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Mar 24 Mar 2020 - 11:26
Invité
Invité
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Je crois que je suis un peu trop concentré pour ne pas paraître suspect quand je donne le papier à Jake et qu'il me répond comme si de rien était. Je ne me souviens même pas de sa réponse concrètement. Par contre, je me souviens qu'il me demande comment j'ai eu ce papier.

Je relève la tête pour le regarder dans les yeux quand la voix du professeur raisonne dans ma tête. Je crois qu'un instant, ca me soulage. On est avec quelqu'un qui sait y faire. Parce que la diplomatie c'est vraiment pas quelque chose pour moi ou qui me touche. Je ne fais pas de la photo pour rien. Je suis un planqué moi … C'est tout.

Mais Charles à de la suite dans les idées et je suis bêtement. Comme le petit mouton paumé que je suis. J'écoute les échanges formels, les présentations et je freeze je crois. Je suis content que Jake soit là avec moi, c'est franchement rassurant. Et quand la femme que le professeur apostrophe me jette un regard plein de dédain, je sens comme un affreux frisson me remonter la colonne vertébrale. Elle est flippante !

Pourquoi j'ai accepté cette mission moi ? Ca n'a pas de sens. Merci Jake pour nous tirer de là. J'ai l'impression d'avoir le regard d'un lapin prit dans les feux d'une voiture. Horrible.

On s'éloigne à mon grand soulagement et je fini par me pencher vers Jake pour lui murmurer.

-On cherche quoi nous maintenant pour le coup ?


Et cette petite idée qui germe dans mon esprit.

-Tu peux me remontrer le papier ? Il y a peut-être autre chose écrit dessus ?

J'ai un trop grand amour pour les énigmes peut-être... ? Même si j'en fait que quand j'ai du temps à perdre... Soit, rarement.
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Mar 24 Mar 2020 - 23:32
Invité
Invité
Anonymous
La femme était froide, frigide et absolument fermée à tout contact fructueux. Il était clair que ce n'était pas par la discussion que le professeur obtiendrait les informations dont il avait besoin. Pourtant, Charles ne se démontait pas. Armé de son chaleureux sourire, il laissa son esprit se tendre vers celui de la Sokovienne pour essayer d'y fouiller. L'exercice ne fût pas aussi facile que prévu, elle avait un esprit solide, tout comme le laissait présager sa posture et sa façon d'être. Malgré tout, l'esprit du professeur était plus fort encore. Deux, trois arabesques psychiques que le voilà qui passait la porte aux secrets.

Pour camoufler ses actions sous-jacentes, Charles continua la conversation du mieux qu'il le pouvait, même si honnêtement, la femme ne lui en laissant pas large. Bien vite, ses regards noirs eurent ses compagnons par la peur. Matt et Jake prirent la poudre d'escampette, laissant le directeur seul à seul avec la représentante Sokovienne. Pourtant, il ne se laissa pas impressionner. Il était primordial qu'il n'ai pas l'allure de celui qui cachait quelque chose. Heureusement, il avait une poker face assez impressionnante ;

« Et bien voyez-vous, je suis représentant de la communauté mutante et je travaille actuellement sur un programme visant leur bonne cohabitation avec la société, d'un point de vue un peu plus global que celui des États-Unis. Pour se faire, moi et ma délégation sommes ici pour tâter le terrain avec les représentants des différents pays composant l'ONU. Vous l'avez probablement déjà compris, je serais très intéressé de connaître la position de la Sokovie en ce qui a trait à la question des mutants qui habitent votre nation. »

À ce stade, Charles savait non seulement que la déléguée en avait marre de lui, mais en prime, il avait déjà mis le doigt sur ce qu'il cherchait. C'est donc d'un sourire qui se voulait salutaire qu'il offrit en bon gentleman :

« Bien entendu, je comprends que vous ayez tous des horaires bien chargés. C'est ce pourquoi j'accepterais volontier un rendez-vous ultérieur qui pourrait vous accomoder d'avantage. »

Posture bien droite, regard brillant, il ne laissait absolument rien paraître d'autre que son professionnalisme, jumelé avec une touche d'entêtement agaçant.
Dés:
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Mer 25 Mar 2020 - 16:00
PNJ
Admin
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Masquerade ...


Mission Majeure

Secrets d'état


Même si la déléguée Sorchkaya impose une certaine distance avec son interlocuteur de part son attitude froide, cela ne décourage pas Charles qui poursuit cette conversation qu'il a engagée. Avec un certain dédain, la sokovienne écoute le Professeur, ignorant tout simplement les deux autres mutants qui se sont éloignés.

« La Sokovie est un petit pays, monsieur Xavier, lui répond-elle de son accent slave. Notre peuple vit depuis toujours dans une sorte ... d'autarcie. La fierté des traditions, voyez-vous. Par conséquent, il n'y a pas de mutants en Sokovie. »

Mais c'est sans compter sur le fait que Charles est déjà parvenu à se glisser dans la conscience de la représentante, décelant ce qui ressemble à une sorte de bouclier mental. De toute évidence, le gouvernement Sokovien a fait en sorte de protéger ses représentants des intrusions télépathiques. Une mesure bien avisée pour un pays qui prétend ne rien avoir à cacher. Toutefois, cette protection ne parvient pas à dissimuler au Professeur le fait qu'Irina est en train de lui mentir, et un nom en particulier parvient à être arraché de la conscience de la représentante par la volonté de Charles : Ulysse Klaue.

« Je ne pense donc pas qu'il soit nécessaire de nous revoir à ce sujet », tente de conclure Irina, visiblement embarrassée par cette conversation.


▬ Il est évident qu'Irina vous cache quelque chose. Malgré sa tentative de mettre un terme à cette conversation, il va vous falloir trouver un moyen de retenir son attention, pour pouvoir en découvrir un peu plus.
▬ Jake et Matthiew, pourquoi ne pas tenter de retrouver la jeune femme qui vous remis le premier indice ?   
▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez.
▬ D'ici environ une quinzaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse : essayez d'en faire une priorité par rapport à vos autres RP. Ce sujet est une mission majeure, elle doit donc avancer pour la bonne progression de l'intrigue du forum.
▬ Vous disposez d'un sujet de discussion consacré à cette mission >> ici <<.    
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Ven 27 Mar 2020 - 0:12
Invité
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Irina ne semblait pas enchantée de la conversation qu'essayait d'entretenir Charles, mais, honnêtement, cela n'avait pas beaucoup d'importance pour le professeur qui jouais au niais en faisant comme s'il ne s'en rendait pas compte. La femme mentait. Et ce n'était pas en fouillant dans sa tête que l'homme l'avait deviné, non. Il n'y avait pas de mutation à cause de leur fierté patriotique : que voilà un bien gros tas de sottises. On ne freinait pas l'évolution par la volonté seule, et ça, Charles ne se gênerait pas de le faire savoir. D'une petite moue qui démontrait qu'il ne croyait pas vraiment à ses propos il continua avec un air qui se voulait un peu plus de confidence :

« Allons bon, si l'évolution humaine dépendait des idéaux politiques cela se saurait, Madame Sorchkaya.

À ce moment là, sous couverture mentale, le professeur avait déjà réussis à s'infiltrer derrière la barrière suspicieuse qui défendait les pensées de la Sokovienne. En prime, il avait même droit à un nom, qu'il enregistrait soigneusement dans un recoin de son esprit alors qu'il redoublait d’ardeurs pour toucher le plus d'informations que possible pendant qu'il en était encore temps. Pour garder sa brèche ouverte un peu plus longtemps, il continua donc sa discussion ;

– Compte tenu des statistiques démontrant la forte apparition de mutations tout autour du monde, il est difficilement défendable qu'un pays - quelque soit sa taille - y ait, par miracle, échappé. »

Un sourcil arqué, il planta alors son regard dans celui de la femme avec une conviction à faire peur : « Vous n'y croyez pas vraiment. » À l'entendre, il était inconcevable de penser le contraire, comme si, d'un coup, toute la belle théorie de la Sokovie quant a la mutation n'avait pas le moindre sens.

Puis, aussitôt dit, il se débarrassa de son attitude intrusive pour remettre son masque professionnel aussi habilement qu'on claque des doigts. « Je ne vous cache pas que de tels propos sont alarmants pour quelqu'un occupant le poste qu'est le mien. Si l'état qui gouverne votre pays ne croit pas en l'existence de mutants en son sein, comment pouvons nous espérer qu'il y ait une bonne insertion parmi la population ? »

Sa question, rhétorique, lui laissait la porte toute grande pour insister, sans même attendre la réponse de Irina :

« Je crois que, au contraire Madame, il serait plus qu'intéressant pour moi d'obtenir un entretien en bonne et due forme. »

À la cuisiner, il avait la solide intuition qu'il était là devant un pays entier qui avait bien des choses à cacher. Maniant les mots, comme d'autre manient les armes, Charles se servait de ses talent pour s'insinuer toujours plus loin dans les secrets d'Irina. Il ne la laisserait pas se défiler.
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Dim 29 Mar 2020 - 17:11
Invité
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Matthiew Moran & Jake Rider & Charles Xavier
Masquerade ...
Mission X-Men


Charles occupé avec la représentante de Sokovie, Jake s'était éloigné avec Matthiew. Il était toujours attentif à son environnement, mais rien n'était à signaler, du moins pour le moment. Les épaules de Jake s'affaissèrent donc, alors que Matthiew lui demandait à voix basse :

On cherche quoi nous maintenant pour le coup ? Tu peux me remontrer le papier ? Il y a peut-être autre chose écrit dessus ?

Jake sortit le papier et le défroissa pour le regarder sous toutes les coutures : à part "Sokovie", il n'y avait rien d'inscrit. Et même pas un changement de sensation au bout du doigt quand il le passa derrière le papier, en espérant deviner ainsi l'utilisation d'une encre "sympathique"... Allons, Jake, tu as abusé des films de James Bond, ou encore du Nom de la Rose. Reviens sur terre, mon vieux, c'est la communauté mutante qui est en jeu là.

Puis il repensa au papier ; il n'avait pas atterri dans la main de Matthiew par hasard, c'était peut-être la femme qu'il avait vue quelques instants plus tôt près de son ami qui le lui avait glissé. Il se pencha vers Matthiew et lui souffla à voix basse :

Dis, tu serais capable de retrouver la dame qui était à côté de toi, tout à l'heure ? Je crois que c'est elle qui t'a donné le papier. Si on la retrouve, on pourra lui demander le pourquoi du comment.

Il valait mieux prévenir Charles qu'ils risquaient de disparaître s'ils cherchaient la demoiselle... Poussant un léger soupir, Jake ouvrit son cerveau au professeur et pensa très fort :

Par pitié, Charles, faudra que tu me dises si ça marche ou non... On va chercher une femme, j'en ai vu une près de Matt tout à l'heure et je crois qu'elle lui a donné le papier, t'inquiète pas si on disparaît.

Puis il fit signe à Matthiew de le suivre. C'était le moment de jouer au détective, restait à savoir s'ils étaient du niveau de Sherlock Holmes et John Watson, ou celui de la bande à Scooby-doo...

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Ven 3 Avr 2020 - 16:38
Invité
Invité
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Je crois qu'on laisse Charles et que je n'ai aucun regret, ce n'était pas pas notre place et il est largement assez fort pour s'en sortir sans nous. M'éloigner me fait du bien. Surtout que je suis pas seul. Je suis vraiment pas fait pour ces missions officielles où il faut parler et se présenter. Mais je resterais intègre ! J'y tiens.

Pourtant, j'ai quand même un mini soupir quand on se retrouve que nous deux avec Jake. Je lui demande le papier et l'observe pendant que Jake le fait. Non, définitivement, il n'y a rien de rien dessus. J'ai confiance, je le regarde manipuler le papier et fini par me résigner. Il n'y a rien. Mais Jake ne perd pas le nord, heureusement.

Je le sens plus que je ne le vois se pencher vers moi, je me penche à mon tour pour bien saisir, comprendre ce qu'il me souffle à l'oreille. Retrouver celle qui m'a donné le papier ? Riche idée.

J'ai la chance d'avoir le soucis du détail, de toujours tout repérer sur un visage. J'ai d'ailleurs un amour certain pour les tâches de rousseurs et je ne rate jamais un grain de beauté.

Je jette un œil à Jake qui semble absolument concentrer sur je ne sais quoi, peut-être prévenir Charles de notre projet Je lui souris avant de balayer la salle du regard. De m'arrêter sur les passants, sur les visages.

Et il me demande de le suivre, nous nous éloignons encore de Charles et je me concentre. Rien de mutant la dedans, pas de pouvoir autre que celui de regarder. C'est pas mal moi je trouve... C'est un pouvoir que j'aime bien et que je m'accorde volontiers.

Et je la vois ! Je la trouve un petit peu plus loin, au fond d'un couloir.

J'attrape Jake par la coude et me dirige déjà vers elle, le traînant à ma suite... Je lui demanderais pardon après.

Je m'approche de la femme et lui souris. Mais pas mon sourire innocent habituel, un sourire avenant sans être trop ouvert.

Je lâche enfin Jake.

-Excusez moi de vous déranger, vous êtes venue vers moi tout à l'heure en me disant avoir fait tomber quelque chose, est ce que vous vous souvenez où est ce que vous l'avez trouvé ?

Ca ne sert à rien d'en dire plus. Je suis pas un pro en négociation, je vais pas aller plus loin, ca risquerait de nuire à tout …

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Ven 3 Avr 2020 - 19:22
PNJ
Admin
PNJ

Masquerade ...


Mission Majeure

Des langues à délier


Face aux sous-entendus de Charles, la représentante sokovienne se crispe, le fusillant du regard, lèvres pincées et une expression d'inconfort sur le visage. Les propos qu'elle a tenus au mutant la font passer soit pour une inconsciente et une incompétente, soit pour une menteuse, voire pour une menace envers la population porteuse du gène X en Sokovie. A présent, grâce à cet habile échange, le Professeur a toute l'attention de la représentante.

« Les couloirs du bâtiment ne sont pas un endroit pour une telle conversation. Je vais vous demander de me suivre dans mon bureau, s'il vous plaît. »

D'un pas pressé et agacé, elle conduit alors le professeur à travers le siège de l'ONU pour le conduire jusqu'à son bureau personnel. Avant de refermer la porte, elle informe son secrétaire de ne les déranger sous aucun prétexte. Puis, semblant reprendre de l'aplomb à présent qu'elle se trouve sur son territoire, elle vient prendre place derrière son bureau, invitant Charles à s'installer dans le fauteuil qui lui fait face.

« Sachez Monsieur Xavier que la Sokovie est un état souverain ... elle ne tolérera aucune sorte d'ingérence de la part de votre Institut. »

De leur côté, Matthiew et Jake sont parvenus à retrouver la jeune femme qui les a mis sur la piste de la Sokovie un peu plus tôt. En les voyant l'interpeller sans aucune forme de précaution, au su et à la vue de tous, une expression de panique s'impose sur son visage, alors qu'elle hoche nerveusement de la tête de manière négative, tout en resserrant contre elle les dossiers qu'elle porte dans ses bras, telle une éventuelle protection. Finalement, elle trouve le courage de leur répondre, tout en leur adressant un regard sévère.

« Qu'est-ce que vous faites ?! Vous allez nous faire tuer ! », leur chuchote-t-elle agacée et inquiète.

Tournant les talons, elle marche d'un pas pressé, ses dossiers toujours nerveusement tenus contre elle sous l'effet du stress. Régulièrement, elle jette des regards aux gens qu'elle croise, en saluant certains, jusqu'à finir par se rendre dans une réserve de matériel de bureau. Une fois enfermée à l'intérieur avec les deux jeunes hommes, elle se tourne vers eux, un air furieux sur le visage.

« La discrétion n'a pas l'air d'être votre fort ... J'ai pris d'énormes risques pour vous indiquer où chercher et voilà comment vous me remerciez ? HYDRA est partout ici ! On ne peut faire confiance à personne ! Attendez ... où est le troisième ? Celui qui vous accompagnez ? », les presse-t-elle soudainement.


▬ Charles, Irina t'a à présent conduit dans son bureau, et elle ne semble pas vouloir se laisser faire, ni lâcher le morceau. Peut-être qu'en la déstabilisant, elle finira par céder ou baisser sa garde.
▬ Jake et Matthiew, dissimulés dans une réserve en compagnie de la jeune employée, continuez de mener votre enquête.   
▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez.
▬ D'ici environ une quinzaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse : essayez d'en faire une priorité par rapport à vos autres RP. Ce sujet est une mission majeure, elle doit donc avancer pour la bonne progression de l'intrigue du forum.
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Lun 6 Avr 2020 - 12:16
Invité
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Matthiew Moran & Jake Rider & Charles Xavier
Masquerade ...
Mission X-Men


Ce fut Matthiew qui finit par retrouver la jeune femme qui lui avait glissé un papier avec le mot "Sokovie" inscrit dessus. Sans spécialement prévenir Jake, il lui prit le bras et l'amena jusqu'à la jeune femme, lui lançant avec un sourire avenant :

Excusez moi de vous déranger, vous êtes venue vers moi tout à l'heure en me disant avoir fait tomber quelque chose, est ce que vous vous souvenez où est ce que vous l'avez trouvé ?

Bon. C'était une approche somme toute classique, mais qui ne sembla pas plaire à la demoiselle qui, surprise d'être approchée de la sorte, trahit une certaine nervosité avant de leur lancer avec un regard sévère :

Qu'est-ce que vous faites ?! Vous allez nous faire tuer !

Puis elle commença à s'éloigner, et cette fois, ce fut Jake qui prit le bras de Matthiew et qui l'emmena à sa suite, veillant à respecter une espèce de distance de sécurité et faisant semblant de discuter avec lui, jusqu'à arriver dans une réserve de matériel de bureau, où la jeune femme s'engouffra, rapidement suivie des deux hommes.

Une fois assurée qu'ils seraient tranquilles, elle les fusilla du regard et leur asséna :

La discrétion n'a pas l'air d'être votre fort ... J'ai pris d'énormes risques pour vous indiquer où chercher et voilà comment vous me remerciez ? HYDRA est partout ici ! On ne peut faire confiance à personne ! Attendez ... où est le troisième ? Celui qui vous accompagnez ?

Ah bah merci de préciser ce point, répliqua Jake en croisant les bras. Et le troisième fait son boulot, comme vous.

Il poussa un léger soupir et s'adossa à une étagère avant de reprendre :

Ecoutez, c'est pas dans notre habitude de faire ça. Simplement, le professeur avait besoin d'un coup de main, s'il a accepté qu'on vienne, c'est sûrement pas par hasard. Alors s'il vous plaît, aidez-nous au maximum, et je vous garantis qu'on vous protégera. Dites-nous ce que vous savez, on transmettra aussi sec au professeur.

Charles, sois prêt, on est en train de discuter avec la personne qui a donné le papier à Matthiew.

Bon. Décidément, il avait l'impression de se sentir très con en tentant cette expérience... Mais il fallait que ça marche.

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Jeu 9 Avr 2020 - 12:23
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Je sais que je suis pas un pro, je le sais pertinemment. Les mots c'est pas moi, je n'ai que les images. Pourtant, je ne pense pas avoir manqué de respect ou d'avoir été malpoli... Je ne pense pas mériter un regard aussi glaçant. On s'est déjà rencontrer et un papier sans rien, moi ca ne m'aide pas. Je suis pas la personne la plus intelligente du monde et j'ai reprit son argument du « j'ai fait tombé quelque chose », c'est pas comme si demandé « où est ce que je l'ai fait tomber » est une aberration... Je me sens perdu.

J'ai l'impression d'être un enfant qu'on vient de gronder parce qu'il a fait une bêtise qu'il ne comprend pas. C'est un soucis de parler à quelqu'un ?

J'ai un pas en arrière alors qu'elle nous jette un regard qui me met tout ce qu'il y a de plus mal à l'aise. Est ce que je peux rentrer à la maison s'il vous plaît ?

Ah bah non, finalement c'est elle qui part... Et nous qui partons à sa suite quand c'est au tour de Jake de m'attraper par le bras. Je le suis, franchement pas ravi mais j'allais pas le laisser seul, je sais être professionnel quand même. Je rentre dans son jeu de conversation sans mot sans soucis et comprend totalement ce qu'il souhaite faire.

Nous ne lâchons pas une seconde la femme qui nous a parlé jusqu'à ce qu'on se retrouve dans une remise .

Et là, elle explose. J'étais tout ce qu'il n'y a de pas près. Elle nous noie verbalement de reproche.

On a rien fait de mal. Je sens une toute petite pointe d'énervement alors que Jake pousse un soupir en croisant les bras et lui répond. Il exprime tout ce que j'aimerais dire. J'observe le visage de notre interlocutrice et ajoute :

-Est ce que je peux vous demander qui vous êtes ? Sans forcement un prénom ou autre, juste qu'on sache à qui on a à faire.

C'est pas comme si elle nous en voulait déjà, autant en savoir le plus possible...
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Dim 12 Avr 2020 - 5:12
Invité
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Charles avait cette agaçante manie d'obtenir ce qu'il convoitait. Ça avait emmerdé bien des gens jusqu'ici et il en était là au tour de Irina. Son regard farouche et le tic de son énervement secouant légèrement son visage l'exprimaient allégrement. Lèvres pincées, elle toisait le professeur comme si - peut-être l'espérait-elle - il pouvait prendre feu et disparaître.

« Les couloirs du bâtiment ne sont pas un endroit pour une telle conversation. Je vais vous demander de me suivre dans mon bureau, s'il vous plaît. »

Bingo.
Lui offrant son sourire le plus professionnel, Charles acquiesça poliment avant de lui emboîter le pas. Elle marchait vite, son pas était claquant. On pouvait bien sentir qu'elle était en pétards. Le regard fixé à l'arrière du crâne de la femme, Charles essayait toujours de se frayer un chemin vers son jardin secret, ne déviant le regard que pour saluer les passant en sens inverse avec de légers sourires, laissant croire qu'il n'avait rien à cacher.

Il avait bien entendu les garçons lui communiquer qu'ils tentaient une approche de leur côté - oui les deux. Ils n'avaient pas franchement besoin de s'adresser à lui directement, Charles avait accès à tout leurs états d'âme à condition seule de porter l'oreille au bon moment. Ça par contre, il n'avait pas jugé opportun de le leur préciser. Il ne leur avait pas non plus répondu, préférant concentrer un maximum son attention sur Irina, quitte à rompre le contact avec ses apprentis quelques minutes. Avec la distance qui s'installait entre eux, l'exercice serait plus aisé ainsi.

Il entra donc à la suite d'Irina dans un large bureau qui ne devait être autre que le sien. Il avait porté l'oreille quand elle avait mentionné a sa secrétaire qu'elle ne voulait pas être dérangée. Clairement, pour la Sokovienne, la discussion était grave. Cela ne venait que parfaire les impressions du professeur. Bien.

Quand la porte fût close, la femme reprit enfin toute sa fracassante assurance. L'endroit qui devait lui être familier y était certainement pour quelque chose. Bien tristement pour elle, Charles était une grande gueule qui ne craignait pas grand monde. Sa parade d'intimidation n'eût donc pas l'air d'avoir le moindre effet sur lui. Alors qu'elle l'invitait à s'assoir en prenant place elle même dans son imposante chaise, Charles s'approche, nonchalant, et replace le bas de son veston, avant de glisser les doigts a sa cravate, la retenant alors qu'il s'assoit.

La Sokovienne ne perd pas son temps pour mettre son point sur la table, faisant bien comprendre que les propos antérieurs de Charles ne sont pas les bienvenus. Bien évidemment qu'un État n'apprécirait guère qu'un étranger vienne se mêler de ses affaires, en tant qu'Américain il ne pouvait que comprendre la mentalité. Cependant, il n'avait actuellement pas besoin de comprendre, mais d'avoir raison.

« Ne soyez pas si dramatique. Je voyais plutôt cela comme une opportunité d'entraide. Un échange de connaissances dont le but serait d'améliorer les ressources et les conditions de tout un chacun.

Il se redressa un peu sur sa chaise, l'air de rien, alors que sous la surface il décodait chaque information pour évaluer la situation.

Je suis un fervent défenseur du libre-arbitre, je serais donc bien à mal que de tenter de gérer la question à votre place. Dit-il, en référant le pays de la femme. Il lui offrit un petit sourire aux intentions un peu floues ; Je préfère croire au potentiel décisionnel des dirigeants déjà en place. Je suis plutôt habile dans le simple rôle de consultant.

La femme était fermée. Au fil de mots, Charles comprenait bien que ses belles paroles réconfortantes ne changerait pas la donne. Il lui fallait quelque chose, une autre option. Ouvrir de nouveau une brèche dans son esprit semblait être là une bonne idée... seulement, pour y faire, il devrait y aller fort. Il devrait la surprendre, un seul instant pour se glisser à l'intérieur de sa tête. Il avait sa petite idée, mais elle était très risquée. Il ne connaissait rien de l'information qu'il pouvait utiliser, ce qui représentait un défi de taille pour quelqu'un habitué d'avoir six coups d'avance.

Pour un bluffeur, par contre, il n'y avait rien de plus désigné. Plantant son regard dans celui de la femme, le plus sérieusement du monde, il demanda alors, sans détours, ni explications :

« Qu'en est-il de Ulysse Klaue ?

Agir d'abord, aviser ensuite.
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