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[EVENT] - Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...

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Jeu 27 Aoû 2015 - 16:58
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Gala de charité
Pour petits et grands
Café
feat.
les petits fours


 

 



 

 








Mon sourire, crispé ? Non vous croyez ? Si je montre les dents là, à l'instant c'est parce que je vais mordre. Lui arrache sa sale face de rat à ce serv...non, règle numéro un ne pas crier sur les serveurs/employés/caissiers.
Ils n'y sont pour rien.Par contre, je vais avoir quelques mots biens sentis et vulgaire avec mon partenaire. Et notre hôte de ce soir, être richissime donnant apparemment des envies de se balader tout de cuir vêtu sur les toits la nuit – cela commençait à devenir une mode si j'entends les différents murmures qui pouvaient bien passer par la confrérie.

Sauf que pas de café. Alors déjà, me faire venir, tenir la tirelire et sourire aux gens, c'était bien gentil, mais si en plus je n'ai pas de café avant le dessert, là franchement Billy, tu me gonfles.

« Eh bien ? Une délicieuse créature comme toi ne devrait ni rester seule, ni s’agacer comme cela, surtout quand son prince charmant arrive avec… … Sa drogue favorite. » Je sursautai en me sentant soudainement abordé de manière peu cavalière...par mon cavalier. Tant mieux pour lui, j'aurais passé mes nerfs si cela avait été quelqu'un d'autre, mais en lieu et place de ma colère, il n'eut que des yeux écarquillés, pétillants de joie et un sourire comme à Noël. J'étais heureuse de le voir évidemment, mais ce qu'il tenait à la main était un cadeau plus qu'appréciable. Au point où j'en étais, j'aurais accepté du café de n'importe qui, même d'un purgiste, alors de mon petit-ami ? C'était un tel soulagement pour la droguée que j'étais que cela permettait d'effacer un peu toutes les peines des dernières semaines. Je me laissai embrasser en lui donnant un léger coup de coude et surtout un sourire resplendissant ;

« -Tu es réellement mon héros. Mon chevalier de feu au thermos. »


Et j'étais plus que sincère.
J'ouvris avidement le thermos pour m'en verser une tasse, engloutie cul sec. La caféine courait dans mon organisme, me faisant un bien fou : je m'appuyais légèrement contre le torse de mon fantastique prince charmant pendant que je ralentissais le rythme et savourais tranquillement la fin du thermos. « Pas trop dur de survivre sans moi ? » Je roulai des yeux et fit une grimace exagérée :

« -Ah ah ah tu parles, l'enfer. Je vais tuer Billy. »

J'avalais une petite gorgée de café, le nez dans ma petite tasse – sans tâcher ma maaaagnifique robe. Si Erika me voyait, mon dieu – et suivis son regard dans la foule. Ca brillait des paillettes et de l'hypocrisie c'était ronflant. Je reconnaissais quand même de nombreuses têtes, je ne pouvais donc pas être trop critique. Sauf que ça n'était pas hypocrite, franchement louche ou franchement trop médiatique pour moi – combien de foutus multi-millionnaires y avait-il à New York ? C'était le gratin qu'on avait ce soir ; à chaque tête qui semblait péter plus haut que son postérieur velu je lançais une rapide recherche sur sa petite tête lustrée au gommage à paillettes.. ; et surprise, président d'entreprise, conseiller, président des Etats-Unis, pdg, sénateur... Une bonne partie avait voulu notre mort durant la purge où c'était au moins enrichi sur nos cadavres mutants. Il y a encore un an, j'aurais été ravi de dézinguer toutes leurs communications et exposer leur message privée pleine de petits secrets minables.
Non. Concentre toi ma vieille, finis ton café, rend le thermos à ton prince charmant et... pense à autre chose. Il valait mieux que je me concentre sur mes connaissances...méconnaissables : tous attifés de jolies robes et jolis costumes, de sourires plus ou moins forcés ( si si j't'ai vu ) et tous dégoulinant de niaiseries.

« - On dirait des pingouins. Des pingouins et des poules, même Billy exute la … niaisierie. J'aime bien ses cheveux à elle par contre ; »

Je pointais du doigt ( quoi ? Politesse n'est pas Morgan ) une jeune fille qui avait une mèche de cheveux violette -... j'avais fait ça moi ? Pourquoi j'ai jamais fait ça moi? -. C'était joli et je tendis le menton vers elle, curieuse – elle ne différait en rien des autres greluches à part par sa coupe de cheveux et... ah tiens un badge. J'éclatais de rire en zoomant et en lisant le slogan qui y était affiché – pas par moquerie au contraire. J'adhérais totalement et je sautillais sur place, prête à m'envoler pour aller lui dire bonjour...lorsque café. J'interrompis mon mouvement pour faire une pirouette, demi-tour sur moi même et supplier Johnny, la moue boudeuse, m'accrochant à ses épaules que j'adorais tant - et la robe qui remontait à force de gigoter, mais ça c'pas ma faute.

« - Café, dessert, et on file ? Pitié ? Le corbac gay court pas assez vite pour me rattraper de toute façon. »

J'attrapais une tasse de café lorsque Billy retourna sur l'estrade : Je fermais les paupières un instant pour les rouvrir, connectée au réseau et retransmettant sur ma tablette, enregistrant ce que je voyais. La migraine ne tarderait pas à poindre, mais le jeu en valait la chandelle, et je regretterais de ne pas faire :

« Faites qu'il tombe, faites qu'il tombe... »

© Gasmask


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Lun 31 Aoû 2015 - 14:04
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"Gala de Charité"
Plein de monde


Johnny devait bien l’avouer ; il était plutôt fier de lui. D’un autre côté, il suffisait de lire le programme de la soirée pour comprendre que « 23h : Dessert et Café », ça supposait qu’il n’y avait pas de café avant le dessert. Donc, qu’il fallait patienter trois heures avant de pouvoir boire du café. Donc que Charlie n’aurait pas de café. Donc qu’elle risquait de péter une durite si elle n’avait pas de café, surtout si elle avait fait portière. Donc il fallait que Johnny sauve l’humanité une fois de plus, et surtout sa petite amie, en apportant un thermos plein. Merci qui ? Ah non c’est vrai, on ne lui disait pas merci à lui, on préférait généralement remercier sa sœur et son cher mari, quand il s’agissait de sauver le monde. Alors, oui, la Torche était plutôt fière d’être le chevalier servant de la dame appuyé contre lui pour vider son thermos, et un léger rire échappa au blond alors que Charlie proférait des menaces contre le patron de l’hôtel ;

« Je pense sincèrement que tu si tu voulais le tuer, tu n’aurais pas mis cette magnifique robe et tu ne serais pas venu tenir la porte et récolter l’argent. »

Il cherchait d’ailleurs du regard l’homme en question, qu’il n’avait pas pris le temps de saluer. Il savait qu’il était le partenaire de sa Charlie, et qu’ils étaient confréristes. Que, parfois, ce qu’ils faisaient allait contre la loi, contre les principes et la ligne de conduite que devait adopter les super-héros. Mais, eh, est-ce que Johnny était connu pour vraiment être un héros ? Il s’en fichait un peu de ce que pouvait faire la mutante, tant qu’elle lui revenait en vie et qu’on ne s’en prenait pas à sa famille.

« Des poules, oui, c’est ce qu’elles sont. » répondit Johnny avec un regard malicieux. « Et ton Billy a toutes les raisons du monde d’être niais ce soir ; et s’il ne l’est pas vraiment, il fait bien de le paraître. C’est une loi dans ce milieu. » fit-il d’un ton légèrement plus sérieux. « C’est pas mal, vrai. Tu veux essayer les mèches violettes ? »

La mutante semblait prête à l’abandonner sur place – pour quoi, d’ailleurs ? Oh, il avait l’habitude que Charlie court partout. Ce qui l’étonna, tout d’abord, fut qu’elle se retourne finalement pour lui attraper les épaules et le supplier. S’il cligna d’abord des yeux, il se retint ensuite de rire – Café, évidemment – et posa ses mains sur les hanches de la demoiselle après qu’elle ait pris sa tasse de café.

« Café, dessert, maison. D’accord. C’est vrai que si je t’enlève, il pourra toujours courir… D’ailleurs je suis venu en volant. »

Il déposa un baiser sur ses lèvres avant qu’elle ne reprenne une gorgée de café (comment ça, il était légèrement possessif et il y avait trop d’hommes qui la regardait à son goût ?), avant d’aller leur chercher le dessert. Il leva les yeux au ciel, amusé, lorsque Charlie pria pour que Billy tombe. Il apprécia la prestation – bon, d’accord, une petite chute aurait pu être amusante – et une fois qu’ils eurent terminé de manger, il donna le tout à un serveur et attrapa Charlie par la main.

« Votre carrosse est avancé, Milady. » lui annonça-t-il en la faisant basculer dans ses bras une fois qu’ils se trouvèrent sur le trottoir – et sans attendre de réponse, la Torche s’enflamma et traversa le ciel. Johnny téléphone maison.





© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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Lun 7 Sep 2015 - 21:33
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“Want you some coffee ?”



Cela faisait un petit moment qu’elle attendait cette soirée – le Gala. Oh, pas qu’elle y participe ! Elle se sentait déjà bien chanceuse de pouvoir mettre les pieds dans cet hôtel, alors… Quoi qu’elle devait avoir largement assez d’argent pour se payer une nuit ici (elle avait, après tout, hérité de toute la fortune des von Fraydenegg, étant la seule survivante de la famille…), mais elle n’aimait pas franchement faire étalage de cet argent. A vrai dire, les seuls moments où elle se fichait totalement de sortir sa Golden Card d’aristocrate autrichienne, c’était quand elle allait faire les magasins. Pour le reste, elle préférait se montrer comme une jeune femme tout à fait normal, avec quelques facilités, disons. Puis, vraiment, prendre une chambre alors qu’elle avait travaillé ici ? Si, encore, elle n’aimait pas ses patrons…

C’est avec un sourire amusé qu’elle chassa ces pensées d’un léger mouvement de tête. Vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon slim noir, elle arrangea une dernière fois ses cheveux dans le reflet d’une casserole de la cuisine de l’hôtel, avant le coup d’envoi du dessert. Tous s’affairaient, ici, dans le plus joyeux des bordels. Pour toutes personnes extérieures, néanmoins. En effet, ça avait beau être le chaos ici, c’était le chaos le mieux organisé du monde. Comme un ballet programmé, connu à la perfection par chacun de ses protagonistes qui dansaient d’un pied sur l’autre en se croisant, se frôlant, mais sans jamais qu’aucune collision ne fusse à déplorer.

La jeune femme attendait qu’on lui donne ses plateaux. La mission était simple ; remplacer les petits fours par le dessert. Ce qui était plus compliqué, c’était d’entendre les ordres donnés. Heureusement qu’on pensait à elle. Lorsqu’ils entrèrent, presque invisible aux yeux des hôtes, pour procéder à l’échange, tout fut rapide. Chacun savait ce qu’il avait à faire. Elle retourna ensuite aux cuisines, et attrapa un nouveau plateau de café et de sucre. Progressant dans la salle bondée en faisant attention à là où elle posait ses pieds, l’autrichienne fut surprise lorsque tout le monde pivota vers l’estrade, et elle marqua un léger temps d’arrêt avant de les imiter.

Ah. Oui. Le patron qui chante. Elle le regarda une seconde – en plus il dansait. Un sourire mélancolique naquit sur son visage. Qu’est-ce qu’Heidi n’aurait pas donné pour l’entendre, voir s’il se débrouillait bien ? De ce qu’elle avait cru comprendre, il était plutôt bon. Elle détourna rapidement le regard, la gorge nouée en pensant que, ce soir, elle-même aurait pu paraître sur la scène. Il lui suffisait d’un piano et elle était capable de merveilles. Seulement… Elle n’osait plus jouer en publique. L’un des rares privilégiés à l’entendre jouer, quand ça la prenait, c’était Ashley. En parlant de lui, elle aurait bien aimé qu’il soit là ce soir, ne serait-ce que pour la voir travailler – elle aurait été fière. Lâchant un léger soupire, elle amena son plateau sur l’une des tables et alla se poster derrière. Maintenant, sa mission était de faire attention à tous ceux qui s’approchaient de la table afin ne snober personne pour cause de surdité. Plus que trois heures, et elle pourrait rentrer.



HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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Dim 13 Sep 2015 - 17:02
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Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...
&&&
Mon sourire les trompe tous. Alors que mon visage exprime la joie sans modération d'être là, de dissiper ma fortune pour le bien des orphelins, mon âme hurle qu'il faut m'enlever d'ici. Si le bras (étonnement fort) de ma cavalière ne me retenait pas, je n'aurais jamais franchi le hall d'entrée. J'ai d'autres choses à faire que de me pavaner ici. Certes, mon étiquette m'oblige à me présenter de temps à autre à mes semblables, pour que la presse à scandale ne pense pas que je sois mort ou retourné à l'asile, mais moins je le fais, mieux je me porte.

Emily (ou Victor, votre choix) me porte à travers la foule tandis que j'agite le bras comme un idiot et distribue des salutations hypocrites. Qu'elle soit ainsi avec moi la place également sur le front médiatique de New-York, une sacré aubaine pour elle (lui) qui vient de faire son entrée sur la scène internationale. Croyez-moi, j'aime mieux ça que l'autre option, où ce bon docteur mégalo me fracasse la tête pour obtenir ce qu'il souhaite, car aussi doué que je sois, il m'est impossible de rivaliser avec l'armée robotique de Doom.

Ce que je peux vous dire, c'est qu'au lieu des croutons habituels, il y a désormais pas mal de nouvelles têtes, des plus jeunes, les empires financiers passant petit à petit aux mains des enfants. Bien sûr, il reste quelques vieux par-ci, par-là, mais dans l'ensemble, cela rajeunit. Qu'aurais pensé le vieux Norman Osborn en voyant cela s'il avait encore été avec nous ? Surement quelque chose du genre « Mais bon sang, où est passé le savoir faire ? Je ne vois que de jeunes branleurs incapables de diriger, n'est-il pas Harry ? » ou quelque chose d'aussi agréable.

- Il y a plein de visages connus, ce soir, malheureusement, je ne trouve pas celui que nous cherchons. Pour l’instant. Sa réponse m'étonne, le bon docteur a bien fait ses recherches et il en connait plus que moi qui préfère vivre dans ma tour d'ivoire au milieu de la jungle urbaine. Je continue de sourire en tentant toujours de me glisser comme une anguille en dehors de son bras de fer. Dire que ce corps contient l'esprit d'un des plus grands esprit malade et tordu de notre monde... Quel dommage...

- Heureusement que vous êtes là, je dois bien avouer ignorer qui est la moitié de ces gens. Je me tiens bien de lui faire remarquer la présence de plusieurs des "4 Fantastiques", leur passé commun n'étant que trop célèbre. Je préfère tourner la conversation sur le pourquoi de notre présence et sa réponse fait s'élargir mon sourire hypocrite qui devient sincère l'espace d'un instant.

- Nous devons trouver le moment opportun, pour agir, c’est-à-dire, le moment où elle sera seule et isolée, à l’abri des regards. N’oubliez pas que nous devons agir discrètement : je ne tiens pas à ce que le masque tombe de cette manière : il est trop tôt. Je suggère de l’attirer à l’extérieur, pour parler affaire. Le patio, juste derrière vous, au fond, me semble parfait. Qu’en dites-vous ?

Tandis qu'elle évoque son plan, je reste incrédule face à son mouvement pour remettre mon col, elle se prend pour ma mère ou quoi ? Je passe la salle d'un regard. Pendant notre discussion, l'hôte de la soirée et propriétaire de l'hôtel est monté sur scène pour dire que nous passions aux desserts, suite à quoi, M. Willcotts nous interpréta un titre que j'aurais aimé ne jamais avoir entendu.

- Ma chère, si un jour je termine comme ça, promettez moi de mettre fin à mes jours. Dis-je en pointant du regard la scène où disparait ce bon monsieur après son intervention musicale. Afin de se confondre dans la foule, je présente ma main à Emily afin que nous nous engagions sur la piste de danse. Nous sommes des conspirateurs, alors il vaut mieux ne pas rester trop sur le côté au risque d'attirer les regards.

Les pans de robes se soulèvent, on rit autour de nous et mon sourire ne disparait pas, pourtant je suis le plus sérieux du monde.

- Votre plan me semble tout à fait pertinent, il ne manque qu'à trouver la jeune dame Carpenter. Une fois sur le patio, je bloquerais afin que nous ne soyons pas importunés. Et croyez-moi quand je vous dis que je tiens beaucoup à ce que votre masque reste en place le plus longtemps possible, certains de mes... employeurs n'aimeraient pas savoir avec qui je fricote.

Comment ça, Harry, tu ne veux pas que le grand manitou Loki n'apprenne tes combines ? Essayerais-tu de faire une entourloupe au dieu du mensonge ? Je ne peux m'empêcher de garde ce sourire de playboy sur le visage, je suis comme ça, tant que ça promet des coups bas et des saloperies, j'adore ça. Si en plus, ça avait pu se terminer sur un lit bien confortable, ça aurait été le pompon, mais évitons d'entrer sur ce terrain là avec Miss Spencer et vu comment elle s'accroche à mon bras, aucun risque de trouver quelqu'un d'autre. Tant pis, je me contenterais de mon rôle de vilain sadique pour ce soir.

Nous virevoltons quelques instants avant de retourner auprès de la table. Ce n'est pas tout ça, mais conspirer et danser, ça creuse l'appétit et d'un coup d'oeil rapide, je choisi la part de forêt noire qui me semble la plus copieuse.
electric bird.

   
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Ven 18 Sep 2015 - 14:14
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     Des fourmis, des mortels, et quelques personnes agréables

       
 
     Gala de charité et menaces charitables

Lorelei, charmante Lorelei, fidèle amie, lumière dans cette masse puante de fourmis puant l'anti-mites et les parfums hors de prix ne suffisant pas à cacher l'odeur de leur sueur médiocre. Loki se fendit d'un sourire qui n'avait rien du mordant de requins ou suintant la douceur mielleuse des sourires qu'il avait livré en serrant diverses mains ce soir - de sa main libre, l'autre refusant fermement de quitter la taille de Sigyn, comme il refusait de quitter plus qu'un instant son côté. Comme à chaque manifestation publique, Loreleil faisait son apparition, sa diva, soutenant la cause du président, souriant à l'assemblée tel un soleil d'innocence et de beauté. Elle était sans conteste un atout charme indéniable, dont il jouait - et s'il n'était plus jamais sûr d'une quelconque loyauté, elle lui semblait relativement fidèle.

Sa soeur, elle, s'en prendrait sans hésitation à l'enfant, Loki s'en doutait - les deux soeurs étaient à la fois semblables et différentes - Amora était peut-ête plus semblable au dieu du chaos, mais par conséquent une menace. Lorelei, c'était autre chose encore, alors que Loki l'observait faire la bise à Sigyn, converser avec elle - une mortelle comme Victoire avait fait rire les deux soeurs, mais Lorelei l'acceptait, elle. Ce qui n'empêchait pas le pincement de la défiance de perdurer en lui. La mégalomanie de Loki était adjointe de paranoïa ces derniers temps, mais qui ne voudrait pas tuer dans l'oeuf l'ennemi de demain, la princesse de l'univers à venir, la fille de Loki le monstre, avant qu'elle ne se révèle être comme ces aînés un être peut-être difforme aux yeux du monde étranger, mais fantastique, invulnérable de puissance et de grandeur... ?

« Nous avons fait une bonne récolte Monsieur le Président ? –les enfants vont être ravis-. » Liesmith lui livra un grand sourire ravi exultant, la joie, le bonheur, la fierté, la présidence ravie et émue d'un tel monde venant à ce gala qu'il soutenait de tout son coeur. Loki prit une inspiration profonde et un ton dramatiquement ému pour répondre

"- Je crois, les new-yorkais sont venus en masse, et ils doivent être généreux vu leurs larmes émues...et leur frais de tailleur."

D'accord, le sourire ému et la main que posa le président à l'emplacement de son coeur contrastaient violemment avec le prix du costume qui carapaçonnait le dit coeur de glace et la lueur retorse un poil sadique qui brillait dans ses yeux. Il haussa les épaules d'un air faussement négligé et glissa sa main libre dans la poche de son pantalon de costume pour terminer un ton plus bas :

"Ou en tous cas je vais m'en assurer."

« Ce n’est pas comme ça que tu vas conserver tes votes, chéri. » lui rappela doucement Victoire - qui assumait bien son statut de Vérité si on était honnête. Mais les vérités n'étaient pas toutes bonnes à entendre et Loki roula des yeux et l'assortit d'une grimace bien peu aimable - que les paparazzis auraient adoré saisir pour le descendre en flèche.

"- lls devraient être contents que je les laisse encore voter," grogne Loki en embrassant la tempe de Victoire, son regard se portant au-delà, vers cette foule qu'il exècre, avant qu'il se tournât vers Lorelei " Je vais raccompagner Victoire, si tu permets..."

Il lui adressa un léger signe de tête, avant de disparaître, emportant avec lui son épouse, la première dame. Il la laissai dans leurs appartements, sous bonne garde, pour revenir faire la roue et garder un oeil sur ses affaires - le dieu du chaos n'aime que le désordre qu'il a provoqué, les autres ne sont que marionnettes... Comme celle qui s'approchait, tout aussi aimable et sourire stupides que Stark en personne : « Monsieur le Président, je suis tout à vous. Madame est partie ? » Ces soirées mondaines sont souvent des concours d'hypocrisie, mais à cela le dieu du mensonge est le plus fort : à croire la façon dont les deux hommes se dirigeaient vers les photographes, bras dessus bras dessous, Loki agitant sa main libre vers la foule, vers le gala, leur gala, toujours souriant et babillant de choses et d'autres d'un air empathique. Il était né pour faire la roue et mentir, et son apparence mortelle le rendait autant service que son apparence asgardienne lui avait sauvé la vie des siècles durant.

« Je vous écoute, Monsieur. » Par Odin, enfin. Loki se passa la langue sur la lèvre inférieure, alors que son regard se perd dans la foule. Un instant de silence rêveur, jusqu'à ce que le regard magiquement bleu du dieu se pose sur Richard à quelques distance de là. Le ton est badin, nonchalant, comme s'il n'était que le président s'adressant à un ami, un membre de son cercle et de la haute société. Quelqu'un qu'il écoute pour autre chose que de déceler ses points faibles et savoir comment en tirer les ficelles.
Comme si c'était son genre.

"- Rick est magnifique ce soir il resplendit...Ah l'amour. Toutes mes félicitations, à ce propos. "

Le futur père de famille eut un soupir rêveur avant de se secouer et de sembler se remettre sur les rails d'une conversation sérieuse et professionnelle : " Comment vont les donations ce soir ? Tout le monde semble bien s'amuser, il ne faut pas qu'ils oublient l'aspect charité de la soirée. Mais je présume que vous avez l'oeil partout ?"

Son sourire se fit un instant de glace, plus semblable que jamais au sourire de fin psychopathe qu'avait un jour eu Loki alors qu'il désirait agenouiller et réduire à néant les mortels. Détourner des fonds serait bien entendu un désastre pour sa réputation de petit père des américains, mais il adorait faire faire le sale boulot - un petit rappel des priorités étant néanmoins toujours nécessaire. On est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Passant près de l'hôtelier, le président déposa une main amicale sur son épaule, pressant celle-ci d'un geste amical aux yeux de tous les témoins présents - bien que ses doigts contiennent une force peu commune.

" Transmettez mes félicitations à votre fiancé." souffla-t-il poliment avant de s'éloigner.

Il saisit une coupe de champagne et y trempa ses lèvres, avant de reprendre son va-et-vient politique, ses sourires et manigances. Jusqu'à ce que 23 heures sonnent sans que le dieu de l'illusion ne semble las, et que le maître de la soirée se décide à ... chanter.

"Excusez-moi je crois que je vais vomir" grimaça Loki dans sa barbe avant de tendre sa coupe de champagne au premier serveur venu. Ajouter un dessert à sa nausée naissante face à tant de niaiserie humaine n'était pas franchement une bonne idée. Il était l'heure de s'évaporer dans la nature loin de tous ces parasites, sans dire au revoir ou demander de comptes à personne - Loki, seigneur de Midgard ne rendait de comptes à personne. Déboutonnant machinalement la veste de son costume, il fendit la foule, en ignorant en tout élégance - quel homme occupé que ce président - les humains qui cherchaient encore à l'atteindre; Il ne ralentit qu'en apercevant deux silhouettes bien connues :

"Monsieur Osborn. Madame Spencer."

Il eut une pause entre les deux noms, et malgré son léger signe de tête vers Miss Spencer, qui qu'elle soit au fond d'elle-même, son regard resta figé sur le bouffon vert. Sourire de serpent, froideur de son regard soudainement plus vert que durant le reste de la soirée, porteur de menaces et défiance. Il eut un rictus avant de les dépasser pour quitter définitivement la soirée, se volatilisant dès qu'il fut à l'intérieur de son véhicule.
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Sam 19 Sep 2015 - 13:55
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     Des pingouins, des faux-culs, quelques amis

       
 
     Gala de charité  
Pourquoi cet idiot est mon meilleur ami ? Pourquoi ai-je eu un jour l'idée de lui offrir un café au lieu de lui dire que c'était bien sympa, qu'on s'était amusé à tirer un coup mais, que ce serait un coup d'un soir ? Pourquoi, bordel, l'ai-je laissé un jour ouvrir sa grande gueule et commencer à parler, non pardon à m'embobiner ? J'adorais Azraël – puisque c'était son véritable nom. C'était l'un de mes meilleurs amis, compagnon de galère, bon gré malgré. Je lui devais beaucoup, énormément. D'avoir encore un appartement où héberger dignement ma nièce, de supporter mes coup de gueule, de virer mes ex, de supporter les va et vient incessants dans son appartement, mes bris de vaisselles et coups de sang imprévisibles. Je n'étais pas un ami facile, pourtant il me supportait.

Pourtant, je le supportais. Je l'adorais, il était adorable, franchement mignon. Mais qu'est-ce qu'il était bien plus mignon quand il fermait son clapet. Lui et le whisky étaient responsables de mes migraines à 50-50. Charme légendaire ? Quel charme légendaire ? J'échange un coup d'oeil avec Dylan, sourcil levé, fortement dubitatif et amusé par son éloquence et prestance habituelles. Il est irrécupérables et j'avais envie de l'étrangler. Ouais, Az était une légende. Légende de quoi, c'était encore à voir. Une mort légendaire peut-être, si je le passais par la fenêtre de cette charmante baie vitrée illuminée par les multiples paillettes et néons de l'intérieur.  « Et pour répondre à ta seconde question ... Malheureusement à part danser, faire des courbettes ridicules, piquer des petites cuillers pour les placer dans le sac de la grande rousse donc la robe violette est aussi immonde que dépassée ou encore surveiller ta nièce avant qu'on ne l'enlève, je ne pense pas que … Quoi que, je peux toujours mettre un peu d'animation en allant chercher le micro, mais là tu risques de vouloir me tuer, et j'aimerais remercier Leif pour son travail sur notre ex petite blonde avant »

« -J'ai déjà envie de te tuer, »
commentai-je négligemment, rendant sourire chafouin contre sourire chafouin.

Ce sourire que j'étirais jusqu'aux oreilles devait être presque aussi énervant que le sien. Mais Az avait un bac +2 en sourire chafouin. Quand celui-là avec quelque chose derrière la tête...Voir cet éternel sourire, c'était l'ordre de battre en retraite pour éviter de se retrouver emberlificoté dans un plan à la mord moi le nœud. Il y a peu j'aurais envie de l'effacer d'un baiser. Parce que c'était facile. Je me serais retenu – parce que j'ai fait assez de mal à assez de gens pour ne pas savoir que ce n'est pas parce que je ne m'occupe pas de mon meilleur ami parce que je ne sais pas qu'il souffre à son tour, et qu'il n'a certainement pas besoin de mes conneries en plus. Mais j'y aurais pensé, j'en aurais plaisanté. Aujourd'hui je m'observais à distance, observant cette pensée qui ne m'atteignait plus, que je ne pensais plus. Je n'avais plus touché quiconque, plus pensé à quiconque depuis Billy.

« Nous pourrons rentrer d'ici une heure, je vous le promets. D'ici là, nous pouvons toujours chercher la suite de notre programme, ou bien alors virer quelques personnes ... Dans tous les cas, Neil, il faut absolument que tu goûtes ces petits fours au thon, avant que l'autre manchot grotesque ne les engloutissent tous. » Une heure. Putain ça va être long. J'ai envie de vomir, rien qu'à l'idée des petits fours, des courbettes et de l'alcool qui coule à flots. Des fleurs qui sont dans tous les coins de mon champ de vision aussi ; personne ne m'a prévenu, évidemment. Je ne serais pas venu, certes, pas si j'avais eu l'idée de faire le lien entre ce gala et l'hypothétique présence d'Allen. Mais j'aurais également plus prendre mes médocs contre l'allergie – ceux acheté quand tous mes vêtements respiraient Allen et que chaque pore d'Allen embaumait les fleurs. Du coup j'ai les yeux rouges, le nez qui gratte, la gorge nouée ( peut-être pas d'allergie ), le cœur battant ( certainement pas le rhume des foins ), les mains moites ( toujours pas un symptôme crédible ) et je veux partir. Je suis soulagé, autant que brisé de ne pas entendre le non-dit entre nous. Allen. Il a pas pu louper l'annoncer de Billy – ce bon vieux Billy qui m'invite à ce gala tout en utilisant les fleurs d'Allen. Et maintenant que je sais à quel point les fleurs tant aimé sont le sang et l'âme de mon ancien amant...

Au moins, la tronche que tire Dylan et son accoutrement m'occupent l'esprit, me redonnent envie de rire – cela fait longtemps.  « C’est ça, fous-toi de ma gueule, Neil… Dis-moi que t’as ton flingue sur toi, s’il-te-plaît… » Je déboutonne ma veste de costume pour en tirer un pan entrouvert, laissant voir l'arme qui pend sous mon aisselle. Evidemment que j'ai mon flingue sur moi. « - Je suis videur ce soir, » je commente, soudain empli d'un flegme tout britannique, peut-être un brin prétentieux, comme si cela expliquait tout. Cela expliquait pourquoi je n'avais pas été fouillé en tous cas, ayant été chargé de cette basse besogne moi-même. Cela n'expliquait pas pourquoi j'avais soudainement envie de tirer sur tout ce qui bouge.

Mon regard fait un va-et-vient entre le coup qu'elle lui adresse, fort inutilement, et les sourires qui envoie du sarcasme au kilo. L'idée fait son chemin alors que je mâche sagement – docilement – mon petit four. Il n'est pas mauvais, oui. Mais cela ne vaut pas le coup d'endurer ça. Y en a au moins un qui s'amuse, vous me direz – Az resplendit, il fait la roue ce con...et Dylan lit dans mes pensées. Quelle femme. Je hausse un sourcil pour commenter, un sourire en coin :

« - Je ne te savais pas télépathe . »

A force de vivre ensembles hein, une sorte de complicité s'est nouée entre nous. Etrange comment jouer les éclopés chez Azraël finit par rapprocher les gens et par lui pourrir la vie ; Une heure pour le rendre dingue. Avec son aide, ce n'est pas impossible, alors que je souris d'un air entendu, reprenant ma coupe vide – elle n'a jamais semblé si légère.  « Merci… »

« -Merci  à toi, prend les toutes.»


J'ajoute à mi-voix, comme si je lui glissai quelque chose à l'oreille, comme si je n'étais pas désespéré d'échapper à cette prétendue fête, à ce prétendu devoir d'ingérer ce foutu alcool. Je n'avais jamais aimé ça, mais c'était de pire en pire. Surtout lorsqu'en tant qu'homme il semblait obligatoire que je boive ce champagne, que je souris aux femmes, que je me prête au jeu. Trois choses dont j'étais incapable, même si Azraël pouvait me faire sourire en le faisant, lui.
Je m'appuyai contre le buffet, les observait boire et manger les petits fours, me laissant aller à sourire. Je détestais ce genre de soirée, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas autant utilisé mes muscles pour sourire. Az voulait faire danser Dylan, elle refusait - je les observais avec quelque distance, leurs taquineries ravivant d'autres souvenirs. Jusqu'à ce que je me décide à bouger, et m'interposer entre eux, tournant le dos à Dylan.

« - Monsieur ... »

J'avais une étrange facilité à avoir l'air sombre et menaçant, je l'avais remarqué dès que j'avais rencontré des soldats dont c'était le métier - et j'en jouais maintenant alors que je posais la main sur le torse d'Az... comme pour le repousser. Parlant fort, repoussant l'intrus, viril, protecteur. Ridicule car surjoué.

"- Il vous embête mademoiselle ? ...Vous êtes ivre aussi ? Vous ne tenez pas debout ! Votre verre ! Attention !"

Un verre mal tenu, l'alcool qui éclabousse, je les attrapai et les poussait d'autorité vers la sortie, fendant la foule, très...garde du corps. Et me mordant la lèvre pour ne pas rire aux protestations d'Az et à toute cette mise en scène alors que je le traînai vers la sortie, la main sur son épaule et tenant de l'autre Dylan. Quelle belle brochette d'imbéciles. J'étais comme ivre, sans boire, la tête légère, tournant presque de futilité.

"- Taxi ! "  

A l'intérieur, résonnait encore la musique – la voix de Billy me parvenait, en sourdine. Il n'était pas difficile de l'imaginer se déhancher sur scène, chanter son amour à Rick, vanter les mérites d'Eilis – célébrer son amant et ma nière. Tout ce que j'étais incapable d'assurer. Je me stoppai avant d'arriver à la voiture, à la liberté, pris d'une impulsion subite :

« - J'ai oublié un truc, je vous rejoins à l'appart. Ne faites pas de bêtises. »


Ou en tous cas pas dans le salon. Moi-même, je m'en étais abstenu – à part … une fois ou deux, mais je ne tenais pas debout. Je ne m'en souvenais que par l'air déçu et désapprobateur d'Azraël – mes derniers restes de décence et de l'homme que j'étais évaporés par mes premiers essais de drogue. Les derniers, me sermonnai-je alors que je retournais dans la chaleur suffocante de ce monde étranger. Les mains dans les poches de mon costume, sans savoir qui chercher. Ce que je voulais trouver. Qui. Un peu au hasard, je m'enfonçai dans la foule de pingouins. Je voulais voir Eilis, c'était pour cela que j'étais rentré – c'était la seule chose dont je me souvenais, la seule chose qui devait guider mes pas – mais déjà, je regrettais de ne pas être rentré avec eux, de ne pas m'écrouler joyeusement sur le canapé du salon, de ne pas les regarder se prendre le bec à moitié ivre, de ne pas oublier.

L'exposition d'Eilis. J'avais déjà vu certaines photos, mais d'autres m'étaient inconnues – comme celle où je buvais ce qui devait être une tasse de thé. Je ne me souvenais pas qu'elle m'ait pris en photo. Je n'avais jamais vu sa mère non plus. Pas ainsi, ni en photo ni en vrai, pas aussi heureuse. Et c'était un coup de poing en l'estomac. Rien à voir avec le coup de foudre qui me tombai sur le coin du crâne lorsque j'aperçus une image d'Allen, en train de cuisiner. Tonton Allen. Une partie de la famille d'Eilis. Je me souvenais de ce jour là, mais y avait-il un moment, une expression sur le visage d'Allen dont je ne me souvenais pas ? De sa timidité des premiers jours à la peur du dernier. En passant par ses yeux de chiot battu, sa bouille lorsqu'il souriait, ses yeux pétillants, comme là, alors qu'il cuisinait. Je m'immobilisais devant – inutilement, ce visage je l'avais gravé en moi plus sûrement qu'aucun dialecte. Comme par un fait exprès – avec Eilis, ce ne serait pas étonnant - , elle était juste à la hauteur de mes yeux. Je fixais mon regard à l'image, à la toile où avait été imprimée et agrandie, puis mes mâchoires se serrèrent et je retournai à la foule d'un pas brusque, à grandes enjambées emplies de mauvais souvenirs. Qu'est-ce que je foutais là ?

Rick. Le fiancé de Billy errait à travers la foule, comme perdu et accrocha mon regard - il était étonnant que tous ne se retournent pas sur lui, son physique d'Apollon, mêlé à a couverture médiatique de son amant ... et qu'il manquait de bousculer un serveur pressé.  

« - Rick ?  »

Je m'interposai sur son chemin, me plaçant face à lui et dans la ligne de son champ de vision. Proche, peut-être trop - je me rejetai légèrement en arrière, levant une main de paix entre nous. Pas que j'aie encore mal de son coup de la dernière fois, mais je ne le connaissais que par l'intermédiaire de Billy. Et mes antécédents ne plaidaient pas en ma faveur - mais il fallait que je lui parle, même si soudain j'avais la bouche sèche, suppliante pour une gorgée d'alcool.

« - … Excuse-moi. Pour ça, et pour...la dernière fois. Tu avais raison. Je sais pas ce que Billy t'as dit, mais je l'ai mis dans la merde, et je suis désolé. Il a l'air de s'être remis, grâce à toi... et..C'est bien.»

Je grimaçai et détournai le regard. J'avais honte - honte de mon comportement cette soirée là,  honte de mon comportement cette dernière année. Je ne méritais ni Billy, ni Az. Encore moins Allen ou Eilis. Honteux, je clignai des paupières, posant mon regard sur le sol, puis sur l'assemblée - cette foule de riches magnats qui cachaient leurs véritables crimes sous l'argent et les paillettes. J'en connaissais certains parce que ils avaient soutenu la purge. D'autres parce qu'ils en avaient été la cible. Toute cette hypocrisie et ses mensonges me rendaient physiquement malade, la tête me tournant et mon estomac se révulsant et le murmure passa mes lèvres sans même que j'y pense :

« - J'espère juste que les orphelins auront quelque chose. »  
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Sam 24 Oct 2015 - 15:54
Invité
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Anonymous
Un gala de charité ? Daken n'était pas trop chaud pour y aller, bien sûr il aimait ce genre de rassemblement, cela pouvait être chiant à mourir, mais on peut tomber parfois sur des personnes très intéressantes, mais surtout on pouvait apprendre beaucoup en laissant traîner une oreille. A la base le nippon n'avait pas voulut y aller, puis on lui avait conseillé de le faire, pour la com' c'était toujours bien d'y avoir des Avengers. Surtout que Daken faisait partie de ceux qui étaient vendeurs et appréciés, son passé de criminel étant assez secret, la population lambda ne le connaissait pas du tout avant qu'il soit Wolverine. Et entre son style et celui de son alter ego (Wolverine) le personnage plaisait aux gens, pas tous, mais assez. Aussi c'était une bonne idée pour lui de se faire voir là-bas.
Le seul problème c'était les cinq membres d'un groupement terroriste repérés par le renseignement, un problème dont il devait s'occuper rapidement, en plus de ce genre de choses, Akihiro faisait pas mal de missions spontanées de petite envergures, généralement laissées aux héros, il en faisait quand il s'ennuyait, encore une fois c'était très important pour l'image des Darks Avengers, il fallait prouver qu'ils étaient aussi légitimes (voir plus) que l'ancien groupe. Enfin bref, après ce petit imprévu passé, il pouvait enfin se laver, s'habiller et se rendre à la soirée, seulement… il avait une heure de retard déjà.

Une fois devant l'entrée il se dit rapidement qu'il n'avait certainement pas envie d'entrer en retard comme si de rien n'était, de plus même si l'entrée n'était pas bien chère il n'avait aucune envie de payer quoi que ce soit, la purge il s'en foutait, tout comme les orphelins d'ailleurs. Aussi il préféra entrer à sa façon, clandestinement. Après un petit périple dont je vous passerais les détails, Daken fini par atterrir dans les toilettes pour hommes, il était assez doué à ce petit jeu pour avoir réussi à ne pas se vautrer ou salir ses vêtements. De toute façon avec un costume sur mesure il n'allait pas faire le foufou.
Il tira la chasse et sortit du cabinet, il se regarda un instant dans le miroir, puis il sortit de la pièce pour se retrouver rapidement dans la salle principale. Inutile de dire que quelques regards restèrent un instant captivé par cet étrange mélange de style, du bon goût et de la classe avec le costume (certes simple, mais raffiné tout de même) et un peu d'excentricité avec la coupe de cheveux (côtés du crâne rasé court et bonne longueur sur le dessus) ressemblant à une sorte de mohawk, mais en plus large. Certains pourraient donc reconnaître le Wolverine des Avengers rien que grâce à ce style.
Malheureusement, après quelques temps passer à parler, à parcourir la salle (saluant ceux qu'il connaissait d'un signe de verre) et à écouter quelques messes basses, une jeune femme le percuta par accident, il en résultat un verra éclaté au sol. La jeune femme s'excusa apparemment confuse et Daken lui offrit un sourire amusé et chaleureux, elle n'avait pas l'air dans son élément la pauvre, il pouvait comprendre il n'était pas de ce monde non plus...autrefois. Le japonnais saisit deux coupes au passage d'un serveur et en donna une à la jeune femme, puis il répondit à son excuse (à savoir qu'elle ne l'avait pas vue) :
C'est étrange habituellement on me voit de loin. Nous devrions nous écarter un peu, il ne faudrait pas tacher une si belle robe ou que vous vous blessiez inutilement avec le verre au sol.

Il l'invita donc d'un geste de la main à s'écarter un peu du sinistre, inutile de dire que ses phéromones spéciales confiances étaient déployées depuis un petit moment maintenant, il n'en avait pas forcément besoin, mais cela accélérait souvent les choses
C'est inhabituel de voir une aussi charmante jeune femme qui semble aussi perdue dans ce genre d'endroit. Vous n'y êtes pas habituée je me trompe ?

Par la suite 23 heures sonnaient et bientôt l'hôte de ses lieux ce mit à pousser la chansonnette, Daken alternait entre la jeune femme et la scène, mais on pouvait facilement deviner que la jeune femme en face de lui à ce moment était bien plus intéressante.
HRP:
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Lun 26 Oct 2015 - 20:37
Invité
Invité
Anonymous
Gala de Charité
Chels & Everyone

Venant a peine de foncer dans quelqu'un qu'elle n’avait pas vue, dut a ce qu'elle avait été trop prise dans ses pensée une fois de plus, notre jeune femme s’était excuser le plus rapidement possible. Puisqu'elle avait la malheureuse habitude de foncer dans les gens à présent. Espérant juste que cette fois-ci, rien de mal allait lui arriver a cause de cet accident.  Parce que sinon, elle n’allait pas vouloir se battre cette fois-ci, elle en avait marre d’être toujours en fuite, ou cacher chez elle. Mais des qu'elle releva les yeux vers l'homme, celui-ci ne lui dit que les deux devraient s’écarter de la, pour ne pas tacher sa robe ou qu’elle se blesse? Étrange. Bien qu'elle ne détesta guère l'attention reçue. Elle lui fit un léger sourire avant de répondre d'une voix douce et chaleureuse.


-Vous avez sans doute raison.



Puis elle s’éloigna quelque peu de verre briser sur le sol, en compagnie de l'homme.  Elle savait trouvé plus qu’idiote d’échapper son verre de la sorte, surtout qu’elle avait vraiment voulu gouter a ce champagne.  Mais aussi habituellement, elle n’était pas si maladroite. Faut croire que rester enfermer chez  elle depuis plus de trois mois, avait dut la rendre un peu empoter. Elle avait perdu ses bons réflexes de mutante.  Elle avait bien entendu pris le verre que celui-ci lui avait tendu quelque minute plutôt, ce qui la rendit un peu plus heureuse. Du moins pour le moment.  Ce qu’il lui dit par la suite, la déstabilisa quelque peu. Elle n’avait pas l’habitude de recevoir se genre de compliment. C’était plus tôt le rôle de son jumeau de recevoir tout les compliments possibles, puisqu’elle avait toujours été dans son ombre.  Enfin durant leur enfance surtout.  Alors le compliment la fit rougir un peu, mais elle essaya de ne pas trop le démontrer avant de répondre à l’homme.



-Non je n’y suis pas vraiment habituer.  Enfin ca fait longtemps que je ne suis pas venu dans ce genre de soirée. Avant j’y allais plus souvent en compagnie de mon frère.



Elle prit par la suite une petite gorgée de son nouveau verre, avant de regarder vers la scène, ou l’hôte  de l’endroit commença à chanter. Oh comme elle aurait aimé aller chanter, elle aussi. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas osé toucher à un micro, ou encore a sa propre guitare pour écrire de nouveau. Il fallait qu’elle s’y remettre, une bonne fois pour toute.


-Une chose est sur, notre hôte sait très bien animer une soirée, n’est-ce pas?

Spoiler:
   
Emi Burton
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Ven 1 Jan 2016 - 16:44
Marvel
Admin
Marvel



  Event
Gala de Charité pour les Orphelins et les Grands Enfants...
22 JUIN 2015 ; 02h08 – MANHATTAN, NEW-YORK.


Le Gala continué de façon plus ou moins tranquille. Pour la plupart des invités on termina la soirée dans la joie et la bonne humeur, sans trop de coupes de champagne brisées. Au magnifique duo d’Eilis et Phillys succéda le merveilleux violoncelliste qu’était Allen. Les hôtes ont pu se réjouir en grande majorité tandis que certain disparaissaient étrangement tel que le président, ou encore Neil après avoir lancé à Richard que son fiancé faisait partie de la Confrérie. Petit à petit, la salle se vide et seuls restent quelques derniers fêtards et le personnel de l’hôtel qui commence à ranger petit à petit, avec l’aide du patron, avant que les lumières ne s’éteignent dans la grande salle du Queen’s pour le reste de la nuit et que je le calme retombe sur l’hôtel de luxe de Manhattan.





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