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Let bygones be bygones.[pv Ezy]

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Mar 3 Déc 2013 - 19:28
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Let bygones be bygones
Amber & Ezekiel


Quand je ferme les yeux, je vois leurs visages qui m'observent et me font des tas de reproches.

Coincée dans une tenue qui me donne l’impression d’être une poupée assez glauque, je ne peux m’empêcher de tirer sur le haut pour le remonter un peu mais rien à faire, ça ne bouge pas. Les habits que je récupère d’habitude n’ont rien en commun  et ma poitrine est généralement mieux cachée que ça. On dirait que je viens d’une autre époque. Si je me sens horrible, ça n’a pas l’air de faire le même effet sur Ezekiel et je me sens totalement dépourvue devant sa réaction. Je fais tout pour passer inaperçue en temps normal et là en rouge, ça va m’être relativement difficile. Un pickpocket qui est trop visible, enfin… autant que je sorte en sous-vêtements, si je veux me faire remarquer. Les affaires ne seront pas très florissantes. Je regarde le bas de ma tenue : des froufrous me font une sorte de cape démarrant dans le bas du dos. Autant dire que ce n’est pas pratique pour marcher dans la rue. Je ne vais pas m’y faire et voir ce mutant me regarder si bizarrement ça ne me rassure pas. Si tout le monde m’observe de la sorte, je ne sors plus jamais de même égout et je tente la viande de rat cru… De quoi choper une maladie et mourir dans les tunnels sans que personne ne s’en rende compte. Je reprends  la « dégustation » de ma boisson quand je vois mon camarade se déplacer vers le lit et m’appeler. Je l’observe tandis qu’il sort de son manteau, ce qui me semble être du maquillage. Je me raidis directement à l’idée de jouer encore la poupée. Il compte vraiment me mettre du mascara ? Il a l’air sérieux et j’ouvre un instant la bouche avant de la refermer, ne sachant pas que dire pour ma défense. Je n’ai pas envie, comme il insinue, de « manipuler tous les mecs ». à quoi cela pourrait me servir, si ce n’est m’attirer les pires pervers possibles. Je sais me défendre contre quelqu’un dépourvus de dons, ce n’est pas le problème… Moralement, je ne suis pas sûre d’en supporter le poids. Alors pourquoi je m’approche de lui au juste et le laisse me toucher, ce que je déteste qu’on fasse. Sans doute la peur qu’on me fasse du mal fait que je préfère subir ça. Je doute de ce qui me fait céder. Actuellement c’est surtout moi qui me fais manipuler. Je regrette sans doute plus de choses de mon passé que ce que je croyais. Non Matthias ne s’occupait pas de mon maquillage ! Il aurait été bien trop brusque pour cette tâche mais j’en mettais un peu. Je prenais plus soin de mon apparence qu’aujourd’hui et j’aimais me sentir regardée. Désormais, je me sens agressée par les regards qu’on me porte, c’est tellement différent. En tout cas, je ne peux me plaindre des gestes délicats de mon maquilleur. Moi, je me serais déjà mis la brosse dans l’œil. Ça m’arrivait souvent…

- Tu te promènes partout avec ton maquillage… ? Quoi t’as déjà essayé de manipuler des mecs avec ton mascara… très impressionnant Ezy.

Je souris légèrement tandis qu’il finit son travail. Je m’attends nettement moins au baiser qu’il dépose sur ma joue. Mon étonnement est si grand que je m’écarte d’un bond, me cognant contre le mur derrière moi. Je peste contre lui, je pourrais le traiter de tous les noms si je ne me mordais pas la lèvre si fort. Qu’est-ce qui lui a pris de faire une chose pareille enfin. On ne s’est pas tapé la bise quand on s’est rencontré pourtant et ce n’est pas parce qu’on met la main sur les sous-vêtements de quelqu’un qu’on peut se permettre d’agir de cette façon. Il a même de la chance que je ne lui ai pas mis mon poing dans la figure. Je sais bien que ce n’est pas grave, que ce n’est qu’un léger bisou sur la joue, qu’on peut faire en famille, entre amis. Ma réaction paraît peut-être extrême mais une telle audace me fait peur. Il s’est permis tant de chose que je me rends compte combien je lui ai laissé la porte ouverte à toutes ces fantaisies. Matthias a fait exactement la même chose, il s’est joué de moi : il était gentil mais il m’utilisait en réalité et cachait sa nature brutale.

- … M’enfin… pourquoi… pourquoi tu fais ça !

Je me laisse glisser contre le mur, mon sac contre mon cœur. Le couteau est dedans, je sens la poignée et évite de serrer le sac pour éviter de me blesser. Lui il ne comprend pas ce qu’il y a de violent pour moi dans sa façon d’être. Il ne sait pas, sans doute, tout ce qu’il s’est réellement passé avec son frère et combien il a détruit celle que j’étais. J’ouvre mon sac. Il y a encore un sachet de chips ouvert dedans, un couteau, un bracelet brisé et une photo de ma mère. Je regarde mes maigres possessions et garde un œil sur le manipulateur d’ombres. Il me parle sans se soucier de rien. Moi, serveuse. Il m’a bien regardé ? Au milieu d’un tas d’ivrognes, je ne serais qu’un morceau de chair fraîche et danseuse n’en parlons pas... De toute façon pourquoi me propose-t-il de travailler pour lui alors que je suis terrifiée à l’idée d’un seul rapprochement avec qui que ce soit ? Je lève les yeux vers lui, les sourcils froncés, les yeux humides et l'air peu confiante.

- ... Non, je... ! Je ne peux pas ! Je suis...

Je suis incapable de bouger. Je ne suis pas encore guérie de mes angoisses. Il me faut du temps, de la patience et surtout une énorme dose de courage.


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Mar 3 Déc 2013 - 23:31
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

- HA. HA. HA.

Mais c'est qu'elle avait vraiment de l'humour cette petite. Elle avait de la chance d'avoir une jolie tenue toute neuve, sinon je l'aurais bouffer toute crue celle là. Je grinça des dents lorsqu'elle se moqua de moi mais repris vite mon humeur enjoline et lui balança ma répartie.

- Non, moi je manipule l'ombre des Hommes souviens toi. Lui dis je en insistant sur les deux derniers mots. Alors que les femmes peuvent très bien manipuler l'esprit de l'homme par la séduction. Croit moi tu volera bien plus de personnes par ton charme que par ton agilité féline, petite Kitsune ! 

Mon baiser l'avait surpris apparement, cela me surprenait un peu. Je me disais que j'allais peut etre trop vite en besogne, mais je ne savais pas faire autrement ! Si on ne pouvais pas me reprocher quelque chose c'est que je n'etais pas direct dans mes actes, ah ca non ! J'allais toujours droit au but et sans détour. Elle s'accrochait a son sac, que pouvait il y avoir a l'interieur a par son couteau ? Je n'osais pas lui poser la question. Son visage montrer un ressentiment de tristesse mélancolique et nostalgique. Je me frotta la nuque d'un air un peu gêner jusqu'à ce qu'elle me posa la question fatidique, "pourquoi ?". Là je resta muet quelques secondes, observant le vide en etant plonger dans mes pensees. Puis je repris mes esprits et lui repondit avec toute ma franchise et mon sérieux. 

- Tu a fait de mauvaises rencontrent qui ont détruit ta vie, comme moi. Mais tu es une soeur mutante alors je ne peux te laisser dans cette vie de chien. Et je me dois de te mettre sur le podium avec nous, sur les Hommes de ce monde. 

C'est alors que je me levais doucement du lit et alla à la fenêtre afin de me changer un peu les idées. Des morceaux de mon passer m'étaient revenu en plein visage et ca me foutait le moral en l'air ! Alors je pris quelques minutes pour me remettre d'aplomb et reprendre mon humeur si adorable (ironiquement parlant bien sur) que ma chere et douce Amber aime tellement ! 

Je remarqua alors que le dernier survivant de la bande qui nous avait attaquer était en train de se planquer dans la ruelle en face de l'hotel. C'est alors que je ferma le rideau d'un air faussement serrein, comme si j'etais un gosse qui faisit semblant de ne pas etre coupable dans la perte du vase favoris de sa Maman. Puis je posant aux côtés de la demoiselle je posa mon sur ses epaules et la pris contre moi d'un air fraternel. 

- On va regner sur le monde ma soeur ! 

J'etais fier de dire cette phrase tout haut et surtout je me sentais libre a ce moment la au point de tout oser, meme si ca pouvait la choquer ! Puis ce n'est pas mon attitude qu'il devait la plus choquer mais plutot le bruit qui devenait de plus en plus fort dans la chambre d'à côté, le vieux Monsieur avait enfin pris son viagra et il avait l'air de tres bien gérer le corps de la demoiselle. Je ne savais pas si je devais etre exciter par l'idee de faire l'amour dans ce genre de lieu ou etre degouter d'entendre ce vieux Monsieur prendre son pied. Vision atroce. Puis c'est dans un petit rire coquin que j'observais Amber

- Hé ! Tu les entend ? Et si on faisait plus de bruit qu'eux ?! 

Je lui lança alors un clin d'oeil, fier de ma bétise et surtout en étant sur qu'elle allait parfaitement refuser mon offre. Je l'imaginais mal accepter ce genre de chose , meme si de mon coter ce serait potentiellement envisageable sous certains conditions, comme celle de ne pas partir dans le coma bien evidemment. 

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Mer 4 Déc 2013 - 1:18
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Let bygones be bygones
Amber & Ezekiel


"Tu n'es pas un objet, tu es une personne ! Voilà qui fait toute la différence, alors fais en sorte qu'on te considère toujours comme quelqu'un et pas autrement. Promets-le moi !"

Faire de l’humour me rassure un peu, mon ironie est en réalité une sorte de carapace me permettant de me montrer piquante comme une rose. Hélas, j’ai aussi la même fragilité que cette plante. L’histoire de manipulation reste encore dans l’esprit d’Ezekiel qui ne semble pas comprendre que je n’ai pas du tout envie de jouer les séductrices. C’est peut-être efficace chez certaines femmes qi se sentent à l’aise avec ça mais moi, avec le doute d’être convaincante, ça se lirait sur mon visage. Ma crédibilité serait mise à rude épreuve. C’est comme de demander à un lapin de se faire passer pour un loup : j’ai perdu ma taille et mes crocs quand je me suis réveillée ce fameux jour à l’hôpital. Et si je ne les ai pas encore retrouvés aujourd’hui, c’est que je n’ai pas franchi cette frontière invisible qui me bloque le passage. Je ne sais d’ailleurs pas comment faire. Oui mon passé me hante et oui cela envenime toutes mes réactions. Je suis assise sur le sol, recroquevillée comme si quelque chose de terrible venait de se produire alors qu’au fond, ce n’est presque rien. Je sens que ma panique passagère surprend mon camarade mais je ne peux la contrôler. J’attends une réponse, quelque chose de crédible qui explique son geste. Histoire de calmer cette crainte irrationnelle et de reprendre le contrôle de mes émotions, j’écoute avec avidité ce qu’il a à me donner. Je déglutis parce que les mauvaises rencontres comme il dit, c’est le lot quotidien de ma vie. C‘est ce que j’essaie de fuir à tout prix. En tout et pour tout je crois n’avoir rencontré qu’une personne purement gentille depuis bien longtemps et pour tout dire, c’est plus un chat qu’un être humain. Je me suis complètement coupée de la population, je n’affronte pas mes phobies. Moi aussi j’ai envie de trouver ma place, bien entendu mais je ne crois pas encore être prête pour cela alors j’acquiesce brièvement, pas encore très rassurée. Je me tiens toujours accrochée à mon sac, observant l’homme qui se dirige vers la fenêtre. Je plisse le front, constatant que son comportement n’est plus le même durant un instant. Il a l’air de réfléchir un peu, je suis assez inquiète et tandis qu’il abaisse le rideau, j’ouvre grand mes yeux. Pourquoi fermer les rideaux ? Le voir se rapprocher encore ne fais qu’augmenter mon rythme cardiaque et je me mords la lèvre pour ne rien dire. Je fais attention à la lame dans mon sac et ne dit rien pour le moment. Je ne suis pas sa sœur et je n’ai jamais dit que mon rêve était de régner sur le monde. Je n’en suis pas rendu là en tout cas. Je veux me dégager de sa présence étouffante qui me donne l’impression de ne plus respirer correctement.

- NON ! … Laisse-moi juste un peu d’espace ! Être considéré comme une « sœur », c’est un peu trop pour moi pour le moment. Je viens de renouer avec … tout ça, je …

M’arrêtant, je tends l’oreille. J’entends des bruits provenant de la chambre voisine de la notre et constate qu’ils s’éclatent vraiment. Prise d’un violent dégoût, je sens des frissons envahir mon échine et mon visage perdre de sa couleur. On entend tellement bien que je pourrais retranscrire tout le dialogue, si on peut appeler cela ainsi. J’ouvre la bouche m’apprêtant à leur dire de la fermer mais je me ravise devant le rire d’Ezekiel. Décidément, lui tout l’amuse. Il a à peine finit sa phrase que ma main vient s’arrêter sur sa joue avec un claquement. Peu violent mais réflexe. Comprenant ce que je viens de faire, j’ouvre la bouche surprise, le regarde d’un air désolée et ne peut retenir des larmes. Depuis quand n’ai-je plus pleurer. Ce ne sont pas des pleurs bruyants, juste une coulée le long de la joue que j’essuie au plus vite, honteuse. Soudain, je m’inquiète de sa réaction. Je viens quand même de le frapper, … de nouveau. Je me mords les lèvres, des larmes viennent encore.

- Pardon ! C’est que… mon humour à ce sujet est restreint. Je sais bien que c’était une blague, parce que ça t'amuse voilà tout, mais ça me fait revivre… des choses difficiles.

Je ne peux pas m’empêcher de voir Matthias et ses taquineries à la différence que lui me désirait réellement. Ce n'aurait pas été une blague. Ses gestes qu’il se permettait et qui ne m’offusquait pas alors. Il aurait très bien pu me proposer la même chose et alors j’aurais ri et j’aurais sans doute prit le pari. Je n’avais pas les mêmes limites que la « Amber » terrifiée que je suis devenue. Trop tard pour me protéger, je revois mon ex et je ressens la même douleur qui m’a déchiré le dos. Mon regard se perd dans le vague, je m’agrippe sans m’en rendre compte à la chemise d’Ezekiel. J’ai peur de ne plus être capable d’aimer quelqu’un, de ne plus pouvoir me laisser vivre et céder à mes passions. Je ne veux plus entendre les voisins crier ! Comment peut-on aimer des choses pareilles. C’est tellement différent de l’affection : j’aimais bien ce sentiment que ma bande m’offrait à l’époque. Je murmure...

- de l'aide...


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Mer 4 Déc 2013 - 16:24
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Et bim dans ta gueule Ezekiel ! C'était encore un fois les paroles de trops qui me donnèrent cette giffle largement mériter. Tentant de faire comme de rien n'était je posa quelques doigts a l'interieur de ma bouche afin de vérifier si il n'y avait pas de saignement, non fort heureusement. La vu de mon propre sang me met un peu hors de moi et c'est comme si je ne me controlais plus. Mais la ce n'etait pas le cas, donc don't worry n'est ce pas ? Mais ce qui etait etrange c'est qu'elle regrettait son geste, enfin les larmes coulerent sur son visage et cela ne pouvait pas qu'etre un jeu d'acteur. Non elles etaient sincerent celle ci. 

Je ne savais pas quoi faire. Physiquement je restais de marbre mais interieurement je paniquais au plus haut point. Elle semblait perdu et je ne savais pas quoi vriament faire. 

Mes doutes se confirmèrent lorsqu'elle s'agripait a ma chemise telle une petite fille ayant perdu tout repaire et qui cherche le reconfort dans les bras d'une tiers personne. Je me contentais de la serrer un peu plus contre moi dans dire un mot, enfin jusqu'à ce que j'entende ses petits murmures a peine perceptible si je n'avais pas bien tendu l'oreille. Caressant doucement son epaule je ne pouvais que chuchoter le plus tendrement possible a son oreille. 

- Repose toi un peu.

Elle etait si touchante que je ne pu m'empecher de donner un baiser sur le sommet de son crane et j'observais la petite demoiselle doucement qui semblait si febrile. J'en avais envie de devenir protecteur tout d'un coup. Mais en realité si je faisais tout ca pour elle c'etait pour la simple et bonne raison que c'est un peu a cause de moi que mon frere lui avait fait endurer tout ceci. C'etait un peu de ma faute si notre Pere etait mort. Et je me disais que si il aurait vu la veritable identiter de notre pere il ne serait pas devenu si mauvais. Puis si j'etais egalement rester a la maison je l'aurais mieux surveiller et empecher de faire des conneries. Je me sentais coupable d'avoir mener la vie dure de facon indirect a cette petite. 

Je n'osais plus vraiment bouger mais il fallait que je fasse quelque chose. Cest alors que l'idee d'etre son ange gardien direct me vinre a l'esprit. 

- Je vais t'offrir un portable. Si jamais tu a besoin tu m'appel et je viens t'aider. Si tu veut un logement plus digne que la rue je peux faire en sorte de t'en trouver un. Mais ceci seulement si tu est d'accord. Apres si tu apprend a avoir un peu plus confiance en moi alors on verra pour la suite, ok ?

J'hévitais le plus possible son regard, je me sentais horriblement gêner par mes propres mots. Ce n'etait pas mon genre et j'avais envie de me traiter d'X-Men a tel point j'en avait honte. Mais mon ressentiment assez ambigue avec cette petite me pousser a agir ainsi, a etre meilleur que mon jeune et imbecile de frere.

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Mer 4 Déc 2013 - 18:11
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Amber & Ezekiel


« C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. »

Qu’est-ce qui me prend de lui en mettre une, de pleurer et ensuite m’accrocher à lui comme ça ? Je perds la raison, je ne vois pas d’autres possibilités. Inquiète de le voir vérifier qu’il ne saigne pas, je me dis que je n’y suis pas allée si doucement que ça. C’est vrai que je ne gère pas ma force quand je me sens agressée et pour le coup, je ne me suis pas rendue compte de mon geste à temps. Le voir ne pas réagir m’inquiète plus que s’il me criait dessus. Comment ai-je pu en arriver là ? Fragile et perdue, je me laisse consoler par la source même de mon état. Tout cela parce qu’il est le frère de Matthias. Avouons que si ce n’était pas le cas, je ne me sentirais pas un minimum proche de lui. Il ne serait qu’un étrange mutant dont l’extravagance me rendrait naturellement méfiante. Je le fuirais même comme la peste noire. Pourtant, ma main s’attarde  sur le tissu et ne le lâche plus. Je ne repousse pas ses gestes. Bizarrement, moi qui déteste ce genre de situation, je trouve cela apaisant. Je n’entends pour le moment que le crissement de mon cœur qui se tord dans tous les sens en craignant qu’il ne se brise à jamais entre mes mains. J’essaie d’amoindrir ma douleur en me concentrant sur quelque chose de plus joyeux, de plus apaisant que l’angoisse qui m’emprisonne. Réalisant soudain que rien n’est réellement rassurant dans tout ce que j’ai vécu jusque là, je panique. Ma cicatrice semble s’être réveillée et même si je sais que ce n’est pas le cas, je sens la brûlure d’une chair à vif. Je resserre ma main sur l’habit d’Ezekiel. Oui, je voudrais bien me reposer mais mes cauchemars seraient pires que les souvenirs. Je préfère éviter de perdre le contrôle parce que si jamais je m’endors de fatigue, ce sera pire au réveil. De toute façon, je ne peux pas sommeiller à côté de ce mutant. Je doute qu’il me fasse du mal lâchement mais je suis déjà suffisamment faible comme ça. Je le laisse même embrasser le dessus de ma tête sans rien dire, je frissonne juste brièvement. Je sais que toute cette histoire est malsaine mais jusqu’à cette rencontre, j’avais oublié : il est possible que Matthias soit mort, ou bien qu’il se soit réveillé de son coma. Si tel est le cas, il aura peut-être des séquelles mais si jamais je le recroise un jour, je ne pourrais pas me permettre de me comporter comme je le fais ici. Je rouvre ma main, lâchant la chemise de mon compagnon mutant. Je l’observe discrètement, il ne fait pas le moindre geste. Si je devine bien, il n’ose pas vraiment se lever et je ne sais pas comment lui dire que c’est bon, que je vais me calmer sans qu’il considère que je rejette sa présence. Heureusement, je n’ai pas à ouvrir ma bouche qu’il se décide à prendre la parole : Il parle de me donner un téléphone pour l’appeler en cas de besoin. Un logement plus digne que la rue ? En fait, je vis en dessous des rues mais il ne peut savoir et l’idée qu’il me laisse le choix d’accepter ou de réfuter me rassure. Si je comprends bien, on serait amené à se revoir mais c’est à mon rythme. Je pense que cela ne m’engage pas forcément et je suis capable d’accepter. Cela ne signifie pas que  je vais lui demander de l’aide, juste que je peux le faire. Le souci, c’est que je ne suis vraiment nulle avec un portable en main. Je rougis bêtement : je suis complètement inadaptée en fait. Les portables sont devenus très développés de nos jours.

- Ben… je ne sais pas utiliser ce genre de truc, tu sais ! Je saurais pas t’appeler…

Il a entendu ce que j'ai murmuré et l'a pris comme un appel à l'aide. En fait ce n'était pas le cas... Peu importe.
Pas un seul instant, je ne croise son regard et je me sens terriblement embêtée par cette mini-distance qui me dérangerait, il y a à peine dix minutes. Pourquoi fuit-il ainsi ? Je tapote mon index contre son bras pour l’inciter à se retourner. Même si ce n’est pas très poli comme geste, je n’ose pas en faire d’autres. Au fond, je sens qu’il n’est pas dans son élément. Je le ressens et je ne comprends pas pourquoi ? Je tente de dégager mon sac sans nous blesser mais j’ai du mal et j’entends le tintement sinistre du bracelet cassé dedans. Je plonge ma main dedans et le récupère. Ce bijou est un cadeau de Jeff, que Matthias a cassé sans aucune pitié. Il m’a fait très peur cette fois là mais je lui avais pardonné, comme je le faisais toujours. Chaque fois que je regardais ce bracelet, j’avais l’impression que c’était moi qui étais brisée en deux. Je soupire et en tends les morceaux à Ezekiel car moi, je n’ai pas la force. Parce que j'ai aussi envie de savoir s'il veut bien me rendre ce service.

- Tiens, je n’arrive pas à m’en débarrasser seule !

Je veux replier mes bras au niveau du sac mais il est trop proche et j'ai un peu du mal à faire un geste tout en évitant de lui donner des coups sinon il va être couverts de bleus. Je me mords la lèvre de concentration et essaie de me reculer en me rappelant, que je suis collée dos au mur. Mes joues sont toujours humides à cause des larmes mais je n'arrive pas à m'essuyer le visage. En plus, je commence à avoir terriblement chaud dans cette tenue. Le temps s'est écoulé et je n'y ai pas prêté la moindre attention.

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Mer 4 Déc 2013 - 21:57
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Elle semblait de plus en plus, devant toute pale au point ou cette fois ci mon maquillage ne pourrait pas cacher ceci. Je n'osais pas lui demandait ce qu'elle avait, peur de recevoir une nouvelle giffle qui me ferait perdre mon sang froid. Je ne voulais certainement pas que ca déraille, je voulais pas tout gacher une nouvelle fois. 

La nouvelle technologie n'etait pas sont fort. Cela me fis sourire et je me leva afin de recuperer mon portable sur le lit, il est vrai que je n'avais pas repris depuis le coup de fil de tout à l'heure. Oh surprise ! Quatres appels en absence de mon assistant de ma première discothèque, pourquoi tant d'appel ? J'observais la liste des derniers appel et je remarquais qu'apres le coup de fil de la styliste Amber avait surement due faire une fausse manipulation et donna un coup de fil a ce boulet. 

- En effet, je vois ce que tu veut dire. Tu a appeler mon assistant, sans le faire expres j'imagine.

Riant sincèrement et trouvant cela touchant je rangea mon portable dans la poche de mon pantalon. 

- Si tu es d'attaque on va t'acheter un portable simple d'utilisation que tu choisira toi meme ! Ok ? 

C'est en reprenant ma veste que je sentis ses petits doigts me tapoter le dos. Me retournant doucement je vis qu'elle me tendit un vieux bracelet, enfin ce qui en rester. Je restais quelques secondes gêner et je ne compris pas pourquoi elle me le donna. Elle voulait s'en debarrasser ? M'ouais ! Si elle le voulait réellement elle l'aurait déjà fait. Cet objet avait plus de valeur a ses yeux qu'elle ne le laisser le croire. Mais je pris l'objet, je ne comptais pas le jeter mais lui mentit en lui affirmant le contraire. Je comptais bien évidemment lui rendre, mais réparer cette fois, comme neuf. Si elle me donnait un objet si précieux c'était peut etre le premier signe d'une amitié ? 

Je mis ma veste et je tendis une main assurée vers elle avec un sourire plus franc. 

- Tu te sent la force de faire les magasins avec moi ? Promi par la suite tu fera ce que tu veut de moi, même tes rêves les plus coquins ! Lui dis je suivis d'un clin d'oeil taquin. 

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Mer 4 Déc 2013 - 23:04
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Amber & Ezekiel


« Nous nions l’existence de nos anges. Nous nous persuadons qu’ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s’y attend le moins. Ils peuvent s’exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s’il le faut. Pour nous pousser à engager le combat. »
S.P.


À peine ai-je prononcé ma phrase que le voilà debout prêt à récupérer le téléphone qu’il avait totalement oublié sur le lit. Je l’avais abandonné sur le dessus du lit alors que je cherchais un moyen de couper les appels. Je ne sais même pas qui j’ai bien pu appeler à ce moment là mais je n’étais pas très fière de mon coup et je me mords l’intérieur de la joue pendant qu’il examine mes petites bêtises. C’est vraiment pas pratique ces engins, je n’ai jamais apprécié cela et je me tords les mains quand je l’entends dire que j’ai parlé avec son assistant. Je me sens terriblement embêtée à cette idée. Il rit et je me sens comme une idiote totalement inadaptée à ce monde avec lequel j’ai coupé les ponts. Je marmonne un léger « désolée…». Au moins ça ne l’énerve pas que j’ai touché à toutes les options. Je souris de toutes mes dents, je ne peux pas rire de mes bêtises car je me sens trop complexée par mon inadaptation sociale. Acheter un de ces trucs, pourquoi pas mais je n’y connais rien du tout alors question choix, je me fiche un peu de tout cela. Je réponds juste « oui, d’accord». Je sais que même le plus simple appareil me semblera complexe mais je vais faire de mon mieux. J’en profite pour lui laisser mon bracelet. Heureusement, il le prend sans rien dire. Cet objet compte énormément pour moi mais comme il est trop lourd de sens et que je n’arrive pas à le jeter, je préfère le lui remettre. Qu’il en fasse bien ce qu’il veut, je lui laisse le sort de ce bijou entre les mains. Il m’annonce qu’il le jettera et je souris paisiblement : c’est rassurant, je n’aurais pas à le faire. J’ai reçu ce bracelet le jour de mes 18 ans. Évidemment, il s’agissait d’un objet dérobé mais qu’il avait réussi à garder. Je ne le portais pas au bras mais dans une poche de mon jean. Parfois, je l’en sortait discrètement pour l’observer. Il était joli mais je devais le cacher en permanence. Comme je n’étais pas connue de la police à cette époque, ce n’était pas un souci. Ensuite, Matthias l’avait trouvé en glissant ses mains dans mes poches et sachant que j’y tenais beaucoup, l’avait cassé. Il savait comme cela me ferait de la peine mais cela lui importait peu. Ce souvenir est difficile mais je dois le laisser partir.
Ezekiel a remis sa veste et se tient debout avec toute l’assurance qu’il avait perdu un instant. Bien vite, il l’a retrouve. Je me demande si sa façon de se comporter est naturelle où s’il s’agit d’un masque. Il a l’air d’avoir tant de visages que je ne sais à quoi m’en tenir. Il me tend la main et j’hésite un instant avant de décider de m’en saisir. Il a quand même supporté mes pleurs sans broncher et bon, j’ai l’impression de m’habituer à sa présence et à sa personnalité, quoique spéciale. Je sais qu’il ne peut pas s’empêcher de se comporter avec malice et taquinerie, il faut juste que j’apprenne à ne pas lui en coller une à tout va et à maîtriser ma peur des hommes. En prenant sa main, j’ai déjà fait un premier pas vers la guérison. C’est difficile de se contenir surtout avec quelqu’un qui prend autant de liberté et qui marche sur vos platebandes. Je me relève lentement et j’opine doucement de la tête. Je prends mon sac. Je m’attends à une petite pointe d’humour qui ne manque pas.


- Fais attention, je pourrais prendre ça très au sérieux. À tes risques et périls.

Je me dirige alors vers la porte de la chambre que j’ouvre franchement. Je tombe nez à nez avec le voisin qui s’éclatait il y a deux minutes et le regarde avec dégoût ne pouvant retenir un « beurk » avant de rester plantée là comme une idiote devant cette vision d’horreur. Il m’observe avec un grand sourire et … bon sang, mais tous les hommes sont si … Je me secoue intérieurement et essaie de sortir doucement de la chambre.

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Ven 6 Déc 2013 - 14:14
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Elle repris son humour et j'en fus rassurer. Cela voulait certainement dire qu'elle reprenait du poil de la bête ! C'est alors qu'en tenant sa main nous avancons vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit sans plus attendre une seconde. J'observa quelques secondes nos paquets et me dis que je ne comptais tout de même pas jeter nos dechets, ils allaient rester dans cette chambre, ca leurs fera du boulot un peu a ses faignants d'humains. 

Retournant mon regard dans la direction de la sortit je vis le vieil homme et sa prostitué faire un large sourire pervers a Amber. Elle ne semblait pas vraiment apprécier la petite Amber. C'est alors que pour me venger du vieux je pris ma charmante compagnie par la taille avec un large sourire arrogant. Je fis cela dans le but de lui montrer que la demoiselle avait deja une compagnie beaucoup plus agreable au regardque ce vieux débris. Le vieux pervers perdit totalement la face devant moi et son visage devint blanc. Puis d'un air amuser je m'adressa à la fille qui lui avait vendu ses services. 

- Jolie jeu d'actrice Mademoiselle ! 

C'est alors que, tout en gardant Amber dans mon bras, je pris la route de la sortit en laissant le couple uni par l'argent en blanc. Ils ne savaient plus quoi faire ni dire quoi que ce soit. J'avais donc réussi mon coup et je me retenais d'exploser de rire sous leurs nez.

 En passant devant la reception que je regla la courte note et que je sortis du batiment avec ma nouvelle amie. Sortant mon portable j'appelais un chauffeur, non ce n'etait pas un taxi mais simplement une sorte de chauffeur privé qui travailler au black avec sa magnifique et grosse berling, une voiture européenne je crois, le genre de voiture classique les bureaucrâtes de Paris. Ce fus en attendant la voiture que je fis un petit rire en posant mon derriere contre le mur. 

- T'a vu la gueule du vieux quand il a vu ma main ?! Typical, j'ai envi de dire. Hé je n'oublis pas ma promesse d'etre ton humble serviture, ne t'inquiete pas ! 

Je gardais tout de même un oeil dans les alentours, sait on jamais. Mais ma garde fus rassuré lorsque je vis notre chauffeur arriver. Ouvrant la porte a la demoiselle je la suivi dans la voiture. Sur la banquette arriere je me posa a ses côtés et salua mon ami. Lui indiquant ou nous voulions aller il nous donna son tarif payable d'avance, détail sans importance car il pris de suite la route. 

- Donc on cherchera un téléphone intuitif pour toi ?  Si jamais y a un vieux model qui te plaisait pas le passer previent et on trouvera certainement. 

J'observais les routes sans souci d'etre reconnu vu que les vitres étaient tintées. J'etais tout souriant a l'idee de faire des emplettes avec une nouvelle copine de shopping !

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Ven 6 Déc 2013 - 16:11
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Let bygones be bygones
Amber & Ezekiel


Ma mère doit se retourner dans sa tombe si elle me voit actuellement...

Rien que cette simple vision me donne des frissons de répugnance et le fait de les avoir parfaitement entendu tout à l’heure me donne envie de vomir. Restant gelée sur place pendant un instant, je sens soudainement des mains se poser sur ma taille. J’essaie de ne pas réagir de façon trop visible et essaie de ne montrer aucune émotion. Restons calme, très calme. Bizarrement, je constate que ce geste rend le voisin extrêmement mal à l’aise. Qui eut cru que ce soit si efficace ? Je passe ma main dans mes cheveux et observe l’autre jeune femme tandis qu’elle affiche un sourire gêné. Je ne crois pas avoir bien saisi toute la situation mais je suis Ezekiel sans traîner le pas, tant je veux quitter cet endroit avec ces étranges clients, dont nous faisons d’ailleurs partie. La réceptionniste m’observe comme avec étrangeté, à croire que me voir propre lui semble étrange. Je lui oppose mon regard et elle semble froissée par celui-ci. J’essaie alors de sourire un peu sans grande conviction car je sais combien mon expression peut paraître froide pour beaucoup. Finalement, j’abandonne l’idée et sors de l’hôtel avec un certain soulagement. Je regarde les rues adjacentes dans le but de repérer les lieux et parce que je ne vais pas garder un excellent souvenir du Bronx, comme une bonne partie des gens je suppose. Je n’aime pas trop attendre ainsi en restant plantée dans la rue, je suis légèrement paranoïaque et ça ne s’arrange pas avec les récents événements. Je commence à taper de la pointe du pied sur le sol par énervement avant que la voix d’Ezekiel stoppe un instant mes angoisses. Comme on pouvait s’y attendre, il est fier de sa démonstration devant l’autre pervers et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel avant de sourire doucement. C’est vrai que cela a parfaitement marché en fait. Je ne peux dire le contraire quant à la partie sur « l’humble serviteur », je soupire. Je ne sais pas du tout qu’en penser et dans quoi, je me suis embarquée d’ailleurs.

- Oui oui bien joué Ezy… Mais tu ne rates jamais une occasion. Humble ? Pardon mais j’ai un doute sur ton humilité !

Je rigole doucement quand arrive une voiture. C’est quoi ce machin ? Je l’observe impressionnée. On ne voit absolument rien à l’intérieur et on ne peut pas dire que ce soit hyper discret comme véhicule. La revoilà l’humilité…  Je crois que je n’arrive pas à savoir où s’arrête ce gars. Ou bien c’est moi qui suis tellement décalée, sait-on jamais. Le manipulateur d’ombres m’ouvre la porte et je m’assois sur le siège en regardant chaque détail comme si c’était nouveau. En fait, oui c’est un peu nouveau : je n’ai pas remis les pieds dans une voiture depuis que je vis dans les égouts. J’aperçois le chauffeur mais dire bonjour n’est plus trop dans mes habitudes depuis que je ne fréquente plus grand monde. Je ne prête plus grande attention à mon camarade tandis que je pose mon sac sur mes genoux. Je n’ai pas le réflexe de m’attacher, ce genre de sécurité me passe largement au dessus de la tête. Intriguée par ce qui se passe dehors, je me concentre sur les rues qui défilent et que je ne reconnais pas les lieux. Normal.  Ezekiel me parle et je dois faire un grand effort pour comprendre ce qu’il vient de me demander, je l’observe comme si je ne l’avais pas vu depuis un moment avant de rester muette cinq minutes.

- Euh … oui, c’est sans doute mieux. J’y connais vraiment rien, j’en ai jamais utilisé… Je suis vraiment décalée avec mon temps.

Je me racle la gorge et regarde mes mains. C’est vrai, ma vie n’est pas normale du tout et n’importe qui de normal peut le constater. Je n’ai plus rien à faire dans la vraie vie. Pas d’études, pas capable de se servir d’un téléphone moderne, pas apte à conduire un véhicule, pas la moindre culture populaire et pas d’amis, ni de famille. Rien de ce qui rend quelqu’un normal dans notre société. J’observe Ezekiel avec insistance : en fait même lui, il est « normal » dans un certain sens. Il vit normalement, enfin façon de parler. J’ai du mal à décrocher mon regard, je fais un peu plus attention au détail. Oui bon, il n’est pas des plus communs non plus. Je rigole de bon coeur.

- Dis Ezy, comment as-tu découvert ton don ?...

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Mar 10 Déc 2013 - 15:38
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

De toute évidence elle n'était pas libre a la discution. Elle semblait totalement perdue dans ses pensées. A croire qu'elle venait de découvrir ce que c'etait une voiture. Enfin remarque celle la etait assez particuliere comparer aux voitures que l'ont pouvait trouver dans ce coin là de la ville. Je ne savais pas si mon ami le chaffeur avait bien compris la destination mais je lui faisait entièrement confiance sur le coup. 

Amber me posa alors la question fatidique, comment avais je découvers mes pouvoirs ? Cette question me glaça le sang et je reste bloquer une nouvelle fois sur place. Ne sachant plus quoi dire ou faire je cherchais un échappatoir. Ouvrant le petit bar de la grosse berling je sors une bouteille d'alcool ruse, une marque très connu dont je ne peut vous citez le nom, car nous ne sommes pas la pour la publicité, et lui servit un verre sans demander son avis. Lui donnant son verre je le posa sur ses affaires et m'en prit un. 

Je bu mon verre cul sec, voulant bien vite oublier la photo du visage de ma mere totalement défigurer de ma mémoire. Et surtout ce fut en me remémorant la peur dans le visage de mon Pere en decouvrant mon don qui me redonna le sourrir. Me retournant vers Amber je partis dan mon élan pour lui dire un chose mais en fait je marqua une pause avec la bouche grande ouverte et me résigna. Me callant a ses côtés sur la banquette j'observa qu'elle n'avait pas mise la ceinture. Alors je ne pouvais qu'en profiter pour tenter une certaine approche plus ou moins délicate ! 

C'est avec douceur et sensualité que je passa mon bras par dessus elle en me collant volontairement a la demoiselle, apres tout j'avais pas beaucoup de place pour attraper sa ceinture de sécurité. Frolant mes levres aux siennes je resta la quelques secondes a l'observait avec un sourire pervers. 

- Qu'elle charmante position... Mais si tu veut savoir pour mon don il va falloir y mettre le prix.

C'est alors que je repris doucement ma place en attachant sa ceinture, je tentais alors de jauger l'ambiance de la voiture et surtout la reaction de la jeune fille. 

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