| Invité Invité  | Space and Beyond Chapite III Ils étaient dans l’espace, à bord d’un vaisseau et volaient à nouveau. Rhil se sentait littéralement pousser des ailes tandis qu’il seconde Noh-Varr pour donner l’impulsion nécessaire au vaisseau et décoller, les moteurs à propulsion les rejetant entre les étoiles. La distance entre deux astres était infinie et ils n’étaient pas plus proches de les toucher que depuis la terre, mais Rhil se sentait définitivement plus léger. Peut-être était-ce la perte de sang. Peut-être l’ivresse de la galaxie et le fait qu’il se sente enfin libre, après plus d’un an passé les deux pieds sur terre. L’ancien capitaine de vaisseau mercenaire revit derrière le panneau de commande. Il ne tend qu’une oreille discrète aux remontrances de Carol – s’il avait écouté toutes les fois où on lui avait dit de « ne pas toucher », il ne serait certainement pas dans ce vaisseau après avoir exploré la galaxie au-delà de l’humanité. Il ne connaîtrait pas Ithan. Elle a raison, et il avait un nœud au ventre en embarquant, mais il était séduit par ce pari imbécile et cette mission au-delà de toute probabilité.
La tête commence à lui tourner légèrement, alors que l’instinct de survie ( et l’émerveillement de revoir le ciel étoilé devant son poste ) commence à refluer, et laisser revenir la douleur dans sa jambe. Il saigne sur le sol de la cabine de pilotage, c’est fun. Il glisse le pilotage automatique maintenant que tout semble s’être momentanément apaisé, et fait pivoter son siège pour jeter un coup d’œil à ses compagnons, à Quill qui s’est mis dans un coin. Il ne compte pas se lever, car lâcher des yeux les constellations pendant un instant lui fait un mal de chien et parce que… sa jambe lui fait un mal de chien et il sait très bien qu’il ne tiendrait pas vraiment debout. Rhil lance un regard timide au reste des éclopés et demande à voix basse ; « - Donc. On abandonne le plan merdique de sauveurs du monde, si j’ai bien compris ? » Il était légèrement déçu, curieux de ce dont ils se détournaient. Surtout : pas du tout impatient de revenir sur Terra.
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| Invité Invité | Il s’était passé quelque chose que je n’avais pas compris. Nous étions finalement tous arrivés dans le vaisseau et nous le devions à la jeune Singularity. Je me relevais doucement, reprenant mes esprits tout en regardant autour de moi.
Peter était allongé sur elle et Groot le quitta pour me grimper dessus. Je défis un peu ma veste pour qu’il s’y glisse pour se mettre en sécurité. Le connaissant il s’endormirait rapidement.
Machinalement je fis le compte de mes compagnons de voyage et remarqua qu’il manquait Rocket. J’allais dire quelque chose à ce sujet jusqu’à ce que je l’entende par radio. Notre amis à surprise avait réussi l’exploit de s’enfuir avec un vaisseau et surtout il allait bien.
J’appuyais sur mon communicateur. Je suis heureuse que tu t’en sois sorti. C’est une belle prise que tu as fait là. Tu vas pouvoir t’amuser avec sur Terre. A plus tard et je te paierais une ou deux bières si tu le désires.
Le message passé, allant à peu près bien je me dis qu’ils erait bien que je m’occupe de mes compagnons. Peter et Singularity étaient mal en point. Rhil ne disait rien mais ce n’était pas mieux. Mais avant ça il fallait que je m’occupe de la miss casse pied et sa tirade qu’elle pouvait se la carrer où je pense. Mais Peter le fit avant moi. Et je souris à sa réflexion. Il allait mieux que je le pensais.
Blondie occupes-toi de ton cul. On accepte les missions qu’on veut, quand on veut. Nous sommes libres de nos choix. Si ça ne te vas pas je m’en fiche.
Trouve toi un mec ça te changera peut être les idées. En attendant, tu ferais mieux de demander à un médecin de venir, Rhil se vide de son sang.
Peter s’était installé dans un coin manipulant son oreille. Je supposais qu’il retirait son oreillette grillée.
Rhil demandait ou constatait à haute voix si la mission était terminée. Je me demandais si c’était de l’ironie. Rhil, je crois que c’est ça… On a échoués. Désolée. Même si je n’y étais pour rien, tout comme eux, j’utilisais le mot désolée pour le réconforter pour le peu que ça valait.
Sur ce, je me dirigeais vers Peter, m’asseyant près de lui. Ca va aller ? Lui demandais-je tout en passant tendrement ma main dans son dos.
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