Se présentant les uns aux autres, la petite nièce, la psychologue, l'ancien colocataire et une jeune métisse se retrouvent rassemblés aux pieds des escaliers. Un bruit sourd à l'étage se fait entendre au milieu de la conversation, comme si quelque chose venait de tomber sur le plancher ... ou de sauter. Puis, rapidement, se sont des bruits de pas précipités qui sont audibles.
L'atmosphère paraît plus pesante dans la maison. Dehors, il semble également qu'il fasse plus sombre soudainement. Pleut-il encore ? Difficile de le savoir ... les fenêtres ne semblent donner que sur l'obscurité. Possible que la pluie ce soit arrêtée, vu que le reste des convives n'est plus là. Quand sont-ils partis d'ailleurs ?
Ne reste que l'homme d'église, face à la cheminée du salon, dont la silhouette se découpe au milieu des lueurs de l'âtre, semblant plongé dans une prière. Il y avait un feu d'allumé tout à l'heure ?
▬ Cet event va nous permettre de marquer la période d'Hallowwen 2020. Comme indiqué lors de votre inscription, ici, votre personnage est différent de ce qu'il est en temps normal sur le forum. Vous avez rédigé une petite fiche de présentation, et avez également reçu un message privé vous indiquant les raisons qui vous ont conduits à être présent(e) en ce jour. ▬ Les règles spéciales qui vont vous permettre d'évoluer dans cet event se trouvent dans le QG spécifique à ce même event. Elles s'appliquent à tous les tours. ▬ Comme nous voulons que ce soit rapide, il ne vous sera demandé qu'un minimum de 300 mots dans votre post RP. Vous pouvez toutefois faire plus si vous le désirez. ▬ D'ici environ une quinzaine de jours, le PNJ interviendra de nouveau pour faire avancer l'intrigue, que vous ayez répondu ou non. N'attendez donc pas pour poster votre réponse, l'objectif étant que cet event se termine au plus tard courant novembre. ▬ Vous disposez d'un sujet de discussion consacré à cet event >> ici <<.
Sam 10 Oct 2020 - 15:35
Jean Grey
X-Men
♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix
♠ Emploi : Professeur et médecin à l'Institut Charles Xavier
♠ Gif :
Par quelques paroles, Matthiew tenta de réconforter la rousse, de la faire déculpabiliser. Il avait raison ... on pensait toujours avoir le temps, remettant à plus tard les choses ... jusqu'à ce que finalement, il ne soit trop tard. Jane lui offrit alors un discret sourire pour confirmer qu'il était dans le vrai et pour le remercier. Puis, lorsqu'il expliqua avoir vécu quelques temps ici durant ses études, parlant de la gentillesse d'Abi, tout en demandant l'opinion de la petite nièce de la défunte à ce sujet, alors, la jeune institutrice acquiesça d'un hochement de tête affirmatif.
Effectivement, sa tante avait toujours été d'une douceur et d'une bonté sans pareilles. Toujours souriante. Toujours présente pour réconforter son prochain. C'était le souvenir qu'en avait Jane. Raison pour laquelle elle fut surprise lorsque Noa confia qu'elle connaissait Abi comme étant également une personne inquiète. A cette idée, Jane fronça légèrement les sourcils de surprise. Pas qu'elle sache ... tout du moins, pas à l'époque où elle la voyait encore. Mais d'imaginer Abi tourmentée, c'était douloureux.
Un instant, Noa s'éclipsa, le temps d'aller réconforter une jeune métisse pour ensuite l'inviter à se joindre à eux.
« D'aussi loin que je me souvienne, je crois que ma tante a toujours vécu ici ... et jamais je ne l'ai connue inquiète ... que ce soit à cause du quartier, de la ville ou simplement de cette maison. »
A cet instant, au dessus d'eux, un son sourd se fit entendre. Instinctivement, Jane leva le regard sur le plafond. Quelque chose venait de tomber par terre à l'étage. Lorsque des bruits de pas en train de courir sur le plancher sur firent entendre, la rousse sursauta. Il y avait quelqu'un là haut. Un invité ? Un frisson remonta le long de l'échine de Jane. Pas qu'il faisait frais ... juste ... une drôle de sensation ... presque oppressante.
Regardant autour d'elle, Jane constata qu'hormis ses interlocuteurs, il n'y avait plus personne. Tout le monde semblait s'être ... volatilisé. Pourtant, elle en était certaines, ils étaient encore tous là au début de cette conversation, retenus par la pluie. Jetant un œil dehors, l'institutrice réalisa que la nuit était tombée, sans réussir à déterminer s'il pleuvait encore ... sans même pouvoir percevoir le jardin.
« Attendez ... quelle heure est-il ? »
Quelque chose n'allait pas ... tout ceci n'était pas normal. Posant une main sur la rembarde de l'escalier, Jane monta la première marche. Qui était là-haut ?
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Dim 11 Oct 2020 - 22:27
Invité
Invité
Je capte son petit sourire timide et le lui rend, sincère. Ils sont importants dans ces moments là et se blâmer est tout ce qu'il y a de plus contre-productif. Je n'ai pas envie que Jane s'en veuille, pas ce soir. Il y a déjà trop de chagrin dans l'air et en plus, ca se rajoute quand Noa ramène une petite demoiselle effondrée.
Je repense à ses paroles pendant qu'elle s'occupe de la jolie métisse... Je comprend qu'elle n'ai jamais parlé de moi à sa psy, mais j'ai un petit peu de mal à croire qu'elle était angoissée... Et surtout qu'elle ne m'ait rien dit. On avait pas beaucoup de tabou, il nous est même arrivé de parler de relations intimes... Rien de très probant hein ! Juste que j'avais évoqué mon envie de photographier l'Amour sous un jour plus physique, je trouve ca passionnant .. Et on avait dérivé. Elle me racontait tout et je lui racontait tout aussi... Savoir qu'elle n'était pas bien et que je ne savais pas et même, qu je n'ai rien fait pour l'aidé, c'était .. Etrange. Même si je sais que je n'ai pas beaucoup de place dans la vie d'une femme dont j'ai juste été le colocataire. Je ne devrais pas être plus touché que ça.
Abruti de Matty.
Je détache les yeux de la petite demoiselle que la psychologue réconforte dans l'espoir de me perdre à nouveau par la fenêtre. J'ai envie de retrouver cette sensation placide et douce du vagabondage dans des souvenirs d'automnes.
Mais plus je tourne la tête, plus j’écarquille les yeux. C'était pas blindé de monde y'a deux minutes ? Il était pas censé pleuvoir ? Qu'est ce qu'il se passe ? Il fait tellement sombre ! Le bruit de la pluie ne résonne plus sur les carreaux. Ca me mets mal à l'aise.
Le silence est lourd, collant.
Et d'un coup, il se brise. Quelque chose est tombé à l'étage, quelque chose cours à l'étage. Enfin... Quelqu'un je crois... J'espère !
Et ce feu qui illumine la moitié de nos visages... C'est quoi cette ambiance. J'avoue que je suis pas rassuré. Jane fait u pas dans l'escalier et je me place à sa suite.
-Il devrait pas être loin de 18h … Un peu plus mais pas assez pour qu'il fasse aussi noir...
Ma voix ne tremble pas. Je ne sais pas par quel miracle amis elle ne tremble pas.
-Il doit y avoir un enfant à l'étage.
Et on cherche le rationnel pour se rassurer parce que mon esprit est déjà en train de se faire tout les scenario du monde et aucun d'eux n'est rassurant.
Recap:
5 pts de revelation
Mar 13 Oct 2020 - 12:12
Invité
Invité
Event Halloween
Altered life
Après que Noa soit revenue avec la jeune métisse, cette dernière, tremblante, lui ayant assuré qu'elle allait bien - ce qui n'est pas vrai, mais la psychologue sait éviter de marcher sur les plates-bandes des gens quand ils ne demandent pas de l'aide - elle reporte son attention sur Jane, qui finit par répondre :
D'aussi loin que je me souvienne, je crois que ma tante a toujours vécu ici ... et jamais je ne l'ai connue inquiète ... que ce soit à cause du quartier, de la ville ou simplement de cette maison.
Et puis, pile quand Jane termine, un bruit sourd se fait entendre à l'étage. Un bruit de quelque chose qui tombe... Ou plutôt qui saute et se met à courir. Tout le monde lève la tête vers le plafond, et Noa sent un frisson la parcourir : s'il y a un invité surprise qui joue à leur faire peur, ce n'est pas drôle du tout... Elle tourne la tête vers Matthiew qui répond à la question de Jane :
Il devrait pas être loin de 18h … Un peu plus mais pas assez pour qu'il fasse aussi noir...
Euh... Pardon, mais où sont les autres ?, demande Noa qui se rend compte qu'il n'y a plus qu'eux et le prêtre qui a officié quelques heures plus tôt pour l'enterrement d'Abigael, devant un feu de cheminée qui, elle en est persuadée, n'était pas là quelques instants auparavant. Matthiew renchérit :
Il doit y avoir un enfant à l'étage.
Un enfant ? Vous êtes sûr ?
Parce qu'il n'a jamais été question pour Abigael d'avoir des enfants... Alors d'où il sort, celui-là ?! Jane commence à monter les escaliers, et Noa décide de la suivre prudemment. Qui sait ce qu'il se passe là-haut...
Points de révélation:
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Ven 16 Oct 2020 - 9:01
Invité
Invité
"Altered life"
Ton coeur te rend fort, tandis que l'absence du mien me rend efficace... - Piàn
Whittier était incapable de dir avec certitude si son esprit lui jouait des tours, mais elle sentit comme un malaise l'habiter face à la soudaine obscurité qui était tombée à l’extérieur. Elle était persuadée qu’elle y avait encore perçu la clarté d’un ciel gris surplombant la région. Oui, elle était persuadée d’avoir ressenti ce sentiment de détresse face à ce constat indubitable, qu’elle ne pourrait pas fuir cette foule à cause de la pluie à l’extérieur. Elle était persuadée de n’avoir baissé le regard que quelques secondes, du moins jusqu’à entendre ce bruit sourd à l’étage qui avait naturellement provoqué un sursaut en elle. Le silence l’avait aussitôt enlacé à travers un voile de terreur qu’elle n’aurait pas su expliquer sur le moment. Comme si intérieurement, elle avait naturellement reconnu étrange que les conversations en bruit de fond s’estompent si soudainement. Sa peur de la foule, ne pouvait guère l’empêcher de prendre conscience de la présence de tous ces gens, comme un maniaque de la propreté au milieu de déchets.
Toutefois, ce fut pour cette raison qu’elle remarqua l’étrangeté de leur départ soudain, jamais cela n’aurait pu lui échapper, échapper à cette phobie qui ne cessait de la pousser à la solitude. C’est pourquoi aussi, là où elle devrait être soulagée, elle ressentit au contraire, une angoisse qui grandissait en elle. Son regard se pose alors sur l’homme d’église, non sans se demander depuis combien de temps, il était ainsi devant la cheminée ? Quand elle sentit le reste du groupe monter à l’étage, Whittier se contenta de rester assise sur cette marche pour sa part, fixant l’homme d’église. Elle n'était pas curieuse, elle n'était pas non plus chez elle, elle n'avait donc aucune raison de suivre ses inconnus. Elle jeta de temps en temps son regard vers l’extérieur en se demandant, si partir maintenant était raisonnable, alors qu'en réalité, elle n'avait juste pas le courage de sortir dans cette obscurité. Son regard se portait donc de nouveau sur l’homme d’église, comme un moyen d’ancrer ses pensées, ignorer les craintes qui grandissaient en elle. Elle se recroquevilla sur ses jambes, avant de poser sa tête sur ses genoux.
Peut-être qu’une fois qu’elle aurait de nouveau les idées claires, que ses pensées ne seraient pas encombrées par la peur, saurait-elle quoi faire ? Peut-être, aurait-elle le courage de quitter ce sanctuaire et de tourner la page sur cette ville ? Elle se contenta de fixer ce prêtre comme un espoir aussi de rattacher ce denier à la réalité, de peur que lui aussi ne disparaisse avec la même étrangeté que les autres invités. C’était l’action la plus facile qu’elle pouvait faire en cet instant, car il était loin d’elle et lui tournait le dos. Elle ne ressentait donc pas la détresse qui l’habite face à trop de proximité.
Code by Sleepy
Points de révélation:
4 points
Ven 16 Oct 2020 - 16:19
PNJ
Admin
Altered life
Evénement Halloween 2020
Le mystère s'épaissit
Avec prudence, Jane, Noa et Matthiew montent les escaliers. A l'étage, desservies par un couloir, se trouvent plusieurs chambres, dont celle d'Abigael, mais également celle qu'ont occupé à différentes époques la rousse et le jeune photographe. Une autre pièce s'ajoute aux chambres, une sorte de petit salon qui fait office aussi bien de salle de lecture avec sa petite bibliothèque et ses deux fauteuils moelleux, que de salle de couture et de tricot, tout le nécessaire de la défunte propriétaire étant encore là.
Alors qu'ils arrivent en haut des marches, les trois jeunes gens sont surpris par un claquement de porte. Il semblerait bien que ce soit celle de la chambre d'Abigel. Et à présent, c'est une voix fluette chantonnant une comptine qui se fait entendre à l'étage.
Dans la salle de vie, assise sur la première marche de l'escalier, la métisse a décidé de ne pas monter avec les autres. Toujours debout devant l'âtre, sa silhouette se découpant sur les lueurs du feu de bois, l'homme d'église ne semble pas avoir bougé d'un pouce, comme s'il fixait encore et toujours le foyer. Pourtant, il semble bien qu'il murmure quelque chose. Une prière ? Un message destiné à quelqu'un qui se trouverait à côté de lui ?
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Sam 17 Oct 2020 - 18:23
Invité
Invité
Event Halloween
Altered life
Noa grimpe donc à l'étage, prudemment, et finit par arriver sur un palier menant à plusieurs chambres. Autant de chambres dans une maison aussi grande, c'est plutôt cohérent... Mais Abigael a dû se sentir bien seule, avec tant de pièces non utilisées pendant pas mal d'années.
Une fois sur le palier, une porte claque, et Noa, sursautant, met instinctivement la main à sa hanche gauche, comme si elle y cherchait... Quelque chose ? Une arme ? Mais elle n'a pas d'arme, encore moins de permis de port d'arme - et elle ne cherche pas à l'avoir... Mais ce qui est encore plus étrange, c'est qu'elle se met à paniquer en ne sentant rien sous sa main gauche. Et, le pire, c'est qu'elle finit par entendre une voix fluette chantant une comptine qui, au début, ne lui dit rien, avant d'exploser d'évidence : cette comptine... Elle la connaît, sa mère la lui chantait quand elle était plus jeune.
Le cœur battant la chamade, elle essaie de se concentrer pour tenter de ralentir sa respiration et ainsi d'atténuer sa panique sortie de nulle part : elle regarde autour d'elle avec angoisse, s'accrochant à la rambarde de l'escalier de façon à blanchir ses jointures de doigts et de main, et compte d'une toute petite voix :
Un... Deux... Trois... Quatre... Cinq... Six...
Son corps tremble, sans qu'elle parvienne à s'expliquer le pourquoi du comment. Elle est plutôt rationnelle, en général, les fantômes, ça n'existe pas ; mais avec ce qu'elle est en train de vivre, elle craint de savoir ce qui angoissait tant Abigael...
Points de révélation:
1 point
Dim 18 Oct 2020 - 0:27
Invité
Invité
J'aimerais être sûr que c'est un enfant … Mais j'avoue que son injonction me fait froid dans le dos... Si c'est pas un gamin pour avoir le pas aussi léger... Qu'est ce que c'est ?
Boarf, dans tout les cas, on ne va pas tarder à le savoir. J’emboîte le pas à Noa et Jane dans les escalier. Je ne suis pas très serein par rapport à tout ca, on va pas se mentir mais je ne compte pas rester passif pour autant. Il y a quelque chose, on va savoir ce que c'est, point barre.
Le plancher grince sous mon poids. Le bruit résonne dans le silence, il est presqu'assourdissant. Une ambiance lugubre s'installe.
J'ai un regard en arrière pour la jeune fille qui est restée assise sur les marches. Je la trouve bien courageuse de ne pas rester avec nous... Mais elle semble fixer quelque chose... Peut-être qu'elle a plus d'idées que nous sur ce qu'il se passe...
Je suis le dernier de la petite file et déjà Noa arrive sur le palier. Une porte claque et je la vois chercher quelque chose à sa taille après un sursaut. C'est étrange, on dirait qu'il lui manque quelque chose.
Mais c'est encore plus étrange, à mon sens, que je n'ai pas sursauter à mon tour. Je suis nerveux, je le sais, je me connais. Alors pourquoi je n'ai pas réagit à une porte qui claque. Pourquoi je ne tourne pas la tête vers la provenance d'une petite voix qui chantonne ?
Pourquoi je ne bouge pas ?
Je m'essaye à un mouvement, poser la main sur la rambarde de l'escalier que mes doigts survolent seulement sans la toucher. Je n'y arrive pas. Rien ne bouge.
Rien ne bouge !
J'ai un élan de panique. J'ai envie d'écarquiller les yeux, de crier, de parler mais rien ne se fait, pas un son ne passe mes lèvres scellées. J'arrive même pas à les ouvrir. Rien n'y fait. Qu'est ce qu'il se passe ?
Ce n'est même pas de la peur. J'ai déjà été tétanisé de terreur, mais là, c'est différent. C'est totalement différent. C'est comme une paralysie nocturne. J'ai conscience de tout, de mon environnement, de Noa qui compte, de Jane.
De tout le malaise qui plane ici...
Et je ne peux pas bouger !
Je crois que ca me fait encore plus peur que tout ce qui peut passer à cet étage lugubre...
Il faut que je bouge !
Mais rien y fait...
Revelation:
1 point
Dim 18 Oct 2020 - 1:03
Jean Grey
X-Men
♠ Classe et nom de code : Classe 5 - Marvel Girl ou Phénix
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En arrivant en haut des marches, Jane jeta instinctivement un regard en direction de la chambre qu'elle avait pour habitude d'occuper lorsqu'elle venait rendre visite à sa tante. Un instant, elle laissa son esprit dériver dans ses souvenirs ... des souvenirs imprécis, avant d'être brusquement ramenée à la réalité lorsque la porte de la chambre d'Abi claqua. Sous la peur et la surprise, Jane sursauta, étouffant un cri d'une main plaquée sur sa bouche. Certains auraient pu penser à un courant d'air ... mais l'ambiance à ce moment précis ne permettait pas de laisser place au raisonnement rationnel.
Alors, Jane sentit l'angoisse la gagner ... une angoisse due à un manque ... à une absence ... à l'insécurité provoquée par cette découverte. Au même instant, son regard avait été attiré par un mouvement chez la psychologue : une main portée à sa taille, comme pour se saisir de quelque chose qui aurait dû s'y trouver. Fronçant les sourcils, les pupilles de la rousse passèrent à tour de rôle du visage angoissé de Noa à sa main toujours posée sur sa taille.
Une nouvelle fois, l'institutrice sursauta lorsque dans son dos, elle entendit le jeune photographe hurler. Aussitôt, Jane se tourna vers lui. Que lui arrivait-il ? Si c'était une blague, c'était de très mauvais goût ! Mais à sa grande surprise, elle le découvrit parfaitement immobile, encore sur les dernières marches, une main posée sur la rembarde, le regard fixe ... dans le vide. Intriguée, Jane continua de l'observer ... ou plus précisément, la bouche de Matthiew. Parfaitement close. Ses lèvres scellées et immobiles. Et pourtant, elle l'entendait crier à plein poumon, demandant de l'aide ... demandant ce qui était en train de lui arriver.
Et à présent, c'était Noa qui comptait ... alors qu'en même temps, elle chantonnait cette comptine stupide et qui pourtant faisait naître de la nostalgie chez elle. N'y tenant plus, Jane plaqua les mains sur ses oreilles, s'accroupissant le long du mur, fermant les yeux aussi fort qu'il lui était possible de le faire ... espérant que tout ceci cesse.
Suivi des points:
2 points
Ven 23 Oct 2020 - 14:45
Invité
Invité
"Altered life"
Ton coeur te rend fort, tandis que l'absence du mien me rend efficace... - Piàn
Assise sur la marche, fixant le vieil homme, Whittier était persuadée que ce dernier chuchotait quelque chose. Elle se leva, pour rejoindre alors la pièce ou se trouvait l’homme et la cheminée qu’il contemplait. Non sans jeter un coup d’œil à l’extérieur, se demandant si elle n’avait pas manqué le coche pour reprendre le bus. L’idée lui vint de regarder l’heure sur son téléphone naturellement, mais très vite son attention fut de nouveau attirée vers ces chuchotements. Elle ressentit alors un frisson la traverser quand elle constata qu’il n’y avait pourtant personne qu’elle et lui dans cette pièce maintenant qu’elle y était. Une curiosité encore plus mal placée émergeait en elle, la métissant voulant savoir évidemment ce qu’il disait et à qui il pouvait bien adresser ses chuchotements. Alors elle approcha un peu plus, non sans évaluer la distance qui les séparait, voulant être assez proche pour au moins discerner ses mots.
Elle avait l’impression qu’elle commettait un péché, en cherchant à savoir les pensées de cet homme d’église. Mais peut-être que l’insécurité qu’elle ressentait à l’heure actuelle, la poussait justement à trouver un semblant d’assurance en portant son attention sur un objet. Elle resta alors debout et observait l’homme d’église, écoutant ses chuchotements. Elle se retrouvait à son tour immobile quelques instants, avant que son regard se pose sur le feu de la cheminée et s’y perd. Les flammes dansaient comme si des lutins de feu y faisaient leurs sabbats. Cette contemplation avait suffi à calmer un peu le cœur de Whittier qui peu à peu, se laisser envahir par d’autres souvenirs. Elle se voyait de nouveau les mains salies de crème chantilly. Oui. Ce jour-là, avec sa Nanny Abi, elle s’était amusée à faire un gâteau pour la première fois en suivant la recette dans un vieux magasine cuisine. Le gâteau avait été affreusement sucré à cause de la petite Whittier.
Cependant, elle avait quand même passé à un bon moment à le préparer et à le manger quand même devant la même cheminée. Nanny n’était plus aujourd’hui et la métisse se demandait alors dans quelle circonstance elle avait bien pu s’éteindre. Était-ce une mort paisible ? Était-elle seule ? Elle aurait tant aimé être là pour elle dans ses derniers moments, au moins à son chevet. Au final, les gens ont toujours envie d’un adieu, mais la mort ne survient jamais comme ils le souhaitent et quand ils souhaitent d’ailleurs.