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"j'ai une fille" "félicitation elle est né quand ?" " il y a 22ans.." PV Eve H. Davis

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Jeu 22 Mai 2014 - 17:36
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Le soleil se couchait encore une fois sur la tranquille ville de Montréal, la ville semblait s’enfonçait peu à peu dans les ténèbres à mesures que les derniers rayons de lumières frôlaient l’horizon. Depuis cette loi radicale aux Etats-Unis, beaucoup de mutants et leurs familles ont émigrés vers d’autres pays et surtout vers la Canada, ce qui a eu comme conséquence d’augmenter considérablement le taux de délinquance de celui-ci. Ce constat était visible aux yeux de tous dès que la nuit tombait sur la ville et que les pillages et agressions recommençait leurs sinistres ballets, le gouvernement Canadien ne savait quelle décision prendre, fallait-il empêcher les Etats-Uniens de sortir du pays ou fallait-il les accepter pour les empêcher de se faire condamner à mort ?

Cette position de l’Etat était tacite, non officiel mais quelqu’un d’intelligent pouvait aisément deviner ce qu’il se tramait et surtout ce qu’il risquait de se passer si l’on attendait trop sans agir, une décision pris dans la colère et la peur, une décision telle que celle du gouvernement américain. S’il fallait être intelligent pour le remarquer, tel serait alors le cas de John Carpenter, et effectivement tel en fut le cas, debout devant la grande bais vitrée du dernier étage de la North American Computer Enterprise, les yeux flamboyant du rouge sang de la lumière du soleil mourant et un verre de Whisky japonais à la main.

Depuis plusieurs minutes il observait cette fourmilière avec dédain, tout commençait à dérailler et pourtant les gens se laissaient voguer sur une mer déchaînés de problèmes, de haine, alors qu’il aurait été des plus simple de s’allier et de tendre la main à son prochain… pfff… « Les prolétaires » souffla John dans un geste de répugnance, souffle qui forma un léger cercle de fumée sur la vitre comme s’il était assez de regardé de spectacle aberrant.

A cette idée, il but une gorgée de whisky, le garda quelques secondes en bouche, le fit tourner délicatement pour finir par l’avaler. Suite à cela il  se déplaça d’un geste assuré dans son bureau et s’assit dans un fauteuil moelleux mais ferme. De lassitude il bascula la tête par-dessus le haut du dossier et se passa la main sur le visage, puis soudain un sourire s’esquissa sur son visage, cette situation était peut-être catastrophique après tout peut-être qu'il pouvait en tiré profit, depuis le début de la purge il était resté passif et on avait essayé e l'assassiner plusieurs fois, cette fois ci il rentrerait dans la danse et ferait savoir qu'il ne faut jamais provoquer les loups qui dort.

Le silence malsain qui régnait dans la pièce sombre fut soudain interrompu par le bruit le plus agaçant qui soit, un bruit strident d’une tonalité trop aigu au goût de John, un bruit d’intercom.

- Monsieur Carpenter, votre rendez-vous de 19h20 est arriv...

La phrase n’était même pas terminée que son doigt se posa sur le bouton rouge de l’appareil et il lui répondit de monter de suite. La promptitude à réagir de John Carpenter n’était en aucun cas un signe d’empressement, d’ailleurs son pou était régulier et nul respiration précipitée ne trahissait cela, Mr Carpenter n’était jamais pressé, il savait juste quand il fallait agir et surtout comment. Comment ? Car le PDG de cette société international n’étant un rien un homme comme les autres, en effet, il était un mutant doué de multiple talent. Une de ses capacités hors norme était un développement considérable de l'activité neuronale ce qui lui permettait de réfléchir plus vite qu'un humain normal et surtout avec plus d'exactitude. Le reste de ses pouvoirs n'étaient pas aussi spectaculaire que certains, mais maniés intelligemment ils pouvaient devenir de puissantes armes qui ...

*TOC TOC TOC*

Son rendez-vous était arrivé, sans même attendre l'autorisation de John l'individu entra dans la pièce. Un homme carré, grand, musclé et à l'air patibulaire se tenait dans le bureau avec une mallette à la main.

- Franz ! s'écria John. Toujours à l'heure, quel plaisir. Prendrez vous un verre, j'ai du whisky, du porto, du schnaps, du ...
- J'aimerais en finir au plus vite si vous n'y voyez aucun inconvenant.
- Soit, répondit-il en se servant un verre de whisky japonais. Avait vous ce que je vous ai demandé ?
- Oui.

L'homme prénommé Franz et accessoirement ancien agent du FBI ouvrit sa mallette et en ressortit une pochette cartonné remplie de photo et de papier. John les pris et examina les documents, son sourire s'effaça quand il s'aperçu qu'il lui manquait un élément important.

- Où sont les plans ?

L'homme bafouilla quelques paroles inaudible qui signifiait qu'il ne les avait  pas.

- Que voulais vous que je fasse de ces photos ? Sans les plans elles ne me servent à rien.
- Vous avez déjà une idée du bâtiment et du nombre de garde.

- MAIS CE N'EST PAS CE QUE JE VOUS AI DEMANDE!! EST-CE AUSSI DUR QUE CA DE LE COMPRENDRE !!

John inspira profondément, s'installa dans son fauteuil , un pied sur le bureau et reprit:

- Foutez moi le camp, allez ...


Mais l'homme ne bougea pas.

- Je veux mon argent.

John soupira , ouvrit un tiroir et sortit deux liasses de 5 000 dollars qu'il jeta sur le rebord de son bureau. L'homme s'approcha , compta tranquillement, trop occupé à savoir combien on lui donner pour remarquer qu'une ombre se prolongeait doucement de la sienne et remontait le long de son dos, soudain il écarquilla les yeux...

- Il manque le double !
- Vous m'avez apporter la moitié de votre contrat, vous êtes payés moitié moins, c'est un principe de base.

L'homme furieux mit la main dans sous sa chemise pour atteindre son revolver quand il se stoppa soudainement, il porta les mains a sa gorge et tomba a genou ou suffoquant. Quiconque d’extérieur aurait pu croire qu'il essaya de s'auto-étrangler mais la vérité était toute autre, il essayait de se débarrasser d'une sorte d'ombre noir qui lui comprimait la trachée.
John se leva tranquillement de son siège avec son verre, tranquillement il fit tourner le whisky et en bu une gorgée.

- Pauvre humain pathétique, vous pensez tous que toutes les solutions doivent se réglé dans la violence et tout çà pour combler votre désir insipides de cupidité. Personnellement, je me fout de l'argent, je pourrais vous donner 50 000 dollars canadien je m'en soucis guère mais voyez vous, j'ai des principes et pour moi on est payé qu'en fonction de notre travail, s'il est mal fait on est mal payé. Ha, mais vous devenait tout bleu... Je vous laisse trois mots pour me convaincre que vous n'êtes pas qu'une petite frappe que je peux tuer dans l’indifférence totale.

L'homme dont les yeux commençait à se retournait lâcha dans un souffle "j'ai une fille" , John considéra la question et avant que Franz ne finisse par s'évanouir il prit son revolver sous sa chemise, s'écarta et le relâcha. Franz respirer bruyamment, les larmes aux yeux et toussa fort.

- Vous pouvez remercier la petite Charlotte elle vient de vous sauver la vie.

L'homme se retourna d'un coup sec.

- Comment savez vous qu'elle s'appel...
- Je sait tout sur vous Samuel Prington et non "franz", alors je vous conseille de prendre cet argent, de partir et de ne plus jamais revenir, çà serait dommage que vos décisions conduites la petite Charlotte à rencontrer des hommes peu fréquentable en sortant de l'école.. "l'école Saint Armand" si je ne m'abuse. non ?

Le visage de l'homme blemit comme jamais et s'il avait existé une couleur plus blanche que blanche ça aurait été le moment de la nommé. Toujours a genoux il tâtonna le bureau et pris l'argent pour le mettre dans son manteau.

- V-ous n'entendrez plus .. * toux * .. plus parler de moi mais ne faites rien à ma fille , il .. il me reste plus qu'elle.

Sur quoi il se releva et partit précipitamment.

John se leva, verrouilla sa porte , mit de la musique sur son ordinateur "requiem de mozart", se resservit un verre et se posa sur une sorte de divan dans l'obscurité , il s'allongea et se mit a somnoler, repensant au dossier qu'il avait lu et se demanda s'il pourrait en tirer quelques choses, il ramasserait les photos de Oscorp plus tard.
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Jeu 22 Mai 2014 - 20:49
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Cela remontait à quelques mois maintenant, bien avant qu’elle ne rencontre William, un fugitif, comme elle. Eve se retrouvait livrée à elle-même, pour la première fois de sa vie, sans aucune idée de ce qu’elle devait faire. Quelques mois auparavant, elle ne mesurait même pas l’impact de son utilisation intensive de son pouvoir. Et ‘ils’ lui avaient pris son unique famille. Sa mère. Une innocente qui avait, pour seul crime, trop d’amour pour le fruit de ses entrailles. Elle avait voulu la protéger, sans même savoir pourquoi on s’en prenait à sa fille. Et en une fraction de seconde, elle disparaissait…
Eve renifla, ses sourcils se froncèrent et ses poings se serrent à ce souvenir, tandis que la pluie tombait sur sa capuche. Elle avait pu s’échapper grâce à ce même pouvoir qui avait condamné sa mère à un sort funeste. Elle s’était réfugiée là où elle se pensait insaisissable, s’immergeant dans son ordinateur, elle parcourra les méandres d’internet pour finalement se télécharger à une adresse IP qui lui était familière. C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée en à peine quelques secondes à l’autre bout de la ville de Sacramento, dans le bureau de sa mère, au Zoo. Elle quitta la ville la nuit même, continuant son trajet à pied afin de ne pas attirer l’attention. Et cela faisait bien trois jours qu’elle survivait ainsi, désorientée, apprenant à dompter ce pouvoir qui lui offrait tellement de possibilités mais dont l’usage était traçable pour les individus qui la cherchaient …
Ce soir-là, elle trouva refuge dans une maison inoccupée (après vérification sur le réseau social de la gamine de la maisonnée, la famille était partie en vacances pour une bonne semaine), où elle pirata le système d’alarme et autre système de sécurité.
Enfin au sec. Elle jeta ses bottes à travers le salon et s’installa tranquillement sur le canapé, avec le pc portable de la famille. Encore une fois, le pirater fut un jeu d’enfant.

« Sésame, ouvre-toi. »
Dit-elle en s’exécutant, sans vraiment comprendre comment fonctionner son pouvoir. Elle savait, c’était tout.
« ‘Muffin’, comme c’est mignon. »
commenta-t-elle, en entrant le mot de passe.
Elle ouvrit un navigateur internet et commença à chercher tout ce qu’elle pouvait concernant la mutation, les noms les plus connus, les mesures du gouvernement, assimilant au-fur-et-à-mesure les informations qu’elle trouvait. Au fil des heures, elle se retrouva, un peu nostalgique, à chercher les informations concernant sa mère, accédant aussi facilement à son dossier médical qu’elle ne l’aurait fait pour accéder au site de la météo. Mais elle n’y accédait pas pour rien, elle savait ce qu’elle cherchait. Après quelques recherches concernant la mutation, elle avait appris, en lisant un essai d’un universitaire que le gène mutant serait apparemment transmis par le géniteur. Eve ne connaissait pas son père. Sa mère n’a jamais voulu lui en parler ni lui dire qui il était. Pas parce qu’elle lui en voulait, au contraire, elle semblait même l’apprécier au fond. Mais elle craignait sa réaction, elle ne voulait pas qu’il se sente forcé ni qu’il lui impose quoique ce soit concernant l’enfant. Tout ce qu’Eve savait à son sujet, c’est qu’il avait un poste important et qu’il ignorait tout simplement son existence. Elle ne connaissait même pas son nom. Mais cette information était sûrement dans le dossier de sa mère, concernant sa naissance. Et effectivement, en forçant le passage, elle trouva un nom.

« John Carpenter. »
Elle n’aurait su dire si cette nouvelle lui plaisait ou bien si elle n’éprouvait que de la colère envers ce géniteur qui avait causé la mort de sa mère en lui donnant cet héritage génétique. Les recherches concernant John Carpenter lui permirent d’établir sa situation géographique. Ça n’était pas vraiment compliqué, surtout avec ses capacités actuelles. Un acronyme revenait souvent N.A.C.E. North American Computer Enterprise. Eve esquissa un sourire : quelle ironie, son paternel était le PDG d’une entreprise de recherches technologiques. Ils avaient ça dans le matériel génétique ou bien ?
Avisant l’horloge, dans le salon, Eve se dit qu’elle pourrait bien aller jeter un coup d’œil à cette entreprise. Il faisait nuit, personne ne traînait dans ce genre d’endroit, la nuit. Et puis, elle voyageait maintenant aussi vite qu’un message électronique. Oakland – Montréal en moins de 10 secondes et gratuitement, franchement, ça ne se refusait pas ! Elle renfila seulement ses bottes, puis, replaçant sa sombre capuche sur sa tête, dissimulant le haut de son visage, elle s’immergea dans l’ordinateur et se transféra jusqu’à l’adresse IP du siège social de la N.A.C.E. à Montréal.
Cette musique s’échappait de l’ordinateur d’où elle venait de s’extraire doucement, en silence. Le bureau semblait vide, à moitié dévoré par l’obscurité de la nuit et pourtant, cette musique tournait dans le vent. Eve jeta un coup d’œil panoramique, mais rien ne semblait trahir la présence de qui que ce soit. Elle haussa simplement les épaules : encore un génie qui avait oublié d’éteindre son lecteur multimédia. Et ça n’était pas pour lui déplaire puisque, grâce à l’étourdi, elle avait pu se transférer ici. Elle laissa la musique tourner, après tout, elle était assez agréable, bien plus que ces horreurs que l’on entendait de nos jours à la radio, et commença à pianoter sur l’ordinateur, fouinant son contenu à une vitesse telle que l’on pouvait penser qu’elle ne retenait rien de ce qu’elle visualisait. Et pourtant c’était tout le contraire. Une pochette cartonnée attira son attention sur le bureau, laissée à l’abandon. Eve s’en saisit, il s’agissait apparemment de quelques clichés concernant …

« Oscorp … ?»

Elle venait de lire le nom, à haute voix, sans s’en rendre vraiment compte, sans non plus s’en alerter : qui pourrait l’entendre ? Eh bien, tandis qu’elle se demandait s’il s’agissait d’espionnage industriel, elle ne pouvait pas se douter qu’une ombre, tapie dans l’obscurité du bureau, pouvait maintenant deviner sa présence …

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Jeu 22 Mai 2014 - 22:50
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John se sentait bien depuis bien longtemps, la musique et le whisky avait eu raison de ses dernières insomnies. Dans ce bureau personne n'était là pour le tuer ou l'espionner, pas d'imprévu. Un havre de pain. Un havre de paix ? Pas vraiment, si une chose était sûr dans la vie du PDG s'était que le repos lui serait longtemps une notion abstraite.

Le Dies Irae venait d'entrée en scène, la musique rythmée selon une mélancolie aussi étrange que morbide s'était muée en une douce mélopée aux intonation aigu, quand soudain un son, pas long, pas si audible mais un son étrange tout de même. Un demi octave dans l'aigu , il était certain que le son que John avait perçu était étranger de la musique, il lui semblait avoir entendu le nom d'Oscorp, avait-il rêvait  ?

Pour en être sur John ouvrit les yeux et aperçu qu'une silhouette dos à lui et d'allure plutôt féminine si l'on en jugeait le rebondit de son postérieur. La personne fouillé dans le dossier qu'il avait jeté quelques minutes plus tôt. Sans dire un mot ni bouger il mit sa main sur son portable et effectua un "X" sur l'écran tactile, soudain tout devint noir, tout ce qui était électrique et Electronique disparu, son portable se vida automatiquement de sa batterie et se coupa en envoyant l'ordre de fermer toute les issus à clés. Seul le collier de John sous le fond du deuxième tiroir du haut pouvait tout renclencher.

Il resta a distance et matérialisa son ombre pour passer près de la silouhette.

- Qui est tu ?

Son ombre passa à proximité en se matérialisant de nouveau en touchant l'épaule de l'inconnu. John se téléporta en silence dans un autre coin.

- Pour qui travail tu ?

Les réponses avait courte et calme, non autoritaire et violente comme on pourrait s'y attendre. John voulait déstabiliser son mystérieux invité non enclenché un combat.  
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Jeu 22 Mai 2014 - 23:34
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Et voilà qu'elle se retrouvait faite comme un rat, prise à son propre jeu. L'obscurité venait d'engloutir toute la pièce. Une panne de courant ? Pas vraiment, ce genre d'entreprise avait des onduleurs pour éviter les coupures d'électricité et préserver le système informatique. Non, ce genre de panne, c'était plutôt ... Eve sentit comme un frôlement. Elle s'arrêta, cherchant à capter le moindre mouvement dans la pièce. Mais il faisait nuit noire.

« Qui es-tu ?»

Il y avait quelqu'un. Et il semblait se déplacer bien vite. Eve chercha à localiser l'auteur de la question, mais quand elle sembla enfin savoir d'où provenait la voix, un nouveau frôlement se fit sentir, et la voix retentit à l'autre bout de la pièce.

« Pour qui travailles-tu ?»

La voix n'était pas menaçante. Il s'agissait d'un homme, et il semblait vouloir l'intimider en la frôlant, en se déplaçant dans le noir. Eve esquissa un sourire : et dire qu'elle aurait pu rester au chaud, à Oakland, dans cette maison douillette et désertée. Mais non, sa curiosité l'avait poussée à se mettre à la poursuite de son paternel. Paternel qui semblait plus que parano avec ce système de sécurité et ce chien de garde personnel. Elle devait gagner du temps, pour trouver une solution. Elle resta immobile, gardant la tête baissée pour conserver son visage dissimulé par sa capuche, et se contenta de tendre l'oreille.

«Je ne bosse pour personne, je suis une free lance.»

Elle lorgna un peu sous sa capuche, cherchant à distinguer une silhouette. Elle se souvint des photos d'Oscorp.

« Mais il se pourrait bien que je cherche un contrat... Vous désirez mon CV ?»

Et quel CV ! Elle était entrée ici sans alerter personne. C'était seulement son manque d'attention qui l'avait fait repérer. Il valait mieux pour elle de présenter les choses ainsi, pour sa propre sécurité. Elle ne pouvait savoir ce que son interlocuteur projetait de faire si elle faisait mine de s'échapper. Et elle n'avait aucune chance dans un combat au corps-à-corps.

« Nous n'avons pas été présenté. Et l'intimité d'une pièce obscure me semble un peu 'too much', pour un entretien, vous ne trouvez pas ? Mon nom est Shade.»

Sa voix était posée, un poil désinvolte et moqueuse, une façon de parler qui sembla même peut-être familière au PDG de l'entreprise. Mais peut-être n'y fit-il pas attention.
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Jeu 22 Mai 2014 - 23:57
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John avait toujours plus ou moins apprécié ce genre de femme, celle qui savent manier prudence et répondant. Un jour il en avait aimé une, "avait" un grand mot puisque même une vingtaine d'années plus tard il n'entretenait que peu de relation sentimentale car son cœur resté pris mais amour et travail ne faisait pas toujours bon ménage.
John sourit en entendant la fille parlait, sa voix avait des intonations qui lui était familière mais il n'arrivé pas à mettre la main dessus.

Il se dit qu'il fallait faire fit de ses détails et de se lancer dans quelques choses de plus intéressant, un contrat ? pourquoi pas, après tout elle avait su montrer son habilité à s'émouvoir dans bruit, par contre il lui manquait encore quelques notions de discrétion. Il défit son collier, la donna a son ombre qui se déplaça jusque sous le bureau et activa sous le deuxième tiroir le dispositif qui remit tout en marche.

Dés que la lumière fut remit l'ombre de mit dans le dos de l'inconnu et monta jusqu'à la nuque, au cas où. John s'avança le sourire aux lèvres et serra la main de l'inconnu.

- Bienvenu, nous allons peut-être passer contrat donc permettez moi de me présenter, je suis John Carpenter , çà vous le savez déjà et je vous invite à vous asseoir et m'indiquer ce que vous voulez boire ou manger. Par contre il serait dommage que vous tentiez quoi que ce soit que ce soit pour fuir ou m'attaquer, je n'aimerais pas à avoir à vous briser la nuque tout de suite. Et au cas où vous en douteriez sachez que même si vous ne le voyez pas ni le sentez vous êtes successible de mourir dans la seconde.


Il avait dit tout cela sur le ton le plus cordial du monde et avait gardé le sourire et se dirigeait vers un minibar.

- Vous désirez ?
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Ven 23 Mai 2014 - 0:30
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Elle avait visé juste en misant sur le contrat puisqu'il fallut une poignée de secondes pour que le système se remette en marche. La lumière s'enclencha également, et Eve tira un peu sur l'avant de sa capuche, premièrement pour protéger ses yeux de la soudaine luminosité, secondement, pour garder son visage dissimulé dans l'ombre de son couvre-chef.
Il avait radicalement changé de comportement, s'avançant avec le sourire aux lèvres et lui serra même la main. Eve resta tout de même sur ses gardes, elle fut même brièvement déstabilisée, de le voir, en chair et en os, son géniteur.

« Bienvenue, nous allons peut-être passer contrat, donc permettez moi de me présenter : je suis John Carpenter , ça, vous le savez déjà et je vous invite à vous asseoir et m'indiquer ce que vous voulez boire ou manger.»

A vrai dire, elle avait plutôt pensé à une sorte de sentinelle, plutôt qu'à lui. En photo, il ne payait pas de mine, elle l'avait plutôt imaginé trop suffisant pour passer du temps dans son propre bureau.
Elle le regarda s'éloigner jusqu'à un mini-bar.

« Par contre, il serait dommage que vous tentiez quoi que ce soit, que ce soit pour fuir ou m'attaquer, je n'aimerais pas à avoir à vous briser la nuque tout de suite. Et au cas où vous en douteriez, sachez que même si vous ne le voyez pas ni le sentez, vous êtes successible de mourir dans la seconde.»

Eve afficha un large sourire sur son visage à demi-voilé et alla se vautrer sur le sofa, croisant les pieds et les posant sur une table basse. Elle passa ses mains derrière sa tête et se contenta de répondre :

«Voyons, quel intérêt aurais-je à faire ça ? Je n'ai pas fais le déplacement depuis Oakland pour ça. Non, je voulais vraiment vous voir.»

Elle l'observait, par-dessous sa capuche, un sourire moqueur sur le visage, jambe toujours croisées. Elle n'avait jamais imaginé son père en occidental. Encore moins en Canadien. Elle le dévisageait, cherchant quelque chose chez lui, n'importe quoi pouvant trahir une mutation quelconque. Après tout, il était à la base de la sienne.
Ce sourire, sur le visage à demi-caché de la jeune fille, lui donnait l'impression de tout savoir.

« Vous désirez ?»

« Whisky. Parlez-moi de vous, John.»

Et bien, elle était culottée, cette gamine ! Elle rentrait par effraction, puis s'installait dans le canapé comme s'il avait été à elle, et maintenant voilà que c'est elle qui menait l'interrogatoire.
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Ven 23 Mai 2014 - 11:03
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Les manières de cette fille lui plaisait vraiment, elle agissait en territoire conquit. Elle et lui avait un point commun, c'était bon pour les affaires. La fille voulait un Whisky, soit, elle ne l'oublierais pas de sitôt. Il mit la main dans le fond de son mini bar, derrière les bouteilles se trouvait un revolver, une grenade et une grenade AEM, juste au cas où, mais ce n'était pas çà qui l’intéressait pour l'heure. Il ressortit à deux mains une bouteille poussiéreuse de 6L a demi rempli, ou a demi vide, qui avait toujours procurer beaucoup de réaction chez ses invités. Cet whisky Macallan Decanter "M"d'âge remporta plusieurs fois le prix du meilleur blend Whisky au monde, son arôme et sa subtilité faisait la fierté des distilleries japonaises, son goût était magique quand on en buvait une gorgée rien ne le séparait d'un autre whisky juste qu'il avait très bon gout puis soudainement la magie s'opérer, les arômes de plantes , de parfum, d'arôme remontait subitement dans l’œsophage pour chatouiller les papilles gustatives du goûteur, ne laissant plus que celui-ci avec une fête dans la bouche. Il convient de rajouter qu'à 500 000 dollars la bouteille ce n'était que la moindre des choses.

( Bien écrit non ? Je sait oui, déjà tout petit je voulais être chroniqueur dans les livres de vin et de cuisine mais la conjoncture actuelle n'a pas été tendre avec moi et pour éviter de me retrouver à la rue j'ai été obligé de trouver ce travail de voix OFF pour Marvel , donc si vous avez aimé veuillez envoyez vos dons pour m'aider moi, ma femme et mes gosses à me sortir de ce travail sous payé pour un meilleur à "Gilles Poitou de la Boustifaille, 69 rue de la vierge, 46800 Moncuq", merci , je reprend si je ne veux pas me faire licencier. )

John se servit aussi un verre et s'approcha de l'inconnu, elle cachait son visage derrière une capuche, était-elle défigurait ? Qu'importe, John n'avait pas besoin de voir son visage de suite. La fille lui avait demandé de parler de lui, il se positionna devant la grande baie vitré posa une main dessus et se mit à parler la mine grave.

- Je suis né dans une ville en proie à la délinquance et à la haine, heureusement je suis né dans une famille riche, très riche, jusqu'à mes 11 ans je n'avais aucune raison d'être triste, j'avais des précepteurs, un majordome du nom d'Alfred, une grande propriété entourant notre manoir. Mais un jour, tout changea, nous sortions du théâtre, il faisait noir depuis longtemps , un homme nous attendais dans la ruelle, il a menacé mes parents avec une arme et leurs a demander l'argent et les bijoux. Mon père lui a sauté dessus mais l'homme n'était pas à son premier coup, mon père et ma mère furent assassinés sous mes yeux. J'ai hérité de l'entreprise familiale et j'ai passé toute les nuits depuis ce jour à patrouiller la nuit pour empêcher que ces choses ne reviennent. Heureusement que je suis accompagné de mon fidèle majordome Albert, à moins que ce soit Anthony, ou Alfred.

Il se retourna en souriant et s'approche d'un fauteuil fasse à l'inconnue.

- Qu'importe cette histoire est fausse, mais sérieux çà serait vraiment classe comme présentation de héro non ?

Il s'assit et croisa les jambes.

- Et vous ? Vous entrez chez moi, apparemment vous avez fait de la route pour me voir moi et vous ne vous présentez même pas. Je ne mange pas les gens vous savez, sauf une fois mais c'était une fois au chalet et on avait plus rien dans le frigo.

Il sourit, bu une gorgée, soupira. Décidément çà ne lui allait pas de feindre la gentillesse, s'il s'écoutait çà aurait fait longtemps qu'il aurait étranglé cette inconnue avec son ombre et l'aurait interrogé avant de la balancer par la fenêtre mais bon, ce soir il se sentait joueur, il avait besoin de décompresser.  Alors il resta là à attendre la réponse.
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Ven 23 Mai 2014 - 12:36
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Il était évident que cette histoire ne tenait pas debout, elle ne correspondait d'ailleurs en rien à ce qu'elle avait trouvé durant ses recherches concernant ce drôle de type. Eve affichait un sourire en coin, tandis qu'elle appréciait le parfum de l'alcool qu'elle avait en main, observant John qui la rejoignit, s'installant au fauteuil, en face d'elle.

« Qu'importe cette histoire est fausse, mais sérieux, ça serait vraiment classe comme présentation de héros, non ?»

Eve fit doucement tourner son verre avant de le porter à ses lèvres, tout en reprenant sur le même ton désinvolte :

«Vous vous considérez comme un héros, John ?»

Il s'était assis et avait croisé ses jambes, tenant son verre également. Il était évident que cet homme était un iceberg, avec une face visible bien moins conséquente que sa face cachée. Mais même s'il feignait l'amabilité, elle se doutait qu'elle attisait sa curiosité.
Ses recherches lui avaient appris un bon nombre de choses le concernant, mais rien concernant sa mère, ni même sur une quelconque mutation.

« Et vous ? Vous entrez chez moi, apparemment vous avez fait de la route pour me voir moi et vous ne vous présentez même pas. Je ne mange pas les gens vous savez, sauf une fois mais c'était une fois au chalet et on n'avait plus rien dans le frigo.»

Encore une fois, le visage encapuchonné afficha un large sourire : elle l'intéressait, elle le savait. Elle humecta ses lèvres de Whisky, le garda en bouche et savoura un instant avant de commenter :

«Excellent.»

Elle posa son verre sur la table après avoir retiré ses pieds de cette dernière et s'être relevée. Elle s'étira et commença à balayer le bureau du regard, touchant certains livres dans la bibliothèque, puis avisant un échiquier poussiéreux, elle sélectionna une pièce, un Fou noir, qu'elle retourna dans tous les sens.

« Ne vous méprenez pas, John. Vous auriez tort de penser qu'il s'agit de timidité. Je vous ai donné un nom, et vous avez eu un aperçu de mes capacités. Quant à vous, vous ne m'avez rien n'appris que je ne sache déjà.»

Elle indiqua l'échiquier du menton.

« Vous jouez ?»

Les échecs, les stratégies et techniques, étaient l'une des premières choses qu'elle avait assimilé à l'aide de son don, au lycée. Ça ne lui avait pris qu'une poignée de secondes pour apprendre à jouer comme un grand maître. Elle sourit à se souvenir : à l'époque, elle avait rejoins le groupe d'échecs du lycée dans le seul but d'écraser les plus malins de sa classe. Elle avait pris goût au pouvoir et à la supériorité avec ce jeu. Un jeu qui avait pris une grande part dans sa façon de raisonner, puisqu'elle considérait chaque personne comme une pièce de l'échiquier géant qu'était le monde. La manipulation, la réflexion, la stratégie ... tout cela pour arriver à ses fins. Le sourire d'Eve resta figé un instant : partageait-elle cette vision des choses avec son paternel ?

Elle ramena l'échiquier à la table basse et l'installa, prenant les pièces noires.

« Un secret pour un secret. L'échange équivalent. Honneur aux Blancs.»

Et l'invitant à commencer son mouvement, elle l'invita parallèlement à livrer un secret. Cette partie risquait d'être longue et intéressante ... Très intéressante ...
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Ven 23 Mai 2014 - 14:34
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La jeune fille avait l'air sur d'elle, elle le provoquait aux échecs, peut-être aurait-il enfin un adversaire à sa mesure, lui qui avait combattu les plus grands, le chef d'équipe se son université et  de l'équipe national. Il aurait pu se qualifier pour le championnat du monde s'il n'avait pas contracté cette dysenterie en Amérique latine, depuis il n'avait plus osé faire de championnat , se sentant maudit. 4 fois il avait raté les sélections, une fois la dysenterie, une fois une pneumonie, une fois renversé par une voiture et une fois une tentative d'assassinat le matin même.

Mais pourquoi pas après tout, une bonne partie le remettra d'aplomb.

- très bien, un secret pour un secret mais vous devez être honnête.

Il jouait les blancs, très bien , que la partie commence. Il mit ses doigts sur un pion et joua.

- En plus des technologie je fais fabriquer des armes en secret, quoi que c'est une rumeur déjà établit. A toi.
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Ven 23 Mai 2014 - 16:42
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John sembla hésiter un instant, mais finit par accepter le deal que la mystérieuse intruse lui proposait, en y posant une condition, tout de même. Elle devait être honnête. Bien entendu, cela coulait de source, c'était bien ce qu'elle entendait par 'secret'. Elle feignit une révérence et ajouta :

«Cela va de soi. Il en va de même pour vous.»

John avança une main sûre d'elle jusqu'à un pion, le joua sans hésitation tout en faisant part d'un premier secret, tout ça sur le regard d'Eve qui affichait toujours un mystérieux sourire en coin. Son cerveau calculait déjà les prochains coups qui viendraient sans même s'en rendre compte.

« En plus des technologies, je fais fabriquer des armes en secret, quoique, c'est une rumeur déjà établie. A toi.»

La jeune fille se pencha  vers la table, toujours en souriant. Avançant une main gantée d'une mitaine, Eve joua également un pion avec autant d'assurance que son adversaire. Elle voulait le tester, tâcher de l'emmener là où elle le désirait. Mais ce qu'elle désirait plus que tout, c'était faire durer cette partie pour tirer le maximum d'informations. Prenant donc compte des multiples coups qu'elle avait envisageait mentalement, elle commenta une nouvelle fois de sa voix moqueuse :

«Oh, on se tutoie, à présent. Dois-je prendre ça pour un honneur ? Très bien, à mon tour. Le Gouvernement veut ma peau et pourtant, je n'avais rien fais de mal.»

Elle avança son pion, puis se réinstalla dans son fauteuil, reprenant son verre de Whisky en main, et croisant les jambes. Elle venait de lui servir un indice sur sa condition de mutante. L'invitant d'un geste de main à continuer la partie, Eve articula, sur ce même ton désinvolte :

« A toi.»

Elle réfléchissait déjà à comment elle pourrait lui annoncer que, malgré le fait qu'ils ne se connaissent absolument pas, il composait au moins 50% de son matériel génétique ...
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