Le printemps. Une saison synonyme de renaissance ... le temps du renouveau. Le début d'un nouveau cycle après que le précédent se soit terminé avec l'hiver. L'hiver et son froid glaciale, qui parfois refusent se s'effacer et de laisser place à la suite.
Vie et Mort. Mort et Vie. Deux concepts si opposés et pourtant intrinsèquement liés. Un ensemble qui forme un cycle. Car au final, tout n'est que question de cycle dans cet univers.
Ici, dans cette région du monde, la neige n'a pas encore totalement disparue à cette époque de l'année, certaines proches réfractaires refusant obstinément que le blanc laisse la place au vert. Partout, les bourgeons pointent sur les branches des arbres, commençant même pour certains à s’épanouir dans un camaïeux de verts tendres et riches. Les premières fleurs percent également le sol, piquant de leurs couleurs vives ce paysage qui s'éveille progressivement. Les rivières et les cascades sont encore partiellement gelées, mais l'eau s'écoule déjà de nouveau, avec son cliquetis revigorant et ses notes cristallines, les cours se gonflant peu à peu avec la fonte des neiges en amont, revenant doucement à la vie. Quelques oiseaux anticipent déjà les futures activités nuptiales, sautillant de branche en branche, entraînant chaque fois sous leurs pattes, une pluie de gouttelettes, fruit de la neige qu'elles supportent encore et qui fond lentement sous les doux rayons du soleil matinal. Il en va de même pour les petits rongeurs, qui sortent de leurs cachettes, à la recherche de quelques denrées maintenant que leurs réserves sont épuisées, s'aventurant dans cette nature renaissante, mais qui n'en reste pas moins espiègle et impitoyable.
C'est pour cette raison que par moment, les agiles petites créatures se figent, attentives à leur environnement, à l'affût du moindre mouvement, du moindre son ... annonce de l'arrivée d'un danger potentiel.
▬ Cette mission se déroule durant le printemps de l'année 2020, du côté canadien de la région des Grands Lacs. ▬ Il s'agit ici du premier tour de cette mission, ce qui vous permet d'introduire votre personnage et de le mettre en situation. ▬ Les raisons qui ont conduit votre personnage à se retrouver en ce lieu, sont propres à chacun d'entre eux, en lien ou non avec la présence de Logan. ▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez. ▬ D'ici environ une quinzaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse : essayez d'en faire une priorité par rapport à vos autres RP. Ce sujet est une mission majeure, elle doit donc avancer pour la bonne progression de l'intrigue du forum. ▬ Vous disposez d'un sujet de discussion consacré à cette mission >> ici <<.
Sam 2 Mai 2020 - 22:30
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"Menace antique"
Ton coeur te rend fort, tandis que l'absence du mien me rend efficace... - Piàn
De longues heures s’étaient écoulées depuis que la sorcière chaudement vêtue, s’était aventurée à travers les arbres enneigés. Le paysage semblait progressivement revêtir une apparence plus verdoyante, un paysage qui ne déplaisait guère à Ahsoka qui de temps en temps s’arrêtait pour le contempler. Et pour le plaisir des yeux, au loin de sa position, certainement, a des kilomètres, un lac s’étendait au pied de ce qui semblait être une ligne de montagne encore blanc de neige. Le ciel était dégagé, offrant à ce paysage qui mêlait le vert au blanc, un bleu dominant où nuages semblaient absents. Malgré ce ciel, le froid avait encore raison de la région, et même pour la sorcière, il aurait été stupide de venir ici, habillée de quelques tissus légers. Son visage était ainsi donc enfoui sous un bonnet Mimi qu’elle a acheté dans une grande surface il y deux ans de ça, c’est un bonnet aussi vieux que beau. Et il compensait sur le reste de sa tenue chaude plus ordinaire et moins jolis que le bonnet. La raison de sa venue, elle n’en fera guère mention. Elle n’avait pas réagi, ni même protesté quant à la raison pour laquelle sa maîtresse avait décidé de l’envoyer chercher dans cette région un produit végétal imaginaire. Ahsoka s’était éclipsée aussitôt que sa maîtresse avait cessé de parler. Elle n’était pas frustrée, ni même touchée d’avoir été ainsi écartée de manière si peu mature. Car peu importe, Ahsoka travaillait durement sur un autre projet. Elle était de nouveau tranquille, depuis qu’elle utilisait quelques protections pour cacher sa présence magique de Kamar-Taj. Bien que la véritable raison pour laquelle elle avait échappé des radars de Kamar-Taj, c’était grâce à la sinistre intervention de Piàn qui prenait souvent sa place ces derniers mois. Cette dernière agissait secrètement dans le dos d’Ahsoka lorsque sa volonté devint à chaque fois plus forte. Se servant de ses connaissances nécromantiques pour obtenir une apparence, usurpée à un cadavre avant décomposition.
Le visage de sa victime arraché et enchanté de sort impie, il lui suffisait de l’enfiler pour revêtir l’apparence de la victime en question, ainsi que sa voix et son odeur. Évidemment, Piàn n’a jamais révélé à Ahsoka qu’elle était en possession d’un tel objet dont la simple existence rappelait le pouvoir qu’elle avait obtenu, cette nécromancie putride, mais qui faisait jouir la seconde personnalité d’Ahsoka. Changer d’apparence était la solution pour Piàn pour protéger Ahsoka, mais qui souhaitait aussi agir de son côté sans être découverte par Kamar-Taj, Amora ou bien Ahsoka elle-même. Évidemment, cette seconde personnalité se gardait bien de révéler que Kamar-Taj avait perdu la trace d’Ahsoka que parce qu'elle s’était servie voracement et à nouveau du pouvoir qu’Ahsoka s’interdisait d’utiliser depuis qu’elle était revenue au côté d’Amora pour la servir à nouveau. Une interdiction qui ne concernait en rien l’autre sorcière qui profiterait des connaissances acquise dans le necronomicon avec ou sans l’accord de sa personnalité principale ou de sa déesse forte agaçante pour elle. Ahsoka était toutefois consciente que Piàn avait effectué une manœuvre douteuse pour lui permettre d’échapper des radars de leurs poursuivants. Toutefois, elle avait profité de cette occasion pour reprendre les recherches sur un moyen de sauver sa mère. Piàn lui avait proposé évidemment de chercher la réponse dans leur connaissance acquis du livre impie disparue, mais bien évidemment, cela tomba dans l’oreille d’une sourde. Ahsoka n’avait plus accès à la bibliothèque de Kamar-Taj, mais elle était toujours capable de créer des concoctions de potion à partir de son savoir et ses expérimentations. Elle créait diverses potions qu’elle testait sur les vampires qu’elle aurait capturé au préalable, se souvenant qu’Amora avait eu besoin d’un cobaye pour tester sa propre solution pour sa mère. Seulement pour Ahsoka, ses potions était soit sans effet sur les vampires, soit cela finissait par les tuer lentement en attaquant leur cellule s'ils en buvaient en continue. Aujourd’hui, elle profiterait du fait qu’Amora l'ait envoyé dans cette région, pour récolter quelques ingrédients végétaux pour sa prochaine potion.
La sorcière avait observé son carnet de notes concernant les qualités et défaut de ses dernières potions. Elle avait réfléchi à quel ingrédient, il fallait garder et lequel il fallait faire remplacer. Et après, plusieurs heures de marche, elle perçut enfin une plante, dont la tête peinait à sortie d’une légère couche de neige. Elle en écarta la neige autour de la plante avant de l’observer. ** Je ne comprends décidément pas pourquoi tu t’obstines à utiliser des moyens magiques conventionnels pour mère. ** Annonce alors Piàn, tandis que sa présence psychique se manifestait juste à côté d’Ahsoka qui prenait soin d’ignorer son intervention. Elle jeta un sort de protection autour de la plante avant de la déraciner. À la suite, elle se tourna vers Piàn en se relevant. « Je n’ai pas le cœur à supporter tes commentaires aujourd’hui. » Cracha la métisse avant de mettre la plante dans son sac. L’enfant à la couronne d’or la fixa un moment, tandis que la sorcière reprit son chemin en quête d’un nouvel ingrédient, murée dans son silence. Piàn rétorqua faussement ennuyée. ** Finalement… Amora t’a clairement vexé, pas vrai ? **
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Ahsoka : #9400D3 Piàn : Darkgoldenrod
Lun 4 Mai 2020 - 17:32
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L'une des choses qui m'avait le manqué depuis que nous étions arrivés aux USA avec Wanda, c'était de voyager. Sûr, nos voyages n'avaient pas été pour voir du pays, pas du tout. Non, nous avions du traverser pas mal de pays pour pouvoir trouver un endroit sûr. Et si nous avions vu bon nombre de paysage absolument magnifique, nous n'avions pas pu prendre autant de plaisir à le faire que si la situation avait été moins compliqué.
Alors, il y a quelques jours, j'avais décidé de réitéré un voyage. Pas dans l'un des pays que l'on avait traversé. Non, juste de partir de LA pour aller jusqu'à la région des Grands Lacs, à la frontière Canadienne. J'avais entendu pas mal de bien de cet endroit. Et après quelques recherches sur Internet pour voir à quoi ressemblait cet endroit, je n'avais pas eu besoin de longtemps pour me décider. De toute manière, est-ce que je réfléchissais avant d'agir ? Très peu. J'avais attrapé un sac à dos, avait fourré quelques vêtements et j'étais parti tout aussi vite. A mon apogée, je pouvais courir pas mal de kilomètres. Mais je voulais, pour une fois prendre un peu de temps. Alors j'avais passé la journée d'hier à Kansas City, dans le Missouri. Et le centre ville était magnifique. Il y avait tellement de bâtiment, des pars avec des centaines d'hectare. J'avais l'impression d'être libre. Même si je l'étais déjà à l'origine. Les grands espaces comme ça me donnait l'impression de ne plus être emprisonner dans ma propre tête. Kansas City avait été un moyen pour manger, me reposer. J'avais beau être maître de mes pouvoirs, j'avais des limites sur mon endurance. Et si je ne prend pas soin de moi, j'aurai sûrement Wanda sur le dos.
J'avais repris la route ce matin et je venais tout juste d'atterri en plein dans la forêt. Et c'était décidément un spectacle à couper le souffle. Je pense que je pourrais passer du temps dans ce type de paysage. Si je pouvais y rester. En réalité, je ne sais même pas ce qui me retient de partir seul comme ça. A part Wanda. Après trois ans sans donner de nouvelle, je ne pense pas que partir soit une bonne idée à présent. J'étais revenu à une vitesse normal. Je marchais sur des branches, me foutant un peu du bruit que je pouvais faire. De toute façon, au mieux, il peut y avoir quelques animaux et peut-être d'autres personnes qui se baladait. Pas de quoi me faire peur. Je marchais depuis une bonne heure maintenant et je pense que me suis retrouvé en plein milieu de la forêt. Je pouvais voir un lac bien plus loin.
Je vois d'ailleurs une silhouette un peu plus loin. Qui se baisse et se relève. Il y a des cueilleur de champi hallucinogène, ici ? En quelques secondes, j'apparais à la droite de la brune, occupé à parlé. Je regardais autour de moi et ajoutais.
- Tu parles toute seule ?
Ca faisait deux jours que je n'avais pas parlé. Et courir sans parler, bah c'est chiant. Alors, si elle pouvait parler un peu. Ca m'arrangerait. Je glisse les mains dans les poches de ma veste.
Lun 4 Mai 2020 - 21:39
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Menace Antique
Chez moi.
Certains auraient du mal à comprendre qu'après autant d'années passées au sein de l'Institut, je puisse encore considéré ce pays hostile et sauvage comme étant chez moi. Et pourtant ...
Après le traumatisme infligé par Magneto il y a de ça quelques semaines - mois ? Je ne sais plus - j'ai décidé de quitter l'Institut et de me laisser porter là où me guiderait mon instinct. Et c'est en le suivant que je suis revenu sur la terre qui m'a vu naître. Certains animaux font ça. Et faut dire qu'actuellement, je tiens plus de la bête que de l'Homme.
La faute à la perte de mon adamantium. Ma mutation s'est remise en branle. Plutôt que de combattre l'empoisonnement dû au métal, elle me "permet" d'atteindre un autre stade sur l'échelle de mon évolution. Ainsi, mes sens sont plus aiguisés, mais ma bestialité a besoin d'être plus nourrie qu'habituellement. C'est pourquoi j'ai quitté l'Institut. J'étais une menace pour les élèves. J'étais une menace pour la femme que j'aime. Je ne peux pas faire courir ce risque à tout le monde quand la solution la plus simple et évidente est que je m'en aille.
Au moins le temps que je comprenne. Que j'apprenne à dompter cette bête tapie au fond de moi. Mais je n'en suis pas encore là. Non, là, je suis dans un arbre, à trois mètres de hauteur. Je traque une proie depuis que les premiers rayons de soleil ont fait leur apparition. Et j'ai enfin le gibier en visuel. Une bête de pas loin de 500 kilos au pelage brun foncé. Des bois immenses.
Lentement, les griffes d'os au dos de mes mains déchirent ma peau - Dieu que ça fait mal ! Mes lames métalliques tranchaient net et même si je douillais, cela n'avait rien à voir avec ça.
La bestiole n'est qu'à un saut de moi. Et alors que je m'apprête à me jeter sur elle, elle relève la tête, rabat ses oreilles et part en cavalant. J'étais tellement focalisé sur elle que je n'ai pas entendu les "promeneurs".
Bon sang, faut que j'apprenne à cette nouvelle perception du monde. Là, quand je "zoome" sur quelque chose, le reste de mon environnement est complètement mis de côté.
Je me laisse lourdement tombé au sol, me réceptionnant sur mes deux pieds nus. Je ne porte qu'un jean. Le reste de mes affaires est à trente kilomètres au Nord, dans une petite cabane de chasseur dont j'ai fracturé le verrou pour m'y installer - elle ne sera pas occupée avant des semaines donc cela ne craint pas.
Je rerentre mes griffes, et me planque derrière un arbre. Je me concentre sur mon odorat. Deux personnes. Un homme, une femme. Mais ils ne sont pas seuls, je peux le certifier. D'autres sont là.
Si j'avais su qu'on allait être aussi nombreux ...
Victor s’était bien fait à la vie de la côte Ouest et à son métier. Son boss, Mr Crahan, avait vu ses qualités sur les affaires demandant de la poigne, de la rapidité et un minimum de discrétion. Ça peut paraitre étonnant mais le Canadien savait être un tant soit peu discret même si cela lui demandait énormément de concentration et de prise sur soi. Comme quoi avec le temps.
Mr Crahan avait compris qu’il n’était pas un humain lambda et il lui laissait généralement les coudées franches. Le propriétaire du Dock 6, Aaron Sétrakian, un des plus avocats les plus connu de Los Angeles, passait donc directement par le mutant pour les affaires «spéciales». Pour cette fois, Creed devait escorter un jeune Texan du port jusqu’au Canada. Tout était prêt et payé. Le gamin attendait dans un taxi tandis que Victor lisait les instructions laissées dans une enveloppe par Sétrakian. *Alors, on prend le train de L.A. jusqu’à Milwaukee, puis le bateau de nuit pour que je le dépose du côté canadien.* Lut ’il à voix basse. Creed acquiesça de la tête et sauta dans le taxi avec le gamin. Arrivé en gare, le mutant reçu un message lui indiquant que la moitié de la somme avait été viré et qu’il recevrait donc le reste une fois la mission terminée. Comme d’habitude.
Le jeune homme était tendu, regardait de tous les côtés d’un air nerveux, il ne tenait pas en place tant et si bien que Victor perdit patience et du le calmer. En passant dans un tunnel, alors que l’obscurité régnait dans le wagon durant un cours laps de temps, une violente claque retentit dans toute la voiture et au sortir du tunnel, magie, le garçon s’était assoupi. Ils arrivèrent en gare vers les 22h00, prirent un taxi pour la marina et un fois sortit du taxi, Creed reçu un message de Sétrakian. + Je t’ai rajouté un contrat de dernière minute sur le bateau. Rien d’extravagant. Dépose le gamin avant. Ton prix sera le mien. +
Victor n’aimait pas ça mais il n’allait pas refuser une telle offre et puis il surtout, il changeait d’air depuis longtemps. Et ça lui faisait du bien. Il accepta donc l’offre et les deux hommes rejoignirent le bateau. Effectivement, un contrat s’était glissé sur le hors-bord. Une silhouette féminine, 1.60m, blonde aux yeux clairs cachée sous une capuche. Le mutant s’approcha doucement, la toisa de haut en bas puis la femme d’une trentaine d’année coupa le silence :
« _ Bonsoir, c’est Sétrakian qui …. » Mais Victor ne la laissa pas finir et lui intima le silence en posant son index sur sa bouche.
« _ C’est bon assied toi. On verra après. Toi, le gamin, pose ton cul sur la banquette et reste tranquille. »
La joyeuse bande quitta donc le port, de nuit, tout en douceur pour rallier des coordonnées GPS du coté Canadien. Ils arrivèrent vers le milieu de la matinée, sur un ponton caché entre les arbres. Creed jeta le garçon sur la plateforme, lui balança son sac à la figure et lui signe de partir vite. Il coupa les moteurs, s’amarra à un bollard et se retourna vers la jeune femme, les bras croisés sur le ventre, l’épaule posée sur la cabine, en attendant des explications.
Mer 6 Mai 2020 - 5:39
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Menace AntiqueWe live in an age where sex and horrors are gods We live in an age where all of our bodies are flawed We live in an age where sex and horrors are gods We live in an age, we live in an age No, I can't take it, all of these memories I can't fake it, I'm trying but I am dying I just want to, oh just be myself I have tried to, but now I am someone else
Depuis une heure, j’étais sur le port de Milwaukee en train de faire des mots croisés. De tout mon être, je voulais renier ce que je venais d’accepter de faire – mais vraiment en quoi pouvais-je argumenter contre les ordres supérieurs du Sorcier Suprême. Bref, quand le manteau de la nuit était tombé sur l’horizon, un bateau arriva et je devinai aux pensées des occupants qu’ils attendaient une livraison.
Autrement dit, moi. J’essayai d’en placer une, mais le grand bourru mit sa main sale sur mon visage et cela me traumatisa au point de ne plus jamais dire un mot devant lui. Certains humains de leur espèce avaient la sale habitude de toucher les gens sans s’être lavé les mains, et je n’appuyais pas cette pratique. D’ailleurs, laissez-moi vous informer que mon mutisme est ma principale défense contre l’idiotie que j’observe dans cette dimension.
Il fallait avouer que je commençais sérieusement à regretter ce dans quoi je m’étais embarqué…
Mais, je n’avais pas vraiment le choix quand le héros de mon existence, autrement dit Étrange Strange, me demandait un service. J’étais censée être un colis, et une source d’énergie exploitable à risque élevé… La première demande depuis une décennie, dirais-je. Ah, si seulement je pouvais vieillir je pourrais enfin me donner un semblant d’âge. Neuf cent cinquante ans? Ou dix mille? Rah, ces humains sont incapables de faire une échelle de leur temps pour une pauvre paumée d’une autre dimension. Donc, me voilà sur un bateau cramoisi en compagnie d’un certain gamin et d’un grand bourru. Selon les données espionnées avec la sorcellerie, à côté de moi se trouvai un pauvre Américain en désir de fuite et l’autre…
Ah, un corbeau!?! Mais quel joli corbeau, je vais le regarder pendant quatre heures alors que ce fichu bateau prend un temps ÉNORME à se déplacer. Pourquoi ne puis-je pas utiliser mes sorts!?! Pourquoi? Je dois tenir ma couverture, et ma cape aussi parce que le Canada est aussi froid que le vagin d’Umar l’Indicible. Ouais, vous ne comprendrez pas cette blague si vous ne venez pas de ma dimension. Dommage.
Soit, je deviens une ornithologue amateur en plein cœur de la nuit. Je les repère mieux que personne, et chaque ombre devient une nouvelle espèce d’oiseau que j’invente et commence à mémoriser.
Décidément, même le Texan commence à me trouver suspecte quand j’identifie un nuage comme un oiseau dans un silence rempli d’émerveillements ingénus. Ma couverture fonctionne à merveille, j’ai l’air d’une vraie blonde complètement stupide sans la moindre capacité de réflexion. Lorsque le soleil se lève, je somnole avant de me réveiller en plusieurs soubresauts comme une alcoolique. Il manque le cri du coq pour me sortir de mes rêveries – toujours dans le magasin de bonbons, je vous le dis.
Je m’enfonce dans ma cape avant de rehausser mes gants de satin sur mes avant-bras glacés. Au beau milieu du matin, le bateau de l’histoire sans fin trouve une place à un port. Et le moteur s’éteint.
J’étouffe ma joie en me raclant la gorge le moins naturellement possible du monde. Voilà, j’observe le capitaine – car j’ai oublié son nom, ouais, déjà, je suis encore en mode réveil, faut être patient avec moi – jeter l’Américain sur le pont pour le laisser se barrer. Ah, et le pire arrive car mon hôte me dévisage de nouveau. On dirait qu’il attend des explications. J’aimerais bien invoquer le Vishanti, mais je pince ma lèvre inférieure quand je détourne mes yeux vers le sol avant de les redresser sous ma capuche. Je n’ose pas parler, pas encore. Et c’est là que des présences éveillent mon attention. Nous ne sommes pas seuls. Pas du tout.
A l'insu de tous, après avoir voyagé durant des lunes et traversé des déserts de sable et un océan, le voici qui se glisse telle une ombre entre les arbres. Aussi léger que le murmure du vent entre les dunes, ses pas se font velours sur le tapis d'humus renaissant. Enveloppé dans des ténèbres d'une autre époque, suffisamment épaisses pour contenir sa radieuse nature, il s'insinue dans le monde moderne, cherchant les rares élus suffisamment dignes pour accompagner le Divin dans sa grande révélation au monde. Car l'Être Suprême reviendra bientôt, et à son réveil, les Quatre Merveilleux se tiendront prêts à l'accueillir.
Et lui, ombre de la volonté de Sa Magnificence, il est celui destiné à trouver les Biens Heureux, pour les exalter. Il est celui que le Dieu Vivant a choisi pour parler en Son Nom. Il est la Voix du Prince Eternel, le Héraut de la Fin des Temps. Il est le premier serviteur d'En Sabah Nur. Et si aujourd'hui, il se trouve en ce lieu, c'est parce qu'il a senti l'appel du destin. L'un des quatre est sur le point de s'éveiller.
Semblant glisser sur le sol, comme porté par des vents surnaturels qui font virevolter sa cape d'obscurité dont les bordures sont brodées de hiéroglyphes de fils d'or, le Héraut s'approche à la vue de tous, le visage dissimulé sous une épaisse capuche, les bras écartés en signe de bienvenue, comme pour accueillir l'enfant qui est sur le point de renaître.
« Tant de siècles se sont écoulés ... mais à présent que je suis éveillé, ensemble, nous accomplirons notre destiné ... », prophétise-t-il d'une fois chargée du poids des millénaires.
▬ Un nouveau protagoniste vient de faire son entrée. De toute évidence, il s'intéresse à l'un d'entre vous. ▬ Ce second tour vous permet de mettre en scène la rencontre de votre personnage avec les autres participants de cette mission, mais également avec ce mystérieux individu. ▬ Ne perdez plus de temps pour achever d'introduire votre personnage dans cette mission, car le tour suivant risque d'être moins calme. ▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez. ▬ D'ici environ une quinzaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse : essayez d'en faire une priorité par rapport à vos autres RP. Ce sujet est une mission majeure, elle doit donc avancer pour la bonne progression de l'intrigue du forum. ▬ Vous disposez d'un sujet de discussion consacré à cette mission >> ici <<.
Mer 6 Mai 2020 - 17:42
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"Menace antique"
Ton coeur te rend fort, tandis que l'absence du mien me rend efficace... - Piàn
Ahsoka fixait l'homme qui venait d’apparaître à ses côtés, qu’elle ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve. Elle dut faire preuve d'une forte retenue pour ne pas réagir face à l’intervention soudaine de ce dernier. La sorcière était déjà à cran quant au fait qu'elle pouvait être la cible de Kamar-Taj à n’importe quel moment, arrivé dans son dos sans qu'elle ne vous remarque était le meilleur moyen de recevoir un coup involontaire. C’était notamment grâce à la réactivité de la magicienne, que ce coup involontaire ne s'est guère montré. Ahsoka ayant senti que le Chi de cet individu était dépourvu de magie, elle sut garder son calme. Toutefois, cela n’expliquait en rien pourquoi elle ne l’avait pas senti approcher d’elle. Le chi n’était pas si différent à sentir qu’une présence astrale et pourtant, elle n’avait pas vu le sien progresser dans sa direction. Comme s’il était tout simplement apparu à côté d’elle, était-ce une téléportation ? Certainement pas magique, sans doute technologique, ou peut-être autre chose. Ahsoka se questionnait rapidement dans sa tête, mais pas trop longtemps. Elle ne tenait certainement pas à s’éterniser avec un inconnu, pour son bien à elle et surtout, pour le sien. Et puis peut-être était-ce simplement elle qui avait simplement fermé inconsciemment ses sens mystiques. Après tout, nous étions en plein milieu de la faune et de la flore… Les végétaux, les animaux et toutes autres sources de vie dégageaient du chi. Certain plus fort ou plus faible que d’autres. Et il fallait un peu plus de concentration pour différencier le chi d’un végétal et de celui d’un animal. Et effectivement, Ahsoka n’en avait pas à l’heure actuelle de cette concentration. Du moins, le fait d’être désagréablement surprise, la força à affiner sa sensibilité tandis qu’elle répondit à l’inconnu pour la forme et surtout parce qu’elle était malgré tout bien éduquée.
« Parce que tu ne te parles jamais à toi-même quand tu as besoin de pousser ta réflexion ? » Elle se permit de le tutoyer étant donné qu’il n'en s’était pas privé de son côté, ni même pris le temps de le saluer ou de se présenter, ne l’ayant pas lui-même fait avant. Le regard d’Ahsoka se tourna vers le lac soudainement lorsque sa perception plus affinée repéra une essence magique dans la direction où son regard se portait. Elle ne l’avait jamais senti auparavant, ca n’était pas semblable à celui d’un sorcier de Kamar-Taj, ni même à une magie issue d’Asgard qu’elle avait un peu appris à connaître au côté d’Amora. Qui était-ce ? La sorcière se demandait si elle devait s’en méfier. ** Tu devrais commencer par sentir ce qu’il y a en face de toi Ahsoka ! ** Au parole de Piàn qui regardait dans une direction opposée, je prêtais plus attention au Chi non loin de nous. Ce dernier semblait ordinaire, mais sauvage et possédait en plus une vitalité incroyable. Ahsoka commençait à ne plus comprendre ce qui se passait dans cette forêt, soudainement animé. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait d’ouvrir un portail et fuir vers un autre lieu plus rassurant pour sa propre sécurité. Elle se tourna vers le type aux cheveux blancs, gris, bref le punk quoi. « J’ai vu quelque chose derrière cet arbre. » Un pieux mensonge, mais elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était une sorcière capable de sentir les présences, déjà qu’il l’avait vu parler seul, elle n’avait pas besoin de se taper la honte. Et puis elle ne savait pas vraiment si la chose qui les épiait, était humaine ou non, autant jouer la carte de la fille un peu apeurée pour qu’il aille vérifier en tant qu’homme pleine de bravoure ridicule. Ahsoka en profiterait pour peut-être s’éloigner de lui et de la chose derrière l’arbre.
~~~ o ~~~
La chose devant eux était arrivée soudainement, elle n’était pas magique pourtant sa présence spectrale avait quelque chose de surréaliste sans parler du fait qu’elle lévitait au-dessus du sol. Ahsoka n’aimait pas ce qu’elle voyait, même si elle semblait amicale à première vue, cela cachait forcément quelque chose de pas nette. Piàn pour sa part, semblait curieuse et si elle l’était, c’était sans doute parce qu’Ahsoka le ressentait elle-même. Ces désirs et besoins qu’elle refoulait au fond d’elle, Piàn ne ressentait pas la nécessité de les renier aussi pour sa part. La chose parla, mais avec son capuchon, il était difficile, voire impossible de comprendre à qui elle s’adressait. Ahsoka était persuadée que cela n’avait rien avoir avec elle, elle n’a rien fait qui pourrait avoir possiblement et à nouveau éveillé une entité. Elle fixa alors tous les autres personnes présentes pour savoir qui allait réagir, qui allait reconnaître cette chose ou même tenter de cacher une réaction. Le plus mystérieux d'entre eux était sans doute le sauvage torse-nu, mais Ahsoka ne pouvait pas non plus cacher sa méfiance concernant l’étrange énergie magique qui émanait de la femme non loin, se demandant pourquoi cette dernière provoquait chez elle des frissons continues. Et surtout, pourquoi elle repensait soudainement à Dormammu s’immiscer dans sa tête ? Ce souvenir désagréable qui n’avait justement plus sa place dans sa tête. Ahsoka ne pouvait guère s’en aller sans savoir si l’individu était une menace ou non, car si elle l’était, il était impossible pour elle, qu’elle en tourne le dos si simplement.
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Ahsoka : #9400D3 Piàn : Darkgoldenrod
Ven 8 Mai 2020 - 17:10
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Est-ce que je parle à moi-même quand je pousse ma réflexion ? Clairement pas. Parce que je ne réfléchis jamais beaucoup avant d'agir. Mais parler seul en soit, ça arrive à tout le monde. Le but était surtout de pouvoir avoir un semblant de conversation.
- Pas vraiment, non. Pas dans une forêt en tout cas. Je réfléchis rarement ici.
La demoiselle regarde à l'opposé et je ne peux m'empêcher de tourner la tête en même temps qu'elle. Je ne vois rien que des arbres. Je n'ai pas de vue amélioré, moi. Ce n'est pas tellement ma mutation. Quelques chose derrière l'arbre? En quelques secondes, je quitte ses côtés et je m'aventure près des arbres. Je m'apprête au pied de celui-ci. Non rien. Je regarde à droite, à gauche.. En bas et en haut..? Malgré les arbres, je vois une forme de couleur un peu plus humaine. Qu'est ce que fous un homme là-bas ? Je monterais bien jusque là-bas mais bon. Je réapparais à la gauche de la demoiselle et ajoute.
- Il y a un type dans l'arbre. Je sais pas trop ce qu'il fout.
Je haussais les épaules, donnant simplement cette information à la brune devant moi. Et en quelques secondes, on est rejoint par plusieurs personnes. Qu'est ce qui peut bien se passer ici pour qu'on soit aussi nombreux sur une superficie pourtant si grande ? Ce n'est pas normal. Je reconnaissais Cléa, pour l'avoir rencontré plus tôt. Je lève la main, sourire aux lèvres.
- Salut Clé'.
Et puis d'autres autres types. L'un habillé et l'autre quasiment à poil. Il allait chopper la crève avec de telles températures extérieures. M'enfin, chacun sa merde, comme on dit. Mais en face de nous, c'est un autre type qui avance. Un peu comme Cléa, il a l'air de flotter. Pas très engageant en plus avec sa capuche sur la tête. Il écarte les bras comme s'ils nous attendaient. Je hausse les sourcils et regarde les autres. Il parle à l'un d'entre nous ou à nous tous ?
- Au risque de paraître con, de quoi vous parlez ? Et a qui surtout ?
Quel était la destiné dont il parlait ? Si à l'origine, je tutoie n'importe qui. Quelques chose me dit qu'il ne vaut mieux pas le mettre en pétard tout de suite ce gars là.
Ven 8 Mai 2020 - 21:44
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Menace Antique
Ce n'est pas parce que je deviens un peu plus ... sauvage ... chaque jour, que je deviens plus idiot. Je suis tout à fait capable de communiquer et me souviens du code de carte bleue de Summers. Et je sais également que le Canada a une densité moyenne de population inférieure à quatre habitants par kilomètre carré.
Est-ce pour cela que j'ai instinctivement choisi de venir ici ? Parce que je savais qu'il n'y aurait que très peu de monde autour de moi, peu de personnes pour qui je serai une menace ? Peut-être. Ou bien est-ce que comme certaines autres bêtes, je reviens sur le lieu de ma naissance pour évoluer vers autre chose ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que nous sommes quasiment deux fois plus nombreux que ce qui se fait sur le reste du territoire sur un kilomètre carré.
Et, comble de la joie, j'ai le droit à la bonne compagnie de personnes que je connais. Une en particulier. Je ne sais pas si c'est mon odorat surdéveloppé ou s'il émane de cet être une odeur nauséabonde de "morts", mais je le capte bien avant que nous nous voyons directement. Et si j'ai pu le faire, il peut le faire aussi, hein, Victor ?
Trop de monde. Pas assez de tranquillité. Une menace potentielle. Et puis quoi encore ? Un témoin de Jéhovah ? Non, c'est trop pour moi. Vous savez, cet instinct, qui m'a poussé à venir jusqu'ici, ce qu'il est en train de me dire, ce qu'il me pousse à faire ? Oui, exactement ça.
A nouveau, la chaire au dos de mes mains se déchire, laissant apparaître trois griffes ensanglantées faites d'os. Accompagnant cette mise en garde, un long grognement, à mi-chemin entre le borborygme et la véritable cri animal.
Je ne sais pas ce qui va se passer, là. Mais je peux vous assurer que le premier qui fait un truc de travers, il ne passera pas l'hiver.
Sagement, je pourrais m'en aller, et laisser couler. Mais je n'ai jamais été sage, et depuis quelques semaines, je le suis de moins en moins.