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Emmène-moi vers d'autre horizon ♦ Alexei

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Lun 2 Juin 2014 - 20:47
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Une fois dans la rue de résidence de mon compagnon de route, je regarde les lieux qui m'entourent. Un immeuble pas très accueillant, des lumières qui grésillent dans la rue. Pas très accueillant, autant mon mystérieux était un voyou? Un malfrat? Un tueur? Peut m'importe je pense que le petit avant-goût que j'avais pu lui montrer de mes capacités lui passerais l'envie de me faire du mal. C'est l'avantage d'être un asgardien face à des humains, on ne les craint pas vraiment. C'est plutôt l'inverse. Je le regarde avancer vers une vieille voiture sans roue, délabré... ne me dite pas qu'il vie à l'intérieur de cette cage de fer pouilleuse?! « Je ne vis pas dans cette voiture, hein... » Je suis bien soulager d'entendre ça. Je le regarde ouvrir le coffre et récupérer ses affaires. Il était prêt à partir, ce n'était pas une décision prise sur le vif comme moi. Son voyage était calculer, prévu il ne lui manquait plus que Boris. Il revient vers moi, son sac de sport sur les épaules. Mes yeux se posent sur son corps de rêve qui avance vers moi. Ma fille tu pars à l'aventure sans papa et maman (Loki et Amora) avec un homme comme lui. Je vais devoir tenir mes ardeurs en sa compagnie pour ne crée de débordement. Il est peut-être un homme des plus attirant il n'a pas l'air commode mais j'aime ça. Je suis une coquine et une sauvage que voulez-vous! Il me tend le bout de papier que Boris lui avait donné. « Ce ne sera pas trop loin? »Je regarde l'adresse, je ne connaissais pas l'adresse mais la rue. On marchera un peu.

« Ça devrait être bon. »

Je lui souris gentiment, ouvrant mes bras pour qu'il vienne m'enlacer. Refermant mes bras autour de lui, je ne pensais pas que des humains pouvaient aussi musclé et aussi bien fait. Moi qui n'imaginer que seul les mal asgardiens pouvaient être taillé dans de la pierre. Ces humains me surprendront toujours. Il faudrait que je lui demande quand même pourquoi vouloir rentrer? Par simple curiosité. Il avait des affaires à régler? Vie dangereuse? Ca mettrait de l'ambiance! On se téléporte, finalement près du hangar en question on n'aura pas trop à marcher. Je le lâche doucement m'assurant qu'il reste bien sur ses pieds et qu'il ne parte pas à la renverse. En tout cas bravo, il n' m'avait fait aucun malaise ni vomissement. Plutôt bien joué.

Je le suis sans rien dire marchant près de lui. L'avion est là, un espèce de gros oiseau de fer revêtu. Assez impressionnant, je m'approche de l'avion, regardant d'un peu plus près l'engin. J’ouvre d’assez grand yeux en regardant cette machine, j’allais monter là-dedans ? Mais comment faisait les humains pour ne pas avoir peur de mourir dans un si fébrile appareille ? Je suis Alex qui s’avance vers des marches, certainement pour monter dans l’avion. Tendant son bras vers l’intérieur. « Après vous » Quel gentleman.  « Merci ! » Je lui souris, et m’engage dans les marches montants pour entrer dans l’appareille, je me dégage de l’enté pour laisser passer Alex, je ne sais pas ce que je dois faire, où dois-je m’installer, poser mes affaires. Je préfère laisser passer Alex devant moi copiant ce qu’il allait faire sans poser aucune question stupide pour lui.

Je dépose mon sac au même endroit que le sien et le suis dans l’appareille, m’installent à côté de lui. Je fini par lui demander.

« Combien de temps on met pour aller chez vous ? » Une autre question me tourner dans la tête depuis le début. Pourquoi il voulait se rentre à Moscou, en Russie si j’avais bien comprit. Alors je fini par lui demander. « Vous allez retrouver votre famille ? A Moscou. »


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Mar 3 Juin 2014 - 9:58
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L'avion que Boris avait mis à disposition de l'agent Russe et de la Déesse était une petite merveille. A l'intérieur, on aurait dit une petite chambre d'hôtel, séparé du cockpit par une salle avec quelques banquettes, des tables, à boire. Le truc parfait pour que le gros mafieux en mette plein la vue à ses "conquêtes". Ce qui importait à Alex à ce moment-là, c'était la puissance de l'engin, et si le plein était effectivement fait. Après avoir posé son sac sur l'une des banquettes, il alla directement se placer en tant que pilote. Tout en préparant le départ, il répondit à Loreleï.

- Un vol normal met environ six heures. J'espère que nous n'en mettrons que quatre. Par quelle prouesse? Aucune idée, mais il avait vraiment envie de ne pas perdre de temps sur ce voyage.

Piloter un avion, c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas. Il avait été pilote d'essai pendant des années. Voler avec un tel appareil ne serait un problème en rien. D'ailleurs, ils s'élançaient déjà sur la piste pour décoller, quand il répondait à la seconde question. "Je retourne à Moscou pour obtenir des explications. Je... Mes supérieurs m'auraient donné de fausses informations pour que je... dans le but que des personnes dangereuses pour la Russie ne le soient plus. Mais cela pourrait être faux, et j'ai besoin de savoir..."

Tout en parlant, ils avançait, à bord du coucou généreusement prêté par Boris. "Attention, on décolle..." Pas besoin de le dire, elle s'en serait rendu compte. Mais c'était important de prévenir, cette sensation quand on quitte la terre ferme n'est pas du goût de tout le monde. Et peut-être n'a-t-elle jamais volé ainsi. Ou alors oui, et elle va le remettre à sa place parce qu'on dirait qu'il la chaperonne. Il ne sait pas.

Ciel dégagé, tout est parfait. Boris s'est normalement chargé de tout pour qu'Alexei puisse quitter l'espace aérien américain sans problème. Les deux voyageurs allaient donc avoir quelques heures à tuer. Un très bon moyen pour se découvrir l'un l'autre et faire plus ample connaissance. D'ailleurs, une question vint à l'esprit d'Alex, qui jetait un œil aux différents appareils de guidage.

"Et donc, en tant qu'Asgardienne, vous... Genre, vous êtes immortelle? Vous vivez depuis des siècles et des siècles?" L'idée qu'elle ne puisse pas mourir est rassurante. Car là où il va, il risque d'y avoir quelques balles perdues, et il n'aimerait pas avoir la mort d'une Déesse sur la conscience. D'autant plus quand cette affaire à régler était strictement personnelle...
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Mar 3 Juin 2014 - 12:31
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Mes yeux se baladent dans la carlingue, plutôt classe, ça me rappelait les chambre d’hôtel  plutôt huppé que j’avais eu le plaisir de visité avec certain homme tel que Johnny. A voir le lieu je me faisais de mieux en mieux une idée des penchants de Boris pour les belles femmes et les épater avec ses liasses de billet vert. Parce qu’avec la difficulté qu’il avait à se trainer il avait effectivement intérêt de leur en jeter plein la vue avec de l’argent sinon elle repartirait sans avoir gagner quelque chose de leur soirée. Je dépose mon sac sur une banquette près de celui d’Alex. Et le suis dans l’appareille, entrant dans le cockpit ce que j’aurais appelé salle des commandes ? Tant de chose que j’ignorais et je devais m’émerveiller pour un rien, comme une petite fille qui découvre des choses de grande personne. Je le regarde s’installer aux machines, m’essayant à la place près de lui, il avait l’air de s’y connaitre. « Un vol normal met environ six heures. J'espère que nous n'en mettrons que quatre. » Je lui acquiesce un sourire gentil en coin. Pour moi quatre ou six heures je ne voyais pas vraiment de différence. Le temps et son espace n’avait pas la même importance entre humain et asgardien, alors qu’un asgardien venait au monde et découvre le monde autour de lui tel un bébé, un humain avait déjà eu le temps  de profiter de sa vie, de fonder une famille et de se reposer pour des jours heureux entouré de petit enfant. Je lui demande alors juste après la raison en quelque sorte de son voyage. J’écoute ce qu’il me dit, tout en regardant autour de moi, au travers de la vitre ce qui se passe en dehors. Le pauvre il devait se sentir trompé. C’est le plus affreux lorsque l’on sert sa patrie. De comprendre que l’on nous a raconté des inepties. Alors c’est un guerrier.

« Vous êtes un guerrier ? … non attendez…. Soldat, c’est bien ça ? Vous êtes un soldat ? » Oui j’avais réfléchie quand même, il fallait bien que je commence à enregistré ce nouveau vocabulaire venu de Midgard pour me faire comprendre de cette espèce. J’enchaine en disant « Je suis désolé, ça ne doit pas être facile »

Je comprenais, Odin n’était pas un ange non plus, le père de tout chose nous avez lui aussi dans de nombreux combat, perdant nos pères et nos frères afin d’assouvir sa vengeance et sa puissance sur une race dont il éprouvait le désordre et la haine. Dans des buts pas toujours honorables. Si j’avais combattu à cette dernière bataille ce n’était pas contre les géants de glace mais contre les dieux d’héliopolice, défendre ma cité, défendre notre maison et ma famille, nos familles. Et si on donne sa vie à certaine personne c’est parce qu’on y éprouve la conscience que c’est la bonne chose à faire, et qu’on leur offre notre confiance. Et je savais que Balder mort, nous tomberions dans le chaos. Voilà comment je me suis retrouver adolescente dans les bras de héla pour veuillez sur moi pendant des décennies. « Attention, on décolle... » Je m’en étais rendu compte, une sensation assez étrange à l’intérieur de moi, mais pas de quoi me sentir mal. Je passe ma main dans mes cheveux me surélevant de mon siège pour regarder un peu plus loin que le nez de l’avion. Nous quittons le sol, je regarde le ciel à perte de vue, on prend de l’altitude, le sol devenant si petit sous mes yeux. Je n’avais encore jamais vu leur terre aussi loin du sol. Sur l’Yggdrasil on ne pouvait que la voir de très loin, sans vraiment distinguer quelque chose. Je trouvais ça beau.

Je me rassie comme une petite fille sage. Et je jette un regard à Alexei, enlevant ma veste pour la mettre sur le dossier du fauteuil. Non pas que j’avais chaud mais ne craignant ni le froid midgard ni leur chaleur, je ne voyais pas l’utiliser de garder une veste alors que personne ne pouvait nous voir et trouver quelque chose de suspect. J’entends sa voix roque me parler, « Et donc, en tant qu'Asgardienne, vous... Genre, vous êtes immortelle? Vous vivez depuis des siècles et des siècles? » Tournant la tête dans sa direction pour l’écouter et le regarder me parler. Je sourie amusée, mais à la fois je baissais les yeux. Comme songeuse, je ne savais que trop ce qu’étais la mort, pour l’avoir connu une fois. Je relève mon minois vers Alex, ici j’étais en sécurité dans ce monde.

« Nous ne sommes pas immortelle, loin de là croyez moi. Nous avons une espérance de vie… beaucoup plus longue que la vôtre. Des siècles et des siècles comme vous le dit si bien. Mais si vous vous inquiétez je ne risque pratiquement rien dans votre monde, vos armes sont quasiment inefficace sur nous. Si vous voulez me tuer je vous souhaite bon courage. » Lui avais-je dit en riant. A la fois comme un avertissement mais surtout pour le soulager s’il avait peur qu’il m’arrive quelque chose. Je pense même que si ces problèmes tournez mal je serais d’avantage là pour le protéger que lui me protéger. Nos sens d’Asgardien sont bien plus accrus que ceux des humains. Puis je fini par lui dire.

« Pour vous dire la vérité, je ne tiens pas plus que vous à mourir je pense. Je suis déjà mort une fois dans une bataille pour ma cité. La mort n’est pas une chose agréable, et nous faisons souffrir tellement de monde autour de nous. Héla, reine du Hellheim, où les âmes reposent veille sur nous après la mort en attendant le ragnarok, elle m’a libérer de son monde car ma famille avait besoin de moi ici sur midgard après que nous soyons tous exilé de notre royaume. Je ne savais pas comment vous voyez la mort ici Alex, mais si je peux vous l’épargner je le ferai. »

J’avais dit cela avec sincérité.


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Mar 3 Juin 2014 - 14:16
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Tout est en place. Et le coucou dans lequel sont installés Loreleï et Alexei est un petit bijou. Comme s'il s'agissait d'une voiture sur laquelle il enclenchait l'auto-radio, Alex mit le pilotage automatique en route. La radio est allumée, et si jamais quelque chose devait mal tourner les radars l'alerteraient. Il était ainsi pleinement à l'écoute de son interlocutrice, et avec attention, il intégrait chaque phrase, chaque mot.

"Je suis... Oui, on peut dire ça comme ça, un soldat. Un guerrier, éventuellement. On me donne des ordres, je les exécute, et je rentre du champ de bataille pour me faire couvrir de gloire et d'or avant de repartir pour une nouvelle croisade"
dit-il, amusé. Cette version plus romanesque de sa fonction était plus sympa à entendre que la version officielle.

Et, alors qu'il continuait de regarder les appareils, il dit simplement "Vous n'avez pas à être désolée." Ce qui était vrai. Ceux qu'elle devra éventuellement plaindre, ce sont les personnes qui ont menti à Alexei. Qu'il s'agisse de la Veuve Noire ou de sa hiérarchie. L'un ou l'autre périra des mais de Red Guardian - si tant est que cette identité signifie encore quelque chose.

Cela faisait plusieurs semaines maintenant que Shostakov était sur le territoire américain, sans donner de nouvelle à qui que ce soit, continuant d'épaissir son personnage factice de barman à mi-temps dans un rade loin d'avoir la classe du Burlesque.

"Vous pouvez donc mourir..." conclut-il après l'explication de la Déesse. Mais avec un sourire, il enchaîna "J'espère que tout se passera comme je l'entends, et que vous n'aurez pas à me protéger... et que je n'aurai pas à mourir." Il se sentait un peu mal pour elle, mais essayer de le cacher. Vivre la Mort doit être quelque chose de... inimaginable, indescriptible. Une chose qui aurait pu lui arriver il y a des années si son vieillissement n'était pas ralenti par l'injection d'un sérum spécial.

Il s'étira, faisant craquer les articulations de ses bras et de son dos. Et d'un mouvement de la nuque, fit raisonner un dernier craquement. Il passe ensuite une main sur le bas de son visage. Puis il tourne son visage vers Loreleï. Il se demande ce que ça doit faire d'être à sa place. De décider sur un coup de tête de partir à l'aventure avec un inconnu. Mais d'autres questions envahissaient l'esprit d'Alexei. Ce n'était pas la première Asgardienne qu'il rencontrait, mais cela sortait tout de même des choses banales qui peuvent arriver à un homme normal.

"Et tu... C'est quoi ton "truc"? Tu es la Guerre? Ou l'Amour? Tu commandes les Océans?" Oui, les questions pouvaient paraître futiles. Et elles le sont certainement, mais tout de même: il était en tête à tête avec une Déesse. Une Déesse, littéralement. Pas juste "une très jolie femme qui a tout pour elle". Non, le niveau au-dessus. Bien loin au-dessus...
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Mar 3 Juin 2014 - 16:28
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~





Je le regarde bidouiller à tous ces butons, haussant un sourcil. Ça m’avait l’air bien compliqué. Mais peut-être pas insurmontable. Je reste tout de même impressionner par Alex, moi qui le prenais pour un simple jeune homme sans aucun talent il allait m’offrir de nombreuse surprise à mon goût. Finalement il me regardait quand il me répondit, semblant ne plus regarder ce qu’il faisait m’écoutant avec attention. Et bien vous savez quoi ? Ca faisait plaisir pour une fois de pouvoir discuter avec un homme qui ne vous regarde pas simplement pour vous mettre dans son lit ou qui ne vous dévore pas des yeux comme un Boris ou qui ne tourne pas simplement le sujet autour de mes deux attributs féminin. Mais discuter de chose et d’autre avec un homme sans arrière-pensée… un peu comme avec Loki oui, même si j’étais souvent fourré dans son lit je dois dire.  Même si je ne peux pas cacher que le jeune humain près de moi ne me laisser pas indifférente. Je n’allais pas lui demander pourquoi, ça l’aurait peut-être froisser. Je lui fais confiance, et encore aujourd’hui je ne sais pas pourquoi j’ai envie de faire confiance en cet homme. Est-ce cet air certain, sérieux et sécurisant ? Cette classe inné qu’il a en lui et m’a toujours attirer chez les mâles. La classe et le savoir-vivre qui m’a toujours donner envie d’aimer un jour quelqu’un pour de vrai et pas comme j’en avais l’habitude. Il avait quelque chose de Steven Rogers au fond. Non pas déplaisent. C’était peut-être le fait d’être soldat. Je rie à cette romanesque version de la vie de guerrier, être recouvert d’or et de gloire. Même si quelque part dans mon monde… nous n’étions peut-être pas recouvert d’or mais de gloire ça c’est certain et d’or un peu quand même. Entre buffer en notre honneur, argent, nourriture, arme et pour les hommes des femmes comme s’ils en pleuvaient pour les récompenser de risquer leur vie pour nous.

D’après lui je n’avais pas à être désolée. Mais c’était la moindre des politesses. Je ne sais que trop ce que c’est que d’être trompé par des gens au-dessus. Le père de toute chose nous trompé bien assez souvent avec ces idées de vieux fou et voilà où nous en sommes, sur une terre d’exile loin de tout, loin de la technologie et de la culture. Ce n’était qu’une question de temps avant que je me face à cette vie humaine tout comme Amora et Loki et les autres avaient fait avant moi. Thor l’avait ci tant aimé qu’il avait même épousé une midgardienne. « Vous pouvez donc mourir... » Je tourne mon minois dans sa direction le regardant. Il sourit, certainement un peu gêner.  « J'espère que tout se passera comme je l'entends, et que vous n'aurez pas à me protéger... et que je n'aurai pas à mourir. » je lui accorde un sourire en coin, il avait l’air gentil. Alors comme pour le rassurer je lui dis, l’air de ma voix entrainant et amusant.

« Vous êtes un grand gaillard. Vous ne risquez rien ! Et vous n’avez pas intérêt à mourir, comment je vais faire sans vous moi ?! »

Je me mis à rire. Regardant face à moi, les nuages blancs au loin. Le courant avait l’air de bien passer. Mon air léger et espiègle n’avait pas l’air de le déranger et son air sérieux mais à la fois amusant me sécuriser dans l’aventure obscure dans la quel je devais de me jeter, l’inconnu complet, la grande aventure ! Oui je suis complètement folle ! Mais j’aime vivre dangereusement la belle preuve ! Vivre au jour le jour et sans lendemain. Car je ne sais faire que ça de ma misérable vie pour le moment, profité comme si je mourrai une fois de plus demain. Je sors de mes songes en entendant des os craquer, tournant mon visage vers Alex qui me regardait également en s’étirant. Quel homme ! Tout de muscle et de charme. « Et tu... C'est quoi ton "truc"? Tu es la Guerre? Ou l'Amour? Tu commandes les Océans? » Il se mit à me tutoyer. Pour moi il n’y avait aucun problème et j’allais le suivre sur cette voie. On cassait une première barrière s’enfonçant vers une certaine intimité. En même temps il allait me supporter pendant plusieurs jours certainement. Autant ce tutoyer. Alors mon truc c’était quoi. Je m’enfonce dans mon siège, tendant mes jambes devant moi pour m’étier et je dis regardant le plafond, un sourire aux lèvres comme toujours.

« Mon truc à moi ? Oh… ça n’a rien de très… impressionnant.  Je suis une magicienne, une enchanteresse. Je pratique la magie, l’enchantement et l’envoutement. Je fais partie des autres déesses  de … de l’amour en quelque sorte. Je  suis née avec un très grand charme, la faculté d’avoir les hommes à mes genoux avec ou sans potion, magie diverse et varié en quelque sorte. » Je lève les yeux aux ciels. Je me réinstalle correctement dans mon siège et regarde Alexei dans les yeux et lui dit avec un semblant de rire sarcastique. « Je suis voué à ne jamais trouver un homme qui m’aime pour ce que je suis. On se fait à cette vie de magie, ça n’a pas que des désavantages. Je peux faire plein de chose utile. » Je lui fais un clin d’œil, complice. Sans arrière penser.

Même si je préférais tourner ça à la dérision. Effectivement de plus en plus ça me peser de vivre sans une vrai famille à moi. Avoir un jour un compagnon, un vrai compagnon. Pour qui je me battrai jusqu’à la fin de ma vie, pour qui je donnerai tout, ma vie, mon corps tout jusqu’à la moindre parcelle de vie. Un homme qui serait le seul pour qui j’existerai en tant que moi et pas une simple créature de rêve. Fallait-il qu’un jour ce doux rêve se réalise…

« Et toi ? Alors si j’ai bien compris tu es un soldat ..rru..Russe ? Dis-je avec hésitation, ne voulant me trompé. Venu aux Etats-Unis accomplir une mission c’est bien ça ? Je ne comprends pas … Pourquoi séparer vos armées ? Vous ne vous défendez pas les un les autres ? »

Pour moi c’est complètement fou d’être aussi déchirer ? Sur une même planète. Alors Loki avait raison ? Cette fourmilière qu’est la terre n’est qu’un peuple déchirer, s’arrachant chacun un bout de territoire sans prendre conscience des autres près d’eux. En Asgard nous avions des contrés différentes, entre Ase, Norn et bien autre peuple de notre planette, mais une seule armée pour nous défendre tous. Alex pourra certainement m’expliquer le fonctionnement de leur monde, étant lui-même un soldat.

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Mar 10 Juin 2014 - 14:18
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Alexei reporta une grosse partie de son attention sur les commandes, les petits voyants clignotant, toutes ces petites choses qui ne devaient rien dire à Loreleï... Si elle est immortelle et était certainement capable de le sauver d'un crash en avion, il aimait autant éviter ce genre de désagrément. Ce qui ne l'empêcha pas d'écouter avec attention ce que lui disait sa voisine. Compatissant, il était aussi un peu gêné... Comment réconforte-t-on une Déesse? Avec de l'humour peut-être? Encore que cela pourrait paraître déplacé... Il allait devoir choisir ses mots avec soin pour faire preuve de tact.

- Tu es une Déesse. Tu as quoi... Encore l'équivalent de mille vies à vivre. Plus? Tu trouveras bien quelqu'un qui t'appréciera pour plus que... Il ne termine pas sa phrase. Il était très compliqué de formuler l'idée qu'il avait en tête. Il conclut simplement par un: Tu as le temps...

A son échelle, Alexei échappait lui aussi aux ravages du temps. Comme son épouse, d'ailleurs. Ainsi il avait l'apparence d'un homme d'âge moyen alors qu'il était en réalité pas loin d'avoir cent ans. La notion de temps, de besoins, d'envies, devient toute relative quand le temps lui-même n'a que peu d'emprise sur soi. Enfin, cela serait vrai, si sa vie n'était pas qu'une succession de missions. Ce qui l'amène à répondre à la seconde partie des remarques de Loreleï.

- L'Homme a organisé le monde ainsi. Des frontières invisibles découpent le monde. Et chaque peuple essaie de protéger son lopin de terre. Quoi qu'il en coûte...

C'était malheureux, mais Alexei était lui-même un très gros maillon de cette chaîne. Un engrenage dans la machine, dans les histoires de conquêtes, meurtres, etc...

- Et je suis effectivement venu en Amérique pour accomplir une tache qui m'incombait. Et lançant un petit regard en coin, il ajoute: Et je suis russe, effectivement.

C'est sympa ce genre de discussion. On apprend à connaître l'autre. Bon, en général, c'est sympa, là on est tout de même à un autre niveau. Il est question d'une Déesse et d'un Agent Gouvernemental Russe. Pas des deux pécores du bas de la rue. Tout de même, Alexei repensait avec un peu d'amertume à ce qu'avait dit Loreleï sur le fait qu'elle resterait seule pour le reste de sa vie. Il lui adressa un sourire, tentant d'être réconfortant, bien qu'ils aient changé de sujet.

- Tout ira bien...

Serait-ce suffisant?

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Jeu 12 Juin 2014 - 23:32
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




J’en étais triste. C’est certain. C’est le rêve de posséder l’homme que l’on aime, l’homme que l’on désir. Celui que l’on veut. Mais quand on en a posséder des centaines, des milliers, une réelle banalité s’installe en nous. Comme la banalité d’aller acheter le pain tous les matins ou d’allumer la tv après une journée de boulot pour se détendre. Il n’y avait plus d’alchimie à faire ça juste pour abuser d’un corps que je voulais. On ressent le besoin d’être apprécier, désirer et peut être aimé pour ce que nous sommes, sans avoir à  demander, à ensorceler à posséder. Mais en même temps j’étais partager à vouloir ce genre de chose et vouloir fonder une famille, agrandir celle que j’avais déjà. Mais j’avais déjà vu tant de l’arme coulé par ma mort Loki, Amora, Azraël, certain des enfants qui étaient déjà né, Jeagger et bien d’autre. Et je ne voulais plus les faire souffrir de nouveau et certainement pas connaitre la douleur de mon conjoint ou de mes enfants pleuré leur mère. Je ne sais pas si j’étais capable moi-même de supporter la mort d’un de mes proches la connaissant que trop bien.  Mais la sensation de l’amour d’un homme pour une femme et si … et si beau en se monde sans valeur, pouvoir le regarder dans ses yeux et comprendre tout ce qu’il nous dit. Une réel fusion, se comprendre et s’aimer sans rien dire. Se protéger les uns et les autres. A quoi bon ressassé ce genre d’idée qui ne serve à rien en mon esprit. Je laisse mon regard vers l’horizon, regardant droit devant moi Alex prit la parole. « Tu es une Déesse. Tu as quoi... Encore l'équivalent de mille vies à vivre. Plus? Tu trouveras bien quelqu'un qui t'appréciera pour plus que... » Il n’avait pas l’air d’arriver à finir sa phrase, je tourne finalement mon regard vers lui. « Tu as le temps... » Je souris, oui le temps tout le monde en a.

« A des échelles différentes nous avons tous le temps. Certain plus que d’autre. Le temps ne change rien à nos vis, nous avons tous le temps de faire ce que nous avons à faire. La mort seul écoute le temps et le vieillissement. Vous vivez 80 ans, nous vivons des milliers d’années de 5000 à 1000 ans pour votre calendrier. Je te rassure, tu ne vivras pas moins d’aventure et d’ambition dans ta vie qu’un Asgardien, tout dépend de ce que tu décides de ta vie. »

Lui dis-je en souriant. La vie est complexe. Il est vrai que je me dis vivre 80 ans ? Qu’est-ce que 80 ans pour ma vie ? Mon enfance… ma jeune enfance. J’apprends à marcher, je parle et je commence à enquiquiner mon monde. Je ne suis qu’une petite fille sans importance pour le monde. Alors que mon compagnon de route allait mourir alors que moi j’entamais la vie. Forcément nos vis s’habitue à la vitesse du temps, leur vie ne leur semble pas rapide comme nous elle ne nous semble pas plus longue. Les mystères de la vie et du monde. Je me mets à sourire toute seule. Puis je me mets à rire seule avant de dire, en regardant devant moi.

« Le temps je ne compte pas le laisser filer, je compte bien éviter ma chère Héla le plus longtemps possible. Et puis regarde, me voilà dans cette avion de fer volant avec toi. Comme tu peux le voir je fuis l’ennuie. Et pour répondre à ta question, oui nous avons plus. Mais je ne vais pas te dire, je risquerai de ne plus être aussi intéressent si je te dis tous mes secrets d’un coup. »

Dis-je lui adressant un clin d’œil complice et amical. Je le regarde, sans me douté que l’homme que j’ai en face de moi porte l’âge d’un homme moyen mort mais avec un physique d’un gaillard jeune, bien portant et certainement toujours aussi beau. J’écoute son explication sur le découpage de leur terre, de leur protection des plus surprenantes, de leurs frontières invisibles…  Chacun protège son territoire sans protéger les autres. Mon visage grimaça un peu tristement avant de dire.

« C’est triste je trouve. Les hommes sont si … égoïstes. Vous êtes tous frères non ? »

Sur Asgard nous le sommes tous. Même avec nos conflits, nos souffrances différentes et nos coups bas. Nous veillons quand même les uns sur les autres. Si demain Asgard était en danger, Loki Amora et moi-même serions les premiers à rejoindre l’armée des Ases auprès de Thor et de sa bande d’attardé… parce qu’Asgard est notre famille, malgré nos mécontentements, malgré nos opinions et ce que nous sommes. Asgard est notre maison, nous sommes les enfants d’Asgard et nous lui devons la protection par notre arme et notre corps. Les hommes ne pensent qu’à eux. Je comprends pourquoi Loki les déteste autant, pourquoi il veut assouvir se peuple de sauvage. Ils ne sont pas faits pour gouverner une unité mais gouverné des tribus. J’espérais juste ne pas avoir froissé dans mes propos Alexei, car malgré tout il est humain.

« Excuse-moi, j’espère ne pas t’avoir offensé. Vous n’êtes peut-être pas tous des humains égoïstes. »

Me disant qu’Alexei ferait certainement parti de cette catégorie de personne qui va sauver une personne, qu’elle soit de son côté de la frontière ou de l’autre. Juste parce qu’une vie au-delà d’une ligne imaginaire a tout autant d’importance qu’une vie dans sa patrie. « Et je suis effectivement venu en Amérique pour accomplir une tache qui m'incombait. » Son regard se tourne légèrement vers moi. Je le regarde ans les yeux, un fin sourire sur mes lèvres comme toujours. Il est très rare que je ne souris pas, surtout en présence d’un homme aussi charmant. « Et je suis russe, effectivement. » Je ne m’étais pas trompé, une bonne chose.

« Et du coup as-tu peu terminé ta mission ? Malgré ton problème avec tes supérieurs. »

Ça devait être difficile pour lui je m’imaginais. Entre faire ce qu’on nous demande en sachant qu’il y a anguille sous roche et refuser en attente d’explication et être sur de ce que l’on fait. Pas toujours facile de choisir entre conscience et devoir surtout dans l’armée. Je suppose que les problèmes militaires Asgardien devaient être les même sur terre. La peur du combat, la trahison, la fuite. Même si les asgardiens sont plus courageux et téméraire sur certain homme. Alexei n’avait pas l’air d’être ce genre d’homme. Surement celui qui veut comprendre avant de faire n’importe quoi, ne pas vouloir être prit pour un imbécile, un simple pion que l’on manipule comme on veut à son bon vouloir. C’était tout à son honneur. Il tourne son visage vers moi et me souris. Le nombre de ses sourires depuis notre rencontre était limité. Mais à chaque fois que je vois ses lèvres se tendre pour crée un sourire, j’ai envie de sourire encore plus. Malgré son air fort et ténébreux le voir sourire crée chez lui un autre homme, pas  moins fort ou plus fragile. Mais simplement plus tendre. « Tout ira bien... » Je hausse un sourcil. De quoi parle-t-il ?

« Tout ira bien de quoi ? Si tu ne fais pas écraser cet avion dans la mer oui tout ira bien. Je me mets à rire avant de rajouter. Je n’ai pas peur tu sais, quoi qu’il arrive maintenant, aujourd’hui, demain et les jours à venir en ta compagnie comme après. » Je lui fais un clin d’œil complice. Je réfléchis à une chose, me pince les lèvres et fini par lui dire car c’était la vérité.

« Et tu devrais sourire plus. Je n’ai cette chance que deux ou trois fois, ça te réussit bien de sourire. Ça te rend différents.  »


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Lun 16 Juin 2014 - 17:00
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Le ciel était parfaitement dégagé. La vue était splendide, avec la Lune se reflétant sur l'Océan qu'ils étaient en train de survoler. Enfin, ce genre de détail échappait totalement à Alexei qui était encore assez concentré sur sa navigation, mais qui prêtait aussi une oreille attentive à ce que disait Loreleï. Elle parlait de sa condition, de ce qui différait ou liait terriens et Asgardiens.

C'est tout en appuyant sur quelques boutons, dans un ordre à priori un peu chaotique, qu'il entreprit sa réponse, avec un petit clin d’œil: "Il faudrait bien des choses pour que tu ne sois plus intéressante..." Et à peine eut-il finit de parler, qu'il reporta son regard vers l'extérieur. Mais bon, ce n'est pas comme si ils étaient pris en chasse ou qu'il y avait des tornades à éviter.

La remarque sur l'égoïsme des hommes lui tira un haussement de sourcil. "J'ai tué trop de mes semblables pour les considérer comme des frères." C'était tellement juste. Le nombre de victimes à son tableau de chasse était tel qu'il en avait perdu le compte il y a bien des années. Des ennemis, des dangers pour la Nation. Des hommes qui auraient très bien pu le tuer s'il n'avait pas été le premier à porter le coup mortel faisant la différence.

Son visage ce ferma un peu. Il finit par devenir parfaitement impassible quand la mission pour laquelle il était venu fouler le sol américain fut abordé. Il mit plusieurs longues minutes avant de répondre. Choisissant avec soin ses mots. "On m'a envoyé ici pour supprimer mon épouse." Pourquoi dire la vérité, comme ça, à une personne qu'il connaît à peine? Parce qu'il s'agit d'une Déesse, et que chercher à lui cacher la vérité est sans doute vain. Est-ce que cette révélation allait changer quelque chose? Allait-elle disparaître, en se rendant compte à coté de quel genre de monstre elle venait de prendre place? Lui ferait-elle payer d'avoir tenté de tuer sa propre femme? Difficile à dire...

Histoire de ne pas laisser un froid s'installer, malgré l'allusion à ses sourires, il dit: " Tu n'es pas la première personne d'Asgard que je rencontre..."

Oh, mais qu'elle révélation! Était-ce vrai? Avait-il déjà croisé la route d'une autre divinité Nordique? Si Loreleï voulait des réponses, elle allait devoir le suivre, car Alex abandonna la cabine de pilotage, afin de se rendre dans le reste de l'avion, plus luxueux et confortable.
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Mer 18 Juin 2014 - 15:09
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




« Il faudrait bien des choses pour que tu ne sois plus intéressante... » C’était fort gentil de sa part. Ses quelques mots me firent sourire. Etait-il en train de me charmé ou d’être simplement courtois ? Je n’irais pas lui demander. Qui vivra verra. Je continue d’être moi-même sur mon fauteuil comme une gamine émerveillé. Mon regard jouant aux yoyos entre le ciel dégagé remplie d’étoile, immensément beau, vaste illuminé par l’unique lune de ce monde. Et Alexeï aux commandes de cette machine. Et j’aurais du mal à choisir entre les deux. Tous deux étaient d’une beauté rare et leur vision me provoqué plaisir et sourire.  Je remarque que mon commentaire sur l’égoïsme humain ne le laisse pas indifférent. L’avais-je choqué ? Outragé ? Je n’espérais pas, pour cela que je m’excuse aussitôt que je m’en rends compte. J’affiche une petite mine triste à sa réponse. Ne pas pouvoir se considéré comme frère et sœur avec son peuple c’est triste. Et je suis prise d’une peine pour lui, une peine humaine. C’est triste de s’exclure du monde ainsi et de se comprendre que vous n’êtes pas comme les autres à cause de vos actions, par les choix que vous prenez. Je sais qu’Asgard reste ma maison, ses habitants mes frères et sœur mais en réalité quand est-il ? Nous sommes des exilés, des reclus. Bon mis à part que j’ai essayé de tuer plus d’une fois Thor dans mes folles années de jeunesse … je suis persuadé qu’aucun asgardien ne me considère comme sa sœur. Et en même temps je m’en moque éperdument. C’est fou. Je préfère ce que je possède avec sécurité qu’un troupeau d’hommes et de femmes qui peuvent partir au moindre gré du vent.

Le Visage d’Alexei se ferme lorsque je parle de sa mission. Ca n’avait pas l’air d’être plaisant pour lui. Ce n’est jamais plaisant en même temps. Il est toujours difficile de parler de ce qu’on n’a pas le choix je pense. Au moment où j’ouvre mes lèvres pour lui dire de laisser tomber, voyant qu’il était devenu impassible et muet comme une tombe. Il me répond. « On m'a envoyé ici pour supprimer mon épouse. » Effectivement je comprends mieux. Malgré une certaine déception en moi que je ne peux pas caché. Les hommes meilleurs sont mariés, il est normal. Un bon parti part toujours en premier qu’un homme vulgaire que personne ne veut, les meilleurs sont pris et ne se trouve pas dans chaque coin de rue. J’imaginais la difficulté pour lui de devoir pourfendre sa propre épouse. Même Loki qui peut être d’une monstruosité sans précédent serait incapable de tuer Sigyn… malgré l’ordre de n’importe qui (déjà lui recevoir un ordre serait une grande première). Mon visage se tourne vers Alex, je ne sais pas quoi vraiment lui dire. J’ai bien compris qu’il s’était résolu à la garder en vie et comprendre les réels raison d’un tel ordre avant de faire quelque chose…

« Il est difficile de tuer les gens que l’on aime. »

C’est sa femme, il doit l’aimer. Comme tout homme qui est promis à une femme, l’aimer jusqu’à la fin d’un amour immesurable et présent. A moins que là encore les humains différés des asgardiens ? J’imaginai un instant que l’on me demande de tuer Loki, Amora, Azraël ou encore les enfants… je préfèrerai me tranché la gorge que te toucher un cheveu des enfants. Je me demande bien qui est cette femme, pour qu’un gouvernement envoie un soldat tué sa femme en Amérique. Est-elle dangereuse ? « Tu l’aime ? » Si c’était le cas il devait se battre pour elle, pour la garder en vie près de lui. La protéger et faire tout pour elle comme un époux se le doit. S’il ne l’aimait pas, à lui de faire un choix, sa vie est-elle assez importante pour y mettre un terme ou non. S’il avait besoin je l’aiderai. Et encore, si je savais que l’épouse en question était notre charmante Natasha je crois que ma vision d’une telle gourgandine me ferait dire la bouche. Pour l’avoir connu qu’au travers de ses nombreux amants, Bucky ou encore Clint qui sont également les miens mais aussi mes amis. Et la voir menez son petit monde en bateau me faisait penser à moi en beaucoup moins de classe et d’honneur. Je ne promets jamais un amour et vie de famille comme elle le fait. Je suis incapable de prêter de tel serment tant que je n’aurais pas trouvé l’élu de mon cœur et ce jour-là je le saurais quand on sera ensemble, à sa façon de me regarder et de me parler. « Tu n'es pas la première personne d'Asgard que je rencontre... »

Je le regarde, haussant d’un sourcil. Intéressant ! Je me demande bien qui va-t-il bien peu rencontré … Il y avait de forte chance pour que je connaissais l’identité des autres Asgardien qu’il avait rencontré. Alex se lève, je le regarde quitté son fauteuil de pilote pour se rendre vers la porte. Je fais de même. Me levant avec grâce pour le suivre tout en lui disant. « Moi qui pensait être la première… alors ce n’est pas de mignon petit sourire d’admiration ? » Je me mis à rire. Je voulais faire descendre le petit froid qui régné, faire redescendre la tension. Bien déterminé à lui faire retrouver son charmant sourire et lui faire tomber son visage fermé par les horreurs qu’il avait commis dans le passé.  Je le suis toujours, nous retrouvons dans le reste de l’avion luxueux et confortable. Je m’assis tranquillement sur l’une des banquettes de velours noir moelleuse et doux. Plongeant mon regard dans le sien et lui dit, faisant passé une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

« Si ce n’est pas indiscret… quel Asgardien as-tu déjà rencontré ? »

Il venait de piqué ma curiosité de plein fouet !

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Jeu 19 Juin 2014 - 15:19
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Aussi surprenant que cela pouvait paraître, la Déesse aux cheveux dorés se tenait encore auprès de lui quand il avoua pour quel crime horrible il avait été envoyé aux Etats-Unis d'Amérique. Intérieurement, cela lui fit un grand bien. Cela lui prouvait que malgré tout, il y avait quelque chose à sauver en lui. Quelque chose qu'une Déesse avait pu percevoir. Il n'était donc pas une cause perdue. Soulagement...

Quand elle lui demanda s'il aimait encore son épouse, il grimaça, déchiré par l'incertitude. Comment était-il concevable de ne pas savoir ce genre de chose? Il ne l'aimait pas. C'était évident, puisqu'il s'était battu quasiment à mort avec l'agent Romanoff, allant même jusqu'à lui arracher un bout de chaire avec les dents. Il l'aimait. C'était tout aussi évident, puisque malgré les nombreuses occasions qu'il avait eu de l'achever, il avait hésité, ne portant jamais réellement l'estocade fatale.

En guise de réponse, il  commença à déboutonner le haut de sa chemise, pour en faire sortir une chaîne en argent à laquelle était accrochée son alliance. Il referma sa main sur le bijou et tira d'un petit coup sec, brisant le fermoir du collier, et libérant ainsi l'anneau, qu'il passa sur à son annulaire gauche. Il dit simplement "Je ne sais pas. Je ressens quelque chose pour elle. Est-ce de l'amour? De la haine? Je ne sais pas... Pas encore."

Pas encore. Ce voyage avait pour but de l'aider à y voir plus clair. La tache aurait été bien plus facile s'il était seul dans cet avion, et non pas accompagné d'un être dont la beauté dépassait les standards humains de loin.

Assis dans la partie luxueuse de l'avion, sur un canapé en velours noir, il toisa la carpette au sol. Une peau de tigre. Une véritable peau de tigre. Le comble du mauvais gout, mais bon... On était dans l'avion de Boris, que pouvaient-ils espérer de mieux? Il ne manquerait plus que le lunette des toilettes soit en or massif, histoire d'amener à tout cela une touche bien... décalée?

Quoi qu'il en soit, il avait visiblement éveillée la curiosité de Loreleï en lui parlant de l'autre Asgardien qu'il avait déjà rencontré. Affichant un sourire en coin, il dit: "Tu le sauras si on s'en sors vivant!" Ce à quoi il ajouta un clin d’œil.

Pendant quelques instants, il pensa à son plan. A la stratégie mise en place pour obtenir la vérité. Ou au moins quelque chose s'en rapprochant. Comment tout allait se passer? Est-ce que la présence de Loreleï allait être un atout ou un désavantage? La question ne se posait même pas. Il s'agissait d'une Déesse! D'une Déesse. Alexei devait arrêter de voir en elle "qu'une" simple très jolie femme. Elle était bien plus que ça, et n'avait pas à s'en faire pour elle. Le gouvernement Russe ne dispose pas encore des moyens pour capturer et contenir un être d'une telle puissance... Enfin, ça c'est ce qu'il pensait. Ce qu'il croyait. Mais s'ils lui ont menti sur le reste, concernant la trahison de sa femme, alors peut-être ne savait-il pas tout sur les moyens qu'avaient ses supérieurs. Il devait se montrer prudent. Si ce n'est pour lui, au moins pour elle. Il se leva, se dirigeant vers un meuble, et ouvrit la porte. Bonne pioche, c'était le bar.

"Une petite soif?" demanda-t-il, alors qu'il sortait deux verres. Et une bouteille d'eau. Ça, c'était pour lui. Il devait conserver les idées claires jusqu'à ce que la mission qu'il s'était donné soit terminée. "Il y a tout plein de chose là-dedans..." dit-il en farfouillant.

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