Dire que Neil n'était pas un fanatique des galas et autres soirées mondaines était un euphémisme osé. La première - et seule - à laquelle il s'était jamais rendue remonter à plus de vingt ans, lorsqu'il travaillait encore pour l'ONU - et que l'ONU était encore une organisation d'importance, avant que se révèlent d'autres organismes contre d'autres dangers ; dès qu'il avait eu fini de traduire les courbettes de son protégé et de sourire dans le vide, il était rentré chez lui, avait froissé en boule son costume et avait demandé à être muté dans le monde réel. Un monde de treillis et de rangeos, où il pouvait être utile sans se faire de crampe à tenir toute une soirée durant une coupe de champagne qu'il ne toucherait pas.
Il n'était pas ravi d'aller au gala organisé par Billy. Surtout que cela incluait de tenir une coupe de champagne - et si ses 43 premières années de modération avaient été aisées, après avoir goûté au démon de l'alcool il se retrouvait parfois à languir du goût de l'éthanol sur ses lèvres et son effet sur son cerveau et il détestait ce sentiment autant qu'il se détestait lui-même - et que cela incluait de revoir Billy et Richard et même si le premier était un ami de longue date... Il savait qu'il allait rechercher les traces de ses coups sur le visage de son ami, qu'il allait sans doute en trouver le fantôme et il s'en voulait, il s'en voulait tellement... Mais il avait plus qu'une dette envers Billy, et ce soir Eilis présentait à tout new-york des photographies qu'elle avait pris. Et il était fier d'elle, il tenait à le montrer même si cette soirée ne l'enchantait guère, que leur lien était distendu et qu'il avait entraperçus des photographies prises à des heures où son adorable nièce aurait du être au lit - lit d'où elle s'était glissée en catimini, sans rien lui dire et c'était cela qui le peinait le plus. Bien sûr qu'il était inquiet de la voir parcourir tout New-York à la nuit tombée, mais elle était capable de se défendre d'une bonne partie des dangers de la ville - pas tous, son côté humain et protecteur hurlait - mais surtout...il aurait voulu qu'elle lui parle. Il y avait eu un temps où les deux étaient proches et se disaient tout...sauf que Neil avait depuis la conscience aïgue que les mensonges avaient commencés bien avant qu'on ne la lui rende si âgée et étrangère.
C'était de sa faute, tout était de sa faute, se répétait Neil devant son miroir alors qu'il peinait à nouer son noeud papillon. Comme ce Matt dont elle s'était amouraché, avocat aveugle bien plus vieux qu'elle - l'hôpital se foutant allègrement de la charité vu le goût de Neil pour les hommes plus jeunes, mais il ne souhaitait pas vraiment ( du tout ) qu'elle trouve un type dans son genre, au contraire. Matt avait l'air d'un type bien, pour quelqu'un qui filtrait avec des mineures. Au moins lui avait elle présentée, et c'était tout ce qu'il demandait en somme.
Il aurait également apprécié avoir un peu d'aide pour son noeud papillon, mais elle était déjà partie, sublime jeune femme, rejoindre le dit Matt, le laissant seul, sans elle ni Allen pour reprendre un visage humain qu'il avait perdu. Rasé de près, papillon noir sur chemise blanche et veste assortie.. Il grimaça devant son miroir. Ses cernes étaient presque parties depuis qu'il avait tabassé Billy - et arrêter de courir à droite à gauche. Neil se glissa enfin dans un taxi, légèrement en retard et anxieux. Il avait tellement honte et voulait faire honneur à son ami. Non mieux: amende honorable. Et si cela voulait dire venir à ce foutu gala, y jouer la potiche, faire des courbettes voire jeter dehors les gêneurs, il plierait le genou de son mieux. Malgré ses craintes, lorsqu'il franchit à son tour les portes de l'hôtel, Billy n'avait pas fini son discours et Neil se glissa parmi les convives avec ce qu'il espérait une grande discrétion. "Des remerciements à Mr. Levy pour les fleurs"... Oh great. Le coeur de Neil fit un bond en entendant ce nom et il se maudit pour cela. Oh,il y avait une amélioration, la dernière fois que Billy avait prononcé ce nom, il s'en était pris une . Mais tout de même, Neil était pris par surprise et une faible rougeur monta à ses pommettes. Malgré lui, ou plutôt volontairement, le regard de Neil parcourut l'assemblée à la recherche de son ancien petit-ami, mais timidement, comme s'il n'osait pas vraiment chercher. Il voulait s'excuser, avidemment, bon dieu, il était près à se jeter aux genoux d'Allen s'il le fallait. Il n'était pas de ces hommes qui pensent que présenter des excuses est un grave insulte à leur virilité - s'il avait tort, il s'excusait, s'il avait blessé quelqu'un il s'excusait - même si comme dans le cas de Caolan, il le referait si c'était à refaire, ses excuses étaient sincères. Et il était plus que dans son tort dans le cas d'Allen, même s'il avait mis du temps à le comprendre. C'était aussi pour cela qu'il avait presque peur de croiser le regard du mutant dans la foule, convaincu de se faire très mal recevoir.
Prudemment, presque à regret Neil recula jusqu'au bar; il détourna le regard d'un serveur lui proposant du champagne, s'arrêta un instant sur une jolie jeune femme qui se faisait aborder par un type que son sixième sens cataloguait directement dans gros lourd stupide. Mais elle semblait se débrouiller pour le rembarrer et il attrapa une flûte de champagne - il ne comptait pas y toucher, mais elle aurait le mérite d'occuper ses mains; ce n'est que lorsqu'il entendit sa voix que Neil pivota violemment sur lui-même pour reposer son regard sur la jeune femme en robe rouge ... et son cavalier, lui aisément reconnaissable. Azraël, actuel meilleur ami et hôte, et...Bon dieu Dylan ? Il connaissait la jeune femme parce qu'elle logeait comme lui chez Azraël, et parce qu'elle bossait plus ou moins avec Erika - caractéristique qui expliquait les propos qu'elle tenait, mais pas du tout sa tenue. "- ... Qu'est-ce que Az t'as fait ? ... Pardon, tu es... sublime."
Les mots avaient passés ses lèvres avant même qu'ils puissent les rattraper - pour les premiers en tous cas, alors qu'il interrompait ses deux camarades, abasourdis parce qu'il voyait. Pour ensuite rattraper sa surprise, maladroitement. Oui, sublime, c'était ce qu'on disait dans ces cas là, non ? Même si Neil se mordait la lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper un rire; dieu, la jeune femme était si différente de ... eh bien de ce matin au petit-déjeuner. Les mots avaient passés ses lèvres avant même qu'ils puissent les rattraper - pour les premiers en tous cas, alors qu'il interrompait ses deux camarades, abasourdis parce qu'il voyait. Pour ensuite rattraper sa surprise, maladroitement. Oui, sublime, c'était ce qu'on disait dans ces cas là, non ? Même si Neil se mordait la lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper un rire; dieu, la jeune femme était si différente de ... eh bien de ce matin au petit-déjeuner. Sans doute que beaucoup d'hommes la trouvaient séduisante ce soir, Neil la trouvait surtout...peu elle-même et il détourna le regard vers son cavalier, dont la mise le surprenait moins. Il inclina légèrement le buste et grimaça; "-Tout comme Azraël, très élégant. Dites moi qu'il y a des porte-manteaux tueurs ou n'importe quoi pour nous occuper, à part les petits fours."
Pouvaient-ils former un club de "je veux pas être là ?"
Pour la millième fois la question me traversait l'esprit alors que pour la millième fois j'adressais un grand sourire à l'invité en le guidant vers l'estrade où mon partenaire préféré-à-l'ego-surdimensionné allait faire son discours. Pour la millième fois, la réponse était simple : j'étais confrériste jusqu'au bout des ongles et une partie de l'argent que je recevais aller finir dans nos caisses. Et Billy m'avait promis un petit bijou de technologie avec laquelle il me narguait depuis des semaines et devant laquelle j'étais sautillante et baveuse comme une gamine de huit ans. Je n'ai jamais su dire non à une IA, Herbie vous le dira quand vous voulez. C'est mon péché mignon ! Et j'avais besoin de sortir avait dit Billy. Ma sœur était tombé dans le coma, j'avais le droit de rester enfermé pour la veiller, puis pour ne pas la lâcher d'une semelle, non ? Non, à la place j'étais de corvée de gala, forcée de jouer les potiches dans l'évènement de la ville où j'avais le moins de changer de tomber sur les jumelles. « - Bonne soirée et merci pour votre don ! »
Sourire stupide rivé sur le visage, dès que le riche abruti m'a tourné le dos je roule des yeux et lui fait un doigt d'honneur. Je me réconforte comme je peux alors que j'ai déjà mal aux pieds. Je suis pas en talons hauts, hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, une robe, j'ai déjà du mal à l'avaler, mais les talons je les ai envoyé à la tête de mon cher et tendre. Des ballerines voilà, privilège de mesure près du mètre 80, mais merde. C'est nul par rapport à mes grolles habituelles – et je maintiens que ça aurait pu rendre chouette, mais bon.
Pourquoi est-ce que Billy m'a mis à l'entrée et à l'accueil, c'est au-dessus de ma compréhension. Il me fait confiance pour gérer les fonds ? Ca me fait une belle jambe, tiens, mais le sourire et l'amabilité n'était pas vraiment dans mes capacités. Je n'avais pas eu le temps de lui demander ce qui se passait qu'à peine arrivée, il m'attrapait par le bras pour me mettre en fonction devant la porte. Sourire, dire merci, demander de l'argent. Et je n'osais pas laisser éclater ma mauvaise humeur, vu les destinataires des aumônes que ces richards délivraient – je me permettais juste un petit commentaire lorsqu'ils étaient particulièrement radins, n'étant pas avare de sarcasme. Sauf que allez y, pour protester habillée comme ça ! Je m'étais contentée de pester et de grimacer dans le dos de Billy alors qu'il repartait aussi sec. « -Tu vas me le payer, rhaa ! »
Je repoussais mes cheveux en arrière. Légèrement maquillée, comme à mon habitude, j'étais surtout vêtue de manière absoluement... illogique. Non pratique. Séduisante, aussi si j'en croyais la tête qu'avait fait Johnny lorsqu'il m'avait vu sortir de la salle de bain, et la véhémence avec laquelle il m'avait supplier de garder la robe. Et parce que je n'arrivais pas à résister à cette tête d'abrui, j'avais accepté ce supplice. Pour rentrer à minuit, j'avais un gouvernement à hacker moi ! Une robe moulante et rouge. Elégante, raffinée, classe ( totalement pas moi ) sur laquelle j'avais passé une veste noire de costume. Au moins les épaules carrées et masculines de la veste me réconfortaient un peu et je pouvais mettre mes mains dans les poches dès qu'on arrêtait cinq minutes de m'enquiquiner.
Plus personne ne semblait rentrer, et je me carapatais discrètement à l'intérieur où Billy faisait son discours. Blablabla, soyez généreux, je l'aime, amusez-vous bien. Je ne l'écoutais que distraitement, préférant me rapprocher en crabe du buffet ;
«- Un café s'il vous plaît ?
J'esquissais même un sourire sous ma charmante tête blonde. J'étais presque prête à couper mon bras droit pour faire venir Erika et me plaindre sur son épaule. Helena devait avoir du boulot et du bon sens. Johnny... Johnny était invisible alors que ce salopiaud m'avait venir et je vous jure que si je ne le revois pas salamèche avant d'être rentrée, je le fous dehors de sa propre chambre avec renforts de coup de pieds au cul, voire emprunt du flingue de ma sœur. Le foutage de gueule ça va bien cinq minutes. Au moins le petit fou que je venais d'engloutir n'était pas trop mauvais et j'en gobais un autre quand j'essayais de parl... de gueuler sur le pauvre serveur ma juste indignation. « - Comment ça pas avant 23h ? »
Pas de café avant le dessert et 23h tapantes ? Alors déjà, d'ici là j'espérais bien être rentrée chez moi après avoir obtenu mon autorisation de sortie par môsieur Void et/ou avoir charmé Johnny de manière à ce qu'il me ramène illico presto pour une soirée wifi + charentaises, mais en plus, votre maman vous a jamais dit que le café après 23heures c'est très mauvais pour la santé. Et je veux mon café, surtout. Donnez moi mon café. Demoiselle en détresse et prête à piquer une crise au buffet, help demandé, café exigé.
Matt Murdock. Avocat. Daredevil. Petit ami ? Quelque chose n’allait pas dans cette suite de mots. Il était d’accord pour être un avocat le jour et un justicier la nuit mais pouvait-il vraiment endosser le rôle de petit ami, de quelqu’un de plus jeune, un peu plus jeune, que lui ? C’était la question qu’il était en train de se poser tandis qu’il mettait un point final à sa tenue de gala. Il n’avait pas franchement envie d’y aller mais il le devait à Eilis parce qu’après tout, il devait bien reconnaître qu’il la faisait tourner en bourrique depuis…Depuis qu’ils s’étaient rencontrés sans doute. Alors ce soir il allait se montrer charmant comme il savait le faire, c’était Foggy qui lui avait dit ça parce qu’évidemment, Matt avait eu des doutes et avait eu donc besoin de l’opinion de son meilleur ami qui n’en revenait tout simplement pas qu’il ai été invité à cet événement, Matt, lui avait haussé les épaules, ça n’avait rien de si prestigieux que ça pour lui-même s’il devait l’avouer, la cause le touchait particulièrement du point de vue personnel. Lui étant orphelin. Bon d’accord peut être que c’était une bonne cause alors pensa-t-il tandis qu’il mit son costume. Il n’était pas un habitué de grands événements comme celui-là alors il porterait un simple costume, on lui pardonnerait tout à cause de son petit problème. Il avait même pris sa canne alors qu’en temps normal il n’en avait pas besoin, mais comme à chaque fois qu’il était en public, il devait jouer la carte de l’homme aveugle normal.
Eilis était passé le chercher. Il avait déposé un baiser sur sa joue, sagement, ne sachant toujours pas comment qualifier leur relation. Pourtant, c’était lui qui était censé être le plus mature dans cette histoire mais lorsqu’il s’agissait de ce genre de chose, il se sentait complètement inexpérimenté. Matt était un charmeur mais après le premier baiser, ou la première nuit, il avait bien du mal à s’engager totalement et les choses étaient encore plus compliquées avec Eilis. Mais il se sentait bien avec elle, n’était-ce pas là le principal ? La jeune femme arrangea sa cravate et ils se mirent en route vers le gala où les attendait…L’oncle de sa petite amie. Gênant. Bon, Neil n’avait pas cherché à le tuer pour l’instant, c’était un point positif. Ils arrivaient à se parler comme deux personnes civilisées, sans doute parce qu’ils avaient tous les deux comme objectif de protéger et de ne vouloir que le bien de la demoiselle…Et puis les battements de cœur de Neil n’indiquaient pas une attaque imminente sur sa personne alors il y avait au moins cela de positif.
Il sentit la main d’Eilis dans la sienne, elle semblait inquiète. Il lui demanderait pourquoi plus tard, ils n’avaient pas eu le temps de trop parler sur le chemin les menant au gala mais il sentait qu’elle avait besoin de soutien. Dommage, il ne pourrait voir ses fameux portraits mais il trouverait bien quelques mots d’encouragements à lui glisser à l’oreille. Le discours était particulièrement sympathique, il devait l’avouer et décidemment, cette cause le touchait plus qu’il ne croyait et voilà qu’il se mettait à penser à ses années à l’orphelinat. Il chassa rapidement ces souvenirs de sa tête, il devait revenir au moment présent et serrer la main de la jeune femme. Il pouvait le faire sans problème, Neil avait été laissé un peu plus loin. Matt eu à peine le temps d’applaudir la fin du discours qu’il fut entraîné par Eilis pour aller…Il ne savait pas trop où elle l’emmenait d’ailleurs mais il se laissa faire, jouant avec sa canne pour obliger les gens à se pousser sur son chemin. Lorsqu’il l’entendit parler, il reconnu la voix de l’homme qui venait de faire son discours. De ce qu’il avait compris ce Billy était un ami d’Eilis et…N’avait-elle pas des amies de son âge ? pensa-t-il alors qu’il réalisa qu’il pouvait parler, lui trentenaire qui sortait avec une fille dans la vingtaine. Il se mit à sourire, le mode ‘soit charmant’ était désormais activé tandis qu’Eilis le présentait officiellement aux deux hommes – bien que le deuxième n’avait pas dit le moindre mot. – «Matthew suffira » fit-il en riant légèrement et tendant sa main dans le but de saluer les amis de sa petite mutante «Le cabinet Nelson & Murdock est relativement jeune alors, si vous n’avez pas entendu parler de nous, je ne me vexerais pas… » il eu là encore un sourire charmeur. De plus il avait promis à Foggy de glisser un mot sur leur cabinet. Voilà qui était fait. «Votre discours était…Bien, disons, que je suis touché par cette cause, j’ai perdu mes deux parents étant plus jeune. J’ai grandis à L’orphelinat Saint-Agnes… » Il eu un hochement de tête «C’est une bonne cause. »
Dim 7 Juin 2015 - 14:52
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Un gala, quelle idée pensa Leopold Fitz tandis qu’il enfilait un costume tout neuf, non sans ronchonner. En fait, il n’avait pas cessé de faire la tête depuis que sa petite amie lui avait dit qu’ils allaient assister à ce gala. Il avait bien tenté de protester, de lui dire que ce n’était pas le genre de sortie qu’il appréciait mais Eve n’avait rien voulu entendre, en fait elle avait même avancé plusieurs arguments qui la poussait à y aller, notamment de trouver des nouveaux partenaires pour la NACE qu’elle dirigeait ce qui, il devait l’avouer était une bonne opportunité mais lorsqu’il avait dit qu’il ne lui servirait à rien durant cette soirée elle avait évoqué un argument imparable. Non, elle n’avait même pas eu besoin, elle avait simplement posé les mains sur son ventre qui commençait à s’arrondir et c’était tout, il avait finalement accepté ne pouvant décemment pas laisser Eve et son bébé seuls dans une foule de personnes qui ne feraient sans doute même pas attention où ils allaient. Le deuxième point que Fitz avait évoqué pour ne pas aller à ce gala était de taille : les tenues. Il n’avait pas porté de costume depuis…Avait-il déjà porté un costume ? Bref, il n’en avait pas et il n’avait pas le souvenir d’avoir vu une robe de soirée dans les affaires de sa mutante préférée mais encore une fois il avait dû subir le pire, à savoir : une séance de shopping. Et oui, Leo s’était montré plus que grincheux lors des essayages mais il avait décidé d’écourter les recherches pour son costume : il avait opté pour le premier trouvé, prétextant qu’il l’adorait. C’était une veste, un pantalon et une chemise blanche quoi pas de quoi s’extasier et en essayer une dizaine. Pour trouver la robe de sa petite amie, il avait pris un peu plus de plaisir. Voir la jeune femme, ayant un style vestimentaire radicalement différent, dans des robes élégantes et dignes d’un tapis rouge, il trouvait cela assez mignon et il était émerveillé à chaque fois qu’elle sortait de la cabine, amusé de la voir choisir une robe lui permettant de cacher sa grossesse. Si ça ne tenait qu’à lui, elle porterait un tshirt disant ‘je suis enceinte’ mais elle avait décidé de garder la chose encore secrète. Bon.
Le soir venu, il râlait. Il râlait parce qu’il allait louper sa série préférée du moment, il râlait parce qu’il ne pouvait pas accéder à la salle de bain comme il le voulait. Parce qu’il n’arrivait pas à boutonner sa chemise. Parce qu’il ne voulait pas porter de cravate. Il râlait, tout simplement. Mais ce fût pire une fois arrivés sur place. Il tenait fermement la main de la jeune femme pour passer à travers la foule tandis qu’il levait les yeux pour regarder la déco, les gens et…Non, il n’aimait pas. Et en plus il devait écouter un discours dont il se fichait. Soyons clairs, il n’avait rien contre la cause, au contraire mais il n’aimait simplement pas ce genre d’événements. Il y avait bien une chose qui lui plaisait : nourriture gratuite. Tandis qu’Eve semblait fascinée par la discours, il lâcha sa main. Il avait aperçu le coin où trainaient les serveurs et leurs plateaux et se dirigea discrètement, laissant sa petite amie à sa place pensant que le discours allait durer des plombes. Il viendrait la retrouver après avoir goûté les petits fours et avalé une coupe de champagne. Il se dirigea donc vers les serveurs et pu goûter avec les plaisir les petits fours au saumon et boire une coupe de champagne avant de réaliser, avec horreur, que le discours avait pris fin et que tout le monde se dirigeait maintenant vers lui, ou plutôt les coupes de champagne. Fitz se dirigea à contre sens de tout le monde pour retrouver Eve et il crû avoir retrouvé sa petite amie et fut rassuré. «Je croyais t’avoir perdue… » lança-t-il en regardant un peu partout tandis qu’il avalait les quelques petits fours qu’il avait gardés dans sa main «Je suis désolé mais je trouve tout ça ringard et si on pouv -- » Il observa celle qu’il pensait être Eve être en réalité une femme plutôt âgée. Comment avait-il pu pensé qu’il s’agissait de sa petite amie ? Elle n’avait pas la même taille, les cheveux n’étaient même pas coiffés de la même manière et surtout elle était…Vieille. «désolé, madame… » fit-il tandis qu’il s’éclipsa un peu honteux.
Il parcourut la salle, cherchant une robe blanche – comme la femme à qui il venait de parler – et fort heureusement, les femmes de ce gala semblaient avoir préférés des tenues colorées. C’est en jetant un coup d’œil au patio qu’il vit sa petite amie, enfin il avait tout de même besoin d’une confirmation mais une fois qu’il fut assez près, il esquissa un sourire. Il sauta presque sur elle, posant les mains sur son ventre «Je croyais…Non, je t’avais perdue. Je suis désolée mais ces discours…Et puis leurs petits fours sont vraiment excellents et je vois que tu as vu grand et j’imagine que tu va me dire que c’est mini-Fitz et…Non, mais j’aimerais franchement qu’on commence à se mettre d’accord sur des prénoms… » Il leva enfin les yeux vers elle et vit qu’elle fixait quelque chose ou plutôt quelqu’un, son regard se posa sur un homme face à eux. «Désolé est-ce que…Je dérange ? »
Dim 7 Juin 2015 - 20:55
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Je jurais, à bout de souffle, quand le building abritant le « Queen's » apparu devant moi. En retard, j'étais en retard, à l'image de l'insupportable lapin blanc de Lewis Caroll. Bien qu'au final dans cette histoire j'étais davantage semblable à cette pauvre Alice. Mais revenons au commencement.
Je m'était réveillée avec la sensation d'avoir chut d'un Zeppelin. Mon corps douloureux et l'esprit épuisé. Épuisée comme je ne m'était plus sentit depuis des mois. Depuis que La Purge avait cessée et qu'il avait fallu rouvrir les yeux pour constater les retombées. Voir comme mon monde avait été réduit en cendre. Les jours s'étaient ainsi succédé, tandis que j'en perdait le compte, piégée dans un état de transe, d’errements constant. Et avec ce qui s'est produit l'autre nuit, je me retrouve de nouveau prise dans cette spirale infernale de cafard. A peine sortie du traumatisme me revoilà à New-York pour constater les dégâts : L'Institut à été détruit, Eilis a maintenant dix-neuf ans, revient du futur et sort avec un avocat (gentil, mais pas net ce garçon, mais qui suis-je pour la blâmer, Illégalité est mon second prénom…), et j'habite chez Bobby Drake. Ma vie ressemble à un épisode de Star Trek ayant fait un crossover avec How I Met Your Mother, en un mot c'est le bazar.
Pour essayer de d’éclaircir le méli-mélo qui me sert de cerveau, je suis aller tapé dans un sac à Hell's Kitchen. Au Club de Boxe de Matt. C'était désert et ça m'a permit de me défouler. Faire taire mes pensées quelques heures et me concentrer uniquement sur les faits : la précision du mouvement, le sifflement du coup dans l'air, le bruit de l'impact contre le punching-ball. La sensation du cuir et du sable s'écrasant sous mon pied ou mon poing, la sueur entre mes omoplates, dégoulinant sur mon front et mes paupières. C'est dans cet état que les sonneries répétées de mon artefact de communication m'avaient trouvé. Le son m'a fait interrompre ma séance enragée de savate. Et arrachant les gants prunes de mes mains je consultais l'agaçant engin.
« Hey Phi ! Tu n'as pas oublié le Gala de charité de Billy ? Queen's 20 p.m. J'y serai avec Matt. A tout' dear. Eilis »
Et me voilà, filant à travers Hell's Kitchen toutes voiles dehors, mon sac de sport se balançant sur mon épaule. Parce que je sois Damnée, les inquiétudes d'Eilis étaient fondées, la soirée m'était passée loin au dessus de la tête. Le soleil commence à descendre dans le ciel alors que j’atteins enfin l'apart' de mon glaçon préféré. Après une douche, histoire de venir à bout des larmes et de la sueur, je me retrouve devant mon armoire, perplexe. Je manque de temps, de matos et de motivation. Que l'on soit bien au clair : je ne suis pas une fan dès événements mondains pour dire le moins, et je ne suis non plus pas d'humeur. Il y' a quelques semaines un tel événement m'aurait ravi mais je ne suis pas très heureuse ces derniers jours. Pour le temps et le matériel, il est bien tard, mais pour la motivation je peux encore me sortir de ces malsaines humeurs songeais-je en sortant l'une de mes rares jupes. Après une séance de préparation flash ; me revoilà à courir, la guitare à bout de bras dans la direction opposée cette fois, afin rejoindre le gala. Parvenu à l'entrée je prend une minute pour me dépoussiérer. A défaut d'être à l'heure, que je paraisse au moins présentable.
Pour alléger l’atmosphère qui semble peser sur ma vie je porte quelques couleurs. Un haut résille cramoisie révèle mes épaules. Un bustier noir recouvert de roses et une jupe sombre complète l'ensemble. Si je dois porter quelque chose de féminin, que cela corresponde au moins à mes standards. Les hauts talons de mes bottes claquent tandis que je pénètre dans l'édifice. J'essaye de me faire discrète, mais je détonne. Et même si mes cheveux sont plus ordonnés qu'à l'ordinaire la mèche violette sur mon front doit attirer l'attention. Je paie mon entrée et me glisse à l’intérieure de la soirée. L'organisateur Billy F. Willcotts vient de monter sur scène. Sûre qu'en costume il fait une autre impression que dans sa tenue d'archer, mais je n'en dit pas plus. Je reste appuyée au mur près de l'entrée. J'irai faire un don aussitôt le discours finit, mais à présent le timing n'est pas vraiment en ma faveur.
Le thème de la soirée n'est pas marrant, il faut dire, ce qui explique que je vienne à reculons. Il me touche profondément, mais comme pour mon cafard il est temps de faire la part des choses et d'agir pour ce qui est bien.
Et puis qui sait ? J'aurais peut-être l'occasion de promouvoir mon association : « Mutant and Proud. ». Le badge siège sur le col de ma veste de jais, ou le logo mutant trône triomphant sur l'arc-en-ciel LGBT. Je manque de retenir mes larmes aux mots de Billy, et m'efforce de sourire. Car nous sommes ici pour faire le premier pas. Car une nouvelle aube se lève sur New-York. J’applaudis avec profusion une fois l'allocution achevée et je siffle même. Willcotts rayonne aux cotés de son fiancé et rien ne peux me faire plus plaisir.
Alors, en dépit de la foule, je me fraye un chemin jusqu'à eux, juste à temps pour voir Eilis et Matthew. Eux-mêmes semblent en grande conversation avec les fiancés, aussi pour ne pas les interrompre, je me place près du quatuor un sourire aux lèvres en esquissant un léger geste de la main en guise de salutations. Ma mélancolie ne s'est pas totalement envolée, mais je suis certaine d'une chose, la soirée promet.
Dim 7 Juin 2015 - 21:20
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Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...
Le baiser volé est léger, rapide – pas question d’offrir à tous ses photographes le moindre petit écart susceptible de faire couler l’encre sur des fantasmes plus fantasques les uns que les autres. Il voulait présenter son fiancé au monde – Il est à moi, je suis à lui – et non pas le jeter en pâture aux magazines de bas étages. Parce qu’il y avait bien de tout, ce soir, allant du New York Times au US Weekly… C’est avec un sourire amusé que Billy note la rougeur qui a envahi le visage de son fiancé, et fièrement qu’il redescend de l’estrade, un bras autour de sa taille. Mais le patron de l’hôtel n’a pas le temps d’aller bien loin avec Rick qu’on le demandait déjà. Tout du moins quelqu’un attrapa son bras libre et, reconnaissant le président, il lâcha son fiancé quelques secondes, hochant vivement la tête :
« J’y pense, Monsieur. »
Comment ne pouvait-il pas y penser ? Ils avaient une séance de photographies un peu plus tard, et… Au moins un tiers des fonds récolté n’iraient pas aux orphelins. Ce n’était pas vraiment au goût de Billy, mais il avait été forcé d’accepter… Et puis, si ça pouvait aider la Confrérie. Comme l’homme le plus important de la planète disparaissait de sa vue, il rejoignit son français en quelques pas, retenant une légère grimace lorsqu’il pinça la taille ; le léger sursaut lui provoqua une légère douleur dans les côtes. Même s’il était considéré guérit, il devait encore éviter de trop tirer dessus et pouvait encore ressentir une douleur ténue. Il garda cela bien pour lui, histoire de ne pas inquiéter Rick pour rien. Pas besoin de lui rappeler ce que Neil avait pu faire, surtout s’il croisait celui-ci… Il esquissa un large sourire à ses paroles et se mordit doucement la lèvre, lui répondant rapidement dans la même langue malgré l’arrivée d’Eilis ;
« J’ai hâte de voir ça... »
Le mutant se redresse rapidement pour lancer un sourire à sa marraine – information confidentielle – et à l’homme qui l’accompagne. Assurément Matt(hew ?), dont elle lui avait déjà parlé. Le mutant haussa légèrement un sourcil en prenant le paquet que lui tendait la jeune femme. Qu’est-ce que c’était ? Billy avait vraiment envie de le savoir (ça lui rappelait un autre carton qu’il aurait pu ouvrir la veille mais qu’il devait ouvrir la veille de son mariage, s’il avait bien compris), mais il n’allait pas faire l’enfant et la remercia avec un sourire. Il prit et serra la main tendue de l’homme, lui répondant avec un sourire ;
« Cela fait plaisir de vous rencontrer enfin, Matthew... Et je penserai à vous si un jour j’avais besoin d’un avocat. » assura-t-il, quoi qu’il ne se fasse pas trop de soucis là-dessus. « C’est un fléau qui touche beaucoup trop d’enfants, si vous voulez mon avis... »
Il sentit la main de Rick se nicher dans la sienne et exercer une légère pression ; il lança un rapide coup d’œil à son fiancé avant de serrer sa main à son tour. C’est vrai qu’ils avaient eu de la chance, ce soir, que les yeux du français n’aient pas décidé de l’embêter. Rick allait finir par devenir aveugle et, même s’il avait encore de la marge devant lui, Billy était plus touché qu’il ne voulait bien le croire, et se sentait impuissant de ne pouvoir lui venir en aide.
« N’oublie pas d’aller satisfaire les journalistes et les potentiels acheteurs, ‘Lis. » fit-il avec un sourire taquin. « Mais surtout, amusez-vous bien, tous les deux. Pas de bêtises, hein ? Et au plaisir de vous revoir, Matthew. »
Après un léger hochement de tête et un clin d’œil à Eilis – il était pas mal, le Matthew, elle avait bon goût – , Billy adressa un signe de la main et un large sourire à Phillys, qui devait certainement vouloir voir Eilis, ainsi qu’un « à tout à l’heure » muet (oui, il comptait sur elle pour monter sur la scène après 23h, comme sa chère marraine le lui avait dit). Il entraîna Rick à travers la foule et sortit de la salle pour se diriger vers l’accueil, le paquet d’Eilis en main. Il demanda si on pouvait lui mettre ça de côté et, le temps qu’on aille ranger le colis du patron, il put enfin prendre le temps d’en accorder à son fiancé.
« Je suis désolé, c’est un peu la course ce soir. Tout va bien ? » demanda-t-il en faisant glisser ses yeux sur la tenue du français.
Le costume lui allait… Merveilleusement bien. Un peu trop, même, de l’avis de Billy, qui lâchait sa main pour l’enlacer tendrement et glisser ses lèvres dans son cou. S’ils n’avaient pas été là, le mutant se serait sans doute laisser aller à mordiller gentiment sa peau – et la tentation était forte quand il avait l’invisibilité pour amie – mais il releva rapidement le visage après avoir profité de son odeur pour déposer un baiser sur son front.
« Tu es magnifique. »
Il sourit et attrapa les clefs que lui tendaient l’hôtesse et qu’il enfonça dans sa poche avant de reprendre la main de Rick et de l’entraîner à nouveau vers la salle, mais sans précipitation aucune cette fois. Il voulait profiter de lui tant qu’il le pouvait, et il sentait que ça n’allait pas être pour toute la soirée. Oui, d’accord, il l’avait pour lui tout seul en règle général, mais… Laissez-le pavaner fièrement, zut !
« Le Président veut me parler, et j’ai des photos à faire avec lui, tout à l’heure. » Il s’excusait déjà de devoir l’abandonner. Il espérait que Rick ne chercherait pas à le suivre – il s’en voulait, mais il ne lui avait toujours pas parlé de la Confrérie et il ne le ferait certainement pas ce soir. « Mais avant ça... M’accorderiez-vous cette danse, Monsieur de Kerangal ? » lança-t-il avec un sourire aux lèvres. Une petite danse et après, promis, je me remet au boulot !
« Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Proverbe français
Et encore un évènement mondain comme ils en existent autant dans ce monde misérable. Les festivités Asgardienne sont nombreuses mais au moins on s’y amuse. Il faut croire qu’un rien épate la galerie pour les humains, deux verres de ce qu’ils appellent champagne et la soirée n’est que plus folle, trois petits fours de caviar et de foie gras et les voilà comblé de bonheur. Cette soirée était importante, il s’agissait d’un gala de charité pour les orphelines mutantes victimes de la purge. Loki y allait avec Victoire, le gouvernement avait été invité à se joindre aux festivités. Je termine mon travail à la tour Liesmith avant de m’éclipsé dans mes appartements privés au sommet de la dite tours. Retrouver ma sœur et le reste de la famille présente. On discute vite fait de choses et d’autre avant de partir ce préparé.
Je décide d’arboré une magnifique robe blanche en dentelle surplombé d’une seconde robe en voilage afin de ne pas dévoiler mon corps de rêve. Le but de ce Gala est d’avoir de l’argent n’oublions pas ces pauvres petits midgardiens abandonnés. Les cheveux coiffés d’un chignon maquillé légèrement et avec classe. J’enfile des talons hauts blancs satins. Il est l’heure de partir pour le Queen’s Hôtel où se déroule la réception. Après tout, étant l’une des dirigeantes du Burlesque, ancienne assistante de John Liesmith, Ministre de son gouvernement et optionnellement la sœur de cœur de Loki. Ma présence est de rigueur. J’entre dans la voiture de fonction d’Etat qui m’amène directement à la réception.
Arrivé, je dépose mon sac à main et ma veste à la réception après avoir donné un gros chèque de quelque millier de dollar. C’est le moins que je puisse faire surtout qu’au final l’argent n’est pas pour les enfants… Je pénètre dans le grand Hall de l’hôtel, je ne suis pas en retard le discours n’a pas encore commencer. Au moins je vois mon ami Azrael, je lui adresse un sourire avec un clin d’œil. Je serre la main d’un politicien, je lui fais un grand sourire charmeur avant de m’excuser mais que je dois aller saluer quelqu’un. Je m’approche donc d’Az, l’enlaçant dans mes bras, déposant une fin baisée sur sa joue pour ne pas lui mettre de rouge à lèvre. « Je ne pensais pas te voir ici mon ami. Il y a du monde ça fait plaisir de voir cet engouement. » Je tiens mon rôle de Mélodie à merveille. Une jeune humaine qui apprécie la chaleur humaine et les cœurs tourné vers ces jeunes enfants. Je ne vais pas dire au grand jour bonjour mon petit chou. Ne s'est-on jamais! On se tait tout pour écouter le discours du directeur de l’évènement, un certain Billy Willcotts. J’écoute son discours avec attention. J’applaudis à la fin, voyant enfin mon doux Loki avec son épouse.
Je fais un signe de tête en direction de mon ami pour lui faire comprendre que je vais rejoindre le président qui se trouve avec Billy. Tout en applaudissant, je m’avance vers John et Victoire. « Bravo pour ce discours, mes félicitations pour ce merveilleux gala. » J’avance ma main vers Billy pour lui serrer la main finissant par me présenter. Je dépose ma main délicatement sur l’épaule de la rousse, dont le gros ventre volait la vedette aux orphelins. Je lui fais la bise comme il est coutume de faire chez les humains. Je ne l’avais pas vu aujourd’hui. Je regarde Loki d’un regard protecteur, il sait que je veillerai sur elle et leur enfant s’il devait s’aventurer dans la foule. « Tu vas bien, pas trop fatiguer avec tout ce monde ? » Elle n’allait pas tarder à rentrer vraisemblablement. Le moment venu je l’accompagnerai sur le chemin de la voiture. Avec le temps je me suis faite à Victoire, elle n’est pas si intéressante que je le pensais, c’est quelqu’un de bien et elle aime vraiment mon Loki, elle fait son bonheur alors ça me suffit pour ne pas la transformer en statu de pierre. Et puis elle porte mon petit neveu ou nièce je ne peux que me montré bienveillante en vers elle.
Je regarde Loki, sourire aux lèvres. « Nous avons fait une bonne récolte Monsieur le Président ? –les enfants vont être ravis-. » Lui-dis-je en connaissance de cause.
Tenu INRP:
Mar 9 Juin 2015 - 1:29
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❝ Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants ❞
~ The devil wears Prada ~
Qui aurait bien pu croire cela possible un jour ? Le Bouffon vert avec le Docteur Fatalis – dans une splendide robe, unique et faite sur-mesure - à son bras, passant les portes d’un Gala de Charité pour des orphelins ? Personne, sans doute, et sans doute pas notre Monarque latvérien, qui n’en revenait toujours pas. Il devait cette initiative à l’esprit d’Emily Spencer, véritable hôte de cette enveloppe charnelle. C’était elle qui avait eu cette brillante idée, celle de trouver un allier pour accroître leur puissance, former une alliance inattendue. Et Osborn était le parfait candidat pour cette alliance. Il avait les subventions nécessaires, des ingénieurs qualifiés et pourrait bien y trouver son compte, lui-même. Les âmes d’Emily et de Fatalis étaient maintenant presque indistinctes, leur personnalité respective ayant déteinte sur l’autre. Et même si le Docteur n’aimait pas l’idée de devoir travailler en équipe, il avait confiance en son intuition féminine… Bien qu’il eut quelques appréhensions quand Emily décida de dévoiler leur véritable identité à Osborn, dit le Bouffon Vert. Elle s’était présentée comme la PDG de la LAIC, prétextant un rendez-vous commercial lambda, mais tâchant bien d’attiser l’intérêt du directeur d’Oscorp au point qu’il finit par vouloir gérer le dossier personnellement. C’est ainsi qu’elle obtint une entrevue avec lui, en privé. Ils jouèrent peut-être une partie d’échecs, lors de leur entretien, se testant l’un comme l’autre, mais Emily ne se détourna pas de son projet, et rapidement, sans emprunter quatre chemins, elle exposa son idée d’alliance à Harry Osborn… Ce dernier sembla émettre quelques réticences, peut-être parce qu’il se demandait ce qu’il pouvait bien y gagner, peut-être aussi parce qu’il voulait vérifier qu’il n’était pas en train de se faire rouler. Après tout, la Latverian Artificial Intelligence Corp. faisait à peine son entrée sur le territoire américain, et même si elle montait en puissance – merci, Pym, pour vos travaux… - elle n’était pas aussi ancrée ni influente qu’une boîte comme Oscorp. Emily s’était attendue à cette réaction, c’est pourquoi elle présenta un échantillon de ses travaux, un compte-rendu également par rapport aux récents évènements avec l’éveil d’Ultron que l’on devait à un de ses incompétents d’ingénieur. Ou compétent. Elle n’avait toujours pas tranché la question. En tout cas, après quelques insinuations, elle finit par lui dévoiler sa véritable identité. D’abord incrédule – et qui ne le serait pas face à ce nouveau Fatalis ? – Harry n’avait cependant pas tardé à rejoindre Emily pour son sombre dessein.
Et voilà que l’improbable binôme se rendait à un Gala, dans des tenues de soirée, mais leur objectif de la soirée n’avait cependant rien de charitable. Ils avaient un plan. Une étape dans leur projet. Et l’héritière Carpenter - à la tête d’une autre corporation pouvant être utile et surtout détentrice d’une mutation que le Docteur avait pu voir à l’œuvre - en était l’incarnation.
« Harry. Je suis ravie de constater que vous avez reçu mon présent. » avait-elle commenté, un sourire satisfait aux lèvres, glissant sur son cavalier un regard appréciateur. Elle lui avait envoyé son meilleur tailleur et couturier pour qu’il puisse lui ajuster correctement le costume qu’elle lui avait offert. Elle tenait particulièrement à ce que leurs tenues soient irréprochables, car sa part féminine accordait une certaine importance à l’étiquette, à la bienséance, et à son image. C’était à la limite de la maniaquerie… pour ne pas dire que ça l’était totalement. Elle avait même poussé le vice en lui demandant de faire une toilette soignée et de se raser cette barbe qui lui donnait cet air si négligé. « Il vous sied à merveille. » ajouta-t-elle, tandis qu’elle lui tendait une main pour qu’il puisse l’aider à se hisser à bord de la limousine qui devait les emmener au gala. Quant à elle, elle portait une pièce unique, une robe taillée par les soins de son maître couturier. Il avait un goût exquis, raffiné, et sans doute se hisserait-il dans le milieu de la haute couture. D’ailleurs, en portant ses créations, elle contribuait à le faire connaître… Eh oui, on pouvait être un super-vilain et aimer la haute couture. Après tout, ne disait-on pas que le Diable s’habille en Prada ? A peine sortis de la limousine, les journalistes se ruèrent vers eux pour se disputer le scoop, déversant sur eux un flot de flashs, et pointant vers eux quelques micros, lançant quelques questions à la volée, espérant grappiller quelques informations inédites sur la récente alliance entre Oscorp et la LAIC, évoquant également certaines rumeurs. Jouant parfaitement de son image de PDG, Emily ne lâcha pas le bras d’Harry, se prêtant au jeu en répondant à quelques questions tout en faisant mine de garder le secret sur une hypothétique coopération, un sourire énigmatique aux lèvres. Il était trop tôt pour qu’elle risque sa couverture. Elle devait attendre, encore. Bien, maintenant, nous devons récupérer la technopathe, de gré ou de force… Sans compromettre notre identité, s’entendit-elle penser, à travers les accents du Docteur Fatalis. Tenant toujours le bras de son cavalier du soir, ils se dirigèrent tous les deux à l’intérieur pour se mêler à la masse.
Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...
&&&
- Non, lâchez moi ! Je hurle et me débat tandis qu'ils m'emportent. La secrétaire me regarde par-dessus se lunettes. Je l'aimais bien, avant. Mes cris se taisent lorsque l'eau commence à couler sur ma tête. J'ai perdu, ils me lavent. Ma barbe hirsute est salement amochée par le coup de tondeuse, je vocifère tout ce que je peux pour qu'ils me laisse repartir dans mon bureau, aussi ma maison au détriment de mon spacieux loft deux rues plus loin. -Calmez-vous, monsieur Osborn, c'est vous qui l'avez ordonné. - Mais je plaisantais ! Cela fait à peine deux jours que je me suis lavé et... - Et combien de temps depuis le dernier rasage ? -Probablement depuis l'accident avec la glycérine.
Je soupire. Impossible de discuter avec elle, un véritable tyran. Si elle n'était pas si douée dans son métier, je m'en serais débarrassé, comme je me suis débarrassé de mon psy, un peu trop pénible avec ses idées de Spider-man. Je suis au-dessus de tout ça désormais, et un PDG respectable. Enfin, si on retire la vente d'armes au gouvernement durant la Purge.
La visite d'Emily fut une surprise pour moi. Je n'avais jamais entendu parler de la LAIC avant et si le mot Latvérie me fit réagir, je compris rapidement pourquoi : elle avoua avoir le sorcier en elle, ce bon vieux Docteur Doom, et il me proposait un marché, comment dire non, franchement ? Back on the road, baby ! Une véritable alliance de super-vilains !
Sauf que les super-vilains doivent respecter un dress code apparemment. Elle a fait déposer un costume chez moi, en demandant expressément que je me lave (j'étais lavé depuis 4 jours quand elle est venu) et que je rase ma barbe. Une honte ! Moi qui voulait tant ressemble à Ragnar Lothbrok. Tant pis pour la barbe. Sur ma veste, j'accroche un pin's, je suis un PDG cool : I smile because I have NO IDEA what's going on.
Fier de moi, je prend la poudre d'escampette avant que l'on ne remarque un détail qui aurait échappé et que je repasse par la phase préparatoire déjà bien trop longue.
~
- Harry. Je suis ravie de constater que vous avez reçu mon présent. Son sourire satisfait ayant le don de m'agacer. D'accord, c'est la seconde fois que l'on se voit, mais on partage déjà le même tailleur et la même ambition : ramener la petite Carpenter, avec qui j'ai un compte à régler d'ailleurs, au bercail de notre assoc de méchants bad-ass. Il vous sied à merveille.
Elle s'accroche à mon bras alors que nous avançons sous le regard furieux des appareils photos des journalistes restés à l'entrée. Personne ne verra mon magnifique pin's d'ailleurs, ma cavalière ayant tôt fait de l'arracher dès son entrée dans la limousine. Je suis un peu perplexe, aurais-je trouvé un autre patron ? Liesmith, le SHIELD et maintenant Fatalis. Jeu dangereux.
Je soupire quand Emily s'arrête pour répondre à des questions. Je fais de même, il faut garder l'image intact. "Oui, Oscorp et la LAIC travaillent ensemble sur un projet." " Non, je ne vous dirais pas quoi." "Vous savez que j'ai un hélicoptère privé dans mon salon ?". Toujours souriant, nous quittons finalement l'entrée pour rejoindre l'intérieur de l'hôtel. Délivré et libéré de ce joug médiatique. Je déteste les journalistes et si je le pouvais, je leur ferais bien sauter la tête. Un éclat vert méprisant brille surement dans le fond de mes yeux.
Depuis un moment déjà, je réussis à maitriser la voix de mon esprit. Elle sait qu'elle aura son moment de gloire, qu'elle pourra sortir de sa cage quand j'en aurais besoin et cela semble la satisfaire. En un mot, je vais mieux.
De mon bras libre, j'attrape une coupe que je passe à ma cavalière et en saisit une autre. Mon regard traverse la pièce. Bon dieu, qu'est-ce que j'ai fait pour être là ce soir ? Mon dernier gala s'est soldé par un attentat confrériste et j'ai tué moi-même. Souriant, j'espère que celui-là se déroulera de la même manière.
- Alors, vous la voyez ? Dit-je sans détour à la doctoresse à côté de moi. Le brouhaha ambiant cache bien assez mes paroles pour que personne n'entende. Peut-être sait-elle qu'elle ne doit pas me lâcher, sinon, bye bye Harry ! Il y a mon poisson rouge qui m'attend. Et mon chat, du doux nom de Cheesecake.
Depuis combien de temps ne suis-je pas venu à ce genre de "réunion" guindée ? Je n'en sais rien, mais je ne reconnais pas grand monde pour dire la vérité. Et puis je m'en cogne, Emily le sait, je ne suis venu que pour la technopathe. Le long de mes côtes, les billes plastiques de gaz soporifique attendent, nous sommes d'accord sur un point ce soir : De gré ou de force, elle viendra avec nous.
On me fait signe de la main, levant ma coupe, je réponds au signe sans savoir de qui il s'agit et d'un sourire toujours aussi charmeur, je reporte mon attention sur la dame qui m'accompagne.
- Comment procéde-t-on, ma chère ?
electric bird.
Jeu 11 Juin 2015 - 1:43
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Event; Gala de charité
Feat. du monde; Congratulations !
Je glousserais presque en voyant sa bouille renfrognée et ivre, mais ce ne serait pas digne du gentleman que je suis. Est-ce là ma faute si ses envies de meurtres sont risibles ? Dylan ressemble tant à un chaton face à un tigre … Même si ce soir, je dois l'avouer, le chaton s'est transformée en une créature aussi délicieuse que diabolique, plus belle encore à mes yeux que ma chère Lorelei croisée quelques instants plus tôt. Loreleil, ou Mélodie ici, que j'avais embrassé sur la joue à mon tour, heureux de la revoir en cette cérémonie. « Les enfants sont toujours un sujet sensible, tu le sais bien, et bien que je n'en ai pas moi-même j'aime pouvoir aider avec quelques ressources. Comme à ton habitude, tu es renversante ce soir. » avais répondu, sincère, bien que je sache parfaitement où allait la majorité des biens récoltés. C'était bien pour cela que je redéposerais un plus gros chèque plus tard, pour l'association en tant que telle. Mais en attendant, je ne pouvais que laisser filer la déesse et revenir à mon tour vers ma promise de la soirée. Note à moi de remercier Leif pour le changement opéré d'ailleurs. Vêtue ainsi, cela lui permettait de s'amuser sans craindre pour son identité, même si je devais avouer avoir légèrement congelé les couilles de l'autre abruti dans son caleçon calevin en le voyant amorcer une nouvelle tentative de discussion …. Juste avant de lui renvoyer un sourire et faire naître en lui le profond désir d'oublier ma brune dans la nourriture … Quoi ? Simple mesure de précaution, et concrètement, ça lui évitera de crever bêtement des mains délicates de mon acolyte.
Sans plus m'intéresser à la cervelle d'esquimaux remplit d'idées confuses à propos du buffet, je reviens me placer vers Dylan, amorçant la discussion avant de passer doucement ma main autour de sa taille. Non pas pour dire qu'elle est chasse gardée, ne vous méprenez pas, mais pour lui offrir du répit – et elle le sait. Avec un peu de chance, peut-elle jouera t-elle la comédie, comme elle l'a tant et si bien fait jusque là avec son courage digne de la plus farouche des guerrière. Après tout tant qu'elle se focalisera sur moi son cerveau se reposera et les autres mâles en rut lui ficheront la paix. « J’hésite encore entre me défenestrer ou m’empaler sur un chandelier… A part me gaver de ces trucs – tiens, teste ceux-là, avec le thon, ils sont excellents – et boire, j’vois pas trop ce que je peux faire d’autre… » me répond t'elle, et j'étouffe un rire en attrapant un des dits trucs au thon pour suivre ces conseils, avant de le gober tout rond. « Et bien vous pourriez, mademoiselle, parler avec ces célébrités et tous ses riches tout en vous moquant d'eux sans qu'ils ne s'en aperçoivent … » je commence, avec ce petit ton insupportable de l'autre dandy de tout à l'heure dont je me fiche sans vergogne, prenant de nouveau de la nourriture entre mes doigts, « ou alors, vous pourriez aussi danser avec moi pour avoir la paix » je lance ça nonchalamment et plus calmement, comme un murmure à son oreille, avec un petit sourire. Elle ne va plus me détester et m'en vouloir à ce stade, juste me haïr. Mais j'ai promis qu'elle s'amuserait, et je compte bien m'y tenir. Cette proposition est plus que sérieuse par ailleurs. Doucement je lui prends la coupe des mains pour la reposer sur la table. A ce rythme, elle ne tiendra jamais une heure supplémentaire, et il faudrait bien qu'elle évite de vomir sur ces merveilleux canapés. « Je dois avouer que tu as raison pour les petits fours » je reprends d'un ton plus badin sans lui laisser le temps de me répondre, « bien que je préfère ceux aux » « ... Qu'est-ce que Az t'as fait ? ... Pardon, tu es... sublime. » je cligne des yeux, relevant la tête pour fixer mon autre colocataire que je n'avais pas encore remarqué – honte sur moi. Je ne peux que lui offrir un sourire amusé, mes yeux pétillants de malice, mais déjà reprend t-il, et je hausse faussement fatalement les épaules. « C'est mon charme légendaire, que veux-tu, personne n'y résiste. » Je me ferais sûrement frapper pour ça mais qu'importe. « Et pour répondre à ta seconde question ... Malheureusement à part danser, faire des courbettes ridicules, piquer des petites cuillers pour les placer dans le sac de la grande rousse donc la robe violette est aussi immonde que dépassée ou encore surveiller ta nièce avant qu'on ne l'enlève, je ne pense pas que … Quoi que, je peux toujours mettre un peu d'animation en allant chercher le micro, mais là tu risques de vouloir me tuer, et j'aimerais remercier Leif pour son travail sur notre ex petite blonde avant » je penche la tête dans la direction de mon meilleur ami, toujours ce sourire chafouin sur les lèvres. Je ne parlerais pas d'Allen ce soir, il se démerde. « Nous pourrons rentrer d'ici une heure, je vous le promets. D'ici là, nous pouvons toujours chercher la suite de notre programme, ou bien alors virer quelques personnes ... Dans tous les cas, Neil, il faut absolument que tu goûtes ces petits fours au thon, avant que l'autre manchot grotesque ne les engloutissent tous. »