❝“It’s Doctor Strange. Not Master Strange, not Mister Strange. Doctor Strange.❞ - Stephen Strange

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Pv, scénario, marvel ou inventéPersonnage VacantComment as-tu atterri ici ?la magie de Google.Fréquence de connexionPlutôt régulière, une à plusieurs fois par semaine. Si changement, ce sera signalé.

RemarquesJ'ai encore du mal à m'habituer aux forums, et je suis loin d'être un.e professionnel.le de l'univers de Marvel, mais je prends les critiques constructives avec plaisir.

Aucun doute, le sacrifice de New-York fut un grand choc pour tous, et également pour Stephen. Il persistait à penser qu’il y avait d’autres façons de faire, qu’ils n’avaient pas choisi la bonne et que les conséquences en seraient désastreuses. Cependant, il n’aurait pu se résoudre à abandonner le Sanctum Sanctorum, peu importe les indications vouées à évacuer jusqu’à la moindre petite ruelle étroite. Le moment venu, le sorcier déploya ses pouvoirs pour protéger le sanctuaire et ainsi ne pas en perdre une brique alors que le reste de la mégalopole tombait en ruines autour d’eux. Tout le monde pouvait quitter la ville, mais sûrement pas lui. Bien-sûr, il ressent une certaine peine d’avoir été témoin d’un tel phénomène, puisque New-York symbolise tant de choses dans l’âme de l’ancien neurochirurgien et possède beaucoup de ses souvenirs, mais l’heure actuelle n’est plus au chagrin.
Malgré cela, grâce à leurs portails, Strange et Wong reprirent rapidement leurs habitudes, pouvant ainsi voyager entre toutes les destinations souhaitées. Le seul problème, maintenant, c’est pour les gens qui cherchent à les trouver…  

Peut-on seulement envisager que la politique terrienne s’applique à quelqu’un capable de voyage dans l’espace, le temps, et ses dimensions ? Strange ne s’y est pas penché plus que ça pour l’instant, il a généralement d’autres chats à fouetter et autres problèmes mystiques à résoudre pour trouver le temps de s’occuper de la politique. Mais s’il devait y avoir des décisions qui le menacerait d’une manière ou d’une autre, nul doute qu’il s’intéresserait de son cas d’un peu plus près.

Il est arrivé à Strange de dresser une liste d’individus potentiellement dangereux pour le multivers, et un des noms qui en ressortait était l’un de ces Asgardiens – ou du moins un qui pouvait être considéré comme l’un de leurs citoyens. Bien qu’ils aient travaillé ensemble par la suite sur d’étranges portails mystiques et pour faire reculer Dormammu, cette race reste reconnue pour leur technologie avancée et leurs capacités, il est donc bon, à son humble avis, de se méfier de ces individus. Après tout, le danger peut être niché partout, et il lui revient la responsabilité de veiller sur la stabilité de ce monde.
Il n’est jamais agréable de recevoir la nouvelle d’un attentat, surtout lorsqu’il sévit dans le pays qu’on habite. Mais celui-ci n’attira pas plus son attention, surtout car Stephen avait déjà fort à faire avec toutes ses responsabilités de Sorcier Suprême. Le Terrigène, cependant, a réussi à attiser la curiosité du Sorcier. Si cela devait dégénérer et, un jour, menacer sa pérennité ou celle de ce qu’il s’efforce de protéger depuis des années, alors, oui, le Docteur Strange agirait.

Automne 1930, les vacances à Philadelphie ont été durement réfléchie durant leur organisation. Les Strange ne s’accordaient pas beaucoup de repos, mais il était temps de marquer le coup et de profiter de leurs derniers instants de répit. Car Beverly Strange entamait son dernier mois de grossesse, Eugène, son époux, avait préparé cette escale dans le secret le plus total. L’enfant était prévu pour dans bien des semaines, ils n’auraient rien à craindre, et puis les Etats-Unis traversaient une période si incertaine, ils n’auront certainement plus le temps pour ce genre de choses après la naissance, alors pourquoi se restreindre ? Elle avait fini par abdiquer bien-sûr, il lui en aurait fallu si peu pour le faire. Quelques jours après, le couple arpentait les rues de Philadelphie, appelant la jalousie d’un nourrisson qui décida à grands coups de contractions de faire son entrée dans ce monde le soir même, déchirant l’air de ses cris qui, pour sûr, marquèrent un hôtel entier. C’était comme un signe ; la vie ne serait jamais bien tranquille.
Les années donnèrent une sœur et un frère au petit Stephen, sans savoir que la première l’élèverait au plus haut, et que le second finirait de le descendre au plus bas. Les parents se plaisaient si bien dans leur rôle qu’ils ne pouvaient se résoudre à accepter qu’ils n’en auraient qu’un et que leurs fonctions prendraient fin le jour où leur seul oisillon quitterait le nid. Avec deux en plus, le compte était parfait. Mais peut-être que la nuit de sa naissance, à force d’entendre les cris incessants qui coupaient court à tout sommeil entamé, quelqu’un avait sifflé une malédiction à l’aîné des Strange.

C’est après avoir porté quelques soins à sa cadette, Donna, durant leur jeunesse, que Stephen s’orienta dans un parcours scientifique, jurant de se vouer à la médecine, de continuer d’aider autrui comme il avait pu le faire ce jour-là, mais avec un impact bien plus important sur le monde. Et le jeune homme était doué, même très doué, pour ce qu’il faisait. Il semblait promis à un métier prodigieux, à une carrière exemplaire, à aucune crainte sur son salaire et à un confort de vie bien meilleur à celui de la pauvre ferme familiale, de quoi faire toute la fierté de ses parents… mais CRAC, le premier pilier s’effondra durant l’été de ses dix-neuf ans, sans qu’ils ne puissent le soupçonner. Le frère et la sœur s’étaient donné rendez-vous au lac pour profiter de la chaleur estivale, mais, en proie à une crampe fulgurante, la pauvre Donna sombra sous les flots avec, pour seul témoin, l’impuissance de son aîné. De longues recherches désespérées lui firent mettre la main sur le corps sans vie de la jeune fille aux fins fonds du lac, mais peu importe tout ce savoir médical qu’il transportait comme un bagage précieux, peu importe tous ces gestes de secours que l’école leur avait appris à répéter ; la médicine avait décidé de le lâcher sur ce coup-là. Il était seul.
Perché sur le cercueil lors de ses obsèques, Stephen s’était demandé ce qu’il serait arrivé s’il avait dit non pour préférer réviser ses futurs examens d’entrée, s’il avait été plus attentif à ses appels, à des cris sûrement formulés à bout de souffle… Il en portait tout le poids de la responsabilité, et ce jour-là ne sonna pas que la perte de sa cadette. C’était une partie entière de lui qui s’effritait.

Au fil des années, le jeune homme ordinairement ouvert et sensible se transforma peu à peu en un animal sauvage, froid et égoïste, terré au fond de sa tanière, où seuls ses livres semblaient avoir un droit d’entrée. Le chagrin construisait de lourds remparts autour de lui, et acquérir toujours plus de savoir était son seul moyen de ne pas ressasser, de ne pas douter, de ne pas penser qu’il était venu l’heure à sa mère de quitter leur monde, tout juste quelques années après sa sœur. CRAC, un second pilier s’échouait, laissant derrière lui que des ruines et une poussière infecte. Et un Stephen toujours plus brisé.
Le destin se délectait de torturer son nouveau jouet. La vie s’amusait peut-être avec lui, pour savoir jusqu’où elle pourrait aller avant de le voir craquer, et il s’était créer une carapace imparable, un masque d’insensibilité qui ne le rendait que plus détestable. Les autres étaient des termites, et il se voyait déjà comme un grand chirurgien ; sa famille n’était plus que les pièces éparpillées d’un puzzle mal conçu, et la nouvelle du décès de son paternel ne provoqua qu’une grande colère, puis, inévitablement, le silence. CRAC. Un silence qui ne plut pas à Victor, son frère cadet, qui vint confronter le plus grand directement chez lui. Une violente dispute éclata, chacun restant sur ses positions à scander que l’autre ne comprenait rien. C’était une discussion de sourds qui, de toute façon, ne mènerait à rien, et comme Stephen était plus âgé, et chez lui de surcroît, il jeta son frère dehors avant qu’ils n’en arrivent aux poings. Aveuglé par la colère, et souhaitant rentrer chez lui avec hâte, Victor n’entendit pas arriver la voiture. Il sentit à peine le contact de son corps contre le capot, la sensation de ses os brisés par le choc et de la peau brûlée sur le goudron. Mais Stephen, lui, n’échappa pas au vacarme, aux klaxons, aux hurlements, à la panique extérieure. Ni à l’effondrement du dernier des piliers. CRAC... Il les avait tous perdu, lui, Stephen Strange, le futur diplômé en chirurgie censé sauver des vies. Il les avait tous perdu, sans pouvoir faire quoique ce soit.

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1963, le nom de Strange résonne comme celui d’un dieu pour les patients qui ont recours à ses services. Son savoir est inégalable, et ses manipulations impeccables. Mais, bien vite, le neurochirurgien ne se contente plus des petits cas, il a besoin de plus, de toujours plus, pour se rassasier. Il a besoin de grands mystères, de cas présumés incurables, il a besoin d’humilier l’idiotie de ses collègues et leur incompétence quand, lui, le docteur Strange, pourrait opérer les yeux fermés et toujours réussir. Car réussir, c’est ce qu’il fait de mieux, et tant qu’à le faire, il faut le faire bien. Les patients sont triés méticuleusement, les dossiers sont sélectionnés avec beaucoup de soin pour peser le pour et le contre, ou pour peser lequel lui rapportera le plus de mérite. Ce sont toujours les plus gros poissons qu’il pêche pour en récolter les lauriers, et si certains persistent à s’aveugler dans le génie de cet incroyable médecin et à s’arracher ses services, tout le reste du corps médical n’est plus dupe depuis longtemps ; cet homme est une ordure, un égoïste, un arrogant aux dents longues qui a toujours besoin de plus pour satisfaire un égo qui le dépasse.
Pour lui, ce sera l’année de sa chute, le dernier clou enfoncé au creux de sa poitrine pour l’achever. Un grave accident de voiture lui coûtera ce qui lui restait de plus précieux ; ses mains de chirurgien, l’instrument le plus important de tout son corps. Opéré par Nicodemus West, un de ses collègues, Stephen découvrit avec peine son travail à son réveil, avec une seule phrase sifflée du bout des lèvres ; j’aurais pu faire mieux. Peu importe sa convalescence, les rééducations, ses mains restaient douloureuses et inutilisables. Agissant en homme désespéré, Strange liquida sa fortune, il convoqua les plus grands noms après lui pour tenter de trouver celui ou celle qui saurait réparer cette injustice et lui rendre sa vie d’avant. Mais les chirurgiens s’enchaînaient, les opérations se répétaient, ses chairs s’ouvraient, se déchiraient, se recousaient, et toujours le même constat ; il avait vraiment tout perdu, jusqu’au plus maigre des espoirs.

Ou peut-être pas.
Un dossier attira particulièrement son attention, porté du bouche à oreille par un de ses kinésithérapeutes ; un homme, présumé paralysé à vie, se retrouva à marcher un beau matin, comme si l’incident n’était jamais arrivé, n’avait jamais déplacé ces vertèbres et entamé sa moelle épinière, comme s’il n’avait jamais été un homme condamné, sans aucun espoirs de guérison. Les rumeurs disaient qu’il avait appris à réutiliser ses jambes dans un village reculé au fond de l’Asie ; Kamar-Taj. L’idée d’un espoir, même infime, suffit à Stephen pour se lancer dans cette quête épineuse, lui qui était trop fier pour abandonner et accepter sa nouvelle condition. Il se débarrassa de ses dernières richesses, chercha la moindre petite pièce pour se payer un billet direction le Népal, sans même savoir à cet instant s’il serait capable d’en faire le retour si cela venait à échouer.
Sur ce nouveau continent, Strange fit la rencontre de l’Ancien qui lui expliqua que, parfois, lorsque le corps refuse de guérir, il faut convaincre l’esprit pour le faire. Mais Stephen resta lui-même, plein de mordant, répondant au sarcasme et au scepticisme à ces paroles qui ne faisaient aucun sens pour le médecin qu’il était. Il fallut employer la manière forte pour le convaincre, et le piéger dans sa projection astrale, le rendre victime d’illusions et ainsi modeler sa pensée fermée, et, une fois sorti de ce tour, réalisant qu’il n’était qu’un homme impuissant face à une apparition qui le dépassait mais qui contenait milles promesses, il se jeta à genoux. Stephen implora, supplia. Pour la première fois de sa vie, il se mit à genoux pour réclamer l’aide d’un autre.

Son apprentissage était loin d’être de tout repos. Il fallait enchainer entre les entrainements de combat où ils n’avaient aucun mal à le renverser, la maîtrise de la magie qui, pourtant, avait bien du mal à pointer le bout de son nez, puis la théorie, seul domaine à la portée de ses mains brisées. Son temps libre était consacré à la découverte de grimoires, et de récits sur des entités, sur des sortilèges découverts et employés, sur les origines de tels pouvoirs. Son cerveau avait réussi, autrefois, à retenir toutes les informations nécessaires pour remporter un master et un doctorat, il restait aujourd’hui son meilleur allié pour avaler et retenir ce flux d’informations… Stephen ne faisait peut-être preuve d’aucune habilité aux combats premièrement, mais sa connaissance s’élargissait à la manière d’une toile d’araignée géante, gagnant un peu plus d’espace au fil des jours. Et la persévérance portait ses fruits, au bout des années passées dans le monastère. A force de jours passés à tourner ses doigts dans le vide sans y observer la moindre étincelle de magie, celle-ci commença à sortir de son long cocon de sommeil, et à s’étirer paresseusement ; il y avait parfois des fils incertains, un sortilège tremblant, l’espoir de voir quelque chose ressortir de ces mains disloquées. On le réprimanda, souvent, de se laisser porter, de ne pas laisser exploser son plein potentiel, mais le meilleur restait à venir, et Strange ne faisait qu’effleurer les champs de ses possibilités dans les Arts Mystiques. Lors d’un de ses entraînements aux Arts Martiaux, son coéquipier le renversa sans mal, de nouveau. Pour seul conseil, il lui donna celui de se battre comme si sa vie en dépendait, car peut-être qu’un jour ce serait le cas. Et il ne croyait pas si bien dire.
Le vol du livre de Cagliostro, la destruction du Sanctuaire de Londres puis la bataille avec Kaecillius au cœur de celui de New-York, les évènements s’enchaînèrent pour Stephen qui commençait à peine à prendre conscience de ses pleins pouvoirs depuis qu’il avait réussi à déverrouiller et utiliser l’Œil d’Agamotto en toute sécurité. Dans la bataille, il noua une étrange complicité avec l’une de ces reliques mystiques ; la cape de Lévitation. Mais ces combats ne furent pas qu’une preuve de sa puissance, ni un honneur pour Strange. La mort des hommes qu’il venait de causer ne fit que le remuer intérieurement, car il était médecin et avait juré de sauver les vies, pas de les prendre comme il venait de le faire. Mais l’heure n’était plus aux doutes, car tout se bousculait, et ils manquaient de temps. Kaecillius et ses Zélotes ravageaient les sanctuaires, tentant d’invoquer une entité primordiale et puissante ; Dormammu, détenteur de la Dimension Noire, et Stephen, malgré ses réticences, se jeta dans la bataille. Car l’Ancien était tombé face aux Zélotes, Strange restait leur dernier rempart et se servit de l’Œil d’Agamotto pour provoquer et marchander infiniment avec la créature de la Dimension Noire. Agacé, et réalisant qu’il serait voué à tuer encore et encore le sorcier sans pourtant réussir à s’en débarrasser, Dormammu recula sous l’accord passé avec Strange, emportant avec lui ses fidèles et libérant la Terre de son emprise. Mais ce voyage dans l’autre dimension n’était pas qu’une balade, ni qu’un devoir duquel il tenait toutes les responsabilités au creux de ses mains. Ce fut aussi la rencontre, étrange, mystique, avec l’une de ces curieuses créatures et ses longs cheveux d’albâtre. Son maître, en apprenant leur rencontre, l’enferma dans son monde car elle tenta de dissuader le terrien de risquer sa vie, mais il était trop tard ; la décision de Stephen était prise depuis longtemps, et une fois Dormammu vaincu, il marchanda la vie de sa prisonnière parmi la libération de sa planète, sans savoir qu’à cet instant précis il nouait le nœud particulièrement féroce de leur destinée.

Avec la chute du Sanctum Sanctorum de Londres, et la mort du gardien de celui de New-York, on proposa à Stephen d’en prendre la place et de devenir son nouveau protecteur. C’était faire une croix sur son passé de neurochirurgien, et oublier la raison première de sa venue à Kamar-Taj, mais, étonnamment, il accepta, et prit sous son aile celle qu’il avait rapporté de la Dimension Noire, Clea, pour en faire sa disciple et, plus tard, un peu plus que cela, même. Avec la mort de l’Ancien, et sa nouvelle position, cela fit du Docteur Strange le nouveau Sorcier Suprême, défenseur de la Terre de ses attaques mystiques et protecteur du Sanctum Sanctorum de New-York.

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En 2017, Dormammu lancera une nouvelle tentative pour s’attaquer à la Terre, mais allié à plusieurs sorciers ainsi qu’à d’autres individus comme Loki, ils réussiront à le faire reculer et à préserver leur planète.

En 2020, Strange vient en aide au père de Wanda pour tenter de soigner celui-ci.

En 2021, il décide de convoquer Jean Grey, Gambit et les jumeaux Maximoff au Sanctum Sanctorum pour s’entretenir à propos des négociations que soulève l’échantillon de sang de Mystique.

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Anecdotes notables ;

- Stephen est atteint d’un cas sévère de misophonie, c’est-à-dire que le moindre bruit lui est dérangeant lorsqu’il cherche à se concentrer, au point où le silence doit être absolu pour ne pas le distraire.
- Grâce à la magie et ses illusions, il est capable de faire disparaître les cicatrices de ses mains. Avec le temps, ses doigts ont retrouvé une légère mobilité, mais leurs tremblements persistent. Stephen a décidé de ne pas se soigner complètement comme l’avait fait Pangborn, pour garder un souvenir de ses échecs passés.
- à compléter.