|  Ven 23 Mai 2014 - 17:39 | | | Invité Invité  | - On se tutoie car j'ai toujours pensais qu'une partie d'échec abaissait ces barrières sociales, le pauvre, le riche, le jeune ou le vieux sont tous sur le même pied d'égalité, il ne sont plus que des joueurs, des adversaires, des stratèges... Un plateau d'echec est comme notre monde, mais peu de personne comprennent comment ils fonctionnent, pour certains nous sommes censé être le roi , nos amis nous protège et nous essayons grâce a eux d'établir la meilleur stratégie pour les préserver tout en gagnant. La réalité est tout autre, le vrai nous ne doit pas être le roi, tout les ennemis n'ont qu'une envie , prendre le roi. Nous, nous devons êtres une pièces fortes mais que l'on peut se permettre de laisser, le fou par exemple ou encore mieux le cavalier, alors que toute les pièces se sacrifient pour nos plans, nous nous déplaçons tranquillement entre nos ennemis. Tel son déplacement nous nous devons de prévoir plusieurs plans de fuite ou d'attaque , deux en avant ou en arrière et un de coté, le regard de tous est sur le roi, nos ennemis s'écartent de nous pour se diriger vers lui, ses défenses diminuent, il se fait coincer dans un coin et au moment où au pied du mur les gens croient gagner, nous attaquons, nous utilisons nos plans pour avancer vers le maître d'oeuvre, il croit que nous ne faisons que passer devant lui mais nous bifurquons et la couronne tombe, la partie est gagné... Voici comment il faut voir la vie et les échecs ne l'oublie jamais.
"Le Gouvernement veut ma peau et pourtant, je n'avais rien fais de mal."
L'indice était trop gros, le gouvernement voulait sa peau , elle ne parlait pas du gouvernement canadien mais bel et bien du gouvernement des Etats-Unis et elle était clairement une mutante cela aller de soit. Cela expliquait aussi pourquoi elle avait pu rentrer dans son bureau malgré son imperméabilité une fois la porte fermé, même les vitres avaient été conçu pour résister a un tir de missile. Sur de lui il saisit un autre point et construit sa défense en y ajoutant un élément personnel, des failles intentionnels qui n'étaient récupérable sur 4 coups donc certains joueurs ne réfléchissait pas à çà.
- La dernière fois que je suis aller prendre un café j'ai subit une tentative d'assassinat et un de mes gardes du corps en est mort. Le gouvernement américain n'est pas tendre avec moi et ceci pour la même raison que toi ma chère. | | | | Ven 23 Mai 2014 - 19:08 | | | Invité Invité |
C'en était presque flippant, de trouver autant de point commun avec ce parfait inconnu qui était pourtant à la base de son existence. Alors ils voyaient la vie selon le même point de vue. Intéressant. Eve commençait à comprendre pourquoi sa mère s'exaspérait de jour en jour en voyant sa fille grandir. Ce n'était pas une mauvaise exaspération, puisqu'au final, ça la faisait toujours sourire. Un sourire nostalgique qu'Eve n'avait su décrypter ... jusqu'à ce jour. La jeune femme observa son adversaire feindre la négligence, tout en se montant une défense. Elle esquissa un sourire amusé. Elle aurait probablement forcé le passage contre un adversaire lambda, mais maintenant, elle en avait la confirmation, cet homme ne négligeait jamais rien. Il n'y avait qu'à voir son système de sécurité. Et s'ils réfléchissaient de la même manière, tous les deux, alors il serait bien plus rusé qu'il ne le laissait penser. Elle avait un avantage sur lui : celui de savoir à quoi s'attendre. Lui ne pouvait mesurer les capacités de son adversaire aussi facilement. « La dernière fois que je suis allé prendre un café, j'ai subit une tentative d'assassinat et un de mes gardes du corps en est mort. Le gouvernement américain n'est pas tendre avec moi et ceci pour la même raison que toi, ma chère.» Eve esquissa un sourire satisfait : elle l'avait amené là où elle le désirait. Son aveu était clair, autant que celui qu'elle lui avait servi : il était mutant, lui aussi. Après une brève réflexion, Eve fit une manœuvre exposant volontairement une de ses pièces maîtresses, feignant également la négligence, alors que son vrai but était de l'attirer pour mieux taper là où cela ferait mal. On se méfie souvent des grandes pièces, mais pas assez des simples pions ... Nul doute que deux grands maîtres s'affrontaient ... «Je connais quelqu'un qu'autrefois, vous comptiez dans votre entourage.» Eve avait un sourire toujours aussi malicieux sur le visage, se délectant d'avance de l'impact que sa révélation allait avoir. Elle voulait voir s'il allait se laisser distraire en laissant son cerveau fouiner dans ses souvenirs pour trouver qui pourrait être cette connaissance commune, et de ce fait, relâcher son attention sur la partie. Elle termina son verre, le posa sur la table, et posa ses bras sur les accoudoirs du fauteuil, trônant, un sourire satisfait aux lèvres et défiant son adversaire du regard.
| | | | Ven 23 Mai 2014 - 19:43 | | | Invité Invité | John regardait le jeu , le jeune fille jouait brillamment, effectuant de nombreux pièges comme lui, mais si elle continuait comme çà la partie serait gagné malgré grande difficulté, ainsi il se décida àlui faire une remarque pour corser le jeux.
- Ma chère tu joue vraiment bien mais il est dans mon intérêt de te prévenir que ta méthode est trop scolaire, on croirait voir un bouquin ou un site internet, prend ton temps et intègre ta personnalité à la partie.
Nul ne pouvait savoir ce qu'il se passait sous la capuche, si cette parole l'avait affecté mais le jeux devint moins scolaire , plus dur, John sourit. Roc.
«Je connais quelqu'un qu'autrefois, vous comptiez dans votre entourage.»
Il ne réagit pas mais il venait de l’emmener là où il voulait voulait, la raison de sa venu et elle en avait lâché un bout. Elle connaissait quelqu'un de son ancien entourage, cela était bien mystérieux car extrêmement vague. Des centaines de questions passait dans sa tête.
A lui de donner un secret qui la poussera à réfléchir.
- Vous croyez me connaître mais dans le fond presque tout ce que vous croyais vrai est faux.
Il bu une gorgée, un secret énigmatique est quand même un secret. | | | | Ven 23 Mai 2014 - 21:02 | | | Invité Invité |
La mise en garde de John quant à son jeu trop scolaire fit sourire la jeune femme : elle crevait littéralement d'envie de lui dire ô combien il avait été facile pour elle d'apprendre à jouer. Mais, un seul secret à la fois... Très bien, il pensait qu'elle était trop scolaire, alors elle allait jouer plus sérieusement. C'était un excellent adversaire, sans nul doute le meilleur qu'elle n'ait jamais affronté. « Vous croyez me connaître, mais dans le fond presque tout ce que vous croyez vrai est faux.» Eve laissa échapper un ricanement tout en faisant danser ses doigts sur l'accoudoir du fauteuil : elle ne semblait pas satisfaite de cette réponse. Deux parties se déroulaient en fait dans cette pièce : la première, sur un échiquier, la seconde, à chaque fois qu'ils livraient un secret pour emmener l'autre là où ils le souhaitaient. Le problème, c'était que leur bras de fer était interminable ... «John, ce n'est pas un secret, ça. Mais soit... A mon tour.» Après réflexion, elle poussa une nouvelle pièce sur le damier et reprit, dans un sourire : «J'ai appris les échecs seule. Je dirais qu'il m'a fallu un peu moins de 30 secondes pour atteindre ce niveau.» Cette manœuvre devenait d'un coup plus agressive, beaucoup moins scolaire. Elle ajouta, en retirant doucement sa capuche, un sourire aux lèvres : «Tu me pardonneras donc mes ... lacunes.» La jeune fille était belle, et ses origines chinoises étaient indéniables. Ses yeux étaient de couleur marron et ils brillaient de cette même malice que l'on retrouvait dans les yeux de son adversaire. Ses longs cheveux châtains et noirs étaient noués en queue-de-cheval. Son visage sembla troubler un instant son adversaire : John devait trouver ces traits familiers ...
| | | | Ven 23 Mai 2014 - 21:34 | | | Invité Invité | John faillit s'étouffer avec son whisky, sa gorgée dévia, çà lui brûlait les poumons. Si la jeune fille voulais le déstabiliser il faut avouer qu'elle avait réussit, il resta interloqué quelques secondes, assez néanmoins pour que cela se remarque, Jade se tenait là devant elle... non un sosie, plus jeune, Jade il y a 20 ans. John avait stoppé le jeu , des centaines de questions parcourait son cerveau à une allure surhumaine, après tout cela était normal son cerveau ne l'était pas... humain.
Que faisait un sosie de l'amour de sa vie ici ? Pourquoi plus de 20 ans plus tard ? Était-ce la nièce de Jade, sa fille ? Puis soudain un regroupement de message nerveux illumina son cerveau...
non non non, çà ne peut être possible, mais tout semble collé,
non non non ça doit être quelques choses d'autre, mais cette intelligence, elle a appris les échecs en 30 secondes ...
non non non c'est une coïncidence Jade l'est aussi, mais c'est une mutante
non non non çà doit être le gène de sa mère, mais il n'y a que les pères qui transmettent le gène
non non non elle doit avoir un père mutant, mais il reste toujours le facteur que çà soit çà
non non non ce n'est pas possible , mais la logique .. la logique...
Ces mots avaient résonné dans sa tête comme une mélopée, la logique, oui voilà la clé, il était logique d'établir un lien entre Jade et cette fille, il était logique de pensée qu'il pouvait être le père , mais il était aussi logique que ce ne soit qu'une probabilité... John se prit a se demander ce qu'il ferait si cette théorie se révélait vrai, allait-il la rejeter ? .... Non, cette fille plaisait à John , par son caractère, son intelligence, son physique .. s'il devait avoir une fille il serait logique d’espérer que ce soit le fruit du brassage chromosomique d'une femme aussi brillante que Jade Davis, mais bon inutile de tirer des plans sur la comète avant l'heure.
Il respira profondément.
- Je vois d'où vient ta fameuse personne que je fréquentais...
Il joua le fou, échec. Ce n'était pas un coup décisif mais qui demanderais au moins une ou deux minutes de réflexion et pour quelqu'un qui réfléchit plus vite qu'un ordinateur c'était beaucoup.
Allait-il jouer la carte du bluff jusqu'au bout et mentir sur sa prochaine vérité? Il avait les lèvres qui brûlait de dire "je suis infécond" pour voir la réaction de Shade, mais si c'était réellement sa fille et qu'elle parte, que ferait-il ? il l'aurait perdu pour rien. Mais c'était un coup à jouer, au pire ce serait un moyen de la protéger de sa vie qui devenait de plus en plus dangereuse. Il prit un faux air légèrement honteux.
- Je suis infécond, à toi. | | | | Sam 24 Mai 2014 - 0:04 | | | Invité Invité |
La réaction de John figea un léger sourire sur le visage de la jeune fille, mais il n'y avait plus cet air moqueur, simplement, un sourire à la fois nostalgique et satisfait. Il reconnaissait ce visage. Alors, depuis tout ce temps, il n'avait pas oublié sa mère. C'était déjà ça. Elle voyait que ça le troublait, elle pouvait presque voir toutes ces questions défiler à travers son regard. Elle le laissa retrouver une contenance, toujours silencieuse. Il prit une longue respiration avant de commenter, la fixant toujours du regard : « Je vois d'où vient ta fameuse personne que je fréquentais... » Eve ne pouvait s'empêcher de penser qu'il valait mieux pour lui qu'il n'ait pas oublié le visage de celle qu'il avait mise enceinte, de celle qu'il avait condamné en transmettant son gène mutant à sa descendance. Elle l'observa faire son mouvement, réfléchissant rapidement à la solution. « Je suis infécond, à toi.» Eve suspendit brusquement son geste, alors que la solution lui apparaissait après deux minutes de réflexion. Que venait-il de dire ? Comment osait-il ? Les yeux d'Eve se braquèrent sur John, le défiant de croiser son regard. Pour qui la prenait-il ? Il affichait ce faux air honteux, sur le visage, un air qu'il feignait très mal pour une personne aussi orgueilleuse que lui. S'il croisait son regard, John pouvait distinctement lire en elle une sorte de mépris. Puis, elle afficha rapidement un sourire et éloignant sa main de la pièce qu'elle s'apprêtait à jouer, elle reprit, en se penchant vers lui : «Puisque l'on aborde les sujets intimes, alors voilà mon secret : mon cul, c'est du poulet.» Elle resta ainsi, penchée vers lui, immobile, le fixant de son regard perçant, le défiant de lui mentir une seconde fois. Elle ne souriait plus. «Quand tu auras finis de me prendre pour une conne, nous pourrons sans doute continuer cette partie. Mais je pense qu'il n'y a plus rien à dire : tu as déjà tout compris.» Elle se releva, repassa sa capuche sur sa tête, et commençant à s'éloigner, elle revint sur ses pas pour déplacer, brutalement, la pièce qu'elle avait approché, mettant fin à la partie avec un Pat. Elle le darda du regard en grinçant : «Oh, une dernière chose : 'ils' l'ont tuée parce qu'elle a voulu me protéger. Si jamais ça t'intéresse.» Elle lui tourna le dos et s'éloigna jusqu'à la porte de sortie ...
| | | | Sam 24 Mai 2014 - 1:05 | | | Invité Invité | //vu avec Eve//
John resta quelques secondes a regarder l’échiquier, Pat, c'était l'une des plus intense partie qu'il avait joué depuis de longue années. Il n'y avait plus de doute, ce regard qu'elle lui avait lancé plein de mépris, il ne pouvait l'ignorer, c'était le sien. Au plus loin que John se souvenait il s'était juré que ses enfants n'aurait jamais ce regard envers lui, qu'il ne serait pas comme ses parents.
Ce fut plus fort que lui, son ombre se matérialisa et attrapa sa fille, la retourna pour qu'elle lui fasse face et l'emporta sur deux mètres pour la coller contre un mur. John la regarda puis ses contours devinrent flou, il semblait maintenant être à deux endroits en même temps une micro seconde puis il se matérialisa instantanément à quelques centimètres d'elle, le regard à la fois doux et dur.
- si tu savais tout les gens qui se prétendent mon enfant juste pour une part de ma fortune, mais je ne peux t'ignorer , tu lui ressemble trop , tu as ses yeux , ses cheveux, son visage.... je veux juste que tu me le dise vraiment, est-tu ma fille, la chaire de ma chaire... dis le moi ?
elle soutenait son regard
"Je voulais voir celui qui a fait de moi un gibier et qui a condamné ma mère à mort de ce fait. Je voulais voir celui qu'elle a gardé anonyme pendant tout ce temps, pour son 'bien' sans se préoccuper du mien."
La mort de Jade lui brisait le cœur, ses yeux avait perdu de leurs vivacité. Elle, elle continuait de le fixer avec colère puis son regard devint un peu plus doux et d'une voix presque cassée elle lui répondit :
"Je voulais voir ... celui que je ne pouvais qu'imaginer, celui qu'elle m'a toujours refusé ..."
"Celui ... qu'il me reste."
et elle baissa les yeux. John abaissa toute défense, l'ombre relâcha Shade, ses yeux devinrent humide, sa fille était là ...
'J-je ne sait pas comment çà fonctionne, je doit faire quelques choses mais les contact humains çà me ... j'y connais rien... ET PUIS MERDE"
Il prit Eve dans les bras, c'était la première fois depuis Jade qu'il ressentai çà.
"Je suis désolé, elle me l'a jamais dit, je ne savais, je suis désolé, ne part pas... je suis désolé".
22 ans que John n'avait plus succombé a ses sentiments qu'ils jugeait inutile, 22 ans qu'il essayait de ne rien ressentir, mais là tout sortait, elle était bien comme sa mère, elle avait ce don, ce don de toucher John . | | | | Sam 24 Mai 2014 - 12:00 | | | Invité Invité |
Une force la retint avant de la retourner de force et de la plaquer contre mur. Il s'agissait de John. Comment avait-il fait pour se déplacer à une telle vitesse ? A vrai dire, Eve s'en foutait. Tout ce qu'elle ressentait, là, maintenant, c'était de la colère. Elle se débattait, furieuse. « Lâches-moi ! » Il la fixait, de son regard à la fois doux et dur, cherchant à lire ce qu'il se tramait dans la tête de la jeune fille. Il semblait presque désorienté, incapable de décrypter ce visage en face de lui qui lui semblait pourtant si familier. « Si tu savais tous les gens qui se prétendent mon enfant, juste pour une part de ma fortune, mais je ne peux t'ignorer, tu lui ressembles trop ... Tu as ses yeux, ses cheveux, son visage... Je veux juste que tu me le dises vraiment, es-tu ma fille, la chaire de ma chaire... Dis le moi ?» Elle le fusillait toujours du regard, soutenant le sien sans ciller. Pour la première fois de sa vie, elle se tenait en face de son père, celui qu'elle avait tant idéalisé, celui autour duquel elle avait fondé tant de mythes. Elle était victime de sentiments contradictoires, la colère, la tristesse, la satisfaction de l'avoir retrouvé ... «Je voulais voir celui qui a fait de moi un gibier et qui a condamné ma mère à mort de ce fait. Je voulais voir celui qu'elle a gardé anonyme pendant tout ce temps, pour son 'bien' sans se préoccuper du mien.» Eve grognait presque ses paroles. Comment osait-il lui demander de prouver ce qu'elle avançait ? Lui avait-elle ne serait-ce que demandé quoique ce soit ? Quand elle évoqua une nouvelle fois la mort de Jade, le regard de son paternel sembla se briser. Sa colère s'estompa brusquement, la voix de la jeune femme se fit alors plus douce, se cassant par moment : «Je voulais voir ... celui que je ne pouvais qu'imaginer, celui qu'elle m'a toujours refusé ... Celui ... qu'il me reste.» Ses yeux se rivèrent au sol, tandis qu'elle sentait ses forces l'abandonner. Trois jours qu'elle cavalait, et elle se rendait compte qu'au final, elle n'avait même pas pris le temps de faire son deuil... Elle n'avait pas eu le temps, et toute cette tristesse et cette colère reniées la rattrapaient. John relâcha sa prise et elle l'entendit balbutier : «J-je ne sais pas comment ça fonctionne, je dois faire quelques choses mais les contacts humains ça me ... j'y connais rien... ET PUIS MERDE !» Eve n'eut même pas le temps de relever les yeux, elle sentit cet homme, son père, l'étreindre. Sa joue contre sa poitrine, elle pouvait entendre son cœur battre à une vitesse proche de l’infarctus. Il ne pouvait pas mentir. D'abord un peu raide, Eve finit par fermer les yeux en se lovant dans les bras protecteurs de celui qu'elle pensait ne jamais voir. «Je suis désolé, elle ne me l'a jamais dit, je ne savais pas, je suis désolé, ne pars pas... Je suis désolé...» Eve ne dit rien pendant un moment, se contentant de la chaleur réconfortante de cette étreinte. Après quelques minutes, elle dégagea son visage et braqua ses yeux embués vers ceux de son père. «Je ne peux pas rester, sinon, ils te trouveront toi aussi et ils te tueront... Et c'est hors de question. Je reviendrai. Je te le promets.» Elle caressa du bout de son pouce la joue de John et ajouté, en souriant : «Eve. C'est le prénom qu'elle m'a donnée.»
| | | | Dim 25 Mai 2014 - 13:56 | | | Invité Invité | Ses peurs s'étaient avérées n'être que spéculation, sa fille ne l'avait pas repoussé, au contraire elle s'était blotti contre sa poitrine puis doucement s'était écartée.
«Je ne peux pas rester, sinon, ils te trouveront toi aussi et ils te tueront... Et c'est hors de question. Je reviendrai. Je te le promets.»
A cela elle caressa la joue de John en ajoutant :
«Eve. C'est le prénom qu'elle m'a donnée.»
John sourit tristement, ce geste c'était le même que sa mère quand elle lui dit au revoir pour la Chine, un au revoir qui s'avéra être un adieu. Et puis ce nom Eve, il sourit, Jade lui avait donné ce nom là ... il se souvenait encore de cette soirée.
"22 ans plus tôt, Boston,
La lumière était tamisé, du rock sortait des amplis disposé dans la pièce, la fête touché à sa fin et la plupart des jeunes dans la maison était en état de somnolence pour les plus résistant. Juste un groupe de jeune universitaire restait encore debout et mettait de l'ambiance à cette heure aussi tardive , ou tôt...
John et Jade, deux universitaires que tout opposés et qui se vouait une haine sans fin se défié , encore une fois, à un concours de boisson. Ils étaient accompagnés de trois autres universitaires, Debby, Glenn et Judith.
Chacun burent un shooter de tequila, Judith glissa de sa chaise et tomba inconsciente au sol, le prochain tour en finit avec Glenn et Debby. Ne restait plus que Jade et John qui discutait en buvant.
- Tu tomberas en premier le coincé, s'écria la jeune asiatique dont la voix était rouillé par l'alcool.
Ils burent un shooter chacun et le posèrent devant eux, ce qui mit les comptes a plus d'une vaingtaine chacun.
- Le seul moment où je risque de tomber c'est une fois que ton p'ti cul sera sur le sol depuis un moment .
Il enchainèrent deux shooter chacun.
- Tu aimerais bien l'avoir se p'ti cul.
Ils finirent les shooter de tequila sur la table et John en rempli de nouveau avec de la vodka et les glissas a Jade.
- Désolé je ne choisit que la qualité, je ne me fourre pas n'importe tout.
Et ils burent un verre.
- Tu te fourre ? demanda Jade.
Ils pouffèrent et enchaînèrent deux shooter de vodka.
- T'es tellement chiante comme nana que je risquerais d'être emmerder jusqu'au bout avec un lardon.
Et il burent encore.
- Quoi, t'aime pas les gosses ?
Encore un verre.
- Je ne sait pas si je serais un bon père.
Encore un verre
- En plus, dit la jeune asiatique, t'es tellement coincé que tu lui donnerais un nom de chiotte. Genre Cunegonde ou Phileas.
Encore.
- T-tu crois quoi ? J'ai déjà un nom tout réfléchit, Evangeline, ou Eve, çà claque non.
Deux shooter.
- J-jaaaa- j'avoue que çà claque, t-tu es pas autant à jeter même si t'es con, c-cynique et ...
- et toi t-tes pas cyniques ? en plus tu gâche tonintelligence avec tes études pour animaux, tu .. tu ... tupourrais tellement faire mieux. Et tu gâche tabeauté avec tes grosses lunettes...
Shooter
- haaaaa, dit la fille en souriant, alors tout compte fait on s’intéresse un peu plus à mon cul apparemment.
shooter.
- Sérieusement, pourquoi je voudrais ton p'ti cul ?
Shooter.
- C-car je part dans deux jours pour la chine, c'est donc ta seul et unique chance blaireau !
ce souvenir le fit sourire.
- bouge pas.
Il récupéra son collier sous le tiroir, s'approcha d'une statue et appuya entre les deux homoplates , une porte s'ouvrit dans le mur , il fit une combinaison numérique puis une combinaison mécanique et le coffre s'ouvrit, il rentra dedans, parmi les multiples instruments et argent, se trouvait la copie conforme de son propre ordinateur-portable. Il revint et le tendit à Eve.
- si tu as le moindre problème appelle moi,mon numéro est entrée à l'intérieur à "C.J.R", tu verra que c'est le must du must de mon entreprise, ordinateur, A.E.M , résiste aux A.E.M, commande de hack a distance etc... tu verras bien en apprenant à l'utiliser. Bon ... sache que tu ne me met pas en danger, il doit y avoir plus de gens qui veut ma peau que toi, donc n’hésite pas a revenir ou a me recontacter. . | | | | Jeu 29 Mai 2014 - 17:59 | | | Invité Invité |
John venait de revenir avec un genre de smartphone qu'il avait été récupérer dans un coffre sécurisé. Il le tendit à sa fille, un sourire presque tendre au visage. « Si tu as le moindre problème, appelle-moi. Mon numéro est entré à l'intérieur, à "C.J.R". Tu verras que c'est le must du must de mon entreprise, ordinateur, A.E.M , résiste aux A.E.M, commande de hack à distance etc... Tu verras bien en apprenant à l'utiliser. Bon ... sache que tu ne me mets pas en danger, il doit y avoir plus de gens qui veulent ma peau que toi, donc n’hésite pas à revenir ou à me recontacter.» Eve saisit le téléphone, l'observant aux creux de ses ses mains, esquissant un sourire. Elle releva les yeux afin de croiser le regard de son père et l'interrogea du regard : « C.J.R. ? En tout cas, merci beaucoup. Je ne sais pas si je devrais l'accepter mais ... Ça me permettrait de rester plus facilement en contact avec toi ... Quant à savoir m'en servir ...» La jeune fille tendit le téléphone devant John afin de lui laisser l'écran visible. Il pouvait voir les iris de la jeune fille changer de couleur, passer du marron à une teinte bleue électrique, tandis que le smartphone semblait s'affoler, ouvrant et fermant diverses applications avant de télécharger des données et finalement, afficher une photographie de Jade et Eve, alors à peine âgée de 6 ans, côté d'un petit panda en nurserie. Cela provenait d'un article d'un hebdomadaire animalier, concernant les brillants résultats de Jade Davis au Zoo de Sacramento. Eve sourit : «... ça ne devrait pas être un problème.» Elle ne lui avait dévoilé qu'une partie infime de ses capacités, mais elle savait que cela intéressait John. Il n'y avait qu'à voir ce regard qu'il lui lançait. Eve baissa un instant les yeux. Elle se souvint qu'à l'époque, elle avait eu peur de son pouvoir. Et puis, elle y avait pris goût. Tellement qu'elle ne s'était pas soucié de ce que ça pourrait faire, de qui elle pourrait attirer chez elle en s'en servant ... D'une petite voix, elle souffla : «Je ... suis désolée. Tu n'y es pour rien...» De quoi parlait-elle ? John se souvint sans doute qu'en arrivant ici, elle l'avait tenu pour responsable de la mort de sa mère. Parce qu'il avait fait d'elle ce qu'elle était. «La vérité c'est que ... c'était de ma faute.» Elle regarda ses mains, le téléphone qui cessa subitement d'être possédé. Elle le rangea dans sa poche. «Je suis désolée. Je ne pensais pas que ça nous mettait en danger ...» La jeune fille gardait le regard invariablement rivé au sol. Et si la tristesse la rongeait, la colère, elle, grondait, prenant de plus en plus de place en elle. «Ils vont le payer.» Elle murmura cette dernière phrase, comme une promesse à elle-même.
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