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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John]

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Sam 10 Aoû 2013 - 12:55
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« Show me your teeth.»


Le sourire qui apparaît à la mention du mot "chat" transfigure le visage du jeune homme, qui semble brusquement bien moins sévère, et même moins terrifiant. Fini les esquisses de sourire timides et les sourires rassurants de dompteur de fauves fous: c'est un beau sourire, tout comme Cheshire les aime. Il aime les chats ! Quel homme ! Cette question importante partage le monde et ses habitants en deux catégories; ce qui recoivent des coup de griffes / filent des coups de balais et ceux qui recoivent des câlins / font des gratouilles.

Pas de chat ? Tant mieux, John est jaloux et exclusif (mais poly-maître et indépendant ). Des chats errants ? Délicate attention ! Pas de déprime avec un chat sous la patte ? Ca, John ne peut pas apporter son témoignage: il n'a jamais eu de chat. Mais d'un autre côté, il n'est jamais déprimé, ou alors pas longtemps. Un soupire soulagé s'échappe de la poitrine de John quand Alexander parle de son "métier" : enfermer les gens n'est pas une bonne chose, et cela fournit au mutant la dernière garantie demandée pour faire confiance à l'individu. Voilà, il le croit, content ?

Le psychiatre lève les yeux au plafond avec une attention extrêmement - on pourrait croire qu'il y a une mouche agaçante à chasser qui vole au dessus de leur crâne. John n'est pas très doué pour analyser et comprendre les sentiments humains avec des mots - il ferait un très mauvais psy - mais son sixième sens, son instinct félin lui permet de sentir ce que ressentent autrui: présentement, Alexander ne semble pas dans son assiette, mal à l'aise. Les sourcils de John se tordent de perplexité: un instant auparavant, Alexander affichait un grand sourire, un vrai de vrai, et là il ne semble plus si heureux, ni à l'aise. L'inconscient de John, son ça selon Freud - tiens encore un psy, ça prolifère ces bêtes là - est naturellement plus actif que sa conscience ( si vous cherchez son surmoi, il a été largué derrière des poubelles pleines de poisson, il y a bien 27 ans ) et c'est son inconscient qui additionne deux et deux ( sourire précédent mis en parallèle avec son origine, la cruciale question féline ) et trouve quatre, c'est à dire la solution au malaise d'Alexander ( toujours selon la petite tête du chat ) : un chat ! C'est à dire, même si l'esprit malade de John ne réalisait pas ses métamorphoses, lui, et sa mutation.

Pif paf pouf, sans transition un chat, médaille "bandit" autour du cou, perdue au milieu du pelage roux se trouve soudain sur le lit d'Alexander. Profitant que celui-ci a le museau en l'air, le chat s'approche d'un bond félin du maître des lieux ( un futur nouveau maître pour lui ? ) et pose ses pattes avant sur ses épaules, frottant sa petite tête contre le menton de l'homme : y a-t-il meilleur moyen pour faire baisser le regard de quelqu'un et lui rendre le sourire qu'un câlin de chat ?  
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Ven 30 Aoû 2013 - 23:05
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    Alexander a un mouvement de recul en même temps qu'un hoquet de stupeur lorsqu'il sent des pattes toutes moelleuses lui effleurer le cou, puis qu'une espèce de boule de poils lui heurte franchement le menton. Bref moment de panique : le psychiatre baisse vers le félin où la perplexité, la surprise et une forme de peur sont clairement visible – mais il se reprend vite. Les chats n'apparaissent pas sans raison et surgissent rarement du néant, pas vrai ? Le plus probable, le plus rationnel même, est qu'il s'agisse de l'introuvable matou sensé avoir attrapé la souris de la petite voisine.

    « Ben alors, te voilà, toi... Où t'étais planqué, dis ? »

    Il n'attend pas vraiment de réponse. Mais bon. Il demande, pour la forme. Pour dire quelque chose, tout en ébouriffant le soyeux pelage. L'allemand est tout de même étonné de ne pas l'avoir aperçu plus tôt, même si, après tout, le matou pouvait se cacher n'importe où. Il était tout simplement passé à côté, puisqu'il n'avait pas cherché plus loin après être tombé sur John... John.

    Un coup d’œil alentour.

    Oh, super. Où est-ce qu'il était encore passé, celui-là ?

    Alexander dépose précautionneusement le chat sur le lit, et remarque alors seulement la petite médaille. Bandit, dit-elle. Bandit. John a prononcé ce mot, le médecin en est sûr, mais à propos de quoi ? Il faudra lui demander. Après l'avoir retrouvé, pour le coup. A propos, comment cet homme a-t-il pu prendre le large sans être remarqué ? Le blondinet se penche, jette un coup d’œil circonspect sous le lit : personne. Ça ne lui plaît pas, mais alors pas du tout. Il se redresse, ouvre la porte d'un geste qui tâche de ne pas être brusque, et lance à la cantonade, sans toutefois hausser le ton bien que la tension perce dans sa voix :

    « John ? John, vous êtes là ? Je vous assure que je ne vous veux pas de mal... Revenez par ici, vous voulez bien ? »

    Le front plissé par un froncement de sourcils, Alexander se rapproche du lit et prend le chat dans ses bras, le grattouillant derrière les oreilles au passage. L'homme ne peut théoriquement pas être sorti de la chambre de manière parfaitement silencieuse, il le sait.

    Et c'est bien ce qui l'inquiète.
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Dim 8 Sep 2013 - 23:59
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Cââââââlin !
Déjà que les pensées de John sous sa forme humaine ne méritent pas un prix Nobel de philosophie ( il est pas stupide, bien évidemment, il est juste...particulier. Particulièrement dérangé, un chat dans un corps humain ou pas loin. ), mais sous  sa forme féline elles deviennent assez simples. Et là, son attention est concentrée sur un câlin. Il en veut un, tout de suite, maintenant. Avec le monsieur psy là, Alexander. Qui a un petit temps de réaction avant de le lui rendre, ce qui rend Bandit particulièrement impatient. Les chats n'ont pas la réputation d'être des petites créatures patientes et attentionnées. Juste quémandeuses d'attention.

« Ben alors, te voilà, toi... Où t'étais planqué, dis ? » Ben sous ton nez, triple idiot ! On peut difficilement se planquer en étant assis au milieu d'un lit et/ou en train de réclamer un câlin sur les genoux de l'individu. Le chat adresse un regard dédaigneux et méprisant au médecin ; qu'est-ce qu'il raconte, lui ? Mais Bandit quitte rapidement son attitude hautaine pour se glisser avec délice sous la main d'Alexander. Il est un peu fou le doc, à raconter des choses sans queue ni tête, mais au moins, il le caresse, et pour rien que pour ça John l'aime déjà énormément. Le félin commence à peine à ronronner comme un moteur particulièrement bruyant quand il se fait reposer sur le lit sans sommation ; fini les câlins ? Déjà ? Alexander regarde sa médaille, tandis qu'il essaye de se faire câliner ; sans succès, puisque le psy s'agite dans la pièce. Il regarde sous le lit ( et reçois un regard perplexe de John ; y a cinq minutes ils rampaient tous les deux au sol, il a bien vu qu'il n'y avait rien là-dessous. A moins qu'il ne cherche la souris ? Mais il l'a mise lui-même dehors !

Quand l'homme traverse la pièce pour aller à la porte, John bondit dans ses jambes, réclamant un peu d'attention, il ne sait pas ce qu'il cherche, mais il préférait quand Alexander concentrait son attention sur lui. C'est exigeant, un félin. « John ? John, vous êtes là ? Je vous assure que je ne vous veux pas de mal... Revenez par ici, vous voulez bien ? » C'est deux fois bizarre ; déjà parce que Alexander semble véritablement tendu, inquiet – les sens aiguisés du petit félin sont formels -  alors qu'il n'y a pas de raison, ensuite...parce que il cherche John, que John c'est lui, et que si Alexander arrête de regarder de l'autre côté de la porte et se retourne, il verrait bien que le chat est là. Aucun sens.

Voilà ; John est retrouvé, Alexander prend le chat dans ses bras pour revenir près du lit. Parfois, ils se sont retrouvés, et la main de l'humain se trouve derrière les oreilles pointues du chat : parfait, on bouge plus, on le lâche plus, c'est le paradis. Peut-être grattouiller deux centimètres sur la gauche ? Le chat penche la tête pour indiquer ce désir, indifférent à ce qui s'était passé quelques instants auparavant. Bandit clôt les paupières, ronronne à qui mieux mieux. Les métamorphoses de John sont chaotiques et inopinées, la plupart du temps, elles répondent à la nécessité du moment : besoin de se cacher, hop un chat. Besoin de réconforter quelqu'un d'un câlin ; hop un chat. Besoin d'arracher les yeux à quelqu'un ; hop un chat. Besoin de dire, que vraiment, Alexander est quelqu'un de chouette ( mais de bizarre quand même ), à grattouiller comme ça ; hop un humain, un John taille réelle, humain comme tout, ébouriffé comme tout qui ronronne toujours avec le même enthousiasme dans les bras du psy en murmurant :

« -Vous êtes chouette comme psy. »
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Mar 10 Sep 2013 - 19:18
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] - Page 2 Jooooohn_imagesia-com_bfnk_large

    Il est des situations particulièrement perturbantes. Comme recevoir subitement un homme dans ses bras – et le laisser choir sur le lit, surpris par l'augmentation du poids à soutenir – à la place du joli matou que vous caressiez quelques secondes à peine auparavant. Et Alexander a beau être considéré comme un homme somme toute plutôt blasé, cela ne fait pas de lui un être insensible, loin de là. Pour tout dire, il est présentement sous le choc et ne parvient qu'à lancer à John un regard aussi apeuré qu'éberlué – car oui, il s'agit bien de John. Cet individu étrange et imprévisible lové conte son flanc, c'est lui, pas de doute possible.

    « Vous êtes chouette comme psy. »

    « Vous n'êtes pas mal non plus. Enfin, pas comme psy. »

    Comme chat, peut-être ? Réflexe de réponse totalement irréfléchi. Les actes inconsidérés sont rares, venant d'Alexander, mais dans un contexte pareil, n'importer qui se retrouverait déboussolé, non ? Pendant quelques minutes, le médecin reste immobile, incapable de réagir d'une quelconque manière – et se demande même s'il n'est pas en train d'halluciner de façon particulièrement réaliste. D'après lui, l'interrogation a lieu d'être. L'agent du S.H.I.E.L.D. A accumulé suffisamment d'expérience dans le domaine de la psychiatrie pour admettre que chez certains patients, les frontières de la réalité peuvent se fausser complètement. Mais les hallucinations ne sont pas tangibles, en principe, pas chez des individus habituellement aussi stables que l'est le jeune Steinberg. Puisque John a l'air d'apprécier les câlins, autant en profiter – histoire de vérifier.

    Alexander passe un bras autour de la taille du squatter et l'attire à lui, laissant sa main libre reposer sur l'épaule du visiteur impromptu. Et, rien à faire, c'est un véritable être humain qu'il serre dans ses bras : bien réel, en chair, en os et en tendons. Présence chaleureuse et, il faut bien le reconnaître, hautement réconfortante. Mais alors, comment ?...

    L'évidence frappe soudain le psychiatre – pas à la façon d'un coup de poing, non, plutôt  comme une faible décharge d'énergie au niveau du sternum. Évidence qu'il s'empresse d'exprimer, d'une voix quelque peu tendue, sous la forme d'une question qui n'en est pas vraiment une – après s'être détaché de son interlocuteur de façon à pouvoir le regarder dans les yeux.

    « John. Vous êtes un mutant, c'est ça ? »
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Lun 16 Sep 2013 - 18:34
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Il est des situations particulièrement perturbantes. Comme se faire subitement choir sur le lit, alors que une minute auparavant, on était confortablement installé dans des bras chauds et câlins – tout ce que demande un chat, au fond - ; un miaulement surpris surgit de la gorge du jeune homme, avant qu'il ne rencontre le regard de Alexander et lui rende son coup d'oeil éberlué ; oui, plaît-il ? Pourquoi il le regardait comme ça ? « Vous n'êtes pas mal non plus. Enfin, pas comme psy. » Ben comme quoi alors ? John a déjà entendu dire qu'il est pas mal, mais ça c'est au travail, et le travail ce n'est pas pareil que le reste du temps. Cette phrase n'a aucun sens. Il est psychiatre ou fou, au bout du compte ? Un fou qui se prend pour un psychiatre, peut-être ? Le mutant n'est pas sûr de préférer cette solution ; il n'a pas eu de bons rapports avec les autres, lorsqu'il était à l'asile, bien au contraire. Chassant ce chasse-tête de son esprit, John répond machinalement – mais avec sincérité :
« Merci. »

Le psychiatre semble être devenu fou, de toute façon. John respecte son silence perturbé, et se tient lui-même coi et immobile. C'est difficile pour lui, mais au moins il a de quoi s'occuper en observant le visage d'Alexander, visiblement en proie à de mystérieuses préoccupations. Fascinant. Ce qui est encore plus intéressant, c'est quand le jeune homme choisit de brusquement l'attirer à lui et de l'enlacer. John n'émet pas la moindre protestation, mais se blottit au contraire tout naturellement contre lui. Il veut un câlin ? Il fait un câlin, pas le moindre problème. Sans doute qu'un être humain normal et sain d'esprit s’inquiéterait d'un câlin soudain et sans motif ni avertissement, mais John passe son temps à câliner les gens de cette manière...Alors au contraire, il en profite ; il glisse son menton sur l'épaule d'Alexander, son nez dans son cou, et se met à ronronner de contentement. Plus personne ne bouge, merci. Le moment de paix bienheureuse prend soudain fin à la question du psychiatre ; « John. Vous êtes un mutant, c'est ça ? » John écarquille les yeux. D'où qu'elle vient la question ?

« -C'est ce que tout le monde dit. J'sais pas pourquoi. »

Mais il répond d'une petite voix ; il n'a rien contre les mutants, il ne saisit même pas bien les tenants et aboutissements du problèmes, mais tout le monde lui jette toujours ça à la figure telle une insulte. Ca a commencé en Ecosse, dans sa famille, et ça continue ici régulièrement. Même Alexander, qui la minute précédente était si câlin, Alexander est tendu et s'écarte légèrement de lui. Par réflexe, John l'attrape, s'accroche à lui et enfonce des ongles pointus comme des griffes dans le tissu ou la peau, peu lui importe, pour ne pas le laisser l'abandonner. Mutant. Mutant = pas bien, mais dans le même temps Victoire est une mutante, et s'il y a bien quelqu'un de bien, c'est la jeune femme..C'est un casse-tête mental pour le fou, qui a sagement décidé de ne pas s'en préoccuper outre mesure, il y a mieux à faire.
John se dandine d'un pied sur l'autre, prêt à se sauver par la fenêtre en cas d'apparition inopportune de balais, de seaux d'eau ou de messieurs en blouse blanche. Alexander est un chouette psy. Malgré sa méfiance première, John est porté à lui faire confiance, il le trouve rassurant. Il est calme, sympathique, imperturbable, et câlin. Alors, le mutant lève ses yeux marrons curieux et inquiets vers lui et pose enfin la question qui gambade dans sa tête depuis longtemps ;

« -C'est grave, doc ? »
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Jeu 24 Oct 2013 - 11:32
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] - Page 2 John_imagesia-com_cqkg_large


    « C'est ce que tout le monde dit. J'sais pas pourquoi. »

    Là, Alexander a réellement envie de rire. Vraiment, John ? Tu ne sais pas ? C'est vrai, ta transformation en chat - rien que ça - est tellement peu flagrante... Enfin, il aurait certainement ri si cinq petites pointes acérées n'avaient pas tenté de se planter dans son épaule à travers la toile fine de son t-shirt. De fait, le psychiatre est plus près de la grimace que du sourire. Stop, stop, le chat, pour le coup, ça ne va pas le faire. L'allemand attrape doucement les poignets de John et le force à décrisper ses doigts - voilà, merci. Bon, alors, mon petit, comment t'expliquer que la mutation...

    « C'est grave, doc ? »

    Le psychiatre a un court moment de flottement. Avant de soupirer. On dirait que l'intrus - qui n'en est plus vraiment un, en fait - a besoin de quelques explications. Alexander aimerait croire qu'il n'est pas sérieux... Mais... Visiblement... Si. ... Par où commencer, maintenant ?

    « Non, on ne peut pas dire ça... »

    Enfin, si. Bien sûr que c'est grave, d'une certaine manière. Cela change l'essence même de l'homme, au point que certains nient l'appartenance des mutants à la catégorie « humains ». Mais les yeux de John trahissent bien assez de trouble et d'inquiétude - inutile d'en rajouter.

    « La mutation rend... Différent. Mais ça ne fait de personne un monstre. Ce n'est ni bien, ni mal. C'est comme ça. »

    Bien rattrapé. Maintenant, c'est au tour du médecin de faire part à John d'une question qui commence à l'inquiéter sérieusement. Parce qu'ignorer une mutation de ce genre devrait être purement impossible. Alexander pose sur son interlocuteur un regard qui se veut rassurant. Comme toujours.

    « John. Restez tranquille, d'accord ? Dites-moi juste... Avez-vous seulement conscience du fait que... Vous êtes capable de vous métamorphoser en chat ? »

    Mine de rien, ce n'était pas facile à dire. Et le psychiatre craint sincèrement la réaction du mutant.

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Mar 5 Nov 2013 - 21:40
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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] - Page 2 Tumblr_molgjd2g9A1qzyznvo8_250 Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] - Page 2 Tumblr_mm77dvKHE61qa7tybo10_250
Alexander force les doigts de John à s'ouvrir, à le lâcher. Le mutant n'aime pas ça :  il s'agrippe aux gens parce qu'il est effrayé et a besoin de contact physique, l'obliger à s'écarter ne l'aide pas vraiment. Mais, puisque c'est Alexander, qui le regarde d'un air calme et apaisant, il veut bien faire un effort. A défaut de l'enfermer, le psychiatre a au moins un effet calmant sur John, sans doute parce qu'ils ont l'air d'avoir des caractères diamétralement différents. Mais en même temps, il est difficile d'affirmer ce que le blond pense. Ses yeux portent de la magie, voilà.

«-Pardon, »marmonne John.

Il ne se rend jamais compte quand il fait mal aux gens. Vous me direz, ce n'est pas la pire chose dont il ne se rend pas compte. « Non, on ne peut pas dire ça... » John est un mutant. Il le sait., au fond ou du moins il commence à le réaliser. Il ne s'est pas encore approprié l'idée, mais on va s'en sortir. Il est peut-être fou, mais il n'est pas stupide pour autant : après une bonne centaine d'insultes à son encontre, ça commence à pénétrer sa cervelle. Et Victoire tente de l'habituer à l'idée. Il est un mutant, Victoire aussi. Mais qu'est-ce q ue ça fait ? Parce qu'il a beau tendre ses oreilles poilues dès qu'il entends ce mot, il n'entend rien de positif là-dessus, et c'est toujours des ondes de colère et de peur qui émanent des gens.

« La mutation rend... Différent. Mais ça ne fait de personne un monstre. Ce n'est ni bien, ni mal. C'est comme ça. » … Enfin quelqu'un qui répond de manière claire et posée à sa question ! Habemous Papam ! Euh doctor et amicum ! C'est comme ça. Très bien . Proposition acceptée et gravée au fer rouge dans l'esprit de John.

John. Restez tranquille, d'accord ? Dites-moi juste... Avez-vous seulement conscience du fait que... Vous êtes capable de vous métamorphoser en chat ? » Quand on lui dit de rester tranquille, c'est rarement bon signe. Depuis la fois où on lui a dit ça et qu'on a ensuite essayer ( en vain, restons sérieux ) de le castrer, ce genre de formules le rendent méfiant. Alors Alexander a beau lui être sympathique et présenter une présence rassurante, presque familière ( il s'attache vite le matou ), le regard du mutant se fait inquisiteur : que va-t-il se passer ?  Oula. La question a un million d'euros est sortie du panier. Inspirons à fond, les choses sérieuses commencent. Ce n'est pas que John ne se rend pas compte qu'il est un humain qui se transforme en chat. Mais en fait si. Et non. Enfin vous voyez ?

Pour faire court, il est frappadingue. Se plonger dans l'esprit d'un fou et l'expliquer de manière rationnelle est un art difficile, complexe et voué à l'échec . Permettez que je tente la gageure ( et que j'échoue lamentablement, mais on a rien sans rien, et il ne fallait pas poser de question qui fâche ) : Il n'y a, pour lui, pas de différences entre un chat et un humain. ( Ce qui explique pourquoi, humain il miaule parfois à un humain, et fait des phrases élaborées à un félin ) Il est un chat et un humain, puisque que les deux, c'est kifkif. Il est les deux en même temps, en gros. Ou ni l'un ni l'autre. Ca pose parfois des problèmes, lorsque confronté à la réalité raisonnable ( essayer de fermer une porte à clef quand vous êtes un chat ! ) mais le privilège du fou c'est de vivre dans son monde et d'être aveugle au reste. C'est juste en-dehors du domaine de sa compréhension. Moi j'vous le dit : heureusement qu'en face de John, c'est Docteur Sexy Alexander, diplomé es fous.

John a une technique imparable quand il doit faire face à des difficultés majeures, quand on le place face à des réalités auquel son esprit est hermétique. Pas de sa faute, ça ne fait pas sens dans sa petite tête, ça lui échappe totalement. Habituellement, lorsqu'il est mis au pied du mur avec sa condition et sa folie, John se transforme en chat et se taille vite fait. Rien de mieux qu'une chasse à la souris pour éloigner de vous toute préoccupation métaphysique. Sauf que non seulement sa mutation est inconnue, mais elle est aussi instable. Ce n'est parce que, inconsciemment, il a envie d'être un chat qu'il va lui pousser des moustaches. Souvent, c'est le cas, mais pas actuellement : bug, mutation indisponible et John reste comme deux ronds de flancs face à face à son nouveau médecin personnel ( rien qu'à lui, juste à lui, je vous ai dit que les chats étaient des bêtes possessives ? )

« -... Non ? »

Ce n'est pas la bonne réponse, John le sait. Mais lorsqu'il essaye de miauler sa confusion sous forme humaine, ce sont bien des mots qui se forment. John recule précipitamment, et va s'asseoir sur le lit. Pour un chat comme pour un humain, les couvertures et les lits battent les monstres et les réflexions existentielles. Il ramène ses genoux contre son torse, et les entoure de ses bras, pour fixer un regard perdu vers Alexander. Son regard s'attarde un instant sur les mèches folles du psychiatre, sur la couleur de son armoire et le bordel qu'ils ont mis quand la souris était là. Se concentrer, ne pas se laisser distraire. Répondre à la question. Il a une grimace, pendant que son cerveau tente de faire la liaison entre les deux parties de sa personnalité, l'homme et le chat. Il parle d'abord lentement, en cours de réflexion, puis de plus en plus vite, ses mimiques reflétant sa réflexion et les détours que celle-ci prends. Au moins, il écoute Alexander et n'est pas grimpé au rideau, moi j'appelle ça un succès total.

« - Puisque je me suis jamais dit ça, je présume que la réponse est non. C'est bien d'être un chat, les chats sont d'agréables compagnons. Vous n'êtes pas un chat ? Vous avez pourtant attraper la souris avec talent. ...Je suis quoi si je suis pas … pas toujours, c'est ça ? Métamorphose ? Pas toujours un chat ?... C'est pour ça qu'ils m'ont enfermé ? »
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Sam 21 Déc 2013 - 19:25
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Spoiler:

    « ... Non ? »

    L'idée que cette réponse n'ait guère de sens traverse furtivement l'esprit d'Alexander – pour prendre conscience que l'on n'a pas conscience de quelque chose, il faut bien commencer par prendre conscience de cet état de fait, pas vrai ? Peu importe, il y a plus important à gérer dans l'instant. Comme garder un œil attentif sur le chat, le mutant - John, en somme - qui, visiblement effrayé de ses propres mots, s'éloigne avec précipitation pour se recroqueviller au creux de la couverture soigneusement bordée sur le matelas du médecin – discrète manie de militaire. Perplexité et incompréhension dans les yeux de l'homme, dans le regard qu'il fixe alternativement sur le médecin puis sur la chambre en elle-même. Puis la parole se libère à son tour, tout d'abord hésitante, pour finir sur un débit verbal plutôt impressionnant.

    « Puisque je me suis jamais dit ça, je présume que la réponse est non. C'est bien d'être un chat, les chats sont d'agréables compagnons. Vous n'êtes pas un chat ? Vous avez pourtant attraper la souris avec talent... Je suis quoi si je suis pas… pas toujours, c'est ça ? Métamorphose ? Pas toujours un chat ?... C'est pour ça qu'ils m'ont enfermé ? »

    Le psychiatre fronce les sourcils, moyennement sûr d'avoir saisi l'intégralité des pensées que tente d'exprimer le mutant. Tout en réfléchissant intensément à la manière d'exposer le problème – ou, disons plutôt, de la situation – à un individu visiblement incapable d'envisager le concept de mutation, Alexander se rapproche prudemment de John et s’assoit calmement près de lui, en tailleur. Reste tranquille, mon vieux, on va discuter. Et c'est d'une voix basse, assez proche d'un murmure, que le docteur entame ses explications.

    « John, vous êtes ce que l'on appelle un mutant. C'est-à-dire que vous êtes né avec une... (Ne parle pas d'anomalie) Je veux dire... (Ni d'erreur) Une génétique différente de celle des humains, ce qui vous offre certains, hm, pouvoirs. Et vous, John, parvenez je ne sais comment à devenir physiquement un chat. Vous êtes chat et humain, John. Et en même temps, vous êtes une unique personne. Vous ne le comprenez peut-être pas, et en tout cas ne le maîtrisez pas. »

    L'allemand reprend son souffle avec l'impression d'avoir rendu la situation et les idées du mutant plus confuses qu'elles ne l'étaient déjà ainsi que l'idée parfaitement hors de propos que le dénommé John est, à la réflexion, un être tout-à-fait adorable, autant sous forme humaine que féline, et que cela finira rapidement par lui ôter toute objectivité. Pour autant, le psychiatre ne peut pas en rester là, et doit tout de même aller au bout de sa réflexion.

    « Et ce n'est pas réellement votre mutation qui, à mon avis, les a poussés à vous enfermer. Plutôt le fait que vous ne le contrôliez absolument pas – cela devait les effrayer. »

    Cela fait beaucoup à assimiler, sans aucun doute. Le médecin se tait donc à présent, et observe simplement son interlocuteur d'un air inquiet. Si les choses tournent bien, songe-t-il, il ira préparer du thé. Savoir que John pouvait potentiellement tenter de s'échapper par la fenêtre à chaque instant commence à lui porter sur les nerfs – et, qui sait, cela rétablirait peut-être un peu de normalité au milieu de cette entrevue.
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Lun 3 Fév 2014 - 15:17
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Jeu du chat et de la souris

Lorsqu'un chat a peur, il tente toujours un premier temps de s'enfuir, de cracher pour effaroucher son adversaire et enfin de viser les yeux. John dispose d'un moyen supplémentaire : la logorrhée verbale. Parler, parler, distraire son adversaire autant que sa peur. Ou le faire reculer avec force de non-sens, puisque si le mutant n'est déjà pas quelqu'un de très logique et stable en temps normal, lorsqu'il est au pied du mur, son cerveau se fait définitivement la malle.

Pourtant, dans ce cas précis, John tente vraiment de faire un effort, d'apporter une réponse satisfaisante à Alexander. Mais au fur à mesure que les mots passent ses lèvres, ils éclosent en absurdités. Le mutant suit des yeux son nouvel ami et médecin personnel alors que celui-ci vient s'asseoir à ses côtés sur le lit. Un peu comme il aurait fixé une soucoupe de lait, pour être honnête mais eh ce n'est pas de sa faute si le jeune homme commence à ressembler à son messie personnel.  
« John, vous êtes ce que l'on appelle un mutant. C'est-à-dire que vous êtes né avec une... (Ne parle pas d'anomalie) Je veux dire... (Ni d'erreur) Une génétique différente de celle des humains, ce qui vous offre certains, hm, pouvoirs. Et vous, John, parvenez je ne sais comment à devenir physiquement un chat. Vous êtes chat et humain, John. Et en même temps, vous êtes une unique personne. Vous ne le comprenez peut-être pas, et en tout cas ne le maîtrisez pas. »


Le psychiatre fait apparemment partie des personnes dotées d'un don rare, bien plus important que celui de se transformer en chat, du moins aux yeux de John : celui de pouvoir raconter à peu près n'importe quoi et tout ce qui leur chante, tout en ayant l'air sain d'esprit et d'émettre un discours qui tient la route, tant au niveau syntaxique que logique. Epatant.
John se frotte pensivement les joues et passe sa main dans les cheveux, un peu comme s'il envisageait de faire sa toilette, mais ce n'est qu'une façon de se concentrer et de réfléchir. Et son cerveau tourne à plein régime alors que le médecin explique la situation. Cela fait plus sens que prévu. Il est un chat et un humain, sans être deux personnes différentes. Dans un sens, ça colle. Il voit ce que Alexander veut dire, même si le pourquoi du comment et les conséquences lui échappent.

La génétique, par exemple, est un point qui lui passe au-dessus de la tête. Il est un chat, et un humain. Les deux en même temps dans son crâne, un par un physiquement. Il va avoir une migraine et coincer ses ses sourcils en position froncés, mais il ne fait pas mine de s'échapper. En fait, une souris pourrait lui passer sur le nez qu'il ne la remarquerait pas, tant il est (momentanément et plus pour longtemps ) absorbé par le point actuel. « Et ce n'est pas réellement votre mutation qui, à mon avis, les a poussés à vous enfermer. Plutôt le fait que vous ne le contrôliez absolument pas – cela devait les effrayer. » John cligne des paupières, lentement :

« - Si je contrôle, ça, ils ne m'enfermeront plus ? »


Le contrôle n'est pas une chose à laquelle John est habitué. Qu'on parle de sa mutation, ou de quoi que ce soit d'autres. Ses pensées vagabondent d'un point à l'autre, son corps s'agite dans tous les sens et il parle pour de ne rien dire. Le contrôle signifie principalement ne pas avoir le droit de faire ce qu'il veut, et de l'eau jetée à sa figure ; rien de bon. Mais être enfermé est pire.
Il penche la tête sur le côté pour mieux observer Alexander, qu'il contemple de bas en haut un instant, ses pupilles s'agrandissant en un ovale presque rond, comme un chat captivé :

« -Vous n'êtes pas un... mutant, n'est-ce pas? »


Il a un peu de mal à dire ce moment sans que cela sonne comme un insulte, trop habitué à l'entendre jeter avec haine et mépris. Ce n'est ni une question, ni une affirmation, quelque chose entre les deux.

« -Ni effrayé. »

Note-t-il du même ton de constat, concentré et doux. Mettant les pièces du puzzle ensemble. Il ne se contrôle toujours pas, pour autant qu'il sache, pourtant Alexander est assis sur le même lit que lui – le sien d'ailleurs – à portée de main. Techniquement, c'est une distance qui introduit souvent un problème dans les relations entre John et autrui : si on ne le câline pas, c'est qu'il y a un problème. Mais... si en même temps il est un humain alors...alors migraine en vue, et John n'aime brusquement plus beaucoup cette idée. Alors John fera un effort ; il déplie légèrement ses longues jambes et adopte une posture plus détendue, similaire à celle du blond ; en tailleur, les mains posées sur ses genoux. Attentif et en attente.


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Lun 17 Fév 2014 - 21:44
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Anonymous
Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John] - Page 2 John_imagesia-com_cqkg_large



    Au moins, il s'est calmé. Passé un moment d'intense réflexion dont je n'avais ni le cœur ni la moindre raison de le tirer, mon invité surprise semble enfin à nouveau détendu. Alors, quoi ? Est-ce que tu admets ? Est-ce que tu... Comprends ? Je l'observe, lui, sa souplesse féline, sa façon de pencher la tête de côté en posant ses questions innocentes – et je parviens à la conclusion (probablement en grande partie due à sa condition de demi-félidé) que se tient face à moi l'être le plus adorable que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer. Et, pour répondre aux interrogations qui me sont posées... Je n'ai pas la moindre idée de ce qui se passerait dans le cas où John maîtriserait sa mutation. Peut-être serait-il toujours aussi aliéné qu'on le considère à ce jour. Peut-être pas. Je trouvais l'idée rassurante, voilà tout. Et, non...

    « Je ne suis pas un mutant. Et je n'ai aucune raison d'avoir peur de vous. »

    Voilà au moins deux faits ayant l'air acquis. Bon. Très bien. Le tigre semble apprivoisé. Maintenant, le problème est le suivant : jeune homme, comptez-vous rester assis sur mon lit indéfiniment comme si vous étiez chez vous ? Quoique – les chats se sentent chez eux sur n'importe quel lit, couverture, coussin, et tissu confortable de manière générale – oui, même votre vieux pull, là. Ahem. Donc.

    « Vous ne m'avez pas dit où vous vivez précisément. Je... Je peux vous raccompagner, si vous le souhaitez. »

    Je crois que cette phrase synthétise à merveille les pensées contradictoires qui me traversent l'esprit. Un homme s'est introduit dans ma chambre – un intrus, donc – et j'aurais toutes les raisons de vouloir le mettre à la porte. En même temps, c'est un mutant. Mais voilà un certain temps que je me suis rangé... Hors de question de ne serait-ce qu'envisager de... Oublie ça, Alex, oublie. Tu ne devrais même pas y penser. Oui, mais cet homme est un véritable cas psychiatrique – et tu veux faire quoi, l'enfermer ? - non, non, et non. Lui donner consultation ? … … Haha. Tu aimerais bien, pas vrai ? Ce serait bénéfique... Eh bien, débrouille-toi pour le convaincre, maintenant que tu as réussi à lui faire adopter une autre attitude que la fuite. Cela dit, tu n'as pas vraiment besoin de travail supplémentaire, pas vrai ? Mais tu ne peux pas non plus le laisser partir comme ça, non... Allez, avoue, tu ne veux pas. Tu l'aimes déjà un peu trop pour ça, pas vrai ?

    Alors, qu'est-ce que tu fais ?

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