Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Petite visite nocturne [pv: Rosanna]

 :: Anciennes archives Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 22 Sep 2014 - 2:01
Invité
Invité
Anonymous

∞ petite visite imprévu

rosanna.  & jörmungand



 
Ah l’ironie ! Une chose que j’ai encore et toujours du mal a cerné chez les gens. C’était quelque peu étrange pour moi ce genre d’humour… Il faut dire que sous l’eau faire de l’ironie avec les poissons ce n’était pas trop possible. Bon c’est vrai que je communiquais beaucoup avec ma sœur mais ce fut sans plus, enfin c’était toujours des retrouvailles à distances que je ne pouvais que supporter par télépathie. Enfin je rêvais du jour ou je pourrais la voir en chair et en os, si je puis dire, à nouveau. Donc cette forme de conversation m’était quelque peu étrangère pour moi. Je me contentais de ne pas en rajouter plus, il ne fallait pas que je fasse totalement capoter ma couverture si je lui montrais que je ne comprenais pas totalement le langage humain. Alors je me contentais d’un simple ‘’hmphf !’’ En guise de réponse sans dire un mot de plus et avec le sourire bien sur, il ne faut jamais perdre une si bonne atmosphère.

Elle doutait donc également de ses capacités à me tutoyer ? Oh pas de problème à cela… Je pourrais chercher à avoir des méthodes de tortures quelconques pour l’obliger, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Mais à vrai dire ce n’était pas vraiment dans les cases des lois humaines, donc cela gênait un peu en effet. Il me fallait trouver un moyen plus… disons plus humain pour en découdre avec ce genre de chose. Je me torturais les méninges alors que la chose la plus simple me vint à l’esprit. Elle ne voulait pas me tutoyer ? Ok, pas de problème ! Alors elle devra…

- Dans ce cas je ne vous lacherais plus jusqu'à ce que … tu t’en accommoderais ! Et on ne discute pas ma nouvelle règle ! Dis-je en levant le doigt en l’air d’un air triomphant.

Puis vint le moment de sa réaction au vu de ma petite menace sur ses talents de coiffeuses. La voyant faire cette petite mine totalement attendrissante je ne pouvais que rire à ses mots qui allaient avec. Comment elle comptait me faire changer d’avis avec ce genre de choses ? Décidemment je ne comprendrais jamais les êtres humains et leurs façons de faire. A croire qu’elle était en train de tenter de m’avoir avec ses petites manières si humaines, attachantes et chaleureuses pour le sang froid et géant de glace que je suis. Et dire que si elle connaissait ma véritable forme tout changerais. Notre relation serait totalement différente et elle fuirait devant ma grandeur. Alors je me devais de savourer ce petit moment d’innocence humaine.

- Oh s’il vous plait, ne faites pas cette tête trop adorable pour une grande femme que vous êtes… !

C’est alors pendant que je tentais de voir les résultats de cette nouvelle coupe de cheveux que toute la soirée bascula dans une ambiance des plus étranges. Je ne dirais pas que cela ai pu casser l’ambiance mais ca rendait les choses vraiment …bizarre… Je sentais comme une atmosphère un peu chaude et faites de timidités autour de nous. Mon odorat de serpent me fit comprendre que la chaleur corporelle de mon hôte grimpait en flèche à la vu de son objet plus ou moins fétiche. Je ne savais pas comment allait se déroulé la suite des opérations mais j’étais toujours plus curieux de tout savoir, peut être trop même. Alors qu’elle tenta de m’expliquer je ravalai doucement ma salive en essayant de ne pas imaginer des choses trop indiscrètes à son égard, difficile dans ce genre de moment. Bon dieu que la nature humaine est faible et perverse, mais il fallait l’avouer que nous autres ne sommes pas vraiment différents. Ressentant sans le vouloir un certain désir de procréer… Etrangement faite la nature mais ce fut ainsi. Donc cela servait a stimuler ? Mais apres il se passait quoi exactement ? Car a deux je voyais bien la scène. Mais si on utilisait ce genre de choses sans partenaire… Ou irait la perversité humaine ? Là je l’avoue j’étais totalement perdu sur le coup.

- Mais si vous êtes seule… à quoi ca vous servirait de vous ‘’stimuler’’ ? Décidément vous êtes une femme pleine de complexes… Il faudra que je creuse ceci !

En revanche je ne comptais pas dormir de si tot ! Elle se prenait pour ma Mère ou quoi celle la ? Demain on était mercredi et le mercredi je ne comptais certainement pas me mettre à travailler, pour moi c’était comme un dimanche pour les humains. Puis il y avait aussi certains établissements scolaires qui n’avaient pas cours le Mercredi alors hein. Je ne voyais pas pourquoi moi je me lèverais.

- Demain c’est Mercredi et le Mercredi on ne travaillera jamais avec moi. Soyez sans craintes ! Je peux tenir toute la nuit. Lui répondis je avec un certain sourire sur le visage, elle ne comptait pas s’échapper n’est ce pas ? Alors j’ajoutais par la suite. Mais si vous souhaitez dormir allez y, mettez vous donc dans votre tenue de soirée, quelque soit ce que ca peut être !

A ce moment là je ne réalisais pas encore comment un être humain pouvait dormir. C’est vrai, moi je dors en écailles mais eux ?

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Lun 22 Sep 2014 - 21:05
Invité
Invité
Anonymous



Ou comment s'inviter sournoisement chez les gens

Bon d’accord, à l’avenir, elle éviterait d’utiliser l’ironie avec lui parce qu’on ne peut pas dire qu’il parvienne à en saisir toutes les subtilités. Au vu de sa réponse peu enthousiaste, Rosanna se dit qu’il devait être plus simple de laisser tomber le sujet et puis aussi parce que si elle continuait à se moquer, il finirait par prendre la mouche. Elle n’avait pas du tout envie que ce soit le cas et pour le moment, il continuait de sourire alors autant rester dans la bonne humeur. Déjà qu’elle s’était questionnée sur comment il prendrait le fait qu’elle ne veuille pas spécialement le tutoyer, ou tout du moins, qu’elle n’y arriverait pas puisqu’elle avait toujours cette réticence liée à son éducation stricte. C’était d’ailleurs, à la fois une façade et à la fois une partie d’elle-même. Parfois elle ne savait plus trop sur quel pied danser : eh bien comme maintenant en fait. Avoir des règles c’est bien beau mais quand des détails diffèrent, ça change parfois tout et alors on ne sait plus si on doit tout de même appliquer nos “propres lois” ou laisser couler. La jeune femme était tiraillée quand elle se trouvait avec lui, il faisait en sorte qu’elle sache jamais quelles décisions elle devait prendre. Elle l’avait donc prévenu qu’il était fort possible qu’elle ne parvienne pas à le tutoyer. C’était délicat alors ce serait partie remise sur du très long terme mais apparemment il n’avait pas du tout envie de la laisser filer comme ça entre les mailles du filet. En gros, si elle l’avait bien compris il comptait la harceler jusqu’à ce qu’elle finisse par s’y mettre. C’était pas très… Elle fronça les sourcils et grogna un peu quand il s’exclama qu’elle n’avait pas à discuter cette décision. Justement elle aurait bien aimé lui dire deux mots à propos de cette règle : il n’allait quand même pas lui imposer des choix hors du cadre professionnel, ça allait devenir très envahissant cette histoire. Oh c’est vrai ça, en quelques temps, il était devenu plutôt présent pour le coup et elle ne savait pas trop comment elle devait considérer cela. Et puis si un jour, lui se mettait vraiment à la tutoyer, ça lui ferait bizarre. Rien que ce petit essai était perturbant.

- Mais… vous exagérez là ! Vous comptez me harceler pour une façon de parler ?

Il semblait y accorder un peu d’importance. Cette histoire de connaître ses employés, comme sa famille, elle ne l’avait pas un seul moment perçu de la sorte. Elle ne s’imaginait pas qu’il se comporterait de cette façon, encore moins, que la soirée se déroulerait de la sorte. Dans quoi s’était-elle embarquée… ? Il se comportait comme ça avec tous ses autres employés aussi ? Elle aimerait bien voir tiens : il se pointait chez eux et leur demandait de lui couper les cheveux ? Décidément, il était pas l’une des personnes les plus communes qu’elle connaisse. Au premier abord, il avait l’air terriblement strict mais quand il lâchait la bride, il devenait presque infernal tellement il prenait facilement ses aises. Du coup, parfois elle se sentait un peu prise au piège comme maintenant et du coup, elle faisait un peu la grimace à ses propos parce qu’il osait dire qu’il aurait pu se venger. Allons… elle ne méritait pas qu’il l’embête. Elle avait presque l’air boudeuse quand elle l’entendit lui dire de ne pas faire une “tête trop adorable”. Aussitôt, elle se mit à rire de bon coeur : adorable n’était pas vraiment un terme qui lui correspondait naturellement alors elle sourit en arrêtant de faire la moue. Elle enleva aussi ses bras de ses hanches tandis qu’elle lui répondait :

- D’accord d’accord, vous avez raison, ça ne me correspond pas ce genre d’expression.

Enfin à ce moment là, elle n’imaginait pas qu’il reviendrait de la salle de bains avec un objet entre les mains. Et ce petit détail rendait la soirée tout d’un coup très différente, disons un peu plus tendue. Une atmosphère qui n’aurait même pas du être présente entre eux. Rosa n’avait pas à ressentir ce genre de gêne, encore moins avec son patron. Elle ne savait même pas pourquoi elle était à ce point gênée. En fait si, c’était censé être normal puisqu’ils travaillaient ensemble et que ce canard, ça faisait partie de sa vie privée uniquement et il n’avait pas à entrer autant dans cette partie de sa vie. Elle était mal à l’aise parce qu’elle ne savait pas du tout comment il allait la juger suite à cela et que de sa part, cela lui importait un minimum. Elle se voyait mal ne pas lui répondre alors elle avait essayé de lui expliquer tant bien que mal mais elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise non plus… Difficile : elle avait donné des informations assez basiques, cela devrait suffire n’est-ce pas ? Sauf que non, il avait encore des questions et elle resta si sidérée que pendant un instant, elle était mentalement paralysée par ses propos. Non mais il devait la faire marcher ! Il se posait pas vraiment ces questions-ci tout de même ? M’enfin c’était insensé, il n’avait donc jamais ressenti le besoin de … ça alors, elle ne voyait pas la moindre trace d’un possible mensonge en lui. Elle voulait bien croire qu’il était resté solitaire un bon moment mais il devait bien avoir eu des désirs, des envies et des personnes aimées. C’est dans la nature. Ou alors c’était elle qui était un peu trop large dans ce domaine.

- C’est… c’est vous qui êtes un homme complexe. se permet-elle pour le coup. Vous comptez … vous renseigner dans ce domaine ?

Sa surprise se lit sur ses traits et elle détourne rapidement le sujet pour essayer de reprendre son calme, pour ne plus avoir à rougir par intermittences. Elle trouve même que la température à un peu augmenté et autant dire que ce n’est pas une bonne nouvelle. Elle n’avait pas envie d’avoir une vision différente de son patron et ça commençait à être complexe s’il continuait sur cette voie. La soirée avait avancée et le seul truc qu’elle avait trouvé à dire, c’était qu’il serait temps pour lui d’aller se coucher sans doute en prévision de demain car on était en pleine semaine mais c’est vrai que ça tombait un mercredi. Un jour où il avait décrêté qu’il n’y aurait pas de boulot et Rosanna ne comprenait pas pourquoi mais elle n’allait rien dire là-dessus. C’était à sa guise mais bon, du coup, elle se retrouvait bien ennuyée avec son intention de détourner le sujet alors que ça ne marcherait pas forcément. Elle sourit légèrement quand il lui dit qu’il pourrait tenir toute la nuit. ahah…
Ils allaient faire une nuit blanche à ce train là. “mettez vous donc dans votre tenue de soirée” Quel grand comique ! Quand il faisait froid, elle gardait un short et un débardeur, sinon c’était la nuisette ou juste un sous-vêtement : bref, pas des tenues très adéquates quand on a un invité. Personnellement, n’étant pas pudique, elle n’avait aucun problème avec son corps ni la vision des autres dessus mais on venait d’esquiver tout juste un sujet délicat, autant ne pas faire peur à son patron.

- Le mercredi c’est sacré pour vous ou c’est question de fainéantise ? Donc vous ne comptez pas dormir de la nuit finalement ? Je disais cela pour vous, il est encore trop tôt pour que je me sentes fatiguée. Et... vous n'en ratez pas une mais je n'ai pas l'intention de me mettre en tenue de soirée maintenant. Je prendrais froid.
(c) Bloody Storm

Revenir en haut Aller en bas
Mar 23 Sep 2014 - 19:43
Invité
Invité
Anonymous

∞ petite visite imprévu

rosanna.  & jörmungand



 
Le harcèlement était une bonne idée ma fois. Pourquoi pas je me disais. C’était sans doute un petit avant gout du potentiel diabolique que je pouvais lui montrer. Mais ca lui ferait surtout peur non ? Enfin je dis ça je dis rien car je ne sais absolument pas jusqu’ou va son sang froid à elle… Mais oui pour le moment elle pouvait le prendre ainsi et surtout elle m’intriguait dans sa réaction. Alors je ne pouvais qu’aller dans la provocation pure et simple.

- Oh le harcèlement fait partie intégrante de mon charme, vous ne trouvez pas ?

Lui lançant un sourire assez provocant j’attendais la suite avec impatience pour ce coup ci. Mais il faut dire que sa petite mine boudeuse me plaisait énormément dans son genre. Alors elle éclata de rire à mes paroles et je fus presque déçu qu’elle perdait cette petite expression en disant surtout que cela ne lui correspondait pas. Et beh moi je ne trouvais pas justement ! Je trouvais que ca lui allait parfaitement et surtout que ca brisait un peu son coté un peu trop carré, clean comme dirait certains. Donc il fallait parfois que je creuse en elle pour voir sa véritable personnalité et selon moi ce qu’elle montre n’était qu’un mur qu’elle se mettait afin qu’on ne puisse pas voir la petite fille attendrissante au fond. Enfin pour une humaine hein, n’allons pas trop loin non plus ! Alors je me contentais de sourire à sa phrase et de lancer un petit pique à son encontre par la même occasion.

- Et ben dites-vous bien que cela vous va à ravir contrairement à ce que vous dites.

En revanche je ne voyais vraiment pas en quoi j’étais un homme complexe. Sans doute parce que je ne comprenais pas vraiment le sens du désir chez les humains. Enfin il faut dire aussi que je sais même si il y en a aussi chez nous. Du désir d’une autre personne bien sur. Car moi j’ai un seul désir pour le moment, l’anéantissement d’autrui et surtout de la famille d’Odin. Ou du moins son fils légitime, Thor… Ce déchet répugnant. Enfin bref, là n’était pas vraiment le sujet. Je me focalisais donc sur ma nouvelle partenaire de jeu humaine et je ne savais pas vraiment quoi répondre à sa question. Bien sur qu’il fallait que je creuse ce sujet là ! Je n’allais pas rester dans le flou moi. Je voulais tout savoir sur tout alors je ne laisserais pas un seul instant de répits à mon énergie pour comprendre tous les mystères de l’être humain. Alors je me décidai à un petit jeu lorsqu’il aurait un petit temps de répit justement…

- Oui il faut que je sache ce que l’on peut ressentir dans ce genre de domaine, c’est encore trop flou et étrange pour moi.

Souriant malicieusement j’observais sagement sa réaction ainsi que je sentais sa température corporelle doucement grimpait. Elle semblait se perdre dans ses pensées, parfait… Puis vint alors son excuse sur le sommeil. Alors je riais doucement en évinçant son excuse assez bidon d’un revers de la main, métaphoriquement parlant bien sur. Alors qu’elle me sortait une nouvelle excuse pour tout autre chose en tentant de m’assaillir de questions je souriais simplement en me concentrant sur son esprit. Voulant jouer un peu avec son dit sang froid je fis en sorte qu’elle se remit parfaitement en mémoire le dernier moment ou elle usa de son petit canard et qu’elle ressentit tout comme si c’était hier. Un peu sadique sur les bords, je le reconnais. Mais je venais tout de trouver mon nouveau petit jeu alors ça ne devrait pas être trop compliqué de faire semblant de répondre à ses questions non ? Comme si de rien n’était même !

- Oh disons que je ne suis pas vraiment d’humeur à travailler pour la semaine… Je souhaite surtout m’amusais et prendre du temps à connaitre ma nouvelle employée, n’est ce pas adorable de ma part ? Puis une nuit blanche ne me fait pas peur… malgré vos penchants un peu étranges…

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Mar 23 Sep 2014 - 23:30
Invité
Invité
Anonymous



Ou comment s'inviter sournoisement chez les gens

Qu’est-ce qu’elle avait été dire encore ? Apparemment, elle ne savait pas vraiment choisir les mots qu’il fallait pour communiquer puisqu’il tournait encore les termes à son avantage. La jeune femme arqua un de ses sourcils en l’entendant prendre les choses de la sorte. Alors selon lui cela pouvait être tourné à son avantage, pourtant pas moyen de tourner le harcèlement en quelque chose de positif ! Elle sourit doucement mais comme il lui avait dit les choses de façon à ce qu’elle lui réponde et qu’il souriait de toutes ses dents, elle était persuadée qu’il ne la laisserait pas esquiver. Si elle avait bien compris, quand un sujet le passionnait ou l’amusait, pas moyen de fuir discrètement, il n’était pas assez tête en l’air pour qu’elle lui fasse oublier ses propos. Du coup, elle était bien obligé de lui dire quelque chose mais quoi ! Son charme…encore un sujet dangereux finalement mais à force de toujours marcher sur des œufs, elle finira bien par en casser quelques uns alors pourquoi s’efforçait-elle de prendre autant de précautions ? Tout simplement parce que ce ne serait pas correct sinon. Elle se massa doucement la nuque, riant légèrement…

- J’espère que vous ne comptez pas séduire qui que ce soit en le harcelant ? Ce n’est pas le meilleur moyen de mettre en avant votre charme.

Il en avait naturellement de toute façon, pas besoin d’en rajouter. Elle se garda bien de le dire puisqu’elle n’avait pas envie qu’il s’en amuse ensuite, il en était bien capable. Surtout qu’il l’interprèterait à sa sauce bien entendu. Elle soupira brièvement avant qu’on en vienne à parler de cette vengeance possible. En plus du harcèlement, maintenant les menaces de représailles ! Décidément, même chez elle, elle se faisait mener en bateau par son patron. Au point qu’elle en était un peu vexée sur le moment. C’était peut-être un peu pour cela qu’elle avait perdu le contrôle de ses émotions et qu’elle avait fait la moue alors qu’elle ne se comportait pas de façon si enfantine en temps normal. Pas le temps de se montrer si gamine quand on s’occupe de sa jeune sœur. Elle était capable de se dérider mais de là à bouder, ça ne lui arrivait pas vraiment et elle n’aimait pas montrer cette image d’elle. Autant oublier cela, il avait raison de lui faire remarquer pourtant il semblait avoir gardé son sérieux quand elle changea d’expression. Elle trouvait son sourire un peu différent cette fois et elle resta assez étonnée qu’il insiste sur ce point. Rosanna ne parvenait pas à comprendre en quoi cette mimique lui allait si bien : est-ce qu’il voulait dire par là qu’elle était justement un peu puérile parfois dans son comportement ? Peut-être, cependant ça ne collerait pas avec le fait qu’il était sans arrêt à se jouer d’elle. Alors, elle ne saisissait pas le sens et préféra hausser les épaules plutôt que de se prendre la tête sur quelque chose d’insignifiant.

- Je vais devoir vous croire sur paroles alors…

Et puis, ils avaient discuté des fonctionnalités d’un sextoy. Rosa s’était débrouillée tant bien que mal et même ça, ça n’avait pas suffit à répondre à toutes ses interrogations. Son éducation avait beau avoir été strict, elle n’était pas non plus la plus sage possible dans ce domaine. Pourtant, elle se souvient parfaitement que sa mère lui répétait toujours : « la luxure, c’est le pire mal sur terre alors prends bien garde à tes fréquentations mon enfant.». De nombreuses leçons sur lesquelles elle s’était fait sa propre opinion et elle n’avait gardé que les conseils qui lui étaient vraiment utiles au final. Finalement, elle était restée si ahurie qu’elle lui avait posé une question à laquelle il était difficile de répondre. Il voulait savoir ce qu’on ressent « dans ce genre de domaine » et elle plissa le front. Il n’y connaissait vraiment rien et trouvait cela bizarre alors il comptait se renseigner. Et comment il comptait faire : demander à son entourage, lire des trucs sur internet ? Tout cela lui échappait complètement, elle le regardait avec les joues toujours un peu rouge, sans savoir comment elle devait réagir.

- … Oui en effet… ça a l’air pire que flou pour vous mais je ne comprends pas en quoi ça vous semble étrange.

Elle avait réagit un peu plus sérieusement même si ce dialogue l’a rendait un peu maladroite. Elle n’osait même pas en rire et préférait esquiver avant qu’ils ne dérivent vraiment. Rose était en pleine réflexion, elle essayait de changer l’atmosphère mais alors qu’elle lui proposait qu’il aille se reposer et qu’il lui expliquait qu’il ne comptait pas dormir de sitôt, ni d’ailleurs bosser demain, elle finit par se perdre un peu dans ses songes au point de lui poser plusieurs questions à la fois en un seul souffle. Des images lui revenaient en tête à cause de toute cette histoire, elle n’arrivait pas à les éloigner de son esprit : elle savait maintenant parfaitement comment ce canard s’était retrouvé dans la salle de bain. Elle se sentit soudainement piqué un puissant fard, comme une violente bouffée de chaleur en y repensant. La réaction n’était pas lié à la gêne puisqu’elle n’avait rien ajouté de spécial à la conversation et lui non plus mais simplement le souvenir la tourmentait. C’était mauvais signe, elle croisa fermement les jambes sur son assise et tenta de garder son sang-froid mais impossible sauf qu’elle pouvait difficilement se lever et lui fausser compagnie désormais. Elle déglutit et tenta par tous les moyens de penser à quelque chose d’autre, suffisamment sinistre pour la calmer. Conclusion, c’était inefficace et elle du se résoudre à concentrer toute son attention sur ses paroles : ce serait peut-être plus simple. Espérons. Elle ne pouvait pas rester dans cet état en sa présence. Il ne voulait pas travailler car il n’était pas d’humeur mais on a pas le choix dans le domaine professionnel si on veut que ça marche… Elle s’agrippa au rebord de sa chaise et se mordit l’intérieur de la bouche. Vouloir la connaître : il commençait à savoir de plus en plus de choses. Cela devrait pouvoir lui suffire pour le moment, non ? Quant à la nuit blanche, à sa guise… Elle devrait juste s’éclipser, qu’il fasse ce qu’il veut.

- … Vous serez bien obligé de travailler quand même, non ? Rien ne vous empêche de vous amuser ensuite. Je… hn… vous me connaissez déjà en partie non ?...hn… adorable… est peut-être un peu fort comme… terme.

Elle se mordit violemment la lèvre avant de reprendre. Un peu plus sereinement, contrôlant un peu mieux.

- Très bien, comme vous voudrez. Mais… comment ça des penchants étranges ? … Je suis parfaitement normale !
(c) Bloody Storm

Revenir en haut Aller en bas
Mer 24 Sep 2014 - 23:54
Invité
Invité
Anonymous

∞ petite visite imprévu

rosanna.  & jörmungand



 
Ah ben voila une chose qui était dites, enfin ! Moi je pensais que le harcèlement était une sorte de drague chez certaines personnes. Sinon on n’aurait pas inventé le mot Stalker non ? Enfin c’est toujours seulement que mon avis hein. Pour ce que j’en sais je n’ai pas vraiment de charme. Ce n’est pas que je me dévalorise mais je ne voyais pas vraiment ce qu’y avait de bon dans mon apparence. En fait je suis sans doute trop concentrer sur le fait d’être le meilleur au vu de mes capacités que j’oublis totalement le physique et ce genre de choses encore trop abstraites pour moi. Mais si elle le voyait ainsi, j’étais prêt à lui céder au moins sur ce sujet ci. Alors je me contentais de sourire à sa remarque et rétorqua tout simplement.

- Oh ne vous inquiétez donc pas. Je ne pense pas avoir envie de le mettre en avant ce charme.

Me croire sur parole oui, enfin disons qu’elle n’a pas vraiment le choix sur le coup en fin de compte. Je menais la barque sur des sujets moins osées et je ne voulais pas le perdre pour autant. Pour ce qui est du renseignement c’est vrai que je ne comprenais pas vraiment tout dès le départ. Alors quand elle me fit comprendre que cela était étrange la je vis la différence entre un humain lambda et moi… Je me semblais terriblement différent sur le coup, non pas que ce soit une peine pour moi car habituellement c’était ma fierté mais il est vrai que sur certains sujets j’aurais aimé avoir un peu plus d’information pour le coup, histoire de paraitre moins con devant ma nouvelle amie… Afin de ne pas perdre la face, comme dirait les humains, je pris la chose avec un peu plus d’humour, du moins je m’y risquais !

- Oui j’avoue j’avoue, moi le grand Liesmith je suis un inculte dans le domaine. Je ne vous l’ai pas dit mais en faite je suis un moine tibétain ! Voila pourquoi j’avais les cheveux longs, marre de la boule à zéro. Mais vous m’avez sauvée de ce calvaire capillaire, oh Coiffeuse Divine !

Soudain une certaine tension entra en elle. Alors je m’amusais personnellement avec son esprit je sentis et vit au fond d’elle tout ce qu’il se passait avec ce genre de jouer … là je compris parfaitement ce à quoi il servait et bizarrement la vu ne me dégoutait guère pour le coup. Observant la femme du coin de l’œil je fis semblant de me lever afin de me dégourdir les gens et passa prêt d’elle afin de nouveau observer la vu. Sentant par la suite son manque de sang froid je souriais presque à en rire et vint derrière elle afin de poser délicatement mes mains sur ses épaules.

- Il semblerait que le fait de vous connaitre plus vous met mal à l’aise… Auriez-vous quelque chose derrière la tête ? À quoi pensez-vous ?

Sentant toujours la chaleur dans tout son être je la provoquais en allant murmurer à son oreille d’une manière assez séduisante, un peu comme si le diable poussait les gens à la tentation.

- Vous savez parfaitement de quoi je parle… Surtout si je vous parle du canard… non ?

Ne voulant pas plier et accentuer ce petit jeu je gardais mon visage au niveau du sien et m’amusa à masser doucement ses épaules en souriant malicieusement, amuser par la situation surtout.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 25 Sep 2014 - 17:20
Invité
Invité
Anonymous



Ou comment s'inviter sournoisement chez les gens

« Une femme est censée faire preuve d’élégance et de charme, elle doit savoir s’imposer sans le paraître vraiment. » Sa mère lui avait appris à mettre en veilleuse son intelligence pour mettre en avant sa féminité et son physique mais Rosanna écoutait seulement d’une oreille à l’époque et préférait courir dans les bras de son père pour aller à la chasse avec lui, pour qu’il lui apprenne tout ce qu’elle n’avait soi-disant aucun intérêt à connaître. C’était tellement plus amusant et moins stricte comme apprentissage. Faire de la couture, apprendre les bonnes manières, quel barbe et puis de nos jours, la société avait évolué et même petite Rosa l’avait bien compris. Ce qu’elle voulait apprendre elle, c’était l’informatique et faire de la moto notamment sauf qu’elle devait faire semblant d’être une parfaite petite fille modèle. Alors mettre en avant un quelconque charme, elle n’en avait pas trop l’intention non plus au départ mais avec le temps, elle s’était rendu compte combien c’était tristement utile. Ce n’était pas très valorisant mais parfois ça évitait les conflits et c’était aussi terrible que peut l’être une arme. Le souci c’est que c’est quelque chose de bien souvent superficiel puisque cela consiste à jouer de son apparence essentiellement, enfin pas que ! La jeune femme constata que Jore n’aurait pas besoin de faire beaucoup d’efforts s’il voulait s’en servir mais il était déjà le fils d’un homme reconnu et c’était suffisamment pesant pour ne pas avoir envie de s’attirer plus de foule autour de soi.

- Je ne me fais aucun souci. C’est un choix, oh, parfois ce genre de chose peut être particulièrement utile.

Tout comme elle n’aimait pas spécialement paraître adorable, si bien qu’elle avait baissé les bras à ce sujet. De toute façon, tout cela n’est au final que relatif. Nous avons tous notre propre vision des choses. Certains trouveront que tels comportements est attendrissant, d’autres agaçants, d’autres encore n’y prêteront pas la moindre attention, etc. Elle avait passé plusieurs années à vivre avec un homme qui ne l’aimait pas tant que cela dans le fond et elle savait parfaitement que pour lui, elle était belle et c’est tout. Le reste n’était même pas sincère, elle le savait parfaitement et elle était restée pourtant un long moment avec lui. Dans un sens, elle ne regrettait pas qui elle était aujourd’hui mais elle déplorait être restée auprès d’une personne sans éprouver de sentiments forts. Depuis, elle aimait, mais sans s’attacher et comme elle était discrète là-dessus, Kendra croyait qu’elle était trop coincée pour sortir avec qui que ce soit. Et pourtant… voilà qu’elle discutait d’un sujet qui aurait bien fait rire la plus jeune des sœurs. Et puis là, c’était elle qui trouvait que cet homme en face d’elle soudain bien complexe. Il était bien le premier qui était si peu dégourdi sur le sujet et elle ne voulait pas le juger mais elle avait été tellement surprise qu’elle le faisait tout de même. Il le prit sur le ton de l’humour mais elle espérait ne pas l’avoir froissé au fond. Elle rit doucement à ce qu’il en dit. Être connu n’avait strictement rien à voir là-dedans. Il n’avait rien trouvé de mieux qu’un moine tibétain pour expliquer son manque de connaissance ? Pourquoi pas. Ajoutons à cela l’opération sauvetage capillaire… et voilà qu’il parvenait facilement à effacer ce côté « inculte ». C’était une bonne méthode.

- Il était donc grand temps que vous sortiez de votre temple ! Oui… il faut croire que c’était mon destin de vous couper les cheveux : espérons que cela vous aide à trouver le bon chemin maintenant. Répondit-elle sans la moindre note sérieuse.

Elle commençait à en avoir marre d’être assise sur cette chaise quand son esprit ébaucha des souvenirs qu’elle n’aurait pas voulu voir ressurgir en ce moment. Mal à l’aise, elle avait préféré ne pas se lever et essayer d’évincer tout cela de son esprit mais visiblement c’était bien délicat et elle devait avoir le teint vif. Tout cela la perturbait tellement qu’elle avait été totalement incapable de boire une verre d’eau. Rose ne savait pas trop comment garder toute sa contenance et elle observa son patron se lever de sa chaise pour marcher un peu tandis qu’elle restait totalement clouée sur son séant. Elle le laissa se balader dans la pièce alors qu’elle se concentrait au mieux pour retrouver un semblant de contrôle. Quand il passa près d’elle, elle détacha ses mains de son siège et les croisa sur le bas de son ventre. Son cœur battait la chamade et elle sursauta quand il posa ses mains sur ses épaules. Elle fronça les sourcils mais ne bougea pas. Malgré le tissu, comme elle ressentait des bouffées de chaleur, ses mains lui parurent fraîches. Il n’empêche qu’elle se sentait comme prise au piège comme un prédateur et sa proie. Elle était assise alors qu’il se tenait debout derrière elle mais ce qui soulignait surtout ce côté, c’était le fait qu’il la « maintienne » ainsi sur sa chaise. Non pas qu’il la force à rester assise mais le geste lui évoquait cela et de toute façon, avec les images qu’elle avait eu en tête, elle ne pouvait décemment pas se mettre debout. Le pire fut encore son dialogue : il jouait sournoisement avec elle. Bien sûr qu’elle était gênée qu’il la connaisse un peu plus puisqu’il s’immisçait dans sa vie privée sans le moindre remord. Elle mordit doucement sa lèvre quand il lui demanda ce qu’elle avait derrière la tête. Mais à quoi est-ce qu’il pouvait bien jouer ? Elle n’avait pas l’habitude de si peu maîtriser la situation et c’était frustrant. Il n’était pas de sa famille, ni un ami et il s’était intégré dans sa vie privée.

- C’est que… certaines choses devraient rester privées… vous n’avez pas besoin d’en savoir autant à mon sujet. Pourquoi … pourquoi vouloir en savoir encore plus ?

Elle évita volontairement les deux autres questions qu’il lui avait posées. Elle était crispée sur son assise quand il se pencha vers elle pour lui murmurer d’autres mots. Un frisson lui parcourut toute l’échine et elle passa brièvement sa langue sur ses lèvres. Etant parfaitement seuls dans l’appartement, il n’avait aucune raison de lui parler si bas au creux de l’oreille si ce n’est pour la déstabiliser encore plus. Une manière de faire assez osée comme s’il la cherchait vraiment et il dépassait les règles du jeu. On pourrait presque considérer cela comme une forme de torture et elle ne savait pas vraiment si elle devait lui répondre et comment. Elle n’avait qu’une envie : se lever et lui faire face. Elle était nerveuse et avant qu’elle ne lui réponde, il commença à masser ses épaules. Automatiquement, elle détendit tous ses muscles, se rendant compte de son état. Comment se débrouillait-il pour être si diaboliquement déroutant ? Rosanna avait pleinement conscience qu’il était toujours à sa hauteur et elle n’aimait pas l’idée de se faire manipuler de la sorte : question de fierté, elle préférait mener la danse. Elle ne pouvait pas le laisser prendre le dessus, non ? On n’était pas au boulot là… même s’il y avait un risque de répercussions. Il s’était approché, il jouait la proximité alors elle l’attrapa doucement par le col et tourna sa tête vers lui. Il était son patron mais il franchissait les limites, alors qu’il lui reproche de dépasser les bornes !

- Je sais parfaitement que ça vous amuse… mais vous parlez beaucoup pour quelqu’un qui ne connaissait rien de ce canard il y a à peine cinq minutes !   Je me demande… si le jeu ne dépasserait pas un peu votre réalité.

Elle pivota un peu sur sa chaise et de son autre main alla frôler sa joue de ses ongles. Son cœur battait toujours vite, elle avait toujours l’impression d’être rouge comme une pivoine mais son regard était fixé sur lui avec une certaine bravade. Elle descendit ces doigts le long de son cou, puis retira sa main mais garda l’autre au niveau de son col. Il aimait jouer, il aimait avoir le contrôle mais est-ce qu’il était réellement à l’aise avec le contact, lui qui s’était montré si solitaire et est-ce qu’il savait vraiment jouer jusqu’au bout à force de toujours vouloir repousser ses limites ?

- à quoi est-ce que vous jouez vraiment Jore... ?
(c) Bloody Storm

Revenir en haut Aller en bas
Sam 27 Sep 2014 - 3:55
Invité
Invité
Anonymous

∞ petite visite imprévu

rosanna.  & jörmungand



 
Oui le charme et l’attirance purement physique pourrait être utile dans le monde des humains. Mais il y avait une autre chose qui surpassait tout, l’argent. Avec celui que Père avait pu facilement amassé sur cette terre je ne manquais vraiment de rien. Et surtout que l’argent donnait les mêmes avantages que la séduction mais avec beaucoup plus de résultat. Car forcément on a beau avoir un charme fou et inébranlable mais si la personne en face de sois n’aime pas les personnes de votre sexe alors forcément tout cela tomber à l’eau. En revanche avec l’argent… la on avait des résultats, peut importe la personne. L’être humain était si facilement maniable dans le fond. Ils ne sont que coquilles vides qui ne demandaient qu’une chose, l’argent et le bien matériel. Alors que plus je m’enfonçais dans ce genre de réflexion je me dis soudainement que cela me semblait évident que je ne pouvais que lui répondre cela.

- Je reste à penser que le seul moyen d’avoir tout Homme dans sa poche reste la méthode du chèque cadeau… Les humains aiment tellement l’argent… Dis- je d’un air totalement blasé, normal car moi j’en avais de l’argent !

Alors que je me riais de la situation en me sauvant avec un semblant d’humour voila que cela semblait lui plaire. D’ailleurs elle continua même dans ce petit délire avec autant de sérieux que j’eu à le sortir. Comme si elle était devenu un mentor voila qu’elle frimait celle la. Je ne pouvais que rouler des yeux me jouant de la situation avec amusement. Ne pouvant donc pas ajouter grand-chose je fis simplement une petite remarque toujours sur le même ton de l’humour et avec une certaine envie de jouer ce soir.

- Je vous en suis reconnaissant, ma dette sera énorme si je parviens à mon but grâce à vous…

Puis c’est alors que je comptais jouer toujours plus d’elle et de ses petits souvenirs que je fis monter en elle. Cherchant à la provoquer au maximum je voulais surtout savoir jusqu’ou la soirée pouvait aller et surtout… je m’ennuyais alors un peu de jeu taquin ne me ferait guère du mal à vrai dire. Son ton hésitant, son corps bouillonnant, sa voix tremblotante et surtout son visage qui changeait de couleur… Tous les signes étaient là. Elle allait donc craquer ! Mais ma question ne fit pas l’électrochoc que j’aurais voulu, fallait-il que je fasse plus à l’avenir ? Cela resté à voir. Elle disait vouloir laisser certaines choses privées, assez ironique de dire cela devant une personne télépathe en fait… Cela pouvait bien rendre la situation comique si elle savait ce dont j’étais capable. Mais lui dire revenait à me trahir et à la faire fuir, ce qui n’était décemment pas mon but.

- Oh appelez donc ça de la curiosité ou de l’inquiétude… Je ne vous sens pas très bien en fait… Etes vous sure que ça va ?

Alors qu’elle perdait de plus en plus le contrôle de sa propre personne je me délectais de la situation en jouant avec quelques pressions agréables au niveau de ses épaules. Jouant parfaitement de la situation avec sourire je le perdis bien vite lorsqu’elle posa sa main sur mon col. Je ne comprenais pas ou elle voulait en venir mais une fois son visage tourner je remarquais la proximité vraiment limite de nos deux visages. Je gardais mon sang froid, après tout c’est moi qui avait provoqué tout ça alors je jouais toujours plus le jeu. M’approchant du feu et me moquant des potentielles brulures. J’étais comme un papillon, attiré par le feu si majestueux au point d’oublier totalement les dégâts qu’il pouvait faire. Puis elle n’avait pas tord sur le coup, j’étais assez débutant dans le domaine. Mais je gardais le sourire tout de même et décida de pousser la provocation un peu plus loin.

- Justement, vous ne m’avez pas clairement montré ce dont il est capable ce canard… Alors je suis bien obliger de m’instruire non ?

Ah ! Mais voila qui changeait tout. Alors que je pensais avoir pleinement le contrôle de la situation voila qu’elle fit tout renverser… Se retournant vers moi et me frôlant de la sorte je ne pouvais que frémir à ce geste, ne retenant pas ce réflexe ‘’humain’’, en quelque sorte, je serrais les dents en la défiant du regard. Ne perdant pas un instant mon sourire taquin je repoussais donc toujours plus mes limites afin de voir moi-même ce dont j’étais capable.

- Je vous l’ai déjà dis, je veux tout savoir, tout voir, tout gouter et tout ressentir. Est-ce mal ?

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Sep 2014 - 0:19
Invité
Invité
Anonymous



Ou comment s'inviter sournoisement chez les gens

L’être humain est terriblement faible devant l’argent, il n’avait pas tort de le faire remarquer et il devait en savoir quelque chose. Cela marchait sur un plus grand nombre de gens et quel effet redoutable ! Elle en savait quelque chose puisqu’elle n’avait jamais manqué de rien et que vous attirez tous les vautours qu’il peut exister quand vous possédez suffisamment de sous pour qu’on vous en parle avant que de vous considérer en tant que personne. Rosa ne pouvait donc pas nier qu’il touchait là un point sensible mais il existe des personnes que l’on ne peut pas corrompre avec des sous et pas forcément ceux qui sont les plus nantis d’ailleurs. Bon évidemment, elle non plus n’était pas à convaincre avec de l’argent, ça n’avait aucun attrait pour elle. Bien qu’elle soit matérialiste, elle n’avait aucun désir d’avoir encore plus. Chaque chose a sans doute des limites que ce soit l’argent ou le charme. En fait, il suffit de trouver la bonne faille pour faire céder une personne. Jamais impossible mais parfois difficile. Il lui parut terriblement blasé quand il lui dit ça et pendant un instant elle s’attarda sur le mot humain quand il le prononça avant de passer à autre chose. Elle acquiesça, ne pouvant pas dire le contraire, écœurée par cette simplicité à corrompre les gens.

- Malheureusement oui pour la plupart c’est aussi simple que ça. Après il existe quelques exceptions toujours.

Des généralités, des banalités. Au fond, un sujet assez inintéressant en somme. Elle n’allait donc pas chercher à argumenter dessus pendant des heures, passant au sujet suivant. Elle avait sans doute un peu de chance que son patron ai un minimum d’humour parce qu’après mûre réflexion, il aurait très bien pu lui en vouloir de lui avoir fait remarquer qu’il était un inculte quand on parlait de certains sujets… Non au lieu de ça, il avait retourné la situation et en avait ri et elle, elle avait naturellement joué le jeu. Rassurée de voir que sa maladresse ne l’atteignait pas tant que cela. Finalement, elle ne pu que rire. Quel but atteindre grâce à des cheveux plus courts ? Allez savoir ! Il n’empêche qu’elle ne pu pas s’arrêter de sourire jusqu’à ce que quelque chose d’autre vienne occuper son esprit. Elle le savait que c’était malsain de jouer à ce petit jeu entre eux et pourtant elle lui répondait toujours. Désormais, elle devenait mal à l’aise en sa présence. La faute à ses pensées qui ne se lassaient pas de lui envoyer des images alors qu’il était présent. Pourquoi comme par hasard, ne contrôlait-elle plus rien ? De là, à ce que cela se perçoive totalement sur son apparence. C’était parfaitement transparent qu’elle était troublée mais elle était parfaitement maîtresse de ce qu’elle disait cependant et elle continua de voir les choses sous le même angle : pourquoi vouloir à ce point connaître mieux ses employés ? Elle voulait garder un semblant de privé, elle voulait garder ne serait-ce qu’une infime barrière que ni elle ni lui ne devrait franchir. Elle essayait au mieux de la maintenir. Il pouvait avoir tous les prétextes mais le plus percutant restait celui qu’elle lui reprochait sans cesse. C’était presque obsessionnel chez lui de toujours vouloir en savoir plus, elle ne croyait pas un instant à ce terme d’inquiétude. Il n’avait pas l’air du tout de s’inquiéter mais il était parfaitement conscient qu’elle n’allait pas bien. Elle était absolument persuadée qu’il s’était rendu compte du changement et même s’il ne savait sans doute pas pourquoi, ça ne le souciait pas du tout ! Au contraire, il en profiterait presque.

- Je vois… Je vais très bien, ne vous en faites donc pas !

Ouh quel odieux mensonge inutile ! Tout ça pour ne pas lui dire « ne vous foutez pas de moi, vous voyez bien que non ! ». Ce serait très malpoli, totalement brutal et elle n’avait pas la moindre intention de lui parler sur ce ton-ci. Néanmoins, elle eu rapidement la preuve qu’il ne se préoccupait pas tant de cela puisqu’il s’était levé, avait fait semblant de marcher un peu pour se positionner juste dans son dos. Ainsi, elle ne pouvait pas spécialement voir l’expression de son visage si elle restait le dos collé à sa chaise. Sauf qu’il était évident qu’il avait la parfaite maîtrise du jeu et que Rosanna ne pouvait pas lui céder autant de terrain. Il était calculateur et elle était très mauvaise perdante. Elle n’appréciait pas qu’il se tienne si près et qu’il joue ainsi avec elle. Il voulait s’approcher et elle en profita pour le garder à proximité, très proche même. Si elle se souvenait parfaitement de l’entretien d’embauche, il n’avait pas trop envie d’une secrétaire au départ et sa curiosité avait finalement fait qu’elle était restée. Là encore il poussait plus loin en venant chez elle et il jouait à lui demander de dormir avec lui, à la mettre mal à l’aise. Il dépassait tout le temps ce qu’il y avait au départ : il n’a donc pas peur de se brûler les ailes ? La jeune femme tenait doucement mais fermement le col de son habit entre ses doigts vernis et tourna son regard vers lui. Il gardait le sourire mais pendant un bref instant, elle comprit qu’il ne s’attendait pas à cela. Il n’en perdait pas cependant son sens de la répartie et elle sourit doucement à cela. Quel intérêt d’insister sur cela ? Alors quand il parlait de s’instruire tout à l’heure, c’était maintenant et en sa présence. Très charmant comme idée.

- Ah parce qu’il fallait que je vous montre ? Je vous ferais remarquer que je ne suis pas là pour refaire votre éducation à ce sujet.

Elle l’avait dit sur un ton un peu sec mais elle le regardait sans sourciller. Elle avait toujours horriblement chaud et c’était horriblement déroutant et frustrant d’être dans cet état et lui qui ne savait rien de ce domaine….Elle l’avait effleuré doucement de ses doigts pour voir comment il allait réagir au contact et elle vit qu’il avait frissonné à ce contact et dans son regard, elle pouvait lire qu’il la provoquait encore sans perdre le sourire. Tout voir, goûter, ressentir ? La soif de connaissance… Elle l’observa un peu moins froidement cette fois et l’observa un moment. Rosa se rapprocha, quitte à essayer de se soulever un peu de sa chaise et colla ses lèvres de sorte à vraiment frôler son oreille. Elle garda une main dans son col, l’autre s’était mise autour de son cou. De sorte que s’il n’aimait pas le contact physique, il serait servi. Finalement, elle laissa s’attarder ses doigts dans ses cheveux et s’y agrippa doucement. Posant ses mots lentement, elle murmura :

- Non…. Ça n’a rien de mal. Et qu’est-ce que vous cherchez à ressentir là, en jouant de la sorte ? Vous ne pensez pas … que vous êtes un peu trop friand de ce savoir ? Si le simple contact de mes doigts vous fait cet effet, comment réagiriez-vous si je dormais vraiment avec vous ? C’est pas si grand un lit… à deux…
(c) Bloody Storm

Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Sep 2014 - 4:01
Invité
Invité
Anonymous

∞ petite visite imprévu

rosanna.  & jörmungand



 
Des exceptions ? J’aimerais bien voir ça tiens. Ah si ! cela pourrait etre possible si ces exceptions sont tous simplement des gens qui ont tout autant d’argent que moi… La c’était autre chose. Dans ces cas là la perversité humaine prend le dessus et son désir de reproduction ne devient plus que plaisir charnel. Encore une chose dont je ne me connaissais pas entièrement, enfin je ne connaissais pas mes limites dans la matière et dans un sens j’étais impatient de les découvrir… Alors j’acquiesçai à mon tour et repris de plus belle.

- Vous avez sans doute raison, mais pour le moment je n’en ai point trouvé.

Que de mensonge qui se profilait au loin. Je sentais le mal être de la demoiselle à des kilomètres à la ronde. Pas besoin de lire en elle pour ça, elle était si mauvaise dans le domaine, ou serait sans doute parce que je suis continuellement connecter à son psyché que je me permets de dire ça. Il est vrai que je ne la connais pas du tout dans ses histoires de relationnels avec les autres humains. Sans doute que eux ne se rendaient pas compte qu’elle leurs mentait lorsqu’elle le faisait. Cela lui devrait être vraiment utile dans la vie de tous les jours. Alors que moi je n’en avais pas vraiment besoin en fait. Il me suffisait de murmurer à l’esprit d’un humain pour qu’il croire instantanément que cela vienne de sa bonne conscience, encore une débilité humaine pardi. Mais je ne pouvais pas vraiment changer la race humaine aussi facilement non ? Donc je me devais d’atteindre mon but le plus rapidement possible afin de les changer eux. Si eux même mutes, alors leurs pensées muteront avec eux. C’est une logique qui me semblait vraiment persuasive. Pour ce qui est de son mensonge présent je me contentais de sourire avec un léger ‘’humphf !’’ Comme si je n’y croyais pas vraiment mais que je lui laissais le temps de respirer tout de même, enfin pas trop non plus. Je voulais quand même jouer avec ses nerfs donc cette proximité me fut des plus adéquates.

Sa répartie sur le sujet du canard me fit doucement rire. Elle avait du caractère et elle plairait certainement à Père. Une femme forte, disciplinée, efficace, intelligente et avec un soupçon de sens de la répartie, pour une humaine cela était rare. Alors je ne plierais pas devant cette femme, oh ça non. Je n’y comptais pas. Moi, Jörmungand, le tueur d’Asgardien je suis et resterais fort devant cette humaine. Gardant un certain sang froid, du moins je l’essayais, je souriais toujours aussi fièrement. Et répondis avec un ton plus enjôleur que le sien.

- Vous savez, chez les moines on apprend peu dans le domaine, il faut bien que je me dévergonde presque autant que vous n’est ce pas ? Même si je doute vous dépasser un jour !

Et toc dans les dents ! J’étais fier, très fier même, de ma répartie. Bon ok cela faisait un peu trop enfantin dans un sens mais que voulez vous ? Elle était sacrément résistante à la provocation cette bougre ! Elle me donnait presque le défis de la faire faillir psychologiquement alors je ne pouvais résister plus longtemps à ce genre d’appel et ce peut importe ou cela me mènerais. Mais là… fiouf ! J’avais eu un léger coup de chaud. Sa façon de dire les mots à mon oreilles ainsi que sa proximité me réchauffa entièrement mon sang de reptile une bonne fois pour toute. Elle me provoquait donc toujours plus, ok. Mais elle était aussi douée dans ce domaine à ce que je voyais puis mon odorat s’attardait beaucoup sur le parfum de sa nuque ne pouvant me retenir de poser doucement mes lèvres sur cette dernière tout en souriant. Ce que je cherchais donc a ressentir… excellente question. Je dirais surtout que…

- Tout d’abord je recherche à pousser mes limites ? Dis-je sur le même ton que ma camarade. Puis je repris de plus belle. Mais ma curiosité est trop grande pour m’arrêter en si bon chemin vous ne trouvez pas ? Dans ce cas allez y, montrer donc moi ce qu’il se passerait si on dormait dans un si petit lit.

Et voila les mots étaient dit et le compte à rebours était un peu lancer. Comme si j’avais signé mon arrêt de mort. Mais la c’était plus excitant qu’autre chose. Alors que je sentais le changement en moi s’opérer je devenais toujours plus demandeur de cette étrange émotion. Serait ce donc ça le désir ? Ma foi, je comprends à présent pourquoi Père s’amuse tant avec son humaine. Voila au moins un bon point pour l’humanité, la perversion, même si je ne suis pas sur que cela soit réellement un compliment. Pour ce qui est de ma charmante compagnie je poussais toujours plus la provocation en déposant cette fois ci un réel baiser dans le creux de son cou, comme si je lui donnais le feu vert en quelque sorte.

code byPANICK!ATTACK
Revenir en haut Aller en bas
Lun 29 Sep 2014 - 0:45
Invité
Invité
Anonymous



Ou comment s'inviter sournoisement chez les gens

E videmment qu’il n’était pas dupe, que le mensonge ne passerait pas puisqu’il était purement inutile. Heureusement, il n’insista pas et lui laissa un court moment de répit pendant lequel elle fit de son mieux pour reprendre le contrôle et souffler un peu. Pas beaucoup, il n’était pas décider à relâcher un peu de son emprise et c’était soudainement écrasant pour la jeune femme.  Sa présence rapprochée était si soudaine et différente de l’attitude à laquelle elle aurait pu s’attendre de sa part. Elle n’avait pas un instant soupçonné que ça se passerait comme cela quand elle lui avait ouvert la porte en début de soirée. Elle ne lâcha cependant pas la bride quand il se pencha vers lui, elle se permit de jouer le même jeu en se disant que ce n’était peut-être que des paroles. Sauf que c’était plutôt mal parti et elle était consciente que c’était tendu. Rosanna le regarda attentivement quand il s’adressa à elle, il avait l’air plutôt mauvais joueur pour ne pas laisser tomber et elle l’était également, refusant de lui céder la partie. Têtue, fière, elle ne pouvait pas abandonner comme ça sans avoir défendu sa cause c’était trop facile mais pour une fois, le risque était différent et elle n’était pas certaine que s’y brûler serait une bonne idée. C’est difficile de restée joueuse quand on envisage les conséquences que cela peut avoir sur les autres jours. Parce qu’à moins que demain ne soit la fin, elle continuerait de croiser cet homme à son boulot. Il continuait sur cette histoire de moines et elle sourit malicieusement devant cette défense. En revanche, qu’il veuille se dévergonder … à sa guise ! Seulement, on ne va pas sonner chez sa secrétaire pour ce genre de chose mais bon on n’allait pas lui rappeler ces récits de solitude. Là ce serait purement cruel, surtout quand il est difficile de se faire des alliés désintéressé. Enfin, il venait juste de laisser entendre qu’elle était très dévergondée : forcément quand on y connaît rien… ! Elle ne savait pas trop comment elle devait le prendre d’ailleurs. Est-ce que c’était un reproche ou juste pour l’embêter ? Doucement, elle lui répondit :

- C’est pour ça que vous les avez quitté ? Parce qu’il serait temps de vous dévergonder ? Allons ne doutez pas de vos capacités dans ce domaine, je suis sûre que vous avez tout ce qu’il faut pour atteindre mon niveau.

Non, elle ne le prendrait pas mal. Premièrement parce qu’il était trop heureux de le lui faire remarquer et deuxièmement parce que de toute façon par rapport à lui, elle l’était oui !  Donc elle ne pouvait pas lui laisser ce plaisir. Il avait une drôle de vision d’elle mais d’accord, elle assumerait. N’empêche faudrait savoir : ce n’était pas lui qui lui avait demandé si elle était coincée au départ ? Rosa observait les réactions de Jore et ne se priva pas de pousser le jeu plus loin. A lui d’assumer les choix qu’il était en train de faire, il ne fallait pas exagérer non plus. Il ne pouvait pas sans cesse l’embêter sans qu’elle ne réagisse. Elle ne pourrait pas de toute façon, à un moment ou un autre, elle finirait par répondre sinon et ce serait nettement moins drôle si cela se produisait à un moment inopportun et avec nettement moins de légèreté qu’actuellement. Ce n’est pas comme si elle ne savait pas ce qu’elle faisait au fond, elle savait parfaitement comment se rapprocher de quelqu’un, comment savoir si la personne est réceptive. Non pas grâce à son ex vu que leur relation était absolument platonique. Ça datait d’avant en réalité, quand elle était encore en études parce qu’elle n’avait pas l’âge pour faire ce qu’elle désirait. Quand elle ne savait pas encore qu’un jour, elle quitterait la France pour venir ici. Les choses ont changées depuis mais les souvenirs restent toujours. Elle s’était surprise à l’attraper par le cou : elle voulait savoir. Savoir pourquoi il se comportait de la sorte, savoir s‘il comptait faire marche arrière parce qu’elle ne voulait pas lui laisser l’avantage. Elle pensait qu’il finirait par se rétracter, que le fait de constater qu’il était aussi sensible au contact pourrait peut-être un bref instant le raisonner. La curiosité ou la fierté le poussait pourtant à continuer encore, si bien qu’elle sentit ses lèvres se poser sur sa nuque un instant. Elle fronça les sourcils, attendant sa réponse mais ce simple contact la fit comprendre qu’il n’allait pas être coopératif. Tout cela parce qu’il ne connaissait pas ses limites et donc il les testait en sa présence ? Elle était un peu un cobaye dont il demandait vaguement l’avis et qu’il incitait à continuer le jeu. Ce qu’il se passerait s’il dormait ensemble ? Ben ils ne pourraient pas éviter les contacts, ils seraient obligés de supporter la permanente proximité de l’autre. Un peu comme maintenant en fait… Elle y réfléchissait mais elle sentit soudain un baiser sur son cou et elle resta un moment muette avant de trouver à lui répondre.

- Je vois… Vous ne voulez pas vous arrêter et je vous ai déjà dit que cela pourrait vous perdre. Je croyais que vous vouliez faire une nuit blanche ?

Rose retira sa main de ses cheveux, la laissant glisser sur son épaule, puis la récupéra. Elle était perplexe, se questionnant sur ce geste qu’il avait eu et ses paroles. Bon sang mais qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Son autre main finit par relâcher l’emprise qu’elle avait sur son col et se leva de son mieux pour se poster face à lui. Elle ne le lâchât pas du regard, essayant de lire en lui. C’était un peu plus délicat de le regarder fixement sans penser à l’instant d’avant. Il était perturbant sur tous les aspects : en était-il conscient ? Au fond, c’était terrible de jongler entre sa raison et le reste : elle ne devrait pas s’amuser à cela avec son patron mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Rosanna lui sourit doucement et reprit malicieusement la suite. Au diable, les réticences ?

- … si on dormait dans ce lit ? souligna-t-elle en faisant un pas vers lui. Nous serions contraints de nous tenir très proches, vous risqueriez d’avoir chaud et puis je ne dors pas très habillée. Je bouge pas mal aussi dans mon sommeil alors si vous n’êtes pas à l’aise… et que je vous effleure…

Elle lui laissa du temps, elle était suffisamment proche désormais pour le toucher si elle bougeait mais elle resta là debout, sans faire de gestes un long moment. Elle était obligée de lever la tête pour lui jeter un coup d’œil car évidemment il était plus grand qu’elle. Elle finit par poser la main sur son haut doucement, sans pour autant s’y tenir cette fois.

- jusque là... vous pourrez les repousser vos limites, ... non ?
(c) Bloody Storm

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 7 sur 10Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Evolution Reborn :: Anciennes archives-