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[EVENT] - Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...

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Jeu 11 Juin 2015 - 3:55
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Event ; Gala de charité

Feat. Des gens

I hope you'll be happy together for ever.


Cela pourrait être pire. Je veux dire … Rick est renfrogné à cause de je ne sais pas trop quoi – et j'espère sincèrement que ce n'est pas à cause de l'autre jour, dans sa boutique, parce que si oui il me faudra m'excuser au moins vingt fois – et Billy … Reste Billy, avec ses taquineries habituelles – au point de me faire rougir, le bougre. Vraiment, ce n'est pas une affaire d'état, si ? Etait-il vraiment obligé d'accentuer sur le « enfin » ? Ah. Je laisse mon merveilleux avocat se présenter de lui-même avec le charme dont il est capable de faire preuve lorsqu'il le décide, tout en fixant mon ami et jaugeant ses réactions. Je suis tout de même heureuse et soulagée de voir que les stigmates de sa bagarre avec mon oncle ont quasi disparu – disons que cela n'a pas vraiment arrangé l'étiolement de notre relation lorsque j'ai appris son comportement. C'est désormais quelque chose de froid et distant, d'hésitant même, et la peur couplé au chaos ont creusé un trop grand gouffre pour que je puisse réussir seule à recoller les morceaux – même si c'est là mon plus cher désir ...  Allen n'est pas le seul à me manquer, le lien étroit et cinglé que je partageais autrement avec Neil me manque tout autant. Comment en sommes-nous arrivés là ? C'est encore trop confus pour que je puisse l'exprimer clairement, mais disons que l'épisode d'Attilan, dont je ne me suis pas totalement remise psychologiquement, n'a pas aidé au bon déroulement de l'histoire.
« N’oublie pas d’aller satisfaire les journalistes et les potentiels acheteurs, ‘Lis. » Hein, quoi, oui ? … Oh, Phillys est là ! Sa tenue lui va à merveille et … Hrm. Focus Eilis. Qu'est-ce qu'il a dit ? Les journalistes ? Beurk.
« Bien sûr Bi'. » Merci de me le rappeler, adorable neveu. Je réponds pourtant docilement, malgré ma grimace enchantée. Il a malheureusement raison, c'est là un devoir que je ne peux fuir … Ceci dit, rien ne m'empêche de lever les yeux au ciel, exaspérée, malgré mon petit sourire amusé à sa seconde phrase. Je ne dis plus rien cependant, souriant à Phi tandis que Billy et Rick partent, non sans que ce troll de niveau dix ne m'ait fait un clin d'oeil qui me fasse rougir plus que sa phrase tendancieuse. Cela promet un interrogatoire en règle, je le sens d'ici. Mais en attendant, je ne pour l'heure je reprends ma respiration et j'essaie de me calmer – être une pivoine ne me plaît guère.
« Des bêtises … bien sûr. La seule bêtise que je souhaiterais faire c'est partir en courant et disparaître d'ici. » je marmonne, avant de me reprendre et sourire à Phillys, tout en entrelaçant mes doigts à ceux de Matt – il est définitivement mon pilier ce soir et je trouverais bien une façon ou une autre de le remercier plus tard pour tout ça.

« Hey Phi ! Je suis heureuse de voir que tu n'as pas oublié la soirée » je la taquine allègrement, puisque je lui ai envoyé un texto au cas où. « Tu as trouvé facilement ? Est-ce que tu as prévu des morceaux clé pour ce soir où est-ce qu'il faut laisser le destin décider pour nous ? » Mon sourire se fait plus grand et je me blottis sans m'en rendre compte contre Matthew – sa présence est vraiment rassurante. Sûrement Phi t-elle prévu des chansons, mais sait-on jamais. J'aimerais aussi beaucoup chanter avec Billy sur la création que j'ai composé pour lui dans le futur – et qu'il m'a ressortie pour l'occasion, tout comme j'aimerais amorcer un mouvement pour me rabibocher avec Neil – à qui je jette un coup d'oeil. Il n'y a pas Allen en vue, et mon oncle à l'air occupé avec Az et Dydy, ce qui, en soit, est peut-être une bonne chose. Il ne le sait pas encore mais si j'ai autant fait de cachotteries dernièrement c'est aussi parce que je peignais un tableau. Tableau que je comptais lui offrir ce soir … ou demain, ou plus tard, selon les événements qui vont suivre, et qui reste incontestablement le plus grand et le plus beau à mes yeux de toute ma collection. Je me reprends, me reconcentrant sur mes propos et sur ma Cherokee préférée.
« Il faudrait que l'on revoit ça vite fait, mais avant … Il va me falloir aller fricoter avec les journalistes et je crois que je vais avoir besoin d'un verre pour de donner du courage. Même si il est vrai que je souhaiterais ouvrir ma galerie à Hell's Kitchen … J'ai toujours autant de mal avec les médias. ». J'avoue, un peu mal à l'aise sur la dernière partie. Les médias et la célébrité oppressante me fichent une trouille bleue. Je prends déjà suffisamment sur moi ce soir, et si je ne connaissais pas un minimum de monde j'aurais déjà fais une putain de crise d'angoisse, de la même manière que Cha' qui semble péter un câble plus loin au bar - je me promets d'aller la voir après tout ça. J'ai même une pensée pour mon Sly, car lui non plus ne serait pas à l'aise ici, souriant légèrement à l'idée de deux hyp' paumés parmi une sale bande de requins. Oui, on ferait la paire, définitivement.
Je reporte mon attention sur l'homme merveilleux – et un peu paumé, autant que moi en fait - qui m'accompagne par la ensuite. Je ne sais pas ce qu'il a prévu pour le reste de la soirée mais j'aimerais qu'il m'accompagne au moins jusqu'à l'aile où mes « oeuvres » (tu parles, c'est un melting pot de peintures et de photographies) sont exposées. Ouais, je sais, je suis sacrément lâche et je lui en demande beaucoup mais … c'est mon Superhéro (désolée Neil, tu t'es fait coiffer au poteau ce coup-ci). Et puis, flûte, j'ai bien le droit de profiter encore un peu … non ? Tiens d'ailleurs voilà un serveur, en parlant de profit, et je lui pique trois coupes de champagne (une pour Phi, l'autre Matt et la dernière pour ma pomme) avec un charmant sourire avant de demander maladroitement à mes comparses :
« On y va ? Plus vite se sera fait, plus vite on pourra passer à autre chose et nous gaver de petits fours avant d'allumer le feu aux planches ... » Petits fours qui ont l'air super bons du reste, et qui feront passer le goût dégueulasse du champagne sur ma langue – je viens de porter ma coupe à mes lèvres et ce truc immonde pique affreusement. « Phi on se retrouve dans trente minutes au bar ? »
Il ne me reste plus qu'à guider mon ninja de nouveau (enfin, faire semblant), puis prier pour que je ne trébuche pas en chemin (maudites chaussures), pour qu'il reste des petits fours lorsque je reviendrais et, surtout, pour que les journalistes ne soient pas tous des cons.
Ouais. Vieux chauve borgne, j'ai sacrément besoin d'un miracle.



FICHE ET CODES PAR BROADSWORD & SHADOW.


Spoiler:
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Ven 12 Juin 2015 - 11:50
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« What am I doing here ? »


Reste calme, reste calme, reste calme... Surtout ne va pas balancer des mois de self-contrôle durement acquis pour trois fois rien. Voilà ce que je me répétais en boucle, inspirant profondément l'air frais de l'extérieur, les yeux clos. J'aurais bien eu besoin d'un peu de musique classique dans les oreilles pour m'aider à rester tranquille et m'empêcher de paniquer bêtement. Seulement, j'allais devoir faire sans. Plus ou moins difficilement, je rassemblais mes idées, tout en me ramenant lentement mais sûrement à la raison. A quoi bon m'agiter comme ça ? Non seulement ça n'arrangerait rien, mais en plus... Si cet espèce de conna*HUM* d'abruti me voyait dans un état pareil, j'avais tout à parier que ce serait lui faire plaisir. Eh bien non, je n'allais pas lui donner cette satisfaction.

Alors que je me décidai enfin à me reprendre en bonne et due forme, fort de cette nouvelle décision, j'entendis les pas d'une femme dans mon dos. Perplexe, je me retournai... Pour me retrouver face à Eve. Alors là, si je m'étais attendu à ça ! Je crois bien que c'est l'un des derniers endroits au monde où je me serais attendu à la trouver. La jeune femme me fixait d'un air incrédule, me donnant l'impression d'être un genre de fantôme surgit de je ne sais quel mur. Enfin, il est vrai que je n'avais guère donné de mes nouvelles, ces dernières semaines... Ayant quitté la Confrérie de façon définitive, j'avais fait profil bas au maximum, coupant le contact même avec des personnes qui au final, auraient pu m'aider.
Néanmoins, il y eut autre chose pour attirer mon regard. Mes yeux glissèrent vers le ventre de mon ex partenaire et... Se figèrent là. Bon. Soit elle avait abusé de la nourriture depuis la dernière fois où je l'avais croisée, soit...

Alors que je m'apprêtais à m'adresser à Eve, je fus coupé net par l'arrivée d'un homme qui lui sauta presque littéralement dessus, posant ses mains sur le giron de la Confrériste. J'arquai un sourcil en l'écoutant parler à celle qui était de toute évidence sa petite-amie. Lorsqu'il remarqua enfin ma présence, je croisai les bras pour le toiser d'un air presque supérieur (mon côté Crimson Poison n'est jamais bien loin, depuis ma rupture avec l'autre truc que je ne nommerai pas), mon visage se fendant d'un léger sourire qui, très honnêtement, n'avait rien de rassurant.

- Une question allait m'échapper, mais de toute évidence non, le père de ton bébé n'est pas un mutant. commençai-je en m'adressant à Eve, puis reportant mon attention sur l'homme qui était toujours collé à elle, je poursuivis. Quant à toi, tu vas m'écouter avec toute l'attention dont tu es capable. Si jamais Eve devait se plaindre de toi, en quoique ce soit, et pire encore si tu venais à l'abandonner ou à la faire souffrir de quelque façon que ce soit... Tu ne courrais jamais assez vite ni assez loin pour m'échapper.

Et tout en articulant soigneusement et calmement la moindre syllabe, je m'étais approché du couple jusqu'à me trouver à peine trente centimètres devant eux, toisant l'homme dont je ne connaissais pourtant rien du haut de mon mètre quatre-vingt dix, espérant qu'il aurait bien intégré le message. Eve n'apprécierait sûrement pas que je menace ouvertement son petit-ami, mais tant pis. J'étais bien placé pour savoir que ce genre de relations ne se terminait jamais bien. Mais si moi j'avais été seul pour l'encaisser, Eve non. Malgré ce que mon comportement passé pouvait laisser penser, je ne l'abandonnerai pas.
Les traits de mon visage se radoucirent presque immédiatement, comme si rien ne s'était passé, et je me penchai vers Eve pour l'embrasser sur la joue avant de m'éloigner en lui souhaitant une bonne soirée.

Une fois revenu à l'intérieur, je me mis à avancer au hasard, en essayant de toucher le moins de monde possible, retenant une grimace à chaque fois que je n'y arrivais pas. Il fallait que je me trouve un coin tranquille... Ou au moins une tête connue avec qui je pourrais discuter.
@ pyphi(lia)
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Ven 12 Juin 2015 - 12:00
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GALA DE CHARITE
pour les Orphelins & les Grands Enfants


HRP:
C’est ça, paye-toi ma tronche, en plus de ça… Je sais bien que ça m’est impossible de l’atteindre, mais je jure de trouver un moyen de lui faire payer, surtout la cire. Je fais toujours la moue, contrariée, d’autant plus quand ce trou du cul esquisse un sourire amusé face à mon comportement. Je sens la main d’Az se poser sur ma taille et je lutte contre l’irrépressible réflexe de lui tordre le poignet – difficile de lutter contre presque dix ans d’entraînements militaires. De toutes façons, je sais par expérience que je ne pourrais que me faire du mal et que lui me sentirait à peine… Et je sais que s’il fait ça, c’est pour m’aider à garder le contrôle. J’ai beau être un peu crispée – l’alcool aide à me détendre un peu plus – je laisse la main de mon cavalier du soir à sa place, prenant une lente inspiration pour me concentrer sur ses pensées à lui. Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne, comment il arrive à faire ça, mais les voix se font plus basses, plus silencieuses, quand je reste focus sur son esprit. Et puis, j’imagine que ça dissuadera les abrutis comme le dandy de plus tôt. Je prends un nouveau verre, en dévorant un petit truc au thon – mon unique consolation de la soirée – tandis qu’Az en fait de même, en suivant mes bons conseils, étouffant cependant un rire à ma réflexion.
« Et bien vous pourriez, mademoiselle, parler avec ces célébrités et tous ses riches tout en vous moquant d'eux sans qu'ils ne s'en aperçoivent …»
Un air toujours renfrogné sur le visage, je lui réponds en haussant les épaules, comme si je n’avais pas saisi son air parodique : « Ca n’a rien de productif. Et je n’y trouve aucun intérêt ni aucune satisfaction. La nourriture, ça c’est productif. Pour le Champagne, c’est en cours de délibération… » Mon regard posé l’air un peu absent sur le fond de ma coupe, déjà vide, j’ai subitement l’air un peu absente, comme en pleine réflexion. Je ne bois pas souvent, ça embrume trop l’esprit. Mais je fais une exception pour cette soirée, parce que ça m’aide à tenir. J’ai beau garder ça pour moi, j’ai vraiment peur qu’une dérive me prenne ce soir, que je fasse une crise dans un endroit bourré de civils certes, mais aussi de grands noms du gouvernement, et accessoirement, d’une vingtaine de photographes. Ca la ficherait mal de faire la une, quand on doit faire profil bas. Et soudain, le souvenir de l’asile me serre les entrailles, comme un animal battu face à une cage. Mais la voix d’Az me ramène subitement sur terre. Il vient de me proposer de danser, là, je ne rêve pas ? J’hausse les sourcils de surprise, lâchant un sonore et peu raffiné : « Hein ?! » Quelques regards se tournent vers nous et je me racle la gorge avant de rajouter, à voix basse, les sourcils froncés : « Tu te fous de moi ? C’est non. Négatif, danser ne fait vraiment pas parti de mes habilitations ! »
Il me prend la coupe que je viens de me servir des mains pour la reposer à sa place, à table, alors que je proteste. Je lève les yeux au ciel, un sourire factice aux lèvres lui susurrant entre mes dents que je trouverai un jour un moyen de lui pourrir la vie, en retour. Mais il détourne la conversation – tout un art qui lui est propre d’ailleurs… - en me parlant des petits fours, et heureusement pour la survie d’Az, Neil fait son apparition. Je lui roule d’abord un regard sévère du genre ‘si tu te marres, tu mangeras de la soupe pour le reste de ta vie’, puis finalement, je le supplie presque du regard pour qu’il m’achève. « C’est ça, fous-toi de ma gueule, Neil… Dis-moi que t’as ton flingue sur toi, s’il-te-plaît… » Mais déjà l’autre grande perche l’ouvre pour répondre à notre colocataire. Le regard furibond, j’envoie mon poing – pas trop fort pour éviter de me péter la main, comme la première fois…- assez discrètement dans l’estomac de mon cavalier, un sourire sardonique aux lèvres. Pourquoi je suis là ? Neil a l’air de se poser la même question. Mais Az, lui, il s’éclate… Je fronce une nouvelle fois les sourcils à l’évocation de Leif et de mon relooking d’un soir. Je maugrée : « Au moins, y’en a un qui s’amuse… Neil, dis-moi que tu m’aideras à ruiner la vie d’Az… » Je lui adresse un léger sourire complice. Neil est un ami du Capitaine, alors par extension, je ne peux que l’apprécier. Et puis, lui et moi, on n’est pas si différent, au fond. De même, Eilis, sa nièce, est une personne qui compte pour moi. Ils sont devenus en quelques mois un simulacre de famille que je n’avais jamais eu. « Une heure… » dis-je, en observant un peu toute cette masse de gens qui nous entoure. Je dois pouvoir tenir une heure sans incident. Je dois pouvoir. Puisque Maman Az m’empêche de m’approvisionner en verre, je récupère un petit toast au thon et le tend à Neil, prenant sa flûte en échange pour la boire d’une traite et lui rendre vide. Je grimace un peu : « Merci… »


« Don't mess with me » ►
Code by AMIANTE

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Ven 12 Juin 2015 - 23:20
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Gala de Charité

C’est Anna qui avait insisté pour aller à ce gala de charité donné par le patron de l’hôtel – et l’amoureux de son pâtissier préféré. Premièrement parce qu’elle adorait ce genre de soirée depuis qu’elle était une femme, mais aussi parce qu’elle avait envie de se distraire un peu, et profiter de cette occasion pour faire sortir Alastor. Et quelle occasion ! Elle avait dû aller jusqu’à lui payer l’entrée pour qu’il l’accompagne… L’entrée, et le costume, tant qu’à faire. Anna ne serait pas ce qu’elle est, sans doute aurait-elle pu comparer ce qu’elle avait fait avec se payer un prostitué. N’était-ce pas de la corruption, ne l’avait-elle pas soudoyé pour qu’il vienne ? Elle se moquait éperdument de tout ça, car elle avait réussi à l’y amener et cela lui suffisait pleinement.

Pour une fois, elle avait laissé ce brave Fennec à l’appartement. Il n’aurait pas été heureux au milieu de tous ces gens, et puis… Alastor le remplaçait presque, en fait, à ne pas la lâcher d’une semelle alors qu’elle serrait des mains et échangeait quelques mots avec des connaissances. Le pauvre Alastor ne semblait pas tout comprendre, mais elle lui adressait régulièrement quelques coup d’œil et large sourire. Allez, courage, ce n’est qu’une soirée Al, tu peux survivre. Quoi ? Il avait survécu à pire. A Neil, à Anna. Surtout à Anna, en fait… Du moins, à tous ce qu’elle pouvait déclencher. Et avec elle le danger n’était jamais bien loin... Mais pas ce soir, fort heureusement.

Il y eut progressivement le silence, lorsque Mr. Willcotts monta sur l’estrade avec le couple présidentiel et prononça son discours. Un discours passionné – surtout sur la fin, si vous voulez mon avis – qui arracha un large sourire au visage innocent et naïf de l’archéologue. Le discours fut suivit d’un tonnerre d’applaudissement et, aux paroles du français, elle se tourna vers lui avec un léger rire :

« Cela commence juste ! Restons au moins jusqu’au dessert, s’il vous plaît ! » Elle lui offrit sa bouille d’ange en supplication, avant de se reprendre rapidement ; « Ca ne sera pas long, et j’aimerai bien entendre Mr. Willcotts pousser la chansonnette. Et goûter les desserts, s’ils ont été fait par Rick, ils ne peuvent qu’être bon, n’est-ce pas ? D’ailleurs, ne voudriez-vous pas un verre ? Ou aller voir les tableau de Mlle Archer ? »

Elle était excitée et se retenait de sautiller partout et en tous sens… Elle devait se tenir sage, et ne pas perdre Alastor. Dans tous les sens du terme : ne pas le perdre au milieu des invités, ou ne pas le faire fuir, tout ça parce qu’elle était d’un naturel assez franc, expansif et qu’elle avait du mal à tenir en place…



© Jawilsia sur Never Utopia

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Ven 12 Juin 2015 - 23:23
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"Gala de Charité"
Plein de monde


Johnny ajusta une dernière fois son nœud papillon, plutôt satisfait de lui. Il n’avait initialement pas envie de sortir, mais… Il avait promis à Charlie de l’accompagner, si elle portait une robe. Il aurait presque cru avoir la paix et pouvoir rester tranquillement chez lui, tandis que sa chère Network aurait été tenir des portes (il avait été assez amusé de l’apprendre),  mais le fait était que… Qu’elle avait accepté. Avec quelques réticences, certes, mais elle l’avait fait – elle portait une robe et… Quand il l’avait vu, l’expression « se décrocher la mâchoire » avait pris tout son sens. Elle était magnifique, sublime – et Johnny devait y aller, ne serait-ce que pour surveiller que quelqu’un n’essaie pas de mettre ses sales pattes sur elle.

Le jeune Fantastique était ce qu’il était, malgré le fait que la Purge l’ai quelque peu calmé, et arriver à l’heure et dans un véhicule était décidément beaucoup trop banal pour quelqu’un de sa trempe. Il s’envola, tout feu tout flamme, du balcon de sa chambre, pour arriver quelques minutes plus tard au Queen’s. Il avait connu plusieurs chambres de l’hôtel et ne saurait que trop le conseiller à ceux qui en avaient les moyens – en plus, ce que qu’il se souvenait, le charmant patron était un sacré charmeur. Il monta rapidement les quelques marches et se dirigea vers l’accueil, où il crut un instant que le patron et son fiancé allaient… Avec un sourire charmeur, il s’excusa d’avoir raté le discours et laissa un chèque plus que conséquent à l’accueil, puis fila dans la salle à la recherche de son petit démon.

Il se faufilait entre les invités comme il le pouvait, se dirigeant vers les buffets… Pour trouver Charlie, prête à faire un caprice pour du café. Le blond se mordit la lèvre pour ne pas rire et, arrivant par derrière, passa un bras autour de sa taille et la fit pivoter vers lui.

« Eh bien ? Une délicieuse créature comme toi ne devrait ni rester seule, ni s’agacer comme cela, surtout quand son prince charmant arrive avec… » il sortit un petit thermos de la poche intérieur de son costume, l’œil taquin. « … Sa drogue favorite. »

Johnny déposa un baiser sur sa joue avant de la lâcher et lui abandonner le thermos. Il jeta un regard autour de lui ; maintenant qu’il l’avait trouvé, il pouvait se détendre et regarder ce qui se trouvait autour de lui.

« Pas trop dur de survivre sans moi ? » demanda-t-il, ses lèvres retroussé en un sourire taquin, en reportant son attention sur Charlie.





© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Sam 13 Juin 2015 - 2:14
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Gala de charité
Chels & everyone

Ayant entendu parler d'un gala de charité pour les orphelins, dut à la purge d'il y a presque 1 an et demi maintenant, notre jeune mutante n'avait guère plus s’empêcher de s'y intéresser. Était elle-même, d'une certaine façon, orpheline. Elle se devait d'au moins y faire une apparition d'une ou deux heures, minimum. Mais aussi, elle avait besoin de sortir de chez elle quelque peu. Rester enfermé plusieurs semaines, n’était guère bon pour son moral et pour sa santé aussi! Elle espérait aussi peut-être y faire quelque rencontre qui pourrait l'aider à redevenir plus normal. Depuis que son frère jumeau avait disparu, elle ne réussissait guère à sourire comme autrefois. Il était la seule famille qui lui restait, tout de même.




Alors deux heures avant le gala, elle se leva de son divan, pour aller prendre une douche, mais surtout parce qu'elle ne pouvait pas aller à cette soirée en vieux jean délaver et un t-shirt usé. Passant une main dans ses longs cheveux blonds, avec les bouts noirs maintenant, elle entra dans sa salle de bain, avant de filer sous une douche chaude. Environ 20 minutes plus tard, elle ressort de la salle, une serviette autour de son corps et fila dans sa chambre, enfiler la robe qu'elle avait déjà choisie quelques heures auparavant. Après avoir savoir habiller d'une somptueuse robe noir, elle s'assit devant son petit bureau où tout son maquillage reposait, avant de commencer le travail. Dès qu'elle eut terminé son maquillage léger, elle plaça ses cheveux, avant d'y déposer une breloque en forme de fleur, que son jumeau lui avait offerte plusieurs années auparavant.





Pour ensuite sourire quelque peu à son reflet, puis sortir de sa chambre, en prenant bien soin de prendre sa petite bourse de soirée. Puis elle sortit de la maison, enfilant un manteau léger, au cas où où froid se présenterait dans la soirée. Puis verrouillant la porte derrière elle, elle se dirigea vers sa voiture, et non sa moto, ce ne serait pas très pratique avec sa robe. Pour enfin partir vers la "Queen". Arriver à l'endroit prévu, elle paya son entrée, avec un petit surplus, qu'elle pouvait se permettre, avant d'aller écouter le discours.





Lorsque celui-ci se termina, elle observa les alentours de la salle, essayant de voir un visage connu, mais rien ne lui paraît familier. Donc elle se dirigea vers l'une des tables où la nourriture se trouvait. Elle qui espérait vraiment trouver quelqu'un, n'importe qui, même son frère si cela aurait été possible.




Spoiler:
 

   
Emi Burton
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Sam 13 Juin 2015 - 20:38
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Gala de Charité
Du monde !


Cela faisait plusieurs mois que Victoire n’était pas sortie de sa tour d’ivoire – ou de verre, si on voulait être plus précis et plus réaliste. Depuis qu’elle avait découvert et annoncé sa grossesse à Loki, plus exactement. Alors, qu’on lui demande de sortir et d’aller au Gala au Queen’s ? Elle n’allait pas dire non, loin de là. Bien au contraire, même – même si parfois une légère anxiété la prenait alors qu’elle posait ses mains sur son ventre rond. Réminiscence de souvenirs qui n’étaient pas vraiment les siens, elle avait peur de perdre à nouveau l’enfant qu’elle portait, comme Sigyn avait pu perdre ses jumeaux. Mais la petite princesse – oui, c’était une petite fille – ne risquait rien, son père veillait bien trop à sa sécurité. Ainsi, la Première Dame avait momentanément disparue de la scène politique, laissant son mari se dépatouiller seule – en apparence. Que lui était-il arrivé ? Où était-elle passé ? Certain parlait même de divorce. Il fallait dire que depuis que des Sentinelles s’étaient éveillées alors que la Purge était terminée, affaire classée, on en parle plus, l’engouement qu’on éprouvait pour le président était parfois légèrement malmené… La mission de Victoire, ce soir : prouver au monde qu’elle allait bien, et que son mari était le plus parfait des Hommes. Ce qui, en soi, était totalement vrai vu qu’il leur était supérieur.

La salle était déjà bien remplie lorsque le patron du Queen’s Hotel les rejoignit et les invita à monter sur l’estrade ; faire bonne figure, sourire, voilà tout ce qu’ils avaient à faire. Elle remercia Loki d’un sourire comme celui-ci l’aidait à monter les quelques marches, avant de s’arrêter non loin du patron. Un sourire à la fois ravi et amusé s’étira sur ses lèvres lorsqu’il déposa un baiser sur sa tempe, vérifiant pour la millième fois au moins que tout allait bien. Elle se demandait parfois si toute cette affection était uniquement dû au bébé, à éviter quelque caprice de femme enceinte où s’il était bel et bien pour elle. Mais elle avait cessé de poser ce genre de question depuis le moment où elle était tombée amoureuse du Dieu des Mesonges – précisément parce qu’elle se doutait souvent de la vérité et qu’elle ne voulait pas l’entendre lui mentir. Victoire caressait doucement les bras que Loki avait passé autour de sa taille après que Billy ait désigné son ventre bien rond, le sentant légèrement crispé.

Victoire savait que l’argent que l’homme récoltait pour les Orphelins n’allait pas entièrement leur revenir, et elle n’approuvait pas. Peut-être à cause de son état actuel, peut-être à cause de Sigyn, ou parce qu’elle s’affirmait : en tous cas, elle trouvait que les principaux destinataires de ce détournement avaient déjà bien assez d’argent comme ça pour priver quelques orphelins de ce qui devrait leur revenir, et elle lui avait dit. Mais qu’y pouvait-elle, après tout ? Elle n’écoutait plus le mutant que d’une oreille distraite en saluant et souriant aux journalistes. Tout ça pour eux, vraiment ?... Les applaudissements la sortirent de ses pensées, et elle descendit de l’estrade aidé par son mari, qui la souleva délicatement par la taille.

« Prends tout le temps qu’il te faut. », assura-t-elle avec un sourire.

Comme il restait près d’elle, la jeune femme se douta qu’il avait dû envoyer un clone vadrouiller quelque part dans la salle – ou ailleurs ? Mais il lui revint assez vite, et elle s’accrocha au bras qu’il lui présentait tandis qu’il renvoyait d’un coup d’œil peu sympathique un serveur qui s’approchait d’eux.

« Ce n’est pas comme ça que tu vas conserver tes votes, chéri. » lança-t-elle avec un sourire en coin, avant de déposer un baiser sur sa joue « Je veux bien, s’il te plaît. » répondit-elle doucement à sa question.

Une main se pose sur son épaule, et Victoire releva les yeux pour voir Lorelei. Un fin sourire s’étira sur ses lèvres alors que la belle déesse lui faisait la bise, qu’elle lui rendit évidemment.

« Un peu fatiguée, c’est vrai, mais je tiens le coup. » assura-t-elle en souriante.




© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Sam 13 Juin 2015 - 22:32
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GALA DE CHARITE
pour les orphelins et les grands enfants



On ne pouvait qu'encore une fois être certain d'une chose. La fête n'était pas ce qui plaisait le plus à Alastor. Toute cette folie de parfums différents, de paroles assourdissantes d'un langage que le vieil homme peinait à suivre. Plus par brouhaha que par réel indiotie. Fallait-il vraiment qu'il soit à ce point avare pour avoir accepter l'invitation pour de l'argent. Enfin, pas réellement de l'argent, mais un costume. Peu importe de toute façon. L'espace d'une seconde, il songea qu'il aurait été bien mieux en train de garder Fennec dans son taudis plutôt que de jouer les marionettes ici. Mais il devait faire bonne figure, après tout il avait été payé pour. Et même si la petite bouille de sa patronne n'était pas des plus désagréables à suivre partout, il n'avait pas envie de passer pour un petit chien. Pour le moment, il s'imaginait avoir bien fait semblant de ne pas la suivre. Fausse joie, bien évidemment, mais laissez le être fier de lui. Il n'avait pourtant qu'une envie à cette seconde, c'était de repartir sur les sites de fouilles, se moquant pas mal de tout ce qui était mondain. Oh, il songea que cela devait être le quotidien d'un membre de la famille De Dame au temps de sa gloire. Qu'il devrait travailler à restaurer la gloire de cette même famille sur le déclin. Mais à quoi bon. Il n'avait même pas d'héritier. Souriant comme il pouvait à Mademoiselle Grant -bien que cela ressemblait davantage à une grimace- il s'élança:

▬ Très bien alors. Après tout, je suppose qu'à présent que je suis ici, cela serait une insulte pour nos amis de ne pas rester profiter de ce qu'ils ont préparé. Je ne serai pas contre un verre.

Il se leva donc rapidement, époussetant les plis de son costume pour qu'il soit à nouveau bien droit. Il n'était pas particulièrement soucieux de ses vêtements en d'autre circonstances. Mais bon. Le fait qu'ils lui aient été offert...tout ça. Regardant autour de lui en fronçant les sourcils -pour s'y retrouver dans toutes ces robes de toutes les couleurs- il trouva sans trop de problèmes l'endroit où demander les boissons en question. Un petit verre de champagne devrait aider à le décoincer un peu, quand pensez-vous ? Il eut un rapide coup d'oeil à ce fameux Neil et se renfrogna. Si celui-ci venait lui compter fleurette, ce n'était pas le verre de champagne qu'il allait boire, mais la bouteille entière qui allait voler dans la pièce. Non pas qu'Alastor soit d'un naturel violent, bien au contraire. Mais l'alcool n'aide absolument pas à garder son calme. Et Neil pouvait être particulièrement agaçant aux yeux de l'assistant. Il ne saurait pas même l'expliquer. Le pourquoi du comment. Et au fond il n'avait pas envie d'y réfléchir. Reportant son attention vers  Mademoiselle Grant, il se rapprocha à son oreille:

▬ Je vais nous chercher des verres de champagne. J'espère que vous ne serez pas trop loin. Si vous le souhaitez, nous irons ensuite voir les tableaux de Mademoiselle Archer.

Dire qu'il essayait d'être conciliant et sympathique était peu dire. Même si ces périodes de travail dans les endroits absolument magnifique...ces moments de poursuites avec les momies -quel ne fut d'ailleurs pas sa surprise-...tout cela donc avait commencé à renforcer leurs liens sans qu'Alastor ne s'en rende compte. De l'insupportable patronne certainement profiteuse d'un quelconque statut sociale, elle était devenue l'insupportable collègue plutôt douée. L'assistant en archéologie commença donc à se diriger pour demander deux coupes de champagnes, priant pour n'être arrêter par personne. Quitte à choisir, il espérait même qu'Anna le rejoingne là, histoire de ne pas avoir à la chercher. Il verra bien au moment venu.


Le costume à Alastor: Ici. ♥

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Lun 15 Juin 2015 - 22:51
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Gala de Charité pour les Orphelins & les Grands Enfants


Eve s’était figée : la surprise de le retrouver là, ici, à ce gala, après ce long silence radio, y était pour quelque chose, mais pas uniquement. Bien qu’ils aient entretenu des rapports disons, professionnels, quand ils étaient encore confréristes, tous les deux, un lien plus solide s’était tissé entre eux, avec le temps… et grâce à un petit OVNI très bavard et fana de cookies… Eilis. Sa petite Eilis, la petite-sœur qu’elle n’avait jamais eu. Petite sœur dont elle n’avait plus de nouvelles, depuis quelques semaines, peut-être mois… Le temps semblait filer à une de ces allures, ces derniers temps… Alors bien que revoir Allen dans un lieu comme celui-ci la surprenne – d’ailleurs, il semblait tout aussi surpris qu’elle, et elle ne pouvait que le comprendre – elle fut tout de même contente, même si au fond d’elle, une légère crainte, spectre de son passé, lui susurrait de rester vigilante… Et si Allen était là pour représenter la Confrérie ? Et s’il était là pour elle, pour la récupérer sous l’ordre du nouveau leader, pour qu’ils fassent de nouveau équipe, comme avant ?
Bien sûr, elle était loin de se douter que lui aussi était plus ou moins à la ‘retraite’… Allen sembla s’apprêter à ouvrir la bouche, et Eve en fit de même, mais soudain, ils furent tous les deux interrompus par l’arrivée de Leo qui arracha un léger sursaut à Eve. Eve qui ne lâchait plus Allen du regard tandis que son petit-ami posait une main sur son ventre, en évoquant leur bébé, et le fait qu’il voulait commencer à chercher un nom. Ou comment annoncer sa grossesse de la meilleure manière qu’il soit… La mutante se mordit la lèvre inférieure, craignant la réaction de son vieil ami. Ils avaient été tous les deux Confréristes, avaient passé de longues heures à apprendre à se connaître, à se faire confiance, évoquant parfois leur passé, parfois leur haine et leur rancœur pour le genre humain. Qu’allait-il penser de ce soudain revirement de situation ? Non, après tout, lui-même avait eu un écart de conduite après tout, elle se rappelait très bien Neil, sur la photographie d’Eilis. Que craignait-elle, au fond ? Sans doute le fait de présenter ses nouvelles faiblesses…
Mais pourtant, Allen ne semblait pas spécialement prendre bien la nouvelle, il n’y avait qu’à voir son sourcil arqué, puis la posture qu’il adopta, bras croisés, toisant le petit ingénieur, un sourire presque sardonique aux lèvres. Eve ne relâcha pas une fois son regard, ne quitta pas instant Allen des yeux, une part d’elle restant sur ses gardes, prête à se mettre entre Leo et Allen, si jamais cela prenait une tournure… déplaisante. Surtout lorsqu’il accentua le fait que le père de son bébé n’était pas mutant. Et tout particulièrement lorsqu’il reporta son attention sur l’ingénieur.

Mais voilà qu’il le mettait en garde, prenant visiblement la défense d’Eve, qui, surprise, suivit Allen du regard. Il était en train de menacer Leo… pour sa sécurité à elle ? Trop choquée d’un tel comportement à son égard, elle fut incapable d’émettre la moindre protestation. Puis son visage se fit plus doux, et se penchant vers la mutante, il déposa un baiser sur sa joue, en lui souhaitant une bonne soirée. Eve esquissa un sourire, sentant presque ses joues rougir, suivant Allen du regard tandis qu’il s’éloignait, un sourire toujours greffé à ses lèvres. Devant l’interrogation de Leo – qu’elle ne pouvait pas laisser dans l’ignorance – elle répondit, lorsqu’il lui demanda de qui il s’agissait :
« Tu te souviens, quand tu m’as demandé si j’avais des amis et que je t’ai dis que j’en avais très peu… Eh bien… Tu viens d’en rencontrer un… » Un nouveau sourire amusé : et quelle première impression ! Puis elle rajouta, d’une voix plus douce : « Allen...» La jeune femme abandonna son plateau de petits fours qu’elle posa sur une des tables hautes, pour reposer son attention sur son petit-ami. Un sourire aux lèvres, elle lui vola un léger baiser, comme pour le rassurer. « Tu n’as rien à craindre de lui… Enfin, aussi longtemps que tu ne feras rien de ce qu’il a dit… » Elle lui tira la langue d’un air taquin puis l’embrassa une nouvelle fois. « Et quant au prénom, tu ne penses pas que c’est encore un peu tôt ? On ne sait même pas encore si c’est une fille ou un garçon… Mini-Fitz c’est pas si mal pour l’instant… On peut retourner à l’intérieur ? J’ai un peu froid… »


Eques, Never-Utopia.

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Ven 19 Juin 2015 - 23:31
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«Lucky me»


Bien que d'une nature d'ordinaire sociable et avenante, là je dois bien avouer que je n'avais aucune envie de jouer à ce jeu des civilités, où la victoire va à celui ou celle qui a su faire le plus de courbettes, ou feindre le sourire le plus sincère qui soit aux bonnes personnes. A vrai dire, je n'avais plus qu'une idée en tête. Remonter à l'appartement, retirer ce costume -aussi élégant puisse-t-il être- pour le troquer contre des vêtements confortables, m'étaler allègrement dans le canapé avec un bonne tasse de café et quelques biscuits, pour passer le reste de la nuit devant deux ou trois bons films. Avec Ammy éclatée de tout son long contre ou sur moi, c'est comme elle voudra.
Sauf que, cette perspective a beau être des plus alléchantes, je ne peux pas me le permettre. D'une, j'ai envie de faire plaisir à mon fiancé. De deux, après une déclaration comme celle qu'il venait de faire, je ne pouvais décemment pas disparaître comme ça... Imaginez un peu les ragots qui circuleraient dans les journaux peu recommandables dès le lendemain matin... Non, hors de question. Billy tout comme moi avions des réputations à tenir aussi irréprochables que possible. J'allais donc rester, quand bien même cela me déplaisait.

En bon type qui n'avait pas envie d'être là mais ne le faisait pas remarquer, je me contentais d'afficher un léger sourire passe-partout emprunt de politesse, sans piper mot, écoutant les gens discuter autour de nous. Même avec mon champ de vision flouté, j'arrivais à percevoir certains détails -les plus proches surtout- et passais le temps en m'amusant à compter les sacs ou pochettes de telle ou telle couleur chez les demoiselles, ou à comparer le nombre de cravates et noeuds de papillon que je pouvais compter chez les messieurs... Enfin bref. Le plus fol amusement qu'on puisse concevoir, si vous voyez ce que je veux dire.

Finalement, je pus sortir de ma bulle de distractions lorsque Billy m'entraîna à sa suite vers la réception de l'hôtel. J'avoue que je n'étais pas mécontent de pouvoir m'écarter un peu de la foule presque totalement inconnue qui nous entouraient. Dans d'autres circonstances, je me serais sûrement amusé comme un petit fou, mais je pense que la fatiguer combinée au fait que ma vue commençait lentement mais sûrement à me filer entre les doigts me rendait un peu moins... Enthousiaste que d'ordinaire. Je n'étais donc pas contre une petite pause, à l'écart.
Je laissai Billy déposer le paquet que Eilis lui avait donné à la jeune femme qui se trouvait derrière le comptoir, et lui répondis d'un sourire que oui, j'allais bien. Comment en aurait-il pu être autrement, alors que je le collais comme un koala à sa branche d'eucalyptus ? Je savais que je n'allais pas pouvoir le faire toute la soirée, alors j'en profitais. Même si dans les faits, je passais déjà la plupart de mes journées scotché à lui, mais chut. Le sourire qui étirait légèrement les traits de ma bouche s'étira en sentant les lèvres de Billy contre la peau de mon cou. Avec un léger frisson, je l'enlaçai à mon tour et déposai un baiser sur sa tempe. J'espérais juste qu'il ne se laisserait pas emporter, sinon les invités allaient devoir se débrouiller sans le patron du Queen's pour environ une petite heure... Minimum. Une chance que mon fiancé ait gardé les pieds sur terre, se contentant d'un baiser sur mon front et d'un compliment qu'il me glissa avec un sourire. Je le remerciai, tout en notant intérieurement que ce costume avait donc eu l'effet escompté.

Puis nous retournâmes main dans la main vers le hall où se déroulait le gala, tranquillement, tandis que Billy s'excusait déjà plus ou moins de devoir me laisser un peu plus tard pour remplir ses devoirs de... De quoi, d'ailleurs ? D'hôte ? Sûrement... De toute façon, ça ne me concernait pas. Du moment que je le récupérais pour aller dormir une fois tout ce cirque fini, peu m'importait. Et voilà qu'il voulait une danse. Une danse... J'eus quelques brefs instants de réflexion, durant lesquels j'hésitai. Oh et puis après tout, hein... J'avais bien envie de danser un peu avec mon fiancé, advienne que pourra !

- Mais avec plaisir, monsieur Willcotts. répondis-je donc dans un souffle, le visage éclairé d'un petit sourire.

J'attrapai les mains de mon homme pour l'entraîner un peu plus loin dans la salle, là où d'autres personnes dansaient déjà, et en entamai une avec lui, sans plus me soucier des gens qui se trouvaient autour. Je voulais juste profiter du moment, le temps d'une chanson.
Lorsque celle-ci se termina, je relâchai mon cavalier après l'avoir brièvement étreint, et passai le bout de mes doigts sur sa joue.

- Maintenant il me semble que tu as des choses à faire. Alors vas-y, avant que tu ne fasses attendre quelqu'un d'important. Je peux très bien survivre seul, ne t'inquiète pas. Et ne va pas disparaître, n'est-ce pas ? ajoutai-je en Français, avec un rien d'espièglerie, avant de m'éloigner en lui adressant un signe de la main.

Bon... Eh bien plus qu'à trouver quelqu'un que je connaisse dans tout ce fouillis. Ce qui ne semblait pas franchement gagné, je l'avoue.
@ pyphi(lia)
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