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Let bygones be bygones.[pv Ezy]

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Mar 10 Déc 2013 - 16:55
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Let bygones be bygones
Amber & Ezekiel


Tu mets toujours le doigt là où ça fait mal. Sans même le savoir, tu touches des points sensibles. À croire qu’inconsciemment tu sais quelles questions poser ! Eh bien dis-toi que c’est pareil quand tu te bats, vise les points sensibles.

Aussitôt ma question posée, je regrette déjà : c’est finement curieux alors que je me suis répété plusieurs fois que je ne devais pas me mêler de sa vie.  En essayant de faire la conversation, je me suis bêtement basée sur ce qui nous rapproche : mon ex ou notre mutation. Sachant que je refuse totalement de reparler du premier sujet, il est évident que je choisisse le deuxième. En plus, comme je ne côtoie pas mes autres « semblables », c’est vrai que cela attise mon envie d’en savoir plus. Juste pour pouvoir comparer les différents événements que chacun peut avoir vécu. Ayant remarqué que le personnage est rarement sérieux, je m’attends à ce qu’il me réponde quelque chose de saugrenu ne l’engageant en rien et me laissant sur ma faim mais rien de tout cela. Il se détourne même pour aller récupérer une bouteille. Je le regarde faire et je récupère le verre qu’il pose à mon intention. Je ne sais pas quels souvenirs je viens d’éveiller mais je doute qu’il soit bons. Je ne veux pas qu’il me détaille sa vie, je n’ai pas réfléchi suffisamment au fait que cela m’implique. Savoir des choses sur autrui… c’est incruster son histoire dans vos souvenirs à vous car ensuite vous savez un peu plus de l’autre. Après tout ce temps consacré à m’éloigner des autres, ce serait fâcheux de finalement échouer.  Je suis plutôt mal partie, à moins de sauter de la voiture en cours de marche.
Mais qu’est-ce que je désire au juste ? Fuir les gens ou me fuir moi ? Ça fait une grande différence. Je ne sais pas concrètement ce que je désire alors je me contente de porter mon verre à mes lèvres et laisser l’alcool me distraire de mes pensées. Cela me brûle la gorge, ça réchauffe en un sens. Je n’attends plus de réponses de sa part et je ne veux pas me préoccuper de ce qui se passe dans sa tête à lui, c’est déjà suffisamment compliqué dans la mienne. Je cru un instant pourtant qu’il allait me dire quelque chose mais finalement non. Je hausse les sourcils et pose ma main, tenant le verre, sur mes genoux avant de voir un bras passé devant mes yeux. Qu’est-ce qu’il se passe au juste ? Mon voisin est un peu proche même carrément trop collé. Notre distance se réduit à des millimètres et je dois être assez rouge mais à savoir s’il s’agit de timidité ou de colère. J’ai tout juste compris qu’il vient d’attraper la ceinture de sécurité mais il ne faut pas une heure pour l’attacher, il aurait pu simplement me le faire remarquer mais monsieur préfère profiter de la situation pendant un instant. Charmante positon, ça dépend pour qui. Disons qu’après un verre d’alcool de ce genre, on a tendance à avoir l’haleine qui va avec et sa phrase ne me fait pas vraiment rire. Il se rassoit tandis que je serre ma main si fortement sur le verre que je m’en fais mal aux jointures. À quoi il joue bon sang ? Il a pourtant bien compris que la proximité me dérange, que je ne suis pas à l’aise dans ce genre de jeu. Je ne peux pas me comporter comme lui avec légèreté.  Vexée, je lui donne une petite claque sur l’épaule. Cela n’a rien de méchant mais c’est mon petit moyen de défense.

- Je ne suis pas sûre d’être d’accord sur les tarifs alors je ne te force pas à me répondre. Chacun ses expériences !

En fait, s’il ne venait pas de boucler ma ceinture, je n’aurais peut-être pas contrôlé mes gestes. Un instant, je cru comprendre que la situation amusait beaucoup le chauffeur avant de me dire que ce mec devait se concentrer sur la route et non sur ses passagers. Un accident de voiture, je m’en passerais volontiers ou alors faites que je ne survive pas ! Si je dois rester alitée dans un lit d’hôpital, je ne m’en remettrais pas et encore moins si je ne suis pas seule dans la chambrée. Je détends finalement mes muscles tandis que le véhicule freine de plus en plus, puis s’arrête définitivement.  En fin de compte, cette ceinture de sécurité, il n’aurait pas du me l’attacher. D’ailleurs, j’ai beau appuyer sur le bouton pour la défaire mais rien n’y fait.  Je reste figée dans mon effort, continue de m’acharner, mais je me fais mal aux doigts. Le morceau de métal, dans la hâte à du être clipser à l’envers. Je soupire : aujourd’hui, je suis vraiment maudite. Je marmonne, grognon  en tirant de toutes mes forces sur la sangle pour faire venir la boucle, sans faire attention à ce que je raconte.

- c’est pas que je n’aime pas être attachée mais j’aimerais bien me débarrasser de ce machin. Pff, c’est impossible ce genre de truc là. Détaaache-toi !!!

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Mar 10 Déc 2013 - 21:23
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Son visage devint tout à coup légèrement coup. Ca c'etait un coup de chaleur comme on dirait chez moi, a supposer que j'ai un "chez moi". Cela me fis doucement rire, etait elle en colere ? Ou alors elle etait timide voir plus ! Elle avait du désir !! La petite coquine elle cachait bien son jeu celle là. Après le petit maintenant le grand de la fratrie Warxston. Beau palmarès la donzelle. 

Je savais que ses mots sonnaient faux, enfin du moins j'en étais persuader. Je laissa un léger sourire de satisfaction apparaitre sur mon visage et ce meme si elle refusa ma demande. 

- Voyons, ce serait juste une soirée en tête à tête...

Je riais légèrement de ma connerie. Mais comme on dit dans tout bon humour il y a forcément une part de vérité. Hé oui c'était le cas chez moi. 

Suivant du regard la direction des yeux d'Amber je remarqua le petit sourire du chauffeur qui me mit un peu hors de moi. On lui avait jamais dis de ne pas écouter aux portes ? Me levant d'un bond vers lui je glissa alors quelques mots a son oreille afin qu'il perde se sourire et surtout l'envie d'espionner. Enfin du moins jusqu'à ce que nous soyons arriver a bon bord. Observa par la fenêtre je vis un magasin de téléphone un peu miteux, apres tout je m'attendais a quoi ici a part ca ? Il etait logique de trouver ce genre de magasin dans ce genre de coin. 

Ne cherchant pas a comprendre je sortit de la voiture sans remarquer que ma compagnie se battait avec sa ceinture. Entendant son appel a l'aide je me retourna vers elle et me mis au niveau de la voiture. Ce fut d'abord une explosion de rire pour ma part puis un petit soupir. 

- Que ferait tu sans moi hein ? 

Allant a son secour je m'amusa une nouvelle fois cette approche si osé et tentant meme de lui donner un baiser en la détachant. Certe je m'attendais à une giffle mais tant pis ! Le baiser en valait la chandelle. Savourant somptueusement ses levres je la libera de sa ceinture et me retira de la voiture en observant le magasin. 

- Are You Ready ?! 

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Mar 10 Déc 2013 - 22:32
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Let bygones be bygones
Amber & Ezekiel


Il y a tant de choses que l'on aimerait oublier... Pourquoi le cerveau retient-il plus facilement les mauvais souvenirs plutôt que les bons ? Je voudrais tellement effacer de ma mémoire toutes ces cicatrices morales.

- Un tarif un peu trop élevé à mon goût, Ezy.

Mon teint retrouve peu à peu sa couleur initiale et je respire de nouveau plus calmement mais j’observe du coin de l’œil les moindres faits et gestes de cet homme. Une soirée en tête ? Il en a de terriblement drôles lui, on passe déjà limite la journée ensemble, ce qui n’avait rien de prévu et encore moins voulu. Je passe la plupart de mes journées soit solo dans mon antre nauséabond soit dans l’anonymat de la rue à traquer la nourriture. Autant dire que les rencontres se résument souvent à dire des banalités, à boire un verre sans faire connaissance avec les autres ou bien à fuir ceux qui deviendrait vite collants. L’enfer c’est les autres, c’est le cas de le dire. Je peux bien considérer que mon cauchemar actuel est de me demander en permanence si ce mutant que j’ai suivi va enfin se comporter correctement. Je m’apprête à regarder de nouveau par la fenêtre pour éviter de devenir paranoïaque à propos de ce type quand je le vois se lever pour s’approcher du chauffeur. Il semble avoir remarqué ce qu’il s’est passé et je le vois progressivement perdre le sourire. Qu’a bien pu lui dire Ezekiel pour qu’il change d’attitude si vite ? Je ne sais pas mais c’est vrai que je dois toujours me méfier de mon camarade. Il n’a rien d’un gentil bisounours alors je dois garder cela à l’esprit. Comiquement parlant, je crois qu’en fait, je suis plus rassurée par une personne dont je sais pertinemment qu’elle n’a pas réellement bon fond plutôt que par quelqu’un qui paraît trop gentil au point d’en être carrément louche. Je dois être tarée mais cela pourrait me faire sourire si je n’étais pas encore perturbée par les événements précédents. Il ne me reste qu’à descendre de la voiture mais je suis coincée. Moi ça ne me fait pas trop rire en fait, ça a même plutôt tendance à m’énerver. Voilà que mon compagnon du jour rapplique en commentant et je ronchonne légèrement. Eh bien sans lui, je ne serais jamais monté dans cette voiture ! Bien évidemment, je me retiens de lui balancer à la figure ce genre de réflexion totalement spontanée mais puérile. Je m’apprête à le fusiller du regard quand je le vois s’approcher. Je n’ai pas le temps de protester que je n’ai pas besoin de son aide et vais me débrouiller que déjà il est près de moi. Bon de toute façon, je n’arrive pas à me détacher donc je ne le repousse pas jusqu’à ce que je sente ses lèvres se poser sur les miennes et je n’ai pas le temps de réagir. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans ma tête et j’ai l’impression d’avoir perdu 3 secondes de ma mémoire. C’est le cliquetis de la libération qui me ramène à moi. Je regarde autour de moi : la ceinture n’est plus attachée, li est dehors à regarder en direction du magasin et moi, je suis complètement perdue sur la banquette comme si je venais de recevoir un choc. Tout simplement parce que ce baiser rapide et soudain n’a pas de réelles valeurs sentimentales. C’est d’Ezekiel qu’on parle tout de même. Et aussi, tout bonnement, parce qu’un bisou de la sorte, … le dernier était celui de son frère. Je me lève lentement et récupère mon vieux sac à dos. Je m’avance vers le mutant, le doigt pointé sur lui comme un reproche et le chope par le col de mon autre main. Je me sens vulnérable pourtant ma voix n’est pas tremblante. Il faut qu’il comprenne, qu’il ne se comporte pas comme ça. Pas avec moi du moins.

- Stop, on arrête les conneries ! On embrasse pas les gens comme ça, tu peux te le permettre avec les autres si ça te plaît de t’amuser ainsi mais si tu veux VRAIMENT m’aider comme tu le dis… alors ne me fais pas ce genre de blague, je suis déjà assez folle comme cela.

Je desserre ma main et lâche le vêtement avant de me détourner et observer la rue. C’est vrai que je n’ai pas vérifié si la rue était déserte ou non. Je regarde aussi le chauffeur qui détourne aussitôt le sien avec une vigueur impressionnante. En dehors de lui, les lieux sont déserts. Je pousse mon camarade dans le dos vers le magasin qui ne m’inspire pas trop confiance.

- Passe devant, c’est toi l’expert et en plus, ça t’évitera de faire des bêtises.

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Mer 11 Déc 2013 - 22:11
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Quelques secondes de répis et ... Pas de giffle ? Aucunes reactions de sa part ?! Miracle ! Aurait elle pris goût a ce somptueux baiser ? Hmmm bien possible. Celame plaisait alors. Elle fit la jeune fille totalement outrée par ce que j'avais oser faire. Haussant les épaules je ne l'ecoutais meme plus apres ses quelques premiers mots. 

- Fait pas comme ci ca ne t'avait pas plu va. 

Me retournant par la suite vers elle je vis son doigt pointant vers moi, quelle impolitesse, mais bon passons. Prenant sa main j'entrais dans le magasin. Il avait une odeur étrange... On aurait dit l'odeur d'un bâtiment en ruine. Et je savais de quoi je parle car durant ma "fugue" j'avais pris pour logement un bâtiment désaffecter. Je regarda étrangement la vendeuse, elle ruminait son chewing gum telle une vache dans son pres. Cette blonde petasse n'avait pas l'air de connaitre la crise avec son corp refait par la chirurgie de base ages. C'etait sans doute un charcutier son chirurgien. Trop c'est trop, trop blonde, trop refaite, trop envie de vomir. Je n'avais pas vraiment envie de lui parlait, je cherchais du regard une autre bouée de sauvetage, le gérant meme si il fallait, tout sauf elle ! 

Un grand frisson parcourut tout mon corps lorsque j'entendis sa voix criarde me demander si j'avais besoin de quelque chose... La dévisageant du regard je fis un semblant de sourire.

- Il n'y a pas quelqu'un d'autre ? Parce que bon vous ne me plaisez pas. 

La jeune fille, enfin a supposer qu'elle soit jeune reellement, fut totalement outré par mes mots et je m'en foutais éperdument. Puis de toute façon il n'y avait pas que ce magasin dans les parages. Me tournant vers ma partenaire de jeux je lui demanda une petite chose. 

- On change de magasin ? 

À peine j'avais terminer mes mots que je vis un homme gras s'approcher de nous d'un air très décider a en decoudre, la femme etait sans doute sa maitresse. C'est alors qu'en tendant le bras je paralysa le couple et repris mon regard vers Amber. 

- Finalement vas y, choisi ton portable et on se casse, okay ? Sinon je ne resisterais pas a mon envie...  

Je sous entendais par la que j'avais énormément envie de tuer ce couple, je pensais qu'elle comprendrait parfaitement mon sous entendu. 

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Jeu 12 Déc 2013 - 1:00
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Amber & Ezekiel


"Qui défend un malfaiteur devient criminel."

C’est moi ou ce crétin n’écoute pas un traître mot de ce que je lui raconte. Il est complètement à côté de la plaque ce gars : j’ai jamais dit que ça ne m’avait pas plus, ni d’ailleurs que ça m’avait plus mais simplement que cela ébranle encore les faibles repères que je me fixe pas à pas. J’essaie tellement de prendre sur moi pour ne pas céder à la peur que chaque rapprochement me perturbe un peu plus et me donne envie de me méfier plus encore. Il devrait pourtant voir que mon regard est chargé de reproches mais non, il n’y prête même pas attention et m’entraîne dans le magasin. Je peste à voix basse, me disant qu’il est vraiment incorrigible. Sa main tient la mienne et je me sens comme une petite fille. C’est étrange, parce que quand j’ai rencontré John et qu’il a pris ma main, je me suis sentie libérée d’un poids et là, je me sens tout bonnement bloquée par le lien qui nous unit. Même si je le suis, je me sens un peu ailleurs. J’observe le lieu avec étonnement : quel est cet étrange magasin ? L’ambiance y est pesante et le personnel doit y être pour beaucoup. Pas de bonjour, la vendeuse nous dévisage sans la moindre gêne en mâchant son chewing-gum avec une insistance vulgaire. En dehors de son attitude, elle ressemblait à une poupée mais pas de porcelaine, plutôt dans le genre grossier. Décidément, je ne vois pas ce qui me pousserait à remettre les pieds dans ce quartier. Faites qu’on ne passe pas trop de temps dans ce magasin, en plus l’odeur agresse mes narines. J’ai l’impression que la poussière a pris possession de l’endroit. Je regarde donc les produits qu’ils vendent en m’éloignant d’elle avec Ezekiel quand la travailleuse se fait un devoir de nous offrir son aide généreuse. Je serre les dents de crispation, elle m’agace déjà ! Je détache rapidement ma main de mon camarade avant de me reculer et aller regarder les objets, je laisse méchamment le soin à l’autre mutant de se charger de cet énergumène féminin. Oui, en réalité, je lui laisse la pire tâche mais bon il aime bien s’amuser en général, non ? Je me raidis complètement quand je l’entends répondre avec une franchise déroutante. « Vous ne me plaisez pas. » ? Il a vraiment dit ça ou bien c’est mon imagination qui me fait cette faveur ? C’est vrai que c’est très plaisant à entendre mais je ne pense pas que cela soit politiquement correct et encore moins que cela ravisse son interlocutrice. Je l’entends déjà crier comme si on l’égorgeait qu’un tel comportement est inadmissible et tout un tas d’autres mots que j’ai du mal à saisir. Ses intonations et son accent n’aident pas. Quand mon compagnon me demande si je veux changer de magasin, j’acquiesce. C’est peut-être une très bonne idée en effet de ne pas s’attarder ici. Pas le temps de s’éclipser, déjà un homme surgit furieux dans notre direction et je déglutis. Il se peut qu’il n’ait pas du tout apprécié le langage de mon « ami ». Je ne peux m’empêcher de penser d’en vouloir un tantinet à ce dernier et de l’agripper par l’épaule dans le but de l’éloigner de la potentielle baston à venir. Je n’ai pas besoin de le tirer vers la sortie qu’il immobilise les deux individus rapidement et je retirement aussitôt ma main. Je croise son regard et ce que j’y lis me soucie. Je n’ai pas tellement besoin qu’il termine sa phrase car j’ai très bien compris ce qu’il risque de se passer si je ne bouge pas mon cul vite fait. Il est mignon de me dire de choisir rapidos, parce que même dans un commerce aussi miteux, tout est sous vitrine. Je ne sais pas où la vendeuse garde les clés. Je tire une épingle de mes cheveux, j’en cale souvent plusieurs dans des mèches, au cas où. Il me faut très peu de temps pour réussir à crocheter l’une des portes et j’attrape le premier téléphone qui me tombe sous la main avant de retourner auprès de mon criminel de compagnon et de lui attraper violemment le bras.

- Ezy… abaisse ton bras !

J’observe les marchands, ils n’osent pas dire un mot. Ils ont peur et ils ont bien raison parce qu’ils n’ont pas énormément de chance de s’en sortir vivants s’ils déplaisent au manipulateur. J’ai peur que ça tourne mal : on ne peut pas tuer des gens impunément. Les deux hommes de tout à l’heure sont déjà amplement suffisants. Ici, dans une échoppe, c’est différent. Cela ne ressemble pas à un banal cambriolage et même si je doute qu’il y a des caméras ici, je ne désire pas avoir affaire à la police. Exceptionnellement, je n’ai même pas pris la sécurité de mettre une perruque, je suis très reconnaissable et depuis l’incident du coma, je me fais totalement discrète alors merci mon petit Ezy mais quand j’avais dit pas de bêtises, ça incluait aussi ce genres de choses. Je glisse rapidement le portable dans mon sac et en sort ma lame. Sait-on jamais, ce qu’il pourrait se passer quand ils seront libres de leurs mouvements. Je leur adresse la parole en leur disant qu’ils sont chanceux et qu’ils feraient mieux de vite nous oublier s’ils ne veulent aucun ennuis. Je sens une lueur de défi dans les yeux de l’homme et je lui montre discrètement mon arme. Barbie, elle, a très bien saisie le danger. J’attrape la main du mutant avec fermeté, en serrant un peu fort, histoire de lui faire comprendre que je veux quitter l’endroit, qu’il doit lâcher ses proies. Je l’entraîne avec résolution vers la sortie, vers son chauffeur. Il faut s’en aller et vite ! Nous sommes à la porte et désormais je le pousse carrément à l’extérieur. Je m’accroche fermement à lui comme à une bouée de secours.

- Putain mais t’es pas capable de fermer ta bouche ?

Je suis inquiète, pourvu que ces gens ne contactent pas les autorités. Je suis tellement inquiète que je ne me rends pas compte que ma lame est pointée sur mon camarade auquel je me tiens fermement. Je l’observe avec de grands yeux, il faut s’en aller mais je ne connais rien d’ici et je risque de perdre mes moyens. Je m’apprête à parler mais je me sens confuse. Le stress me fait bafouille.

- Je veux… nan ! Si, il faut … partons donc !

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Jeu 12 Déc 2013 - 23:00
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Elle s'agrippa alors a mon bras alors que j'etais en train de resserrer l'emprise de leurs ombres en les forcants a s'étrangler. Tournant mon regard vers le siens je vis de la peine, elle semblait ne pas vouloir la mort de ces gens. Cela me choqua tout d'abord. Mais par la suite je compris ses pensées, enfin du moins je le pense. Je me disais qu'elle se foutait de leurs biens. Elle voulait juste ne pas avoir encore des problemes, encore de ma faute. Je serra doucement les dents et lacha mon emprise de facon tres soudaine. 

Observant le prix du telephone je jeta quelques billets devant les gerants qui etaient a genoux au sol en tentant de reprendre leurs souffles. Je pris la direction de la sortit en me faisant pousser par ma charmante compagnie. Observant le chauffeur je garda mon silence a sa question et hevita son regard. Je l'invita a rentrer dans la voiture et la suivi. J'observais la route puis l'heure. Reprenant peu a peu mon sourire je me tourna vers ma demoiselle. 

- Aors... Tu veut aller ou ? Je te ramene chez toi ? Ou je te prete un appartement si besoin. Demande moi ce que tu veut, je te dois bien ca.

Reprenant peu a peu mes esprits l'idee du portable me revint. On avait un portable c'est bien. Pas de chargeur pour autant... Et le forfait la... C'est alors que je sortit mon propre portable et appela un de mes employés de ma premiere discotheque. Je lui demanda un chargeur pour la baterie du model qu'Amber avait prit. En lui prenant des mains sans lui demander j'observais plus en detail afin de savoir le model et la marque exact. Puis je demanda a mon homme à tout faire de prendre un forfait basique, je ne pense pas que ma charmante compagnie ai vraiment besoin d'un super forfait avec la naviguation internet. C'est alors que je decala le telephone de ma bouche et cacha le microphone de l'appareil avec ma main. 

- Il me faudrait ton adresse pour tout envoyer.  

C'est alors que je me dis qu'elle allait certainement pas me la donner, par peur de venir la harceler. C'est a cette pensee que j'eu l'idee suivante.

- Quoi que non ne me dit rien, ca sera un motif pour se revoir !

Fier de mon idee je fis un large sourire, sans savoir a cette epoque que la demoiselle vivait dans un egout... Si je l'aurais su je l'aurais empecher d'y retourner, elle meritait mieux que ca ! 

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Ven 13 Déc 2013 - 0:25
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Amber & Ezekiel


Parfois, pour ne pas mentir, nous sommes obligés d'omettre des détails importants. Comme par exemple une mutation, qui fait de vous un monstre aux yeux de ceux qui en sont dépourvus. Pourtant ça fait de votre vie, de ma vie. Et il n'y a pas que cela que je me retiens d'évoquer...

Au fond de moi, je sais pertinemment que c’est de ma faute si tout tourne toujours aussi mal. J’attire les ennuis comme un aimant depuis mon adolescence. Autrefois, je ne peux pas dire que je ne le cherchais pas mais désormais, alors que je fuis les dangers, ce sont eux qui me rattrapent. Je ne sais pas comment je me débrouille mais je ne crois pas être faite pour les situations normales, sans accrocs. Je soupire mélancoliquement et monte sans m’attarder dans la voiture. Rapidement, j’enclenche la ceinture de sécurité pour pallier toutes tentatives de la part de mon camarade. Je pense avoir parfaitement retenu la leçon et j’ai encore du mal à effacer le souvenir de ma mémoire donc ne tentons pas le diable. Assise, je regarde par la fenêtre le paysage qui défile sous mes yeux. En réalité, je ne le fixe pas concrètement car je suis perdue dans mes pensées. Je me souviens de toutes les fois où ça a failli déraper pour moi et toutes ces journées à entendre ma mère me répéter combien tout cela finirait mal. Je sais bien, c’est vrai, mais je n’y peux rien. Je ne peux pas être quelqu’un de normale, je ne le serais jamais. Quant à être quelqu’un de bien : une voleuse, bagarreuse, ne devient pas soudainement une sainte. Ce serait une belle chimère et j’aurais vraiment du mal à ne plus chaparder, c’est devenu un instinct de survie et c’est ma petite dose de « fun » dans la vie. Je n’ai que cela pour pimenter sans prendre de risques, il faut me comprendre un peu. Je sais qu’Ezekiel est en train de me parler mais je ne lui prête pas attention. Il prend le téléphone dérobé précédemment et je le laisse gérer cela. Je suis bien perdue avec cette technologie alors bon, qu’il fasse ce qu’il peut. Je me prends à chantonner un vieil air, une berceuse que ma mère fredonnait très souvent. C’est impressionnant que je m’en souvienne alors que je ne prêtais pas grande attention à ce que pouvait bien faire ma mère. Cette fois, m’interrompant, j’entends clairement la voix de mon compagnon qui me demande une adresse. Je me retourne vivement et reste bouche grande ouverte. Une adresse… Je blêmis parce qu’évidemment je ne peux pas du tout lui en donner une et je ne compte pas lui avouer que je dors dans les bas-fonds de la ville, quelle honte ! Je déglutis, inquiète : personne ne doit savoir où je loge. Heureusement pour moi, il enchaîne sur une autre solution qui me convient un peu mieux, bien que l’idée de le revoir m’ennuie un peu. Non, en fait je comptais bien lui dire ok pour le téléphone et ne pas m’en servir par la suite. Ne sachant pas comment tout cela fonctionnait, je n’avais pas réfléchi à l’idée que de toute façon, il me serait impossible de charger la pauvre bête électronique. Eh oui, vous avez déjà vu une prise électrique dans les égouts vous ? Je risquerais l’électrocution dans ce cas. Je me sentis un peu prise au dépourvue devant le grand sourire du mutant. Je ne savais pas quoi lui répondre. Lui dire où je vis, non ! Le retrouver plus tard, ok mais où et quand. Je n’ai pas réellement de notion du temps, seulement des lieux et encore parmi ceux que j’emprunte souvent. C'est-à-dire le centre ville de New York en réalité et les ruelles plus fines. Je me gratte la tête et me décide à lui répondre pas très convaincue par tout cela. Je m’efforce de sourire, je me sens bête.

- D’accord… mais comment ? Pour se retrouver… ?

Je prends mon sac sur mes genoux et m’y cramponne. Je ne sais pas comment me débarrasser de tout cela et je suis un peu lasse, j’en viens même à bailler et me cache discrètement. La journée m’a semblé tellement longue et éprouvante en émotions.

- Tu pourrais me déposer en ville ?

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Ven 13 Déc 2013 - 14:49
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Amber & Ezy
" Oh la jolie Bestiole !"

Je rêve ou cette petite ne m'écoutait pas ?! Pfff aucune politesse celle la ! Mériterait une fessée tiens. Mais oublions, pendant quelques secondes j'ecoutais ce qu'elle marmonait. Une berceuse... Cette melodie etait douce et j'aimais bien le son de sa voix qui semblait si angelique. 

Moi, je n'avais pas eu cette chance d'avoir une berceuse etant petit. Tout ce que j'entendais c'etait les disputes de mes parents, les cris, les bagarres puis leurs "reconsciliation" repugnantes. Super pour passer une bonne nuit ! Cela me degoutait. Seccouant legerement la tete je repris mes esprits, je devais reflechir a une solution afin de se revoir. Je n'allais pas la mettre sous surveillance... Cela elle l'accepterait jamais. 

Dans sa demande elle me donna une bouée de secour ! Trop fort la gamine. Elle m'envoi la perche en me demandant de la deposée en ville. Chose simple. Je la lacha deposa la ou elle voulait, ne voulant pas la brusquée avant de la faire sortir j'observais les alentours. 

- Tu voit le bar la ? Il y aura un gars en veste cuir rouge que je demanderais de passer ses journees la bas. Si besoin va le voir. Ne me dis pa si tu le fera, pas la peine.

Lui faisant un clin d'oeil je detacha sa ceinture et sortit par mon coter afin de ne pas la faire sortir par la route et la laissa partir dans la foule. 

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