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Jeu du chat et de la souris,animaux pas forcément inclus.[Alexander&John]

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Mar 11 Mar 2014 - 21:50
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Jeu du chat et de la souris


John prend relativement bien le fait que son monde vient de s'écrouler autour de lui. Habitude de chat que de retomber toujours sur ses pattes, pourrait-on dire. Son cœur bat à toute allure, et s'il avait ses moustaches, elles frémiraient à qui mieux mieux. Oui, il est troublé et son esprit est plus que confus. Dans le même temps, ça s'éclaircit. Il doit encore réaliser tout à fait ce qui se passe, prendre pour lui le mot mutant...mais il a trouvé le bout de la ficelle pour dénouer la pelote de laine. Y a plus qu'à s'amuser comme un petit fou.

Les questions se bousculent dans sa tête, sans logique  ni sens. Elles ne sont même pas exprimées en mot, sa partie chat reprenant le dessus. Mais il se tait et contemple le visage d'Alexander, un peu comme s'il était le messie. Ce qu'il est, en quelques sorte : cela faisait longtemps qu'on ne l'avait plus traité ainsi et le lit est confortable. Comment ça, c'est pas la question ?

« Je ne suis pas un mutant. Et je n'ai aucune raison d'avoir peur de vous. » Le visage de John s'éclaire brusquement et ses cheveux semblent se redresser sur son crâne joyeusement. D'un point de vue réaliste, non le psy n'a aucune raison d'avoir peur de lui : déjà parce que se transformer en chat n'est pas franchement la mutation la plus dangereuse actuellement présente sur le sol américain et parce que John n'a jamais fait de mal à une...oui, bon, il a déjà écrasé et gobé pas mal de mouches. Disons qu'il n'a jamais fait de mal à quelque chose d'une taille plus grande qu'un gros rat ou qu'un pigeon particulièrement gras. Mais les insultes qui lui sont déjà tombées sur le museau lui ont appris que les « mutants » - lui donc, si on suit le raisonnement – lui ont appris que beaucoup n'aiment pas le mutants et en ont peur. Le doc' n'a pas peur de lui. Le doc' l'aime bien?

On pourrait ensuite se demander « jeune homme, comptez-vous rester assis sur mon lit indéfiniment comme si vous étiez chez vous ? »  Hm oui ? D'accord John ne s'est pas posé cette affirmation dans ce sens, ni de manière aussi directe, mais il à moitié chat. Et sa moitié chat a depuis longtemps pris la résolution que, s'il aime où sont posés ses fesses – lit, couverture, coussin, carton, pile de journaux, vieux pull ou votre estomac – et bien il les y laisse jusqu'à ce que, selon ce qui survient en premier lieu, son estomac gronde ou qu'on le jette en bas.

Et il est bien là. A voir si Xander allait le jeter de là ou non . John s'étire délicatement...il s'allongerait bien de tout son long sur le lit pour faire une sieste bien mérité après toute cette chasse et discussion, lui. Mais le psy  reprend la parole, et il papillonne des yeux pour fixer son regard sur les traits de son vis à vis. « Vous ne m'avez pas dit où vous vivez précisément. Je... Je peux vous raccompagner, si vous le souhaitez. » John se gratte pensivement le cuir chevelu et hausse les épaules. C'est un chat, son territoire s'étend à tout New York et il vit là où il peut dormir. Majoritarement. Il avait un appartement à lui et un colocataire, des plombs plus tôt mais n'y a pas mis les pattes depuis une éternité. Des tas de cartons et de canapés disponibles. Mais depuis quelques temps, il a une préférence pour le canapé ou le lit de Victoire et pour les sardines qu'elle garde à sa disposition et ce n'est pas tout à fait sa maîtresse pour une fois : c'est aussi son amie. C'est donc la bonne réponse.

« - Dans le Queens, la plupart du temps. »

Alexander semble aussi troublé que John, ce qui n'est pas peu dire. Les pensées semblent défiler sous son front, à la grande curiosité du chat. Curiosity killed the cat.  Hey, il est mutant, pas télépathe et il ne peut que fixer le psychiatrique avec un intérêt non dissimulé, yeux écarquillés. Qu'est-ce qu'il pense, le bougre ? La deuxième question. Enfin, le deuxième truc.

« - Si vous voulez. Je peux me débrouiller. Si vous me laissez partir. »

Parce qu'il est toujours un peu hésitant sur ce point : un psychiatre qui le laisse aller comme ça ? Ou alors il jette le chat dehors. Oh, c'est trop compliqué. Il jette un coup d'oeil par la fenêtre : il est où là, déjà ?


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Lun 16 Juin 2014 - 19:06
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    Le laisser partir. Le laisser... partir. Haha. Alexander esquisse un sourire gêné. Oui, bien sûr. Évidemment. Que pourrait-il répondre d'autre ? La vérité ? « Non, je ne voulais pas vraiment dire ça, vous me plaisez, restez encore un peu, vous m'intriguez. » ? Hors de question. En tant qu'individu socialement adapté mais farouchement timide, jamais le psychiatre ne se risquerait à tenir pareil discours. S'il le regretterait ? Assurément. Dès l'instant où le mutant lui aurait tourné le dos pour franchir la porte – car non, il ne repartirait pas par la fenêtre. Alors, le blondinet cogite, jurant intérieurement dans sa langue maternelle. Scheiße. Scheiße. Il lui faut trouver quelque chose à dire, quelque chose à faire ; là, maintenant, tout de suite. Quelque chose qui permette à Alexander et à John le Chat pouvoir rester en contact sans que le médecin passe pour... pour il ne savait pas trop quoi – ou plutôt si, pour un sombre individu prenant pour cibles des individus à l'équilibre mental fragile – auprès du potentiel entourage du mutant. Car rien dans ce mot n'est réellement offensant, n'est-ce pas ? « Mutant. » Allez, Alexander, réfléchis. Tu as cinq petites secondes. Tu passes habituellement pour quelqu'un de relativement intelligent, alors sers-toi un peu de tes neurones !

    L'agent du SHIELD se lève finalement, serre et desserre le poing à deux reprises pour faire disparaître sa légère tension, puis s'empare d'une feuille quelconque et d'un stylo à bille noir négligemment abandonnés sur son bureau. Après avoir vérifié que le billet ne contient ni secret d’État, ni relevé bancaire – il ne s'agit, à vrai dire, que d'un simple pense-bête concernant ses horaires de travail, Alexander se rapproche sereinement de John et se lance dans une brève explication qui se voudrait claire.

    « Si vous partez... Vous pourriez, peut-être, me donner votre numéro de téléphone. Ou votre adresse ? Je suis psychiatre, et... Si vous aviez un problème avec les gens – vous savez, les gens qui veulent vous enfermer, vous pourriez... Vous pourriez m'appeler. Je vous aiderais. »

    Le jeune allemand s'est voulu convaincant. Il plante ses yeux gris dans ceux de son interlocuteur – qui pourrait le fixer en retour et ne trouver dans ses prunelles qu'une avenante bienveillance. Pourtant, ce que perçoit Alexander tient plutôt du domaine de la totale confusion et, pour être parfaitement honnête, ce qu'il s'apprête à faire lui semble bien plus proche de mettre un chaton à la rue que raccompagner un jeune homme à la porte. Alors son regard se fait plus inquisiteur ; il tente, d'une voix basse, de relancer sa question. Une dernière fois. Quoi qu'il en soit, il n'insistera plus.

    « Vous... Êtes sûr de vouloir rentrer seul ? Vraiment ? »


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