Emmène-moi vers d'autre horizon ♦ Alexei

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Lun 23 Juin 2014 - 22:44
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Alexei me cacher certainement des choses sur sa condition. Le doute s’installer de plus en plus en mon esprit. Son costume similaire déjà avec Captain America m’avait mis la puce à l’oreille il n’y avait qu’un seul homme pour porter le costume bleu et rouge, c’est Steven Rogers et il était un homme incroyable, un super soldat m’avait dit Loki et je l’avais constaté par moi-même. Peut-être un des seuls hommes à réussir à me faire penser qu’un homme convenable pouvait exister, un homme sentimental, qui apprécie l’amour de son prochain et pas simplement une jolie gorge rebondissant. Il était différent des autres. Et Alexei me semblait différents du commun des mortels et à la fois proche de Steve mais dans un autre genre. Puis ça dernière phrase… me faisant comprendre qu’il dormira une fois son affaire régler comme s’il pouvait combattre la fatigue de son corps et de son esprit. Les humains sont faibles ils sont incapables de tenir un combat plus d’une demis journée. Je le regarde, comme s’il allait me donner la réponse à ma question. Je me contente de sourire sans rien dire.

Apparemment ma question débile l’était bien vu son éclat de rire soudain. Je ne pris pas vraiment la mouche, je restais un peu bête devant lui. En réalité je me sentais stupide à devoir poser ce genre de question qui pour lui devait paraitre d’une banalité affligeante ! Alexei dépose sa main sur sa bouche après avoir stopper son rire en toussotant. Je ne dis rien et me contente de l’écouter. Alors Skurge avait raison, je n’écoute jamais assez se bâtard. C’est un des pays les plus froid de midgard, mais encore bien trop chaud pour les habitants du Jötunheim. Il m’explique avec une certaine passion et amour la froideur de son pays qu’il a l’air d’apprécier. Bien qu’il aime le froid je ne l’emmènerai jamais sur Jötunheim déjà pour ne pas risquer nos vies inutilement avec les géants du froid sans cervelle mais surtout qu’un tel climat aussi rude, il en mourrait. Je me souviens de ce que raconter les anciens, lorsque les Jötuns ont eu la prétention de vouloir envahir Midgard, transformant les terres et les mers en glace au simple contacte de leur corps, faisant mourir de froid les femmes et les enfants et bloquant les hommes dans des blocs de glaces immortels. De simple humain ne survivrait pas, voilà pourquoi ils sont dangereux. « Oui, il fait froid. Mais certainement rien de comparable à ce que tu as pu affronter... » Et il avait bien raison. Alors que je me levais pour quitter le cockpit je lui répond.

« Tu as bien raison. Tu ne survivrais pas au froid du Jötunheim, le royaume des géants des glaces. Le feu ne peut y grandir même une étincelle. » Et avant de partir je dépose ma main dans sa nuque la tenant, ma peau devait être chaude face à la sienne, alors que j’étais en simple tenu. « N’avais-tu pas promis de ne pas rire de moi ? Sais-tu que je pourrais te briser le cou en un simple mouvement. Je me mets à rire en le lâchant. J’espérais lui avoir fait un bref instant peur, juste pour me moquer de lui. Je reviens. »

Je vais me changer et reviens vers lui. M’installent et j’écoute ce qu’il me dit à propos de la Russie. Il avait l’air grand d’après c’est dire, un large pays unie « Que le groupe passe avant l'individu... » D’après ce que me disait Alex, son peuple n’avait rien à voir avec l’Amérique que je connaissais, ou le bien personnelle passait avant le bien commun. Je ne pus m’empêcher de lui répondre.

« Ca à l’air bien par chez toi. Moi qui voyais votre monde comme une Amérique géante. J’ai hâte de découvrir cela de mes propres yeux. »

Je dis la vérité. Pour moi le peuple américain représentait  le peuple midgardien entier, ils étaient tous pareille, tous égaux. Il faut croire que je m’étais trompé. Les gens d’une contrée à une autre étaient différents. Tous ne traquer pas les anormaux comme des bêtes sauvages, des animaux sans âme ni vertu. Pourquoi les hommes ne partaient ils pas pour la Russie dans ce cas-là ? La peur du froid peut-être ? Ou la peur de quitter ce que l’on a construit, ce que l’on connait, l’étranger fait peur aux hommes nous l’avions bien compris. « Néanmoins, les êtres comme toi... » Je tourne mon visage vers Alexei, que voulais-t-il dire par là ? Les êtres comme moi ? Les divinités d’Asgard ? Il faut dire que nous étions rejetés de partout. Leur dieu unique à fait s’enterrer nos mythes et nos existences pour prêcher un homme seul qui fait s’entre tuer des peuples. Nous sommes mal vu, surtout depuis la tentative de prise de contrôle de se cher Loki. Il faut dire qu’à chaque fois que Thor vient ici c’est le chantier. « Les jolies femmes je veux dire […] » Montrer sa puissance ? J’ignorais qu’avoir une belle épouse pouvait être forme de pouvoir. Les hommes sont fière d’exhibé leur femme, montré leur amour pour elle, les enfants qu’il lui a fait. Ils peuvent être fiers de leur beauté, mais tous les hommes le sont, car toutes les femmes d’Asgard sont belles. Non pas car nous sommes des asgardiennes parce que l’homme qui nous a choisi nous trouve belle et c’est le plus important. Même si après il y a des êtres comme moi qui sont belle et il n’y a rien à redire. C’est un fait. Je trouvais cette coutume étrange. J’hausse un sourcil avant de dire tout en regardant devant moi.

« Etrange vos coutumes. D’ici quelque minute tu vas passer pour un homme aux multiples pouvoirs alors… pas trop la pression ? »

Je pouffais de rire. Tout était sujet de plaisanterie et de dérision avec moi de toute manière. Je lui jette un petit regard complice montrant que je plaisantais. Même si un part était vrai. Je regarde mon téléphone, Amora, j’aurai du m’en douter. Et là je reste stupéfaite mais ne le montre pas à Alexei, ma sœur connait Alexei ? Par quel miracle expliquez-moi ?! C’était elle l’autre Asgardien qu’il connaissait ? On allait bientôt arriver je n’allais pas l’assaillir de question. Lorsque nous serions tranquille je chercherai à sa voir. Je range mon téléphone dans ma poche. Alexei fait descendre l’appareille sur terre. Tout avait l’air d’aller bien, je regarde au travers de la vitre il n’y avait personne, sauf une voiture… Boris quel homme ! Je quitte le cockpit avant Alexei pour pouvoir enfiler mon manteau, je mets mes lunettes de soleil sur mon nez privant les autres de mon regard. Alex arrive et prend son sac y compris le mien pour descendre en direction de la voiture. Je le remercie d’un sourire et le suit à l’extérieur vers la sublime voiture de sport noir. Boris n’avait aucun gout en décoration mais en avait au moins en voiture ! Alexei m’ouvre galamment la porte. Je le regarde et entre dans la voiture sans rien dire. Une fois qu’il est installé près de moi de lui dis simplement de ma voix douce. « Merci. »

On est parti. Alexei ne dit rien, et je ne préfère ne rien dire. Sa conduite traduit son état physique comme mental. Et j’ai appris à ne jamais distraire un soldat dans sa mission sous peine de représailles. Je me contente d’avoir la tête tourné vers la vitre teinté de ma portière ou le parebrise contemplant ce que je voyais. La voix de mon compagnon de route me sort de mes rêveries. Je me tourne vers lui pour l’écouter pendant qu’il me parle et s’arrête à un endroit. Il ne me laisse pas vraiment le choix « Ale… » Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il a déjà quitté la voiture. J’ai un sale caractère ! En temps normal j’aurais quitté la voiture comme une furie pour le suivre. Mais ma présence pouvait jouer sur sa vie alors je me contente d’attendre dans la voiture. Je m’en voudrais d’avoir causé sa mort précipité ou qu’il soit blesser par ma faute. Même si je saurais le guérir je ne voudrais pas que ça lui arrive par ma faute. Je dois dire que la mort m’avait fait grandir sur ce point-là. Je suis devenu plus adulte et je réfléchie un peu plus avant d’agir quoi que… ça dépend vraiment. « Si je reviens » ... Mais une chose était sût si dans sept minutes comme il disait, il n’était pas revenu de ce bâtiment j’irais moi-même le chercher ! Il est hors de question que je l’abandonne.

Je me tourne dans la voiture le regardant disparaître et je regarde l’heure. Me réinstallant correctement, je regarde droit devant moi, attendant son retour. Je zyeute ma montre … 5 minutes le temps me paraissait long, une véritable torture. C’est bien la première fois que je voyais passer le temps… moi ?! Moi voir le temps défiler comme des milliers de grains de sable qui jamais ne s’écoule à l’infini… Il n’y avait vraiment qu’Alexei pour me mettre dans de tel état, qui était le sorcier entre nous, moi ou lui ? Les sept minutent sonnent…

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Mar 24 Juin 2014 - 15:46
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Voila, l'heure de vérité est arrivée. S'il ne s'est pas trompé, d'ici une dizaine de minutes, il saura. La voiture a passé sans problème les différentes barrières de sécurité, étant donné que le héros national est au volant. Et en charmante compagnie qui plus est.

Le véhicule est garé au pied d'un immeuble d'une huit ou neuf étages. Alexei quitte l’habitacle sans écouter ce que Loreleï voulait lui dire. Il ne l'entend même pas en fait. Il songe vaguement à ce qui s'est passé dans l'avion, mais se focalise sur son objectif. Sur sa mission qui est d'ordre personnel. Il est salué par les différents gardes, et finit par s'engouffrer dans le bâtiment. Et le temps s'écoule. Une minute. Deux. Cinq. Ce qui peut se passer là-dedans demeure un mystère. Nous arrivons maintenant à sept minutes. Le temps qu'il avait annoncé à Loreleï. Et personne ne sort par là où est entré Alexei.

Au lieu de ça une violente explosion a lieu au cinquième étage. Toutes les fenêtres sont brisées par le souffle de l'explosion, et les débris de verre tombent comme une pluie battante. Les flammes lèchent l'extérieur de l'immeuble et une épaisse fumée noire se dégage de ce brasier. Si quelques bouts de verre ne sont pas capables d’abîmer l'élégante voiture, il en est tout autre pour la boule enflammée qui vient s'écraser sur le capot. Inutile de préciser que ce qui vient de s'écraser lourdement sur le véhicule n'est personne d'autre qu'Alexei lui-même. Son costume et son bouclier lui ont permis de résister au gros des blessure et d'absorber une partie de l'impact lors de son... atterrissage.

Allongé sur le dos, une horrible grimace de douleur déforme sa figure. "Aïe". C'est tout ce qu'il trouve à dire. Et tout ce qu'il peut faire. Car en dépit de son apparente bonne constitution, Alexei est encore convalescent. En effet, il est loin de s'être remis complètement des blessures infligées par sa propre épouse, Black Widow, lors de leur précédente rencontre. Si un peu de maquillage permet de cacher la plus grande partie des blessures au niveau du visage, le reste de son corps est encore bien meurtri. Et une telle chute vu son état physique n'est pas sans conséquence.

Pendant ce temps, les soldats s'affolent, sans vraiment savoir ni comprendre ce qui vient de se passer. Certains d'entre eux viennent auprès de Red Guardian pour l'aider, mais personne n'ose le toucher. Alors même qu'une partie de son costume - son épaule droite - est encore en feu, il cherche à se relever, mais c'est peine perdue.

Il semble aussi que certains hommes commencent à recevoir des ordres. Ils chargent leurs armes, et mettent en joue Alex. Visiblement, il ne serait pas étranger à l'explosion qui vient de ravager tout un étage de cet immeuble... Là, tout de suite, il a un peu de mal à rassembler ses forces. Alors grouper ses idées pour tenter de se sortir de là? Non, il n'est pas encore prêt pour ça
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Mar 24 Juin 2014 - 17:45
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




Ça fait 7 minute, j’attends je tourne la tête vers l’entrée qu’à passer Alexei… toujours rien. Je m’apprête à sortir de la voiture quand le bruit d’une explosion au-dessus de moi retient mon geste. J’approche mon visage du par brise pour regarder ce qu’il se passe, qu’est-ce qu’il avait fait celui-là ? Une large fumé sort du bâtiment, il y a des éclats de verres certainement un peu partout. Quand soudain je crois quelque chose tombé dans ma direction, je me lève et passe sur la plage arrière. Une énorme boule de feu est tombée sur le capot, je n’ai rien. En regardant de plus près je reconnais un corps et pas celui de n’importe qui … celui d’Alexei. Mon cœur ne fait qu’un bon, comme s’il s’était arrêté quelque seconde. Je le vois bouger, je me remets à respirer de soulagement de le savoir vivant, du moins pour l’instant. J’hésite à sortir voyant un bon nombre de soldat sortir du grand bâtiment. Certain soldat se mette à l’aider, je regarde au travers de la fenêtre, personne ne peut me voir, me cachant derrière le siège. Je vois à l’entrée du bâtiment des soldats arrivés, armées, courant vers Alexei et certainement pas pour l’aider. Un homme derrière eux se tient droit en regardant la scène. Les soldats le regardent, attendant certainement des directives de sa part. Ça doit être leur chef. Je repense à ce que m’a dit Alexei, de partir le plus loin possible s’il lui arrivait quelque chose, je le ferai. Mais pas sans lui ! Je prends mon sac qui est à porter de ma main pour attraper un petit couteau que j’y avais glissé ne sortant jamais sans. En acier d’Asgard, fatal pour les humains. Je le glisse dans la poche de mon manteau et me téléporte juste derrière l’homme, je m’approche de lui, à pas de velours sans me faire remarquer je ferme les yeux prends une grande inspiration et prend possession de son corps. Mon corps disparait pour ne faire qu’un avec celui du supérieur. J’entre dans son esprit, pouvant y voir les dernières choses qu’il est vu, qu’il est entendu comme un brouhaha, certaine image de son passé, des vagues sensations. Mon cohabitant prend la parole par ma volonté, il dit en russe. « Qu’est-ce que vous foutez-ici ? Remonter immédiatement au cinquième, laisser le ici il n’ira pas plus loin ! » Les soldats nous regarde, comme s’il venait de dire quelque chose d’exubérant. Ils devaient se contre dire avec ces précédents ordres. Je prenais l’apparence comme s’il le fait d’avoir vu Alexei dans cette position de faiblesse ne valait pas la peine de sans préoccuper pour le moment. « Vous attendez que j’appelle vos mères pour réagir messieurs ! » Les soldats se hâtent de faire demis tour vers le bâtiment pour récupérer les blessés, éteindre le feu et gérer la situation de crise la haut.

Je pensais que tous les soldats étaient entré, je n’avais pas vu qu’un soldat était resté près d’Alexei. Je sors du corps du supérieur, reprenant mon souffle comme si j’avais fait de l’apnée pendant plusieurs secondes. Ca faisait des  siècles que je n’avais pas fait ça, et ça ne m’était plus aussi agréable… maudite perte d’habitude. Je recule de deux ou trois pas, reprend mon souffle très rapidement réouvre les yeux. Mon poing par tout seul dans la direction du visage du salaud qui avait envoyé les soldats contre mon ami. Volant contre le mur le plus proche de l’entrée, tombant au sol, inconscient par le simple coup que je lui avais donné. J’entends derrière moi, le soldat que je n’avais pas vu, me parler. Je me tourne tout doucement, me mettant face à lui, le sourire aux lèvres. Je le regarde droit dans les yeux. Ma tête se penche légèrement sur le côté,  le jeune soldat en face de moi baisse doucement son arme pour me regarder, hypnotiser par l’essence que j’échappais de moi. Très rapidement je sors le couteau de ma poche et le jette sur l’homme. Le couteau entre dans son crane comme dans du beurre, il tombe au sol raid mort. C’était bête à dire, mais l’art de la guerre m’avait tout de même un peu manqué. Je m’approche de lui pour récupérer mon couteau dans un craquement osseux. J’ouvre la portière de la voiture silencieusement, jetant le couteau dans mon sac, j’attrape mon sac et celui d’Alexei que je mets sur mon épaule et cours dans la direction d’Alexei qui est toujours allongé sur le capot de la voiture. Il était dans un sale état. Je grimace en le voyant et m’approche de lui, passant délicatement mon bras libre sous sa nuque pour le redresser doucement. Mon autre bras dans son dos. « Aller on y va. »

On se téléporte. Le premier endroit que j’avais pensé s’était le petit aéroport où nous avions atterri il n’y a même pas une demis heure. Je m’étais mis dans un coin un peu reculé, un peu à l’écart et sombre. Porter Alexei n’était pas du tout éprouvant pour moi, ma force me le permettait largement. J’aide à mettre tout doucement Alexei au sol. Laissant tomber nos sacs au sol. Je n’en avais que faire, le plus important c’était bel et bien Alexei pour le moment. Je me mets à genoux tout près de lui, prend son bouclier pour le mettre avec nos sacs.

« Hey, hey chut, on est en sécurité. Laisse-moi faire… » Il semble souffrir, des bouts de son costumes sont brûler peut-être coller à sa peau, des partis de son corps à vif, brûler. « … Laisse-moi regarder… »

Tout doucement j’approche ma main de son épaule droite pour regarder ses brûlures, le tissu ne semble pas bouger de sa peau. Je grimace, en voyant son état pas très joli. J’enlève mon manteau pour le mettre en dessous de la tête d’Alexei. Je n’en avais pas besoin moi. Je tire mon sac près de moi, cherchant une pomme d’or, ce n’était pas pour les humains, mais j’avais peur que la vie lui échappe vu son état. D’une voix très douce je lui dis « croque, juste une bouchée » j’avance près de sa bouche la pomme qui est dans ma main. « Fait-moi confiance…  et respire calmement ». Une fois qu'il a croquer dans la pomme je la dépose dans mon sac. J’allais guerrier ces blessures mais ça aller mettre du temps. Mais je ne pouvais pas tout guérir. Avoir le pouvoir de guérison permet de guérir les blessures conventionnelles pas trop grave, mais au vu de son état qui me sembler critique pour un humain… la bouchée de pomme d’or lui permettra de reprendre des forces très rapidement, guérir et lui donnera un grand coup de booste pendant quelques jours, il en aura besoin si chaque jour se passe comme aujourd’hui. Je dépose mes mains à quelque centimètre de son épaule droite, marmonnant très doucement mes paroles magiques en Norne, certainement incompréhensible pour mon ami  par la faiblesse de ma voix et la langue. Normalement sa peau va petit à petit reprendre sa forme, la peau va repousser, se régénérer, arrêter de saigner et de le faire souffrir. J’étais sous tentions de faire de mon mieux pour arriver à guérir Alexei, ça faisait si longtemps que je n’avais plus pratiqué … mais ça semblait réussir.


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Jeu 26 Juin 2014 - 14:09
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Quelques salutations. Des questions. Un détonateur. Le souffle d'une explosion. La chaleur insoutenable de flammes léchant son corps. Une chute libre de plusieurs mètres. Un crash violent sur le capot d'une voiture de luxe. Une douleur vive. Des voix de soldats. Un goût sucré et doux. Une voix féminine. Toutes ces choses se sont enchaînées si vite.

D'un coup, il se redresse, se détachant de Loreleï et fixant le vide droit devant lui. Il ne dit rien pour l'instant sa respiration est forte et bruyante. Puis il réalise: il regarde alors les lambeaux de son costume pour y voir à travers sa peau, qui devrait être brûlée. Mais rien, il semble être en très grande partie complètement remis. On dirait même que ses blessures antérieures ne sont plus qu'un mauvais souvenir. D'ailleurs, en parlant de mauvais souvenir...

D'un bond, il se met sur ses jambes, et il se met à hurler de toutes ses forces, extériorisant toute la rage qui le consume. Toute cette haine vis-à-vis des véritables traîtres. Toute cette haine qu'il ressent contre lui-même. Lui, qui s'est laissé manipulé comme une simple marionnette. Quand il est à bout de souffle, il tombe à genoux sur le sol, qu'il frappe avec violence de ses poings. Il frappe, encore et encore, ignorant pour le moment la Déesse qui vient de lui sauver la vie. Il se laisse tomber en avant, enfouissant son visage dans ses bras.

"J'aurais pu la tuer... La tuer..." Il n'arrête pas de répéter cela, sans relever la tête. Il sait maintenant qui est le véritable ennemi, il sait exactement quoi faire. Mais pour l'instant, il s'accorde ce petit moment à lui, pour laisser exploser sa fureur sans faire de blessés. Les morts, la vengeance, la cruauté, les messages à base de cadavres crucifiés sur les différents édifices gouvernementaux... Tout ça, c'est pour plus tard.

Dégageant la tête de ses bras, il regarde vers Loreleï, les yeux rouges à cause des larmes de colère ayant coulé. Il tente de reprendre son calme, sa respiration restant forte et audible à des mètres de là où il se tient.
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Jeu 26 Juin 2014 - 14:44
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Soudain Alexei reprend conscience de lui et de son corps. Ses blessures on disparut, sa peau est redevenu comme elle était avant et même mieux. Je ne regrettais pas de lui avoir donné à manger une bouger de pomme d’or. Un soulagement se lit sur mon visage de le voir en vie et surtout en bonne santé. Alexei se redresse assez précipitamment pour s’éloigner de moi. Je le regarde sans rien dire mais qu’est-ce qu’il fait ? Il se met à hurler. De toute son âme. Je me demandais ce qu’il s’était passé à l’intérieur de cette tour, vraiment … Mais ce n’était certainement pas le moment de lui demander. Quand il sera calmé. Je reste là où je suis, assise au sol sans bouger. Me contentent de le regarder. Moi prendre de la compassion pour un humain ? Ça ne me serait jamais arrivé d’habitude. Pour moi ce sont des êtres abjects. Mais là, mon cœur se serre, de le voir hurler. Il tombe à genoux. Comme un homme déchiré, je ne le regarde pas avec de la pitié, ou de la peur mais simplement comme un homme qui souffre. Je suis impuissante contre cela. Je peux guérir les plaies du corps mais pas du cœur. Je le regarde enfouir son visage dans ses bras « J'aurais pu la tuer... La tuer... » Je détourne mon visage, vérifiant au cas où qu’il n’y est personne qui arrive. Nous sommes bel et bien seul ici. Mon regard se porte une nouvelle fois vers Alexei qui se calme peu à peu. Sa respiration reste lourde  et audible.

Je me lève doucement pour m’approcher de lui, comme si j’approchais une bête sauvage pour ne pas l’effrayer et le faire s’enfuir. Me mettant à genoux près de lui. Qu’est-ce qu’on fait pour consoler un homme sans l’ensorceler et coucher avec ? Qu’est-ce que je fais pour consoler Loki ? … question stupide on ne console jamais le dieu du mensonge ! Je prends le visage d’Alexei dans mes mains, délicatement et le redresse pour qu’il arrête de se morfondre. Ses yeux son rouge, j’essuie les quelques larmes qu’il a sur ses joues et l’attire à moi pour déposer sa tête contre mon épaule. Je ne le traite pas comme un enfant, il est loin d’en être un. J’entour sa taille de mes bras, sans le serrer trop fort pour ne pas les broyer les os.

« Tu aurais pu mourir idiot. »

Je dis ça d’une voix calme et douce. Comme si de rien n’était. Les hommes n’aiment pas parler de leur moment de faiblesse je l’avais bien compris avec le temps. Quand il voudra en parler il viendra m’en parler. Mais ce n’est pas le moment. On reste comme ça quelque seconde, histoire d’avoir une présence près de lui qui sécurise. Je me détache de lui doucement sans le brusquer du choque s’il avait dû avoir. Par l’explosion et ce qu’il avait dû entendre dans le bâtiment. Je repensais à sa phrase, qu’il aurait pu la tuer … il parlait sans doute de sa femme. Elle devait être innocente des crimes qu’on l’accuser. Une part de moi était contente pour eux, peut-être qu’il pourrait reconstruire quelque chose avec elle. Mais au fond une part de moi la jalousait, bien que j’ignore son identité. D’avoir un mari aussi extraordinaire qu’Alexei en tant qu’Humain. Bordel Lorelei a quoi tu penses ? Depuis quand tu éprouves de l’affections pour les gens ? et encore plus pour les humains ? … ce n’est pas le moment de tomber amoureuse ! Même si c’est trop tard … Et quand on aime on ne veut pas souffrir et faire souffrir. Alors non je n’envouterai pas cet homme, je ne le forcerai pas à venir dans mon lit ou rien de ce genre. S’il doit m’aimer ce n’est pas comme ça.

Je garde mon air détaché, comme si je n’éprouvais pas une réelle blessure au fond de moi de son état. Même si une lueur de compassion pouvait naitre dans mon regard face à lui. Je me lève, laissant Alexei où il était. Je vais chercher le sac du soldat que je dépose près de lui.

« Tu devrais te changer Alexei. Garder ces lambeaux n’arrangerons rien. »

Je le laisse se changer, me tournant pour ne pas le regarder et pendant qu’il se change je lui demande.

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »


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Jeu 26 Juin 2014 - 15:43
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... et c'est alors qu'une explosion retentit, soufflant les fenêtres qui volent en éclats, des milliers d'éclats. Les flammes qui jaillissent commencent à attaquer la façade du bâtiment, tandis qu'une boule enflammée s'extirpe du brasier pour venir s'écraser sur le capot de la voiture dans laquelle était arrivé Red Guardian. Il est en sale état. Les blessures lors de son combat contre sa propre épouse, Black Widow, étaient encore lancinantes, bien qu'il fasse comme si tout allait bien. Allongé sur le dos, il ne bouge pas. Les gardes viennent pour l'aider. Puis un homme donne des ordres. Les soldats finissent donc par le mettre en joue. Puis l'abattent, comme un animal, sans aucune autre forme de procès. Ainsi auraient pu se finir les choses, si le destin n'avait pas mis sur la route d'Alexei la Déesse Loreleï, Asgardienne exilée sur Terre.

Le réconfort qu'apporte l'accolade de la jeune femme est réel. Jamais il ne l'avouera à voix haute, mais c'est exactement le genre de truc dont il avait besoin, là, maintenant, tout de suite. Quand elle le traite d'idiot pour avoir mis sa vie en danger, il répond d'un ton monotone "Peut-être aurait-il mieux valu..." Pour lui la mort aurait été une délivrance. Toutefois, elle l'aurait privé de sa vengeance. Et ça, on ne le lui enlèvera pas!

Il reste un moment sans bouger. En fait, le temps que la demoiselle apporte le sac qu'il avait pris soin d'emmener et qui contenait bien des affaires. Il fait simplement oui de la tête quand elle lui suggère de se changer. Et au diable la pudeur: il quitte sa tenue en lambeaux pour enfiler un pull à capuche et un bas de survêtement, là, comme ça. La tenue n'est pas vraiment raccord avec les goûts certainement luxueux en matière de mode de Loreleï, mais c'est tout ce qu'il a présentement.

"Ce que l'on fait maintenant?"

L'aéroport privé n'est pas loin d'une route nationale. Route sur laquelle roule un véhicule de particulier, à vitesse moyenne. Chargé d'une énergie nouvelle et d'une force à son paroxysme, Alexei s'élance en direction du véhicule, qu'il rattrape sans trop de soucis. Et, les poings en avant, il traverse la vitre arrière gauche pour atterrir sur la banquette arrière. Le conducteur, apeuré quitte le véhicule, détalant à toutes jambes. Se plaçant derrière le volant, Alex conduit jusqu'à la Déesse. Encore une fois, il l'invite à prendre place et lui ouvre la porte, avant de placer leurs affaires dans le coffre. Il ramasse son costume déchiré ainsi que son bouclier, et les range également.

Il s'élance à nouveau. Cette fois, il se montre un peu plus loquace que lors du dernier trajet. "Nous mettons le cap vers l'Est. Il était question d' une croisière, non?" ajoute-t-il avec un clin d’œil. Comment peut-il se montrer aussi désinvolte après ce qu'il vient de vivre? Est-ce une réaction anormale due au contrecoup justement? Ça, on ne le saura pas.

"Nous en avons pour des heures de voiture... Le temps de trouver un autre avion, mais là, cela paraît compromis. Je sais que tu ne peux pas user de trop de magie, Ernessa m'a dit que cela vous affaiblissait. Et tu viens de me sauver la vie..." Ah, ça y est. Le nom de l'Asgardien déjà rencontré par Alex est lâché, même si lui ne sait pas que Loreleï est déjà au courant. "D'ailleurs... merci..." ajoute-t-il, presque gêné.
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Jeu 26 Juin 2014 - 16:44
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Rien que d’imaginer Alexei mourir sous ses yeux impuissants, chose impossible pour elle ! Elle avait envie d’attraper Alexei et de le jeter conte le mur le plus proche pour le réveiller de ses âneries ! Mais était-il inconscient ? Ou simplement fou. Aucune vie de mérite d’être arraché ! Non en fait je n’ai rien dis … J’ai simplement décidé qu’il n’avait pas le droit de mourir, tant que je serais là près de lui. Légèrement affaiblit par toute la magie que j’avais utilisée entre les diverse téléportation, la prise de possession et la magie pour sauver Alexei… et loin de l’énergie mystique d’Asgard je n’étais pas en mesure pour ma propre sécurité d’user d’autant de magie. Alors que je me relève doucement pour donner ses affaires aux jeunes hommes sans un mot de plus. Pendant qu’Alexei se change je regarde ailleurs, respectant un minimum mon compagnon de route. Je me tourne finalement quand il a fini. Alex est en tenu de sport mais je m’en fiche, du moment qu’il se sent bien. Il semble un peu plus calme, la tempête est passée avec mon étreinte. Peut-être que finalement sans usé de magie par ma simple présence je pouvais calmer les ouragans, simplement par la gentillesse ?... c’était bien une première à mes yeux. « Ce que l'on fait maintenant? »

Je regarde Alexei partir en courant en direction de la route. En l’espace de quelque seconde je reste cloué au sol. Me demandant ce qu’il fabriquait ?! Je vois un véhicule s’approcher sur la route. Il ne va pas ? … et bien si. Alexei lui court après pour rentrer dans celle-ci par la vitre. Je me mis à rire. Non pas que la situation me faisait rire pour le pauvre humain qui venait de se faire piquer sa voiture par nos soins mais de la réaction démesuré d’Alexei pour trouver un véhicule. Le voilà qui roule dans ma direction. J’ai un grand sourire aux lèvres calmant mes rires. Une fois de plus il m’invite à prendre place comme un gentleman. En faisant le tour de la voiture pour y prendre place je récupère la pomme d’or entamé par Alexei dans ma main. J’en aurais besoin pour reprendre de l’énergie. Une fois installer dans le véhicule. Nos affaires dans le coffre, Alex reprend le volant. Comme un couple qui prenons la route vers des vacances. Je croque dans ma pomme me délectant de son gout secret et doux de miel peut commun sur Midgard. « Nous mettons le cap vers l'Est. Il était question d’une croisière, non? » Alex semblait beaucoup plus loquace. A mon grand plaisir. Espérant simplement que ce n’était pas le contre coup de l’horreur qu’il vienne de vivre. Je souris à son clin d’œil. Je remarque que la pomme d’or a fait des merveilles sur Alexei, il est vif, plein d’énergie et à une pêche d’enfer.

« Je n’attendais que ça cette croisière que tu m’avais promis ! »

Dis-je d’un air de princesse ! Le sourire aux lèvres comme si s’agissait d’un rêve. Le prendre avec une tel légèreté me soulager de l’avenir et peut-être permettrait à Alexei de penser à autre chose. S’amuser ne lui ferait certainement pas de mal après ça. Il avait besoin de souffler de penser un peu à lui au moins une journée. Je continue de manger ma pomme jusqu’à ce qu’il me parle d’une certaine Ernessa que je ne connais que trop à vrai dire. J’avale le bout de pomme que j’ai dans la bouche, le sourire en lèvre et me tourne vers Alexei avec un espèce de sourire satisfait et prétentieux, me mettant à rire. Ne semblant pas choquer de l’apprendre, pourquoi ? Parce que je l’avais appris quelque heure au paravent par sms. « D'ailleurs... merci... » Je perdis ce mauvais sourire. Lui sauver la vie était peut-être une des meilleurs choses que j’avais fais sur Midgard, depuis que j’étais sur terre je n’avais pas vraiment été une gentille fille il faut dire … cette première bonne action m’avait d’ailleurs bien affaiblit avec la possession.

« De rien Alexei. Je n’allais pas te laisser mourir comme ça. Et si c’est à refaire je le referai… je t’ai promis de te protéger de la mort tant que je serais là et tu vois je tiens toujours mes promesses. Tu n'as pas à me remercier. »

Abandonner Alexei maintenant ? C’était de la folie, c’était comme le tuer maintenant. Même s’il était entièrement guérir et qu’il soit booster à bloc… il m’était impossible de l’abandonner maintenant. Car un je venais juste d’arriver en Russie et deux l’abandonner c’est comme l’abandonner dans la gueule du loup. Je me sens comme responsable de lui. Parce que j’ai les pouvoirs qu’il ne peut pas avoir. Je m'étais toujours mise en tête depuis ma tendre enfance de ne jamais tomber amoureuse d'un humain. Sa vie est infiniment courte vis à vis de nous, et j'étais loin d'imaginer qu'Alexei posséder une vie aussi longue que la mienne. Mais voilà mon serment trompé par mes sentiments et mon coeur. Et laisser mourir Alexei maintenant ou prochainement... serait comme tuer une partie de moi. Je regarde quelque instant la route devant nous avant de reprendre la parole. En regardant Alexei conduire.

« Et elle t’a dit la vérité. Notre magie vient de l’univers mystique qui englobe Asgard. Tant que nous sommes près de notre monde nous absorbons son énergie mais lorsque nous en sommes loin … nous sommes… comme une batterie de téléphone sans énergie plus de magie en quelque sorte. Je lui montre la pomme que je tien dans ma main. Ça c’est une pomme d’or d’Iddun, une pomme qui pousse sur Asgard, elle nous permet de nous régénérer, de nous guérir et nous ressourcer en énergie. Je t’en ai donné, j’ai eu peur que tu ne meurs. Je ne sais pas pendant combien de temps mais pendant un moment tu auras une grande énergie et une grande force. Fait en bonne usage Alex. »

Dis-je, avec un clin d’œil. Au moins je venais de lui expliquer ce qu’il ne pouvait pas comprendre sur mon système mais aussi sur l’énergie débordante qui devait l’envahir. Je lui avais sauvé la vie et bien plus. Je ne semble pas surprise pour Ernessa parlant même d'elle comme si de rien n'était. Puis je repris après quelque seconde de recroquer dans ma pomme et d’avaler la bouchée.

« Quand on reviendra, je suis sûr que Roxy sera contente de te voir … Je souris en coin et rajoute. Même si elle a pris l’habitude de dormir dans mon lit ou celui d’Ernessa. Elle est attachante cette petite bête. Si tu te poses encore la question de comment je sais tout ça … C’est qu’Ernessa est ma sœur, et j’ai sans doute brisé ton effet surprise j'en suis désolé Dis-je très amusé par la situation. Elle m’a prévenue par sms dans l’avion qu’elle te connaissait et tout un blabla parce que j’ai quitté la maison. Sur ce … dans l’avenir évite de me faire des peurs bleu comme ça et évite de mourir sous mes yeux je pourrais y prendre goût. »

Je me mets à rire, le taquinant gentiment. Je me demande ce que me prépare cette croisière certainement mouvementé avec Alex.


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Lun 30 Juin 2014 - 14:10
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Ils roulent donc à vive allure. Et Alex ne peut cacher son étonnement quand Loreleï lui révèle être la sœur d'Ernessa. Cela lui arrache même un petit sourire. Comment était-il possible que, dans une ville comptant autant d'habitants que New-York, il puisse tomber coup sur coup sur deux frangines? Quelles étaient les probabilités pour qu'ils s'adressent la parole, passent un moment ensemble à discuter, etc... C'était cet aspect de la situation qui amena Red Guardian à sourire. Enfin "Red Guardian"... Ce nom ne lui appartenait plus. Il se voyait encore comme le héros du peuple Russe, mais il se sentait trahi, il ne pouvait l'affirmer à voix haute, mais c'était son ressenti. Trahi, et idiot. Idiot des les avoir cru, d'avoir placé sa confiance autre part que chez la femme qu'il aimait et qui l'aimait en retour... Et qui veut certainement le voir manger les pissenlits par la racine maintenant. Quoi qu'il en soit, il garde cela dans un coin de sa tête, afin de se consacrer au temps présent.

Qui plus est, la route chaotique qu'il emprunte demande qu'il soit un peu plus sur ce qu'il fait, et pas songeur sur ce qui aurait pu être. La voiture est dans un sale état. Mais elle roule, et par chance, le bonhomme à qui Alex vient de la dérober a fait le plein il y a peu. Ils devraient rouler pendant au moins quatre bonnes heures sans trop de soucis. Enfin, s'il n'y a pas de course-poursuite ou de militaires à semer. L'objectif est d'atteindre un nouvel aéroport, de préférence privé. Ainsi, ils pourraient "emprunter" un nouvel avion. Car traverser l'Europe d'Est en Ouest jusqu'au Japon allait être un vrai périple dans ce tacot qui risque de rendre l'âme à tout instant, si l'on en juge par son état. Mais bon, pour l'instant, ça tient, alors ils roulent. Evitant les grands axes routiers, ils sont obligés d'utiliser des voies où la vitesse est plus limitée. Mais les commerces, les hôtels, les resto-routes sont bien plus discrets et ne possèdent pas de caméra de surveillance la plupart du temps. Ils peuvent ainsi être tranquille de se coté-là, et ne pas avoir à se soucier de ça.

D'ailleurs, ils ne s'arrêtent presque pas, si ce n'est pour acheter une bouteille d'eau, ou assouvir une envie pressante. Alex ne ressent aucune fatigue, alors que ça fait bien quarante-huit heures qu'il n'a pas fermé les yeux. Serait-ce donc ça le pouvoir de la pomme que lui a fait croquer Loreleï? Ce n'est pas vraiment étonnant. Si c'était capable de remettre un dieu d'aplomb, que dire d'un "simple" humain.

Les voici maintenant à l'arrêt, dans une station service. Il fait nuit, et ne sont éclairés que par un néon qui brille par intermittence. Alex est assis, derrière le volant, et vient de faire le plein. Il a pu payer en liquide, avec l'argent qu'il détient dans son sac. Il tourne sa tête vers Loreleï. Jusque-là, ils ont parlé un peu de tout et de rien. Ils ont appris à se connaître un peu mieux, et selon Alex, à s'apprécier un peu plus. Mais ça, ce n'est que son propre avis.

"Tu sais conduire?" demande-t-il, sérieux. La question est légitime, non? Pourquoi est-ce qu'un être capable de se téléporter apprendrait-il à conduire? Il sourit à la jolie blonde, histoire de lui faire comprendre qu'il peut lui céder la place si elle le désire.
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Lun 30 Juin 2014 - 15:01
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❝ Emmène-moi vers d'autre horizon ❞
~  Alexei S. & Lorelei ~




On roule pendant un moment. Du moment que j’ai trouvé ma place ça ne me dérange pas. On s’arrête que très peu de temps, histoire de marcher un peu, acheter une bouteille d’eau. Pendant que nous roulons, je regarde par la fenêtre, les paysages différents que je peux observer au travers de la vitre. De temps en temps je me rapproche un peu plus près du parebrise pour regarder certaine chose qui m’interpelle, comme l’architecture de certain bâtiment très différent de ce que j’avais pu voir aux Etats-Unis. De temps en temps je lâche un petit émerveillement, un petit mot démontrant ma curiosité, comme Qu’est-ce que c’est ? C’est joli. On discute pendant ce long moment ou Alexei conduit. On apprend à se connaitre petit à petit, on se pose des questions mutuelles sur nos vies, sur qui nous sommes, ce que nous sommes. Je me prends de plus en plus d’affection pour Alexei, j’apprends à l’aimer aux files des heures qui tournent. C’est bien la première fois que je m’attache à un humain et pas simplement sexuellement. M’attacher simplement et sérieusement. Je me suis prise d’affection pour cet humain. A mes risques et périls sans doute.

On s’arrête à une station-service, il fait nuit pour faire le plein de la voiture. Je sors juste quelque seconde histoire de marcher un peu quelque pas autour de la voiture regardant autour de moi, mon manteau sur moi pour que le patron ne me prenne pas pour une folle sortit de nulle part. A le voir il semblait être doublement couvert. Il me regarder puis regarder Alexei. Alors il avait raison plus la femme était jolie plus l’homme égaler le respect. Mais en même temps, Alexei était un homme tout à fait charmant et très bel homme. Il avait beau être humain il me semblait égale à ma beauté, un homme des plus convenables. Alors que je me rassis près d’Alexei, j’entends la voix du russe « Tu sais conduire? » Je souris un peu timidement et lui dit.

« Hum … oui. Ma sœur m’a appris, mais … je ne suis pas très doué. »

Je me relève de ma place et échange avec celle d’Alexei. Je redémarre la voiture, avançant le siège pour être à la bonne taille et on s’en va de la station-service. J’ai quand même une appréhension de faire une bétise. Je ne risque pas vraiment ma vie, mais celle d’Alexei… quoi que. En le voyant tomber sur une voiture en feu du 5ème étage d’un immeuble… il peut surement encaisser le choc d’une voiture… surtout si je le protège.  Je ne me débrouille pas trop mal pour le moment. Je me souviens lorsqu’Amora m’avait mis la voiture pour la première fois dans les mains c’était une catastrophe mais finalement je m’y suis fait à ce mode de transport humain. Mon plus gros souci arrivé à garder le cap sur la route, je n’en avais pas l’habitude. En regardant ma route je demande à Alexei si ce n’est pas trop mal ? Je suis loin d’être née avec une telle technologie.

On continue de rouler, prenant aux files du temps le rythme de la conduite. Je prends presque plaisir à conduire, c’est assez amusant en réalité. Parce que c’est nouveau aussi pour moi. Alexei est gentil, il me conseil et m’aide à orienter le volant, me donnant des astuces et m’apportant de l’aide. Je réalise que ça fait énormément de temps qu’Alexei n’a pas dormi et même s’il est entièrement guéri il devrait dormir. Mais il m’est incapable de conduire sans lui, je ne sais pas où nous nous rendons, lui connait la route. Je lui dis alors.

« Alexei il faut que tu dormes, au prochain hôtel on s’arrête pour que tu dormes. »

Je ne lui laisse pas le choix, c’est un humain il doit dormir. Même s’il veut se battre, se venger ou que je sais, il doit dormir et se reposer après tout ça. Même si ce n’est pas physiquement il doit reposer son esprit et son mental. Presque le plus important. Après une demi-heure de route je m’arrête près d’un petit hôtel, avec un peu de chance ils auront une chambre pour dormir. Je regarde l’heure il est 3h du matin. Ils seront certainement surprit de voir un couple arriver à une heure si tardive. Je gare la voiture au parking à l’entré et sort de la voiture. Je prends mon sac dans le coffre, prend celui d’Alexei que je lui tends en souriant. « Aller vient » On verrouille la voiture et on entre dans l’hôtel. Un homme arrive, on lui demande une chambre, celui-ci nous amène aux deuxièmes étages dans une chambre. Je regarde l’homme partir et fermer la porte. Je dépose mon sac au sol et m’étire. Il n’y a qu’un lit double. Je regarde Alexei et lui dit gentil le sourire aux lèvres en lui montrant le lit.

« Va te coucher tu en auras besoin pour me supporter encore les jours à venir ! »


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Lun 30 Juin 2014 - 15:29
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Était-il fou de laisser un être venu d'un autre monde au volant d'un véhicule qui pouvait lui être inconnu? Non. Il se disait simplement que ce voyage qu'il veut, qu'il doit faire jusqu'au pays du Soleil Levant, il ne le fait pas seul. Qu'une charmante jeune femme l'accompagne, et qu'en dépit de son désir de faire tomber des têtes, il lui est redevable, et lui faire découvrir quelques petits trucs, comme le plaisir simple de la conduite, pouvait en faire partie.

"Tu te débrouilles bien", dit-il, bien qu'il continuait de l'aiguiller de temps en temps. Puis la Déesse lui indiqua qu'ils allaient faire une halte afin qu'Alex puisse dormir. Il n'en avait pas envie. Il se sentait bien. Bien mieux que jamais auparavant. Mais visiblement, il était inutile de discuter avec Loreleï. Quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs.

Ils se retrouvent donc au second étage d'un petit hôtel. Modeste et sobre dans la décoration comme pour les services. Nous sommes loin de tout le luxe auquel peut être habituée la jeune femme. Quand Loreleï lui dit d'aller se coucher, il lance simplement son sac sur le sol, non loin du lit. Il retire son pull qu'il roule en boule, et vient s'allonger à même le sol, à coté du lit.

"Prends-le, je..." Il ne termine pas sa phrase. Couché sur le dos, il garde les yeux rivés sur le plafond, histoire qu'elle puisse se changer sans être vue.

De son coté, Alexei songe aux différents événements survenus ces dernières heures. Et il y en a un paquet. Avait-il finalement raison, de se lancer dans tout cela. Ou devait-il plutôt abandonner, et s'en aller, dans un endroit tranquille, pour mener une vie tranquille? Non, non...

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