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Emmène-moi vers d'autre horizon ♦ Alexei

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Jeu 29 Mai 2014 - 11:41
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Burlesque – quelques heures plus tôt (avant la folle aventure)

Je déteste cette vie ici-bas. Etre revenu sur Asgard pendant le mariage de Thor et Jane m’avait à la fois fait un bien fou mais m’avait profondément bouleversé au plus profond de moi. Bien plus que je ne l’aurais imaginé.  Revoir ces paysages, ce ciel et les odeurs qu’il s’y trouve … Midgard n’était en rien comparable à ma cité d’or dans laquelle j’étais née il y a déjà fort longtemps. Séparé d’elle depuis des milliers d’année par la mort puis l’exile. J’avais quitté ma prison charnelle pour me retrouver sur une prison minable. Bien que je remercie Héla de m’avoir libérer pour le bien de ma famille qui avait besoin de moi. Cet exil me semblait moins amer avec eux, moins pénible. J’avais retrouvé Loki et Amora ainsi que les enfants qui avait tellement grandi. Tout comme moi, disparu adolescente, me revoilà adulte. Enfin vraiment que d’apparence. Cette journée est d’une banalité comme depuis des mois. Je sors très peu, sauf avec Amora pour aller faire les magasins en sa compagnie, j’ai retrouvé mon Azraël et je vois de temps en temps Rogers. Clinton passe de temps en temps pleurer sur nos épaules, Amora le console à sa manière et moi de la mienne. Il repart toujours heureux en général…

Ce soir-là je décidais de descendre de ma chambre pour aller dans le Burlesque boire quelque verre et rencontrer des Midgardiens. Si je pouvais tourmenter quelque âme apeurée peut-être que ça me remonterait le moral ? Ces forêts vertes boisé me manquent tellement. Rien ici-bas ne pourrait certainement les remplacer. Mais finalement qu’ai-je vu de Midgard ? New York … sorti de là je n’ai jamais visité ce monde, vaste et pour le moins étrange. Moi Lorelei, déesse qui me morfond sur moi-même alors que tant de chose s’ouvre à moi et ce monde vénale qui grouille sous mes pieds me tend les bras. Ce n’était pas la première fois que j’avais envie de découvrir le monde et que la curiosité me piqué le bout du nez. Comme le dit Amora je suis resté une enfant, je n’ai grandi que physiquement même si la mort ma rendu plus sage. Je reste une gamine espiègle. Ce soir j’ai envie de découvrir le monde. Je descends les escaliers talon rouge aux pieds, robe moulante noir, mes cheveux blond faisant des anglaises tombé le long de mon visage d’ange maquillé juste ce qu’il fallait. Même si je descends de ma chambre je reste une fille très coquette par plaisir. Je n’ai pas vraiment besoin d’en faire autant que les humaines pour avoir les hommes que je veux avoir, il me suffit d’un peu de magie et de quelques envoutements. La manipulation ça me connait !

Je me rends dans le bar, il y a du monde sans être le foutoir. Tout le personnelle et sous les ordres de Loki et par extension réponde aux attentes d’Amora ainsi qu’au mienne étant toutes deux co-gestionnaires du lieu lorsque Loki n’était pas présent. C’est vrai qu’on est au petit soin ici, nous n’avons pas à nous plaindre. Je regarde le barman, lui adressant un grand sourire plutôt hautain. On ne change pas les bonnes habitudes. Je marche dans le bar, ne regardant pas les quelques hommes qui se tournent sur mon passage. Je demande au barman une fois au comptoir un verre de vodka pour commencer la soirée tranquillement. Je n’ai pas envie de rester au comptoir … j’ai envie de poser quelque part, à une table pouvant observer assise tranquillement les conversations des humains, leur habitude, leur mode de vie. Comprendre leur minable petite vie sans importance. Je regarde l’heure, les stripteaseuses n’allaient pas tarder à entrer sur scène. Je suis toujours amusé de voir le regard de ces hommes complètement fou devant des femmes dansant à moitié nue. Je tourne la tête et vois vers le fond du Burlesque, un homme assit à une table tout seul. Il ne semblait attendre personne. Alors je tante ma chance pour m’installer près de lui.

Prenant mon verre dans ma main, je marche dans sa direction d’un pas certain. En m’approchant je le scrute et l’observe, il est bel homme, assez jeune, bien fait. Me voilà comblé. Les filles entre dans le Burlesque, une musique comme dirait les midgardiens sensuel se fait entendre dans le lieu, avec des lumières rose/rouge, j’entends des sifflements de messeux sur mon passage mais aussi à l’arrivée des filles. L’ambiance s’installe enfin dans le palais de la passion et de la déchéance. Une fois assez proche de lui, je le regarde droit dans les yeux, mon verre à la main.

« Bonsoir, puis-je m’installais avec vous ? »

Il accepte, je dépose mon verre sur la table et m’assoit en face de lui, je lui souris amicalement. Je tourne le regard vers les filles qui danse sur l’estrade, beaucoup s’étant rapproché pour leur donner des billets, dansant presque devant elle pour avoir la chance de voir une paire de fesse. Je trouvais ça tellement minable de tombé si bas dans la déchéance humaine. Je me tourne enfin vers mon voisin de table.

« Ce n’est pas votre genre ou vous êtes trop timide pour les rejoindre ? »

Lui avais-je demandé, gentiment le sourire aux lèvres et le regard amusé. Puis je rajoute après sa réponse « Je m’appelle Mélodie » Je donne toujours ma fausse identité au gens que je croise. Tout le monde n’est pas encore au courent que Lorelei est revenu du monde des morts. Alors je suis sur mes gardes, lorsque la nouvelle se sera rependu comme une traîne de poudre et que mon visage sera aussi connu que celui de Loki. Ça sera une autre paire de manche. Mais ne le connaissant pas, je reste dans le doute. Des fois dans le bar des gens me connaissent, en tant que Mélodie ou Lorelei parce qu’ils ont croisé dans leur vie ma sœur à leur perd la plus part du temps, on les croque et on les jette.

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Jeu 29 Mai 2014 - 23:47
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Comment Alex avait pu se retrouver dans un établissement se nommant "le Burlesque"? C'est un enchaînement d'événements qui, mis les uns à la suite des autres, donnent ce résultat.
Une mise à mort qui ne se déroule pas comme prévue. Une vie "simple" où il devient lui-même une cible à abattre - encore que cela restait à confirmer. Des soupçons sur la nature de ses supérieurs. Et l'envie d'obtenir des réponses. Rapidement.

Et pour obtenir des réponses de la part d'une agence de renseignements Russes, faut être... efficace. Et surtout, connaître les bonnes personnes. Et c'est l'une de ces personnes qu'Alexei devait initialement rencontrer ce soir. Un ancien du KGB. Il dirige aujourd'hui un clan de mafieux au sein de New-York, et brasse plus d'argent en un an que la plupart des gens ne le feront en une vie. Cet homme? Boris Yolenko. Un mètre soixante, pour pas loin de cent/cent dix kilos. La cinquantaine bien tassée. Une odeur de tabac froid qui lui colle à la peau, malgré ses beaux vêtements et son eau de Cologne à plusieurs milliers de dollars la bouteille. Le peu de cheveux qui lui restent son gras, et ses yeux ont la couleur jaunâtre si particulière qu'ont les yeux des gens qui abusent de l'alcool. Il ne rentre jamais seul le soir chez lui. Outre ses gardes du corps, il y a toujours au moins deux belles femmes pour l'accompagner. C'est certainement grâce à son charisme...

Lui et Alex avaient rendez-vous. Dans ce lieu. Et afin de ne pas trop dénoter avec le décor, Alexei s'était vêtu d'une tenue classe, mais sobre, histoire d'être présentable, mais pas remarqué.
Mais le gros tas arrogant - c'est ainsi que le décrirait Alexei -était en retard. Et à peine son énorme paire de fesses fut posée dans le confortable fauteuil du club qu'il s'en délogea pour aller reluquer celles des danseuses qui entamaient leur show.

*De la patience... De la patience... Il n'y a que lui pour me donner ce que je veux* pensait Alex, les yeux rivés sur son verre de sirop au citron.

Mais l'arrivée d'une jeune femme le tira de sa contemplation. Elle le fixe, droit dans les yeux, et lui demande si elle peut s'installer avec lui. Après un regard furtif sur Boris, dont les poches débordantes de billets verts semblaient indiquer qu'il allait en avoir pour un sacré moment, Alexei accepta.

C'est alors que vint une seconde question, à laquelle il ne put s'empêcher de répondre avec un petit sourire en coin.

"Je ne suis pas un habitué de ce genre de... spectacle." Il disait cela en titillant du bout de l'index le rebord de son verre, puis il enchaîna. "Enchanté, Mélodie. Je m'appelle..." Une fraction de seconde, imperceptible, d'hésitation vint quand il dut dire son prénom. Doit-il dévoiler sa véritable identité? Ou est-ce qu'il doit encore faire preuve de retenue, de sérieux, de discrétion? "Alex." Au diable les secrets. Si tout se passe comme il le souhaite, d'ici quelques heures, un air frais et froid, emplira ses poumons à plusieurs centaines de kilomètres de là.

Et vu que la soirée s'annonce trèèèès longue - Boris a visiblement très envie de s'amuser - autant la passer en charmante compagnie. Et si par nature, Alexei n'est ni dragueur, ni charmeur, des années d'entraînement pour paraître être ce qu'il n'est pas lui facilitent bien les choses.

Balayant le décor du regard, avant de le reposer sur sa nouvelle interlocutrice, il reprend. "C'est le genre d'endroit qui vous plait? Cette lumière, ces meubles, ces..." Oh, non, on ne va pas forcément évoquer les femmes en train de se déhancher sensuellement devant un public qui en veut toujours plus.
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Ven 30 Mai 2014 - 1:31
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Je m’assois délicatement sur le siège en face du jeune humain. Je lui jette quelque coup d’œil avant de regarder un peu plus longtemps les filles plus loin. L’ambiance bâté son plein ce soir, les filles sont chaudes comme la braise et les clients se ruent pour être devant, d’autre plus réservé reste légèrement en arrière pour admiré le spectacle humblement assit dans de sublime fauteuils de velours. Je reconnaissais bien là le goût de Loki pour le confort des installations. Mon voisin de table avait l’air de regarder dans leur direction mais pas les femmes … un des hommes parmi cet assemblé. Que faire ici c’est ce genre de spectacle ne l’intéresse pas, ou alors trop timide.

Je me tourne vers lui et lui pose la question. « Je ne suis pas un habitué de ce genre de... spectacle. » marqué par un petit sourire en coin. La question me démanger les lèvres, qu’est-ce qu’un homme comme vous fait donc ici dans ce genre de lieu ? Soit il était glauque soit il accompagnait quelqu’un, et certainement la personne qu’il devait regarder à côté. Je prends mon verre dans ma main tout en lui souriant à sa remarque. Je porte le verre à mes lèvres et bois une gorgé reposant le verre délicatement sur la table. Je me présente à lui. Il en fait de même avec une brève hésitation « Enchanté, Mélodie. Je m'appelle... […]Alex » Il sentait le mensonge. Mais ce n’était pas mon problème, je ne suis pas mutante la purge ne peut rien contre les asgardiens. Qu’il garde son identité pour lui, je le trompe bien également.

« Enchanté Alex »

Je lui fais un petit sourire en coin, le regardant jouer avec son verre, faisant glisser son doigt sur le rebord du verre. Il n’avait pas l’air d’être là par guetter de cœur. Quelle tristesse. Je le regarde plus … intensément. Il est très bel homme, bien habillé très élégant, un côté charmeur ténébreux se dégage de lui malgré une certaine retenu et une droiture dans sa posture et son visage. Il n’en est pas moins attirant ! Qu’est-ce qu’un homme tel que lui peut bien faire dans un tel lieu de dévergondé et du pêcher comme dise les midgardiens. Si c’est se trouver un coup d’un soir il a de quoi faire ici … les filles faciles ça regorge dans ce genre d’endroit. Je le regarde tourner les yeux autour de nous en me demandant : « C'est le genre d'endroit qui vous plait? Cette lumière, ces meubles, ces… » Je me mets à rire amusé par ces propos. Il est vrai que je ne devais pas vraiment coller aux lieux. Je suis plutôt classe et distingué pas très … rose et velours. Je penche la tête, passant ma langue sur mes dents en regardant mon verre. Comment expliquer la chose.

« Non pas vraiment, mais je vie ici. Enfin … Dans les chambres en haut. »

Peut commun c’est vrai. Mais c’est vrai qu’ici j’étais tranquille puis j’avais ma famille. On n’a pas à se plaindre. Et puis pour rien cacher en rigole bien ici ! Je rajoute. « Le patron est sympa, c’est difficile de trouver des hommes qui accepte de loger des Asgardiens. » Je lui dévoile ma nature, en général ça en impose aux yeux des humains. Puis je savais que si je discutais un peu avec lui … il y aurait énormément de chose que je ne connaitrais pas. C’est ma faute en même temps, je me refuse de sortir. Aussi par peur de se montre étrange, disparaître pendant plusieurs milliers d’année c’est une chose mais revenir dans un monde étranger c’est encore pire. Tellement de chose me son étrangère et je passerai pour une débile à ses yeux. Et ça ce n’est pas digne de la princesse que je suis !

J’attends de voir sa réaction face à ça et je lui demande toujours en le regardant droit dans les yeux. « Et vous, qu’est-ce qu’un homme comme vous fait ici si ce n’est pour la déco, le style ou bien … l’ambiance ? » dis-je en montrant les filles se déhanchant d’un signe de tête.


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Ven 30 Mai 2014 - 2:05
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Il y avait tellement de personnes ce soir. Non pas que la salle fut bondée, mais il y avait tout de même pas mal de monde. Mais c'était tout de même vers lui que... Mélodie était venue s'asseoir.

Et si elle aussi semble enchantée de cette rencontre, elle donne un début d'explication à Alexei, sur le pourquoi une femme comme elle -classe, charmante, etc- passait sa soirée dans un tel lieu. « Non pas vraiment, mais je vie ici. Enfin … Dans les chambres en haut. »

En entendant cela, Alexei haussa un sourcil, ne pouvant masquer sa surprise. Il était allé en mission dans plus de trente pays ces quarante dernières années. Dans chacun d'eux, il avait pu trouver un endroit semblable à celui-ci. Mais jamais, pas une seule fois, l'un des résidents "permanents" n'avait eu autant de charme ou un regard si... envoûtant. Et si ce point semblait peu commun, l'explication qui s'ensuivit était encore plus incroyable. « Le patron est sympa, c’est difficile de trouver des hommes qui accepte de loger des Asgardiens. » Enfin "explication"... C'était tout de même un peu gros, non?

En entendant cela, Alexei ne put s'empêcher d'afficher un sourire franc, dévoilant sa dentition blanche, éclatante - et fraîchement réparée, mais ça, c'est une autre histoire. "Vous êtes donc une... Asgardienne? Avec le Valhalla, et tout le reste? " questionna-t-il, comme s'il n'était pas sûr de bien comprendre ce qu'elle venait de dire. D'un signe de l'index, il recommanda à boire. La même chose qui lui fut amenée les trois ou quatre fois précédentes. Du thé glacé. Et, aussi bizarre que cela pourrait paraître, la serveuse amena aussi un verre de boisson à Mélodie.

S'il pouvait douter de la nature divine de la demoiselle, au moins, il savait que son lien étroit avec le patron n'était pas un mensonge. On lui servait à l’œil une boisson qu'elle aime. Et se raclant la gorge, il reprend: "Je ne suis pas un spécialiste en mythologie scandinave, mais je ne me souviens pas que le prénom de Mélodie soit cité à un moment ou un autre..." Voila. C'est une tournure de phrase qui permet de rentrer dans le jeu -un peu gros- du délire Dieux Nordiques, mais aussi de montrer son intérêt tout en n'étant pas prêt à tout gober. Cela dit, une chose est certaine, sa beauté, sa classe... C'était pas le genre de femme que l'on croise à tous les coins de rue, c'est certain.

Mais ce n'est pas tout. Lui désignant les filles en train de se trémousser, Mélodie lui demande "Et vous, qu’est-ce qu’un homme comme vous fait ici si ce n’est pour la déco, le style ou bien … l’ambiance ?" Marrant, elle lui retourne sa question. Du bout de son index, il tapote légèrement sur son verre, et avec un sourire complice, il dit "On m'a dit que le thé glacé était très bon ici..." Mais trève de plaisanterie, autant lui répondre franchement... "J'avais rendez-vous avec..." d'un signe de la tête il désigne Boris. "... le monsieur là-bas. Il doit m'aider à... retourner chez moi. Rapidement. Mais il a visiblement envie de se détendre un peu, avant de commencer à..." Alexei interrompt sa phrase.

Le petit homme bedonnant est en train de revenir vers la table. Le spectacle est pourtant loin d'être terminé. Mais guidé par un organe tout autre que son cerveau, il a remarqué la charmante compagnie d'Alexei, alors qu'il lui jetait un regard un peu par hasard, pour voir ce que son rendez-vous de ce soir faisait pendant que lui... profitait.

Sans gêne aucune, il revient à table, et reluque sans retenue la femme attablée. A croire que Boris et Alexei sont les deux face d'une même pièce. Parfaitement opposés, différents, et semblables en rien. Il prend à peine le temps de se présenter, et ignore royalement Alexei, avant de bassiner la demoiselle d'un discours à la fois pompeux et déplacé...
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Ven 30 Mai 2014 - 11:09
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Je ne m’adresse pas à n’importe qui ça c’est certain. Me voilà en compagnie d’un certain Alex, charmant, d’une classe sans précédent et d’une beauté à faire danser toutes les stripteaseuses de ce cabaret rien que pour lui s’il le désirait d’un claquement des doigts.  Je donne mes explications sur mon existence en ce lieu. Il hausse un sourcil à mes paroles, je lui dis que je vie en réalité ici, il a l’air très étonner. Je peux le comprendre une femme avec autant de classe n’a rien à faire ici mais nous asgardiens exilés aimons bien contempler la dépravation humaine. Ça nous permet de nous dire que finalement nous sommes bien mieux qu’eux. Pour me faire comprendre, je n’aime pas que l’on me prenne pour n’importe qui je lui dis que je suis asgardienne ce qui explique mon habitation ici, un patron sympathique qui accepte les gens comme moi. Ce qui est n’est pas totalement un mensonge étant donné que le patron est ce cher Loki. Il affiche un sourire après avoir appris que je ne venais pas de son monde. En général j’avais droit à deux catégories de réactions, le dégout et la peur ou la fascination et l’intéressement. Je me mets à sourire également à la vue d’un si beau sourire qu’il me présentait. « Vous êtes donc une... Asgardienne? Avec le Valhalla, et tout le reste? » Je me mets à rire, les humains sont si adorables. Ils ne connaissent qu’un tiers de notre vie, de nos coutumes et de nos mythes. Même si certain sont bien plus cultivé que d’autre, nous sommes si nombreux. Et pour comprendre Asgard et ces merveilles il faut le vivre, le voir de ses propres yeux. Ses prairies, son herbe fraîche, sa lumière étincelante par dessus le palais. Les diverses lunes et les diverses planètes que nous pouvions contempler le soir lorsque le ciel devient entre bleu et violet, nous laissant admiré ses plus belles merveilles, la galaxie infiniment belle. Un pincement au coeur. Je repense à ce que j'avais quitté pour la sauver. Mourir pour Asgard, voilà ce que j'avais fais, en quittant famille, ami et amour, le reste n'avait pas d'importance. Ils étaient vivant, ma patrie était debout.

« Oui comme vous dite. Le Valhalla et tout le reste. »

Le Valhalla … le royaume que les guerriers forts et braves rêvent tous d’accéder pour leur salut. Je le regarde faire un signe à la serveuse qui vient vers nous. Je lui souris et lui montre du regard mon verre vide également. Elle revient avec la commande de monsieur Alex et toujours la même chose pour moi également -un verre de Vodka-. Ne vous inquiétez pas pour moi, nous asgardiens ils nous en font beaucoup  pour être ivres, trois verres de vodka ne suffiront pas croyez moi. Ici j’avais goûté tellement de chose, pour le moins étrange… très différent de ce que l’on pouvait boire par chez nous. Les alcools sont bien plus fort, par moment j'ai l'impression de boire de l'eau aromatisé avec un nuage d'alcool... Sauf peut-être ce qu’il appelle la bière qui ressemblait presque à ce que nous buvions dans les tavernes. Alors que j’avais les yeux baissé sur mon verre, faisant tournez doucement les glaçons dans le récipient, j’entends Alex raclait sa gorge, relevant les yeux vers lui pour l’écouter parler. « Je ne suis pas un spécialiste en mythologie scandinave, mais je ne me souviens pas que le prénom de Mélodie soit cité à un moment ou un autre... » Alors là il m’avait plus ou moins eux. J’avais deux cartes en main, lui dire que tout le peuple asgardien n’était pas des dieux, ce qui était vrai ou simplement lui dire ma réel identité. Mais connaissait-il le mythe de la déesse Lorelei que les midgardiens m’avaient offert à leur dépend. - On dit que c’est une petite fille, très jeune, qui monte sur les rochers près de la mer elle est belle, bien plus belle que les autres et chante. On dit qu’elle n’est pas humaine, certain dis que c’est une déesse d’autre une nymphe. Et elle envoûte les hommes, par sa beauté, sa magie et sa voix mélodieuse. - Une espèce de sirène sans attribue marin. Voilà ce que pouvez évoquer le nom de Lorelei a des passionnés d’histoire mythologique. Pourquoi à votre avis ai-je pris le nom de Mélodie ? Ce n’est pas anodin, rien n’est anodin. Je préférais encore la reine des glaces… bien plus froid et déconcertant. Et cette petite fille s’était moi, il y a fort longtemps avant que je ne meurs et que ce mythe disparu dans les tréfonds de l’oubli. Que devais-je faire, dire la vérité ? Ou continuer de mentir.

« Vous savez, tous les membres de notre peuple ne sont pas des dieux.»

Je décidai de garder mon anonymat pour le moment s’il était digne de confiance, un jour il saura ma réelle identité comme d’autre avant lui. Je me demande si ce jeu va continuer longtemps. Je n’aime pas me cacher, j’aime la liberté, ma liberté. Et être coincé ici avec des humains ne m’a jamais enchanté. J’aimerais vraiment de temps en temps pouvoir être moi, Lorelei, vrai et pas simplement la jolie et gentille Mélodie que les humains connaissent … Steven, Jane, Lucy, Johnny et les autres. Mais être moi comme avec ma famille, le seul humain qui doit connaitre ma réelle existence doit être ce russe que j’avais croisé un jour, Bucky. Il n’était pas assez humain à mon gout pour que je me cache derrière des subterfuges. Qu’avais-je à craindre d’un homme comme lui ? Même, qu’avais-je à craindre d’un homme tout court. Rien, strictement rien. Je suis plus forte, plus résistante, doué en magie et enchantement accumulé à mes pouvoirs divins inné. Même devant un grand gaillard comme lui je pourrais m’en sortir. J’ai changé d’avis.

« En réalité, Alex. Si vous n’avez jamais entendu le prénom de Mélodie c’est parce qu’il n’existe pas. Un surnom que je me suis attribuer pour garder une certaine tranquillité auprès de votre peuple. Je ne sais guère si vous connaissez bien nos légendes, mais mon véritable nom est Lorelei. Navré de vous avoir trompé jusque-là sur mon identité. »

Et bien vous savez quoi. C’est bien ça faisait un moment que je me sentais aussi bien, aussi détendu d’avoir dit à quelqu’un comment je m’appelais. Je prends une inspiration et bois quelques gorgés de vodka. J’avais envie de m’amuser dans ce monde ici-bas. Je lui souris, sûr de moi. Qu'est-ce qu'un simple humain pourrait-il contre moi? Me dénoncé au près de qui le SHIELD? Ils préfèrent courir après des mutants ces derniers temps. Finalement je lui retourne sa question contre lui. Sur les raisons de sa venue ici. Son air complice me fait sourire en coin des lèvres « On m'a dit que le thé glacé était très bon ici... » Un pouffement de rire sort de ma bouche. Il était sorti naturellement. Il se moquait vraiment de moi, je le regarde dans les yeux, le regard taquin il me faisait rire. Heureusement qu’il plaisantait, j’aurais pu prendre mal une raison aussi peu concluante. « J’en ferai savoir au patron … que son thé glacé fait de l’effet. » Dis-je en regardant son verre qu’il n’arrêtait pas de tapoter. Je m’imaginais dire cela à Loki quelque seconde … le fou rire assuré. Finalement il me répond sincèrement « J'avais rendez-vous avec... » D’un signe de tête il me montre une personne. Je tourne discrètement mon visage vers l’homme en question. Je grimace furtivement en le voyant. Le genre de midgarien qui me déroute. Gras, pédant et douteux. Ce qu’ils appellent homme à femme plein de billet vert. Répugnant et déroutant. Pendant qu’il me parle je me retourne vers lui, préférant largement admiré la vision du corps d’apollon que du gros tat derrière nous. « ... le monsieur là-bas. Il doit m'aider à... retourner chez moi. Rapidement. Mais il a visiblement envie de se détendre un peu, avant de commencer à... »  Pourquoi s’arrête-il ? Je tourne mon visage dans la même direction sur lui. Son rendez-vous revenez vers lui. Mais ce n’était pas Alex qu’il regardait avec tant de passion et d’envie c’était moi. Misère. Je me tourne vers Alex, ignorant complètement Boris.  

Son rendez-vous s’assoit à notre table, ne regardant que moi, se présentant vaguement comme un certain Boris. Il me regarde d’une manière peut convenue, en temps normal j’aime ça mais … pas avec lui, vraiment pas. Je jette un regard à Alex. Il n’aurait pas été là je l’aurais déjà collé contre un mur et éclater les partis génial avec une aisance sans précédent. Mais il y avait du mal je ne pouvais que me retenir de me faire remarquer par un publique d’humain.  Il commence à me bassiné avec un discours pompeux et déplacé. Avant vers moi l’une de ses mains pour la déposer sur ma cuisse. Je l’enlève gentiment et la dépose sur la table tout en disant, un grand sourire aux lèvres. Il me vient une folle envie de jouer.

« On va faire un jeu, ça vous dis ? Boris ? »

Je plaque le dos de sa main contre la table, déposant mon index aux creux de sa pomme de main. Je le regarde droit dans les yeux, un visage angélique et le regard espiègle. Il avait l’air tout crépitant s’imaginant le genre de jeu que l’on allait faire lui et moi. Il allait tomber de haut. Sans dire un mot je le regarde, m’approche de lui et dépose un très léger bisou du bout des lèvres sur les siennes et me retire aussitôt. De ma main libre je prends une gorgé de vodka comme pour me désinfecté d’une pareille horreur. Boris est content mais très rapidement il part son sourire. Il regarde ses pieds, qu’il ne peut plus bouger, sa remonte, ses jambes, toute la partie inférieur de son corps.  Nous sommes au fond du Burlesque, il y a peu de lumière et vu l’endroit où il est placé, personne ne remarquera que de ses orteils jusqu’à son bassin il est devenu une statue de pierre. Je lâche sa main, un fin sourire narquois sur les lèvres, haussant d’un sourcil d’un air, maintenant qu’est-ce que tu vas faire mon grand ? Je me tourne enfin vers Alex, lui accordant un sourire sympathique et complice.

« Je crois que vous aviez des choses à lui demander ? Je me tourne vers Boris. N’est-ce pas Boris. Si vous coopérez avec ce monsieur je vous rend votre liberté, sinon … c’est à vous de voir »

Je regarde Alex, attendant de lui un signe pour si je devais m’en aller ou non. Je ne connaissais pas cet humain, mais lui rendre service me faisait plaisir. Devenais-je gentille ? Non, je savais ce qu'était de quitter sa maison, quitter sa patrie. Je pouvais comprendre la déchirure que s'était. D'être loin des siens, loin de tout. Comme si l'on nous arracher une parti de nous, le cœur ou les yeux, peut-être même les deux en même temps. Je voulais l'aider. Bien que je ne sache pas d'où il vient, je n'ai pas grande connaissance des régions de ce monde. Même si Amora et Loki m'ont montré une carte de se monte m'expliquant du moins où nous nous trouvions. Je donnerai n'importe quoi pour pouvoir revenir libre en Asgard, revenir en citoyenne, revenir en paix parmi les miens. Mais tant qu'Odin ne me pardonnerait pas je ne serais pas la bienvenue sur ma terre mère. Ici, il n'y avait pas d'homme comme Odin, les dirigeants sont manipulables, corrompus ... tout est possible, tout est imaginable. J'ai envie de l'aider.

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Ven 30 Mai 2014 - 12:38
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Ce monde est devenu fou. A croire que les personnes "normales", que l'on rencontre "normalement" dans des bars, dans des clubs, cela n'existe plus! Entre la naissance des surhumains, et l'arrivée progressive des mutants, l'humanité avait déjà du pain sur la planche. Mais il fallait qu'en plus de tout cela s'ajoutent les Dieux. Ceux des mythes et des légendes, ceux à qui les peuples barbares ou érudits offraient sacrifices et tribus.

Cela ne désarçonna pas vraiment Alex. Lui-même, bien que cent pour cent humain disposait du petit plus qui lui permettait de conserver un corps de jeune homme malgré ce que l'on pourrait appeler un âge avancé.

La scène qui venait de se dérouler sous ses yeux était tout de même d'un autre niveau. La chaire fut changée en pierre, comme s'il s'agissait d'une chose parfaitement naturelle. Au plus profond de lui, Red Guardian jubilait. Voir un porc comme ce Boris ainsi était pour lui plus rafraîchissant que n'importe lequel des thés glacés. Le malheureux balbutia quelques mots. Et Alex fit mine de l'ignorer.

Portant son verre, il plongea son regard dans celui de... Lorelei. "Moi qui ne connaissais que le grand barbu avec son marteau tournoyant..." dit-il en faisant tourner l'index de sa main libre vers le haut, comme un petit tourbillon. "Je suis bien content de croiser votre route, Lorelei."

Était-il crédule? Non. Mais son instinct... Ce sentiment profond qui le prenait aux tripes, qui l'avait conduit ici, en Amérique, dans le seul et unique but d'éliminer la femme à qui il était marié depuis plusieurs décennies... Cet instinct lui disait que tout ce qui se passait ici dépassait de loin sa condition, son esprit de simple mortel. Un tel lieu... Habité par une telle personne... Capable de faire de telles choses... Recoller les morceaux soi-même conduirait possiblement à la conclusion que la demoiselle qui se tenait devant lui était effectivement une Asgardienne.

Du coin de l'oeil, Alexei lorgna sur Boris, à qui il dit simplement. "Il me faut un avion. Avec assez de carburant pour aller jusqu'à Moscou. Et quelques pass pour entrer là où même moi je ne peux aller..." La demi-statua bredouilla un truc du genre "Tout ce que tu veux. Quand te faut-il tout ça?" "Maintenant..." "Mais je..." "Shhh..." Grâce à cette intervention... Divine, c'était le mot qui convenait après tout, les choses avançaient bien plus vite qu'Alexei ne pouvait l'imaginer. Donc pas forcément la peine de presser les choses.

"Vous vivez ici... Qu'est-ce que je peux donc faire d'un peu plus... classe, que de vous offrir des consommations dans votre propre établissement pour vous remercier?" C'est vrai que bon, c'est pas top, quoi. La soirée devenait vraiment plus intéressante tout à coup. D'un tête à tête interminable avec un homme detestable, Alexei était passé à un tête à tête qui serait forcément trop court, en charmante compagnie.
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Ven 30 Mai 2014 - 13:43
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




« Moi qui ne connaissais que le grand barbu avec son marteau tournoyant... » Hum … le seigneur Thor, notre pseudo souverain… qui ne le connaissait pas ? Qui ne l’avait jamais courtisé ? Les femmes se jetaient à ses pieds, juste pour avoir la chance d’être vu par lui, d’avoir le droit à un regard, un sourire ou d’avoir pu le toucher. Sa réaction me fit sourire, il n’avait pas l’air très convaincu par mon confrère, il était assez… fier et un peu lourdaud. C’est un rustre cogneur aux cheveux de blé qui ne manque qu’avec son marteau malheureusement. Je me dis finalement qu’il a Jane pour lui donner un peu de plomb dans sa tête et un par miracle qui sait un peu d’intelligence dans ce cerveau dépeuplé. Et oui le guerrier c’est trouver une femme de savoir et de science ! Qui l’aurait-cru ?! « Je suis bien content de croiser votre route, Lorelei. » Je lui fais un signe verticale de la tête, sans dire un mot, le remerciant de se simple mouvement de tête.

Finalement je reste à ma place, les jambes croisées, sirotant mon verre de vodka tranquillement regardant la scène de mes yeux vert. Jetant mon regard alternant sur Alex, puis ce dénommé Boris qui ne semblait pas à son aise. Je me demande bien pourquoi … On est ici en ami, en charmante compagnie, il est bien installer. Je le verrai bien dans le couloir de nos appartements à l’étage, son air grassouillet et déplaisant serait parfait pour empêcher les malveillants d’entré. Je stop la montré de la pierre à sa taille, c’est moi qui décide et qui contrôle et je le lui montre du regard avec un air hautain et prédateur. J’avais le pouvoir de le délivrer ou de l’enfermer le temps que je déciderai. Alors pas de faux pas. J’écoute ce que dis Alexei, il lui faut un avion. Si j’avais bien compris c’était c’est gros engin de fer que Loki m’avait montré, servant aux humains à se déplacer sur de très longue distance. Il voulait aller à Moscou … Moscou ? Je ne connaissais pas, une ville ? Une contrée ? Un état ? Je ne savais ce que Moscou voulait dire où ça se trouver. Boris est coopérant, il me regarde comme s’il allait mourir à tout moment. Je lui souris, un sentiment réconfortant sur mon visage comme pour le remercier d’être aussi gentil, comme un animal.

Alors qu’Alex lui donne un semblant d’ordre. Il veut partir maintenant, d’un mouvement d’œil sa chair reprend corps, la pierre disparait comme de la poussière sur un vieux meuble. Son sang circulent à nouveau dans ses veines, ses vaisseaux, sa peau reprend sa chaleur, sa couleur, sa forme. Il se pli légèrement en deux sous la violence du choc qu’il avait vécu. La transformation n’était jamais sans douleur, entre brûlure, picotement, fourmis, et tremblement de reprendre possession de son corps, de la violence de la pression sanguine. La magie n’est pas toujours ce qu’elle est. Je lui jette un regard presque noir, sérieux froissant le front pour qu’il aille accomplir sa mission, pauvre sbire. Il se lève précipitamment sans remettre la chaise à sa place et quitte notre table sans nous regarder, déposant une liasse de billet vert au barman et quitte le cabaret sans demander son reste. Faire ce qu’Alex lui avait demandé. Je le regarde quitter le cabaret et me tourne enfin tranquille vers Alex, le sourire aux lèvres, amuser de ce qui venait de se passer. Comme une petite fille qui vient de faire une bêtise drôle. Sans vraiment prendre conscience du mal que j’avais pu lui faire, insouciante et espiègle voilà ce que je suis. Une gamine prisonnière dans un corps d’adulte. « Vous vivez ici... Qu'est-ce que je peux donc faire d'un peu plus... classe, que de vous offrir des consommations dans votre propre établissement pour vous remercier? » Je lui fais un grand sourire, montrant mes dents. Je lève les yeux en l’air, lui offrant une bouille des plus adorables en réfléchissant puis me revient le nom de ce qu’il avait dit. Moscou.

« Moscou … c’est là où vous allez ? Où est-ce ? C’est très loin d’ici que vous prenez un … avion ? »

J’ai toujours l’impression de dire des âneries à parler de chose mortel avec des mortels. Dire des bêtises incommensurables. J’ai envie de visiter cette nouvelle contré, j’ai envie de découvrir le monde qui m’entourent et que j’ignore l’existence. J’ai ce besoin d’aventure, de chose nouvelle, de curiosité. Alors je lui demande, souriant comme une petite fille qui demande une faveur.

« Puis-je venir avec vous ? »

Quel plus beau remerciement que d’emmener visiter et m’apporter connaissance et abreuver ma soif de connaissance et de curiosité.

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Ven 30 Mai 2014 - 16:28
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Avec une vitesse étonnante pour quelqu'un de sa corpulence, Boris détala sans demander son reste. Il indiqua simplement à Alexei de se rendre à l'endroit indiqué sur le petit bout de papier qu'il lui a donné avant de fuir. Il a gribouillé une adresse dessus, et lui a dit de s'y rendre d'ici une trentaine de minutes. Que tout serait prêt.

Est-ce qu'Alexei risquait de tomber dans un piège, une embuscade? Possible, mais peu probable. La discussion a été courte. Boris ne sait pas quels sont les alliés d'Alex, ni quelle est l'étendue de la puissance de Lorelei. Il ne se risquera donc pas à attaquer de prêt ou de loin Red Guardian. Et alors que ce dernier tente de déchiffrer ce que le mafieux vient d'écrire - il écrit aussi mal qu'il est laid , une question assez surprenante se fait entendre. « Moscou … c’est là où vous allez ? Où est-ce ? C’est très loin d’ici que vous prenez un … avion ? » Un petit sourire amusé s'afficha sur le visage d'Alexei. Non pas qu'il se moque, mais plutôt qu'il a l'impression que la Divinité se moque de lui.

"Vous savez, nous, simples mortels, ne pouvons pas faire de bonds entre les dimensions, ou changer l'eau en vin, ou que sais-je encore..." annonça-t-il, avant de finir son verre et de le reposer sur la table. "Moscou est à un océan d'ici. Plus des kilomètres de terres à parcourir. L'avion est le moyen le plus rapide d'y retourner" déclara-t-il, tout en se levant.

C'est à dire que l'adresse indiquée par Boris, ce n'est pas la porte d'à coté, et si Alexei doit s'y rendre dans une trentaine de minutes, il doit aussi passer par son appartement pour récupérer le gros de ses affaires. C'est à dire presque rien en fait, car mis à part sa tenue de Red Guardian et deux ou trois équipements spécifiques, il n'y avait rien d'autre. Mais là, une chose à laquelle il ne s'attendait pas le moins du monde se produisit. Lorelei lui demande de l'accompagner.

Alexei ne peut masquer sa surprise quant à le requette de la blonde. "Venir? Avec moi?" Comme si répéter ce qu'elle venait de dire allait changer le sens de la phrase. Dans l'absolu, faire les heures d'avion accompagné, ce n'est pas déplaisant, au contraire mais... "Mais vous... Vous n'avez pas... Des choses de Déesses à faire? Torturer des âmes égarées ou vous délecter des passions que vous provoquez?" C'est vrai quoi... Quand on est un Dieu, on peut se soustraire à ses obligations comme ça, sur un coup de tête, et partir avec le premier inconnu venu? Si c'est le cas, Lorelei est la bienvenue, mais cela paraît tout de même... "puéril" comme façon de faire.

Quoi qu'il en soit, pour l'instant, Alexei était "seul". Dans le sens où il ne savait plus vraiment s'il pouvait faire confiance ou non à sa hiérarchie. Donc faire le choix de ramener quelqu'un avec lui ne regardait que lui. "Si vous y tenez... Mais vous risquez de vous ennuyer, non?"

Enfin, ça il ne sait pas. Il ne sait pas comment les êtres venus d'un monde mythique s'amusent...
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Sam 31 Mai 2014 - 2:41
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




J’écoute mon interlocuteur. Je souris amusé par les propos qu’il me tien. Quelle idée de changer l’eau en vin ? C’a n’a aucune utilité… mais je trouvais l’idée drôle. Mais faire des bonds dans les dimensions, je plussoie, même si tous n’étions pas capable de faire de tel chose. Nous n’avions pas tous le pouvoir de téléportation. Moi je l’avais, et c’était fort bien pratique. Mais j’avais l’impression de sentir dans sa voix un fond de moquerie. Je me tien droite devant lui, perdant légèrement mon sourire. « J’ignore tellement de chose de votre monde, je ne moquais pas de vous si vous vous le demandiez… » Il finit par finir son verre et le dépose sur la table en m’expliquant. « Moscou est à un océan d'ici. Plus des kilomètres de terres à parcourir. L'avion est le moyen le plus rapide d'y retourner » En effet pour eux ça devait être le bout du monde. Je ne connaissais pas l’importance de leurs océans et de leur terre. Entre le voir sur une carte et le parcourir de soit même cela fait une énorme différence. Ca fait toute la différence.

Alex essaye de décoder son bout de papier. Il devait partir maintenant sans doute, il avait rendez-vous pour prendre son avion dans 30 minutes dans un lieu que j’ignorai. Alors qu’il me demander de quelle manière il pouvait me remercier je lui demande de m’emmener avec lui. Oui je m’étais pris d’une légère affection pour ce grand gaillard. Et l’impulsion de visiter d’autres contrées était bien trop importante en moi. J’avais besoin de bouger de ce lieu, bouger de New-York, bouger des états unis ! Voire d’autre horizon, d’autre contrée… tellement de chose à découvrir dans ce minuscule monde où les gens vivent les uns sur les autres sans prendre conscience de leur voisin, de ce qui les entourent. Il me regarde surprit, je pouvais le comprendre. Il ne devait pas voir ça tous les jours, déjà des asgardiennes et qui leur demande de les emmener dans leur valise. Peut-être n’avait-il pas envie aussi. Lorelei grande garce arrête de ne penser un peu qu’à toi ?! – Oui mais c’est trop dur ! « Venir? Avec moi? » Je le regarde dans les yeux et lui fait un oui de la tête, confirmant ma demander et je rajoute « Si ça ne vous dérange pas bien sûr. » Je n’arrive pas à voir s’il est content ou si je l’ennuyais, il semble si impassible. Aurait-il peur que le transforme en pierre aussi ? Ou que je le tue dans son sommeil ? Oh, on ne fait pas de mal à un si beau parti que lui voyons. « Mais vous... Vous n'avez pas... Des choses de Déesses à faire? Torturer des âmes égarées ou vous délecter des passions que vous provoquez? » Je le regarde haussant un sourcil, un large sourire à mes lèvres. Me délecter des passions que je provoquais ? Je prends ça pour un compliment. Mais si je ne faisais pas cela, que faisais-je avec lui alors en quelque sorte ? Je passe ma langue discrètement sur ma lèvre inférieure et lui dit.

« Je vous remercie du compliment mais Déesse n’est pas un métier. Je n’ai rien à faire de mes journées que découvrir votre monde et me prélasser là-haut. Et si pour une fois on inversait les rôles et que vous vous délectiez des passions que vous provoquez ? Je vous promets que je ne vous causerais aucun problème, je me ferai très discrète. Je ne demande qu’à connaitre votre contrée, rien d’autre. »

Qu’est-ce que je faisais ici en réalité ? Pas grand-chose. Et à force de tourner en rond j’allais certainement finir par imploser. Il faudra que je me trouve une occupation, Amora saura m’aider. M’insérer dans cette vie d’humain, mon fondre parmi eux comme une des leurs pour faire quelque chose de mes journées mise à part ne rien faire, me pomponner et faire de la magie. « Si vous y tenez... Mais vous risquez de vous ennuyer, non? » Je me lève de la table, toujours mon regard plongé dans le sien avec insistance sans le lâcher d’une semelle et je lui dis d’une voix douce et amusé. « Et bien vous me libérerez de vos chaines et je rentrerais ici. » Je lui fais un clin d’œil lui montrant que je prenais la chose avec légèreté. Moi ? M’ennuyais ? C’est ici que je m’ennuis. Il apprendra bien rapidement que je suis une gamine, une gamine complètement barge, légère espiègle et complètement folle ! En tout cas lui n’allait pas s’ennuyait avec moi ça c’est certain ! Par pure politesse je lui déclare. « Je vous préviens… vous n’avez pas intérêt à vous moquez de moi chez vous si je ne comprends rien à votre civilisation ? » Je secouais mon doigt l’air amusé suivit d’un clin d’œil. D’un air, attention sinon il va t’arriver des bricoles je suis susceptible. Je fais le tour de la table me rendant dans un coin un peu plus sombre à l’abri des regards et je lui dis. « Ne bougez pas je vais chercher deux trois affaires et je reviens, j’en ai pour 5 minutes. » Personne ne devez nous regarder de toute manière vu l’ambiance dans le cabaret et je me téléporte directement dans ma chambre. Vous m’avez vu ? Moi traversé le cabaret entier monté des étages en robe et talon et travers une foule de monde. Ça ira merci ! Pendant que je prends un sac je me dis que mon compagnon de voyage avait dû rester surprit de ce qu’il venait de voir, pouf a pu personne. J’entends du bruit dans le couloir, reconnaissant le par lourdingue de Skurge que j’invite à entrer. Je lui demande s’il connait Moscou ? Il me répond que oui, que pour les humains c’est un pays froid. Je rie, nous n’avions pas la même définition du froid asgardien et humain. Jothunheim c’est froid, leur froid était d’après Skurge bien plus froid que ce qu’ils connaissaient du froid comme le pôle nord. Je le remercie et lui demande de prévenir une fois que je serais parti Loki et Amora que je partais à Moscou avec un humain pour visiter la contrée. Skurge essaye de me retenir. Je le jette comme un chien, il n’a aucun ordre à me donner.

J’enlève ma robe pour enfiler un jean moulant noir, une paire de basket de couleur vive que j’avais acheté dans un magasin branché de la ville avec Amora. Je me rajoute un débardeur blanc, une veste simple noir sur le dos. Mettant dans mon sac quelques vêtements de rechange, un semblant de quelque bêtise de vêtement chaud pour faire comme les autres. Pour ne pas passer anormal aux yeux des humains de chez Alex. Au moins je ne paraitrais pas trop anormal à leurs yeux. Je prends mon faux passeport au nom de Mélodie Hagen que Loki avait réussi à m’avoir, ainsi qu’une espèce de carte qu’il m’avait donné, pour avoir de l’argent de ce monde, des dollars si je me souviens bien le nom de ces billets verts que je vois partout s’échanger entre les gens. Je me téléporte de nouveau avant que Skurge ne me face encore une de ses leçons de moral à la mort moi le nœud, j’en ai marre qu’il veuille toujours me sur protéger parce que je suis la petite sœur d’Amora, la femme qu’il aime. N’avait-il donc toujours pas compris qu’elle n’en avait rien à faire de lui ? Je sors des toilettes du cabaret, comme si de rien n’était, lunette de soleil sur le bout du nez. J’étais méconnaissable, toujours aussi belle mais changer. Je me tien derrière Alex et lui tapote gentiment l’épaule en apparaissant devant lui, essayant de ne pas le surprendre.

« Je suppose que vous voulez passer chez vous ? Vous habitez loin ? »

Je le prends par la main et l’entraine hors du cabaret d’un pas calme et serein, passant inaperçu aux milieux de tout ce brave monde. Une fois dehors, je entraine à l’arrière du cabaret, passant par une petite rue déserte et sombre. Il m’avait donné son adresse et je lui dis, le tenant toujours par la main. M’approchant de lui.

« Si j’étiez-vous je m’accrocherai à moi, les première fois c’est un peu déroutant comme sensation. Et ne me vomissez pas dessus par pitié ! » Je tends l’autre bras pour qu’Alex vienne me prendre comme un câlin et je me téléporte dans sa rue. Ca n’avait duré que quoi… quelque seconde, rien de plus. Mais les humains vivaient beaucoup moins bien ce genre de voyage. Je lui en aurais fait vivre des aventures à ce gaillard. Je le lâche le regardant un regard soucieux.

« Ca va ? »

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Sam 31 Mai 2014 - 10:10
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Lorelei semblait vraiment intéressée par le fait de découvrir la Russie. Enfin, de découvrir quoi que ce soit d'autres que le lieu où elle réside en fait. Et bon, soyons francs... Elle vient de transformer en pierre un bonhomme qui avait eu une attitude déplacée à son égard... Que ferait-elle à Alexei s'il refusait? Elle avait l'air de l'apprécier, mais s'il s'en réfère à son instinct, Alex sait une chose: on ne dit pas "non" à une femme. Encore moins quand elle vient d'Asgard.

Elle lui indique qu'elle en a pour cinq minutes, le temps de rassembler quelques affaires. Et elle disparaît. Le genre de disparition dont Alexei a déjà été le témoin. Une seule fois. Mais il ne révélera pas ça maintenant. Ce qu'il se dit à cet instant précis, c'est si les cinq minutes que mettent les terriennes à se préparer sont les mêmes que celles des Asgardiennes. A savoir cinq minutes qui ressemblent étrangement à un quart d'heure. Une demi heure. Trois quarts d'heure. Ou encore... Mais une main vient effleuré l'épaule du Russe. *Allons donc, il va falloir que je me batte ici...* Mais il n'en est rien. Lorelei est revenue. Changée, et avec un sac rempli d'affaire. En cinq minutes. Peut-être est-ce ce genre d'exploits qui ont fait des Asgardiennes des déesses...

Elle l'entraîne dehors en le tenant par la main. Elle avance sans se soucier des gens qu'elle bouscule, et une fois à l'extérieur, elle l'invite à se blottir contre elle, car la téléportation est un peu déstabilisante. C'est donc ce qu'il fait. Il se dégage de cette femme une odeur envoûtante, quelque chose d'hors du commun. Normal non. Et après lui avoir indiqué là où il habitait, tout se brouille. Vision, ouïe, perte d'équilibre. Et le voila devant chez lui.

"Ça va, merci" répond-il simplement, le temps de rassembler ses esprits. Ils sont devant un immeuble qui ne paie pas de mine, mais Alexei se dirige vers une vieille voiture, à laquelle il manque les quatre roues. Et à l'aide d'un bip, le coffre s'ouvre tout seul. Il en retire un sac de sport, et le charge sur son épaule. Il lance un regard à la jeune femme "Je ne vis pas dans cette voiture, hein..." Un peu d'humour. Un appart', ça se cambriole. Même un truc miteux et loué à pas cher. Mais une voiture sans roues, qui s'en soucierait? Il faut juste placer une serrure magnétique assez résistante, et le tour est joué.

Il y a tout de même une chose qu'il faut avoir à l'esprit. Dans les soirées, les bars, les clubs... Beaucoup d'hommes qui se seraient fait abordés par une femme comme Lorelei auraient raconté des mythos, histoire de l'impressionner. Cela aurait pu être le cas d'Alexei. Mais heureusement - pour lui principalement - ce n'est pas le cas. Il revient donc vers elle, le papier gribouillé de Boris à la main.

"Ce ne sera pas trop loin?" la questionna-t-il. Pourquoi? Ha, ça, c'est une petite chose qu'il lui révélera plus tard. Visiblement, aucun problème pour elle. Une fois encore ils s'enlacent l'un l'autre et se déplacent instantanément jusqu'au point de destination. Et une fois encore, cela donne à Alexei le tournis, mais ça va, il gère.

L'avion est là. La porte est grande ouverte. Comme celle du hangar qui l'abrite. Personne n'est là. Boris a fait les choses vite et bien, et ne voulait surtout pas recroiser le chemin de celle qu'il pensait pouvoir mettre dans son lit ce soir. Alex s'avance donc jusqu'au véhicule, le contemple. *Une bonne bête*, songea Alex. Et se plaçant en bas des marches, il lève son bras gauche, indiquant l'entrée de la machine volante. "Après vous" dit-il.

Le voyage allait être long, et avoir de la compagnie n'est pas déplaisant. Surtout ce genre de compagnie-là. Mais il ne doit pas perdre de vue le but de ce voyage. Peut-être aurait-il dû en parler avant à Lorelei? Boah, si les choses tournent mal, cela la distraira un peu. Peut-être...
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