- Eilis Archer - Jörmungand Lokison - Leif S. Ridog - Neil Archer - Sleipnir
Attilan est une ville extraordinaire, peuplée d'êtres tout aussi fantastiques, qui portent le doux nom d'Inhumains. Cette cité vit complètement coupée du reste du monde, et ne subit ni ne profite de ce qui peut se produire sur Terre. Toutefois, lors de la dernière grande coupure de courant, la ville a été affectée. Chose impensable qui déstabilisa bien des Inhumains, du bas peuple, jusqu'aux membres de la Famille Royale. Toutefois, Black Bolt, souverain légitime d'Attilan, fit encore une fois preuve de retenue et de sagesse. Il n'y avait pas de quoi paniquer ou sévir...
Mais comment réagira-t-il lorsque des soldats chargés de la sécurité de la cité lui rapporteront qu'un groupe de cinq étrangers, a été localisé au sein de la ville, dans le lieu sensible qu'est le spatioport ? Inutile de préciser que ces cinq intrus... C'est vous !
Vous voilà téléportés au coeur de l'agitation d'un spatioport, qui, à vos yeux d'humains à tout de futuriste. Le point positif, c'est que vous voilà tous proches du meilleur moyen de rentrer chez vous. Les nombreux points négatifs sont que vous êtes entourés d'une foule d'Inhumains vacants à leurs occupations, d'une technologie avancée et inconnue dans des temps de coupures inconnues et que...j'ai mentionné le spatioport futuriste d'une espèce plus avancée que vous, où vous êtes intrus ?
Jeu 29 Jan 2015 - 23:33
Invité
Invité
Intrigue #1; To be or not to be in the mouise
Feat. Jörmungand & Leif & Tonton Neil & Sleipnir
Inspirer, expirer. Focus, Eilis. Arrête de trembler comme une putain de feuille, cette sonnette ne va pas te manger. … Bon, ok. La sonnette, non. La personne derrière la porte en revanche c'est moins sûre ... Oh allez ! Un peu de courage ! Ce n'est pas comme si tu n'avais pas ton flingue sur toi, en prime de savoir esquiver une quelconque gifle, sans compter sur le fait que tu viens déjà de passer deux heures à tourner en rond sur la bonne conduite à adopter. Tu ne vas quand même pas y passer la semaine ! Tu as dix années de retard … Enfin d'avance … A moins que ce ne soit une question de jours ... Enfin bref. Appuie sur ce maudit bouton et qu'on en parle plus !
--------------------------------
Bonjour … Ou bonsoir. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me nomme Eilis Archer, j'ai dix neuf ans dans deux mois à peine et ma vie ressemble à celle d'Alice aux Pays des Merveilles. Fait amusant, ma mère se prénommait ainsi, et à la vue de mon karma je ne peux définitivement pas renier le fait que je suis sa fille. Pour tout dire … Il y a encore quelques heures, je me trouvais au milieu de nulle part, à courir comme le lapin blanc pour sauver ma peau tout en tirant sur mon opposant, en pure perte. Qui aurait pu croire que ma petite vie déjà bien réglée serait foutue en l'air par un seul maudit extra-terrestre (ou mutant ?) qui lançait des rayons laser digne de dragonball Z ? Ok, note à moi-même, la prochaine fois que j'accepterais un job de Loki, je lui ferais signer un contrat digne de ceux de Crowley dans SPN pour être sûre et certaine de ne pas me faire entuber. Mais passons. Nous disons donc, une course folle, plus de 24h sans dormir, une ribambelle de tirs et … Paf. Des écorchures minimes, des mains qui brûlent, une attaque flash dans ma gueule, la tête qui tourne et me voici à cavaler – et manquer de me casser la figure puis renversée – … dans le centre ville de New York. Si si. Et à la vue de la date qu'affichent les journaux, je suis belle et bien dans la merde.
Je suis née en 2006 et me voici projetée en … 2015. … En 2015 putain ! J'avais … Faites le calcul. 9 ans. Enfin, j'allais les avoir à cette période. Inutile de dire que j'étais passée de mode dans mes fringues en cuir noir poussiéreuses. Premier réflexe, vérifier si je suis entière et si mon flingue est toujours là. Réponse positive. En revanche mon ami l'agresseur s'est faite la malle. Bon. Second réflexe, chopper un journal et partir loin, me planquer dans un coin, et évaluer la situation. Rester calme. Ne pas paniquer, et ce même si l'on annonce ma disparition depuis une semaine sur le bout de papier. Attendez. QUOI ?! Bon sang … Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Lorsque je me suis réveillée la dernière fois, je ne pensais pas à tout ce qui pourrait se produire en l'espace de quelques heures. Je ne pensais pas avoir droit à un voyage vers le passé – je souhaitais juste rentrer à Londres avec ma famille bordel. Je ne pensais pas non plus me retrouver devant la porte en bois ébène de mon oncle avec un sachet plein de scones à la main – parce que quitte à se faire tuer autant le faire correctement. Je ne pensais pas plus me faire téléporter une seconde fois je ne sais où pile au moment où mon doigt finirait sur la sonnette -bien que cette fois-ci ce ne soit pas la faute d'un opposant mortel - … A croire que je suis abonnée. A présent ... je veux dire, le vrai présent – je crois –, mon regard se porte sur les alentours. Nous avons quitté New York. Je fixe l'architecture imposante et dépaysante qui se dresse devant moi, mes jambes flagellent en réponse et tout mon corps tremble. Holy crap ! Où est-ce que j'ai encore atterri ? Un millier de question tournent dans ma tête, j'ai un soudain mal de crâne. La foule d'êtres en collant qui m’entourent me fixent avec surprise, je leur envoie un regard mêlé de curiosité et d'appréhension. … Ok. Je suis carrément terrifiée, je l'avoue. Focus Eilis. Ne pas péter les plombs. Une crise d'angoisse serait une mauvaise idée présentement, tout simplement car si je me contrôle assez pour maîtriser mes écailles – et je les sens sous ma peau, tentant de sortir malgré moi –, c'est avec ce genre de conneries que tout pourrait déraper. Heureusement que je ne suis pas agoraphobe … Pas encore du moins.
Inspirer, expirer. Tout est ok. Tu viens d'atterrir chez des extra-terrestres, dans un endroit inconnu qui ne semble pas réellement être Asgard – dommage, ça semblait chouette –, ça pourrait être pire ! Je veux dire, ton oncle pourrait débarquer en un flash lumineux juste à quelques mètres de toi – cet oncle ayant dix ans de moins que dans tes souvenirs bien sûr – avec en prime quelques têtes connues toutes dotées d'un air « what the fuck is this shit ? » digne du meilleur oscar. Pour une réunion de famille, on a vu mieux. Pitié … Dites-moi que c'est un rêve ?
--------------------------------
Bonjour … Ou bonsoir. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me nomme Eilis Archer et j'ai dix-neuf ans dans deux mois à peine. Oubliez tout ce que j'ai pu dire auparavant. Si ma vie ressemblait à celle d'Alice aux Pays des Merveilles, aujourd'hui elle ressemble à celle de Luke Skywalker … Et j'ai foutrement besoin de mon sabre laser. Enfin … Heureusement qu'il me reste mes scones. C'est la seule valeur sûre dans ce monde de fous – ça et le fait que Oncle Az' à raison : la mode des collant flashy moulant c'est clairement dépassée. Et donc … Do you speak english ?
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
Lun 2 Fév 2015 - 16:44
Invité
Invité
Groupe 3 bis Intrigue
I
l était une fois un agent du SHIELD qui avait tout de James Bond : grand, brun, musclé, plutôt beau gosse pour un quarantenaire, qui aimait les footing matinaux et les costards bien coupé. Jusqu'au moment où sa vie partit décidément en vrille et où son apparence devint celle d'un clochard émérite.
Il avait protégé de sa vie et de son corps une femme qui s'était révélé une mutante, espèce abhorrée. Avec la fin de la Purge et la disgrâce du SHIELD, il avait perdu son job et tout ce en quoi il croyait, ses repaires et ses raisons de se battre. Son petit ami aussi, mais l'objectivité de l'histoire me force à vous signaler que cela est entièrement de sa faute ; lorsqu'on balance des objets au visage de son bien-aimé, en hurlant des insultes faites pour blessées, menaçant le monstre de mort s'il reste un instant de plus – et en étant prêt à passer à l'acte malgré la brûlure qui rongeait son cœur et menaçait de le tuer. Pour Eilis, Neil était resté. Il avait continué à manger, à se raser, et surtout à vivre à New York. Sa sœur lui avait fait confiance avec la petite, il s'en montrerait digne. Mais quiconque connaissait un minimum l'anglais aurait su que sans elle, il aurait claqué la porte, laissé l'appartement prendre la poussière et serait parti au bout du monde sans dire au revoir.
Le départ d'Allen – la fuite pour sauver sa vie – et la fin de la Purge avaient fait remontés à la surface les côtés les plus noirs de Neil, assombrissant son caractère déjà ronchon, augmentant la froideur de ses prunelles et la soudaineté de ses colères. Les rapports des dernières missions accomplies soulignés une forte montée en violence, du sang coulé inutilement et une propension au sadisme et au meurtre de sang-froid. Mais ne l'avaient-ils pas engagé en toute connaissance de cause, prévoyant de profiter de ses défauts ? Mais le départ d'Eilis avait fait s'écrouler le frêle édifice et l'esprit de Neil.
Une barbe noire d'une semaine mangeait ses joues creuses – lui qui était si fier de son rythme de vie et de son régime alimentaire, qui roulait des yeux lorsqu'Allen et Eilis faisaient des pâtisseries avaient oubliés la nécessité de se nourrir. Les cauchemars et insomnies étaient ses meilleurs amis, et depuis des mois, ils ne le lâchaient plus. Depuis une semaine, c'était la veille qui l'agitait. Il refusait d'abandonner, il refusait de cesser de chercher sa nièce un seul instant, dormir avait toujours été superflu, mais cela devenait une torture, un luxe qu'il ne s'accordait pas. Une semaine. Depuis une semaine, l'enfant qu'il considérait en son âme comme sa fille avait disparu sans laisser de traces. Ex-ONU, ex-MI6, ex-Purge, membre du SHIELD, ami de membres du SWORD, de dieux, de super-héros ou d'ex-KGB...il avait des relations, et il les avait mis à profit. Il avait menacé, frappé, torturé, tué sans le moindre remords, sans que la moindre piste ne lui tombe sous le nez. Eilis était introuvable. Il avait même envisagé qu'Allen lui ait kidnappé l'enfant, mais en vain. Rien.
Ce jour-là, il s'était écroulé, évanoui en plein dans son salon. La tête lui tournait, son corps cédait et ses jambes refusaient de le soutenir. Neil rouvrit les yeux en tête à tête avec une table brisée. Il avait explosé le mobilier au fur et à mesure de sa descente aux enfers jusqu'à ce qu'il tire une demi-douzaine de balles dans le téléviseurs et détruise la vitre du salon en y envoyant un livre. Il se redressait au milieu des ruines, les yeux hagards au milieu de cernes sombres quand il se fit téléporter sans sommation. Téléporté dans un vaisseau spatial, lui qui a pour horreur dieux, mutants et extra-terrestres, tous bons pour la mort selon lui.
Action, réaction. L'agent sauta sur ses pieds, et dégaina les deux revolvers qu'il portait jour et nuit dans ses holsters et les pointa avec détermination sur ses camarades. Une gamine adolescente, deux jeunes types au poil sombre, qui pourraient être des frères. Leif, le seul qu'il connaissait de la pièce, mais qu'il n'étais pas ravi de voir au contraire, l'homme lui rappelant douloureusement Allen et Eilis. Il pointa son revolver sur lui, l'autre en direction des deux gosses masculins. « -Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? »
Voix rauque par le manque de sommeil et d'eau, le chagrin et la rage, la mort et la rage dans le regard. Il cherchait depuis des jours un exutoire à l'injustice qui le frappait, oh mon dieu. Laissez le tuer.
WILDBIRD
Lun 2 Fév 2015 - 18:26
Invité
Invité
« Well, that's just my luck... »
Les choses avaient tellement changées en sept malheureux petits mois que parfois, j'avais du mal à me reconnaître moi-même. Quand je me retrouvais devant le miroir de ma salle de bain, le matin, je ne pouvais pas m'empêcher de fixer l'homme qui se reflétait dans la glace durant de longues secondes, parfois même des minutes entières. Moi qui quelques mois à peine en arrière étais persuadé que la violence n'était pas la réponse face à ceux qui ne voulaient pas de nous -Mutants- dans leur vie, j'avais commencé à devenir de moins en moins tolérant, de plus en plus agressif. Les rondes qu'auparavant je faisais la nuit, autour de chez moi, afin de venir en aide à mes camarades d'infortune étaient à présent motivées par une seule chose. L'instinct, le besoin animal de préserver mon territoire de toute menace, toute intrusion. La peluche trop gentille qui tendait l'autre joue après avoir reçu une gifle ne se manifestait plus qu'auprès de ceux qui avaient ma confiance et mon affection. Elle avait disparue au profit d'un être plus sauvage. Est-ce que ce changement me dérangeait ? Honnêtement, non. Le monde avait changé depuis longtemps, et moi je ne m'étais jamais adapté. Il était largement temps pour moi de prendre une autre direction, d'agir autrement. Ce que je comptais bien faire ! J'agissais de plus en plus comme un loup ? Eh bien tant pis ! Si ça ne plaisait pas aux gens, rien ne les forçaient à rester.
Ce matin-là, mon réveil sonna deux heures plus tôt que d'ordinaire. J'avais accepté de donner un cours d'arpège à la place d'un professeur qui avait eu la charmante idée de se casser la jambe la veille. C'est donc en râlant que j'allai prendre une douche, puis m'habiller, avant de me diriger vers la cuisine pour attraper de quoi grignoter sur le chemin, quand... Pouf. Ou zam, ou zip, ou n'importe quelle autre onomatopée, on s'en contrefiche là.
Je clignai des yeux, sourcils froncés. J'essayais de faire le point. Lentement, je fis un tour d'horizon sur mon environnement. ... Oulà. Mes dieux, mais où est-ce que j'avais atterri encore ?! Qu'est-ce que j'avais fait à la Wyrd pour qu'elle s'acharne comme ça sur moi, hein ? Alors que je me faisais cette réflexion, mon regard accrocha d'autres silhouettes. Quatre pour être précis. Une jeune femme, pas plus de dix-huit ou vingt ans, Sleipnir, un homme que je ne connaissais pas mais dont l'odeur me laissait supposer qu'il était lié par le sang au grand canasson divin cité juste avant, et Neil. ... Neil qui braquait l'une de ses armes à feu sur moi. Là où autrefois un frisson m'aurait parcouru l'échine, je laissai échapper un faible grondement sourd en fixant le revolver. Car oui, même sous forme humaine je sais grogner.
- Range cette arme tout de suite. lâchai-je, assez sèchement... Avant de me rendre compte que je venais de dire ça en Finnois. Bon, on la refaisait en Anglais. Je disais donc, fais-moi le plaisir de ranger cette arme. Immédiatement. Vu l'état dans lequel il était, ce n'était peut-être pas la plus brillante des idées que j'ai eues de m'adresser à lui sur un ton pareil. Mais franchement, me menacer d'un flingue avait tendance à me mettre de mauvais poil. Avec un soupir, je détournai mon attention de l'Humain... Qui s'accrocha sur la seule demoiselle de notre groupe. Mais... Ses traits me disaient quelque chose... Discrètement, je fis appel à mon flair plutôt qu'à mes yeux... Et me figeai, mes yeux trahissant mon incrédulité.
L’essentiel pour lui, c’était sa famille. Il en avait été séparé trop longtemps et souhaitait profiter d’être sur cette Terre pour renouer le contact avec les siens. Il avait besoin de se faire une place auprès d’eux et c’était la principale raison de sa présence dans la tour Liesmith et plus précisément devant la porte qui était les appartements de son frère Jörmungand. Il ne devait d’ailleurs pas y passer beaucoup de temps, préférant sans doute aller barboter dans l’eau… Sleipnir avait décidé qu’il serait très « amusant » de venir avec un gâteau pour enquiquiner son petit frère. Même si, des deux, il avait un peu moins l’attitude d’un grand frère. Il était donc sagement là avec une attitude plutôt (trop) humaine pour un alien, à quelques détails près puisqu’il avait complètement zappé les normes de la société : d’habitude on sort avec un t-shirt sur le dos. Il fit au moins l’effort de se présenter par télépathie… évitons de pousser le bouchon trop loin. C’est qu’il est susceptible ce serpent… Si l’aîné des enfants de Loki avait un sourire radieux quand il entra dans la pièce, son frère, en revanche avait l’air plutôt blasé. Bonjour l’accueil mais ça n’entamait pas la bonne humeur du jeune cheval qui lui tendit ce qu’il avait amené. Enfin, à peine entré qu’il eu droit à un sermon concernant sa tenue, comme quoi un fils de « Liesmith » se devait d’avoir une image présentable et qu’il pourrait faire un peu plus attention surtout quand il allait voir le reste de la famille. Sans trop comprendre ces propos, il finit par baisser les lieux et soupira : ah oui ça lui arrivait encore de ne pas s’habiller en entier. Il commençait par mettre un pantalon puis quelque chose lui passait par la tête et il oubliait la seconde moitié. Il essayait pourtant de faire attention mais il avait tellement la tête ailleurs parfois… surtout ces derniers mois. Il attrapa donc le morceau de tissu qu’on lui balança et l’enfila sans grande conviction. « Ne commence pas avec tes sermons ! Il faut toujours que tu te montres critique et trop carré. Et je te rappelle que je suis ton aîné… tu pourrais donc éviter de me faire la morale. »
Il ne manquait plus que ça : Jore qui maternait son grand frère, qui lui donne des leçons de vie ! Sleipnir posa le gâteau sur une table et alla chercher de quoi poser les parts ainsi que des couverts sans demander la permission. Ils s’étaient installés, avait commencé à discuter de la famille et retour sur les sujets qui fâchent quand le reptile demanda au plus vieux s’il avait finalement décidé de se montrer un peu moins réticent avec les médias. Pour tout dire, il avait plutôt tendance à vouloir les éviter, pour éviter toute gaffe incontrôlée. La remarque l’ennuya donc pas mal. Il était en train de répondre « je ne suis pas comme toi avec toutes ces humaines en émoi qui te courrent après ! » quand il se rendit compte qu’ils n’étaient plus dans l’appartement. Ni même dans la tour Liesmith. Cet endroit avait l’air un peu plus évolué que sur Terre bizarrement mais comment avaient-ils pu atterrir ici ? Sleipnir ne les avait pas emmené ça c’était certain et il tenait encore dans sa main une fourchette. D’autres personnes se trouvèrent là, comme étrangère à ce lieu. L’équidé en reconnaissait au moins deux. Il afficha un immense sourire devant la jeune fille comme s’il était ravit de la voir et le deuxième était Leif, le loup. Quant au troisième, il ne savait pas trop mais il était un peu inconscient sur les bords de pointer une arme en face de Jörmungand qui risquait de lui faire payer ça sans le moindre remord. Déjà l’autre mutant ne semblait pas beaucoup enchanté par le comportement de ce dernier. Sleipnir se déplaça suffisamment rapidement pour désarmer l’homme en espérant qu’il n’avait que ça comme arme sur lui. Il tourna la tête sur le côté en entendant Leif parler. Il ne put s’empêcher de soupirer « Bien sûr que c’est Eilis… ça se voit, non ? ». Pour lui, malgré la flagrante différence d’âge qu’elle avait la dernière fois qu’il l’avait vu, il n’avait aucun doute sur qui elle était. Enfin tout ça c’était bien joli mais ils avaient tous les 5 apparemment mis le pied dans un autre espace et ils n’allaient pas longtemps passer inaperçus. Surtout un immense serpent, s’ils demeuraient trop longtemps ici et ce dernier trop longtemps hors de l’eau.
La méditation était une chose très importante pour moi, Jörmungand Mais il fallait aussi que je sois plus présent parmi les miens. Il fallait que j’apprenne à vivre parmi les humains. Je ne pouvais plus vivre parmi les autres monstres marins. Alors il fallait que je trouve d’autres solutions car je ne pouvais vivre plus de douze heures sans hydratation direct de ma peau… Un petit problème quand on doit vivre parmi les humains. Car si je ne respectais ce délai alors je finirais par reprendre petit à petit ma forme originelle, celle d’un Serpent titanesque qui ferait trembler même le plus puissant des guerriers d’Asgard.
De ce fait j’avais trouvé une option un peu particulière… Dans la tour Liesmith chacun des enfants de Loki avaient ses propres appartements. Alors je ne dérogeais pas à la règle. Ce fut donc un maximum de discrétion que je fis installer une salle d’eau comprenant une baignoire d’eau de mer. De cette façon je pouvais y passer le plus clair de mon temps dans ce lieu qui était mon temple. Pour ce qui était de ce jour si particulier qui m’attendait je comptais prendre un peu de repos avant de revenir parmi les cafards. Reposant alors mon ADN de reptile légendaire je sentis au bout de quelques heures une intrusion cérébrale dans mon bien être… Ouvrant lentement mes yeux sous l’eau je sentis la présence de mon plus vieux frère. Acceptant alors sa venue je le laissai pénétrer mon appartement sans danger en sortant doucement de l’eau. Me moquant pas mal de mes vêtements avec lesquels j’étais plonger dans le sommeil j’usais des dons qu’offrait le sang de mon Père pour me revêtir une tenue des plus habituelles et secs pour moi. Alors que j’avais fait l’effort d’être présentable devant mon vieux frère voila que ce dernier n’avais même pas fait l’effort de mettre un haut. Cela m’horripilait au plus haut point, si je puis dire. Le toisant du regard je lui fis même la remarque en lui envoyant un teeshirt de ma propre garde robe. Oui il ne fallait pas déranger le serpent qui sommeillait en moi, autant dans le sens propre que figurer.
Mais même si les remarques de mon frère pouvait m’agaçait lorsqu’il me surprit par une certaine hargne dont il ne m’habituait guère je ne pouvais que lui donner raison. Il était l’aîné après tout. Et je suis le premier d’accord sur le fait qu’il fallait garder un certain respect des valeurs. Puis j’avais un peu tendance à oublier que je n’étais pas Père ni le plus âgé pour prendre le rôle du grand frère un peu trop gardien sur les bords. Alors que la discussion se calma un peu je ne pus retenir ma curiosité ainsi que mon inquiétude sur l’image de marque de la famille et entama un sujet qui fâche pour Sleipnir, les médias. Alors que je sentis son agacement je ne pouvais le laissait avoir le dessus sur le sujet. Surtout qu’il savait très bien que je faisais en sorte que les humains m’appréciaient avec ces histoires de chanteurs pour des associations dans le simple but d’aider la politique de Père.
- Ne me juge pas ! Tu sais très bien que cela est pour aider ta Mère, mon Père, pour notre projet ! Et tu devrais faire de même car je te prierais de ne pas tout faire tomber à l’eau.
Ce fut seulement à la fin de ma phrase que je fixais Sleipnir d’un air assez étrange… Pourquoi avait il se regard si perdu tout à coup ? Alors que j’observais les lieux je pouvais aisément comprendre qu’on n’était plus sur Terre. Mais quand mon regard se reposa sur Sleipnir afin de savoir si cela venait de lui je compris alors que ce ne fut pas le cas. D’autant plus qu’il avait encore affiché ce sourire niais à souhait qui me faisait penser à un personnage d’un Comics célèbre chez les humains, le journaliste qui devenait un héro bleu ayant une cape rouge, ridicule à l’extrême donc. Apparemment il connaissait ces personnes donc… Mais je plissais tout de même les yeux devant son sourire et lorsque daignais poser le regard vers les autres je vis une arme pointé sur moi… Alors que je serrai les dents ma rage soudaine fut vite emporter par les mains de Sleipnir qui retira les armes des mains de l’humain… Comment osait-il pointer une arme sur les enfants de son chef d’état ? Alors que je fixais l’homme d’un air sombre voila que la voix de mon frère me fit revenir à la raison. Ne comprenant pas un mot de leur discussion tout ce que je retenais était que l’humaine ici présente était une connaissance de tous.
Je sentais déjà des retrouvailles larmoyantes et ennuyeuses à souhait… Je ne voulais en aucun cas voir ce genre de choses ici, dans ce lieu hostile. Mais je gardais un œil sur l’agresseur qui ne semblait pas être dans un excellent état… mais qui me rappelait étrangement quelqu’un… Je ne m’en souvenais pas sur le coup mais c’était sans doute un autre larbin de Père. Puis alors que je commençais à m’intéresser à la situation j’observais la jeune fillette que je pointais du doigt en reportant mes yeux sur mon frère.
- Eilis Archer - Jörmungand Lokison - Leif S. Ridog - Neil Archer - Sleipnir
La tension est palpable au sein du groupe tout juste formé et les explications sont nombreuses. Un Neil abattu qui menace les progénitures d'un dieu, une Eilis vieillie, venue du futur, envoyée chez les Inhumains, un Leif un peu moins fluffy qu'avant. Heureusement que Sleipnir est là pour calmer le jeu, quoique cela ne soit que très léger. Bon, on ne parlera pas de Jörmungand, pour ceux qui le connaissent, vous savez exactement pourquoi.
Peut-être est-ce à cause de l'étrangeté du lieu, ou peut-être est-ce simplement car les cinq personnes ici adorent le drama, personne ne semble bien savoir sur quel pied danser et cela n'arrange rien. L'arrivée au spatioport de la grande cité Attilan n'a rien de quelque chose de normal. Alertés par l'intrusion soudaine et le pic d'énergie qui a amené le groupe dans le hangar N°5, dont le chiffre est dessiné en gros sur le sol, les gradés préparent les mesures anti-intrus.
Recevant un appel radio expliquant qu'un groupe similaire à été aperçu dans le Palais Royal, rien que ça, la réplique doit être immédiate. Armés de leur arme laser ou de leurs poings pour ceux disposant de pouvoirs spéciaux, les soldats encerclent rapidement nos cinq paumés en pleine discussion. Corps cachés sous d'imposantes armures pour certains, casques intégrales dissimulant leur visage et armes en joue, le cercle se resserre.
Au milieu de cette troupe de défense, un caporal s'avance. Son visage est humain, mais toute sa partie supérieur gauche du visage, du nez jusqu'à l'oreille est défigurée, donnant l'impression qu'un morceau de roche est venu se placer là et que personne n'a voulu le sortir depuis. Avançant donc, le caporal prend la parole et sa voix, d'un accent français très marqué, n'a rien de jovial.
- Vous disposez de quarante seconde pour expliquer votre présence ici et vous rendre. Coopérez et nul mal ne vous sera fait !
A vous, mes héros. Que choisirez-vous ? Vous pouvez affronter cette cohorte d'une vingtaine de soldats lourdement armés, prêt à se sacrifier pour le bien de leur cité, ou rendre les armes pacifiquement et voir ce qui se passera ensuite. Tachez, cependant, de ne pas mourir !
Mar 10 Fév 2015 - 2:50
Invité
Invité
Intrigue #1; To be or not to be in the mouise
Feat. Jörmungand & Leif & Tonton Neil & Sleipnir
Papa. Ce mot me prend à la gorge, s'insinue dans mon cerveau, l'oxygène semble se bloquer et mon corps commence une flopée de convulsions microscopiques. Le coeur est une mécanique difficile à comprendre, la panique et la peur qui me submergent ne sont que le reflet de son état proche de celui de ... Bordel, même un cadavre aurait meilleure mine. Que s'est-il donc passé en une putain de semaine ?
« ... Eilis ? » Hein, oui, quoi, c'est moi ? Ma tête se tourne d'elle-même lorsque j'entends mon prénom - geste automatique que je ne peux pas maîtriser. Je n'ai aucun mal à reconnaître cette personne, aussi ahuri que moi par la situation, ni même la seconde qui confirme presque joyeusement mon identité. Non pas que je souhaitais demeurer discrète mais ... On repassera plus tard pour une présentation un peu moins bancale, je n'ai pas envie de leur expliquer le pourquoi du comment maintenant. Leur offrant un sourire légèrement désabusé en réponse tout en gardant une certaine distance, mon attention se bloque sur le dernier être présent que je ne reconnais pas. S'il me parait familier, mon instinct me dit qu'il ne vaut mieux pas l'enquiquiner et je préfère donc m'y tenir et ne pas bouger d'un poil. De toute façon vu mon état, je me casserais surement la figure si je tentais de bouger alors ... Encore secouée par le voyage, je ne réagis pas non plus plus que cela lorsque Neil se met à déconner - je suis trop occupée à tenter de comprendre la situation dans laquelle on se retrouve tous plongé, tout notant et déchiffrant les informations que le comportement violent de mon oncle peut m'offrir. Après tout un réflexe reste un réflexe, et dans d'autres circonstances je serais fière d'être apparentée à cet homme mais là ...
... Là je suis un putain de bloc de ciment pesant trois tonnes dont les yeux naviguent tour à tour entre les personnes présentes et le chiffre peint sur le sol. En théorie, j'aurais réagis à la question de l'inconnu dont je me méfie, après avoir sauté sur Leif et Sleipnir pour un câlin en règle. Dans la pratique, mon cerveau m'engueule de nouveau lorsqu'il me fait remarquer que, hé, les emmerdes se poursuivent et avancent armées à grands pas jusqu'à nous encercler. Heureusement que tonton n'a plus ses flingues ... Quoi qu'en fait, pas dit que ce soit une si bonne idée que ça qui ne les ait plus. Pour ma part je tente de garder mon calme - car même si je manie les armes à feu et que j'ai été entrainée pour des missions périlleuses cela n'empêche en rien ma raison et mon cerveau de lâcher prise et me dire fuck you, vieux morse. Par ailleurs, ça y'est, l'état d'urgence s'est activé et je peux d'ors et déjà vous dire que certaines de mes écailles sont sorties prendre l'air, couvrant ainsi une petite zone de l'un de mes bras d'un joli rouge reptile de façon peu subtile.
« Hrm ... Bonjour ? » J'ose répondre la première au soldat gradé dans un parfait français, ne pouvant malheureusement pas montrer mes paumes en évidence car cela impliquerait lâcher mes scones. Ma voix, qui aurait pu sonner un peu étranglée au début, est douce et calme - je tente de la garder la plus neutre possible - laissant ma méfiance et ma tension se planquer derrière un masque que l'urgence de la situation impose. J'ai beau avoir vu d'autres bizarreries, lui et sa troupe sont tout de même un brin intimidant et quelque chose me dit que l'humour ne doit pas être leur fort. « Nous venons en paix. » Enfin je crois ? Je jette un coup d'oeil à mes compères rapidement avant de reporter mon attention sur le type à l'air aussi aimable qu'une porte blindée d'un blockhaus désaffecté. Bon d'accord. En majorité, nous venons en paix. Mais la majorité, c'est bien quand même, non ? « Nous sommes ici par accident, rien de tout cela n'a été prémédité. Notre espace spacio-temporel semble avoir eu quelques problèmes et nous venons tout juste d'atterrir ici sans comprendre comment ou pourquoi. Pourriez-vous nous indiquer quel est ce lieu et son époque actuelle ? » Et comment retourner chez nous, ça serait bien aussi, d'ailleurs. Pitié, faites que l'on soit resté à la bonne époque, et que l'un d'entre nous ne fasse pas de conneries plus grosse que lui. ... Pour l'amour du thé anglais et de mes scones, soyez gentil ?
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
Ven 13 Fév 2015 - 11:45
Invité
Invité
Groupe 3 bis Intrigue
L
e ciel me tombe sur la tête. Est-ce que l'on peut encore dire cela lorsqu'on se trouve – sans le savoir encore tout à fait – en plein milieu de l'espace, et de ce que, depuis la terre, on appelle habituellement le ciel ? Eilis ? Comment ça Eilis ? Eilis n'atteint pas ma ceinture, Eilis a un sac avec un panda, Eilis aime les pancakes et les cookies. Eilis s'est excusée le jour où je l'ai récupérée à l'aéroport. Eilis ramasse les tasses de thé que j'égare partout et ne supporte pas que je m'engueule avec mon ex. Je ne vois pas Eilis ici. Je suis intelligent, vif, je m'adapte vite et en situation de danger j'ai l'habitude de me laisser aller à un mode automatique, qui donne préséance au sang-froid, aux réflexes et aux analyses rapides des situations pour y réagir rapport à l'éthique, à la morale ou aux sentiments. Je suis un agent efficace et polyglotte, qui a beaucoup voyagé. Mais j'ai plus grand mal à appréhender le surnaturel dans lequel est plongé notre monde, et je regrette l'époque de ma prime enfance, lorsque mutants, dieux et extra-terrestres ne se mêlaient pas aux humains dans mon genre.
Mes yeux se posent sur la gamine brune qui me fixe, mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit – de mettre en doute cette ressemblance à ma sœur adorée qui me frappe soudain et avec un temps de retard dramatique, ou de baisser mes armes, de l'enlacer ou de la saisir par les épaules pour la secouer, de m'effondrer en larmes ou évanoui – un nouvel incident vient perturber notre situation déjà précaire.
La porte de la sorte de hangar où nous nous trouvons est ouverte avec brutalité, pour laisser place à une petite armée … étrange. Futuriste, laide, assez éloignée de l'espèce humaine telle qu'elle a été mise en place dans mes chromosomes, et surtout surtout, armée jusqu'aux dents. Contre nous. « - Vous disposez de quarante secondes pour expliquer votre présence et vous rendre. Coopérez et nul mal de vous serez fait. » débite l'homme en charge, qui s'avance vers nous ; Allez vous faire foutre, j'ai un désir de mort. Voilà ce que j'ai envie de répliquer, j'ai envie de presser la détente et de me laisser aller au désir de sang qui frappe à mes tempes. Je veux tuer, je veux me battre, pire je veux blesser, torturer et faire souffrir. Enfoncer la roche plus profondément dans la chair, exploser les os, fendre les muscles. La Purge a exploité mes mauvais côtés et j'ai appris à les adoucir pour le bien de ma famille . Mais maintenant ? Mon regard est sombre, meurtrier. Pourtant il ne s'arrache pas de la brune, qui se met à parler d'un ton doux et poli. Qui hésite entre me rappeler ma sœur et ma nièce.
« Nous sommes ici par accident, rien de tout cela n'a été prémédité. Notre espace spacio-temporel semble avoir eu quelques problèmes et nous venons tout juste d'atterrir ici sans comprendre comment ou pourquoi. Pourriez-vous nous indiquer quel est ce lieu et son époque actuelle ? » Bonne question, si mon esprit ne se rebellait pas à la formulation de celle-ci. Et si je n'avais pas entendu des miliers de version de celle-ci, dans mon jeune temps. J'ai accompagné assez de diplomates pour l'ONU pour savoir exactement ce qu'il en est. Qu'elle a réagit de la bonne manière, que son ton et ses questions sont les bonnes – et cela réveille en moins un passé enfoui, qui me semble dater de miliers d'années – mais aussi qu'elles ne suffiront pas. Que cela ne peut pas bien tourner, malgré les mots de l'adolescente, d'Eilis. Nous sommes venus en paix. C'est en général ce que dit la personne qui n'a qu'un drapeau blanc pour se défendre, ce sont les mots sur les lèvres de ceux qui se font fusillés.
La fatigue, ma migraine et la lassitude qui autant que la colère encrasse mes muscles et use mes nerfs disparaît lorsqu'une vague d'adrénaline m'envahit. J'entre en mode automatique alors que je baisse lentement mes armes, dans une attitude pacifique, et j'inspire calmement, lentement une bouffée d'air salvatrice. J'ai l'air de me détendre, mais je demeure aux aguets, mes sens exacerbés et mon regard quitte enfin Eilis, pour embrasser à la fois toute la compagnie devant nous. Prêt à agir en cas de mouvement suspect, même si je garde le silence. Je suis un tueur et un interprète ; je tue ou je rapporte les paroles de paix, mais la paix n'est pas mon œuvre, alors j'observe.
WILDBIRD
Ven 13 Fév 2015 - 17:33
Invité
Invité
« Well, that's just my luck... »
... Bon. On était mal, là. Déjà, il aurait fallu qu'on comprenne comment et pourquoi on était dans ce drôle d'endroit. Avec ces espèces de... Tiens, je ne les avais même pas remarqués, jusqu'à présent. Ils sentaient bizarre, ces types... A vrai dire, je ne leur trouvais pas grand chose d'Humain, même si au premier abord ils n'en avaient pas l'air si différents. Je ne sais pas, il y avait quelque chose qui me dérangeait, me hérissait le poil... Sans que je puisse mettre précisément la patte dessus. Je me rapprochai imperceptiblement du reste du groupe. On ne peut pas dire qu'ils étaient les personnes dont j'étais le plus proche, mais c'était mieux que rien. A ce propos, je peux vous dire que j'aurais franchement adoré voir Pete ou Rocket débouler en plein milieu comme des fleurs, ou plus probablement dans une explosion tonitruante. Vous avez besoin d'un sauvetage tout en panache ? Faites donc appel à ces deux zouaves, résultat garanti ! Mais il fallait que j'arrête de rêver, ils ne viendraient pas.
En revanche... Une bande de locaux armés jusqu'aux dents, si. Mais qu'est-ce que je t'ai fait exactement pour que tu me haïsses à ce point, Odin ?! Rien, que je sache ! Alors si tu pouvais arrêter de t'acharner comme ça, ce serait sympa, merci ! Non mais sérieusement... Bon, du calme, grande carpette. S'agiter ne résout jamais rien. Inquiet, je jetai un coup d'oeil à Neil. Il semblait étonnamment calme, pour quelqu'un qui dégageait de telles envies de meurtres... Eh, je suis un loup, je perçois ce genre de choses, voyez-vous. Et il n'y avait qu'à observer soigneusement son attitude générale pour savoir qu'il n'était pas loin de l'explosion. Mais par chance, Eilis semblait plus diplomate que lui, et prenait la situation en main. Bien, bien... On avait peut-être une chance de s'en sortir en vie. De mon côté, il valait mieux que je garde le silence, et que je range mes crocs et mes griffes au placard. Pour le moment. Même si ça commençait à sérieusement me démanger de prendre ma forme lupine pour détaler aussi vite que possible.
Ceci dit... Un nouveau regard soucieux de ma part glissa vers Sleipnir, puis vers son frère. Je commençais à connaître le premier, et je savais qu'il valait mieux ne pas le provoquer ou lui manquer de respect, or l'injonction aboyée par le gradé des troupes qui nous encerclaient sonnaient assez mal pour ma propre oreille, alors pour la sienne... Quant à Jörmungand... Grands dieux. On allait y passer.