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Jeu 19 Fév 2015 - 20:42
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Intrigue 1

ac. Groupe 3 bis


Sleipnir avait juste voulu rendre une petite visite à son jeune frère et voilà qu’ils ne pouvaient pas discuter tranquillement. Tout ça avait simplement débuter parce qu’il avait omis de mettre un t-shirt. Un simple morceau de tissu et Jörmungand était déjà blasé. Et comme le cheval n’était pas aussi patient que le plus jeune, il démarrait au quart de tour. Impossible de ne pas juger le serpent si ce dernier en faisait de même. C’est vrai que c’était pour aider leur parent commun. Sa mère … Sleipnir ne comptait pas lui faire du tort mais c’est un peu ce qu’insinuait son cadet en disant que le fait que l’aîné évite les médias pouvait donner une mauvaise image à la famille. Il lui aurait bien répondu sur un ton tout aussi hautain mais comme il n’était plus dans les appartements de son frère…il n’avait pas pris la peine de répondre. Trop surpris de se trouver dans un lieu inconnu mais ils reprendraient leur conversation plus tard. Sleipnir ne louperait pas « Jore » sur ce coup-ci mais pour l’instant, passons à autre chose. Tout se déroulera hyper vite d’ailleurs. Il passa par différents stade : étonnement, joie, inquiétude et de nouveau étonnement. Enfin ce qu’il y avait de « marrant » dans un sens c’était de voir que le grand Serpent avait l’air d’être encore plus paumé que lui, ce qui tarderait sans doute plus à être le cas. Ils étaient tous en train d’observer le petit groupe d’intrus qu’ils formaient tous., oubliant un  peu qu’ils avaient atterrit dans un endroit fourmillant d’inconnus. Puis vint le questionnement vis-à-vis de la présence d’Eilis que Sleipnir ne comprit pas car pour lui c’était évident qu’il s’agissait d’elle : la fillette qu’il croisait au burlesque, celle qui lui offrait des gâteaux. Elle n’a pas changé d’un brin, toujours le même visage alors pourquoi sont ils si surpris de la voir ici ? Il arrêta d’y réfléchir quand il vit le doigt de son frère impoliment pointé sur la demoiselle. Ah oui… il avait zappé que  ce dernier ne connaissait personne mais en même temps quand on est sociable uniquement pour les médias faut pas s’étonner ! Apparemment, le frérot attendait vraiment une réponse de sa part et pendant un instant, Sleipnir compta ne rien dire : « Jore » n’étant pas forcément un grand ami de la race humaine, il devait avoir du mal à se dire que son aîné faisait ami-ami avec eux, surtout avec une gamine. C’était limite un reproche rien que  par la question.

- Est-ce vraiment une question importante ? Elle venait souvent au Burlesque avant alors je l'ai souvent croisé, voilà !

Sleipnir ne voulait pas expliquer davantage et autour d’eux les choses étaient en train de bouger. En fait, ils se retrouvent très rapidement entourés d’un groupe de personnes… armés. Autant dire que le cheval n’appréciait pas trop l’idée : ils étaient déjà considérés comme une menace par les habitants de la planète. Pourquoi fallait-il toujours que les gens aient peur de ce qui leur était étranger sans connaître les intentions des autres ? Il se retint même de soupirer quand le chef de l’équipe se mit à parler. Comment osait-il leur dire de se rendre en quarante secondes. S’ils ne le faisaient pas, il leur serait donc fait du mal. Il du fortement serrer les poings pour ne pas donner un coup au leader parce que ce serait définitivement une mauvaise idée et il devait pouvoir prouver à son frère qu’il savait maîtriser sa colère aussi bien que ce dernier pouvait être patient. Il espérait que ce serait également le cas pour le type en piteux état qui avait débarqué avec eux. Eilis fut la première à réagir et le cheval pose son regard sur elle avant de constater qu’elle a quelques écailles rouges sur son bras… Il est peut-être préférable qu’elle les cache à ces types. Sleipnir lui prend doucement le bras pour poser sa main sur les écailles mais si elles se propagent il ne pourra rien cacher. Nous venons en paix… oui mais ça c’est rarement un argument efficace. Lui n’arrive pas à dire un mot, il n’est pas très doué pour ça. Sa maladresse risquerait de les faire tous passer pour des dangers publics alors qu’ils étaient inofensifs. Enfin non, pas du tout. La suite de ces paroles était bien plus élaborées mais Sleipnir guettait les moindres signes en direction de ces hommes. Histoire de  pouvoir réagir à temps. Il se demanda si Jörmungand pouvait lire leurs pensées et lui jeta un coup d’œil interrogateur : il savait que son frère utilisait souvent la télépathie, ce que lui-même ne faisait que rarement. Sentant un regard inquiet sur lui, il tourna soudainement le regard sur l’origine et croisa celui de Leif : quoi ? Mais non, il n’allait pas péter un câble et les mettre inutilement en danger. Bon ok… s’il avait été seul, il en aurait fait qu’à sa guise ou en compagnie de son frère uniquement. Sauf que ce regard du louveteau… le fit beaucoup sourire. Finalement… il ne savait pas s’il avait envie d’être sage ou pas mais une question lui restait en tête.

- On coopère… et qu’est-ce qu’il se passe ensuite pour nous ?



© Méphi.


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Mar 24 Fév 2015 - 22:20
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Intrigue 1 : Qui va mourir ?
Groupe 3
feat.
Jörmungand


 

 



 

 

Et voila que tout recommençais à nouveau. J’avais l’impression que tout ceci était du déjà vu avec mon vieux frère ou était-ce un rêve ? Une situation assez complexe dans un certain point de vue mais qui demandait qu’il du sang froid afin de pouvoir analyser tout ça. C’est alors que je partis légèrement dans mon esprit quelques secondes pour revoir un peu tout ça.

Donc nous avons un alcoolique dangereux, instable et impulsif qui ne sait tenir ses armes sans mon frère. Un homme qui sent le chien et une humaine ‘’amie’’ ( ?) de mon frère. Puis deux superbes enfants de Loki. On se retrouve donc tous cinq dans un lieu encore inconnu de tous. Nous avons déjà tous un lien plus ou moins direct mais ça ne nous explique pas pourquoi on était ici. D’ailleurs ce lieu si étrange semble entreposer des véhicules de type spatial, ce qui supprime l’idée d’une attaque humaine d’un pays ennemis, ils ne sont pas encore assez intelligent pour créer ça. Mais ce qui est ironiquement amusant c’est qu’il semble qu’on soit tous dans l’entrepôt numéro Cinq hors nous sommes Cinq, je ne sais pas encore si cela ai un quelconque lien mais peut importe je le remarquerais en temps et en heures.

Voila donc un bref résumé de la situation. Quant à mon vieux frère il devrait tôt ou tard me donner des explications en matière de goût humains ! Et le voir aussi proche de cette gamine me donnait presque envie de croire à des choses tout aussi intimes que Père et son humaine. Mais ôtant ces images puériles de ma part je me concentrais sur le moment présent. Surtout que je sentais une bouilloire de sentiment négatif en l’homme précédemment armé et qu’il était pour moi une bombe à retardement. Décidément c’était l’autre homme qui sentait le canin mais le premier avait plus le caractère de Fenrir, désolant. Mais alors que je croisais les bras en observant la situation et laissant ces ‘’trucs’’ régler leurs soucis de fille disparue je remarquais la visite de nouvelles personnes tout à fait charmantes. Mais ce qui n’échappa à mon regard était le bras de la demoiselle… J’avais presque envie d’envoyer télépathiquement un petit message à Sleipnir du genre ‘’Je te manque tellement que tu trouve des mutants qui te rappel ma forme native ?’’ Mais je n’en étais incapable. Plissant les yeux de cette découverte vers nos hôtes je les accusais du regard d’une quelconque machination anti télépathique. D’ailleurs je sentis le regard de mon frère me demandant si j’arrivais à percevoir quelque chose en eux mais d’un simple mouvement de tête je lui fis comprendre que je ne pouvais rien faire à mon faible niveau psychique, je n’étais pas aussi doué que Père malheureusement.

Mais de ma clémence ou d’un certain amusement de la situation je laissais l’humaine prendre la parole puis à mon vieux frère également. Je levais simplement les mains en l’air de manière assez ironique au final. Et pris enfin la décision d’y ajouter un petit grain de sel au grand méchant pas beau.

- Entre nous je les écouterais moi. Nous ne savions même pas ce qu’on fait ici puis bon… Pointer des armes sur des inconnus… Disons qu’avec votre équipement spatial vous connaissez les Asgardiens non ? Donc vous savez que je suis leurs Ragnarok, enfin si ça vous dis quelque chose… !

En fait d’une manière plus ou moins subtile je comptais sur le fait que la moitié de toutes existences de vies dans l’univers n’appréciaient pas l’arrogance des Asgardiens afin d’en faire des alliés. Mais encore fallait il qu’ils soient assez cultivé pour connaitre Asgard ! Ce royaume dans lequel nous étions tombés me semblait si… enfin il manquait de perfection comme… les humains.
© Gasmask


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Sam 7 Mar 2015 - 11:07
Marvel
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Marvel



 Intrigue #1  :
Le soulèvement des machines
Groupe 3 bis

- Eilis Archer
- Jörmungand Lokison
- Leif S. Ridog
- Neil Archer
- Sleipnir



Les choses accélèrent, Neil refuse de voir en la jeune femme ici présente sa nièce, alors que tous les autres ont déjà compris qui elle est, Sköll préfère se taire afin d'éviter les boulettes, Eilis et Sleipnir tentent de négocier et Jörmungand reste fidèle à lui-même en menaçant la création. Une journée que l'on pourrait qualifier de normal pour certains individus.

Les armes sont pointées sur les cinq individus qui ne sont là que par mal chance. Les Inhumains ne sont cependant pas assez naïfs pour ne pas croire qu'il y a anguille sous roche. Tandis que le cercle garde bien en joue les intrus, un agent se faufile parmi les rangs pour atteindre le caporal. Il lui murmure à l'oreille les différentes personnes qui se dressent à lui et un attire particulièrement son attention. Jörmungand Lokison. Le caporal plisse les yeux en observant le fils de Loki, le Serpent. La seconde information dont lui fait par l'agent est qu'un second groupe a été capturé dans le Palais Royal, dont l'une des personnes à révéler avoir certaines dispositions...

Eilis : Hrm ... Bonjour ?  Nous venons en paix.  Nous sommes ici par accident, rien de tout cela n'a été prémédité. Notre espace spacio-temporel semble avoir eu quelques problèmes et nous venons tout juste d'atterrir ici sans comprendre comment ou pourquoi. Pourriez-vous nous indiquer quel est ce lieu et son époque actuelle ?

Le caporal détache alors son regard de l'asgardien pour se concentrer sur la gamine. L'agent lui a révélé qu'il s'agissait d'une mutante, une homo superior. Si les Inhumains vivent en autarcie par rapport à la population humaine incapable de les comprendre et qui réagit de manière souvent stupide, il y a quelque chose à sauver de cette évolution, qui, en un sens, rapproche l'espèce dominante de la planète Terre de son propre peuple.

- N'allez pas me faire croire que ceci est un accident, que votre groupe atteigne un point de sortie tandis qu'un second prend d'assaut le Palais de notre famille royale. Pour vous répondre, vous vous trouvez actuellement dans la brillante cité d'Attilan, en l'année 2015 de votre cycle humain. Je veux bien croire que vos attentions ne soient pas belliqueuses, mais il va falloir coopérer pour cela.

D'un geste de la tête, le caporal ordonne à son cercle d'hommes de se resserrer autour des cinq, les poussant un peu plus les uns vers les autres. Il ne prendra aucun risque afin que la paix reste sur la ville Inhumaine.

Sleipnir :  On coopère… et qu’est-ce qu’il se passe ensuite pour nous ?

On peut sentir la tension dans les rangs des soldats. Ils ne sont pas cher payés, mais ils ne sont pas idiots. Cinq individus dans le palais pour enlever un membre de la famille royale, cinq autres pour sécuriser une sortie dans le spatioport. Sous les casques, la sueur commence à apparaitre, les muscles sont tendus et chacun est prêt à faire feu, ne risquant pas de toucher son voisin grâce à la technologie Inhumaine qui rend cela désormais impossible.

- Fils de Loki, vous serez tous interrogés pour savoir qu'elles furent les raisons de votre arrivée dans notre ville, vous et vos... Compères. Suite à quoi, en fonction des informations glanées, nous vous relâcherons ou...

Il n'a pas besoin de finir sa phrase, le message est clair; S'il est jugé que leur connaissance de la cité est trop étendue, ils seront jugés puis exécutés en tant qu'envahisseurs.

» Maintenant, laissez vous faire et veuillez-nous suivre ! Dit le caporal en faisant un geste du bras désignant une porte dans le fond, dont la destination est plus qu'incertaine.  

Jörmungand : Entre nous je les écouterais moi. Nous ne savions même pas ce qu’on fait ici puis bon… Pointer des armes sur des inconnus… Disons qu’avec votre équipement spatial vous connaissez les Asgardiens non ? Donc vous savez que je suis leurs Ragnarok, enfin si ça vous dis quelque chose… !

Le visage du caporal se resserre sur les paroles de Jörmungand Lokison. Ils savent parfaitement qui il est, figurant dans les personnalités recherchées par les scientifiques inhumains. Le caporal ne peut dire toute la vérité, mais son attitude le trahis aux yeux des dieux qui forment le groupe.

- Votre présence ici... n'a jamais été demandé, Jörmungand Lokison. Aussi, nous veillerons à ce que vous ne reveniez jamais.

Dans le fond du hangar n°5, vous pouvez entendre un véhicule démarrer. Il s'agit d'un transporteur de marchandise ressemblant à un avion cargo humain, mais dont les réacteurs permettent un décollage verticale. Votre choix est simple. Suivre le caporal dans les tréfonds de la cité ou profiter du démarrage du véhicule et de votre puissance de frappe pour prendre le véhicule par la force et tenter de partir de la cité.

Quoiqu'il en soit, soyez assurés d'une chose : un ordre implicite a été donné en réponse à ce qui fut perçut comme une menace de la part de Jörmungand, dès que les menottes auront été placés sur vos poignets pour vous emmenez derrière la porte, les soldats tenteront d'abattre le Serpent et son frère, ainsi que ceux qui opposeront une résistance face à ces deux meurtres.
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Dim 8 Mar 2015 - 12:43
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Intrigue #1; To be or not to be in the mouise
Feat. Jörmungand & Leif & Tonton Neil & Sleipnir

« N'allez pas me faire croire que ceci est un accident, que votre groupe atteigne un point de sortie tandis qu'un second prend d'assaut le Palais de notre famille royale. Pour vous répondre, vous vous trouvez actuellement dans la brillante cité d'Attilan, en l'année 2015 de votre cycle humain. Je veux bien croire que vos attentions ne soient pas belliqueuses, mais il va falloir coopérer pour cela. » Son ton agressif et les nouvelles informations me font sursauter. Hausser les sourcils, mes yeux s'écarquillent de surprise. Je ne comprends plus rien. Attilan ? Où est-ce ? Un autre groupe ? Une famille royale ? Qu'est-ce que ... Mais les données qui compressent mon crâne se stoppent aussi violemment que la prise de conscience qui les suivent. La peur. L'odeur âcre du métal, les balles d'acier, la mort qui plane.

J'ai ... peur.

J'ai peur et cette sensation que cela empirera dans les minutes à venir me prend à la gorge.
Courir. Courir et Partir. Fuir. Mon instinct me le hurle, malgré toute ma bonne volonté, malgré mon envie de bien faire. Non, ai-je envie de hurler à mon double psychique. Non. Ne pas bouger. Porter le masque, cette supercherie grotesque avec laquelle j'ai vécu et ai appris à grandir. Tout ira bien, me disait ma mère. Tu es en sécurité ici, ne bouge pas. Ne fais pas de bruits ...
Pas de bruits ? Je venais d'avoir huit ans alors qu'elle fermait la porte du placard. J'avais stoppée ma respiration, les sens en alerte, paralysée par cette putain de peur. L'espoir que tout finirait bien portait mon coeur ... J'avais huit ans. Huit ans, jusqu'à ce que les rafales de balles ne tuent mes parents et mes rêves de gamine insouciante, le sang venant maculer le sol, s'ancrer pour toujours.

C'est une scène que je n'oublierais pas.  Que je ne pourrais jamais oublier. Et alors qu'elle se déroule devant mes yeux à nouveau, se transposant à notre situation actuelle, je me rends compte que malgré les bonnes paroles qu'il profère, cet homme là ment. Il ment, ses yeux hurlent le mensonge et l'étau se resserre autour de nous alors que mes "amis" ont baissé les armes et tentent de rester tranquilles. Comme ce jour là, l'air se loque dans mes poumons. A nouveau, je suis une gamine de huit ans planquée dans un placard, tentant de voir, comprendre. Respirer au grand air. Prier fort.

J'ai peur.

J'ai peur. J'ai peur, car même si mes amis se sont resserrés autour de moi, la mort avance, armes pointés sur nos coeurs. Qu'importe si Neil me renie sous cette forme. Je combats mon désir de me blottir contre lui comme l'enfant que je suis restée. Ce que je ne combats pas, en revanche, ce sont les légers soubresauts - mini convulsions infimes - qui me secouent désormais. Ce que je ne contrôle absolument pas, dans mon état actuel, ce sont mes écailles. Ma partie monstrueuse comme ils disent, ma partie mutante. Cela a commencé par le bras, et même si Sleipnir a fait de son mieux pour m'aider, elles ne sont pas du genre à écouter quelqu'un. La chaleur de son épiderme contre le mien m'aura simplement offert quelques secondes de répit.

« On coopère… et qu’est-ce qu’il se passe ensuite pour nous ?  » avait demandé l'un de mes amis les plus chers avant que dans ma tête une barrière se rompe. Je n'entends plus rien de ce qui m'entoure. Je n'entends pas le caporal offrir aux autres l'identité de Jörmungandr. Ses derniers mots, sa menace, tourne en boucle dans mon esprit. Mes yeux brûlent, je vois le monde différemment. Mes pupilles se transforment, laissant place à ces fentes reptiliennes, à cette couleur inhumaine. Je sens ma peau me brûler, se déchirer, je retiens un cri de douleur et de suffocation alors que je me recouvre d'écailles aussi dures et tranchantes que leur couleur écarlate n'est vive. Protection parfaite, plus solides encore que du diamant. Mon héritage, celui que mon père m'a offert, celui pour lequel il s'est fait tué. Plus rien de compte à présent. Et alors que j'entends un bruit de moteur et que ma vision se stabilise à nouveau sur le cargo, la Eilis douce et non violente se fait ligoter pour laisser place à cet instinct animal qui anime tout être vivant. Le désir de vivre. Je me battrais jusqu'au bout pour vivre et ne plus me faire enfermer. Pour protéger les gens que j'apprécie. Ma famille. Allez vous faire foutre, Inhumains ou qui que vous soyez.

« Courrez. » Je murmure, tandis que j'attrape mon arme avec une rapidité inhumaine pour viser le Caporal et ses singes puis tirer en rafale - tout en visant les points sensibles : les poignets, genoux, cous ou même le canon de leurs armes pour les rendre inutilisable -, mon autre main lâchant mon sachet de scones qui s'écrasent sur le sol. « Courrez ! »
Ma vitesse, mon agilité et mes réflexes sont aussi décuplés que ma force ou mes autres sens à présent que les écailles ont jaillis de ma peau – extension plus ou moins consciente de ma volonté et de mon instinct de survie -, et je compte sur cet imprévu pour leur offrir le temps nécessaire pour fuir. Pour me dégager doucement de l'étreinte de Sleipnir et m'élancer devant mes comparses, moi, bouclier vivant. « Je suis désolée ... tonton. » Nouveau murmure, peut-être inaudible sous le son de la gâchette. Je suis désolée. Pour cette situation stupide, pour ma disparition. Pour les scones. Et qu'importe, à cette heure, si jamais l'une de mes balles se plante dans l'armure du caporal au lieu d'atteindre le milieu de sa nuque pour la traverser, du moment qu'il ait un mouvement d'arrêt. Qu'importe si les militaires en face de moi perdent la vie. Car c'est eux ou nous, nous qui ne souhaitons que repartir chez nous en vie. Qu'importe si, une fois de plus, le sang coule sur le sol et s'ancre pour toujours dans mon esprit. Il n'y a plus de placard. Plus de remords. Juste une peur viscérale que je troue pour continuer d'avancer. Un espoir fou. Un flingue qui crache l'acier. La mort qui s'abat.
Je suis comme mon oncle, à cette heure. Passée en pilote automatique et animée d'un seul désir.

Restez en vie. S'il vous plait. Car j'ai un thé à prendre en rentrant, avec d'autres scones et mon adulte préféré.


FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.
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Jeu 19 Mar 2015 - 7:19
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       Groupe 3 bis
       Intrigue
« 
 On coopère… et qu’est-ce qu’il se passe ensuite pour nous ? » Question à dix points, et pour laquelle j'étais d'ors et déjà parfaitement capable de produire une réponse crédible. Cynique, mais crédible, voire probable. Pourtant, je me mure dans mon mutisme, laissant mes camarades jouer le jeu de dupe de la diplomatie. ...Diplomatie. Je lève un sourcil vers les deux asgardiens – des dieux selon certains, des extra-terrestres abrutis et fiers à bras selon moi, et ni Azraël ni les mots qui viennent de sortir de la bouche de l'un d'eux ne peuvent changer cette opinion. Ils ne font que la confirmer, en fait.
« - N'allez pas me faire croire que ceci est un accident, que votre groupe atteigne un point de sortie tandis qu'un second prend d'assaut le Palais de notre famille royale. Pour vous répondre, vous vous trouvez actuellement dans la brillante cité d'Attilan, en l'année 2015 de votre cycle humain. Je veux bien croire que vos attentions ne soient pas belliqueuses, mais il va falloir coopérer pour cela. » Non vraiment, il avait l'impression d'être revenu quinze ans en arrière lorsque Caolan était entré par accident dans un temple interdit aux étrangers, vingt ans en arrière lorsqu'il avait fallu que je traduise les paroles entre des soldats de l'ONU et ceux qu'ils venaient d'offenser par leur arrivée...- dans les deux cas, ce n'était effectivement pas un hasard si hasardeux que ça. Dans les deux cas, le retour sain et sauf avait été plus que délicat, et je me sentais peu dépaysé à ce niveau. Au moins cette fois-ci avais-je des armes – ne déplaise à mes compagnons, j'y tenais, merci. Je ne sais pas pourquoi, mais un petit quelque chose me souffle que je vais en avoir besoin. Si seulement elles sont utiles face à ces...extra-terrestres.

Du coin de l'oeil je suis les mouvements du caporal vers la mystérieuse porte du fond qu'il tient à nous faire passer. Sensible métaphore pour ce qui ressemble plus à la porte menant à l'abattoir pour nous. "Aussi, nous veillerons à ce que vous ne reveniez jamais. " ...Cela sonne vaguement de mauvais augure, achevant d'hérisser les poils sur mes bras. Pas par la peur, mais le sombre pressentiment qui me prend avant que cela tourne mal. Très mal. Non, nous ne reviendrons jamais. Ni ici, ni sur Terre, si j'ose dire.
Bordel. Je ne suis guère en état de m'occuper de telles affaires – la fin de la puge, la rupture avec Allen, la disparition d'Eilis, rien qu'eux m'ont mis dans un sale état physique, mais me voir transporter sur "Attilan" avec ...Eilis soudainement adolescente, suffirait à me bouleverser. Je n'ai pas besoin de telles menaces à peine voilées. Si celles-ci ont un désastreux effet sur ma santé mentale et mes nerfs, elles ont au moins le mérite de mettre mon système de secours en marche. Muscles tendus, oreilles tendues, mâchoires serrées.
Hors de question de nous laisser désarmer, menotter, mener je ne sais où. Je doute que mes compagnons, malgré leur désir de coopération accueillent chaleureusement cette idée. Je m'efforce d'être immobile, de mettre en fond de cale mon désir de violence pour les observer. Coopérons.

Mon regard s'arrête sur "Eilis". Sa peau se recouvre d'écailles inhumaines, de plus en plus visibles et Sleipnir s'est approché d'elle, comme pour enrailler le phénomène, mais il est impossible de s'y tromper. Il y a un problème. Il va y avoir un plus gros problème, encore plus gros que ces foutus extra-terrestres à l'air peu amène. Etrangement, alors que ça me révulse littéralement ( je sens mes mâchoires se crisper de dégout, mon esprit se cabrer contre les implications de cette vision et mon humanité hurler vengeance ) cela me remet aussi sur les rails. Je me souviens assez bien d'une dispute où j'avais fini par envoyer un verre se fracasser contre le mur avant de claquer la porte, face à Allen. Disons que mon aveuglement obstiné s'associait mal avec la lucidité mutante d'Allen. Mais ce qui a été vu ne peut être oublié et ses écailles, j'ai déjà eu l'occasion de les voir, malgré moi; Sur Eilis, ma minuscule nièce haute comme trois pommes au sourire éclatant, ma puce et mon soleil. La seule raison pour laquelle j'ai pas émigré en Orient depuis des mois en claquant la porte à toute cette merde. « Courrez. » Je fuis remarquablement bien de toute implication sentimentale et j'ai une tendance à me tourner en mode lapin pris devant les feux d'une voiture a l'entente de certains mots clefs. Mais fuir le combat, le danger et surtout laisser quelqu'un dans la panade, j'en suis physiquement incapable, comme si un crochet me happait par l'estomac pour me retenir près du meurtre et du danger. "Courrez." Dude. J'ai été kidnappé par des extrémistes à une époque où je n'avais encore jamais tué quiconque et ou mon aptitude au maniement des armes s'arrêtait à l'entraînement, guidé par des jolis soldats musclés et à tirer sur des momies soudainement revenues des morts – dieu que j'étais stupide à l'époque, de croire à l'incompréhension de Caolan. Si j'avais le moindre désir de le revoir, je lui en fouterais une de s'etre ainsi moqué de moi et mon humanité crédule. Les situations où je n'ai pas le contrôle, ni tous les éléments et qui me mettent en danger ont fini par devenir ma drogue personnelle.

Eilis fait feu. C'est stupide, mais je n'aurais pas fait mieux. Si je n'avais ce désir de la protéger qui prenait si fort possession de moi, j'aurais pu être fier. Sauf que ce que je fais n'a jamais été classé dans les réactions les plus intelligentes disponibles. En général, ce sont les meilleures à prendre, mon esprit froid et méthodique prenant le dessus. Mais meilleur ne veut pas dire "sûr" ou "avec le moins de pertes possibles." Putain.
Je suis l'humain de la bande, mon rôle doit consister à fuir, la queue entre les jambes, laisser les monstres régler leurs problèmes entre eux, mais c'est tout le contraire qui arrive. Je suis vraiment censé me casser et regarder ma nièce se faire découper ? Crève.

Le temps se décompose dans mon esprit, alors que je dégaine à mon tour – à nouveau, à nouveau le poids rassurant du revolver dans ma main, qui fournit une énergie nouvelle à mon corps – et je tire à mon tour. Je ne m'occupe pas de leur effet – je fais mouche, ça je le sais à moins que ce monde n'obéisse pas au même règle d'atmosphère et de gravité, ce que notre survie en ces lieux contredit. Cela fait des années que je n'ai pas manqué ma cible, c'est ma spécialité. Par contre, est-ce que mes balles les affectent ? Pas sûr, mais j'ai un faible pour l'obsession humaine de se battre pour les causes perdues. Elles font mouche, heurtant la chair extra-terrestre aussi facilement que la chair mutante à laquelle elles sont habituées. Sauf que mon geste n'a pas la même vocation que celui d'Eilis. S'il doit y avoir de la bouillie d'extra-terre, ce sera par les créatures, pas par moi - cela me fait mourir de rage et de colère, mais je suis objectif. Je ne vise pas le chef, je ne cherche pas à gagner spécialement du temps. Je met hors d'état ceux qui ont l'air de réagir plus vite que les autres, visant les parties exposées de leur autonomie. J'essaie juste de limiter l'avalanche de balles sur nous, histoire de survivre. Histoire d'arriver en un morceau sur Eilis, que j'attrape sans cérémonie, mon bras libre la saisissant par la taille et la soulevant du sol.

Sa mère me l'a confié, merde, et c'est quelque chose auquel je tiens. La seule promesse que j'honore. Au fond du hangar, un transporteur au moteur qui vrombit. Carcasse de métal inconnu et inquiétante, mais au moins ne semble-t-elle pas décidée à nous tuer, elle.

"-Leif !"


Je gueule pour attirer l'attention de mon camarade humain – à ce que je pense, mais je ne suis pas si loin de la vérité, lorsqu'on compare l'innocent mutant aux cerbères mythologiques qui nous accompagne et je désigne d'un geste le transporteur, coeur battant. Il doit y avoir quelqu'un à bord, quelqu'un pour nous barrer le passage. Mais ce truc roule, vole, se déplace non ? Et cela me semble un peu plus raisonnable que courir à travers la porte du fond ou chercher un moyen de cavaler à toute allure à travers Attilan, à moins que cela ne soit qu'un vieux réflexe pour la sécurité des chars en milieu ennemi. Je suis personnellement occupé à porter Eilis, soulevant l'adolescente trop vite montée en graine et la serrant dans mes bras. Pour la porter en sac à patates, frapper de la crosse de mon revolver un assaillant qui a repris ses esprits, et me mettre à courir hors de portée du chaos qui s'installe.
WILDBIRD
 
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Jeu 2 Avr 2015 - 19:55
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« Well, that's just my luck... »


Certes, je ne suis pas un spécialiste des négociations, mais... Là, ça sentait mauvais. Chaque fibre de mon être me hurlait presque littéralement de me changer en loup et de prendre la poudre d'escampette aussi vite et aussi loin que possible. Seulement, entre ce que l'instinct vous dicte et ce qui est judicieux, il y a souvent tout un monde. Et là, c'était le cas au sens on ne peut plus réel du terme. A quoi bon m'enfuir, hein ? Je tenais à revoir la Terre, merci bien ! Et e mon vivant, ce serait encore mieux... Si je devais perdre un morceau au passage... Tant pis, j'ai envie de dire ? Au moins, je serais en vie... Ce qui était mieux que rien.

Les suivre ? Bah tiens... Avec ta tronche de SS de l'espace, bien sûr qu'on va te suivre, voyons... Et demain on verra Thor enfiler un tutu rose à paillettes et danser la polka sur l'Empire State Building, aussi ! Non mais ils nous prenaient pour de parfaits crétins ou quoi... ?

Et là... Tout s'accélère. Je n'étais même pas certain de ce qu'il se passait. Eilis fait feu, Neil la suit presque immédiatement. Tout ceci me paraît confus, mais ce dont je suis certain, c'est qu'ils font mouche. J'ignore l'efficacité de nos armes humaines sur ces bestioles-là, mais qu'importe ! Au pire des cas, ce sera au moins un moyen de les occuper.

"-Leif !"

La voix de Neil résonne dans cet espèce de hangar, et me ramène sur terre. Il désigne l'engin, au fond là-bas, qui déjà en marche n'attend que nous. En un instant, je sais ce que je dois faire.
Ni une ni deux, je quittai mon apparence de bipède pour celle de loup. Bons dieux, c'était bien mieux comme ça ! D'un bond, je m'élançai vers le transporteur, à fond de train. Neil avait saisi sa nièce, jetée sur son épaule, et avait lui aussi pris la direction de la machine. Mais je le dépassai en un instant. Bien que haut perché sur de longues pattes et ayant l'air massif... C'est surtout de la fourrure. Ma force, c'est la vivacité plutôt que la puissance brute. Même si... Mais bon, ce n'était pas le moment. En un rien de temps, j'étais à l'intérieur du transporteur. Il s'y trouvait déjà un homme -peu importait ce qu'il était réellement en fait- qui se tourna vers moi et eut un temps de latence, ouvrant de grands yeux ronds. Bah quoi, t'as jamais vu de loup, p'tit père ? Vous n'avez pas ça chez vous ? Et ça se prétend civilisation supérieure.... Tsss ! Mes fesses pleines de poils, ouais ! En tout cas, je n'allais pas lui laisser le temps de se reprendre. Avec un grondement sauvage, je me jetai à sa gorge. Mes crocs s'y plantèrent profondément. Le sang se mit à couler dans ma gueule et un grognement de contentement m'échappa. Dieux ce que je pouvais aimer ce goût-là... Sentant ma "proie" toujours en vie, je secouai vigoureusement la tête, achevant de déchiqueter la chair. Le corps tomba avec un bruit mat sur le sol du véhicule, comme une poupée de chiffon sanguinolente.

D'un nouveau bond, j'allai me place à l'entrée du transporteur, pour héler le reste du groupe, tandis que Neil et son "chargement" n'étaient plus qu'à quelques secondes de me rejoindre :

- Dépêchez-vous de rappliquer, c'est maintenant ou jamais !

La gueule goûtant de sang, je me baissai in extremis pour éviter une rafale de balles tirée dans ma direction. Wow, c'était pas passé loin... Il fallait qu'on mette les voiles, et vite !
@ pyphi(lia)
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Mar 21 Avr 2015 - 0:37
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Intrigue 1

ac. Groupe 3 bis



Non apparemment Jörmungand ne parvenait pas à lire dans les pensées des autres ni à communiquer avec son aîné par la pensée. Sleipnir le comprit aisément quand le regard du Serpent se posa sur les écailles de la jeune femme qui les accompagnait et que celui-ci lui jeta un coup d’œil comme si la situation l’avait amusé. Et le Cheval ne pouvait que deviner sans grand souci ce qui passait par la tête de son frère, pas besoin de télépathie et même s’il ne se connaissait pas si bien que ça, pour n’avoir pas grandi ensemble du tout, il y avait des choses faciles à deviner chez l’un comme chez l’autre. Sleipnir leva les yeux au ciel, un peu exaspéré mais ne se risqua pas au moindre commentaire alors qu’ils étaient encerclés par les habitants de ces lieux. Pas sûr qu’ils aient envie de voir deux Dieux se chamailler comme des gamins. Ils n’ont pas l’air du tout de rigoler… La preuve en est qu’Eilis vient de tenter de calmer le jeu mais que déjà s’avance le caporal et ces paroles sont clairs et tranchantes. Il est absolument persuadé que leur petit groupuscule ne s’est pas hasardé ici et déjà dans leurs esprits, ils sont convaincus que nous sommes des ennemis à maîtriser. Ce qui surprend le plus le fils de Loki c’est qu’ils parlent d’un second groupe dans un autre endroit qu’ici : ils ne sont pas les seuls à avoir débarqués par hasard dans ce lieu inconnu. C’était plutôt étrange comme phénomène mais impossible d’en comprendre la raison. Au moins il savait qu’il se trouvait à Attilan, ça ne l’avançait pas trop mais les informations sont toujours précieuses et donc bonne à prendre surtout pour un « voyageur ». Sleipnir ne connaissait pas vraiment ce qui ne faisait pas partie des neufs mondes. Enfin bref, si leur groupe voulait se faire passer pour d’inoffensifs arrivants il fallait qu’ils se montrent coopératifs et ça le Cheval ne le sentait pas trop alors il posa la question. Une question inutile mais dont il attendait tout de même la réponse pour voir comment y répondrait les gardes de la cité. « Fils de Loki », rien que ces trois mots ne sont pas bons signes. Ils savent qui ils sont et voilà que les présentations étaient faites pour le seul humain qui ignorait peut-être l’identité des deux Dieux. L’aîné des frères n’en montra rien mais il avait vraiment le poing fermement serré contre sa jambe quand le mot « interrogés » fut évoqué. Toute l’amabilité du capitaine –et ceci est ironique- se lit dans la façon qu’il a de les désignés, de leur parler. « nous vous relâcherons ou... », Sleipnir a presque envie de rire : ou ils se feront massacrer mais il doutait fermement que la première option leur soit accordé et hors de question qu’on l’interroge. Même s’ils ne savent rien ils seront jugés coupables. Se laisser faire … aucun d’entre eux n’était suicidaire ! C’est à ce moment que ce que redoutait le premier enfant de Loki se réalisa : Jore venait d’ouvrir sa grande bouche et toute l’arrogance et la menace qu’on pouvait lire dans ces paroles firent pester intérieurement l’équidé. Il aurait pu ne faire aucun commentaire mais non, il avait fallu qu’il dise quelque chose, qu’il se vante en parlant d’Asgard et du Ragnarok. Parfois, Sleipnir se disait qu’il ne serait pas si mal que quelqu’un lui rabatte un peu son caquet, ça lui ferait peut-être du bien.

Le regard que pose le caporal sur le serpent n’est pas pour plaire au grand frère qui a bizarrement un peu peur de ce qui pourrait arriver à son cadet. Ils sont certes forts mais ne connaissent rien des habitants d’Attilan et Jore qui n’arrête jamais de provoquer les autres finira par s’attirer des ennuis. Si en plus, ils veulent les menotter comme de vulgaires prisonniers… Non, Sleipnir ne supportera plus d’être attaché, d’être enfermé, où que ce soit et pas besoin de se tourner vers les autres, ils se doutent déjà qu’ils ne croient pas un instant à une possibilité pacifique. Bizarrement la première chose que Sleipnir ressent soudainement c’est la peur d’Eilis mais il se fait sans doute des idées pourtant il lui tient le bras et impossible d’ignorer les écailles grandissantes et les soubresauts. Il n’y a rien à faire pour apaiser la jeune femme et doucement, il desserre son étreinte. Il ne peut plus cacher son apparence et il ressent une colère qui pourrait lui faire perdre le contrôle sur sa force. Or, Eilis était bien la dernière que le Cheval voudrait blesser. Un murmure lui fait froncer les sourcils et il se demande s’il a bien entendu. La demoiselle se dégage de son étreinte et cette dois il la voit s’avancer vers les ennemis et cette fois son oreille ne le trompe pas, elle leur dit de courir. Il suffit que la « gamine » s’élance dans la bataille pour que le dénommé Neil suive aussitôt. Il est vif, pour un humain et il a l’air de bien avoir analyser les alentours pour signaler à Leif, qu’il serait une bonne idée de réquisitionner un véhicule pour se tailler en quatrième vitesse. C’est le loup qui prend la place de l’homme et qui se dirige vers son but. Pendant tout ce temps, Sleipnir ne fait qu’esquiver les attaques mais s’il s’approche d’eux, il peut tout aussi bien leur briser les bras pour les empêcher de se servir de leurs armes. Il essaie de les neutraliser sans trop être violent mais il n’est sans doute pas celui qui maîtrise le mieux ses actions et s’il n’est pas un meurtrier, il n’est pas un tendre non plus alors si il repousse trop violemment un soldat, son intention était juste d’empêcher Neil et Eilis d’être blessés. Il tourne la tête vers Leif qui vient de faire couler le sang et l’odeur rappelle à l’équidé les guerres du temps où il était le larbin d’Odin. Sans vraiment en être conscient, dans un genre de réflexe, Sleipnir brise la nuque d’un homme qui tenait le loup en joue et avait tiré. Heureusement qu’il avait loupé sa cible. Neil et Eilis était en train de rejoindre le véhicule et … lui et Jore était un peu en retrait alors sans chercher plus loin, l’aîné agrippe son petit frère par le bras sans lui demander son avis. Ils règleront leurs comptes plus tard ! Il utilise sa rapidité pour rejoindre l’humain et les deux mutants. Ils sont arrivés ensemble, ils vont partir ensemble. Ils tenteront en groupe, c’est plus efficace.



© Méphi.


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Dim 3 Mai 2015 - 20:45
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Intrigue 1 : Qui va mourir ?
Groupe 3
feat.
Jörmungand


 

 



 

 

Finalement cet homme n’était pas  vraiment enclin au dialogue car je sentais parfaitement en lui un dégout incommensurable pour mon être d’un simple regard. Certes je ne peux lire en lui mais je sais au moins reconnaitre les tics hostiles à mon égard, simple précaution. Et je n’avais pas vraiment tord mais en tout cas je ne m’attendais surtout pas à ce que soit la gamine qui fit le premier pas. Me tournant vers elle en cherchant du regard ce qu’elle voulait vraiment je souriais doucement devant une apparence si angélique en état d’humaine et cette autre personne qui se tenait devant moi. Reptilienne, oh oui j’en étais sur. Elle avait donc un certain point commun avec moi, une mutation bien intéressante ma fois.

Mais je n’avais pas décelé que ça dans la mêler. En fait j’entendis parler d’un second groupe et je ne sais pourquoi j’avais l’étrange impression d’avoir une aura familière non loin d’ici. Je dirais même que cela pouvait être Rosanna… Mais encore trop de questions et si peu de temps. Or pour le moment je devais surtout penser à mon frère et moi. Nous n’étions pas vraiment dans une très bonne position et quoi que j’aurais pu dire au Caporal je savais que cela serait tot ou tard fini ainsi. Même si je sentais un regard accusateur de mon frère j’en fis abstraction et fut presque réjouit de l’initiative de la petite. Décidemment elle allait me plaire elle…  Voulant largement m’amuser de la situation je n’hésitais pas une second à faire un bond sur un de ces inhumains, le plus proche de moi évidemment, et lui montrer de plus prêt ce qu’était un serpent… Recouvrant à mon tour mon corps d’écailles pouvant rivalisé avec la force de Thor j’écrasai la gorge du soldat entre mes griffes en lâchant un graillement digne des plus grands prédateurs reptilien. Mais tout ceci se passait un peut trop vite à mon gout, surtout avec un homme comme mon frère ou même ma plus grande vitesse ne serait que lenteur avec lui. Alors des balles… Je n’avais pas besoin de m’en inquiéter, il était bien trop rapide pour elles. Quant aux humains, ils se débrouillaient pas mal il fallait l’avouer. Je n’avais pas vraiment le temps d’analyser la situation mais le sang que fit couler le loup me fit tourner du regard dans sa direction et ça je savais que cela n’envisager rien de bon pour Sleipnir. Disons que je le voyais toujours un peu… nerveux lorsque cela pouvait lui rappelait les guerres Asgardiennes. La preuve, il venait de tuer un homme. Je ne sais pas si vous réalisez la situation mais : le hippie venait de tuer ! Cela pouvait être traumatisant pour lui et avec Fenrir on devra le saouler afin de lui faire oublier ce cauchemar, qui sait peut être que cela fonctionnerait après tout. Mais il me rassurait un peu dans sa manière de faire car je n’eu pas vraiment le temps de donner un violent crocher vers un autre soldat que je me fis instantanément transporter sur le véhicule. Pour moi c’était une sorte de téléportation  mais je savais que c’était seulement la course de mon frère.

Arriver sur le véhicule je souriais en observant les soldats incrédules devant notre fuites et repris mon apparence humaine en me replaçant ma crinière ébène d’un geste de la main. Me tourna alors vers les commandes du véhicules je souriais vers mes camarades.

- Et quelqu’un sait comment piloter cet engin ? Je suis navré de vous dire ça mais je n’ai jamais vraiment eu besoin de conduire jusqu’à présent…

En même temps sous la mer il était difficile de pouvoir conduire quoi que ce soit. Mais j’ose espérer qu’au moins le plus militariser du groupe, c'est-à-dire l’unique humain (car je ne compte pas les mutants comme des humains mais bien plus au dessus qu’eux) sache ce qu’il fallait faire avec ce genre d’engin. Mais comme je m’y attendais j’entendis au loin les cris des Soldats qui semblaient bien presser de nous mettre la main dessus. En tout cas dans tout ça j'avais bel et bien remarquer les mutations assez amusantes de nos deux nouveaux compagnons et je ne pu me retenir de lancer d'un air amuser à Sleipnir la chose suivant.

- Il manquerait plus que ces deux là se chamaille et on revoit notre famille, n'est ce pas ?
© Gasmask


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Lun 1 Juin 2015 - 14:34
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Intrigue #1

Conclusion !

Le soulèvement des machines

Groupe 3 BIS
- Eilis Archer
- Jörmungand Lokison
- Leif S. Ridog
- Neil Archer
- Sleipnir

La situation avait dégénéré au point où les balles commencèrent à fuser. Peu importe qui tira le premier en vérité, car le résultat aurait été le même. Alors que les soldats se concentraient sur les deux enfants de Loki, ils avaient laissé quelque peu en deçà la surveillance des autres membres du groupe, ce qui leur couta cher. Eilis, Neil et Leif ne perdirent pas une seconde et parvinrent à s'enfuir, laissant le Serpent et le Cheval au corps-à-corps, ce qui se réveilla au profond de Sleipnir des souvenirs qu'il aurait bien gardé enfoui. Réussissant à embarquer dans le vaisseau débarrassé de son pilote grâce au loup, chacun pouvait désormais se détendre un peu.

Cependant, la trêve fut de courte durée, s'organisant face au vol d'un vaisseau, plusieurs gardes tirèrent sur la coque et alors que Jormungand blaguait quand à sa famille, une grenade passa par la porte en train de se refermer, juste sous les pieds de Neil, portant toujours Eilis. Sleipnir fut le seul à réagir assez rapidement et à balayer la grenade d'un coup de vers l'extérieur, dont le souffle brula cependant la coque et la porte tandis que le vaisseau s'élevait doucement. Beaucoup trop doucement.

Les ordres étaient hurlés dans le hangar tandis que les balles frappaient la carcasse du vaisseau, éprouvant son bouclier. Les médecins évacuèrent les blessés par balles et les morts. Déposant Eilis, Neil usa de ses souvenirs de militaire pour se comprendre tant bien que mal les rudiments du vaisseau. Sortant du hangar, chacun du groupe pu découvrir la cité d'Attilan dans sa splendeur, les vaisseaux volant au-dessus des bâtiments magnifiques, alliance magnifique de bâtiments à la pointe de la technologie et de bâtiments de pierre rappelant les plus beaux édifices de l'homme.

La contemplation fut cependant de courte durée lorsque plusieurs autres vaisseaux sortirent à leur tour des hangars et prenant en chasse nos héros. Si les tirs des fusils et autres armes de poings n'avaient eu que très peu d'effet, il y avait fort à parier que la donne serait foncièrement différente désormais. La première salve de tir qui frappa le vaisseau provoqua une coupure du circuit électrique et un fort courant d'air, suivi de peu d'un hurlement déchirant.

La grenade avait détruit une partie du blindage de la porte et lorsque le tir avait frappé, il avait pu passer à l'intérieur du vaisseau et bien que sa puissance ait été fortement diminuée, les compagnons d'Eilis découvrirent avec horreur que là où se trouvait son avant-bras gauche quelques instants plus tôt ne se trouvait désormais plus que l'ombre de celui-ci, vaporisé par la puissance de l'arme malgré les protections mutantes de la jeune femme.

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase mental de Neil. Malgré l'aversion de celui-ci pour les mutants, voir la chair de sa chère soeur ainsi réveilla quelque chose en lui et bientôt, leur vaisseau fila à fière allure. Le trou dans la coque se referma grâce à un système de survie propre au vaisseau.

Quittant le ciel bleu d'Attilan, la compagnie d'infortune pu également découvrir que cette couverture nuageuse, ce ciel bleu, n'étaient rien d'autres que des artifices afin de cacher la noirceur du vide spatial. Au-dessus d'eux, à gauche ou à droite ne se trouvait désormais plus rien d'autre que les étoiles des mondes de la galaxie. Sous eux, cependant, ils découvrirent la planète bleue. Ne réfléchissant plus devant l'urgence de la situation et sous les cris et les pleurs d'Eilis mutilée, le vaisseau plongea vers la planète d'origine du pilote. Tous se retenaient grâce à des lanières ou des ceintures sur les sièges qu'ils avaient trouvé et bientôt le vaisseau brûla dans l'atmosphère de la belle bleue.

Fin de l'intrigue pour tous

Malgré les talents de Neil, le vaisseau s'écrasa dans une chaîne de montagne des Cordillère Arctique, au Canada. Souffrant de l'atterrissage loin d'avoir été fait en douceur, vous êtes libres de vos actions, tout en sachant qu'Eilis ne saigne pas, mais souffre toujours de la brûlure du tir.
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