peu pour laisser retomber sur la forêt un calme, un silence, que l'on peut qualifier « de mort ».

L’appel a été entendu.

▬ Bonjour à vous et bienvenue dans le premier épisode de ce scénario !
▬ Si vous ne vous êtes pas inscrits, mais souhaitez participer, envoyez un mp à PNJ. Vous pouvez évidemment notez ces réponses dans vos agendas rp.
▬ Vous pouvez poster la longueur de message que vous voulez : le minimum sur le forum est de 500 mots.
▬ Vous avez deux semaines pour répondre. Une réponse en une semaine vous donnera un bonus pour le tour suivant. En cas de non-réponse durant les deux semaines, votre personnage sera légèrement plus malmené que les autres.
▬  Les événements se déroulent après l'intrigue 7.
▬ Il s'agit d'un tour d'introduction pour chacun de vos personnages. Faites les réagir à cet « appel » et présentez-vous à la forêt. L’ordre dans lequel vous postez est celui dans lequel vous arrivez.
▬ Bon jeu à tous !
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Lun 6 Mar 2017 - 0:34
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A Magic World : I. The Forest

 
  Brunnhilde
 

You gain strength, courage, and confidence by every experience in which you really stop to look fear in the face. You are able to say to yourself, 'I lived through this horror. I can take the next thing that comes along. ▬ E.R.
La Valkyrie dû s’appuyer sur le meuble à côté d’elle, posant sa main à plat contre le bois verni du salon. Personne dans les parages. Stephen devait méditer, Tommy certainement à son travail et son brave Wong à l’autre bout du manoir à entretenir la maison. Elle avalait doucement sa salive, soupirant un bon coup avant de redresser son dos, secouant légèrement la tête. La magie d’Amora l’avait transpercé de part en part, mais sans pour autant la contaminer. Une provocation de l’Enchanteresse ? Elle ne connaissait que trop bien son empreintes, elle l’aurait sentie bien avant et Stephen aussi si elle se trouvait dans les environs. Et puis toutes ces images d’une… Cela remontait à si loin. Presque aussi vieux que le monde. Aucun des humains qu’elle ne connaissait aujourd’hui n’était encore né à cette époque. Aucune manifestation du Sorcier Suprême à l’étage… Avait-elle seulement rêvée ? Une sorte de mauvais souvenir ou sa paranoïa envers cette femme qui revenait au galop maintenant que Thor était libre ? L’aider ? Elle ? Cette femme qui l’avait emprisonné pendant des siècles pour tirer partie de son pouvoir, utilisant son âme pour la transférer dans un corps et un autre pour en faire son pion ? Ses souvenirs se ravivent et sa haine envers elle s’enflammait dans son cœur.

Mais après avoir balayé ses souvenirs, ce fut la toute première image qui lui revint en tête. Une forêt. Celle de cette cité des anges. Elle l’avait déjà survolé, mais sans jamais s’y arrêter. Elle claquait sa langue contre son palet avant d’inspirer profondément. Écoutant les bruits autour d’elle. Personne n’approchait. Ni les habitants de la maison, ni même la présence d’Amora. C’était courir un risque, un très gros même que de suivre cette vision. Elle regardait en direction de la porte de sortie, toujours personne. Elle en profiterait donc pour s’éclipsait. Elle n’irait pas déranger ses amis pour certainement un excès de fatigue dû au retour d’Asgard et de la neutralité de cette bataille. Ni gagné ni perdu. Thor, Heimdall et Frigga étaient libres. Pas le monde des Asgardiens. Elle serrait légèrement les dents avant de se diriger vers la porte et l’ouvrir avec force pour la refermer fermement sans la claquer pour autant. « Aragorn ! » Après quelques secondes, l’étalon ailé fit son apparition avant d’atterrir devant les escaliers. Brunnhilde n’eut qu’à descendre quelques escaliers, et à enfourcher l’étalon sans plus attendre. Ne prenant même pas le temps d’être amusé par les regards blasés des voisins ou intrigués des passants.

« Vers la forêt de Los Angeles. » Ordonnait-elle d’une voix presque posée, si la nervosité de ce qu’elle avait éprouvé ne la trahissait pas. Aragorn s’élevait dans les airs, sentant que ce n’était pas le moment de taquiner ou malmener sa maîtresse adorée. Que ferait-elle sans lui. Ils traversèrent la ville, puis les alentours de la ville avant d’apercevoir la forêt en question. Il fallut un certain temps, mais cela restait toujours plus court que si elle devait emprunter les voies terrestres de Midgard. Elle survolait quelques minutes la masse d’arbres en dessous d’elle. Avant de soupirer doucement et ordonner à son destrier de la déposer à la lisière. Il atterrit tranquillement au sol, bien que lui-même nerveux à présent. Elle posait pied à terre, fronçant un peu les sourcils, gardant une main sur l’encolure de la bête. Elle frottait légèrement le poil sous ses doigts avant de lui faire signe de s’éloigner le plus loin possible de la forêt. Si elle avait vraiment besoin de lui, elle le ferait se téléporter directement auprès d’elle. Brunnhilde écoutait, les sabots s’éloignaient petit à petit avant de l’entendre s’envoler bien plus loin, alors qu’elle avançait jusqu’à être à quelques pas de pouvoir se faire happer par les profondeurs des bois. Elle sondait les ombres, les bruits. Rien d’étrange. S'était-elle trompée ? La fatigue avait-elle eu raison d’elle ? Elle se frottait un peu les yeux à l’aide de son pouce et son index, avant de se retourner en direction du bruit derrière elle. Quelqu’un était là aussi.
©BESIDETHECROCODILE
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Lun 6 Mar 2017 - 14:47
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A Magic World

It’s a world of laughter, a world of tears
It’s a world of hopes and a world of fears
There’s so much that we share that it’s time we’re aware
It’s a small world after all

There is just one moon and one golden sun
And a smile means friendship to everyone
Though the mountains divide
And the oceans are wide
It’s a small world after all

La journée avait on ne peut mieux commencée. Cela ne faisait pas si longtemps que j’étais rentrée d’Asgard – et heureusement, le séjour au pays glacé de Thor n’avait pas duré trop longtemps non plus. L’histoire d’une journée, mais une journée durant laquelle j’étais parti guerroyer plutôt que de m’occuper de mon petit ami malade. Même en lui rapportant anecdotes, photos et un collier gracieusement offert par Frigga, il m’arrivait de m’en vouloir un peu, même si ses reproches n’avaient en réalité été que des taquineries : j’aurais tellement aimé qu’il voit tout ça de ses propres yeux, lui aussi. La prochaine fois, peut-être : Asgard n’avait malheureusement pas été reprise, même si la mission n’avait pas totalement été un échec. Bref : nous avions donc profité de cette journée pour sortir rien que tous les deux, et aller s’offrir quelques comics. Bon, d’accord, beaucoup de comics… Nous en avions plusieurs poches pleines, mais il fallait bien ça pour contenter les fanboys que nous étions, et il fallait que ça dure plus d’une soirée. De préférence. Une excellente journée, en somme.

Nous marchions dans la rue lorsque mon horloge interne me rappela soudainement qu’il était l’heure de goûter, et j’allais le faire remarquer à Teddy (il y avait une excellente crêperie non loin) lorsqu’une migraine soudaine et incongrue me frappa soudainement. J’en lâchais mes sacs pour porter mes mains sur mes tempes, par réflexe. Cela ne m’étais jamais arrivé auparavant, j’avais l’impression que mon cerveau était sur le point d’exploser. Des images s’imposent à moi, se superpose sur les rues de Los Angeles avant de les occulter totalement, des images désagréables qui m’aspirent, et une voix qui résonne – et toujours cette migraine. Je suis pris de panique, cherche Teddy du bras et le supplie d’une voix un peu affolée :

« Je ne veux pas retourner chez Strange… Je t’en supplie, je ne veux pas y retourner… »

Je me sens pathétique, faiblard, j’ai peur de perdre encore le contrôle : mais qui sait ce que je pourrais faire ? Qui sait ce que je suis en train de faire alors que je ne vois rien d’autre qu’un énorme pentacle dessiné au cœur de la forêt de Los Angeles, cette voix qui appelle à l’aide et toutes ces énergies et émotions négatives qui m’envahissent à cette vision. Je crois que je m’accroche à Teddy – sans doute est-il en train de me porter. Il y a des jours, je mesure la chance que j’ai de l’avoir, et je me demande comment lui fait pour m’aimer comme il le fait : mais pas aujourd’hui, je n’en ai pas le loisir.

Lorsque je reprends enfin mes esprits, nous sommes arrivés à la maison. J’ai encore une migraine, moins forte que dans la rue, néanmoins. Je regarde le verre d’eau dans lequel un cachet est en train de se dissoudre, avec un léger soupire, et relève les yeux vers mon petit-ami, penaud.

« Je suis désolé… » je murmure, doucement.

Sans que je ne le veuille, j’analyse en même temps ce qui m’est arrivé : puis je comprends que cela ne vient pas de moi. Fébrile, j’ai envie de sauter sur mes pieds et de courir jusqu’à la forêt de Los Angeles, mais je l’imagine déjà me fusiller du regard parce que je ne me suis pas soigné, alors je prends le temps d’avaler le médicament en faisant la grimace, le goût n’étant pas des plus agréable. Je balance (magiquement et en douceur, merci) le verre dans l’évier pour enfin me relever. Doucement, ne précipitons pas les choses, et prenait ses mains.

« Il faut qu’on aille dans la forêt, c’est urgent. Je sens qu’il faut qu’on y aille, il se passe quelque chose… »

Ma demande sortait un peu de nulle part après mon malaise, je serrais doucement ses paumes entre mes doigts et lui expliquait donc avec empressement ce que j’avais pu voir. Ressentir. Entendre. Le monde avait certainement besoin de nous, encore, et je l’entraînais sans attendre dans nos chambres pour enfiler nos tenus de Young Avengers, plus que pressé de rejoindre la Forêt. J’avais un mauvais pressentiment, quelqu’un – ou quelque chose – voulait certainement encore se prendre pour un démiurge…




HRP. J'ai la chanson de Disneyland dans la tête, j'espère que vous aussi.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Sam 11 Mar 2017 - 1:23
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A Magic World
16 : 33, Tour Liesmith.
Quelque part, le président Liesmith évoque les conditions de vie des réfugiés, le front appuyé sur son poing, une jambe dans un pantalon noir hors prix étendue sans égards pour les secrétaires qui courent partout dans l’étage de la Tour à Son Nom.

Loki dessinait tranquillement une queue de cochon à Thor sur le comic posé en travers de ses genoux, tandis qu’une panthère déchiquetait méthodiquement une peluche volée à Vanja. Il la remettrait en état lorsqu’elle aurait fini, mais pour l’instant, sa fille dormait, ses enfants étaient occupés à … certainement forniquer ou suivre le chemin de chaos de leur père et Loki était très occupé à nier tout ce qui pouvait lui tomber sur le coin du crâne. C’était son « temps chaotique »  15h30 à 17h, juste avant le temps des lamentations, de la dépression et des chouineries sur sa misérable personne mal-aimée en position latérale de sécurité sur le tapis à 3000 dollars. La voix toujours murmurante de la gemme de l’âme au coin de son âme, ses propres démons le bouffant de l’intérieur, l’ennui d’avoir selon toute apparence momentanément gagné… On ajoutait à cela les perturbations magiques qui troublaient sa mère encore en convalescence et lui causait des picotements au bout des doigts – en plus des sautes d’humeur et irruptions de magie facétieuses  ( on pouvait blâmer l’irruption d’une magie pure au travers des portails dans un monde ennuyant comme la pluie – mais on pouvait aussi blâmer la nature et le tempérament même de Loki, ce qui était déjà pas mal ). Et on obtenait un Loki difficilement recommandable. Intenable, hyper actif, sarcastique, qui entendait des voix et tentait tant bien que mal de traverser une crise d’adolescence plutôt difficile.

En conséquence, le dieu avait adopté une apparence d’adolescent-jeune adulte, un peu moins de vingt ans, semblable au jeune prince qui jadis faisait des blagues stupides au palais d’Asgard et s’en allait au petit matin torcher du dragon en compagnie de son grand frère au rire contagieux. Les cheveux noirs ébouriffés, sertis d’une couronne à petites cornes, un slim noir, et une éclat fourbe dans les yeux trop verts, ses doigts portant ses éternelles bagues. Aidez-moi Le dieu est bloqué sur son fauteuil, le comic tombé au sol. Il inspire profondément pour se remettre de ses émotions, le félin noir parti se cacher ailleurs, preuve qu’il n’avait pas rêvé.  Demander de l’aide à Loki était une idée particulièrement stupide. Même lorsqu’il voulait égaler Thor… il n’avait jamais eu un naturel à être un preux chevalier sans rien obtenir en retour.
L’étanchement de sa curiosité. La rencontre avec quelque chose de possiblement intelligent – si cela pouvait l’appeler par télépathie… . Quelque chose pour le tirer de son ennui parce qu’il allait finir par se mettre à lancer des boules de feu sur le poster avengers accroché dans la pièce – poster qui avait déjà bien vécu si je puis me permettre. Plus. Mjollnir. Loki avait beau avoir tiré un trait sur le fait de valoir un jour de quoi se regarder dans le miroir, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir de l’espoir comme un minot de 15 ans. Thor était avec leur mère, avec Mjollnir si cet idiot ne l’avait pas oublié dans un café ou à un coin de rue pour solliciter l’attention et l’admiration de tous. Loki avait beau le savoir – intellectuellement parlant – son estomac disait le contraire et un bon génie machiavélique ne laisse rien au hasard.

Il avait passé le reste de sa tenue - plastron d’écailles vertes et dorées sur  son t-shirt noir ( always be yourself unless you can be an unicorn ) ( assorti au vernis et à l’eyeliner ), et son éternel manteau magique à col de fourrure. Et c’était téléporté à l’un des rares endroits boisés autour de Los Angeles.  Les bottines qui écrasent les feuilles mortes, la mine dégoutée en apercevant une mouche qui s’écarte sur son chemin . Loki est attiré par le cœur du silence de mort qui planait dans la forêt, alors qu’au fur et à mesure qu’il progresse, seuls ses pas se font entendre. Puis un autre pas, d’une guerrière qui se retourne en l’entendant.

Le tout jeune homme s’avance d’un pas léger, levant les mains vers la valkyrie. Innocence personnifiée. « - Bouh, Loki est le vilain ! Allons Brunnhilde. On a dépassé ce stade. » Il grimace un sourire à son amie d’enfance qui a l’air aujourd’hui plus vieille que lui. Pourtant, il n’a pas vraiment envie de faire l’effort de passer son apparence traditionnelle. Il préfère hausser les épaules, les étirant un peu avant de souffler sur ses doigts. Malgré les mitaines, il avait l’impression d’avoir les doigts gelés et des frissons depuis que le froid l’avait saisi dans sa vision. Il avait beau savoir que c’était une illusion de son esprit malade, ce n’en était pas moins dérangeant. Il a une grimace et baisse d’un ton tandis qu’il enfouit ses mains dans ses poches, prenant malgré lui la posture d’un ado pris en faute, coupable jusqu’à la moelle. Mais son ton est sérieux. « - Ce n’est pas ma faute. Cette fois. »

Il s’avance un peu plus jusqu’à apercevoir le pentacle tracé dans le sol. Sans l’effleurer seraient du bout du pied, il s’accroupit au sol et fait la moue. « - Okay, c’est le revival wiccan des pentacles à poil dans les bois chez les humains ou on a un souci.  » Il préférait ses pentacles en énergie pure, et n’avait plus touché de craie depuis ses cours chez Karmilla. Peut-être devrait-il s’y remettre, entraîner Wiccan à faire des graffitis magiques sur tous les murs de LA.

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Lun 13 Mar 2017 - 21:07
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Nom Prénom & Nom prénom
A Magic World #1 : The Forest.
scénario événement
Certaines personnes étaient toujours très surprises de constater qu'un corps ouvert et des organes à nu, morts, ne sentaient pas aussi mauvais qu'on pouvait le penser. Bien entendu, tout dépendait du degrés de décomposition. Après une semaine à mariner dans des fluides pourris, l'odeur embaumait la pièce pendant des jours sans que rien n'y fasse... Ni désinfectant et ni désodorisant... Mais la plus part des corps étaient trouvés rapidement et la décomposition n'avait pas encore totalement altéré les liquides internes. Hela portait une blouse, cheveux attachés dans une queue de cheval et masque recouvrant son visage, elle tendait les outils nécessaires au médecin légiste de garde qui faisait une autopsie rapide. Comme toutes les morts accidentelles de l'hôpital, une analyse était conduite sur les corps. Hela était perplexe. Les humains voulaient toujours tout savoir, comment, quand, est-ce qu'il y aurait eu un moyen de l'éviter. Ils courraient après les informations comme si, plus ils en savaient et plus l'être cher allait revenir. Elle n'osait pas imaginer la déception qu'ils pouvaient ressentir en se rendant compte que rien qu'il ne feraient ne pourrait ramener qui que ce soit. Les outils étaient reposés sur le plateau en métal. « Un numéro 12. » Elle saisit l'instrument. Aidez moi. Elle s'arrêta et manqua de laisser tomber l'outil. Ce qui aurait fallut de le restériliser. En effet, même mort, tout devait être impeccable pour ne pas altérer des quelconques analyses et prélèvements. « Mademoiselle ? » Elle cligna des yeux avant de tendre l'outil de manière abrupte. « Désolée... » . Elle se tint à la table à roulette qui supportait le plateau de matériel ainsi qu'une scie à os et des écarteurs. Le médecin légiste tiqua avant de se redresser. « Ca va Mademoiselle Lewis ? » son nom d'emprunt. Elle hocha la tête alors qu'une senteur de pin et de feuilles pourries s'installa dans son nez. La couleur verte et marron, mélangée, accompagnait les senteurs. « Je crois que je couve quelque chose... » avoua-t-elle. Le médecin légiste sourit sous son masque, ses yeux se plissant légèrement. « Allez donc vous reposez, vous n'avez pas loupé une seule journée de travail depuis que vous avez commencez à travailler ici. » Elle hocha la tête et mit une seconde avant de partir dans le vestiaire mettre sa veste, ses gants et son masque dans une corbeille.

Si l'impression diffuse que la magie se faufilait à Midgard l'avait interpellé lors de son arrivée, cette manifestation semblait bien plus forte et violente. Aidez moi. Elle se figea encore. Son cœur battait vite. Entre panique et excitation. Et si c'était ce pourquoi elle était ? Elle se changea rapidement. Un jeans, des baskets, un t-shirt noir et une veste en cuir. Le parfait déguisement des gens lambda. Elle avait étudié la carte de la ville mais hésitait, il y avait plusieurs coins de verdure dans Los Angeles. En regardant une carte dans la rue, destinée aux touristes, la grandeur du parc naturel accrocha son regard. Les sons et les odeurs ne semblaient pas être perturbé par l'agitation de la ville. L'espace devait être grand et isolé. Prenant un bus, elle s'y rendit, sentant l'adrénaline couler dans ses veines à moitié vivantes.

La nature lui avait manqué. Celle d'Helheim était comme en suspension, éternellement emprisonnée sous la neige et la glace. Mais elle était bien là et elle portait avec elle des sons et des odeurs de terre. Ici, la nature était pleine de vie, tout juste réanimée de l'hiver. D'abord inquiète à l'idée de devoir ratisser une zone incroyablement grande, elle se rendit bientôt compte que ses bas suivaient comme un signal invisible vers une clairière alors que le vent faisait batailler ses cheveux. Elle s'approchait, se déplaçant entre les arbres qui portaient à ses oreilles une voix jeunes dont le ton lui rappela quelque chose. C'est alors qu'elle arriva à l'orée de la clairière, près du pentacle qu'elle reconnut la silhouette. Elle avait perdu de la grandeur et son apparence était bien plus jeune mais elle aurait pu le reconnaître entre mille... Il était juste devant une autre figure familière même si elle était bien moins proche d'Hela.

« Père... Brunnhilde... J'imagine que ce n'est pas un pure hasard si on a été appelé ici... » Elle n'avait jamais vraiment vu son père sous cette forme mais elle n'était pas surprise. Après tout, il était le Dieu de la déception et un de ses cadeaux était une cape d'illusion. Il jouait avec les apparence aussi bien qu'il jouait avec les vies. Qu'il ai l'apparence d'un jeune homme ou d'un homme adulte, il gardait la même espièglerie qui le caractérisait. Hela restait près des troncs, encore incertaine de l'effet de sa présence sur les personnes présentes. Elle n'avait pas prévenu son père de son arrivée sur Midgard ni des récents événements à Helheim. Brunnhilde qu'elle avait vu quelques jours auparavant n'était pas une personne en qui elle avait confiance, mais c'était le cas d'après peu près tout le monde à part sa famille proche (excepté sa mère). De plus, si l'appel les avait amené eux, qui sait ce qu'il allait encore amener à ce pentacle ?
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Mar 14 Mar 2017 - 17:49
Invité
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A Magic World
Tout se passait parfaitement bien. Cette journée était parfaite et rien ne semblait pouvoir venir perturber leur programme. Theodore profitait. De Billy, du calme, et bientôt des nombreux comics qu’ils venaient d’acheter. Bah ouais, on se refait pas. Peu de temps s’était écoulé depuis le retour de son petit ami, ce dernier ayant participé à l’assaut sur Asgard. Et si Teddy semblait le taquiner en lui reprochant de l’avoir abandonné, alors qu’il était malade, au bord de l’agonie même, il ne pouvait qu’être fier de son compagnon. On parlait de la libération de Thor, Frigga et Heimdall après tout, c’était pas rien. Il avait écouté avec une attention particulière tout ce que Billy lui avait raconté, regardé les photos avec admiration. Le blond avait même ri alors que Billy lui avait raconté comment il avait manqué de tuer une Avenger. C’était gentillet, plein d’attention. Ils fonctionnaient comme ça à vrai dire.  

Le couple marchait côte à côte, main dans la main, en route vers leur prochaine destination -qui n’avait d’ailleurs pas encore était clairement définie. Le jeune homme s’apprêtait même à poser la question quand la main du brun s’échappa de son emprise. Le bruit sourd des sacs pleins de comics lui fit d’abord baisser les yeux. « Billy ? » Teddy s’était penché pour ramasser les sacs, avant qu’il ne porte son regard sur lui. Quelque chose n’allait pas. Pas besoin d’être le Dr. Strange pour le comprendre. Et très vite, Theodore se mit à paniquer. Il déposa ses deux mains sur le visage, tentant de capter l’attention du démiurge. Il ne savait même pas si son compagnon pouvait l’entendre. Et alors que Billy parvint à formuler quelques mots, le suppliant de ne pas retourner chez Strange. Une nouvelle fois, il tente de croiser son regard, en vain. Le jeune héros se fit violence pour garder son calme, même si sa panique n’était pas vraiment dissimulée.

« Hey. Billy, écoute moi. Billy ? Je suis là.. reste avec moi, s’il te plaît.. tu n’y retourneras pas, je te le promets, reste juste avec moi.. ça va aller.. » Sa voix se brisait à moitié, tremblante, difficile de paraître sûr de lui, la situation ne s’y prêtait aucunement. Il était inquiet, il avait peur, il paniquait. Et ils étaient deux à panique qui plus est. Leur destination venait peut-être d’être définie finalement.

Déposant un baiser sur le front du petit brun, il ne réfléchit pas longtemps avant de passer un bras sous ses genoux et l’autre dans son dos pour le soulever à la manière d’une princesse. Les sacs de comics dans l’une de ses mains -on ne pouvait pas les laisser là, n’est-ce pas ?-, Teddy ne perdit pas de temps, adoptant l’apparence d’Hulkling, avec des ailes en bonus. Au diable les passants et autres témoins, Billy était plus important.

Il avait volé le plus vite possible jusqu’à la maison des Kaplan. Il avait peur de devoir faire face à un autre incident impliquant la magie de Wiccan. Et il cherchait désespérément une cause à ce qu’il se passait. Billy lui paraissait frêle et fragile. Vulnérable.

Avec tout la délicatesse dont Theodore était capable, il déposa sa demoiselle en détresse sur une chaise. Les Kaplan s’étaient absentés pour la journée ; il valait mieux qu’ils ne soient pas là si le problème venait de la magie de leur fils. Les comics avaient été posés à la hâte dans un coin de la pièce. Le blond lui tendit un verre d’eau dans lequel il venait de mettre un cachet pour les maux de tête.

Secouant la caboche alors que des excuses étaient murmurées, le blondin passa simplement une main sur la tête de Billy, histoire de lui remettre un peu les cheveux en place, tâchant de se montrer rassurant par la même occasion. Il allait le retenir tandis qu’il s’était rapidement levé, mais les paroles prononcées ensuite stoppèrent le jeune homme. Ouais. Ça s’annonçait mal. Sans argumenter, plus que ça, seulement concerné par l’empressement soudain de son petit ami, il se laissa tirer vers la chambre. Il avait besoin de se changer de toute manière, la transformation en Hulkling avait déchiré ses vêtements ; sortir en haillons n’était pas vraiment envisageable.

Acceptant de se rendre jusqu'à la forêt à la condition qu’il n’utilise pas la magie tant que ce n’était pas nécessaire, Hulkling s’était envolé, Wiccan sur le dos. Il n’aimait pas ça. Mais il faisait confiance à Billy. C’était tout ce qu’il fallait, non ?

D'autres étaient déjà présents alors qu’ils atterrissaient dans la forêt. Et pas des moindres, Brunnhilde et Loki attirèrent son attention. Cette histoire sentait mauvais. Hulkling avait envie de reprendre son compagnon et de partir le plus loin possible de cet endroit.
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Dim 19 Mar 2017 - 11:19
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Quand elle y repensait, elle devait se rendre à l’évidence : tout avait commencé de manière tout à fait délicieuse. Elle avait passé la journée entre son club et son nouveau restaurant, gérant tout d’une main de fer dans un gant de velours. Pas le moindre problème à l’horizon, aucun retard des fournisseurs et pas de coup de fil intempestif de son -ahem- patron bien-aimé. Elle avait pu vaquer à ses occupations sans la moindre interruption gênante à son grand bonheur. Les Dark Avengers n’avaient pas eu besoin de son aide (quelle bande de grossiers personnages soit dit en passant, à ses yeux aucun à part Moonstone ne trouvait grâce à ses yeux), elle n’avait pas eu à gérer une énième crise de nerfs de Gabriel -diabolique DRH de ce cher président et démon de la douleur-, et son père n’avait pas décidé de débarquer en hélicoptère. Non, bien au contraire, Jack Eastwood avait décidé de mettre de côté ses activités plus ou moins avouables pour passer la soirée avec sa fille chérie. La fille chérie s’en réjouissait d’ailleurs et leur avait concocté un programme tout à fait fabuleux pour passer une bonne soirée : des sushis, du champagne, une âme ou deux à grignoter devant la grande finale de catch, quoi de mieux pour deux démons ?

Saisissant son portable, elle composa le numéro du restaurant japonais pour passer commande lorsqu’un long frisson remonta le long de sa colonne vertébrale. Aidez-moi... Sa peau se couvrit d’une sueur glacée alors que sous ses yeux se dessina un décor bien connu. Des arbres, de la verdure, un endroit calme et loin de toute habitation : le lieu de son tout premier entraînement avec Amora. Mais déjà les traits s’effaçaient et esquissaient d’autres endroits et une silhouette bien connue. Kin... Un murmure qui s’éteignait faiblement, difficile à saisir... « Allô ? Il y a quelqu’un ? » La démone raccrocha sans un mot, brutalement arrachée à sa vision, et se mordit pensivement la lèvre inférieure. Elle n’avait pas eu le temps d’analyser ce qu’il s’était passé et plus que par les images qui étaient apparues, elle était grandement perturbée par la voix de son instructrice. Car il n’y avait aucun doute possible, c’était bien la grande et puissante Amora qui lui avait envoyé cet appel pour le moins déconcertant. Pourquoi ? Comment une magicienne aussi puissante pouvait avoir besoin d’elle ? Kin n’était pas dupe : elle n’avait pas la puissance de l’enchanteresse et doutait de pouvoir l’aider. N’était-ce pas un tout petit peu utopique de demander de l’aide à un démon ? Compter sur la conscience d’une créature qui n’avait aucun scrupule... Oui mais elle ne l’était qu’à moitié. « Et merde. »

Tapotant le miroir du salon pour appeler son père, elle vit ce dernier tranquillement installé à son bureau, entouré de paperasse. « Papa, on va devoir remettre la soirée à plus tard. J’ai une urgence à gérer pour le boulot. J’essaye de rentrer le plus vite possible. » Elle ferma rapidement la communication entre les deux glaces et se massa les tempes avec un soupir contrarié. Foutue conscience, foutus scrupules, foutue humanité. Gabriel avait raison, il fallait qu’elle s’en débarrasse. Cela la mettait bien trop dans l’embarras et certainement en danger. D’un pas vif elle se rendit dans sa chambre et fondit sur son dressing pour attraper une tenue plus adéquate pour une balade dans les bois qu’un tailleur Chanel puis l’enfila rapidement. « C’est pas à moi de gérer ça, c’est vraiment pas à moi de gérer ça, où est ce foutu Sorcier Suprême quand on a besoin de lui... » maugréa la démone en ouvrant un portail qui débouchait sur la forêt... apparemment déjà bien fréquentée.

Brunhilde, Loki sous une apparence plutôt juvénile, une jeune femme dont elle devinait un lien de famille avec son patron adoré, deux adolescents très mignons mais potentiellement dangereux -elle le sentait, et puis les ados avaient toujours des idées potentiellement dangereuses- bref, une bien belle assemblée forestière. « Mon Diable, quel plaisir de vous voir tous. Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi nous sommes tous réunis ici ? » demanda la jeune femme en traversant le portail et arrivant près de son patron. « Loki trésor, je suppose que ce n’est pas de votre fait n’est ce pas ? » Question rhétorique, elle était persuadée que la coupable de cette réunion sans thé ni gâteaux n’était autre qu’Amora. Par tous les diables que faisait-elle ici déjà ? La situation était déjà bien prise en main par des gens maîtrisant mieux la magie qu’elle, dotés d’une force physique bien plus importante que la sienne, bref sa présence n’était pas indispensable... sauf s’il s’agissait de relooker la plupart d’entre eux. Et dire qu'elle était contrariée d'avoir dû remplacer son tailleur fétiche et ses escarpins Louboutin par une tenue plus adaptée mais moins haute couture n'était pas exagéré.
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Jeu 6 Avr 2017 - 20:52
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Episode un : The Forest


William Kaplan, Kin Eastwood, Loki, Brunnhilde, Amora Incantare & Theodore Altman, Hela Lokidottir, Ashitaka Pan

Parc naturel de Los Angeles, 16:30

La vacuité de l’âme est transcendante en cet instant pour son regard courroucé. Il les voit, qui se rassemblent, qui s’interrogent et pénètre la brume d’un pas mal avisé. Il hésite un instant, qu’est-ce qu’ils font ici ? Ce ne peut être l’Enchanteresse. Il détourne le regard de l’étrange groupe constitué à la sauvette et s’envole dans la brume, dans un bruissement d’ailes qui résonne en écho dans cette forêt dépeuplé.

Un silence troublé que perçoit l’oreille fine de la Valkyrie, cette absence de son qui provoque le malaise, qui précède la bataille, qui apporte la mort. Ce silence troublé par les discussions, du loquace Loki, de sa fille Hela, de la mielleuse Kin ou du jeune couple formé par Billy et Teddy. La Valkyrie est la seule à remarquer ce bruissement d’ailes, de cet oiseau qu’elle n’a pas vu qui s’éloigne désormais d’eux.

Ils avancent, appelés par une seule et même personne qu’ils ont tous reconnue, qu’ils espéraient peut-être voir. L’Enchanteresse, Amora. Une sorcière d’un temps ancien, venue sur Terre durant l’Exil, ennemie de la moitié du groupe et professeure de l’autre.

Ils avancent, suivant une des lignes qui sert à dessiner le symbole wicca gigantesque. Cette ligne qui résonne en eux, comme un guide dans cette brume qui s’épaissit toujours plus, qui ne dévoile devant eux qu’une forêt ravagée, les arbres arrachés par les vents violents d’une tempête, brulés par la foudre.  Malgré ce paysage dévasté, ils peuvent tous sentir, à l’exception de Teddy, la magie qui palpite, qui bout dans l’air, dans cette brume.

Ce n’est qu’un sifflement soudain qui arrête le groupe. Autour d’eux s’allument des flammes, de simple gerbes, flottantes au-dessus du sol à hauteur d’homme. Un rire d’enfant se fait entendre avant que la brume ne dévoile devant les magiciens un arbre majestueux, dont les branches n’apparaissent même pas et où s’étale les racines, tentaculaires. Le tronc blanc et abimé, d’un diamètre au bas mot de quatre mètre, est creusé sur une surface de deux mètres de larges et de trois mètres de haut dans laquelle apparaissent une étrange plaque sombre, un chemin semblant s’en dégager pour permettre de l’atteindre à travers les racines. En s’approchant, on peut lire l’inscription qui suit au-dessus de cette ouverture qui part du sol.  

« Noire est la nuit, viennent les jours sans espoir.
Ô Reine des Ombres, ouvre la voie aux démons.
»

Le message est taillé à même l’écorce, d’une écriture mal habile. La glace du miroir aussi noire que le vide spatial, comme si la lumière était parfaitement absorbée, détruite. Kin, par sa nature démoniaque, est la seule à entendre un étrange murmure, une voix de femme, dont les propos ne sont pas compréhensibles.

Alors qu'ils réfléchissent et parlent aux abords de l'arbre gigantesque, Hela ne peut s'empêcher d'avoir une étrange sensation, comme si elle était épiée.

Ailleurs

La vision du miroir noir est troublante, ils ne devraient pas être arrivés là, pas déjà. La plaque de verre qui lui permet de voir se fissure et l'image se trouble. Il sait que Amora est responsable désormais. C’est la dernière fois qu’il sous-estime l’Enchanteresse. Il ne s’inquiète pourtant pas : leur sort est déjà scellé.

▬ Je m'excuse pour l'attente que vous avez dû subir et pour la pauvreté du post. Sachez cependant que la prochaine réponse sera plus mouvementée, soyez donc prêts !
▬ Si vous ne vous êtes pas inscrits, mais souhaitez participer, envoyez un mp à PNJ. Vous pouvez évidemment notez ces réponses dans vos agendas rp.
▬ Vous pouvez poster la longueur de message que vous voulez : le minimum sur le forum est de 500 mots.
▬ Vous avez deux semaines pour répondre. En raison de l'attente prolongée, aucun malus ne sera donné en cas de retard, le tour du personnage sera simplement sauté.
▬  Les événements se déroulent après l'intrigue 7.
▬ Vous sentez tous la magie qui est palpable, sauf Teddy qui n'est pas magicien.  
▬ Bon jeu à tous !
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Mar 11 Avr 2017 - 20:55
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A Magic World : I. The Forest

 
  Brunnhilde
 

You gain strength, courage, and confidence by every experience in which you really stop to look fear in the face. You are able to say to yourself, 'I lived through this horror. I can take the next thing that comes along. ▬ E.R.
Loki. Sous une forme qu’elle n’avait pas encore eue l’occasion de croiser hormis peut-être lorsqu’ils étaient plus jeunes. Elle levait très légèrement les yeux vers le ciel, elle n’était pas réellement d’humeur à rire avec la vision qui hantait encore son esprit. Cependant, elle eut un petit tic nerveux face à la défense de Loki… Qui était de dire que ce n’était pas lui pour ce coup-là. C’est vrai que croire le Dieu du Mensonge, c’était une véritable bonne idée. Et elle espérait pour lui, car si Brunnhilde détestait bien une chose, c’est que l’on essaye de tenter de pénétrer dans son esprit. D’une manière ou d’une autre. Elle fixait avec une certaine méfiance la forêt avant de soupirer doucement et s’approche de Loki, croisant doucement les bras en regardant le pentacle d’une moue un peu exaspérée. « Et sur une échelle de 1 à 10, à combien sommes-nous sur l’importance du souci en question ? » demandait Brunnhilde avant de voir la silhouette familière d’Hela s’approcher d’eux. Voilà qu’elle ne croisait pas cette femme pendant des siècles et en moins de deux semaines, c’était la deuxième fois qu’elles se croisaient. Le hasard de la vie et ses mystères hein. « Hela. » saluait-elle d’un hochement de tête avant de se retourner de nouveau vers la forêt. Plus elle restait, moins cela lui plaisait.

Elle s’éloignait de quelques pas de la petite assemblée présente, avant de voir une silhouette ailée se diriger vers eux. Elle fronçait de nouveau les sourcils. Non, ce n’était définitivement pas Aragorn. Et son cheval était encore moins… vert. Elle arquait un sourcil un peu surpris, s’éloignant un peu de Loki, sa fille et la nouvelle arrivante qu’était Kin. Une femme dont elle avait entendu parler et dont Brunnhilde se méfiait comme de la peste. Autant s’en éloigner un peu. Elle accueillit à la place les deux jeunes hommes « Tu dois être Théodore ? Billy m’a parlé de toi lorsque nous étions sur Asgard. » Elle eut un petit sourire pour l’homme avant de se retourner vers Billy, visiblement inquiète de voir son état. « Billy ? » Demandait Brunnhilde, visiblement inquiète de voir le garçon épuisé. Voir même souffrant. Elle se pinçait les lèvres, se demandant ce qui se passait à la fin. Tous semblaient avoir eu une vision venue dont ne sait où et cela inquiétait malgré tout la Valkyrie. Ils se rapprochèrent de nouveau du groupe avant qu’ils ne commencent à s’enfoncer un peu plus dans la forêt tout en suivant le pentacle. La guerrière préférée se taire, écoutant… Le silence.

Une forêt silencieuse ? C’était tout sauf normal. Que cela soit la faune ou la flore, mais un endroit pareil ne devrait pas être si calme et sans vie. Son mauvais pressentiment s’accrochait à ses bottes comme de la boue et rendait sa marche désagréable. Elle détournait vivement la tête vers le mouvement d’aile s’éloignant d’eux. Par Odin, la magie dégagée par les traces au sol et ce silence arrivait à la rendre un peu plus nerveuse. Mais heureusement, elle n’était pas aussi influençable qu’elle pouvait le faire croire. C’était une guerrière, difficile de terroriser la Valkyrie pour un peu de brume épaisse. Le sifflement l'a fait se tendre, et elle est prête à saisir Dragonfang à tout instant pour repousser un ennemi inconnu. Mais ce ne sont que des lumières flottantes qui s’offrent à elle, impassible et silencieuse tout comme cet endroit ravagé par elle ne savait trop quoi. Ses yeux découvrirent comme pour tous l’arbr monstrueux… Pourquoi ne l’avaient-ils pas vu avant ? Cette brume avait beau être épaisse, elle n’aurait pu cacher un monstre pareil « Tout ceci commence à m’agacer sérieusement. »

Elle laissait à qui était assez curieux d’aller lire cette mauvaise plaque, tous ses sens en alerte alors qu’elle surveillait la zone avec concentration. Et une grande méfiance. Si c’était encore un coup d’Amora, Brunnhilde ne manquerait pas de lui briser chacun des os présents dans son corps dès qu’elle apparaîtrait. Parce que ça ne pouvait avoir qu’un rapport avec elle. Quand à Loki, elle voyait mal le Prince d’Asgard s’amuser à dessiner des pentacles au milieu d’une forêt perdue dans la banlieue de Los Angeles. Elle avait un peu plus d’estime pour lui tout de même. Elle posait son regard sur Billy et Théodore, dit « Teddy » par ses amis, s’il y avait bien des personnes qui méritaient son attention ici, c’était eux. Les autres savaient bien se défendre. Pas qu’elle doutait des capacités des jeunes gens, mais disons qu’elle se sentait plus proche d’eux que des autres.
©BESIDETHECROCODILE
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Sam 15 Avr 2017 - 22:09
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"they are about to destroy my world and I need to fight for it"

Un repos bien mérité, voilà ce qu'il songea aux premières lueurs du crépuscule, quand il eut finit de sauver sa très chère nature durant le peu de temps que dura cette étrange bouleversement cosmique. Cela n'arrivait pas plus d'une fois tous les cinq cents ans, se disait-il innocemment alors qu'il s'effondrait plus qu'il ne s'allongeait sur le long de sa fourrure d'ours qui lui servait de lit. Il fut dépecé dans les règles ritualistes du respect de son âme, promis. Tellement fatigué qu'il avait été pour se soucier ne serait-ce d'où se trouver ses deux serpents de compagnie, qui devait très certainement dormir entre ses omoplates ou le bas de son dos. Si bien qu'il dormit pendant toute la semaine qui suivit, sans avoir ni besoin de boire ni de manger. C'était un petit coma réparateur où il puisa au fond de toutes ses ressources pour faire revenir la pleine ivresse de ses pouvoirs. Heureusement, car une étrange émotion le saisit à l'estomac, le ramenant à la réalité. Ce n'était pas de cette sensation de sommeil inconfortable qui laissait un ventre barbouillé pour le restant de la journée, c'était un noeud dans le coeur, qui malaxait lentement tous ses autres organes vitaux. Si Pan n'avait pas vécu aussi longtemps, peut-être n'aurait-il pas fait attention à cette sensation. Glissant lentement dans l'eau de la source, espérant faire disparaître ce ressentiment par une simple purification. Mais rien n'en fut. Tendant l'oreille autour de lui, Ashitaka remarqua bien le silence inhabituelle et une subtile terreur s'empara de lui. Que s'était-il passé durant cette semaine de repos ? Quelque chose ne tournait pas rond. S'emparant d'un long manche de berger, il s'ébroua et frappa le sol de ses sabots pour rejoindre finalement la cîme des arbres.

Au cours des minutes qui suivirent, il put déterminer avec précision l'emplacement de ce qui faisait comme un tord-boyaux en son antre. C'était un coin éloigné de sa forêt, où il n'allait que rarement. Il n'y avait jamais rien eu d'autres que des visiteurs dont il ne voulait rien savoir et des humains pas assez curieux pour aller plus loin dans son dangereux terrier. Pour faire simple, il n'avait jamais eu intérêt à aller aussi loin, mais aujourd'hui, il y sentait l'odeur de la mort.

Ce qu'il vit, une fois arrivé au lieu, ne le rassura absolument pas. Une femme sortant d'un portail. Les évènements qui suivirent se firent quelque peu brouillon dans sa tête. L'apparition d'un arbre, qu'il ne savait pas être un des arbres qu'il avait élevé pendant des siècles, ce n'était pas un de ses enfants végétaux. Tout ceci n'était absolument pas tranquille. Une légère panique s'empara du dieu païen, voilà plusieurs siècles qu'il ne s'était presque rien passé, et en seulement deux semaines, c'était comme si le ciel lui tombait sur le tête. La forêt l'appelait à l'aide, et il n'entendait aucune autre voix que la sienne, c'était la seule qui comptait à ses yeux. Il puisa dans ses énergies nouvellement renouvellé pour tenter de comprendre cette nouvelle apparition. Cette dernière resta totalement amorphe à toutes ses tentatives. Il ne put rien faire pousser dans ses environs, et ceux qui avaient le malheur d'être proche de lui voyaient ses feuilles tomber à vu d'oeil. Tous les animaux fuyaient autour de lui pour aller faire des lieux plus cléments. Mais Ashitaka n'était pas aveugle, cette chose n'était que le début. Et si on ne l'arrêtait pas, ce serait toute la forêt qu'elle emporterait, cette brume ne s'arrêterait pas vaguement à quelques mètres de distance. Tournant autour de l'arbre pendant quelques temps, essayant d'arranger les choses par lui-même -il était même reparti chercher son arc et ses flèches pour blesser l'écorce de l'arbre, rien n'y faisait.

Pour rien au monde, il n'aurait osé descendre des hautes branches, la brume s'étendant à absolument tout le sol aux alentours. Cette brume le mettait mal à l'aise, autant que s'il se trouvait en présence d'une foule. Tout ceci n'était décidément pas bon du tout. Quand il sentit la présence de nouveaux individus, sa première réaction fut de se cacher dans les bruissements avides des feuilles les plus hautes. Sa vue était assez bonne pour pouvoir voir aux travers des branches et de la brume. Il vit une première personne arriver. Puis une autre, et encore une autre. C'était un envahissement, dites donc ! Pour rien au monde il ne se serait montré à le vue de ces individus dont certains semblaient déjà se connaître. Méfiant, il les observa de loin, suivant leur progression en sautant de branches en branches. Il n'avait pas l'impression de voir des êtres mauvais, en tout cas, leurs réactions face à tout ceci lui rappelèrent la sienne. Ce n'était donc pas les coupables de cette atrocité. L'énergie négative était si forte qu'il ne pouvait pas se permettre d'essayer de sauver quoique ce soit. Il était impuissant face à cette force si flagrante et empoissonnée. Il ne pouvait voir que son enfant qui mourrait lentement, et aucune de ses médecines ne pouvaient y faire quoique ce soit. Aussi avait-il alors la pleine possession de ces moyens pour faire face à de potentiels ennemis.

Cependant, la présence du groupe l'inquiétait et le questionnait. Ils n'avaient rien à faire ici, cela ne pouvait être de leurs ressorts. Qu'est-ce qu'il les réunissait ici alors qu'ils n'avaient rien visuellement en commun ? La seule chose que pouvait sentir Pan, c'était leurs auras magiques. Quelque chose qu'il n'avait plus senti depuis beaucoup de temps. De l'apparition des flammes jusqu'à l'inscription gravé dans l'écorce, le miroir sans teint jusqu'aux interrogations des individus, Ashitaka ne manqua pas une seule miette. Contrairement à ses habitudes, il commença également à s'inquiéter pour le petit groupe. Ils étaient beaucoup trop dans cette brume. Continuant de se cacher tel une ombre dans les branchages, il s'exclama lourdement:

- Ce n'est pas votre territoire ! Qui êtes vous et que faites vous dans cette forêt ?!

Il s'apprêtait à tendre son arc dans l'obscurité du feuillage, mais ne voulant pas passer aussitôt pour une menace, il garda donc l'arc bas, mais la flèche enclenchée. Ashitaka ne voulait pas baisser sa garde face à des créatures si évidemment remplies de puissance. Une puissance bien plus puissante que la sienne, surtout conjugué en groupe. Il était évident qu'ils ne feraient qu'une bouchée de lui s'ils s'y décidaient. Pour leur montrer qu'il n'était pas hostile, il voulut se montrer prévenant, tout en refusant de se montrer.

- Vous devriez quitter la brume ! Elle est dangereuse, mais vous avez déjà pu voir ce qu'elle pouvait faire. Cet arbre n'est pas naturel, et résiste aux flèches ainsi qu'à la magie de la nature.

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