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Emmène-moi vers d'autre horizon ♦ Alexei

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Lun 30 Juin 2014 - 16:46
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Je regarde Alexei jeter son sac, enlever son pull pour le mettre en boule par terre et se coucher à même le sol. Est-il sérieux ? Il n’allait pas dormir par terre tout de même. Si c’est pour faire ça autant qu’il aille dormir dans la voiture. Le sol n’est pas fait pour dormir ! « Prends-le, je... » Je le regarde portant mes poings sur mes hanches, le regard droit vers lui qui préfère regarder le plafond. Je crois rêver là. Mon sac au sol je m’avance vers lui. Enlevant mon manteau que je dépose sur la simple petite table qui se trouver présentement dans la pièce. « Ça c’est hors de question jeune homme ! » J’attrape Alexei avec une grande facilité et le jette sur le lit comme s’il s’agissait d’un enfant. Prenant garde à ce qu’il ne tombe pas de l’autre côté du lit. Je le pointe du doigt et lui dit « Le sol ce n’est pas pour les guerriers et si quand je me retourne je te vois parterre je te réexpédie » Je fini par lui faire un clin d’œil et un sourire en coin complice. Pour qu’il ne le prenne pas mal.

Je lui tourne le dos pour enlever mes vêtements sans gêne devant Alexei. Me retrouvant en sous-vêtement.  J’ouvre mon sac pour prendre un short noir que j’enfile et un débardeur tout basique bleu ciel. J’attrape un élastique pour m’attacher les cheveux grossièrement. Et me tourne vers Alexei qui était toujours dans le lit. Je m’assoie à côté de lui, sans rien dire. Ce n’était pas d’un repos physique qu’il avait besoin mais mental. Je me mets sur les genoux et le regarde en souriant une idée me travers l’esprit. J’attrape la main d’Alexei et le redresse pour qu’il s’asseye dans le lit. Je me glisse derrière lui, mes jambes de chaque côté et je commence à lui masser les épaules. Oui j’avoue que mes yeux se sont posés sur son magnifique corps d’apollon… Il est vraiment magnifique. C’est la première fois que j’étais légèrement tremblante à l’idée de toucher un homme. Peut-être parce qu’il me plaisait et que j’avais des sentiments. Je lui masse la nuque, les épaules, le haut des bras. Sans arrière-pensée réel, juste le détendre.

« Tu es tendus, le repos de l’esprit est presque tout aussi important que le repos de ton corps Alex. Détends-toi. » Dis-je d’une voix calme et douce. Continuant de le masser tranquillement, sans lui faire mal juste détendre ses muscles et ces nerfs, apaiser son esprit tirailler. Je ne préfère pas parler de ce qui s'est passer se matin avec le bâtiment. J'attends qu'il vienne m'en parler de par lui même. Si demain il ne m'en as pas parler peut-être que je lui demanderai, par curiosité et être sur qu'il va bien. Mes mains descendent dans son dos massant toujours avec attention mon ami. Toute mon attention était portée sur lui. Il a besoin de quelqu’un là pour lui, pour l’écouter, pour faire ce qu’il a besoin. Quitte à être avec lui pendant plusieurs jours, à avoir discuté longuement de nous. J’étais encore loin de le connaitre mais je m’étais attacher au personnage qu’il était. Je l’apprécie pour ce qu’il est, pas ce qu’il était, le passé appartient au passé. Je ne suis pas fière moi non plus de tout ce que j’ai accomplie dans le passé. Une fois qu’Alexei n’aura plus rien à dire et s’endormira comme un bébé j’irais prendre ma douche. Pour le moment je m’occupe de lui sagement. Enfin sagement est un mot qui ne faisait pas vraiment parti de mon vocabulaire. On discute gentiment d'un peu tout et rien, de ce qu'il a envie de parler. Je lui demande finalement « Tu te sens mieux? »

J'espère que mes massages l'auront un peu détendu et apaiser ses tensions. Et peut-être avoir l'esprit plus réfléchit pour passer une bonne nuit. Mine de rien je m'inquiète pour lui. je n'ai jamais vu d'humain aussi tenace que lui. j'ai peur qu'à tout moment que la vie lui échappe, les humains sont si fragile. Je me sens tremblante, pour des raisons que je sais mais que je ne voulais pas accepter tout simplement. J’aimais cet humain et ça me grignoter de l’intérieur. Avoir mes mains sur son dos, le contact de sa peau, sentir ses muscles son corps aussi près de moi. La douceur de sa peau, sa chaleur et son odeur. Je me mordis la lèvre détournant mon visage comme pour penser à autre chose. Me dire que ce n’était qu’un rêve. Que j’allais me réveiller dans mon lit, au Burlesque dans les bras d’un homme que je donnerais à manger à neveux Jörmungang … Mais non. Je sens mon cœur qui palpite, il a envie de sortir pour s’offrir. Il me prend l’envie de le serrer dans mes bras, de le câliner simplement. Passer mes doigts dans ses cheveux, couvrir son corps de baiser, regarder son doux visage et ses yeux bleu magnifique pendant l’éternité…

Je me relève doucement, m’asseyant sur les jambes d’Alexei en face de lui. L’air naturel. Et je le regarde droit dans les yeux, je regarde son merveilleux visage qui n’était plus pétrifier par la douleur, son corps qui était dépourvu de cicatrice, de brûlure alors qu’il aurait dû en mourir. Je dépose ma main sur son épaule droite, la regardant, elle était dans un sale état il y a encore quelques heure. Je me sens comme essouffler par mon cœur qui tambourine. Sans moi il serait mort, si je ne l'avais pas abordé au Burlesque il serait mort et imaginer ça en le regardant me donne envie de le serrer contre moi pour la vie. Il semble plus vivant que jamais, comme si rien ne lui était arriver. Comme si rien ne s'était passer.

« J’ai vraiment eu peur pour toi. Promet moi de faire attention … »

Je me rapproche de lui, enlaçant mes bras autour de son cou pour l’étreindre contre mon corps. Déposant mon visage dans son cou, pour sentir son odeur propre d’humain dont je ne pouvais plus me passer. Je lui dévoilé au grand jour l’attachement que j’avais pour lui. Et c’était rare, je suis toujours un masque, une fausse face aux hommes. Je me dévoile comme je suis réellement. Une femme qui s’est éprise de lui. Je lui montre l’affection que je lui porte, et l’importance qu’il a pour moi désormais… depuis ces deux jours et demis ensembles.  Je dégage mon corps du sien, gardant mes main sur sa nuque j’approche mon visage de ses lèvres pour déposer tendrement mes lèvres contre les siennes pour les capturer.


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Dim 6 Juil 2014 - 13:34
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A toutes les petites phrases que prononce Loreleï, Alex ne répond rien. Il semble se murer dans un silence qui tranche un peu avec le comportement qu'il avait dans la voiture. Toutefois, il n'empêche pas la Déesse de faire ce qu'elle est en train de faire. Le massage est super agréable, et parvient à le détendre, à lui faire oublier l'espace d'un instant tout ce qui s'est passé de mauvais ces dernières quarante-huit heures.

Puis les choses prennent une tournure bien différente. Sans qu'il ne le réalise, les lèvres de la jeune femme viennent se poser sur les siennes. Et ceci accompagné de toutes les sensations inhérentes à un premier baiser.  Le frisson qui parcourt la nuque. Le bien-être qui n'appartient qu'à soi. Le gout délicat que ce dernier laisse quand il se termine. Il pose ses mains sur les épaules de l'Asgardienne, et aussi délicatement que possible, il la repousse. Sans force, sans dégoût. Non, c'est bien loin de tout ça.

"Je..."

Il se pose des questions. Ce qui peut être normal dans un cas comme celui-là. Nous sommes en présence d'un être mythique qui peut littéralement avoir qui elle veut, quand elle veut. Est-ce ici un tour de magie pour qu'il tombe dans ses filets? Est-ce que cela va plus loin? Alex ne sait rien de tout cela. Et alors qu'il allait continuer sa phrase, Loreleï place son index sur sa bouche, l'empêchant ainsi de gâcher un tel moment. Et finalement, il ne voit pas l'intérêt de parler lui non plus. Les choses évoluent lentement, mais sûrement. Tout en douceur et en harmonie. A croire que ces deux personnes qui n'ont au final aucun point commun et auraient parfaitement pu ne jamais se rencontrer étaient faites pour, à défaut d'être ensemble, passer un tel moment. Peut-on parler d'âmes-sœurs? Difficile à dire pour l'instant. Mais ce qui est certain, c'est que cette nuit, si elle n'est pas marquée du sceau de l'amour l'est au moins par celui du plaisir.

Et quelques heures plus tard, lorsqu'Alex se réveille, le soleil est déjà haut dans le ciel. Loreleï, elle est encore endormie. Il ne pensait pas que les Dieux, comme on les appelait sur Terre, pouvaient avoir autant besoin de dormir. Et lui si peu... Certainement était-il encore sous l'effet vivifiant du fruit que lui a fait ingérer la Déesse.

Assis sur l'unique chaise présente dans la chambre, et simplement vêtu de son bas de survêtement, il la regarde dormir, les coudes appuyés sur ses genoux. Et dans sa tête, mille et une questions s'entrechoquent. Cet élan de passion venait-il vraiment de lui? Ou bien, comme les Dieux grecs de la mythologie, Loreleï n'était là que pour tourmenter un peu plus l'âme du pauvre homme? Ressentait-elle pour lui quelque chose de plus fort qu'une simple envie à assouvir? Et lui, qu'est-ce qu'il pense de tout ça? S'ils se rendent compte qu'ils veulent tous les deux plus que ça, quel avenir ont-ils ensemble? Elle qui vivra encore des millénaires alors que lui vivre peut-être encore un siècle, grâce à la formule scientifique parcourant ses veines? Ne s'est-il servi d'elle que pour tourner le page, et effacer définitivement sa femme... Sa veuve... de son esprit et prendre ainsi un véritable nouveau départ, au pays du Soleil Levant?

Que de questions, tandis qu'il reste immobile et que celle sur qui il pose le regard est encore dans les bras de Morphée...
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Dim 6 Juil 2014 - 16:29
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Que vous le croyez ou non c’est peut-être de loin la meilleure nuit que j’ai passé depuis des siècles. Et vous savez pourquoi. Parce que mon cœur a frappé pour quelqu’un pendant que le plaisir monté en nous. Quand ses lèvres embrassés les miennes il n’y avait pas simplement de la passion du désir il y avait plus. J’en ressentais plus au creux de mes reins parce que mon cœur me dicté autre chose que prendre du plaisir et partir. C’était prendre et donner en retour et ne surtout pas partir. Un sentiment que je n’avais pas accueilli en moi depuis… depuis des siècles, des centaines de siècles. Aimer quelqu’un m’avait toujours semblé impossible en dehors de ma famille et de mes amis. J’entends aimer quelqu’un pas comme un frère, ni comme un ami. Aimer un homme comme sa moitié, son tout. L’aimer pour le reste de sa vie, l’aimer pour faire sa vie avec lui, l’aimer toujours plus fort, toujours plus loin comme un membre de son corps sans lequel on ne peut pas vivre. Comprenez bien que jamais je crois, je n’oublierai une soirée comme cela. Il m’a chamboulé au plus profond de moi-même.

Pour le coup j’avais dormi bien plus que mes deux petites heures minimums pour récupérer. Avec toute l’énergie que j’avais utilisée, dormir plus longtemps m’était nécessaire pour récupérer ma puissance et ma force afin de régénérer plus rapidement. Je bouge doucement dans le lit, ne s’entend personne près de moi. J’entre ouvre mes yeux bleu, le lit est vide, la lumière du soleil au travers des volets m’éblouie légèrement. Je couine en fermant les yeux faisant dos à la fenêtre. Je passe ma main dans mes cheveux pour les pousser de mon visage. Tournant les yeux vers Alexei qui était assis sur la chaise en me regardant. Les coudes sur ses genoux. Je lui fais un petit sourire en coin un brin timide. « Bonjour » J’enroule le drap autour de ma poitrine nu et m’assoit dans le lit mes cheveux ondulant sur le côté de ma tête. Je regarde en direction de la fenêtre, les yeux mi-clos par la lumière. Le soleil semble haut dans le ciel, on devait approcher peut-être les 10 ou 11 heures du matin sans doute. Je me tourne vers Alexei qui me regarder. Je ne sais pas quoi lui dire, comment parler. Alors je me tais, préférant le regarder. Admiré sa beauté et son corps.

Je fini par me lever, emportant le drap avec moi, m’approchant d’Alexei finissant par m’assoir sur ses genoux, entourant ses épaules de mon bras embrassant sa joue gentiment. De mon autre main je caresse sa joue avant d’embrasser son front toujours aussi tendrement. Je ne sais pas quoi lui dire en fait. Parce que je l’aime et que je me retrouve comme la langue coupé. Dois-je lui demander ce qu’il ressent ? Et sa femme… mine de rien ça me déchire. De perdre ma langue oui. Je suis d’un naturel si franc, si volage que j’en ai perdu tous repères… ! Toute forme d’insouciance je ne pense qu’à lui. Alors s’était cela que ressentais Loki avec Sigyn ou encore Victoire. Je comprenais bien mieux à présent. « Je … je me mors la lèvre et fini par dire. Je vais prendre ma douche. »

Alors que j’allais me lever. Alexei se lève me tenant dans ses bras et se dirige vers la salle de bain. Oh plaisant. Mes lèvres entre une nouvelle fois en contact avec celle du Russe en souriant. Caressant sa langue avec la mienne. Ma main caressant ses cheveux jusqu’à ce que la porte de la salle de bain soit fermée. Une fois de plus mais jamais de trop. On s’était allé à nos pulsions sous la douche. Une douche tout aussi agréable que la nuit d’amour quelque heure avant. Peu de temps après nos ébats alors que qu’Alexei quitte la douche pour s’essuyer. Je coupe l’eau chaude attrape une serviette que j’enroule autour de moi et le regarde contre le mur. Je suis complètement hypnotiser par lui. Qui finalement fait de la magie ? Moi. Mais c’est lui qui détient la magie de l’amour parce qu’il m’envoute. Ma langue se délit et je lui dis sous le flux d’émotion en moi et l’excitation qu’il provoquait dans mes reins « Je t’aime … » Je le regarde droit dans les yeux. A la fois confuse mais avec une certaine confiance en moi. Je suis irrévocablement tomber amoureuse de lui et plus aucun retour en arrière n’est possible.

« Il… il fallait que ça sorte. Je, je suis tombé amoureuse de toi … je suis désolé. Mais je t’aime Alex. »


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Lun 7 Juil 2014 - 14:44
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C'est le genre de situation dans lequel peu d'hommes souhaiterait se trouver. Déjà, d'ordinaire, devoir dire à une femme lambda que l'on n'est pas sur la même longueur d'onde qu'elle, c'est pas simple... Mais là qu'il s'agit d'une déesse qui dans un excès de colère pourrait le déchirer en deux... Il va devoir choisir ses mots avec prudence, intelligence, et surtout sincérité. Surtout que la discordance n'est pas là où l'on pourrait croire.

Les mains sur les hanches, il lâche le regard de Loreleï pour fixer le sol en faisant non de la tête. Conscient que cette réaction couplée à une absence de réponse, il relève la tête, lève les mains et lance un "Attends", pressentant par la même occasion une réaction impulsive qui ne lui donnerait pas l'occasion de s'expliquer.

Rapidement, il enfile son pull à capuche, son bas de survet', sans prendre le temps de vraiment se sécher convenablement. Par la suite, il prend une grande respiration, faisant le tri des choses à dire ou non aussi vite que possible, afin d'aborder la déclaration que vient de lui faire la Déesse du mieux possible.

- Tu... C'est... Il réalise. La puissance des sentiments qu'elle éprouve, et qu'il va devoir redoubler de justesse pour ne pas paraître insensible, goujat ou pire.

Il ferme les yeux, bougeant ses mains, comme si imager le tout par des gestes allait rendre ce qu'il va dire plus compréhensible. Il réouvre les yeux et reprend. "Nous ne sommes pas du même monde... Quel avenir pourrions-nous avoir? Tu vivras des millénaires après ma mort... Si j'ai la chance de mourir de ma belle mort, tu me verras... Il se tape la poitrine. Je ne serai pas comme ça pour toujours... Et ne vivrai que pour encore quelques décennies... Un siècle ou deux peut-être... Il n'a aucune idée de combien de temps il pourra vivre grâce au sérum qui ralenti son vieillissement. "Et ça, c'est si je ne meurs pas au cours de la vendetta que je souhaite mener à bien... "

Est-ce qu'elle comprend? Trouver toutes les raisons qui font qu'ils ne devraient pas s'attacher plus que ça l'un à l'autre, alors que... C'est compliquer de reprendre, et d'organiser ce qu'il veut dire. "On peut pas être comme tout le monde." Il est désolé, et ça se ressent dans sa voix. C'est un mec. Un Russe. Un Soldat. Même s'il ressent quelque chose, cette triple-couche de testostérone empêche de parler avec plus de liberté de tout ça. Et il y a une chose qu'il n'avoue pas. Elle lui parle d'amour, mais le jour où ils auront un différend, usera-telle de ses pouvoirs divins sur lui pour le faire plier? Fera-telle de lui son pantin, comme le gouvernement Russe l'a fait? Cette dernière interrogation, il la garde pour lui, préférant se concentrer sur le rangement des affaires, attendant comme une sentence la réaction de la blonde. Et puis malgré tout... il reste son épouse.

Il lâche ce qu'il est en train de faire. Complètement. Et plutôt que de laisser la très probable tristesse et l'encore plus probable colère de Loreleï éclater, il va vers elle. Il se déplace d'un pas décidé, et la serre dans ses bras, sa carrure massive lui permettant de l'envelopper complètement, d'une manière ferme mais douce. Là, le menton posé sur l'épaule dénudée de la jeune femme il murmure quelques mots.

"Je suis désolé... Je viens d'apprendre que ceux en qui j'avais le plus confiance m'ont trahi. Et alors que toi, tu te montres... sincère, je refuse en bloc tout ça..." Il recule sa tête, afin de la regarder dans les yeux. Il affiche un sourire plus détendu, comme si il venait d'absorber le trop plein d'émotions que sont capables de faire les trois petits mots prononcés par Loreleï. "J'ai de la chance de t'avoir rencontré. Et encore plus qu'en des milliers d'années de vie, tu n'aies jamais rencontré quelqu'un susceptible de te garder auprès de lui." Il ajoute un clin d’œil. "Je ne ferai pas cette erreur."

Alors, attention! Nous venons d'avoir ici la plus grande démonstration d'affection dont peut être capable un homme élevé au sein de la Mère Patrie. Enfin, d'un homme Russe qui n'est pas en état d'ébriété, mais là c'est une autre histoire. Il espère qu'elle comprend, qu'elle lit entre les lignes, et desserre son étreinte. C'est là que la baffe part ou qu'un petit bisou tendre vient conclure ce monologue.
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Lun 7 Juil 2014 - 17:40
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Je ne m’attendais pas à une réaction des plus enviables de la part d’Alexei. Certainement pas un sourire, ni une attention gentille comme une accolade. Si j’étais sincère avec lui ce n’était pas dans l’attente de quelque chose que je savais éperdument qu’elle n’arriverait pas. C’était pour être vraie avec lui. On avait sans doute passé sa vie à lui mentir, lui mentir sur sa vie, sur son boulot, sur sa femme, sur ses missions, sur des buts à atteindre, des gens à tuer. Quand on aime quelqu’un on se doit d’être vrai, de lui dire ce que l’on pense. Sans un retour positif, sans attendre quelque chose. Juste de dire la vérité. Comme hier encore je lui avais dit qu’il était stupide et je le recommencerai encore si c’était à refaire. Comme sauver sa vie et lui faire entendre raison si s’était à faire. Il semble … je n’arrive même pas à dire ce que je vois. S’il est en colère, s’il s’en fiche, s’il ressent quelque chose. Je me contente de sortir entièrement de la douche. Il fait non de la tête, sans rien dire. J’allais dire quelque chose, m’excuser que c’était idiot d’avoir dit ça mais il coupe ma lancé en me disant d’attendre les mains en l’air. J’eu soudainement peur d’avoir chamboulé complètement le soldat. Et pour tout dire je me sens très mal. Culpabilisant, pourquoi je lui avais dit la vérité ? Pourquoi j’ai fait ça ? Je ne pouvais pas me contenter de ne rien dire. De faire comme si de rien n’était. Je ne l’aurais pas mis dans un tel embarra. Il s’habille très rapidement quittant la salle de bain. Je n’ose pas bouger, comme si j’étais figeais sur le sol en statue. Situation inverse.  Je fini par m’avancer jusqu’à l’encadrement de la porte entre la chambre et la salle de bain. Je pose mon regard sur lui alors prend une grande inspiration avant de me parler. Il semble autant à l’aise que moi …

Pourtant malgré toutes les questions qu’il émit, les doutes, les réalités de son monde. Jamais une fois il ne me dit qu’il ne m’aimait pas, qu’il ne voulait pas de moi. Etais-ce de tout cela qu’il avait peur ? Mais pas de moi. Je me sens perdu et je le comprends. Pourquoi vouloir une femme alors qu’on vit une vie dangereuse. Alors qu’elle vivra quand lui sera certainement mort. Je m’étais poser c’est question, je m’étais imaginer déjà tout ça mais au plus fond de moi, même si ça me désoler… Je l’aimais. Et je préférais vivre avec lui sa vie d’humain que vivre de mon côté ma vie d’asgardienne sans lui. Et s’il ne s’agissait que de ça, je serais certainement prête à arrêter de manger des pommes d’or pour reprendre une vie rapide, sans ralentissement. Et mourir deux fois plus jeunes que mes concitoyens. Qu’importe qu’Alexei ne soit plus l’homme qu’il est dans des décennies, il sera toujours l’homme que j’ai aimé. Mais je comprends c’est inquiétude, je ne fais pas parti de son monde. Je suis l’inconnu et l’inconnu fait peur. « On peut pas être comme tout le monde » Je baisse les yeux, silencieusement. Ne rajoutant rien à ce qu’il venait de dire. Je pourrais me battre, lui faire entendre raison. Il semble désolé dans ces propos ça se ressent. Et je ne veux pas lui causer plus de mal que ce que j’ai peu lui en causer en l’espace de 10 minutes. Il range les affaires, certainement pour meubler parce qu’il est gêner vis-à-vis de moi. J’aurais été pareille vis-à-vis de lui, dans le fond … il n’est pas le monstre qu’il pense être. Il a du cœur. Et il vient de me le prouver en choisissant ses mots, le ton de sa voix … sans me jeter comme une moins que rien.

« L’avenir se dessine en fonction de ce que les gens décident de faire de leur vie. Pendant des années mon peuple s’est refusé tous mélanges avec un être d’une autre race. Des enfants sont nées d’union interdite entre Asgardien et Jothun. Aujourd’hui encore notre prince, le seigneur Thor a épousé une humaine. En dépit qu’elle soit faible, qu’il la verra mourir, qu’elle ne pourra jamais être plus forte que son nouveau peuple et qu’elle n’a rien d’une asgardienne. S’il a choisi ce chemin c’est parce qu’il ne voyait pas sa vie sans la partager du mieux qu’il le pourra avec elle. Je n’aurais jamais du te dire ce que je ressentais. Mais je me devais d’être franche avec toi. Parce que c’est ce que font les êtres qui tiennent à quelqu’un, ils se disent la vérité. »

Je lui avais dit ça, avec ma sincérité la plus flagrante. Je n’avais pas pour autant appris à aimer l’humanité, j’ai appris à aimer Alexei. Je n’aimais pas Jane parce qu’elle était humaine et c’était ma grave erreur. Elle m’avait sauvé la vie, en dépit de la sienne. Et pourquoi ? Parce que j’étais une personne et qu’elle avait un grand cœur peut-être plus fort que le Mjöllnir et mille hommes de combats. Elle n’a pas la carrure d’une reine d’Asgard pourtant nous l’aimions pour la plus par d’entre nous car elle est courageux, intelligente, brave et surtout elle se battra pour nous comme une seconde famille. Je fini par baisser les yeux. Le sujet était clos. J’allais ravaler ma fierté de côté, continuer ma route avec lui et garder mes sentiments pour moi.  Je fais demi-tour vers la salle de bain quand j’entends un sac tomber au sol. Je me tourne vers Alexei qui s’approche de moi d’un pas décidé et me serre dans ses bras. Je ne bouge pas. C’est bien la première fois qu’il vient m’enlacer, faire preuve de … de sentiment et d’affection envers moi. Je le laisse faire, sans rien dire. Sa carrure imposante m’enveloppe entièrement contre lui. Je sens son menton se poser sur mon épaule il me murmure « Je suis désolé... Je viens d'apprendre que ceux en qui j'avais le plus confiance m'ont trahi. Et alors que toi, tu te montres... sincère, je refuse en bloc tout ça... »

Je grimace alors qu’il recule la tête. Il peut voir que je suis sincèrement désolé pour lui. Mes yeux plongeaient dans les siens. Je suis réellement peiné de ce qu’il lui arrive. Pas la peine de parler. Pour dire quoi? Je n'ai pas besoin de parler pour qu'il voit ce que je ressens pour lui et que je suis avec lui. J’avance ma main près de sa joue pour la caresser, un signe pour le consoler mais en même temps lui montré que je suis là. Près de lui. Je lui fais un petit sourire en coin de mes lèvres alors que le sien est plus détendu. Plus calme. « J'ai de la chance de t'avoir rencontré. Et encore plus qu'en des milliers d'années de vie, tu n'aies jamais rencontré quelqu'un susceptible de te garder auprès de lui. » Je baisse les yeux en souriant. Il faut dire que je n’avais rien fait non plus pour les retenir. Je ne les aimais pas, tous ces hommes que j’ai connus. Je ne pensais qu’à m’amuser, prendre du plaisir. Avant quelques mois, avant ma mort on m’aurait dit de faire ma vie avec un homme j’aurais préféré me jeter dans le Bifrost vers les terres inconnus. Et pourtant j’ai grandi, je me suis assagi, j’ai muri. Et voir le bonheur de Loki avec Victoire, les enfants … on se rend compte que la vie c’est quoi ? Finalement. Sans amour ? Sans famille … sans enfant ? C’est peu de chose.

Je soulève mon visage vers Alexei, son clin d’œil me détend, il semble … apaisait et de le voir ainsi ça à le même effet sur moi… « Je ne ferai pas cette erreur » Je reste paralyser devant ses mots qui sortent de sa bouche. Avais-je bien compris ce qu’il essayait de me dire indirectement. J’enlève ma main de sa joue la ramenant vers moi. En fait je reste sous le choc de ce que je viens d’entendre. Mes émotions viennent de faire un ascenseur émotionnel. Il joue avec mes nerfs ?! Je sens mon cœur frapper dans ma poitrine plus vivante que jamais. Sans crier garde je colle mes mains sur son tors et le pousse en arrière pour qu’il se cogne contre le mur derrière lui. Le mur en avait tremblé par la force (peut imposante) que j’avais mis et la force athlétique du russe. Je m’approche de lui, l’attrape par le col de son pull à capuche pour le tiré à ma hauteur, son visage en face du mien, son front contre le mien. Mes mains se glissent contre ses joues.

« Tu es un idiot Alexei Shostakov… »

Et je dépose mes lèvres contre les siennes pour l’embrasser. En l’espace de quelque minute j’étais passé de la peine, la tristesse, la réclusion et le bonheur, la joie et l’amour. Il fallait que sa sorte. Et j’avais été gentille il aurait pu traverser le mur. Mais j’étais loin de vouloir sa mort au contraire je ne voulais que son bonheur et le rendre heureux.  Faire disparaitre ses malheurs et le combler. Je le lâche finalement. « Si t’aimer est une erreur elle a le goût le plus délicieux et celle que je regrette le moins. » Dis-je en le regardant dans les yeux, un fin sourire aux lèvres. Après cette étreinte, le cœur battant je vais dans la chambre pour m’habiller. Enfilant des sous-vêtements, mon jean le premier débardeur que je trouvais dans mon sac ainsi que le pull d’hier. Je cherche rapidement du coin de l’œil mes chaussures. Je ramasse mes vêtements d’hier soir que je n’avais pas garder bien longtemps pour tout foutre dans mon sac à la vas-vite. Mes chaussures aux pieds. J’ai les cheveux encore mouillé alors je les attache avec un élastique j’enfile mon manteau et regarde Alexei. On se pressait de partir. J’ignore pourquoi mais … je sens qu’on avait encore beaucoup de chose à faire lui et moi et ce n’était pas dans cette chambre d’hôtel minable. Pourtant … cette chambre d’hôtel nous avez rapproché plus que je ne l’aurais imaginé. On sort de l’hôtel après avoir payé, les affaires dans le coffre. Installé dans la voiture qu’on avait volée. Plus rien n’était pareille en fait. Je n’ai plus l’impression d’être la copine de route. C’est comme un couple en vacance. C’est dingue. Assise à côté de lui … à le regarder, mon regard avait changé mais le sien aussi. Tout avait changé et c’était magique et complètement nouveau pour moi. Il est en quelque sorte mon premier compagnon… le premier homme avec qui je suis réellement lié par l’amour et aucun autre enchantement. Un sentiment complètement divin qui m’emporter émotionnellement. Je n’avais jamais ressenti une telle chose. Et maintenant j’ai peur d’être gauche avec lui. Certainement que les humains et les asgardiens aiment de la même manière … mais les choses à faire ou dire, les mœurs et les coutumes elles sont bien différentes. Pourtant grâce à lui j'avais vu des paysage que je n'avais jamais vu. Ceux de la Russie. Bien que nous ne sommes pas arrêter a de grand endroit, juste de la route et qu'il me donne des explications lorsque je lui posai des questions sur ce que je voyais, ou ne comprenais pas. Je lui demande.

« C’est quoi le programme ? »


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Mer 9 Juil 2014 - 20:59
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Bilan des courses? Alexei était encore en vie. La Déesse était encore présente. Et le soldat avait même eu droit à un petit bisou. Donc on va dire plus que positif.

Alors qu'ils sont maintenant installés dans la voiture, roulant à vive allure, sans pour autant se faire remarquer, la jeune femme demande en quoi consiste la suite des événements. "Le programme?" reprit Alexei, sans quitter la route des yeux. Le programme était tout établi dans sa tête. Ils allaient rejoindre le Japon. Par la voie des airs de préférence, histoire de ne pas faire des heures et des heures de voiture. Là-bas, Red Guardian -bien qu'il ne soit pas certain de bien vouloir porter encore ce nom - devrait se démener pour trouver le descendant d'un célèbre forgeron, et obtenir de gré ou de force l'un des sabres fabriqués par son ancêtre.

Jetant un petit regard en coin -faudrait pas qu'ils aient un stupide accident de la route - vers Loreleï, il annonce une partie des choses qu'il a en tête. "Je dois trouver un homme... Il a une arme dont j'ai besoin. Un sabre..." Lui qui avait passé sa vie a utiliser des armes à feu, le voici qui changeait son fusil d'épaule. Il sait vraiment ce qu'il veut, quelle sera la finalité de tout ça. D'ailleurs, cela lui tire un petit sourire en coin, rien qu'en y pensant.

Il ne réalise pas une chose. Il est assis à coté d'une femme issue d'une espèce d'un autre monde, dont les exploits guerriers sont connus sur les neuf mondes. Sur Asgard, il doit y avoir plus d'épées qu'il ne peut imaginer, et toutes dotées de caractéristiques propres qui les rendent aussi uniques que les combattants qui les manient.

Mais alors qu'il va pour continuer sa phrase, il remarque quelque chose dans le rétroviseur intérieur de la voiture. Un véhicule, qui les suit. Assez loin pour être discret, mais pas trop pour ne pas les perdre de vue. Alex tape sur le volant. "Merde! Comment j'ai fait pour ne pas le voir..." Et là, les choses s'emballent. La voiture que pilote Alexei n'est pas un véhicule fait pour la course. Pourtant, le russe tire tout ce qu'il peut de l'épave qu'il a entre les mains. Il sait qu'il doit semer ses poursuivants. Aux yeux des autres soldats, c'est lui le mauvais. Ils sont tout aussi aveugles qu'il ne l'était jusqu'à ce que la vérité lui éclate au visage. Ils le traquent donc comme un animal. Et n'hésiteront pas à faire feu, c'est certain.

Il tourne la tête vers Loreleï pour lui adresser un sourire qui se veut rassurant. "Tout va bien se passer..." Y croit-il seulement lui-même? Un peu. La voiture roule toujours en direction de l'Est. Et les yeux d'Alexei se porte tour à tour sur la route puis le ciel. Comme s'il cherchait quelque chose venant de là-haut qui pourrait les sauver.

Mais les premières balles viennent éclater la vitre arrière qu'occupent l'Asgardienne et le Russe. Une seconde fait voler en éclats le rétro conducteur. Par chance, ils distribuent les balles comme des bonbons, et peu sont celles qui touchent la voiture, et encore moins les roues. "T'as rien?" demande Alex, plus par habitude que par réelle inquiétude. Car ces armes conventionnelles ne peuvent blesser un natif du Royaume d'Odin.

Et enfin, Alex voit ce qu'il cherchait depuis le début... Un petit avion de tourisme en phase ascendante. De l'index de sa main droite, il pointe le véhicule volant. "Tu pourrais nous transporter là-haut?" Il sait que c'est beaucoup lui demander. Elle a utilisé beaucoup de magie pour lui épargner une mort certaine. Et là, une téléportation sur une telle distance, avec le mouvement, tout ça... Est-ce à sa portée?
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Jeu 10 Juil 2014 - 12:15
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Tout semblait assez plaisant, tel des vacances. Alexei m’explique son funeste projet de trouver un sabre. La première chose que je me demandais c’était bien pourquoi, et qu’est-ce qu’il avait de spécial pour qu’Alexei cherche ce sabre là en particulier pour sa vendetta que je comprenais tout à faire. Il reste un guerrier avec une arme bafoué de guerrier. J’aurais fait la même chose. Mais notre charmante balade et discussion est interrompu lorsqu’Alexei tape le volant en s’énervent. Nous étions suivis. Depuis combien de temps je l’ignorais, discrètement je tourne ma tête derrière mon siège pour regarder la voiture qui se rapproche de nous en vue de la réaction d’Alexei de pousser la voiture à sa vitesse maximum. Et merde ! Je grimace, bien que je trouve ça existant un peu d’action. Mais je ne voulais pas qu’il arrive quelque chose à Alexei, c’était lui qu’il cherchait pas moi. Alexei tourne la tête vers moi, je le regarde, il me sourit d’un air rassurant en me disant « Tout va bien se passer... » Je l’espérais.

Je tourne une nouvelle fois les yeux vers la voiture derrière nous, deux hommes à bord. J’ai le temps de voir la balle arrivé que je tourne mon visage pour éviter les débris de la vitre arrière lorsque celle-ci explose. C’est dans ce genre de moment que l’on aime être Asgardien. Mon cœur n’avait fait qu’un tour. A oui carrément ?! Ils nous tirent dessus. Rapidement plusieurs voitures rejoignent l’unique voiture qui nous suivait jusqu’à présent. Pour le moment on a assez de chance, soit ils ne savent pas tirer, soit Alexei est un excellant pilote. Peu de dégât pour le moment. « T'as rien? » Je lance mon regard vers Alexei. « Ca va. » Les longs discours sont inutiles à ce moment bien précis ! Soudain Alexei pointe son doigt vers le ciel. Il a perdu la tête ou quoi ? J’espérais qu’il n’avait pas vu une catastrophe nous arrivé du ciel… Je regarde dans la direction qu’il me montre. « Tu pourrais nous transporter là-haut? » Je regarde le petit avion de tourisme. Il devait être à plusieurs pieds d’ici même s’il était en phase ascendante. Je regarde derrière moi les voitures qui nous prennent en chasse. « On a pas le choix… Tien bon encore quelque seconde. »

J’enlève ma ceinture de sécurité et passe à l’arrière du véhicule. Je ne pouvais pas partir sans mon sac. Je n’en avais que faire des fringues qui se trouvaient à l’intérieur. A l’inverse, les potions qui ci trouver, les quelques pommes d’or et des papiers à mon faux nom de l’entreprise Liesmith me seraient d’une aide capital ! Je me baisse pour ne pas être visible et j’arrache avec ma main d’un geste simple le siège arrière pour avoir accès au coffre. J’attrape mon sac et celui d’Alexei. En me redressant une flopé de balle balaye l’arrière du véhicule. Certaines me touchent à l’épaule. Rien de grave, pour moi ce sont quelque méchant coup, j’aurais un joli hématome demain et mes fringues sont fichues ! Mais à la rafle, une réussi à percé ma carapace de peau, sans grande gravité. Je lâche un simple « Aie ! » Et je m’énerve très vite. D’un tempérament plutôt explosif. On ne me touche pas ainsi ! J’attrape le bouclier d’Alexei et le jette sans modérer ma force. Celui-ci traverse la première voiture qui nous suivait décapitant ses passagers qui ne devait pas crier gardes à une telle intervention de la part d’Alexei. Le bouclier termine sa course dans la deuxième voiture éventant le capot. Je rejoins Alexei à l’avant, nos sacs sur mon autre épaule, je m’assoie sur lui, passant rapidement mes bras autour de son cou. « Lâche le volant ! »

Le temps d’un clignement d’œil, nous voilà dans la soute de l’avion. Ça tourne autour de moi, je sens une énorme fatigue en moi, je suis essouffler. Et ce n’était pas mon habitude. Ça me rappelait il y a très longtemps lorsque je me battais encore et qu’on utilisait énormément nos compétences. Les sacs tombent de mon épaule sans même que je m’en rende compte. Je lâche Alexei regardant autour de moi, il fait sombre on a l’air d’être dans l’avion. J’apporte ma main vers mon épaule, sortant l’unique bout de projectile qui m’avait percé. La laissant tomber au sol, mes doigts sont légèrement tachés de sang. Rien de grave. Pourtant je m’effondre sur les genoux, mes deux mains au sol. Une vague de fatigue me noie, ma respiration s’accélère, ma vision se trouble. Je vais faire un malaise, je suis épuiser je n’ai plus d’énergie. Je tremble légèrement, je regarde Alexei comme pour lui dire quelque chose mais je peux pas et je m’effondre complètement.


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Ven 25 Juil 2014 - 15:14
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Tenir encore quelques secondes? Comme si c'était facile dans ce tombeau à roulettes qui leur sert de voiture... Et sous une pluie de balles! En fait, oui, facile, ça l'est. Ca l'est pour quelqu'un comme Alexei, qui sait piloter n'importe quel type de véhicule qui lui tombe entre les mains. Volant, manche, barre... Aucune différence, si ça peut avancer, il peut le manœuvrer. Et quand la Déesse l'empresse de lever ses mains du volant, il s’exécute. Et ressent à nouveau l'effet étrange que produit une téléportation de nature magique sur le corps humain. Pour éviter certains désagréments, il ferme les yeux. Et il ne les réouvre que lorsqu'il n'entend plus que le ronronnement du moteur de l'avion de tourisme qu'il espérait atteindre. Il fait chaud, et c'est un peu étouffant. Mais il y sont, et d'après l'orientation que prenait ce charmant petit coucou, il va vers là où doit se rendre Alex. Même s'il y a de fortes chances pour qu'il ne quitte pas la Russie. C'est pas fait pour d'aussi long vol, ces machins-là. D'ailleurs, cela signifie qu'à un moment ou un autre, ils devront regagner le plancher des vaches pour le ravitaillement. Mais ils aviseront en chemin, jusqu'à présent, l'ancien Red Guardian ne planifie qu'assez peu ses actions et évolue sur le tas. A voir si cela lui portera chance jusqu'au bout!

Un sentiment de soulagement l'envahit. Et alors qu'il jette un regard complice à sa... Oh, comment doit-il la considérer maintenant? Bref, passons. Quand il regarde Lorelei, il voit dans quel état, elle, elle est. Et c'est sans paniquer qu'il se permet de fouiller dans le sac de la demoiselle, afin d'y trouver l'un de ses fruits magiques ayant permis sa propre survie. Soutenant la jeune femme, il porte le fruit à sa bouche, comme elle l'avait fait pour lui quelques poignées d'heures avant. "Tu as été parfaite..." Comme si elle en doutait, elle sur qui tous les regards se tournent quand elle entre dans une pièce pleine de Terriens.

Il faut maintenant prendre le contrôle de cet avion, mais Alex préfère attendre que la jolie blonde soit un peu remise de leur récente péripétie.
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Dim 27 Juil 2014 - 14:01
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Il fait une chaleur étouffante, des mains me soulèvent j’entre ouvre les yeux mais je ne vois rien, tout est flou. Je me laisse faire. C’est difficile de se sentir faible comme un humain. Aussi faible qu’eux. Surtout pour l’un d’eux. Je pouvais comprendre désormais que ce ressentais Thor, mais ma famille allaient-ils le comprendre eux ? Il est vivant c’est l’essentiel, avec moi, tout près. Le reste je m’en moque. On me presse un objet contre mes lèvres. Je reconnais cette odeur que je ne connais que trop bien. Ca me rappeler des heures sombres… à mon plus grand désarroi je revivais ma résurrection, lorsque Loki m’avait trouvé comme une serpillière sur le sol du Burlesque entre vie et mort. Je croque dans la pomme.  Je cligne des yeux lentement ma vision redeviens nette petit à petit mais ma respiration ne se calme pas pour autant. Essouffler comme si j’avais couru un marathon olympique. Avalant ce que j’avais mâché assez difficilement. Je me mets à tousser comme une vague d’air qui entré dans mes poumons noyer par l’eau. Je me redresse légèrement les mains au sol pour éviter de tangué je suis loin d’être stable. Je regarde mes pieds quelque seconde reprenant mon calme et essayant de réguler ma respiration. Je fini par me rallonger sur le sol en me rapprochant d’Alexei.

Déposant ma tête contre sa cuisse, mon front touche son ventre. Je regarde droit devant moi, un peu dans le vague. Il me force à reprendre de la pomme. Il a raison. Je me comporte comme une petite fille par fierté que ça va. Mais non ça ne va pas. Je suis à court d’énergie et faible à ne même pas tenir sur mes jambes. Mes yeux restent ouvert pour pouvoir le regarder c’est tout, c’est la seule force que je possède. Lui. Je me résigne à manger la pomme qu’il me colle à la bouche. Il est aussi têtu que moi. « Tu as été parfaite... » Je ne réagis même pas. Il est encore loin de voir tout ce que je peux faire mais un fin sourire souligne tout de même le coin de mes lèvres. L’une de mes mains vient faiblement se déposé contre la hanche d’Alexei. Une manière d’être proche de lui, d’avoir un point de stabilité qui ne bouge pas. Petit à petit ma respiration s’apaise, elle se calme, devenant beaucoup moins forte et bruillante. J’entre ouvre ma bouche pour lui dire faiblement en chuchotant.

« J’espère qu’il est superbe ce sabre… »

Je fini par sourire. Je savais que je ne faisais pas tout ça pour rien, puis ce que je le faisais pour lui. J’espérais simplement ne jamais le décevoir et que lui ne soit pas déçu de ce qui pourrait l’attendre dans ce pays inconnu pour moi qui est le Japon. Puis je ravale quand même ma fierté de côté, je lève mes yeux en direction d’Alexei et je lui dis, sincèrement. « Merci » Il aurait pu me laisser là. Il aurait pu ne rien faire. Me mentir il y a quelque heure en me disant qu’il voulait rester avec moi, par peur de ma colère de ma peine et profiter de ma faiblesse pour me laisser là et s’en aller. Mais non. Il était là avoir moi. La dette était pratiquement payer, une vie pour une vie. J’enfouie mon visage dans son sweet. Inondant mon visage de son odeur, les yeux fermé sans bouger. Après quelque temps où je restais là sans rien dire, sans rien faire. Juste être là contre lui en attendant que la pomme face son effet de me régénérer. Il avait pu voir que mes battements cardiaques s’étaient apaisé ainsi que ma respiration tout comme mes tremblements. Me redressant tout doucement sur mes genoux, une main au sol en sécurité. Je regarde autour de moi, au-dessus de nos têtes. Et doucement j’enlève mon pull parsemait de trou dû au balle qui m’avait frappé sans pour autant me blesser alors qu’elles auraient tué n’importe quel humain. De part et d’autre de mes épaules et de ma poitrine. Mon débardeur en dessous est tout aussi fichu mais je m’en fiche je le retire aussi doucement et le presse en boule dans mes mains pour essuyer le sang autour de la petite plaie que j’avais à l’épaule. Je n’avais même pas mal à vrai dire. Ca me picoter rien de plus. On peut voir quelque petite tache rouge là où les balles m'ont toucher. Comme si on m'avait jeter des balles en plastique. Je n’ai plus aucune notion d’où nous sommes, plus de repère Je tourne mes yeux vers Alexei.

« Où sommes-nous ? »


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Sam 16 Aoû 2014 - 16:18
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Alors que le cadre de la scène est à la limite du glauque - une sorte de soute à bagages assez exiguë - Alex tente, avec autant de délicatesse de possible, d'installer confortablement la Déesse. Il essuie doucement les petites coulées de sang, marquant les impacts de balles qu'elle venait de subir. Il n'a toujours pas à l'esprit qu'elle est quasiment immortelle et continue d'agir comme s'il était en face de quelqu'un de banal. Et malgré la situation quelque peu périlleuse dans laquelle ils se trouvent, elle parvient néanmoins à faire un peu d'humour, à propos de la beauté du sabre. Ce qui tire un petit sourire à Alexei. "Ce n'est même pas sûr..." répond-il, conscient qu'ils font peut-être ce voyage pour rien. Mais il n'aborde pas le sujet tout de suite.

Posant au sol le petit mouchoir en papier, il regarde la jeune femme dans les yeux. "Je vais voir, je reviens".

Se diriger dans cette toute petite salle n'est pas un problème, bien que l'obscurité soit assez contraignante. Cela ne l'a pas gêné jusque là, et cela continuera ainsi jusqu'à ce que... Ah, voila. Il vient de trouver le loquet qui déverrouille la porte. Le plus silencieusement possible, il tire la porte. Mais les moteurs du coucou couvrent largement le bruit que ferait un éventuel grincement. Pas mécontent de sa découverte, Alex voit que cette sortie donne directement sur la cabine de pilotage. Il n'y a qu'un homme, mains posées sur le manche et qui n'a pas remarqué la présence de l'agent. C'est avec un petit pincement qu'Alex se dirige vers l'innocent, en se disant qu'il est simplement au mauvais endroit au mauvais moment, et que pour cela, il va faire un tour dans les bras de Morphée. Sauf que, sur le dos de la main du pilote, à la base du pouce, Alex remarque un petit tatouage. Une faucille rouge surplombant la planète. C'est le symbole d'un groupe de mafieux en extension sur le territoire Russe.
La base de remord qu'il ressentait s'envole, et dans un mouvement fluide et continu, il agrippe l'homme et lui brise la nuque. Aucune autre forme de procès. Alex ne sait plus pour quelle idéologie ces hommes à la faucille rouge se battent, mais ils ne sont pas de son coté, ça il le sait.

Il déplace le corps, et s'arrange pour que l'avion ne change pas de cap, le temps d'aller chercher Loreleï. Il l'aide à enjamber le cadavre sur le sol, et à se placer en tant que co-pilote. Même si tout ce qu'il veut pour l'instant, c'est qu'elle se repose.

"Direction, le Japon..." dit-il, portant ses yeux sur l'horizon. De temps en temps, il lorgne du coté de la Déesse, afin de s'assurer que tout va bien. Le casque sur les oreilles, il écoute les indications des autres avions en vol, des tours de contrôle, tout ça. Il sait qu'ils ne pourront pas faire le voyage en une fois avec un aussi petit avion, mais ce n'est qu'un détail, ils improviseront au fur et à mesure.

"On va encore avoir du temps pour discuter" dit-il, avant de se reprendre "dès que tu te sentiras mieux... Repose-toi d'abord..."
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